Je n'accepte pas la plainte et ne la traite pas comme tel, cela dit, tout ce qui est dit ici fait progresser mon dossier. Dans un sens ou dans l'autre.
Ou sinon Sita, vous pouvez toujours sortir du chapeau que Jax et Bougnette ont été punis en interne. C'est une botte secrète de justice, qu'il m'ait été donné de voir au cours de mes voyages à l'étranger.
La parole est libre. Je ne suis que son porteur temporaire, son fervent défenseur, et son puissant catalyseur. Mais je vous l'apporte avec joie, maintenant que vous avez fini de vous en servir.
Je commence par féliciter le général pour la subtile correction de sa compagne. Inciter à la bagarre ? Non. Inviter ? C'est mieux. J'invite les volontaires, pas effrayés par de simples mots, ni par un bon gobelet de bière, à se joindre à moi pour se détendre à la taverne, à grands coups de chaises. Même détourné dans la pire des manières, comme l'a fait le coupable, ça reste une activité plus saine d'esprit qu'un coup de tête surprise dans le plexus.
Dites, vous avez fini de déformer mes propos, sir Jax ? Si je dois vous corriger à chaque fois, on en a pas fini.
J'ai donc proposé ma récréation au peuple, voyant le Sir Montalvès déjà bien enthousiaste, sir Turb au nez plus rouge que jamais, sir Sylar qui... well, il dormait, mais la mention d'une tournée peut réveiller un mort. La cérémonie des Trophées rassemble une grande partie de l'élite de Liberty... ainsi que des pirates, je pensais donc que quelques soiffards seraient partants pour ces activités. Certains auraient pu en profiter pour tenter de prendre leur revanche sur d'autres - comme moi -, plutôt que de se liguer à plusieurs. Mais je crains que le courage n'était au rendez-vous.
Sir Jax, sourd au changement, a détéstablement refusé ma proposition, avant de me mettre à terre sans raison aucune, prenant une invitation à rembourser ce pauvre Edwin comme une déclaration de guerre. Ce qu'il ne faut pas entendre.
Après m'avoir gratuitement cogné, profitant de ma sagesse et de mon ébriété, j'ai tenté de lui faire honneur en débouchant une bouteille de champagne, dont le BOUCHON a malencontreusement heurté son armure. J'ignore où ce pauvre déséspéré a vu une bouteille passer, encore une fois.
Passons à la seconde accusation. Je maintiens mon accusation d'intidimation et de menaces. J'y ajouterai parjure.
Le compagnon de lady Bougnette était en pleine forme quand il s'est jeté de tout son corps sur ma personne. Et qu'on ne prétende pas qu'une armée qui aura tenté de mettre à sac New Kingston considère un pauvre bouchon de champagne comme une menace. Oh non, on ne me la fait pas. Après avoir mentionné plusieurs fois son arme à feu (j'avais jusque là mentionné des combats de chaise. La chaise battrait-t-elle donc la pétoire ? A méditer), lady Bougnette m'interdit de m'en prendre à qui que ce soit. Ce que j'ai respecté. Comme pour le reste de la soirée, où je n'ai pas, a un moment, dérogé à la règle en blessant un invité.
Chose qui n'a manifestement pas été respecté par d'autres invités. Des invités sans autorisations, qui ont pris grand plaisir à "exercer leur vengeance" sur les respectables membres de la foule. Une jeune intendante, toute juste élue "Femme de l'année", une bana... un homologue espagnole, un jeune chat paniqué, une ministre parfaitement ravissante, un admirable ressortissant hollandais... dois-je continuer ? Ou dois-je mentionner la réaction de l'armée hollandaise, alors que ses invités et son peuple saignaient ? Dois-je m'attarder sur les efforts faits pour prévenir d'un tel gâchis ?
Le général est bien trop content d'obtempérer et s'exécute aussitôt, réitérant sa cabriole. Mais lorsqu'il atterrit, c'est bien à la juge suppléante qu'il fait face, et le regard qu'il lui lance aurait suffit à glacer un fleuve tropical. Quand il reprend la parole, la ferveur de sa voix pourrait embraser un tas de brindilles humides.
C'est un véritable scandale ! Je ne vous laisserai pas nous brimer de la sorte, nous autres les artistes !
Car par votre action, c'est à l'Art avec un grand A que vous vous en prenez ! Et sachez que nous ne vous laisserons pas brider son expression, et ce peu importe sa forme ! D'abord, mon malhabile entrechat et ensuite quoi ?! La verve de Sir James ?! La peinture sur Dame Bougnette nu ?! La science du mensonge du Capitaine Frag ?!
Sans reprendre son souffle, il secoue ses poings serrés devant lui.
OÙ ALLEZ VOUS DONC VOUS ARRÊTER ?!
