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Plus vil que le Vautour de la Chimère ? 1 2 3 -4- 5 6 7  
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Sam Ouraï, dit le Rossignol
Sam Ouraï, dit le Rossignol
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24/09/2006
Posté le 06/06/2018 à 15:57:46. Dernière édition le 06/06/2018 à 16:00:25 

Histoire

*La marche avait été longue. Les corps fatigués de lutter contre la pluie, le vent et la boue s'étaient arrêtés dans une taverne nichée au sommet d'une colline. "Le Septième Ciel", c'était le nom de ce lieu. Assez ironique quand on sait que le patron, un gars nommé Barrett, refusait catégoriquement d'embaucher des jolies filles pour servir ses clients afin d'éviter que son auberge se transforme en maison de passes. Aussi il les prenait volontairement moches, sans formes ni charme.  

La salle était assez grande pour faire boire une bonne quarantaine de personnes, toutefois aucune âme n'était présente ce soir-là, pas même au coin du feu. Le groupe en profita pour s'installer à côté de la cheminée fumante et chacun retira manteau et chaussures pour les faire sécher. Après quelques instants, une serveuse aux traits fins mais au menton assez prononcé vient leur demander ce qu’ils voulaient à manger et à boire. La commande suffisamment importante -cinq poulets, trois miches de pain et deux gros tonneaux de vin épicé- rassura l’aubergiste. Le brave homme en avait assez des traîne-patins qui venait profiter de sa cheminée sans rien commander. Une bonne dizaine de minutes plus tard, le groupe commença à festoyer. Les voix couvrirent peu à peu les grincements continus que provoquait le vent et la pluie sur la vétuste demeure. Tout avait débuté normalement, les futilités habituelles, mais après deux heures et une nouvelle commande de vin épicé, l’alcool avait également fait son effet sur les différents membres du groupe…*  

«… -   J’l’avais dit qu’il fallait qu’on s’arrête plus tôt… Mais personne ne m’écoute ! Je l’avais r’ssenti dans les guiboles qu’il allait se mettre à pleuvoir et que..
- Oh la ferme Mackay sinon j’te renvoie aux Pays de Galles en barque..
- Combien de fois faudra qu’j’le dise, j’suis pas Gallois mais Ecossais ! Fourre-toi ça dans ton crâne de..
- SILENCE VOUS DEUX »  

*Une fois encore le chef du groupe avait imposé le respect via sa voix puissante et son aura meurtrière. Avec ses sept pieds de haut et ses 250 livres de muscles, peu de monde pouvait rivaliser avec Sørensen sur le physique, encore moins au combat quand il maniait sa hache à double tranchant. Terminant sa choppe, il rota bruyamment avant de s’essuyer la bouche*  

«  Puisque vous avez tant d’énergie à dépenser… Je vous mets au défi de me faire peur d’ici à ce qu’on quitte cette foutue auberge. Si l’un de vous réussit, il aura ma part sur le prochain pillage qu’on fait et pourra revendiquer la tête de ce groupe en duel à mort selon nos règles. Si vous échouez… Vous savez ce que vous avez à perdre. »  

*Le chef afficha un large sourire en caressant le collier de doigts et d’oreilles qu’il s’était fabriqué depuis maintenant six ans. Le défi du capitaine revenait souvent pour résoudre les conflits, le duel à mort avait le défaut de réduire le nombre de ces subalternes aussi il avait préféré les mutiler plutôt qu’ils s’entretuent. MacKay avait déjà perdu deux fois et avait dû se séparer de son auriculaire et annulaire gauche. Un coup de vent violent ouvrit la porte et fit grincer l’auberge d’un son qui fit frémir la grande majorité des corsaires. Seul Sørensen éclata violemment de rire. Il fallait bien plus qu’une bicoque grinçante pour lui flanquer la trouille.*

  «  Soyez inspiré tous les deux… La pluie durera au moins jusqu’à demain soir. Surprenez moi ou alors vous pouvez déjà commencer à réfléchir à quel doigt ou oreille vous allez perdre »  

*Le calme était revenu mais l’ambiance était pesante. Un à un, les différents corsaires partirent se coucher remplissant les chambres du deuxième étage. Le dernier à partir se coucher fut MacKay qui afficha un large sourire sadique en s’emparant d’un verre sur la table avant d’y verser un liquide noirâtre..

  Les premiers rayons de la lune étaient déjà là depuis plusieurs heures quand Sørensen se réveilla avec une soif intense. Il gueula un bon coup pour demander de l’eau à l’aubergiste qui dormait à l’étage inférieur. Après de longues minutes d’attente il se leva et commença à aller en direction de l’escalier pour réveiller l’aubergiste. Arrivé à l’autre bout du couloir, un grincement le fit se retourner. Une silhouette sortait de sa chambre et refermait sa porte avant de continuer dans un autre couloir. Sans chercher à comprendre davantage, le géant fit demi-tour et regagna son dortoir. Un verre était posé sur la table ainsi qu’une cruche remplie. Sørensen ingurgita d’une traite le contenu du verre avant de s’en servir un autre et de le finir tout aussi rapidement. Il se réinstalla dans le lit et ferma les yeux rapidement…  

  Quelques heures plus tard il se réveilla, pris d’une immense douleur , ses intestins semblaient exploser, il utilisa le pot de chambre présent dans la pièce. Le son fut assez intense à mesure que l’homme se vidait. Satisfait de lui-même, il referma le couvercle pour masquer l’odeur. Regagnant péniblement le lit, ses forces semblaient le quitter. Quand il ouvrit de nouveau les yeux, une silhouette se dessina. Il plissa difficilement les paupières pour enfin reconnaître la personne devant lui*  

«  Mac..Kay… Comment.. ?
- Oh simplement un bon vieux paralysant mélangé à un bon tord boyaux… Malheureusement j’ai légèrement sous-dosé le paralysant il semblerait… C’est dommage j’aurais bien aimé raconter que le grand Sørensen a eu tellement peur qu’il a chié dans ses draps… Mais bon je vais devoir exécuter mon plan B… Eli tu peux rentrer… »  

*La porte grinça et la serveuse au menton prononcé entra doucement. Elle avait la même robe que durant son service. Elle correspondait au profil typique de la serveuse du Septième Ciel, pas attirante aux premiers abords, et encore moins au second. Mackay afficha un large sourire avant de refermer la porte. Regardant la dite serveuse, il hocha la tête et elle commença à se déshabiller, dos aux deux hommes.*  

«  Ca fait maintenant plus de trois ans que je te suis… que je t’observe nuit et jour pour trouver ta faiblesse et désormais je connais ta peur…. Tu as peur de perdre tes hommes, et encore plus leur respect. J’ai compris d’où venait le secret de ta force et de ton habileté. Plus grand est le nombre des gens qui te suivent, plus fort tu es. C’est pour ça que tu as changé nos règles et qu’il n’y a quasiment plus de duels à mort, car tu y perdrais trop… Alors qu’une mutilation, ça ne change rien pas vrai ?... Mais que penseraient tes hommes si… Ils te voyaient au lit avec.. Un homme ? Crois tu qu’ils te soutiendraient encore après cela ? »

  *La serveuse avait fini de se déshabiller et se retourna laissant apparaître une absence de poitrine et surtout un détail assez visible au niveau de l’entrejambe. Eli n’était pas pour Ellie ou Elisabeth mais bien le diminutif d’Elliott. Se posant sur le lit, il commença à caresser Sørensen pour l’exciter un peu. Mackay ne put s’empêcher de rire*  

«  Tu vois quand mon frère m’a dit qu’il aimait les hommes, j’ai hésité à le rouer de coups… Mais j’ai préféré l’envoyer loin des lieux fréquentés pour qu’il ne s’adonne pas à ses… penchants. Je n’aurais jamais cru qu’ils auraient pu un jour me sauver et causer ta perte..  Je vous laisse, il ne faudrait pas qu’on imagine que j’ai pris part à tout ceci…»  

*Mackay quitta la pièce pour regagner sa chambre. Pendant ce court laps de temps, Eliott semblait bien avoir œuvré, malgré toutes les réticences de Sørensen, ce dernier ne pouvait empêcher son corps de réagir à une stimulation qu’il n’avait pas eu depuis bien des semaines. Eliott s’agenouilla sur le membre durci du géant et se mit à crier de plaisir. Petit à petit, les cris réveillèrent l’ensemble du deuxième étage qui se demandait quel était cette voix inconnue d’homme qui prenait du plaisir…. Mais ce n’était pas assez pour les faire bouger. Se rendant compte qu’il perdait petit à petit l’intérêt de son partenaire toujours grandement sous l’effet du paralysant, Elliott se releva et fit rouler le corps du géant sur le ventre afin de continuer les échanges. Se positionnant derrière Sørensen, il commença à le pénétrer doucement plus de plus en plus fort. Le colosse ne put s’empêcher de se mettre à crier de douleur... Entendant des bruits de pas dans le couloir, il tenta de se taire mais Elliott redoublait ses efforts pour le faire hurler. Le cœur du nordique battait de plus en plus fort, une goutte de sueur coulait le long de sa tempe, il sentait le moment approcher où les siens allaient entrer et le voir en fâcheuse posture... Cela mettrait fin à son emprise sur cette confrérie, il n’aurait plus de fidèles et ses forces l’abandonneraient petit à petit…

  Un grincement très fort se fit entendre, quelqu’un venait d’ouvrir la porte. Sørensen leva la tête et son regard rencontra deux énormes yeux. L’un était d’un vert très étincelant l’autre semblait entièrement blanc, presque transparent.  Le visage était caché par une sorte de masque très fin blanc. L’inconnu s’avança lentement et à quelques centimètres de son corps, il s’arrêta un instant et sourit d’une façon malfaisante. Le géant ne put que constater ce qu’il avait pris pour un masque était en réalité la peau de l’homme… Pour la première de sa vie, Sørensen avait peur d’un homme, peur de cette créature étrange…   Il sentait la sueur couler le long de sa tempe, sa gorge se serrait peu à peu, il avait du mal à déglutir. Était-ce la fin pour lui ? Il aurait aimé...

  L’homme au visage balafré leva lentement sa main vers la tignasse du nordique et d’un coup de couteau arracha une mèche. Il se mit à la renifler lentement et sourit en la montrant à Sørensen. La mèche d’ordinaire d’un blond faisant pâlir le soleil avait viré à un blanc neige. La peur avait marqué le Nordique aussi bien dans son esprit que dans sa chair.   Souriant de nouveau la créature se mit à hurler soudainement dans une langue étrangère au nordique*

 
«  WHY SO….. SCARED... ? »  

*Il ne connaissait pas ce langage mais il en devinait le sens… Pourquoi être si effrayé, si terrorisé ? Il n’en avait pas la réponse… Rassemblant le peu de forces qu’il lui restait, Sørensen se mit à hurler de toutes ses forces, un cri fort, de guerrier. Au moins une dernière fois avant avant d’y passer… La créature sourit et s’évapora soudainement, la pièce se mit à bouger dans la tête du géant, comme si il était sur son navire. Eliott disparut également comme par enchantement à son tour…  

L’instant d’après le géant se réveilla dans le lit de l’auberge entouré par la moitié du groupe qui le regardait étrangement. Avait-il rêvé ? Un mauvais rêve envoyé par Loki pour mettre à mal son courage et sa domination sur le groupe ? Ou bien un empoisonnement réalisé par Mackay ? Sa tête était confuse, ses pensées n’étaient plus claires…  

Il regarda le pot de chambre d’un coup d’œil rapide, il ne semblait pas avoir été utilisé. Sur la table aucun verre n’était présent. Oui un mauvais rêve, c’était un mauvais rêve, rien de tout cela n’avait été vrai. Un cauchemar rien de plus… Faisant signe à ses camarades de déguerpir de sa chambre, le géant se leva doucement, son corps semblait engourdi mais il ne semblait souffrir d’aucune blessure. Il descendit les escaliers et arriva dans la salle où cinq des membres étaient déjà présents. Il s’assit en bout de table et prit un morceau de pain. Toujours plongé dans ses pensées, il n’entendit pas le grincement de l’escalier et du plancher qui se rapprochait de lui. Un homme se pencha et lui murmura trois mots à l’oreille dans une langue étrange…  

Le regard du géant se vida d’un coup de toute expression, son front semblait perler soudainement de sueur. Il se retourna lentement et vit MacKay qui affichait un large sourire triomphant. Il savait qu’il avait gagner… Sørensen avait perdu ses moyens et désormais la simple audition de trois mots suffisait pour qu’il ressente à jamais cette sensation de malaise… de Peur...*
Tessa
Tessa
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Posté le 06/06/2018 à 18:42:30 

Ha ha c'était seulement ça la réponse ?
Sérieux, je préfère ma dernière idée qui était plus recherchée !



