 Le Faux Rhum
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La dot de la dame noire
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Posté le 11/02/2014 à 11:21:03
Le vieux pirate faisait les cent pas, un soupson de contrariété perçant sur son visage.
Jusqu'à présent, tout s'était bien déroulé.
La désormais nouvelle recrue s'était acquitté de sa tâche à la perfection, finissant par là-même de gagner la confiance de l'équipage ; le paquet qu'elle avait permis de récupérer se trouvait désormais sous bonne garde, une grosse majorité de la Confrérie étant là pour surveiller les alentours du lieu de rendez-vous, perché à flanc de falaise.
Le paquet n'avait jusqu'à présent pas trop tenté de mouvement stupide et désespéré... Sans doute le choc. Le vieux ricana doucement au souvenir du moment où lui-même avait reçu son bandeau... La vie n'est qu'un éternel recommencement, certains disent.
Mais, leur mystérieux commanditaire avait a présent du retard.
L'ancien général fronça les sourcils en se demandant, pour la énième fois, qui cela pouvait bien être. Nul visage, nul signe distinctif ne pouvait être associé à leur contact ; et encore moins leur avait il révélé.
Une personne donnée. Vivante. A l'endroit où ils se trouvaient à présent. Et la récompense... Le pirate n'était pas vraiment porté sur l'or - en tout cas, bien moins que certains autres frères et soeurs - mais là, le montant avait vraiment de quoi faire rêver.
Miltiades ne craignait pas vraiment une entourloupe. Les pirates connaissaient le coin comme leur poche, et pourraient s'éclipser sans souci en cas de problème. Et si le gaillard refusait d'allonger la récompense... Hé bien, il se chargerait lui-même de pousser le colis dans le vide. A vieux singe, vieux singe et demi.
Non, la partie était bien engagée. Mais ce foutu crevard de client mystère était en retard, et les corsaires n'allaient sûrement pas tarder à apprendre que la Confrérie était sur un coup fumant. Il fallait que le dénouement se produise au plus vite.
La jeune femme à côté de lui bougea et attira son attention, en recommençant à ronchonner et à poser ses sempiternelles questions. Le pirate se retourna et lui colla une bourrade dans les côtes en grognant :
"La paix, pisseuse. T'pourras causer tout ton sâoul quand tu s'ras hors de portée d'mes esgourdes. Et j'suis sûr que not'client dira rien, même si t'as un ou deux bras tordus. Alors, si tu tiens pas à d'voir bouffer tes r'pas à venir comme un foutu chaton impotent, reste coite et immobile."
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Kristal |
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Posté le 11/02/2014 à 20:29:02
Un jour qu'elle portait son nouveau bandeau avec fierté, celui qu'elle attendait depuis si longtemps. Personne n'avait rien vu, même pas celui qu'elle avait mis dans ses cheveux, ni ce qu'elle affichait aux yeux de tous, des signes pourtant évident de ceux qui sont maintenant devenus ses frères et sœurs.
De sourires en mensonges, elle avait fait son chemin douloureux vers sa nouvelle vie continuant d'évoluer comme si de rien dans ce monde qu'elle avait décidé de quitter. Transparente, elle avançait doucement, avec force et volonté, mettant sa fierté de côté et son mauvais caractère par la même occasion. Accepter sans rechigner à la tâche pour avancer toujours plus loin, toujours plus vite. A bout de souffle, à bout de force, elle tenait bon.
Combien de corsaires rencontrés avaient elle laissé en vie privilégiant son unique et seul but ? combien de fois avait elle failli craquer en se confiant ? Elle se surprenait à remercier cet hollandais, le dernier homme qui l'avait trahi. Grâce à lui, elle avait pris la bonne décision, la dernière avant la liberté. Vivre pour elle, ne rien devoir à personne, cette phrase que son parrain lui répétait encore pas plus tard que ce soir la faisait sourire. Elle se sentait libre et heureuse d'avoir réussi la traversée de ce tunnel et d'y voir sa nouvelle famille l'accueillir.
Mais ce soir, Eva est là devant elle. L'une des rares a avoir deviné dès le départ. Son amie, sa sœur, a qui elle se confiait pendant tout ce temps. Elle était retenue prisonnière à cause d'elle, sa marraine qu'elle chérissait tant, son idéal, son modèle. Mais ça...c'était avant...avant la trahison. |
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Posté le 11/02/2014 à 23:24:58
Avant cela, l éternel général Espagnol avait pris soin de désamorcé un éventuel problème: Baak.