Vous allez entendre parler de nous, Lady LeRoy ! Sous peu, des hordes de saltimbanques entoureront votre palais de justice afin de militer pacifiquement et faire montre de leur mécontentement ! Des collectifs de danse vous suivront vous et votre mari dès le poitron-jacquet et ce jusqu'au crépuscule pour vous signifier leur contrariété ! Des toiles de maître seront peintes vous représentant toute seule dans un coin de la pièce, les lèvres pincées et les bras croisés sur votre poitrine, alors qu'une multitude d'autres convives dansent et profitent de la vie de l'autre côté, tout ça car vous avez voulu nous museler !
Vous n'avez aucune idée des gens que vous venez de vous aliéner, Milady : la passion de tous ces artistes vient de trouver une nouvelle muse.
Voyez vous Sir James, qui a tort qui a raison dans le lancer de bouteille? Votre parole contre la mienne. Parce qu'à ce compte, je peux subtilement glisser n'avoir finalement qu'exposer à la vue de tous une iconographie de votre mère dans une posture lascive et que cela a miné votre moral instantanément, se répercutant sur votre santé. C'est facile, voyez?
Enfin, Judge. Insulter le gouvernement hollandais ? Vous n'avez pas l'impression d'inverser les rôles ? Il semble en effet insultant qu'un général, les armes rangées, doive se battre pour obtenir justice. Des insultes, j'en ai entendu de la part du général, avant que sa faible verve ne laisse place à ses coups de butoir. J'ai entendu de doucereuses paroles de lady Bougnette, alors que son invité (c'est moi) devait s'occuper d'un mauvais perdant, incapable de gagner non pas un ni deux, mais trois duels contre un prétendu ivrogne. J'ai entendu beaucoup de choses, mais je n'ai pas vu grand chose d'effectué, de la part de la compagne (voir même deux) de mes agresseurs. Et avant de vous sentir visée, de grâce, faites la distinction entre un témoin et votre personne.
Vous avez tous les éléments pour tirer cette affaire au clair. La parole flotte toujours, qui la prendra cette fois-ci ?
*écoute les exagérations du général espagnol et remarque qu'il ne manquerait plus que le français pour faire un combo parfait. et après un soupire rétorque *
Du moment que ces pacifistes restent en dehors du tribunal je n'y vois pas d"inconvénient. Et vous m'avez suffisamment vu ces dernières semaines pour savoir que s'il y a bien une chose, ou deux que j'affectionne particulièrement c'est bien la musique suivit de près par la danse !
* Reprend son affaire en cours *
Monsieur James, vous serriez vous cru en Angleterre ? Pensez vous avoir le droit de demander dans le palais du gouverneur Hollandais une rixe entre gens passablement ivre ? Si ce sont les manières Anglaises, ce ne sont pas celle des Hollandais. Vous avez, d'après vos propos choisit en votre âme et conscience de créer une émeute. est-ce que cela vous étonne qu'un membre du gouvernement et choisit de vous bousculer un peu pour vous remettre les idées en place et ainsi comprendre que vous n'aviez pas face à vous la couleur rouge mais bien la couleur orange ?
Bien, je vais me répéter. Lentement cette fois-ci.
J'ai proposé, aux amateurs, de boire un coup puis de se lancer des chaises, à la taverne. Au vu des évenements récents - très récents, je crois, je suis mal informé - votre taverne a subi des travaux, un coup de pouce à l'économie ne pouvait donc pas faire de mal. Je l'ai proposée le lendemain, afin que tout le monde soit en forme. Le général m'a courtoisement informé qu'il était occupé le lendemain.
Est-ce vraiment la partie qui vous gêne ? Je trouve moi aussi une partie assez gênante, à savoir l'intégralité de mon récit. Pas vous ?
Posté le 22/01/2021 à 18:53:51. Dernière édition le 22/01/2021 à 18:55:25
Vous avez eu, monsieur James, des propos insultants. Arrêtez de le passer sous silence. Et vous insistiez pour troubler l'ordre public. Vous méritiez bien qu'on vous remette les idées en place. Et notez que ce n'est guère aller plus loin, contrairement aux manière de vos compatriotes quand on était v'nu vous aider alors qu'Enoal etait complètement devenu taré. Les vôtres s'étaient déchaînés comme des diables, et ce alors qu'on avait l'épée rangée aussi. Vous y aviez pas tant trouvé à redire, à la violence, à l'époque.
Ah tiens, vous êtes là Jax. Où étiez-vous quand vos autorisés tombaient ? Oh non, nous étions seuls sous votre regard. Vous avez mieux esquivé cette question que le bouchon de champagne que vous avez pris, je dois bien l'admettre.
Si vous croyez que j'ai rien de plus important à foutre que de m'occuper de vot' gueule de con... C'est pas comme si votre nation se démarquaient sur la question et étaient en droit de se prévaloir sur quoique ce soit.