Bien joué Buddy.
Dédé "Pimp my Ride" Herdeux
Dédé "Pimp my Ride" Herdeux
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Posté le 07/06/2018 à 00:47:09 

Y'a beaucoup de jeunes qui se retrouvent à la caverne Aventura? Y'a quelques rave parties dans les égouts de NK, mais à part ça, on ne doit plus être assez en phase avec le nouvelle génération.
Elliott
Elliott
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Posté le 07/06/2018 à 09:45:11. Dernière édition le 07/06/2018 à 10:45:23 

C'est la première escale des anglais et des espagnols Dédé. Donc ouais on en trouve toujours des naufragés dedans.

*Est content parce qu'un gros méchant dans l'histoire de Sam a le même nom que lui !*
Nikolaï
Nikolaï
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Posté le 07/06/2018 à 11:41:18. Dernière édition le 07/06/2018 à 11:48:03 

Histoire,

Dehors il y avait un puissant orage de neige. Ce phénomène ne s’était pas aperçu depuis 1612 et les habitants de la vallée en restaient sans voix, cloitrés dans leurs maisons pour les plus fortunés. Les mendiants qui perdaient leurs orteils avaient pourtant davantage peur des éclairs que du froid, ils n’osaient donc bouger. C’est pourtant la neige qui allait les tuer et non la foudre. Et c’est souvent ainsi, lorsqu’une peur inconsidérée pour une entité impressionnante empêche la victime de visualiser l’autre danger plus sournois caché derrière le spectacle. Pourtant, il y avait du magnifique dans cette nuit orageuse. Ne serait-ce cette lune si ronde et si rouge qui dominait le ciel.
 
À la sortie du village – ou bien à l’entrée suivant la façon dont on le prend – se trouvait l’étable de la famille Olsen. Spécialisés dans l’élevage de rameaux nordiques qu’ils emmenaient chaque jour en lisière de forêt pour brouter une herbe plus verte que la leur, ils n’étaient évidemment pas de sortie cette nuit. La petite famille était composée d’une mormor qui faisait les comptes de la maisonnée sans être aucunement dérangée par sa vue baissante tant elle connaissait la valeur des pièces et des ventes de lait sur le bout des doigts. Petite et bossue pour avoir trimé toute sa vie auprès des bovins, elle reposait dans un bureau sans que l’orage ne fasse tiquer le moindre mouvement chez elle. Une couverture épaisse recouvrait l’une de ses épaules, son visage posé sur ses parchemins et les paupières sereinement fermées. Un magnifique tableau d’émeraude et de perles beiges reconstitueraient cette scène, sans omettre quelques rubis pour parfaire le sang qui coulait de sa gorge grande ouverte.
 
La belle fille de mormor avait la meilleure réputation dans le village. Mère de quatre enfants très bien éduqués, épouse modèle et enseignant elle-même l’école aux siens. Elle était grande et maigre, dotée d’yeux aussi noirs que sa longue chevelure raide. Elle n’était ni belle ni sportive mais elle était capable de rendre toute conversation intéressante. Enfin, c’était une conteuse d’histoire hors pair. Elle qui aimait les voyages et le partage, la voilà éparpillée à la fois dans la cuisine, à l’entrée et sur le pot de chambre.
 
Gunder Olsen reprendra la ferme à la mort de ses deux parents. C’était son souhait depuis le début et c’est une chance car il est l’aîné. On le raconte presque aussi fort que son père. Il aurait ramené de la forêt un veau blessé en le portant sur son dos sans l’aide de personne. D’une utilité inégalable dans l’étable, le plus courageux de la famille osait braver l’orage pour vérifier que ses vaches soient bien à l’abri. Ce soir-là, les vaches avaient droit à quelques suppléments dans leurs bottes de foins habituelles. Des doigts et des yeux que certaines mangèrent plus ou moins volontairement.
 
La Galipette était surnommée ainsi parce qu’elle passait son temps à se rouler dans l’herbe. La vie n’était qu’un jeu pour elle et son petit frère qu’elle trimballait partout avec lui. Une frimousse angélique et deux yeux noirs comme ceux de sa mère, elle n’avait même pas six ans que l’on parlait déjà de ses futures fiançailles avec le fils adolescent du boutiquier. Elle serrait son frangin dans un réconfortant câlin qui se resserrait de plus en plus au fil des coups de tonnerre. Ils étaient tous les deux sous les épaisses couvertures du lit qu’ils partageaient dans leur chambre. Elle sentait le nez humide du petit frotter contre son cou chétif.
- Chht, chhht. Lui disait-elle pour faire taire les sanglots. Chhht, Chhht. Répétait-elle quand il se crispait. Chht, chht… fit-elle une toute dernière fois lorsqu’elle vit se dessiner au travers de la couverture une ombre gigantesque et menaçante.
 
D’épais nuages noirs voilèrent l’astre lunaire, rendant la nuit plus sombre encore. Le patriarche Olsen était peut-être l’homme le plus fort de la région selon les rumeurs. Une histoire circulait à son sujet, racontant qu’il aurait sauvé la vie du fossoyeur dans la forêt en affrontant deux loups à mains nues. Cet acte héroïque avait fait le tour du village et lui avait valu un respect non négligeable depuis.
Comme si le temps pressait, il utilisait ses mains fermes pour enrouler autour de lui une quantité d’écharpes et de tissus afin d’attacher solidement quelque chose à son dos. Il utilisa des tiges de métal qu’il fixa sur ses deux épaules et sur sa gorge pour que les trois bouts tendent devant son visage. Il transperça sur le bout de ces métaux un tissu courbé afin de poser à l’intérieur la tête de madame Olsen. Ses doigts tremblaient sous la tristesse et la colère. Il prenait sur lui pour garder un sang-froid terrible. Sa dernière préparation fut de lier ses poignets devant lui avec un épais bandage.
 
Puis il sortit de la maison. Un bref regard vers la colline et il s’y engagea à toute vitesse. Il ne devait jamais tomber, il ne devait jamais regarder en arrière, il devait faire vite. Il ne cessait d’entendre un son aigu à ses oreilles. Parfois il y répondait, parfois non. Ces cris déchirants le hantaient au fur et à mesure que les nuages se dégageaient. Lorsque la lune apparut à nouveau, la peur s’empara de ses tripes. Tout en accélérant, il se chia dessus.
Quelque chose grognait, quelque chose remuait, tellement obnubilé par une tête en face de lui qu’il fonçait sans crier gare. La chose était si proche d’achever le tout dernier membre de la famille, c’est presque si elle le touchait. La course était folle, paradoxale, elle fuyait tout en restant si proche. Jusqu’à ce que la lune se voile à nouveau.
L’homme avait parcouru le trois-quarts du chemin. Les doigts gelés et l’épuisement gagnant ses muscles, il continuait malgré le froid. Il se fichait bien que ses ongles se déchirent aux troncs des arbres sur lesquels il s’appuyait. Il se fichait bien de l’insensibilité totale qui commençait à le gagner à son pied droit. Il se fichait éperdument qu’au cours d’une glissade il s’était coupé la moitié de sa langue avec les dents. Plus les cris perçants derrière lui hurlaient et plus il accélérait. Le dernier membre de la famille devait être sauvé.
 
Il vit une auberge. Il avait ses chances. Il y tituba. Au-dessus de lui, la lune se dévoila.
Une chance que quelqu’un fut à la fenêtre de l’auberge à ce moment. On cria et, aussitôt, une bande d’hommes armés sortirent en dessous d’une enseigne dont le nom semblait être « Le Septième Ciel ». Une immense bête enragée leur courait droit dessus. Celui qui semblait être le chef ordonna d’attendre quelques secondes puis donna la charge. Quelques lancers de hache plus tard, le monstre gisait sur le sol. Les hommes encerclèrent le cadavre étrangement pourvu. L’un souleva cette espèce de sac de fortune tenu devant son museau avec des tiges de métal, il cria de surprise en y découvrant une tête humaine. Le mécanisme de cette installation était peut-être destiné à faire avancer le monstre comme la carotte fait avancer l’âne. Ses pattes avant étaient ligotées, ils ne comprenaient pas. Ils crurent un instant que la créature n’était pas morte car un son s’en dégageait. Un son aigu. Des cris ? Le chef bougea le cadavre et découvrir quelque chose dans son dos. Sous les épaisses couches de tissu, quelque chose remuait. Il arracha les écharpes et dévoila la présence d’un nourrisson hurlant. Tenant le bébé à bout de bras, il le montra à ses hommes. L’un d’eux s’assura que le monstre était bien mort en le décapitant, puis ils rentrèrent tous dans l’auberge avec le tout jeune rescapé.
Felicia Dolorès
Felicia Dolorès
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06/11/2017
Posté le 09/06/2018 à 16:18:06. Dernière édition le 09/06/2018 à 18:40:56 

Eparpillés dans une forêt au petit matin, mes grosses bottes cloutées piétinant la neige dans tous les sens pour rendre mon trajet intraçable. Nous étions cinq compères unis par un même objectif. Chacun portait un sac d’objets volés sur leurs épaules qu’ils réunirent tous dans une grotte commune. Il y avait une fortune ! De l’or, de la porcelaine, quelques couverts en argent, des draps de soie et surtout les bijoux qu’ils purent dérober à tous les voyageurs qui se reposaient dans cette auberge que nous avons ont pris d’assaut durant la nuit. Nous avons transformé "le septième ciel" en "septième débris".
 
La grotte de jötunn s’appelle ainsi parce qu’elle est gigantesque à l’intérieur. Si vaste que personne n’a pu trouver notre planque jusqu’à présent. Nous mettions tous une bonne dizaine de minutes pour atteindre notre QG dans la caverne et dedans nous avons tous nos chambres séparées par des rideaux de fortune. La pierre est si dense que le froid ne parvenait pas jusqu’à nous.
 
Après avoir déposé mon paquet, je rejoignis le reste du groupe autour d’un feu de camp incandescent que mon jeune frère tentait de raviver. Malgré l’obscurité, j’étais capable de deviner la distance qui me séparait de chaque paroi rocheuse. Je pouvais m’orienter dans ce labyrinthe sans voir comme je l’ai toujours fait depuis toute petite. Le seul qui avait encore besoin d’être guidé était Arvid, un adolescent orphelin depuis moins d’un an.
 