Il était évident que le colosse ne laisserait pas eva en difficulté, il fallait donc une idée pour l éloigné et le rendre sourd à la vie de l île.
Il avança vers l Affranchi:
"Gaillard,
L'heure est grave, les temps sont durs, la nuit est noire.
Le capitaine a pris un bon gros coup de soleil sur le galurin, et du coup, il a le carafon salement amoché.
Il se met à débiter des inepties plus vite qu'un poissonnier vantant sa marchandise, et ça, c'est pas bon pour le moral de la troupe.
Mais tout n'est pas perdu.
On a été plusieurs à remarquer que ses borborygmes n'étaient pas sans ressembler aux diarrhées verbales d'un ancien de chez nous, le gars VRV. Pour tout dire, ça y ressemble si foutrement bien qu'on a été vérifier la couleur de la tignasse, au début.
Bref. VRV étant parti taquiner la morue par trois cent mètres de fond, il nous faut trouver de quoi comprendre le charabia. Et c'est là que tu vas intervenir.
Ne t'en fais pas, on va pas te demander de traduire. On sait bien que les noirs comme toi n'ont pas eu d'éducation dans leur jeunesse, vu que ça leur aurait servi à rien pour transporter des bennées de marchandises sur le dos. Mais bon, du coup t'as les reins solides, ça c'est un avantage.
Y'a un type sur l'île, un docteur spécialisé dans les tarés, qui a écrit plein de livres à la con qui nous permettront de comprendre ce que le capitaine bavouille. Donc on a besoin de toi pour aller chercher tout ce bordel. Aux dernières nouvelles, tous ces machins étaient éparpillés dans un complexe souterrain. Je ne te fais pas de plan, y'a a peine deux ou trois pièces dedans. Et pas plus d'une porte et demi.
En plus comme t'es le plus près de là-bas, ça te désigne d'autant plus pour y aller. Et si t'es pas le plus près, vu que t'as de plus longues jambes c'est tout comme.
Enfin bref. Va y voir, et ramène nous tout ça. On attend ton retour avec impatience. L'équipage compte sur toi."
*Le colosse d ébène écouta, corrigea le vieiux sur le fait qu il était éduqué, même si ça ne datait pas de l enfance en effet.
Il partie en direction des "deux ou trois pièces" du labyrinthe de la presque-île sans se douter qu une fois dedans il y avait peut de chance pour que le moindre message l atteigne.
Et c est ainsi, tandis que son amie avait besoins de lui, que le colosse se perdait dans le dédale de couloirs à la recherche de bouquins de psychologie.
L homme avait beau avoir un bon sens de l orientation, il était loin d être tel le minotaure dans ce labyrinthe.
Ez' avait réussit à éloigner le colosse pour un bon moment...* |
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Posté le 11/02/2014 à 23:30:17
Coincée entre des caisses, une armure rouge et une vieille canne, Eva ruminait. Un mystérieux commanditaire avait payé les pirates pour la lui livrer, vivante. C'est tout ce qu'elle savait.
Le regard noir, son cœur s'était assombri un peu plus face à la trahison de sa marraine. La journaliste connaissait pourtant le chemin empruntée par l'anglaise et malgré ses efforts pour la faire changer d'avis, lui faire comprendre qu'elle cherchait surtout à se fuir elle-même, Kristal était arrivée au bout. Si seulement elle n'avait pas fait l'impensable...
Eva en était à présent convaincue, sa marraine avait été prête à la tuer pour arriver à ses fins et ceci malgré ses promesses passées. Un déchirement pour l'orpheline qu'elle redevenait.
Elle serrait alors les poings, bouillonnant d'une colère grandissante au fur et à mesure des derniers mois. Étant telle parfois, qu'elle pouvait anesthésier la française et la rendre impassible. Toutefois, elle ne perdait pas la raison, ses buts l'obsédant suffisamment pour ne pas les perdre de vue.
Encore fallait-il se sortir de cette histoire, à moins que cela allait l'en rapprocher... |
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Posté le 11/02/2014 à 23:55:23
Avant-Poste Louis le Grand
Perché sur son tapis central, l'ex postier hollandais déroule un petit parchemin en savourant une bonne bouteille du vieil Ark'eyst :
"Turb, mon ami,
Je profite du sommeil des pirates pour t'appeler à l'aide. Je suis retenue captive dans la planque des contrebandiers par les pirates qui vont me vendre à un homme dont je ne connais pas l'identité.
