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Plaît-il ?  
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La Banane Masquée
La Banane Masquée
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04/03/2019
Posté le 16/07/2019 à 15:58:16 

Ma Dame AvriL,

Sont revenues à mes oreilles des paroles qui, vous m'en voyez navré, je vais devoir vous faire ravaler.
(Merci de déjeuner léger, donc.)

Alors, je vous imagine déjà, tremblante de peur à la lecture de ce vélin, en train de vouloir me renvoyer mon petit perroquet - il s'appelle Katsaru et, j'espère qu'il n'est pas trop tard pour la mise en garde, faites attention, il adore déféquer sur les gens - avec des mots d'excuses pour implorer mon pardon, ou encore un mensonge éhonté pour nier toute cette histoire.

« Mais enfin, Messire Banane, pourquoi voudriez-vous que je dise du mal de vous ? »

Ah !
Les raisons ne sont que trop nombreuses, Ma Dame : ma peau est sans doute plus lisse que la vôtre, peut-être vous ai-je dédaigner sans m'en apercevoir, éventuellement vous êtes une langue de vipère... La liste est longue !
(Mais je commence de manquer de parchemin alors je m'arrête ici.)

Aussi, car il ne sera pas dit que je laisserai passer de pareilles inepties à mon égard, je vous défie en combat singulier au sommet de la tour Maya. Pour la date, vous serez mignonne d'attendre que je trouve la sortie de ce volcan de malheur, sauf à vouloir m'y rejoindre pour un duel tout ce qu'il y a de plus cliché sur un ponton en bois surplombant un océan de lave.

D'avance, je m'excuse de la déculottée que je vais vous infliger, mais c'est qu'il ne fallait pas se targuer de pouvoir ne faire qu'une bouchée de la Banane Masquée.
(S'il y avait une allusion sexuelle là-dedans, détruisez ce message et nous reprendrons sur un tout autre ton, vous voulez bien ?)

Au plaisir de vous rencontrer, Ma Dame, plutôt à genoux et demandant grâce qu'autrement.

Leoryn Floreli,
dit La Banane Masquée.
AvriL
AvriL
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Posté le 16/07/2019 à 16:01:48. Dernière édition le 16/07/2019 à 16:11:38 

*Depuis son lit d'hôpital AvriL gigotait dans tous les sens pour essayer de se lever et repartir au combat malgré les gros bras de l'infirmière qui la ceinturait. Dans son agitation sa besace chuta au sol et un bout de papier en tomba. Soudain elle se souvint de cette étrange lettre et décida de la relire pour tromper son ennui quelques instants.
 
Après la lecture de quelques lignes elle soupire, les yeux vers le ciel et se retient de tendre le parchemin à sa Générale afin qu'elle puisse, elle aussi, rire de bon coeur. Arrivée au bout de la lettre la perplexité peut se lire sur son visage. Elle hausse les épaules, après tout les français sont connus pour être de sacrés énergumènes.*
 
Monsieur Banane,
 
Je pense que vous faite erreur et que votre perroquet s'est perdu sur sa route. Pourriez-vous me dire qui vous êtes ? Je viens d'épeler votre nom dans l'hôpital où je réside pour la nuit, grâce à une garce de votre pays, et personne ici ne semble vous connaitre. Peut-être que je vous ai, par mégarde, écrasé ? Ou bien avez-vous subi le courroux de l'un de mes frères ?
 
Soyez mignons et continuez donc de vaquer à vos occupations de maraîcher.
 