Le feu s’alluma et nous festoyons d’abord avant de déballer les marchandises. Nous avons toujours partagé entre nous. Après un pillage, il fallait attendre quelques jours dans la grotte avant de prendre la route vers la grande cité où nous vendions et achetions tous séparément nos affaires.
 
«  Mais pourquoi tu as pris ça ? Tu es con ou quoi ? » m’exclamais-je lorsque ce fut le tour d’Arvid. Dans son sac, il n’y avait rien d’autre qu’un grand miroir à pieds dont la largeur n’excédait pas la mienne mais dont la hauteur arrivait jusqu’à ma poitrine. L’adolescent tenta de se justifier en faisant pivoter l’objet, pouvant ainsi le tourner plus haut ou plus bas. Mais cette prestation ne plut guère aux compagnons plus énervés que moi.
 
«  Je t’ai dit de prendre les montres et les bouteilles espèce d’abruti ! »
Je levais une main pour apaiser mon frère mais les insultes continuèrent.
«  C’est trop gros, quelqu’un risque de le reconnaître si on essaye de vendre ça. »
«  On.. on peut toujours casser autour et.. et regardez c’est pas des jades ça.. ? » Arvid tenta de trouver du soutien chez notre chef de bande. Mais ce dernier fixait le miroir d’un air absent, totalement déconnecté de la conversation.
«  Chef… ? » tentais-je. Mais c’est le mouvement de main de mon frère devant ses yeux qui sembla le ramener à lui.
«  Oui, » fit-il comme si de rien n’était avant de couper court au débat. «  Laissez ça ici et allez-vous coucher. Nous verrons demain. »
 
Aucune contestation ne fut émise et, tous, nous rejoignirent nos couches. Pendant que les trois hommes s’éloignaient en discutant au sujet du trophée d’Arvid, je regardais du coin de l’œil le minois angélique de Skadi qui me donnait des coups de coude depuis le début du repas. Il ne s’agissait pas de son vrai nom mais c’est ainsi qu’elle voulait être appelée. Et ce pseudonyme lui allait comme un gant lorsqu’on la voyait tirer un lapin dans la neige à une bonne cinquantaine de mètres. Elle portait toujours un capuchon blanc pour agir comme pour dormir, si bien que je n’étais pas sûre d’avoir déjà vu ses cheveux. Après chacune de nos sorties elle aimait venir me retrouver sur ma couche pour se blottir contre moi. Ce soir-là, il lui fut difficile d’attendre. Ainsi je m’exilai avec ma compagne loin des regards pour échanger quelques baisers passionnés.
 
 
Au cours de la nuit, il me fallut m’abreuver. Et en prenant l’une des cruches restées sur la table de pierre, mon regard se posa sur une silhouette assise devant le miroir.
«  Chef ? »
Il ne répondit pas. Ce n’est que lorsque je fus à quelques centimètres de lui qu’il tourna un visage vide d’expression vers moi. Quelques secondes passèrent et un sourire se dressa sur ses lèvres.
«  Tout va bien Solveig ? Je peux faire quelque chose pour toi ? Fais attention, tu renverses de l’eau sur mon pied. »
«  Oh… pardon. »
Je reposais la cruche à côté de moi mais je ne quittais plus l’homme des yeux. Il avait pris une voix extrêmement douce que je ne lui connaissais pas. Il n’était pas le plus fort ni le plus sanguin d’entre nous mais je l’ignorais pouvant se montrer attentionné, cela ne lui ressemblait pas.
«  C’est moi qui lui ait dit de ramener ça. » continua-t-il en fixant de nouveau le miroir. «  Il est beau, n’est-ce pas ? »
«  Ben… C’est un miroir. » répondis-je sans grande conviction.
«  Non, Solveig. Solveig, Solveig, dis-moi, qui est le plus beau des miroirs ? »
Ses étranges paroles me laissèrent de marbre. Elles me donnèrent l’impression de l’avoir croisé en plein somnambulisme. Pourtant, un rapide coup d’œil sur le miroir me fit reculer de surprise. Si le chef regardait l’objet alors son reflet, lui, me regardait moi. Je dis demi-tour et repartis vers ma couche sans demander mon reste.
 
«  Skadi réveille-toi, il y a un truc bizarre. »
«  Mmh... Tu as fait un cauchemar ? »
«  Non, viens. »
Je pris la main de Skadi dans la mienne et je la tirais vers la grande table de pierre. Au moment où nous arrivions devant le miroir vide, quelque chose recouvrit le feu de camp et nous plongea dans le noir complet. Ma main serra celle de ma compagne tandis que je restai figée quelques secondes ainsi, jusqu’à ce que Skadi brise le silence.
«  So’, je suis fatiguée, ce n’est vraiment pas le moment. »
«  De quoi ? »
«  Ben tes caresses. Ramène-moi à la couche allez. »
«  Mais je ne te caresse pas ! »
J’eus le réflexe de la ramener contre moi. Alors que je passais mon bras autour de sa taille, l’air siffla dans le vent à l’endroit pile où elle se trouvait une seconde plus tôt.
«  C’était quoi ça ? »
«  Faut rallumer le feu viens ! »
Quelque chose me frôla le bras et il n’en fallut pas plus pour que je me mette à crier. Contagieux, mon cri déclencha celui de Skadi et nous nous blottirent l’une contre l’autre jusqu’à ce que l’absence totale de stimulation finisse par l’apaiser la première et elle m’incita à me taire. Nous reprîmes nos esprits et, sans nous lâcher, nous atteignirent le feu de camp. Une épaisse couverture était en train d’étouffer les braises. Une fois l’objet retiré, je m’emparai d’une bûche et nous combinâmes nos efforts pour rallumer le feu sur les cendres encore brûlantes. Il n’y avait personne autour de nous.
«  Bon c’est une blague, c’est ça ? C’est Arvid qui se cache ? Arvid, je sais que tu es là ! » s’exclama Skadi dont l’énervement commençait à te lire sur son visage. C’est alors qu’un cri perçant vint répondre à ma compagne. Le cri déchira les entrailles de la grotte et nous glaça le sang : C’était celui de l’adolescent. Je m’emparais d’une torche que je tendis à Skadi puis je la suivis avec une autre que j’allumais au préalable sur le feu. Davantage de lumière rendait ces cavernes plus rassurantes.
«  Oh bon sang Arvid ! So’ va chercher les bandages ! »
«  C’est… C’est inutile… »
J’étais tétanisée. Sur sa couche, le pauvre bougre gisait la bouche grande ouverte et les yeux injectés de sang. Il ne bougeait plus. Son corps était tordu et son cœur ne battait plus. Nous n’eurent cependant pas le temps de le pleurer car j’entendis la voix de mon frère nous appeler.
«  Chef ? Solveig ? Skadi ? Arvid ? C’est quoi ce cirque vous êtes où ? »
«  Ne bouge pas on arrive ! »
Reprenant nos torches dans les mains, nous nous précipitâmes à la table de pierre pour rejoindre le colosse de la bande qui semblait bien mal réveillé. Si Skadi osa aller jusqu’à lui, je gardais quant à moi une certaine distance vis à vis du miroir juste dans son dos.
«  Arvid a été tué ! »
«  Par quoi ?! »
Aucune idée. Leur discussion devint beaucoup plus sourde. Je n’entendais plus ce qu’ils disaient. Mon regard était posé sur la glace dont les reflets voluptés des flammes semblaient s’étendre sur toute sa longueur. Le dos de mon frère prenait des teintes plus ou moins rougeâtres et en levant les yeux je vis son reflet me fixer droit dans les yeux comme si sa tête était tournée à l’envers.
« L...Le miroir. »
«  Quoi le miroir ? »
Ils se tournèrent tous les deux devant l’objet. Voyant mon regard inquiet, mon frère décida d’y mettre un terme une bonne fois pour toute. Il ramassa l’un de nos tabourets de pierre la brandit audessus de sa tête en s’approchant du miroir, prêt à le fracasser dessus. C’est à ce moment que les deux torches s’éteignirent en même temps et que le feu fut à nouveau recouvert.
«  So’ ! »
«  Je suis là, je te tiens ! »
Le temps de nous précipiter sur cette maudite couverture que l’on envoya le plus loin possible, cette fois elle n’eut pas le temps d’étouffer les flammes. Le miroir était intact et plus personne ne se trouvait devant. J’appelais mon frère une fois, deux fois, sans succès.
«  Regarde, c’est pas des rubis sur le miroir ? » m’interpella Skadi. Comme elle souhaitait s’approcher alors je la suivit, sa main toujours dans la mienne. En effet, deux gros rubis rouges régnaient sur le dessus.
«  C’était pas là avant, j’en suis sûre. Mais on s’en fiche, viens ! »
Je tournais ma tête vers le feu pour vérifier qu’il était toujours intact puis regardais à nouveau le miroir. Un hoquet de surprise me prit : Une nouvelle jade était apparue entre temps en dessous des deux rubis.
«  On s’en va. » fis-je en tirant ma compagne. «  Skadi arrête de regarder ce truc et viens ! »
«  Attends… Il est beau ce miroir, non ? »
«  Skadi… »
Et de nouveau, le feu s’éteignit. Pour de bon cette fois.
Violette et son Lapinou
Violette et son Lapinou
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Posté le 09/06/2018 à 17:24:04. Dernière édition le 09/06/2018 à 17:30:04 

Depuis deux jours, Violette était d'humeur trop chagrine pour jouer. Elle avait suivi quelques copains, juste pour pas être punie, et avait distribué les pansements sans réfléchir au jeu. Dédé avait-il encore fait des misères à Violette ? Avait-elle perdu son goûter ? Était-ce le départ d'Althéa sans même une petite histoire et un bisou ? Ou Cornan, qui passait tout son temps avec le robot et la rendait terriblement jalouse ??  Allez savoir ce qu'il se passait dans sa tête de gamine boudeuse. 

Hier soir, elle était finalement allée voir Shadow dans son lit à l'infirmerie et avait essayé de tirer sur les draps pour le faire se lever et qu'il l'emmène jouer... Les infirmières l'avaient rapidement mise dehors et envoyé jouer plus loin. Le héros Shadow avait un peu trop fêté sa liberté retrouvée au rhum pour oublier le pillage, et apparemment il avait gagné le droit de cuver une nuit de plus à l'infirmerie. 

Pfffff c'est trop pas du juste....!!! Elle suivait les copains dans les montagnes, direction la madone, et faisait comprendre à chacun que c'était franchement pas drôle en agitant son Lapinou d'un air énervé. 

08/06 22:22:29 Combat contre Grand guerrier narawaks, tu l'attaques et lui mets 23 points de dégâtsavec son doudou Hubert Lapinou
08/06 22:22:50 Combat contre Aventurier perdu, tu l'attaques et lui mets 21 points de dégâtsavec son doudou Hubert Lapinou.
08/06 22:23:53 Combat contre Aventurier mal rasé, tu l'attaques et lui mets 27 points de dégâtsavec son doudou Hubert Lapinou.

Ça ne faisait même pas frémir une narine de copain Cornan, qui courrait sur la montagne en beuglant, pendant que Dédé tournait en rond autour de lui comme le premier de la classe. Pfffff c'était rien qu'un crétin d'abord !!! 

08/06 22:24:03 Tu entres dans Tour - Mission dès la Madone.

Arrivée dans la tour, elle mettait chacun de ses pas dans ceux de Cornan, espérant se faire remarquer... mais Dédé la bousculait en faisant déraper ses roulettes et la narguait en lâchant plein de wip wip. 

