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[Event] Sérénité -1- 2  
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La Murène
La Murène
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28/09/2009
Posté le 24/01/2015 à 22:12:31 

Le vieil homme rentra dans la bar. Un noir, sans doute un ancien esclave à voir la méfiance qui transpirait dans chacun de ses regards. Il vint s'asseoir au comptoir et commanda une mirabelle.
Maintenant que tous regardaient vers le nouveau venu, il sorti une arme de sa cache de chiffon. Un sabre. Il le posa sur le zinc dans un claquement sonore.

Jacquot crachat dans un verre et l'essuya tout en regardant cette étrange lame. Une courbure faible, une garde à peine visible, un fourreau décoré de symboles exotiques. Il lui fallu bien une minute pour comprendre.

"Sérénité ? C'est bien Sérénité, non ? C'est l'arme de Boumako ?"

Toutes les oreilles se joignaient aux regards, tous les clients étaient dans l'attente de la réponse.

"Oui." lança l'étranger sans hésitation. "C'est Sérénité. C'est un des sept trésors de Van Buick."
Il boit quelques gorgées de mirabelle.

"Je viens la vendre. Pour notre cause.
Nous avons besoin d'or et Boumako a choisi de nous aider en nous offrant sa lame. La meilleure lame de Liberty et peut-être de toutes les Caraïbes. Croyez-moi, il n'y a pas de meilleure arme sur cette île.

Mais ce ne sera pas une simple vente, non. Ce sera une chasse mortelle. Un seul sera vainqueur et pourra porter cette arme.
C'est ainsi..."
John Chanel
John Chanel
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22/12/2008
Posté le 26/01/2015 à 02:14:38 

Les nègres sont toujours les plus rigolos à imiter. Ce sera une vraie partie de plaisir !

Ne pas oublier, les coins d'ombre sont tes amis, Jean, mais si tu veux te planquer efficacement ne souris pas. Même si les femmes te préfèrent ainsi.
Alanis
Alanis
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15/11/2005
Posté le 26/01/2015 à 15:36:02 

*La jeune femme avait assisté à la scène depuis l'autre bout du zinc.*

Une chasse, hein ? ... avec comme prix la célèbre Sérénité...

*Alanis révéla un sourire qu'elle n'avait plus affiché depuis longtemps.*

On dirait que j'arrive à pique !
Anvi
Anvi
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02/05/2008
Posté le 26/01/2015 à 18:24:58 

Voici un jeu qui est à la portée de la pirate.

Vous avez dit "jetons" ? Il va falloir en donner un certain nombre, car nous avons un p'tit qui ne demande qu'à se servir de ses dix doigts.
☠Phil BLake The terrible Pirate ☠
☠Phil BLake The terrible Pirate  ☠
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16/12/2006
Posté le 26/01/2015 à 21:51:42 

*Deboule avec son épée ensanglantée *

Chasse à l'homme , mon plus grand plaisir j'sui d'la partie mouhahah

don Juan de Montalvès
don Juan de Montalvès
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05/01/2007
Posté le 29/01/2015 à 04:20:28 

Un grand tumulte régnait dans l'hôtel particulier du Marquis, au coeur des beaux quartiers de Port-Louis; on emballait tableaux, vases, meubles fins, tapisseries, oeuvres d'art, service en argent, de larges malles descendaient des grandes escaliers pour être chargées en direction des quais de la ville française, des draps blancs recouvraient bientôt les commodes et les lits, le grand piano et le billard disparaissaient sous leur linceul : don Juan de Montalvès quittait Port-Louis.

Au milieu des allées incessantes des laquais en livrée qui déménageaient les pièces de mobilier, un homme en habits usés et crasseux s'approcha des grilles de l'hôtel. Nul ne prit garde à ce misérable qui agrippait son tricorne de mauvais cuir souple entre ses mains et avançait sur le gravier blanc de l'esplanade. Il sursauta aux claquements des volets du premier étage et des lourdes serrures que l'on tournait avec énergie. Il grimpa rapidement les petites marches du perron, évitant le gardien qui passait en trombe devant lui, jurant comme un forban, propulsé par trois molosses rageurs que l'on sortait de leurs niches pour embarquer sur le navire. Le pauvre homme aux habits poussiéreux traversa le palier de l'entrée pour arrivé dans un hall aux damiers noirs et blancs. De chaque côté de la pièce des groupes de serviteurs tiraient en rythme sur des cordes qui faisaient descendre lentement l'immense lustre de cristal tintant à chaque manœuvre trop brusque, tandis que des femmes de chambre décrochaient les portraits espagnols qui ornaient les murs des grandes escaliers du hall, tournant en tous sens ces illustres ancêtres qui jetaient des regards hautains et désapprobateurs sur tout ce remue-ménage : don Juan de Montalvès quittait Port-Louis.