AvriL
 
*La jeune femme a vite rédigé une missive à l'attention de l'étrange individu car le personnel soignant commence à éteindre les lumières. Quel étrange personnage... La missive est glissée entre de bonnes mains et disparait de sa vue. Puis AvriL se retourne et chuchotte quelques mots à son lapin avant de se reposer un peu.*
La Banane Masquée
La Banane Masquée
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Posté le 16/07/2019 à 16:05:17. Dernière édition le 16/07/2019 à 16:07:20 

Ma Dame,

Lorsque mes compatriotes ne tarissaient pas d'éloges sur les prouesses de langue chez les Espagnoles, je ne m'attendais pas à ce qu'en réalité ils fassent allusion à un talent certain quoiqu'enfantin dans le fait de la tirer. Car, est-ce bien là tout ce dont vous êtes capable, Ma Dame, pour tenter de vous tirer de ce mauvais pas ? Vous retrancher derrière le fait que nous soyons des inconnus ? Balayer les menaces et les invectives d'un revers de la main comme le ferait d'une patte distraite une chatte souffrant de la chaleur à une mouche bien décidée à se nicher sur son pelage ?


Ah !
Comme vous dîtes, Ma Dame, nous ne nous connaissons pas. Pas encore.
Et je suis déjà déçu.

« Assumer ses responsabilités est la valeur souveraine de l’âme bien née », disait papa Floreli.
(« Finis tes brocolis ou tu vas la sentir passer celle-ci » était une autre de ses maximes, mais elle semble moins à propos, vous en conviendrez.)
Et, de ce que je vois, Ma Dame, nous n'avons pas l'air d'être fait de la même étoffe.


Mais il n'empêche, très chère, que vous avez eu des mots déplacés à mon égard. Car, même s'il advenait que les racontars concernant vos billevesées à mon encontre soient fausses - ce dont je doute -, il n'en reste pas moins que vous avez tenté de dénigrer ma renommée qui, quoique naissante, résonne déjà à travers Liberty. Et cela, je ne saurais l'accepter.
Il semblerait que d'une manière ou d'une autre, ce duel tienne toujours. Aussi, je ne saurais que vous conseiller de reconnaître vos torts et, soyons fou, de vous répandre en excuses afin de vous attirer, sinon ma sympathie, au moins ma clémence.
(Même si, pour être tout à fait honnête, je doute que ça fonctionne.)

Néanmoins, ce serait mentir que de prétendre que votre compliment n'a pas adouci l'orgueil meurtri de l'homme que je suis : je suis effectivement plutôt mignon, et pour vous le prouver, j'arriverai à visage découvert lors de notre duel.
(Pensez à mettre des lunettes, car je risque de vous éblouir.)

Je finirai en vous remerciant, comme il échoit à tout gentilhomme, pour cette douce mélopée que vous offrez à Liberty depuis que vous avez reçu ma précédente missive : peu importe qu'il s'agisse d'un solo de castagnettes ou de vos genoux qui s'entrechoquent à l'idée de ce qui va vous arriver, mais vous jouez cette partition avec brio.
Gageons que vous soyez aussi douée pour l'escrime une épée à la main que pour la musique avec la peur au ventre.


À très vite,

Leoryn Floreli,
dit La Banane Masquée.
AvriL
AvriL
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Posté le 16/07/2019 à 16:07:04. Dernière édition le 16/07/2019 à 16:11:55 

*AvriL s'ennuyait ferme dans sa Maison de Guilde depuis quelques jours. Certes, elle avait eu l'autorisation de sortir de l'hôpital mais n'avait pu rejoindre ses frères d'armes à temps pour les combats de la veille. Pour tenter de combler son ennui elle avait erré dans Esperanza et été allée rendre visite à son Gouverneur, un vieil homme ventripotent et désagréable qui l'avait finalement plus ennuyée que l'ennui.
 
De retour à sa maison elle s'était assise sur le perron ensoleillé et en profitait pour aiguiser son arme et trier ses affaires avec soin tandis que son lapin mangeait ses légumes avec avidité. Le pauvre petit avait été peu enchanté du retour sur l'île de son humaine, lui qui s'était habitué assez vite à la quiétude de la campagne et aux légumes à volonté. Voilà qu'il était de retour sur cette île remplie de malfrats et de dangers.
 