Violette s'était donc décidée à aller se planter sur le tapis central, au moins elle pourrait raconter à tout le monde que c'est elle qui avait sauvé la partie de chat perché ce soir !! En plus, de là où elle était elle pouvait faire des coucou à Cas Papi qui avait décidé de prendre place sur un tapis et de ne plus en bouger. En plus, elle l'aimait bien avec sa barbe fournie et son air toujours calme.

Puis d'un coup des cris dans la tour : "Tireurs !!!! Tireurs en vue !!!!

Hop, ni une ni deux, Cornan, Dédé, et les autres copains disparaissent en direction des cris et la laisse seule derrière les murailles avec Cas Papi. L'occasion rêvée !!!!! 

Violette descend de son tapis, regarde à droite, à gauche, et sautille en vitesse vers Cas papi. 

08/06 22:27:53 Tu soignes 30 pvs à Cas Papi des Las Tallarines.
08/06 22:28:18 "Cas Papi des Las Tallarines Gracias Guapa Violette", à tout le monde.
08/06 22:28:47 "profite que les copains la laissent toute seule pour venir sautiller vers toi, te coller un pansement sur le front, puis un bisou sur la joue, et repart en rigolant" à Cas Papi des Las Tallarines.
08/06 22:29:11 "revient le coeur à tout rompre sur son tapis et ricanne" à Cas Papi des Las Tallarines.

On voit rapidement revenir les français pour se ruer sur les tapis restés vides. Ouuuuf personne ne semble avoir vu qu'elle avait bougé.

08/06 22:29:48 "rigole sur son tapis en trépignant et fait des sourires complice à Cas papi" à Dédé "Pimp my Ride" Herdeux, Cas Papi des Las Tallarines, Cornan, Ulysse, Kayvaan.
08/06 22:30:02 Prise de tour : La prise de tour vous rapporte 1500 points d'expérience.
08/06 22:30:02 La Tour - Mission dès la Madone a été annexée par votre colonie
08/06 22:30:19 "est toute rouge en baissant la tête dans les épaules" à Dédé "Pimp my Ride" Herdeux, Cas Papi des Las Tallarines, Cornan, Farou, Kayvaan.
08/06 22:31:08 "s'avance avec les copains qui vont embêter Cas Papi et essaye d'avoir un air innocent "C'est l'heure des câlins ???"" à Dédé "Pimp my Ride" Herdeux, Cas Papi des Las Tallarines, Cornan, Calico, Kayvaan.
08/06 22:31:18 "Cas Papi des Las Tallarines Bande de crevards .... vous êtes tous là ??? hè hè hèèèèèè", à tout le monde.

Encore une fois, pas trop le temps de faire l'innocente ou de sauver son ami, ça fait POUF PAF BOUM et plus de Cas Papi. 

Violette est encore à côté de lui à croire qu'il y a une chance, quand elle entend Kayvaan hurler aux portes de la garnison. Vite vite elle court vers lui. 

08/06 22:32:40 Tu soignes 30 pvs à Kayvaan.
08/06 22:33:02 "pose un pansement sur le front de Kayvaan et dit bien fort :"Vous avez vu comme j'suis sage et je soigne bien ????"" à personne..

Comment ça, à personne ??? et voilà, encore une fois le temps qu'elle se concentre bien tout le monde s'était encore barré. A quoi ça sert d'essayer de se faire remarquer si personne le remarque ??
Violette ouvre alors la porte de la garnison et reprend d'un air décidé :

08/06 22:33:21 "pose un pansement sur le front de Kayvaan et dit bien fort :"Vous avez vu comme j'suis sage et je soigne bien?????" à Dédé "Pimp my Ride" Herdeux, Grégorio el seductor, Cornan, Calico, Farou, Alvares, petit garçon très sage, Ulysse, Kayvaan.

Puis après, elle voit un espagnol, elle sursaute, elle ferme les yeux, elle les rouvre, y'a plus personne, alors elle insiste encore :

08/06 22:40:26 "pouffe de rire parce que personne n'a vu qu'elle avait un secret" à Dédé "Pimp my Ride" Herdeux, Cornan, Calico, Farou, Ulysse, Kayvaan.

Puis Dédé décide de l'embêter et Cornan rentre dans le jeu. 

08/06 22:45:41 "Dédé "Pimp my Ride" Herdeux Fait des aller-retours dans le sang d'Alvarès pour éclabousser Violette avec.", à tout le monde. 
08/06 22:48:03 "s'exclame :"Hey fais attention après Lapinou va d'voir prendre un bain !!!!!"" à Dédé "Pimp my Ride" Herdeux, Cornan, Calico, Farou, Ulysse, Kayvaan.
08/06 23:25:37 "Cornan sort dehors couvert de sang en gueulant comme un demeuré", à tout le monde.

Bref, Violette a un secret et tout le monde s'en fiche. 

Heureusement, il y a les espagnols pour s'occuper d'elle. 

Faye
Faye
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Posté le 10/06/2018 à 00:24:31 

Les affaires et le plaisir, pour Faye, c’était du pareil au même. Elle prenait plaisir à faire des affaires avec ses clients, et même quand elle prenait simplement du plaisir, elle avait l’impression d’être en affaire. Pour elle, les deux étaient des synonymes.
 
Adossée à la cabane clandestine, profitant du beau temps qui régnait sur l’île, la brune -toujours rousse- avait les yeux fermés. Il faudrait qu’elle songe à se débarrasser de cette teinture. Surtout que les racines sombres se voyaient, à présent. Peut-être que le Savon de Goule du señor JeF serait approprié. Cette idée méritait réflexion.
 
09/06 12:25:55 "Anne Providence *fait signe de loin et siffle* Ho une belle fille par ici, vous vous êtes perdue beauté ?", à tout le monde.


Ouvrant les yeux au son de la voix de la pirate, Faye sent ses lèvres s’étirer en un sourire radieux, affectueux.
 
09/06 12:26:40 "*s'approche avec un grand sourire en voyant Anne* Je me suis égarée, légèrement, oui. Mais, heureusement, j'ai de la chance de tomber sur une magnifique Tigresse !" à Anne Providence.

09/06 12:28:43 Anne Providence *grogne doucement* Je suis contente de te voir ma belle... Un moment de tendresse dans une vie de brute ? *rit Ou moi je t'apporte la brutalité dans ta vie de tendresse !.

09/06 12:31:43 "*son sourire s'élargit en entendant la pirate, et elle arque un sourcil avec malice, ses prunelles brillant d'un éclat mutin.* La brutalité n'est pas pour me déplaire ! *lève la main pour caresser la joue d'Anne avec affection.* Ça rajoute du piment à mon existence ! Surtout quand c'est toi qui l'exerce." à Anne Providence.

 
La galloise était sincère. Elle aimait ce qu’elle faisait, sous toutes ses formes. Tendresse, passion, sauvagerie, tout était bon. C’est peut-être pour cela qu’elle était si appréciée. Ses goûts lui permettaient de s’adapter à toutes les situations.
 
09/06 12:31:54 "Anne Providence *Un perroquet arrive et la Tigresse grogne* Je voulais un peu de tranquilité....", à tout le monde.

09/06 12:33:19 Anne Providence La brutalité n'est pas pour te déplaire ? J'en prends note....*embrasse voracement la jeune femme* mais ne ferme pas les yeux qui restent fixé sur le volatile messager..

09/06 12:35:56 "Je l'apprécie même beaucoup. *Le battement des ailes du perroquet qui vient les interrompre fait froncer les sourcils à la prostituée. Mais elle se love contre le corps de la Tigresse quand celle-ci l'embrasse, et elle répond avec ardeur, amusée, enfiévrée. Elle ne détache finalement ses lèvres que pour murmurer d'un ton taquin.* Ce perroquet va sans doute rester là jusqu'à ce qu'il soit chassé, ou que la lettre soit lue. " à Anne Providence.

09/06 12:38:26 Anne Providence *Attrape la lettre et lit rapidement* Je l'aurai reçu plutôt je ne serai pas sortie te voir, mais là il est trop tard... Dis moi me belle tu n'as rien trouvé de plus confortable que cette cabane ? Il y a un lit au moins ? *Embrasse Faye avant de la laisser répondre. LE perroquet s'en va*.

09/06 12:41:05 "*observe Anne lire la lettre, et répond avec un ricanement. Elle ouvrit la bouche pour ajouter quelque chose, mais elle laissa la pirate l'embrasser, et vint enlacer sa taille, sa langue se montrant caressante envers celle de la Tigresse.* Je voulais aller au centre de l'île, au départ. Et je me suis arrêtée ici, en songeant qu'on aurait pu croire que je venais menacer les tours. *semble réfléchir un instant.*" à Anne Providence.

09/06 12:42:04 "Je n'ai pas exploré la cabane encore, je ne sais pas s'il y a un lit. Mais n'importe quel support m'ira. Dans la fièvre de l'action, je ne remarque pas souvent les détails moins glamour des lieux, *sourit-elle avec une lueur de désir qui flambe au fond de ses iris clairs.*"à Anne Providence.

09/06 12:44:45 Anne Providence Rentrons, si Dudu on n'importe qui passe, il voudra faire un carton sur une pirate, c'est ma vie et je l'ai choisi... Autant avoir un peu de temps avec toi. Mais dis-moi, on ne te fais jamais de remarque sur le fait que tu affiches ostensiblement mon œil de Tigre ? *Caresse la joue de Faye et la pousse doucement vers la porte de la cabane* On va voir si on trouve un support !*rire*.

 
Machinalement, alors que la pirate en parle, Faye caresse l’œil de Tigre qu’elle porte avec fierté, enchâssé en pendentif autour de son cou.
 
09/06 12:46:46 "*Hoche la tête en souriant.* Non, je n'ai eu aucune remarque encore. Peut-être que tout ceux qui la voient songent que le corps à corps a été sanglant. *Ricane, franchissant la porte de la cabane.* Moi je dirais qu'il a été enfiévré !" à Anne Providence.

 
A reculons, poussant la porte de la cabane, la galloise jette quand même un œil autour d’elle.
 
09/06 12:46:50 Tu entres dans Île - Cabane clandestine.

 
Elle aperçoit une couche un peu plus loin. Plutôt un enchevêtrement de draps posé sur un matelas de fortune, à vrai dire, mais elle va considérer ça comme un lit. Elle s’y dirige, remarquant avec plaisir qu’Anne ne semble pas opposée à s’installer sur ce support.
 
09/06 12:49:24 "Anne Providence *La Tigresse suit Faye dans la cabane et après un bref tour d'horizon, sans ce consulter lui emboîte le pas vers ce qui pourrait être un "support" correcte pour leur futures activités. Bon, ça ne sera pas le lit de l'ermite mais ça sera toujours ça !", à tout le monde.

09/06 12:50:58 "*éclate de rire au souvenir du lit de l'ermite, et se poste devant le lit avec un sourire amusé.* Peut-être qu'ici, au moins, il n'y aura pas de troubles-fêtes ! Le plomb est moins agréable que tes caresses." à Anne Providence.

09/06 12:53:26 "*D'un geste fluide, né de l'habitude, la galloise dégrafe avec soin le corset de sa robe, laissant celle-ci glisser jusqu'au sol dans un froufroutement soyeux, dévoilant qu'elle ne porte en-dessous qu'un joli porte-jarretelle, aussi rouge que le drapeau de sa nation. Les blessures laissées par son agression lors du pillage espagnol sont déjà estompées, aidées en cela par une touche de magie. Elle s'offre alors à Anne avec un clin d’œil sensuel.*" à Anne Providence.