Kristal est devenue Pirate et m'a piégée.
Ils sont une dizaine.
Eva"
Il en avale son rhum de travers.
De grosses larmes lui montent instantanément aux yeux, effet de l'alcool sur le larynx ou intense émotion ? Un mélange des deux certainement.
Il n'ose pas envoyer de réponse, craignant qu'une interception des pirates ne mette Eva plus en danger encore.
Ni une ni deux, Turb ne réfléchit pas et prépare sa besace ; ce soir il quitte LLG pour filer à l'ouest.
Sa réserve de bouteilles est affreusement basse mais Eva fait partie de ces rares personnes pouvant aller jusqu'à lui faire oublier son insatiable soif. Turb réajuste sa besace, affûte sa lame et fait une petite prière à Dionysos.
Il a une pensée pour Baak, se félicitant presque de son appartenance à la confrérie pour une fois. Sa supposée présence là bas est la seule chose qui puisse le rassurer un tant soit peu en ce moment-même.
Brave Baak...
Pauvre Eva ! |
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Skuleth |
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Posté le 12/02/2014 à 17:42:23
La soirée ne s'était pas déroulée comme prévu, mais alors pas du tout. Le guerrier avait prévu de faire une petite surprise pour cette soirée, surprise à tout le monde...
Premier sur les lieux, c'était la veille que le guerrier avait vu Kristal, et Eva. Les deux dans un état assez sombre. Un regard indifférent pour Eva, un regard amical pour Kristal, elle qu'il pouvait à nouveau appeler "sœur" en toute légitimité, après le lui avoir promis.
Mais une chose le rongeait de l'intérieur...
Alors que ses frères et ses sœurs les avaient rejoins, le pirate à l'armure rouge avait commencé à, à regret, à parler de ses choix...
Ce n'est que face au regard de Kristal vis à vis de son envie de quitter l'équipage que ce soir, il a conservé son bandeau. Il l'a conservé alors qu'il voulait faire dont à Kristal non seulement de son bandeau, mais de sa place.
Une nouvelle sœur, pas si nouvelle que ça, et au fond de son cœur, le plaisir de la retrouver. |
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Posté le 12/02/2014 à 23:55:46
Deux jours déjà. Elle mangeait peu, buvait à peine et ne trouvait pas le sommeil, perte de conscience mise à part. Entre railleries et bousculades, elle avait encore de l'énergie pour se rebeller mais pas assez de force pour se frayer un chemin vers la sortie.
Sa compagne Dita Van Teese était arrivée pour la sauver, elle avait entendu sa voix mais il y avait également l'un de ses meilleurs amis Turb Van Solo ou encore le Général français Alexandre de Rotheneuf. Elle s'inquiétait pour eux, craignant pour leur vie plus que pour la sienne.
Le commanditaire n'avait toujours pas donné signe de vie, ou alors elle n'en savait rien. L'attente était épuisante et Eva n'était pas la seule à trépigner sur place. Elle ne voyait rien et n'entendait rien hormis quelques murmures au loin. Il y avait de l'agitation à l'entrée du repaire.
Mais que se passait-il en bas? |
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Posté le 13/02/2014 à 01:36:48
Miltiades faisait les cent pas au sommet du repaire des contrebandiers, l'air sombre.
Le coup fumant qu'il escomptait commençait de plus en plus à faire long feu.
Les corsaires avaient eu vent de l'affaire, et plusieurs d'entre eux arrivaient à présent, menaçant le déroulement de l'opération. Également, le commanditaire l'avait contacté pour lui indiquer un nouveau retard de deux jours au mieux, leur rafiot étant bloqué par une tempête sur maracaïbo - si proche, pourtant.
Et Eva se révêlait être un otage des plus pénibles - presque plus dure à supporter que sa femme, qui atteint pourtant déjà des sommets. Coulant un regard mauvais vers la jeune femme endormie - ou évanouie, il ne saurait le dire - il nota les signes d'épuisements, les blessures, les traces de coups qui la couvraient. Il se demanda ce que le client en dirait.
Bah ! Il avait précisé vivante. Pas intacte. Qui que ce "il" puisse être.
Et ce "il" avait intérêt à se grouiller les miches, s'il voulait arriver à temps pour recevoir son colis.
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Posté le 13/02/2014 à 11:08:10
Eva Damian,… troublante et mystérieuse Eva.
Depuis mon arrivée sur l’île, elle faisait partie de ces rencontres que l’on n’oublie pas.