La jeune femme mettait à présent de l'ordre dans son sac quand des bruits de grattements retinrent son attention. Elle se tourna vers le lapin et constata qu'il avait quelques plumettes sous ses adorables petites pattes. Levant les yeux, elle aperçu un perroquet, l'air énervé et belliqueux, qui semblait vouloir foncer sur son petit animal.
 
Elle se lève d'un bond, prête à le gronder et le chasser 
- Ouste ! Laisse-le tranquille !
 
Le perroquet tourne autour d'elle, n'ayant que faire de son ordre, lâche un parchemin en même temps qu'il défèque légèrement, le tout arrive sur les bottines de l'Espagnole qui jure dans sa langue maternelle.
 
Le lapin court pour essayer d'attraper l'oiseau de malheur qui s'envole. Dans la précipitation, l'une de ses pattes se prend dans le sac et toutes les affaires de l'Espagnole, si bien rangées quelques instants auparavant, se retrouvent éparpillées au gré du trajet du petit animal.
 
De nouveaux jurons accompagnent la scène et la jeune femme se dirige vers la fontaine d'Esperanza afin de nettoyer ses chaussures et de porter attention à la missive.
 
Elle lit.*
 
Banane,
 
Visiblement vous n'avez rien de mieux à faire dans votre misérable vie que de venir importuner les autres. Après tout, cela peut s'expliquer, vous êtes français.
 
Puisque vous ne semblez pas lâcher l'affaire et que ma personne a l'air de vous intéresser au plus haut point pourriez-vous sans détour me dire de quoi ce duel en retourne ? Je sais que je vous en demande beaucoup, votre nation n'est pas connue pour son sens de l'organisation mais faites un effort ! Quand on provoque quelqu'un en duel on ne lui laisse pas le choix enfin, ni sur la date ni sur le lieu ! Je crois que j'aurai deux-trois choses à vous apprendre si vous voulez survivre sur cette île...
 
Un conseil cependant qui ne peut attendre notre rencontre, je vous suggère d'éviter de me comparer une nouvelle fois à une chatte en chaleur. Peut-être qu'en France les femmes que vous côtoyez ne sont que de vulgaires prostituées qui ne parlent qu'à l'aide d'onomatopées ? A moins que vous n'en côtoyez aucune, ce qui ne m'étonnerait pas non plus. Quoi qu'il en soit en Espagne c'est différent, tenez-vous le pour dit.
 
Ah et faites soigner votre perroquet, il m'est d'avis qu'il a chopé une maladie en arrivant sur l'île. Je ferai un virement de quelques pièces d'or à votre attention, comme la majorité des français vous avez certainement des problèmes d'argent...
 
AvriL
La Banane Masquée
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Posté le 16/07/2019 à 16:10:21. Dernière édition le 16/07/2019 à 16:10:50 

Ma Dame,

Si je vous ai effectivement comparée à un félin, il n'y était point question que la bestiole soit en rut. Dès lors, oserais-je vous conseiller de garder vos projections libidinales pour vous ? Car, si je puis aisément admettre que cet échange un peu virulent produise en vous des émotions proches à celles d'une femelle devant un quelconque déballage de testostérone - vous êtes espagnole, après tout -, sachez que là n'était pas mon but.
(Alors prière de retirer votre main de votre culotte, ce n'est pas du tout ce que nous sommes en train de faire.)

...

(Non, sans rire, arrêtez, ça me gêne.)
(Merci.)

Je disais donc !

Néanmoins, à voir comment votre poil se hérisse et la manière dont vous feuler, il semblerait que vous n'usurpiez pas totalement cette analogie. Mais, hélas pour vous, je suis au regret d'avoir à vous annoncer que jamais une chatte, aussi hargneuse fusse-t-elle, n'a su venir à bout d'une banane en pleine possession de ses moyens.
(Nous n'organisons pas de combat de coqs, en France, étant donné qu'il s'agit d'un de nos symboles.)
(Alors nous trouvons des remplaçants, de temps à autres.)
(Vous n'imaginez pas à quel point les gens peuvent être imaginatifs, parfois.)
(Je me rappelle d'une fois où mon ami Alain avait décidé, contre l'avis de tous, de faire participer son petit-frère de trois ans contre un chimpanzé.)
(Mais je m'égare.)
(C'est que, si l'on excepte votre nationalité douteuse et votre attrait pour les bruits de couloir, vous êtes plutôt sympathique.)
(Enfin, pour quelqu'un que je m'apprête à terrasser d'un coup d'estoc, j'entends.)
(En réalité, je compte vous avoir d'un coup de taille.)
(Voyez comme je suis facilement entré dans votre tête - j'ai pris soin d'essuyer mes chaussures, ne vous en faîtes pas - afin de prendre l'ascendant psychologique.)