09/06 12:56:10 Anne Providence Dis-donc, si je ma rappelle bien... C'est moi qui me prenait le plomb hein.... Mais tes caresses étaient fort agréables aussi. J'en garde des souvenirs brûlants ou troublants, voir les deux....
Regarde comme la première fois le corps de la jeune femme avec désir et attention. "Tu t'es mise en frais dis donc... Joli, l'emballage autant que le contenu hein..." *pose une main sur un sein de la galloise et presse doucement*.


09/06 13:00:08 "*Hochant la tête avec un rictus amusé, la jeune femme soupire légèrement à la sensation de la main d'Anne contre sa peau nue.* Mmmh.. Oui, effectivement. Mais je les ai retiré de ton corps aussi. *Elle lève les mains pour entreprendre de déshabiller la pirate, avec autant de soin que pour elle, pressant un peu plus son sein contre la main qui l'englobe.* J'essaie de toujours me montrer à la hauteur, *glousse-t-elle en réponse au compliment.*" à Anne Providence.

09/06 13:04:08 Anne Providence *Anne retire sa main un instant le temps de faire disparaître dans son sac la chaîne et le pendentif qu'elle porte autour du cou.*
Tu m'avais bien soigné je me souviens d'un point de vu médical et ... Professionnel aussi je dirai. Avec talent dans les deux cas. 
Cela dit... Je ne devrais pas dire professionnel. Je doute que ce soit ton choix de carrière qui m'attire. Mais bien ta personne et je ne sais toujours pas pourquoi."


 
Les mots de la Tigresse réchauffent le cœur de la prostituée. Certes, Anne ne parle que d'une attirance envers elle, mais son cœur tendre le comprends autrement. Elle s'attache facilement à tout le monde, et considère les autres comme ses amis, de base, même s'ils ne le savent pas encore. Et elle apprécie beaucoup Anne, c’est une amie chère, et l’entendre lui dire (enfin, le comprendre au travers de ses mots, même si ce ne n'est pas là le sens que la Tigresse leur donne) que la réciproque est vraie lui fait plaisir.
 
09/06 13:05:55 Anne Providence *Laisse Faye la déshabiller murmurant simplement*. 
Ne touche pas à mon bandeau s'il te plait, je le garde sur mes cheveux, c'est la seule chose que je te demande. 
*Reprend sa caresse attentive d'un sein de la jeune femme et l'embrasse les lèvres de Faye*.


09/06 13:10:06 "*Consciente que la pirate gardait ses secrets, et l'appréciant trop pour la forcer à les lui révéler, la jeune femme sourit en la voyant faire, mais ne dit rien. Ce sourire s'élargit quand Anne revient à ses caresses, à ses baisers, et elle lui mordille doucement les lèvres, lui promettant d'un souffle de ne jamais toucher à son bandeau. Poussant doucement la Tigresse vers le lit, elle la pousse à s'y allonger avec des gestes affectueux." à Anne Providence.

09/06 13:12:01 "Elle vient ensuite contre elle, se lovant contre son corps nu, venant embrasser chaque parcelle de peau qu'elle croise en chemin, s'attardant presque avec vénération sur les cicatrices dont Anne lui avait révélé la création, jusqu'à remonter à ses lèvres pour venir l'embrasser de nouveau. Ses mains s'activaient, frôlant le ventre de la Tigresse, s'insinuant entre ses cuisses avec douceur, avec passion, alors qu'elle se frottait contre elle.*" à Anne Providence.

09/06 13:17:29 Anne Providence Le corps de la Tigresse est toujours aussi marqué de cicatrices. Cicatrices d'armes blanches et impacts de balles de plus en plus nombreux, certaines sont très récentes et toutes soignées. Les cicatrices dues visiblement à une mauvaises rencontres avec une bête sauvage se sont un peu estompées, mais elles ne disparaîtront jamais c'est une évidence..

 
Et ces cicatrices, Faye les honore. Elle les chérit, les embrasse, les caresse. Elles sont le signe d’une vie dure et impitoyable, d’un courage et d’une férocité sans pareille. Elles sont Anne, tout simplement. Et rien que pour cela, la brune les respecte, les admire. 
 
09/06 13:22:09 Anne Providence *La Tigresse sourit des attentions de la jeune femme. Elle détaille aussi les marques sur son corps." 
"Ne me dit pas que certains de tes clients se comportent comme des bourreaux. Je ne le permettrait pas et Faye, tu sais que si un jour tu veux sortir de tout cela je ferai ce que je peux pour t'aider. Tu es libre de faire ce que tu veux et ce c'est ton choix je ne respecte, comme tu respectes mon choix d'être pirate."


 
Un doux sourire étire les lippes de la prostituée, alors qu’elle secoue la tête en dénégation.
 
« Non, mes clients ne se comportent pas comme des bourreaux. Du moins, pas si je ne les y autorise pas. Ces marques sont simplement la conséquence de mon implication au sein de ma nation. J’apprends à me défendre un peu, comme tu me l’as conseillé. »
 
09/06 13:26:16 Anne Providence *Les gestes de la pirates sont anormalement doux, pour une Tigresse plus habituée à chasser et à tuer. Elle est réceptive et attentive.
J'espère qu'on ne nous surprendra pas. Déjà par ce que je n'ai pas vraiment envie d'être dérangée maintenant, mais aussi par ce qu'il serait gênant que tu sois vu trop souvent avec moi, du moins, si tu ne baignes pas dans une mare de sang... 
Les corsaires pourraient te tourner le dos et pire."


 
Les prunelles de la galloise étincellent de confiance et d’affection alors qu’elle observe son amante. Ses mains continuent d’apprécier les courbes de son corps, la chaleur de son intimité, mais elle a relevé la tête.
 
« On ne nous surprendra pas, je vais m’en assurer. »
 
L’espace d’un instant, son regard semble vague, ailleurs, alors qu’elle se concentre. Plus elle s’exerce, plus la magie devient facile. Naturelle. Comme si elle était née pour l’exercer. Le livre emprunté à Caitlin lui a également offert quelques astuces, quelques conseils bien pratiques.
 
Ses prunelles semblent s’illuminer, une lueur cuivrée faisant ressortir ses iris, et une « garde » d’air et d’esprit leur garantit l’intimité.
 
Confiante, satisfaite, la prostituée sourit de plus belle, et reprend ses caresses, ses baisers. Elles ne parlent plus, mais le silence de la cabane est ponctué de soupirs, de gémissements. Faye aime avec passion le corps de la Tigresse, respectant sa promesse et ne touchant jamais le bandeau noir qui ceignait ses cheveux. Elle se frotte contre elle, l’embrasse, elle découvre encore une fois ce corps féminin, explorent ses doux replis secrets. Son désir est brûlant, ravageur. La passion anime leurs corps.
 
09/06 13:57:45 Anne Providence a payé pour une étreinte enfiévrée, et regagne 0 pvs. Tu prends toi aussi du bon temps et récupères 0 pvs.

 
Bientôt, le plaisir vient, ouragan dévastateur au sein du corps de l’anglaise. Elle se cabre, elle donne de la voix, elle se love contre la pirate, haletante, comblée. La luminosité extérieure, filtrant à travers les planches mal assemblées de la cabane, font briller les peaux nues, couvertes d’une fine pellicule de sueur.
 
Caressante, comme une chatte satisfaite, la jeune femme est blottie contre la Tigresse. Elles restent un moment ainsi, reprenant leur souffle, avant qu’Anne ne se lève en premier.
 
09/06 14:05:17 Anne Providence *Anne embrasse Faye avant de partir et caresse une dernière fois son visage* "Ma Belle, j'aurai trouvé amusant de t'aider à te rhabiller ce que ne font pas forcément les amants, mais des amarres comme ça dans le dos de ta robe je n'y connais rien, j'ai été gabier, mais si tu t’habillais avec une voile je serais plus à l'aise*

 
Faye rit, amusée, et hoche la tête. Elle comprend. Et puis, s’attarder à découvert, même protégée par une garde magique, ce n’est pas sûr.
 
09/06 14:07:08 Anne Providence A bientôt j'espère. Je retourne aux affaires de la Confrérie, mais tu fus une escale très agréable comme toujours.
*Embrasse voracement la galloise une dernière fois et s'arrache à l'étreinte de ses bras, se rhabille et replace sa chaîne autour du cou.*


 
Alanguie, après un baiser toujours aussi intense, la galloise observe avec un sourire affectueux Anne en train de se rhabiller.
 
09/06 14:07:58 Anne Providence La guerre approche, sois prudente surtout. N'abîme pas trop ta jolie peau ma belle !

 
« Je ferais de mon mieux. »
 
Mais ce n’était pas gagné, malgré tout. De toute façon, les guerres, c’était nul. Les câlins, comme ceux dont elle venait de faire l’expérience avec la pirate, étaient bien mieux !
 
« Prends soin de toi également ! »
 
Et la Tigresse s’en alla, les prunelles de Faye luisant encore de cette lueur dorée alors qu’elle faisait disparaître la « garde ».
Don JeF
Don JeF
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Posté le 10/06/2018 à 11:31:09. Dernière édition le 10/06/2018 à 11:33:39 

La pluie tombait depuis des heures sans discontinuer. Le mur d'eau mobile formait un chape empêchant presque d'entendre tout bruit autre qu'une saute de vent brutale ou le déchirement d'un coup de tonnerre. Un petit groupe bigarré s'était regroupé dans le renfoncement d'une falaise en attendant, dans un silence maussade, que leur éclaireur trouve un meilleur abris.
 
Le jeune scout finit par revenir et les guida jusqu'à l'entrée d'une grotte à peine assez grande pour un homme adulte. Ils durent user leurs genoux et leurs paume de main dans la boue caillouteuse pour passer, mais leurs effort avait valu le coup. Squito avait beau être jeune du haut de ses 14 ou 15 ans, il avait une sorte d'instinct pour trouver les abris les mieux planqués. En effet, par delà la modeste entrée, il y avait un espace au moins assez vaste pour accueillir sans sourciller 5 adultes et un chien.
 
- Loco, allumes nous un feu. Squito a trouvé un tas de bois sec, il va te montrer où c'est.
 
Celui qui avait parlé avait le teint olivâtre d'un oriental, une barbe fine et une djellaba dont la couleur d'origine était passée depuis longtemps. Loco, un indigène à la peau tannée lui jeta un regard sombre, puis suivi le jeune garçon pour exécuter sa tâche sans rien dire.
 
Quelque minutes plus tard, une belle flambée réchauffa enfin l'atmosphère, et permis d'avoir une meilleure idée du lieu où ils se trouvaient. Chacun regardait autour de lui tout en se réchauffant les mains.
 
- Djiheff, cet endroit est plus qu'un simple abris pour les gens de passage, dit Magdalena.
 
La robuste femme, originaire de Transylvanie, désignait du regard les traces de passage nombreux, le petit mobilier sommaire qu'ils devinaient en périphérie de la lumière du feu, mais surtout les vastes zone obscures qui évoquait les dimensions inattendues du lieu.
 
- Raoul, prends Hiro et accompagne Squito pour voir où nous sommes tombé. Magda, garde ton sabre à porté de main et Loco, garde tous tes sens en éveil. J'ai pas envi d'avoir de mauvaise surprise.
 
L'indien regarda alors intensément l'obscurité se refermer autour des torches de Squito et Raoul
 
- ici, lieu maudit, dit-t'il avant de cracher par terre et de se murer dans son mutisme habituel.
 
Le silence devint oppressant, chacun était sur ses garde en attendant le retour de leurs compagnons. Soudain, ils entendirent le grognement sourd d'Hiro, le molosse de Raoul, suivi d'un bruit sourd et enfin du son cristallin du verre qui se brise. Hiro se mis à glapir et Raoul à jurer.
 