Beaucoup d’adjectifs pourraient qualifier son caractère. Et parfois contraire. Elle avait su se montrer forte et poignante lors de son mandat d’intendante. Et quelque fois, douce et fragile dans son regard lorsque nous partagions ces moments en défense de nos positions lors du conflit avec les Espagnols ou j’appris d'avantage à la connaitre.
Dévoué à la colonie, elle n’en reste pas moins mystérieuse. Il m’est parfois difficile de cacher mon trouble en sa présence.
Un appel au secours... menant à une séquestration de la part de la Confrérie Pirate au repaire des contrebandiers.
Difficile pour moi de prendre la décision de rassembler les forces françaises pour une seule personne au détriment de la défense de la colonie.
Mais elle-même est menacée par la présence des pirates sur le territoire du Royaume de France.
Je pris donc la direction du repaire des contrebandiers et lança l’appel aux Français.
Malgré mon impuissance face à ce rassemblement de vermines, je pu comprendre les véritables intentions de la Confrérie. Et il est de mon devoir de sous-fifre du Roy par l’intermédiaire du Grand veneur de faire comprendre aux pirates que Port Louis n’est pas un étal de marchandises ou ils peuvent se servir à leur gré.
Les négociations ne donnèrent pas grand-chose malgré le fait d’avoir capturé leurs garnements dans mes filets alors qu’il s’approchait un peu trop de nos besaces. Mais impossible pour moi de me rabaisser à utiliser un enfant en monnaie d’échange. Il en va de mon honneur et celui de la France.
Mais mon geste n’eut peu de conséquence sur la décision des pirates d’aller jusqu’au bout de leur plan. Les armes et la poudre sont le seul langage qu’ils comprennent.
Turb, Dita et moi décidions de ne plus attendre les renforts qui je le sais sont en route. Le combat déséquilibré fit rage. Le métal s’entrechoquant, les tromblons pétaradant couvrant les cris d’Eva et de Dita.
Un cri de Dita Van Teese à l’attention d’Eva pourtant résonna dans le repaire.
"- Mon amouuuuur ..."
Merde. |
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Posté le 13/02/2014 à 12:56:29
*Pendant ce temps la, quelque messages revenaient à leur expéditeurs.
Les messager de tout poils et de toutes plumes envoyés au colosse ne le trouvaient pas.
Ils localisé la zone, mais le colosse rester hors des radars et de ce fait aveugle à la vie de l île.
Malgré tout sa "mission" avançait. La folie du labyrinthe finissait par l aider à comprendre celle du capitaine... * |
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Posté le 13/02/2014 à 18:24:06
En panique. J'étais sur le point de perdre mes moyens.
Heureusement, le besoin de survivre l'emportait encore. Pour l'instant...
Et la survie d'Eva comptait plus que tout à mes yeux.
J'avais saisi son appel au secours dans la gazette. J'avais reçu la confirmation du gouvernement français qu'elle était aux mains des pirates. Je profitais alors de l'opportunité : j'ai proposé à mes compatriotes de prendre part à la mission de nettoyage qui aurait lieu au repaire des contrebandiers. Je leur ai aussi dit la vraie raison qui me poussait à y aller.
Les secours arrivaient.
Ma seule inquiétude était de savoir s'ils arriveraient à temps... Mais chaque fois que je laissais cette idée traverser mon esprit, je manquais d'air. Alors, je m'occupais comme je pouvais, j'avais fait appel à tous ceux sur qui je pouvais compter.
Un surtout. Jamais je n'aurais cru lui demander de l'aide de la sorte. Mais aujourd'hui, rien ne m'arrêtera. Je le lui ai dit : j'échangerai ma vie contre celle d'Eva si c'est possible. En attendant, il est peut être la clé...
Je rédigeais une lettre pour Eva, et la confiais à Roussette, la chienne de la maison. Personne ne pourrait l'empêcher de remettre sa missive. A moins de la tuer...
Ma très chère Eva,
C'est avec plaisir que j'ai reçu ton message et la dernière parucion de ton journal !
J'étais absolument enchantée de recevoir de tes nouvelles, et d'apprendre que tu prépareras le ragoût au repas des Pestes et T ! Et interdiction de tout donner à Roussette sous la table soeurette!!
Quant à Kristal...
Elle n'est plus fiable depuis longtemps ! Déja en rejoignant l'Albion... Je sais que tu l'adores. Un jour peut être pourras tu me croire à son sujet : elle n'est pas une fréquentation pour toi !