L'homme arrêta un cerbère qui annotait chaque passage de coffres, de malles, caisses ou bagages quittant la demeure, il s’enquit des appartements du Marquis. Sans lever son regard de son registre, le secrétaire répondit laconiquement que "Monsieur ne reçoit pas aujourd'hui". L'homme engouffra sa main dans la poche de son veston et saisit une lettre cachetée qu'il pensa remettre au secrétaire, mais il retint son premier mouvement, son contenu semblait trop important pour risquer d'être remis à un tiers. Il reprit donc sa quête qui fut jalonnée d'expressions de mépris et d'incompréhension de la part du personnel de la maison. Car enfin, ce demeuré ne savait-il pas que "Monsieur est un homme occupé", "le Marquis n'est pour personne", "Monsieur de Montalvès n'accepte plus d'audiences", "le Marquis refuse les solliciteurs", et partout la même interrogation incrédule dans le regard, comment pouvait-il l'ignorer: don Juan de Montalvès quittait Port-Louis.

Enfin, le dédale de salons, d'antichambres, de salles de réception et de dépendances livra son énigme et le pauvre homme arriva devant les bureaux privés du Marquis, attiré non pas par le fracas du déménagement mais par la tranquillité des lieux. Il suivit du regard un laquais qui frappa respectueusement à la porte et entra en silence pour alimenter une vaste cheminée dans laquelle crépitait un feu. L'homme glissa un oeil par la porte et découvrit le Marquis assit derrière sa table de travail, rédigeant un pli de son écriture agile et fine. Le ciel bas au travers de la baie vitrée dessinait la silhouette du banquier, les larges boucles de sa perruque, sa silhouette menue et la plume virevoltant dans une main fine ornée d'une bague sertie de rubis. Serrant nerveusement son tricorne, l'homme s'avança à travers la pièce, ses pas étouffés par les tapis, s'approchant en devinant les traits du Marquis, son visage poudré et ses lèvres peintes d'un léger baume rougissant. Lorsque soudain, Montalvès prit conscience d'une présence étonnement proche de lui. Il leva un regard perçant sur l'intrus, qui se changea en surprise. Le Marquis se redressa sur sa chaise, agrippa sa canne et appliqua un mouchoir sur son nez et bouche. Le laquais se retourna et laissa tomber ses bûches en constatant la scène, puis se précipitant sur le pauvre bougre qu'il tenta d'entrainer hors du bureau et criant à la garde. Ce dernier se débattit en essayant d'expliquer sa présence mais ses paroles étaient couvertes par les cris du laquais et par les coups de pommeau qu'il recevait d'un Montalvès qui les assénait du bout de canne, à distance raisonnable. En désespoir de cause, l'homme sortit le terre de sa poche et l'agita en tentant d'articuler une phrase :

- Une...lettre...Bar...Jacquot...
- Au secours ! A la garde ! Un pauvre ! Un pauvre ! Vite qu'on lui donne cent coups !
- Monsieur...j'ai...lettre...Boumako...SERENITE !!

A ces mots, le Marquis se figea et arrêta les laquais qui désormais ceinturaient et battaient l'intrus. L'homme s'effondra à terre et tendit la lettre cachetée à Montalvès. Le banquier l'arracha de sa main et se dirigea vers la fenêtre pour la lire, la décacheta et mit ses petites lunettes sur le bout de son nez. Son visage passa par diverses expressions d'incrédulité à l'émerveillement en passant par ce rictus d'espièglerie qui présageait toujours quelques affaires lucratives. Lorsqu'il eut achevé sa lecture, le Marquis se retourna vers l'homme à terre :

- Cette lettre arrive directement de Chez Jacquot ?! Est-ce chose vraie ?
- Oui...Monsieur. Je l'ai moi-même vu. Le sabre de Boumako...Par la vieille carcasse de Van Buick, Sérénité a quitté l'enfer des sept mers !
- Je n'ose le croire...c'est inespéré ! *réfléchit à haute voix un Montalvès aux yeux pétillants* Cette arme sera la nouvelle convoitise des Caraïbes ! Voilà bien un trésor qu'il me faut acquérir...pour mieux le monnayer...*se retournant vers le messager* Son prix ?!
- Oh, c'est que l'arme n'est pas à vendre...il s'agit d'une chasse à mort...
- Voilà qui est ennuyeux...