Concernant notre petite entrevue, sachez que je suis avant tout un gentilhomme, Ma Dame, et que je ne saurais vous imposer quoi que ce soit. Il m'en coûte déjà d'avoir à vous humilier devant toutes les Caraïbes pour une sombre histoire d'insultes, alors ne comptez-pas sur moi pour vous pour rajouter une ombre de plus au tableau. Et puis, imaginez ! S'il advenait que je fixe l'heure du duel au saut du lit, vous arriveriez toute défraîchie sans avoir eu le temps de faire votre mise en forme...
Non, cette débauche de violence doit avoir une certaine classe pour respecter mon standing qui, il n'a pas pu vous échapper, est tout de même relativement haut.
(L'on prétendrait même qu'il dépasse le Phare Amineu.)
(Non, ce n'est pas moi qui le dit.)
(Je saurai effacer ce sourire narquois de votre visage.)

Alors dites-moi, ma chère, ce qui vous paraît le plus opportun ?
Ma folie des grandeurs me pousse à vous suggérer la Tour Maya, mais je crains qu'entre cette sale engeance de Pirates et vos compatriotes qui pullulent autant que des morpions dans les collants de Chenzu, nous ne soyons guère tranquille.

Un peu d'imagination, que diable !
C'est tout de même de vote agonie dont nous parlons ! Où souhaiteriez-vous tomber à genoux pour me supplier d'épargner votre sale petite bobine de peste ?


Leoryn Floreli,
dit La Banane Masquée.

P.S : Oh, et merci pour Katsaru, mais il va très bien. Si vous avez eu des déboires avec son transit, posez-vous les bonnes questions : il ne se lâche que sur les lâches.
(Mais c'est tout de même très gentil.)
AvriL
AvriL
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Posté le 16/07/2019 à 23:36:22 

*AvriL était retranchée au calme dans sa garnison. L'un de ses amis la protégeait au cas où de vils pirates chercheraient à s'introduire dans les lieux.

Ce soir, elle s'essayait au vol pour tromper l'ennui, (Cette jeune femme s'ennuie décidément bien rapidement), influencée par l'un de ses compatriotes. Au cours de sa tentative il l'avait d'ailleurs surprise la main dans le sac et à peine eut-elle le temps de retirer sa main que celle de son compatriote vola dans sa face. Vexée, elle tourna la tête, chercha un pansement dans son sac et ressortit le vélin du français pour en déchirer un morceau afin d'absorber le sang qui coulait sur sa joue. Le reste de la lettre dans les mains, et déjà de mauvaise humeur, elle entreprend sa lecture.

Après quelques lignes elle redresse la tête, perplexe, et murmure "Mais ils sont combien dans sa tête à celui-là ?".*

Banane,

Que vous me fatiguez... N'avez-vous donc rien de mieux à faire que de déblatérer sur votre vie dont je me fous ? Vous avez la chance d'être petit, vos paroles, la plupart d'entre elles, viennent de trop bas pour qu'elles m'atteignent.