Djiheff prit immédiatement une branche enflammée et avança avec Magdalena et Loco vers le fond de la grotte, son cimeterre à la main quand la voix éraillée de Raoul le rasséréna:
 
- C'est rien chef, juste le gamin qui a cassé un miroir.
 
Une fois le petit groupe réuni, Djiheff interrogea l'adolescent
 
- Que c'est t'il passé Squito?
 
- C'est Hiro chef. J'étais en train de regarder un peu partout quand j'ai vu un miroir. Je me suis arrêter pour le regarder quand l'clebs il m'a poussé violemment. Ch'uis tombé contre l'miroir et il est tombé par terre et s'est cassé. Voilà. C'est pas moi, c'est Hiro.
 
- Raoul, tu peux me dire ce qui arrive à ton chien?
 
L'impressionnant molosse qu'il avait vu arracher le visage d'hommes robuste ou tenir tête à un ours était en effet la queue basse, tremblant, collé aux jambes de son maître.
 
- Non chef, je ne l'ai jamais vu comme ça. Allez, bouge toi gros couard! Tu me fais honte là!
 
Loco prit alors la parole, dépassant de loin sa ration quotidienne.
 
- ici, lieu maudit, nous partir ou mourir
 
Pour parfaire le tableau, Magdalena ajouta elle aussi sa remarque inquiète:
 
- Je suis d'accord avec Loco, Djiheff. Je n'aime pas cet endroit, et l'chien non plus. On s'est un peu reposé, on pourrait à nouveau essayer de trouver cette putain d'auberge dont on nous a parlé.
 
Djiheff resta songeur un moment puis prit sa décision.
 
- Très bien, si vous préférez tous vous faire rincer plutôt que de rester ici, soit. Mais le premier qui se plaint, je suis coupe la langue. Et là tout le monde va s'y mettre pour trouver cette foutu auberge. On avancera groupés et au pas de course. Je veux dormir au chaud cette nuit!
 
Le groupe s’aperçut alors que l'averse avait fait place à une petite pluie fine et pénétrante. Ils prirent leur route à travers bois et ronces, ne progressant que péniblement, sans trop voir là où ils mettaient les pieds. De temps à autre, un son rauque se faisait entendre, mais personne n'était capable de dire quel type d'animal en était à l'origine. Cette sorte de forte expiration sourde, selon les échos renvoyés par la falaise et et diffusée la bruine collante, provenait de droite ou de gauche de manière indéterminée et était de plus en plus fréquente au fur et à mesure de leur progression. Inconsciemment, les membres du groupe resserraient les rang, de plus en plus inquiet.
 
Comme souvent, c'est de Squito que vint le soulagement. Tendant le bras depuis le sommet d'une colline boisée:
 
- regardez, de la lumière là-bas, c'est sûrement l'auberge
 
Le groupe prit quelques minutes pour voir le petit point lumineux à l'horizon avant de reprendre leur chemin d'un pas plus alerte.
 
Ils dévalèrent la colline dans la boue et les racines, mais ces contraintes ne les ralentissaient que peu. La peur qui les enserrait depuis la grotte et l'espoir de se retrouver enfin dans un lieu sûr et sec les poussaient à accélérer le pas.
 
Mais avancer trop vite dans des bois, de nuit et sous la bruine est rarement une bonne idée. C'est pourquoi il tombèrent sans l'avoir vu venir dans une fosse assez profonde, tous à l'exception de Djiheff. Ce dernier fermait la marche et eu tout juste le temps de se retenir à une branche basse au bord du trou. Il comprit à ce moment l'origine de l'étrange son. Des dizaines de mort-vivants grouillaient dans la fosse, et certains autres tombaient aussi dedans depuis l'autre extrémité du piège. Il vit ses compagnons, sans pouvoir rien faire, se faire déchiqueter par les zombis dans des cris déchirant. Il était pétrifié face à cet horrible spectacle, des larmes d'impuissance coulant sur ses joues, quand un bruit derrière lui le fit se retourner.
 
- Holà Don JeF, que fais-tu ici? J'ai trouvé tout un cheptel qui se dirigeait par ici, j'ignore pourquoi. Heureusement qu'ils avancent lentement. Eh eh... Oh, pardon señor, je vous ai confondu avec quelqu'un d'autre.
 
L'individu qui avait parlé était plutôt chétif sous sa houppelande, avec une paire de lunette épaisse sur le nez et une magnifique moustache sous ce même nez.

Toujours hébété par les évènements, comme hypnotisé par les paroles incompréhensible du moustachu, il ne réalisa pas lorsque celui-ci lui posa la main sur la poitrine et le poussa dans la fosse.
 
- Désolé, il faut bien qu'ils mangent...
 
Don Valakas
Don Valakas
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Posté le 10/06/2018 à 12:44:07 

*Consulte sa montre*

La première phase est officiellement terminée. Vous connaissiez les règles...

Outre pour les histoires qui se poursuivent... Les autres épreuves sont donc closes. 

Il reste encore une dernière chance pour l'épreuve de la mise d'une bourse d'or....

Dans la journée, je mettrai à jour les gagnants.

Et la suite prendra effet...
Van Hohenheim
Van Hohenheim
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Posté le 10/06/2018 à 15:23:21 

Depuis son retour, Van Hohenheim avait tout de suite vu la différence avec la Port Louis qu'il avait quitté quelques mois auparavant.
Les rues étaient remplies de nouveaux arrivants ce qui la rendait plus vivante qu'il ne l'avait jamais vu. 
Un soir, une rumeur parvint aux oreilles du vieil homme lors de son tour de garde. Dans nombres de discussions, se disait que le nouvellement nommé Pirate Valakas mettait en jeu de fameuses pièces de collection que seul une élite pouvait se permettre d'avoir. Ce luxe prisé par tous et jalousement détenu par la confrérie allait être mis a disposition d'un nouvel élu.
 
Fort de ces informations, après s'être confortablement installé dans un des fauteuils du siège de guilde, Van H mûrissait l'envie de participer à cet événement.
"Un peu d'exercice ne pourrait pas me faire de mal, bien que la chose ne doive pas être aisée!" s'exclama t il en s'ouvrant une bouteille qui traînait là. 

Quelques bouteilles plus tard, ne sachant plus qui mûrissait entre son goût pour ce satané rhum ou la chose importante qui l'avait amené à justement ouvrir un rhum; il prît sa décision et titubant jusqu’à sa couche, il s'écria:
 
"Quelle que soit ce sur quoi j'étais sensé réfléchir, j'me lance!" 
Sur ces paroles, il s’effondra.
 
 
Le lendemain, étendu de tout son long à coté de son lit le réveil fut des plus compliqués. Massant son dos douloureux, il décida d'aller se rafraîchir avant de faire son tour en ville. 
Au moment de franchir la porte de la maison de guilde, un cri à faire pâlir la confrérie toute entière retentit :
"BBBBBbbbbbbbwwwwwwwwwwwwwwwarg, 
Celui qui avoir piqué gnôle à moi va revenir avec couilles dans glotte!"
 
Van H n'ayant aucune envie de tenter l'expérience sortit en se tenant l'entrejambe.
"Me reste plus qu'à trouver de quoi réapprovisionner le stock de notre Général, sinon je peux dire adieu à ma virilité"
 
Dehors, la vie battait son plein. Van H commença à tourner en ville essayant désespérément de se souvenir quelle était cette décision si importante qu'il avait pris la veille. 
Attrapant le premier corsaire venu, " Toi là, oui toi! Dis moi c'est quoi le truc super important à savoir ces derniers jours "
 
Le jeune matelots lui rît au nez, "Bah mon vieux tu débarques ? La confrérie offre l'un de ses précieux objets à un corsaire de l'île!
Comment ne pourrais tu pas être au courant? Tous ne parle que de ça en ville!
 
"Merci mon gars, ça me revient maintenant!" Resserrant sa prise "Par contre, si tu t'avises ne serait ce que redire que je suis vieux, j'ai entendu parler d'une expérience sur une remontée de bourses qu'il faudrait que je teste! Tu m'as compris ? Bien. Aller file!"
 
Le matelots encore tout chamboulé s'enfuit sans un regard derrière lui.
 
Quelques heures plus tard, après avoir pris connaissances des épreuves lors d'une discussions à la taverne,  Van H s'en retourna chercher son perroquet.
 
Le lendemain, après avoir pris soin d'éviter de croiser Cornan, Van H reçut une missive confirmant sa participation à l'épreuve de combat. Sa cible identifiée, il se mit en route, la chance était de son coté, des rapports récents la donnait proche de la capitale anglaise.
 
 
A l'aube arriva le perroquet tant attendu, l'enquêteur français avait fait du bon boulot :
 
Tes indics te disent où James Campbell se trouve : Crane - Capitainerie du port.
 
Maintenant c'était sûr, la cible avait été confirmée aux environs de la capitainerie des mines du crânes. Van H entra donc dans les mines au petit matin, non sans avoir salué au passage Ihto et Jeudi qui ne lui adressèrent ne serait ce qu'un regard. 
"Et il a fallu qu'en plus je doive me taper des cavernes. Pas dit que je sois apte à me battre avec toute cette humidité! Franchement je suis bien trop vieux pour ces singeries..." 
 
 
3 jours, 3 saloperies de jours pour traverser cette fichue grotte. Malgré l'humidité ambiante Van H marchait d'un bon pas, croisant quelques corsaires de différentes nations sur son chemin. Il était à noter que les corsaires anglais possédaient un certain savoir vivre que d'autres n'avaient pas, à l'image d'une altercation avec un hollandais d'humeur bagarreuse.
 
La Pieuvre t'a tiré dessus avec Désespoir et Elégance, mais t'a loupé.
La Pieuvre t'a tiré dessus avec Désespoir et Elégance, mais t'a loupé.
Combat contre La Pieuvre, tu te défends et prends 0 points de dégâts avec les cinq doigts et la paume.
La Pieuvre t'a tiré dessus et fait 16 points de dégâts avec Désespoir et Elégance.
 
Certes son efficacité laissait à désirer, mais ce geste ne pouvait rester impuni.
 
"il t'arrive quoi l'octopus ? j'ai l'air menaçant?" à La Pieuvre.
 
La Pieuvre "Oui tout les français le sont.."
 
Tir réussi ! 25 points de dégâts sur La Pieuvre.

"Tu te détends, je cherche pas la bagarre" à La Pieuvre.


Après quelques échanges forts constructifs, la Pieuvre reprit son chemin et le corsaire continua sa route à la rencontre de l'Amiral anglais.

Au matin du 4ème jour, les deux corsaires se faisait face. S'occupant tout deux à préparer leur duel à venir, le français se rendit compte d'une sensation gênante au niveau de son oeil droit. 
( Cette purée de pois t'empêche de voir plus loin que le bout de ton nez. Tir précisions -10%)

Van H ne put se retenir de grogner dans son coin " 4 Jours dans cette galerie, me voilà fourbu et pas capable d'utiliser ma pétoire comme il se doit! C'est tout de même un sacré manque de chance."

Le jeune anglais esquissa un large sourire, puis signala au corsaire qu'il était prêt à en découdre.

"Très bien, je suis fin prêt aussi, utiliserons nous la méthode ancestrale du shifumi pour déterminer le premier coup porté ?"