Montalvès jeta une pièce d'or au messager et congédia tout le monde de son bureau. Puis fit quelque pas vers son globe terrestre qu'il fit tourner machinalement.

- Sacrés pirates...il faut toujours qu'ils mêlent la tuerie à leurs affaires...croient-ils que la brutalité des armes est la seule qui vaille le prix du sang ? Alors que la seule vraie violence est celle de l'argent !

Pour acquérir ce trésor, il va me falloir des chasseurs expérimentés, des mercenaires sans scrupules...une chasse à l'homme...*s'amusa le Marquis en rédigeant des billets à ordre à faire parvenir à certaines fines lames de l'île*...une chasse à l'homme est plus divertissante quand on lâche les chiens et qu'il suffit de sonner le tocsin...tout en évitant d'être soi-même la proie...*acquiesça-t-il lui-même à sa propre réflexion*...oui en évitant cela de préférence.  
 
Gemini
Gemini
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29/02/2012
Posté le 22/02/2015 à 19:04:01 

Les frères ne tardèrent pas à envoyer le prix de leur inscription...


"Nous comptons pour un... Pas vrai ?

Peu importe, tant que le sang coule. Une vie entière de menstruations sera petite mare à côté.

..."
Timothy Redgrave
Timothy Redgrave
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18/11/2013
Posté le 27/02/2015 à 17:10:33 

*L'homme n'est guère habitué à parler en public mais, pour les affaires, il n'y a guère à hésiter.*

Ladies and gentlemen de Liberty,

Sir Dekker n'est peut-être point présent actuellement sur Liberty, et il le regrette bien pour une telle course. Cependant, il tient toujours à vous faire profiter de sa générosité.
En effet, l'information sera la clé dans votre quête, tout autant que la discrétion. Pour celle-ci, vous pouvez tout à fait payer 80 pièces par jour pour détourner quelques yeux curieux. Pour un mois, cela revient donc à 2400 pièces. Sachant que la chasse peut s'étendre sur plus longtemps, on ne sait jamais. Et encore, cela ne vous garantira en rien d'échapper à toute personne vous recherchant.

Une solution bien plus efficace serait de prendre un "abonnement", si l'on peut nommer cela ainsi. Ordonnez un virement sur le compte de sir Dekker auprès du ministre Hollandais, de l'ordre de 1500 pièces d'or (une offre on ne peut plus généreuse), et vous serez alors garanti de ne point subir de désagréments, de notre part tout du moins.
Eva D.Van Teese dite "Sussuarana"
Eva D.Van Teese dite "Sussuarana"
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23/09/2010
Posté le 02/03/2015 à 20:21:57 

La paria avait rapidement eu vent de cette chasse à l'homme et décida d'y participer à sa manière. Alors que chez Jacquot, tous les clients ne parlaient que de ça, un homme de petite taille sortit de l'ombre pour prendre la parole tout en faisant tourner une pièce d'or autour de ses doigts.


"Chasseurs, Chassés, je loue mes services. Pour les premiers, je peux retrouver votre proie et pour les seconds, vous rayer simplement de ma liste. Il suffit de..."

Lance sa pièce en l'air puis la rattrape sur le dos de sa main, non pas sur l'une des faces mais bien sur la tranche, prouesse qui n'étonna pas le nain. Il termina sa phrase en la faisant disparaitre dans la paume de sa main.

"... ne pas laisser cette pièce d'or toute seule."

Il fit un pas en avant et deux hommes très imposants sortirent de l'ombre en le suivant.

"Parlons d'or... 1500 pièces pour être oublié durant toute la durée de la chasse. Et deux recherches au prix d'une par jour pour chercher votre proie pour 500 pièces, avec succès ou non."

L'homme afficha un sourire narquois puis se dirigea vers la sortie, accompagné de ses deux sbires.

"Vous saurez me trouver."
AvriL
AvriL
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28/11/2012
Posté le 02/03/2015 à 21:41:27 

*AvriL regardait de loin les préparatifs de ses compatriotes prêt à s'entretuer pour une obscure raison et se décida à intervenir. Posée nonchalemment dans des hauteurs elle prit la parole brièvement* Je vends ma lame ou je l'offre aux plus faibles. Je verrai...

Contactez-moi par perroquet.
Poupoule
Poupoule
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14/04/2013
Posté le 02/03/2015 à 21:50:04 

Pwotte ?!