Puisque vous ne semblez pas être homme de décision (Vous ne semblez pas être grand chose en réalité) je prends donc les choses en main. Retrouvons-nous au centre de l'île, sur le ring à proprement parler. Je vous suggère d'apporter des gants et d'exercer votre visage au dégoût (Cela dit une Banane peut-elle se targuer d'avoir un visage ?) car il s'agit d'un lieu pensé par de sales mercenaires anglais et français, des apatrides sans foi ni loi... Et il paraîtrait même que votre lâcheté peut augmenter soudainement au contact de certaines pierres. Etant donné que vous ne partez pas avec beaucoup de courage je me suis dit que ce conseil vous serait utile. Ne me remerciez pas, je suis si charitable.

Bien sûr si vous êtes trop faible ou trop peureux pour vous déplacer je peux venir jusqu'à Port-Louis.

Quand à l'heure du duel, je n'ai que faire de vous paraître... fraîche. Encore une fois, je sais que la France vous habitue à des prostituées toujours apprêtées, qui vendent seins et fesses à ceux qui passent, et qui ouvrent leurs jambes aussi facilement que ma Rapière rentre dans votre compatriote Kayvaan. Pensez-vous vraiment que je ferai un effort vestimentaire lors de notre rencontre ? Parfois vous êtes drôle c'est vrai ! Allons, je vous laisse vos poudres, perruques et autres déguisements. Mais ! Ne vous en faites pas, c'est avec classe et élégance, que je vous découperai en rondelles, que je lacérerai votre peau, que je vous ferai déguster le sable et la poussière tandis que vous me suppliez d'arrêter et d'enfin vous achever.

Je vous laisse 7 nuits, retrouvons-nous le 8ème jour. J'espère que vous savez compter jusqu'à ce chiffre. 

Je suis au regret de vous informer qu'aucune formule de politesse ne me vient à l'esprit pour conclure cet échange.

AvriL
La Banane Masquée
La Banane Masquée
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Posté le 20/07/2019 à 19:03:45 

 
Ma Dame,
 
J'espère que vous maniez plus efficacement la flamberge que les mots, car les platitudes que vous me servez sauraient refroidir à elles seules le plus ardent des courtisans. Néanmoins, car je suis homme de paroles, je compte bien vous faire respecter la seconde maxime de Papa Floreli.
(Mais si, rappelez-vous, celle sur les légumes.)
(Faîtes un effort où nous ne nous en sortirons jamais.)
 
Car, disais-je, en plus de vos paroles, j'escompte bien vous faire ingurgiter les pissenlits jusqu'au dernier.
(Oui, par la racine, c'est bien ce que je sous-entends.)
Et avant de me retourner qu'il n'en pousse pas sous ces latitudes, sachez que j'en cultive justement un parterre pour ce genre d'occasion.
(Et toc.)
 
 
Pour le lieu que vous avez choisi, ma foi, je crains de ne plus pouvoir refuser maintenant que nous sommes tout deux arrivés sur place. Il serait bien inconvenant de vous imposer les commodités d'un nouveau déplacement, vous qui avez déjà dû mobiliser les Señor Michel et Ouraï pour pouvoir vous rendre à notre arène. Je ne saurais dire de qui, des dangers du trajet ou de moi, vous pensiez devoir vous prémunir, mais vous me voyez flatté par la qualité de votre escorte. Je ne pensais pas valoir trois reîtres espagnols, mais force est de constater que ma galopante renommée fait claquer bien des dents.
(Que vous n'aurez peut-être plus aussi joliment alignées d'ici quelques jours, mes excuses.)
 
En plus de l'endroit, j'approuve également la date que vous avez arrêtée. Et, comme je suis magnanime, je ne vous ferai pas en plus remarquer que vous êtes arrivée avec trois jours d'avance.
(Sans doute pour passer trois jours de plus près de moi.)
(Vous savez, il suffisait de demander.)
 
Bien, maintenant ces menus détails réglés, que diriez-vous d'épicer un peu cette entrevue ? Par exemple, je ne sais pas moi...
Et si le perdant devait arborer en public un surnom choisit par le vainqueur ? Ou se raser la tête ?
(Je vous avais bien dit que je n'en savais rien.)
 