James Campbell  : "Faisons ça !  ".
"  à James Campbell .
James Campbell  sourit : "A moi le début, pour une fois alors !".
James Campbell  sourit en levant son bâton de prédilection et en se mettant en garde : "C'est parti alors !".
Combat contre James Campbell , tu te défends et prends 11 points de dégâts .
James Campbell  place un coup et se remet vivement en garde.
*s'étonne, pour ne pas dire se moque* Un bâton ? Sérieusement ? D'mon temps on se battait avec des sabres ou de la poudre ! "  à James Campbell .
*ajuste son arme* Bouge pas surtout, je veux faire ça bien."  à James Campbell .
Tir réussi ! 19  points de dégâts sur James Campbell .
James Campbell grogne et riposte vivement : "Oh, qu'importe la fatalité, l'efficacité y est !".

Combat contre James Campbell , tu contres et lui mets 0 points de dégâts .
*évite le coup, et te colle une pichenette* Va falloir faire mieux ! "  à James Campbell .
Tir loupé sur James Campbell.


"*Grommelle* Foutu tromblon, Voilà ce qu'il se passe quand on traverse ces saletés de cavernes!" à James Campbell.

James Campbell sourit et lance un coup d'estoc : "Allons donc, il faut se ressaisir !"

Combat contre James Campbell , tu te défends et prends 7 points de dégâts .
"*frappe son arme sur le sol* Moi je vais très bien, c'est ce fusil qui n'en fait qu'à sa tête!" à James Campbell.

Tir loupé sur James Campbell .
"*Soupire* je crois que cette arme est aussi sénile que moi...."  à James Campbell .
James Campbell malgré l'arme pointée sur lui qui parvient à s'enrayer, tente de désarmer le français avec une passe plutôt suicidaire.

Combat contre James Campbell, tu contres et lui mets 1 points de dégâts.

James Campbell  t'a engagé en duel pour 3 rounds.
James Campbell se prend le contre-coup de son attaque mais parvient à maintenir en garde son adversaire avec un sourire .

"*Lance son fusil dans le tonneau adjacent* Très bien! On va croiser le fer en ce cas! Cela ne pourrait être pire qu'avec ma vieille pétoire." à James Campbell.

Combat contre James Campbell, tu l'attaques et lui mets 0 points de dégâts.

"*effleure son adversaire* J'ai beau ne plus être tout jeune, t'as de sacré réflexe mon gars!"  à James Campbell .
James Campbell  les sourcils froncés par la concentration, rétorque en passant à l'offensive : "Avec une épée, ça n'aurait pas marché... l'avantage... du bâton !" en lâchant un coup d'estoc en ouvrant sa défense.
Combat contre James Campbell, tu contres et lui mets 2 points de dégâts.

"L'avantage du bâton c'est que tu tapes moins fort que les putains de la fleur bleue quand tu refuses de les payer!" à James Campbell.

Combat contre James Campbell, tu l'attaques et te prends 7 points de dégâts.


"*Se prend un gnon* Bon, d'accord j'aurais peut être pas du faire le malin." à James Campbell.

James Campbell  lèche sa joue ensanglantée : "C'est souvent à cause de ce genre de phrases qu'on se met en danger, héhé !".
Combat contre James Campbell , tu te défends et prends 7 points de dégâts .
"Quel danger ? Moi, j'aime le danger ! je me ris du danger!* ramasse sa pétoire *" à James Campbell.

Tir loupé sur James Campbell.

"Mais j'aimerais juste que ma poudre soit aussi motivée que moi!" à James Campbell.

James Campbell essaye une offensive, cette-fois ci en prenant bien soin de mettre sa tête de côté pour ne pas prendre une balle perdue : "Peuh, c'est pas une question de motivation voyons !".

Combat contre James Campbell, vous loupez tous les deux.


Tir de mini-pistolet contre James Campbell, tu lui mets 22 points de dégâts.

James Campbell  grogne : "J'avais oublié cette saleté".
"*esquive et sors son arme secrète* Tu l'avais pas vu venir celle ci hein ?"  à James Campbell .
"C'est peut être le tournant, ma chance revient !"  à James Campbell .
Tir réussi ! 21 points de dégâts sur James Campbell.

"*est lui même étonné que sa pétoire ait daigné fonctionner* Miracle !! Miracle !" à James Campbell.

"James Campbell  verse de l'alcool fort sur sa plaie : "C'est violent ce truc..." en se ruant à nouveau sur son adversaire", à tout le monde.
Combat contre James Campbell , tu te défends et prends 29 points de dégâts . C'est un coup critique  !
James Campbell  envoie un puissant coup dans le menton du français : "En voilà, de la patate !".
la gueule en sang* Au moins ça a le mérite de réveiller! Je vais panser ça et je suis à toi!" à James Campbell .
Tir loupé sur James Campbell .
"Cela aurait été trop beau que mon arme daigne fonctionner à nouveau..." à James Campbell.

James Campbell lance un revers de son bâton : "Ha, c'est très bien comme ça !".

Combat contre James Campbell , tu contres et lui mets 0 points de dégâts .
"*Deuxième pichenette* Attention à la 3ème tu dois déclarer forfait!"  à James Campbell .
Tir réussi ! 21 points de dégâts sur James Campbell.

James Campbell souffle sur son épaule saignante : "Peuh, si il y en a une !".

Combat contre James Campbell, tu contres et lui mets 0 points de dégâts.

*Rigole* Tu disais ?"  à James Campbell .
Tir réussi ! 21  points de dégâts sur James Campbell .
James Campbell lance un soupir et, un peu trop saignant, lance une dernière attaque hasardeuse.

Combat contre James Campbell , tu te défends et prends 7 points de dégâts .
*Commence à ne plus savoir d'où tout ce sang sort* Il ne va pas falloir s'éterniser, c'est que je commence à pas être beau à voir! "  à James Campbell .
James Campbell  souffle sur son bras qui a souffert de la simple attaque, et lance son bâton avec un sourire crispé, quoique soulagé : "Bon, eh bien je suppose qu'on peut s'en tenir à là !".
James Campbell serre un garrot autour de son bras et tend son autre main : "C'était un drôle de combat tout de même, il est évident que je n'avais pas l'avantage, mais c'était quand même quelque chose !".

S'empresse tant bien que mal de lui serrer la main* En effet, j'aurais cru la chose plus simple pour ma part, mais vous vous débrouillez fort bien!"  à James Campbell .
James Campbell  prend une puissante bouchée de viande avec quelques grogs qu'il avait soigneusement mis de côté, et lance un regard douloureux vers la pétoire hasardeuse qui l'avait troué de tout parts : "Après, avec ce genre d'engin, pas envie d'être votre prochain adversaire !".
*commence à démonter la-dite pétoire pour une révision complète* Il est certain que ces trucs là sont pas fait pour fignoler, mais leur fiabilité laisse fortement à désirer."  à James Campbell .
"Vous m'excuserez mais comme vous nous avons du grabuge à venir, je devrais me remettre en route au plus vite! je ne vous remercie pas pour l'état dans lequel je suis mais vu votre visage, je pense que nous n'avons rien à envier à l'autre!" à James Campbell.

"Au plaisir de trinquer nos verres ensembles une prochaine fois!
Amiral *salue son adversaire et se remet en route* "
 à James Campbell .
James Campbell lance un signe de main et se remet en route de son côté, en boitant cette-fois.


Sur cette victoire, bien que difficile, Van H se remit en route après avoir fait l'entretien de son arme et pansé ses nombreuses plaies.

"Et c'est reparti pour ces foutues couloirs humides, il ne me reste plus qu'à retourner en ville... Si tant est que je sorte vivant de cette mine"
 
 
Red Frag
Red Frag
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Posté le 10/06/2018 à 17:03:31. Dernière édition le 10/06/2018 à 17:06:44 

Thialfi déboula à son tour, halant mon frère
«  Viens, suis-moi, quelqu'un a condamné le passage vers la sortie ! »
«  C'est donc pour ça que le feu meurt tout le temps ? L'air... ?»  

Skadi avait toujours été la plus aventureuse de nous deux, c'est elle qui nous avait fait entrer dans la bande, avant que mon frère nous suive quelques années plus tard dès qu'il fut sorti de l'enfance. Nous l'avions maladroitement caché aux parents, qui par lâcheté, dépit et intérêt avaient sans doute fermé les yeux, mais ça n'avait plus d'importance désormais. Nul ne rêvait d'un avenir de pêcheur pouilleux, encore moins de celui d'un pêcheur pouilleux mort.  

Mais Skadi était convaincue du chemin à mener dans la vie, même si son visage souriant et raffiné ne reflétait aucune méchanceté, elle finissait en général par l'emporter quand nous n'étions pas d'accord sur une décision. Aussi je voyais bien qu'elle ne quitterait pas la caverne sans avoir satisfait sa curiosité à propos du miroir. Je lui lâcha la main d'une manière douce et complice, malgré l'état de panique dans lequel je me trouvais.  

«  Chef, nous devons rester groupés... » tentais-je sans succès, alors qu'ils partaient déjà dans la pénombre, je m'élançais à leur poursuite, sans pour autant pouvoir les rattraper.  

Arrivés à l'entrée de la grotte, tout était normal.
«  Qu'est-ce que...? »
«  J'aurais pourtant juré qu'il y avait des sortes d'éboulement là il y a quelques instants.... Quelqu'un doit être entré ici et joue avec nos nerfs... »

  Bien que suspicieux en cette occasion, le frère de Solveig ne s'opposait jamais à Thialfi, il préférait s'afficher en fidèle second. Il se retint donc de le confronter.  

Sous le choc de la situation je perdit mes moyens et mon sang froid, me perdant dans le noir avant de pouvoir rattraper les deux hommes, puis enfin, reconnaissant l'endroit je compris que j'étais plus proche de la salle des trésors que de la sortie. Je décidais donc de retourner vers Skadi.  

«  Solveig ? C'est toi ? Ce miroir est vraiment le plus beau butin qu'on n'ait jamais ramené... N'as-tu jamais rêvé d'artefacts magiques, de corne d’abondance... »
«  Skadi ? Qu'est-ce que tu racontes !? La seule propriété de cet objet s'il en a, c'est d'être maudit... Il faut sortir d'ici »
«  Ahah, c'est à cause d'Arvid ? Tu l'as dit toi-même on l'a engagé pour des questions numériques avant tout... Je suis triste mais il faut l'oublier, il est temps de vivre la vie qu'on a toujours voulue, toutes les deux... »
«  Tu es complétement folle ! Nous ne savons pas qui l'a tué, on ne peut pas rester ici »
«  ...Et donc si tu me laissais parler, je pourrais te montrer que ce miroir produit des pierres précieuses, il est maintenant décoré d'un topaze et d'un améthyste supplémentaires, qui ont apparu à peu de temps d'interval,... Mais plus rien depuis... C'est prodigieux... »
«  ... »

Je m'approchais prudemment vers le miroir et pouvait en effet vérifier qu'il avait encore changé.
 

Et soudain, je fut envahi d'un sentiment de vide, un peu comme si j'étais la dernière survivante de ma famille.
Dédé "Pimp my Ride" Herdeux
Dédé "Pimp my Ride" Herdeux
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Posté le 10/06/2018 à 19:33:42. Dernière édition le 10/06/2018 à 21:18:41 

Défense de Louis-le-Grand, 5 juin 1718.
 
Ils débarquaient! On les entendait. Cornan gronda. Dédé grinça. Cornan rugit. Dédé vrombit. Cornan tapa du pied par terre pour soulever la poussière. Dédé fit tourner ses roulettes à toute berzingue.
 
"Chargeeeeeeeeeeeeeez!!!!"
 