Voyant que les services sont de mise...
L’animal picore dans le sable de la plage des pirates, enfin de se faire comprendre :


Pwotte ! je chiperais les jetons dans les pwoche de vos proie!

monnayant de l'or. Ou du pain. Ou des pommes. Ou de l'alcool. Ou n'importe quoi qui se mange. Ou qui brille. Ou qui se couve.

Parole de pwotte !

s'enfuie en se dandinant, avant de finir farcie
La Loutre
La Loutre
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13/02/2012
Posté le 02/03/2015 à 23:47:00 

Traquer, se planquer, attendre, courir, écorcher, se faire molester, voila que mon quotidien devenait un jeu pour un grand nombre de corsaires de l'île et je m'en réjouissais fortement.
Chasser des chasseurs chassés, enfin quelque chose d'amusant.
Clodomir
Clodomir
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21/01/2014
Posté le 03/03/2015 à 10:29:34 

Le vieil homme affiche des placards un peu partout dans les tavernes de Liberty, on peut y lire :

                                        Avis à la population de l'île de Liberty,

Le ministre du commerce du roi Philippe V, régnant sur l'Empire ou le soleil ne se couche jamais, propose les services d'enquêteurs et d'espions compétents pour localiser vos victimes. Prix imbattables et discrétion assurée. Rabais supplémentaires consentis aux sujets du roi des Espagnes.

Profitez d'un réseau gouvernemental étendu, laissez les agences privées aux moyens limités aux amateurs. Voyez grand, voyez l'Espagne ! Contrebandiers, mendiants, gamins des rues et même animaux apprivoisés. Nul moyen n'est trop bon pour satisfaire vos requêtes ! Des yeux et des oreilles dans tous les ports, sous toutes les pierres, voilà ce que vous achetez.

Les cartes de fidélité ne sont pas encore imprimées, mais la presse avance bon train et nous pourrions vous proposer sous peu un forfait enquête aux tarifs dégressifs pour les clients réguliers.

Nous pouvons également vous "oublier" si vous le souhaitez contre un don à la caisse de bienfaisance aux personnes âgées d'Esperanza gérée par la confrérie de San Clodomir et d'un montant minimal de 1 300 doublons.

 Clodomir, ministre du commerce de sa Majesté le roi Philippe de Bourbon
La Murène
La Murène
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28/09/2009
Posté le 04/03/2015 à 10:40:16 

Visiblement amusé par le tumulte généré par sa chasse, le vieil homme prit une ardoise de Jacquot - neuve, puisqu'il ne fait pas de crédit - et y dessina 2 croix.
2 participants étaient déjà tombés sous les coups de leurs chasseurs.
La Murène
La Murène
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28/09/2009
Posté le 05/03/2015 à 09:14:20 

2 nouvelles croix venaient d'être tracées sur l'ardoise.
Frères Gemini
Frères Gemini
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29/02/2012
Posté le 05/03/2015 à 22:55:11 

Déjà mal en point, Malmenés par Sirius, les frères s'effondrent, éliminés du jeu bien plus tôt qu'ils ne l'espéraient...

Rampant jusqu'au Temple pour s'y planquer, ils gémissent et grincent. La douleur est insoutenable...



"Qu'est-ce.. qu'il se...

..Passe ! Ma tête...

J'ai mal... On a mal !"


Une main tremblante vient effleurer du bout des doigts la poitrine, où la plaque de fer protégeant les mécanismes intérieurs est.. démise. Elle est de travers... Pour raison, une masse de chair boursouflée qui déborde et commence à gagner le reste du corps déjà difforme.

Enfoui au milieu du tout, le manuscrit pnakotique suinte.
La Murène
La Murène
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28/09/2009
Posté le 06/03/2015 à 09:27:15 

L'étranger rajouta 3 croix sur l'ardoise, portant à 9 le nombres de proies déjà abattues.
La Murène
La Murène
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28/09/2009
Posté le 09/03/2015 à 07:36:09 

2 nouvelles croix sur l'ardoise. Déjà 11 éliminés.
Gaston, `Barbe Sale`
Gaston, `Barbe Sale`
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18/10/2007
Posté le 09/03/2015 à 11:18:16 

*une nouvelle pancarte a fait son apparition au dessus du bar chez Jacquot*

Si vous voulez r'trouver quelqu'un, n'hésitez pas à faire appel aux services du Gaston ! 

1 localisation = 1 boutanche
3 localisations = 1 tonneau

*formé par le fameux cartographe Lord de la Vidange*
Ehawee
Ehawee
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13/02/2006
Posté le 09/03/2015 à 11:47:21 

Ehawee se déplaçait furtivement. A la lueur de la lune, et à la discrétion de la nuit, le plus souvent.
L'homme au chapeau rond lui avait transmis, en échange de quelques uns de ces ronds dorés dont les visages-pâles raffolaient, la position de sa première proie.