À très vite, puisque vous êtes assise à côté de moi.
(Si vous pouviez arrêter de regarder par-dessus mon épaule, d'ailleurs.)
(C'est votre parfum qui m'enivre, oui. Et pas du tout votre souffle rauque dans mon oreille, non.)
 
Leoryn Floreli,
dit La Banane Masquée
AvriL
AvriL
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Posté le 23/07/2019 à 17:15:33 

*De son lit d'hôpital AvriL rédige une courte missive*

Cher Leoryn,

Bravo pour ce combat durant lequel vous avez su être plus constant et plus audacieux que moi tant dans vos attaques que dans vos défenses.

Avec respect,
AvriL

*A peine a-t-elle le temps d'envoyer sa lettre que la jeune femme chancelle pour à nouveau s'effondrer. Cette fois le lit la rattrape et tandis qu'elle sombre les infirmières se précipitent à son chevet.*
Leoryn Floreli
Leoryn Floreli
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Posté le 23/07/2019 à 17:30:46 

Ma Dame,

Je n'ai rien gagné dans ce duel, si ce n'est des écorchures et quelques bleus, dont un à l'âme.
Que ne m'avez-vous pas écouté lorsque je vous ai intimé d'arrêter cette folie.

Votre lapin doit vous avoir été rapporté à l'heure qu'il est, j'ai pris soin de le rassurer alors que l'on vous emmenait.
(Figurez-vous qu'il n'a pas apprécié plus que ça ma compagnie.)
(Comme si vous avoir rouée de coups devant lui ne lui avait pas plu.)

Ne m'en voulez pas pour ma concision, c'est que j'y vois pas très clair avec tout ce sang qui me coule dans les yeux.

Remettez-vous vite, je vous attends à côté du ring.
(Et je promets de ne pas me moquer.)

Leoryn Floreli
 
Mademoiselle
Mademoiselle
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07/03/2019
Posté le 23/07/2019 à 20:42:16. Dernière édition le 23/07/2019 à 23:47:29 

Qui
êtes
vous
et
qu'avez
vous
fait
de
Monsiiiieur
le
Légume
?
Don Giovanni
Don Giovanni
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Posté le 24/07/2019 à 07:39:51. Dernière édition le 24/07/2019 à 07:47:51 

Signor Floreli,

J'ai été choqué d'apprendre votre vraie identité maintenant que vous semblez avoir renoncé a votre hideux costume de chiquita. Pas que vous soyez blond et con, ce qui n'était pas vraiment une surprise pour quelqu'un ...

Non, c'est bien le fait que vous soyez un italien ayant fait honte à la classe nationale en se déguisant en un pauvre fruit mercenaire au service de la France qui est intolérable. On est bien loin des classieux costume du carnaval de Venise avec votre torchon masqué qui vous ridiculise tout en faisant tache à l'élégance ! 

En italie les hommes savent s’habiller et c’est bien une qualité qu’ils savent mettre en avant. Ils ne choisissent pas au hasard ce qu’ils portent et font tout pour se distinguer. Vous en revanche, vous déguisez en vulgaire fruit jaune comme si vous aviez quelque chose à compensez en matière d'avoir la banane.

En Italie, être galant envers les femmes est une règle de société et ce caractère s’ajoutant au beau physique en fait tomber plus d’une. Vous non content d'avoir comparé la senorita Avril à une vulgaire rombière, vous n'avez même pas eut le bon sens de la laisser vous battre pour vous faire pardonner.

Sans doute était-ce là trop attendre d'un faquin qui a rejeté sa patrie pour devenir l'obscure bouffon jaune des français, même le dernier des mendiants de Verone vous bat en matière de dignité !