Ohlala, ce massacre. Dédé avait bien compris le pitch après une bonne dizaine de mises au point. Foncer dans le tas, essuyer les tirs et intercepter tout ce qu'on pouvait envoyer sur Cornan à l'exception des brochettes de barbaque.
 
 
05/06 22:26:53 Patat'orange t'a tiré dessus et fait 23 dégâts.
05/06 22:26:54 Tu es pris dans la garde tir de Patat'orange, il te met 27 dégâts.
05/06 22:26:58 Patat'orange t'a tiré dessus et fait 23points de dégâts. 
05/06 22:27:11 Tu es pris dans la garde tir de Patat'orange, il te met 27 dégâts. 
 
Piouuuuuuu piiiiiiiiiou!! Des morceaux de patate en veux-tu en voilà! Dédé se les prenait en pleine face. Il interceptait tout ce qu'on lui lançait !
 
Stoooop ! Pwwwwah. Il avait de la purée plein le pare-brise et n'y voyait plus rien. 

5/06 22:27:11 Tu utilises Bandage mineur, et récupères 28 pvs. 

Shhaak shhhakk (bruit des petits essuis-glace) shaaak ! Enfin !

Ahhh ! La débandade. Et vlà que d'autres goudas débarquaient à la pelle!

Wiiiiiiip wiiip ! Piiiiiiiiim poooooooom piiiiiiiiim poooooooooom !

Cornan était en danger ! Il se faisait tirer comme un lapin et il n'en a rien à faire, quel crétin !! Dédé à la rescousse. Activation du champ de force anti-projectile. Pwwiit. Zut. Bon, il allait falloir faire autrement et bouger dans tous les sens.

05/06 22:27:28 Tu as intercepté le tir de Amudhini Dewïdsur Cornan ! 
05/06 22:27:28 Amudhini Dewïd t'a tiré dessus et fait 17points de dégâts

Pwiiiit. Oh non, encore! La machinerie était touchée ! Dédé n'avançait plus. Paaaause ! Dédé sortit sa boite à out's et commença à se faire une auto-réparation en urgence, au milieu du champ de bataille. Pas évident.

05/06 22:27:32 Willem Van Brueghel t'a tiré dessus et fait 19 points de dégâts.
 
Biiiiiiing ! Et ce gros lâche de Willem de le canarder alors qu'il avait levé le pouce en l'air ! Le fair-play se perd. Allez, encore quelques p'tits réglages. Une soudure par-ci. Une rustine par-là et. Vrooooooooomb ! Ca y est, ça remarchait, comme neuf le Dédé !!

05/06 22:27:32 Tu utilises Bandage mineur, et récupères 88 pv. Main Curatrice ! 
 
Cette fois-ci, le Willlem allait moins se marrer !

05/06 22:27:44 Tu as intercepté le tir de Willem Van Brueghel sur Cornan ! 
05/06 22:27:44 Willem Van Brueghel t'a tiré dessus et fait 19 points de dégâts. 

Sccccraaatch ! Ah ! Décidement, Cornan ne faisait gaffe à rien. Il frappait comme un demeuré sans se soucier des coups qu'il se prenait. Allez, il était temps de lui injecter un gros shot d'adrénaline pour qu'il conserve sa hargne !

05/06 22:27:49 Tu soignes 27 pvs à Cornan. 
05/06 22:27:55 Tu soignes 27 pvs à Cornan. 

Woooooo Wooooo Wooooooo woooooooo wooooooooo. Réactivation du champ de force !

05/06 22:27:55 Tu as intercepté le tir de Willem Van Brueghel sur Cornan ! 
05/06 22:27:55 Willem Van Brueghel t'a tiré dessus et fait 17 points de dégâts.
 
05/06 22:28:05 Tu as intercepté le tir de Willem Van Brueghel sur Cornan ! 
05/06 22:28:05 Willem Van Brueghel t'a tiré dessus et fait 19 points de dégâts. 

Dédé dégustait. Il épongeait toutes les bastos, mais c'était son job. C'était pour ça que l'armée de Port-Louis le payait ! Pas le moment de flancher! Allez, fallait douiller.

Viiiiiiiiiiiiiiiii !!! Ahhh, Dédé la vit venir au ralenti celle-là. Elle tournait sur elle même, droit vers la caboche au barbare. Prête à la lui exploser en mille morceaux !

Noooooooooooonnnn ! Dédé s'élança, donna une petite impulsion avec sa troisième jambe (non pas celle là!) et fit un saut de l'ange devant la balle en ne manquant pas de saluer la caméra au passage.
 
05/06 22:28:09 Tu as intercepté le tir à la tête de Willem Van Brueghel sur Cornan
05/06 22:28:09 Willem Van Brueghel t'a tiré dessus et fait 16 points de dégâts. 

Il avait réussi ! A présent couché par terre comme un vieux tonneau inutile, il pouvait s'estimer heureux. Ce geste héroïque n'était toutefois pas du goût de tout le monde et, le remarquant dans cet état de faiblesse, les goudas saisirent l'occasion pour lui défoncer la carcasse.

05/06 22:28:15 Willem Van Brueghel t'a tiré dessus et fait 16 points de dégâts. 
05/06 22:28:19 Willem Van Brueghel t'a tiré dessus et fait 19 points de dégâts
05/06 22:28:54 Liet Haderach t'a tiré dessus et fait 15points de dégâts
05/06 22:29:02 Liet Haderach t'a tiré dessus et fait 14points de dégâts 
05/06 22:29:06 Liet Haderach t'a tiré dessus, mais t'a loupé. 
05/06 22:29:09 Liet Haderach t'a tiré dessus et fait 17points de dégâts 
05/06 22:29:12 Liet Haderach t'a tiré dessus et fait 14points de dégâts  
05/06 22:29:12 Tu as été assommé par Liet Haderach. 
 
Allez, de retour à la casse
 
Ah sinon, le Dédé il a fait plein de rafistolage à la pointe de la technologie depuis qu'il traine avec le barbare. Bien mieux que ceux de Violette qui pense qu'on peut tout soigner avec des vieux pansements roses.
 
2018/06/09 22:19:52 Tu soignes 90 pvs à Cornan. Main curatrice !
2018/06/08 22:34:09 Tu soignes 60 pvs à Cornan. Main curatrice !
2018/05/25 22:46:35 Tu soignes 86 pvs à Cornan. Main curatrice !
2018/04/18 22:53:38 Tu soignes 83 pvs à Le Bête. Main curatrice !
2018/04/10 23:30:39 Tu soignes 74 pvs à Le Bête. Main curatrice ! 
 
 
Don Valakas
Don Valakas
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Posté le 10/06/2018 à 22:41:25. Dernière édition le 10/06/2018 à 22:42:51 

Épreuve de vol : Cavendisch est qualifié !
Il est le seul à m'avoir donné des nouvelles !

Épreuve du commerçant : Dave pour les mêmes raisons.
Violette et son Lapinou
Violette et son Lapinou
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Posté le 10/06/2018 à 23:44:30. Dernière édition le 10/06/2018 à 23:59:42 

Violette a passé l'après midi à narguer Dédé, sautillant autour de lui et tirant la langue. 

Tu vas être disqualifié pas'que t'as rien fais !! 
Tu vas être disqualifié pasque t'es rien qu'un menteur !!
Valakas a dit c'était terminé nananananère
Valakas va t'mettre à la casse d'abord !!!!

Ce qu'elle n'avait pas imaginé, c'est que Dédé s'empresserait de rattraper son erreur et de sortir de vieilles histoires de ses tiroirs pour se mettre en avant. Il se met ensuite à rouler autour de Violette et essaye de lui arracher les rubans des cheveux. 

La gamine s'enfuit en courant, allant se réfugier dans le chocolat. C'est trop pas du juste, Valakas avait dit que c'était terminé, c'est pas juste !!!  Dédé était si méchant, il correspondait mieux qu'elle aux critères du concours, elle allait perdre, elle en était sûre... Mais comment faire pour convaincre Valakas qu'elle était plus vile que le vautour de la Chimère et méritait de continuer le jeu, elle qui était pourtant si mignonne et sage ?? 

La solution était peut-être encore de mettre Dédé hors jeu... Histoire d'être qualifiée comme Cavendish et Dave faute d'adversaire. Elle aussi elle pouvait le faire !! 

Violette se dépêche de faire parvenir une lettre anonyme chocolatée à Valakas. Elle reste ensuite dans les parages, les joues toutes rouges, se demandant si quelqu'un découvrira son nouveau secret. 


Don Valakas
Don Valakas
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Posté le 11/06/2018 à 18:06:07. Dernière édition le 11/06/2018 à 18:27:46 

*Se pointe avec des brocolis dans les oreilles*

La gamine a montrée pas mal d'implication... Au résumé de ce soins, on a sentit quelle en faisait des bourdes, (c'est ce que j'ai le plus aimé) mais derrière, elle tente de faire au mieux pour soigner les bobos...

Je vais lui concéder la victoire !

Dédé, va falloir être à l'heure la prochaine fois... un patient mort... ne peut plus être soigné !
Dédé "Pimp my Ride" Herdeux
Dédé "Pimp my Ride" Herdeux
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Posté le 11/06/2018 à 18:21:39 

Dédé il réanime les patients même après qu'ils se sont fait rétamer et ils sont vachement plus frais que les sacs d'os de la confrérie!
Don Valakas
Don Valakas
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Posté le 11/06/2018 à 19:26:02 

*Après avoir écouté les histoires concernant l'épreuve du combat*

Je qualifie d'Orsam pour sa superbe prestation de cocu à trois coups monumental sur le pif de Buddy.
Buddy, Maestro Sanguinaccio
Buddy, Maestro Sanguinaccio
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Posté le 11/06/2018 à 19:27:49 

"Depuis quand les cocus dominent sur cette vilaine île ?
T'as bien de la chance que j'aie résolu ton énigme, sinon boudin boudin !"
Violette et son Lapinou
Violette et son Lapinou
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Posté le 11/06/2018 à 19:30:57 

*Violette ouvre de grands yeux et prend une grande inspiration avant de se mettre à hurler*

Ouuuuuuuuuuaaaaaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis ! J'ai gagneeeeeeeeé ! Youuuupiiiiiiiiiiiii !

*Elle ne se fait pas prier pour sauter partout et surtout autour de Dédé*
Jacques D'Orsam
Jacques D
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Posté le 11/06/2018 à 20:01:54 

*sourit en lisant la missive du Pirate*

Nul besoin de grand discours lorsque la lumière guide nos pas!
Don Valakas
Don Valakas
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Posté le 11/06/2018 à 20:03:51 

Turb m'ayant fait une offre qui ne se refuse pas ...

Il est qualifié grâce à son enchère !
Buddy, Maestro Sanguinaccio
Buddy, Maestro Sanguinaccio
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Posté le 11/06/2018 à 20:04:20 

"Le pucelage de sa fille ?? 
J'en étais sûr !"
Red Smoke
Red Smoke
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Posté le 11/06/2018 à 22:12:02. Dernière édition le 11/06/2018 à 22:12:28 

Sort de nulle part, comme d'habitude.

Quoi??!! Mais Papa f'rait jamais ça! Même pour une cave de 3 millions de bouteilles pour lui tout seul!
Turb Van Solo
Turb Van Solo
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Posté le 11/06/2018 à 23:29:50 

Hum... t'es encore vierge ma chérie ?

Haem pardon, rien à voir voyons !!
Buddy t'es vraiment tordu !

Non non, j'ai simplement donné quelque chose au tas d'os, quelque chose qu'on ne trouve pas en secouant un cocotier quoi.

Un jour t'y auras peut être droit aussi, va savoir !
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