Arrêtez de jouer les biches effarouchées quand vous êtes un galapia au pays des grands connauds.
Soit. Faites attention à ne pas devenir insultant, j'ai ouï dire que c'était une raison de vous rentrer dedans. Faites attention à ne pas prendre ces paroles pour des menaces, j'ai cru comprendre que c'était de la diffamation.
Superbe esquive, je l'admets. Vous avez presque réussi à ne pas répondre, à nouveau, sur vos occupations lorsque vos invités, ainsi qu'un de vos soldats, se faisaient écharper par vos précieux "ennemis".
En même temps vous n'étiez guère mes invités. Vous étiez simplement ceux d'un évènement mondain. Personnellement, votre présence à Ulungen, moins elle est avérée, mieux je me porte, vu vos manières. J'ai davantage été peiné pour la banane, ou madame Arina, que je n'ai pu atteindre à temps.
Allez donc récurer votre taverne si vous voulez y ouvrir un fight club. Mais n'escomptez pas y traiter vos adversaires de soubrettes pour ensuite venir chouiner quand ils vous colleront des mandales de trois livres.
Après avoir pris un terme général (pardonnez l'usage du mot) pour votre personne, voilà que vous pensez que c'était à l'assemblée que je m'adressais. C'était pourtant clair que je m'adressais à vous. Pardonnez-moi si c'était peu clair, je n'ai pourtant jamais été aussi concis.
Vous avez l'air perdu, laissez-moi vous éclairer. Si vous n'êtes pas capable de me dire ce que vous faisiez quand Red Frag, Andras et Assashin s'attaquaient à des autorisés dans votre ville, que vous avez juré de défendre, vous n'avez rien à apporter. Vous encombrez la justice. L'obstruez.
Ainsi, il se serait battu volontairement contre les pirates ? Combien y avait-il de blessés sur le sol pour qu'il finisse par agir ? Combien de menaces qui bafouaient la "protection" liés à une autorisation avaient été proférées ??
C'est vrai que le sir James était vraiment excité et a, à lui seul, lancé un vent d'émeute dans la salle. Si bien que j'en ai crains pour ma propre sécurité.
Ensuite j'ai cru bon de prendre les choses en main afin de sauver le bon peuple, tous ces innocents qui étaient spectateurs involontaires de cette folie. Et puis je me suis pris dans le tapis, car James avait bien calculé son coup. Cette mésaventure à elle seule mériterait une plainte supplémentaire mais je préfère être bon prince.
Pour tout dire, cet énergumène n'avait aucune intention de rentrer à pinces à cette heure-ci jusqu'à New Kingston, et il joua habilement de sa langue de serpent, espérant se prendre une torgnole pour que les charmantes infirmières le ramènent à son home-sweet-home à moindre effort.
Ça parle trop, je comprend rien, les grands ça conplique tout...mais de toute façon, pourquoi on donnerait une protection à le général qui a pillé la ville ya quelques jours? Ça n'a pas de sens, il a des faux papiers !!
La petite assistante revient vers la juge évitant de regarder les différents protagonistes pour ne pas être influencée par certains et glisse une note sur le bureau à son attention.
"prends le temps de le lire, ça peut être une solution pour que le calme revienne, même si je ne suis pas contre une démonstration des talents de tous ces artistes"
Sir Paulus, vous resplendissez par votre classe. Votre intervention suffit à elle même. Un grand merci. Mais si vous avez des livres qui trainent pour les orphelins de NK, cela sera avec plaisir. Sincèrement merci Monsieur l Intendant
* Ecoute les différents protagonistes, plisse les paupières en entendant les injures à peine voilé de l'Anglais et annonce *
Il me semble en avoir assez entendu. Avant que je ne réfléchisse à ce dossier est-ce que les différentes parties ont quelques chose à ajouter ?
Je tiens également à vous informez que le greffier a été appelé auprès du juge suprême. Pour palier à son absence je nomme Lisbeth greffière suppléante. Elle travaillera donc avec moi sur les différentes affaires que j'aurais à traiter. Félicitation à elle.
* La juge montre la place qui lui ai réservé de droit et lui sourit *
Félicitations, Lisbeth ! Puisse votre sens du devoir prévaloir !
Ajouter quelque chose ? J'ajouterais volontiers quelques semaines d'exil à certains accusés à la langue bien pendue. J'ajouterais aussi qu'aucune des lois d'Ulüngen n'interdit le rassemblement pacifique, même si c'est pour se taper volontairement l'un sur l'autre, sans conséquences. Et ce contrairement à l'agression sur autorisé, qui toujours selon vos lois, n'est nullement justifiable lorsque celui-ci ne s'en est pris à un hollandais.
Et j'en profite pour ajouter que je suis pacifiste. Si ça peut valoir quelque chose...
Le Faux Rhum