L'indienne savait pister, et traquer, mais il s'agissait là d'un homme qu'elle ne connaissait pas, et le portrait qu'elle en avait récupéré pour le reconnaître ne suffirait pas à le retrouver sans l'avoir, au moins une fois, croisé auparavant.
Elle avait donc offert sa confiance au réseau impressionnant dont disposait l'homme au chapeau rond.

Il lui avait fallu plusieurs jours pour retrouver l'homme blanc qui se faisait appeler Del Eyosso.

Lorsqu'elle arriva au fond de la caverne où il s'était retranché, en compagnie d'une femme portant une robe dont les visages-pâles avaient le secret, l'indienne observa un instant le duo formé.

Ils ne l'avaient pas vu, et vaquaient à leurs occupation, probablement fatigués. Il faut dire que selon l'homme au chapeau rond, ils n'avaient pas quitté ces lieux depuis le début de la traque. 
Elle les observait depuis plusieurs mètres, attendant le moment propice pour agir.

La squaw entama alors des mouvements discrets, attrapant son arc, puis une flèche, qu'elle encocha. Bandant l'arc, elle visa dès lors sa cible, avec une concentration intense. Lorsqu'elle relâcha la tension, brutale, de la corde, son projectile partit rejoindre sa proie, la transperçant sans équivoque.

05/03 09:33:42 : Tir réussi ! Headshot sur Del Eyosso.

Le geste avait été rapide, net, à tel point que la femme qui accompagnait l'homme n'eut pas le temps de réagir. Probablement espérait-elle le protéger...

Ehawee s'était alors redressée pour se montrer à elle. Elle n'avait aucune hostilité à son égard, la visage-pâle ne faisait pas partie de son tableau de chasse.
La squaw fit demi-tour, et disparut du champ de vision des espagnols.

La traque avait commencé, elle devrait désormais trouver le suivant de la liste...
La Murène
La Murène
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28/09/2009
Posté le 10/03/2015 à 17:04:45 

En riant comme un bossu, l'ancien esclave rajoute 6 croix sur l'ardoise. L'une d'elles l'a beaucoup amusé.
17 participants d'éliminés.
Gaston, `Barbe Sale`
Gaston, `Barbe Sale`
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18/10/2007
Posté le 10/03/2015 à 17:24:43 

Désolé Blake, mais l'odieux monstre a payé cher en boutanche pour avoir ta position ! Hahahaha
L'ectoplasme
L
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23/10/2006
Posté le 11/03/2015 à 18:11:03 

La Traque, Sérénité. 

Oui le Duque en avait entendu parler. AU dernier moment, l'aristocrate paya son inscription. 1000 Po ce n'était qu'une bagatelle. 

La première cible du senor fût Gaston. Quel vieux tonneau que celui-là. Cette traque fit plaisir à l'ancien enquêteur qui demande de l'aide à son réseau. Gaston fût traqué chaque jour par le senor Holmes jusqu'à ce que je le retrouve. Notre affrontement eu lieu dans la tour anglaise. Quelle bataille ! 

La cible suivante fût Howell Davis. Là pas question de demander de l'aide au senor Holmes. Mais en regardant les entrées à l’hôpital l'espagnol se rendit compte qu'il y avait envoyé Elizabeth Swann. L'intendante hollandaise aida le noble qui retrouva l'anglais au temple maya.

Lors de leur première bataille, le Duque arriva a enchainer le sieur Howell mais il du arreter car la fatigue le gagna.
Le jour suivant c'est Howell qui attaqua mais là encore le Duque remporta l'affrontement. Le sieur Howell décidant de se reposer et le noble n'étant pas très actif attendit un peu...un peu trop car Borat envoya Howell à l’hôpital avant que le Duque puisse l'achever.

C'est plusieurs jours après ces deux épisodes que le sieur Howell revint à la chasse et attaqua le Duque. Mais vu les roustes qu'il avait prit précédemment il revient en compagnie du sieur McKain Row. A deux contre un, impossible de résister. Le Duque tomba, la traque était terminée...
La Murène
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28/09/2009
Posté le 11/03/2015 à 21:49:14 

De nouvelles croix venaient se rajouter sur l'ardoise, portant à 20 le nombre d'éliminés.
La Murène
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28/09/2009
Posté le 14/03/2015 à 07:58:46 

Encore 2 croix. 22 participants d'éliminés...
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