Bien sur nous ne nous attendions pas à ce que vous réussissez à impressionner oune signorina autrement qu'en étant un goujat se gaussant de sa vie pourrie de Français.
Mais il n’empêche que vous faite passer les italiens pour des minables au point que cela mérite qu'on vous suicide de trois balles dans le dos bastardo !
Mademoiselle
Mademoiselle
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07/03/2019
Posté le 24/07/2019 à 12:54:27. Dernière édition le 24/07/2019 à 12:58:19 

Alors là, super.
S'il avait mis une paire de lunette, personne ne faisait le liiiien, mais quand nous passons d'une banane à un androgyne quelconque, tout le monde est d'accord pour admettre sans sourciller que c'est la même personne.
Les lois de la nature, c'est pour les autres ? La cohérence est en prison ?

Je m'insurge. Et pas qu'un peu, soyons clairs ! (Je le dis avec emphase, essayez donc d'avoir ma voix envoutante, mais accusatrice, en tête.)
On ne me fera pas croire que Monsieur le Légume, Bretteur de Géniiiie Mais Seulement Pendant les Heures Creuses, ait le moindre lien avec cette personne moins charismatique que Monsieur l'Amiral. Oui, des noms sont lâchés. Oui, nous en sommes là.

De toute manière, tout va à vau-l'eau. Cette île marche sur la tête, à défaut de me piétiner les petons. Ce que je préfère, notez, mais quand même.
Nous étions partiiiis pour entrer dans la Légende. Le duo le plus efficace de l'île. Triomphant de tout les Donjons. Les petits points rouges n'avaient qu'à bien se tenir. Les eaux de Port Louis s'écartaient de notre chemin. Et voilà qu'une midinette de nationalité douteuse (car on ne me fera pas croire qu'elle est espagnole avec sa chevelure flavescente) (oui, flavescente, ça veut dire "blonde", mais quand on a du vocabulaire) propose un scénario de cape et d'épée sans aucun rythme, brisant le miiiien au passage.

Si j'en avais quelque chose à faire, je dirais que c'est quand même particulièrement blessant de voir que ce qui était à mes yeux le début d'une grande aventure n'a été au final qu'un passetemps pour un résiiiidu de verger. Une passade. Je devrais me sentir bafouée, je crois.
Heureusement, peu me chaut de voir que Monsieur le Légume et son non-jumeau maléfique et italien (mais sérieusement, qui pourrait croire ça ?) (on dirait un roman écrit par un alcooliiiique ayant siroté sa réserve de rhum) ont disparu et ne m'accompagneront finalement pas par monts et par vaux.

Ce n'est pas que je sois vexée, mais je n'accueille pas à bras ouverts ces nouvelles.


PS : Monsieur le Salé, je vois que vous vous demandez comment retirer les tâches de banane de vos costumes italiiiiens. Avez vous essayé le vinaigre blanc ? L'eau oxygénée ?
Juillet
Juillet
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Posté le 27/07/2019 à 09:47:07 

*Profitant de l'inattention du français la jeune femme rédige silencieusement une missive.*

Don Giovanni,
Cher futur Général,

C'est avec grand intérêt que j'ai lu votre (court) programme affiché dans la salle de vote. Je tiens cependant à attirer votre attention sur un point, car comme vous le savez, les Espagnoles ne sont pas femmes à rester loin derrière la ligne de fond à ne faire que mater les culs de ceux de devant !

Mon point donc, j'ose espérer que votre vendetta envers La Banane Masquée ne porte que sur son piètre aspect vestimentaire et que ce n'est en aucun cas le souhait de laver mon honneur suite à ma lamentable défaite lors de mon duel. J'en accepte toutes les conséquences (jusqu'à porter cet odieux patronyme estival) et j'apprends de mes erreurs.

Je vous serai gré de me considérer comme une femme forte capable de se relever sans l'aide de la main d'autrui, bien que les vôtres semblent fortes et douces, mais c'est un autre sujet.

Enfin, je ne suis pas garce tout de même, sachez que pour l'instant cet homme, enfin cette banane, se trouve non loin de moi, je garde un œil sur lui si vous le désirez !

Pour l'Espagne,
AvriL, dite Juillet...

*Sa missive terminée elle la plie en tout petit et la glisse entre les plis de son lapin afin qu'il la porte à son compatriote.*
 

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