Enfin, on en reparlera bientôt !
Et excuse, j'écris mal aujourd'hui : ma plume bave, je comprends pas pourquoi...
Prends soin de toi,
Boubou
Ca devrait aller.
Eva comprendrait.
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Posté le 13/02/2014 à 18:47:34
Violette était dans le nord quand elle avait apprit que Eva avait été enlevée par les pirates. Les pirates, brrrr. Elle se souvient des histoires que lui racontait sa mère à leur propos. Des histoires terrifiantes de jalousie, trahisons, vols d'époux et massacres en tout genre. Quand sa mère avait compris que son étrange croissance ne cesserait d'évoluer, elle lui avait donné des cours accélérés pour lui permettre de survivre. Entre deux cours de poudre et de peigne, Violette se souvenait de l'angoisse dans la voix de sa tendre mère en parlant de la Confrérie :"Si tu les vois, tu dois fuir Violette ou ils te prendront tout ce à quoi tu tiens... Ils prendront ton Hubert... Euh.. Ton Hubert Lapinou. !"
Pourtant, d'autres souvenirs de moments partagés avec son père lui revenaient à l'esprit. Ceux là étaient plus confus et les images se mélangeaient. Au milieu des rires festifs, était-ce de la peur ou de l'admiration qu'elle voyait dans les yeux de son père alors qu'il regardait une femme arborant le bandeau noir ?
Et maintenant Eva était retenue par ce groupe terrifiant. Essayaient-ils de lui prendre tout ce qu'elle avait ? Violette ne savait pas vraiment ce à quoi pouvait tenir le plus Eva, elle ne la connaissait pas très bien. Elle savait juste qu'elle sentait bon, qu'elle avait un sourire gentil, et qu'elle était fidèle à la colonie.
Violette avait promit aux français un mois de bisous et calinou, mais cela serait difficile si les français se retrouvaient à tous pleurer dans la ville la perte d'une amie. Sans réfléchir, Violette avait donc demandé au général d'organiser sa libération au plus vite. Bloquée dans le nord de l'île, elle n'avait pas plus d'informations sur ce qu'il pouvait bien se passer dans le repaire où on les avait repéré.
Ce n'est que lorsque le général Alexandre avait déjà confirmé son arrivée sur les lieux que Violette s'était souvenue de quelque chose. Quelque chose d'atroce. Eva n'avait pas voulu prêter le général pendant la défense de la Madone et se l'était accaparé, alors que d'abord il est à tout le monde le général.
Et si c'était le général, cette chose à laquelle tenait Eva et que les pirates voulaient voler ? |
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Kristal |
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Posté le 14/02/2014 à 22:59:29
Plusieurs jours maintenant et toujours aucun signe d'une quelconque manifestation extérieure pour sauver Eva. Je ne savais pas ce qui me mettait le plus mal à l'aise. Le fait qu'elle soit là à cause de moi ou le fait que les français attachent si peu d'importance à sa vie.
Les heures s'écoulaient lentement et malgré la bonne humeur de ma nouvelle famille, j'en venais à espérer découvrir mon futur hôpital très rapidement ce qui mettrait fin au supplice de son regard qu'elle posait sur moi et auquel je m'appliquais à répondre avec une froideur que je ne me connaissais pas. |
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Posté le 14/02/2014 à 23:51:58
Les secondes devenaient minutes, les minutes des heures et les heures des jours...
Eva perdait le fil du temps. Malgré ses espoirs, et la fatigue aidant, un sentiment d'abandon avait fini par l'envahir, encouragé par les remarques du Second. Il se pouvait donc que les renforts n'arrivent pas à temps, que le commanditaire se déplace ou non.
Néanmoins, la soirée fut marquée par quelques échanges intéressants bien qu'inquiétants au sujet d'un inconnu qui visiblement savait. Est-ce que cette histoire était liée à sa situation actuelle? Rien n'était impossible et pour le savoir, il lui fallait attendre...
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Posté le 15/02/2014 à 10:34:55
Elizabeth avait depuis un moment entendue parler de l'enlèvement d'Eva. Eva...une femme qui lui avait beaucoup donnée à ses débuts, une femme de France, son ancien modèle. Elle représentait à ses yeux la femme idéale, celle qui parvient à se faire respecter que ce soit dans un champs de bataille ou lors d'une discussion quelconque.
A en croire ces anciennes pensées qu'Elizabeth éprouvait envers Eva, la jeune française se devait d'aller la sauver. Pourtant...Eva l'avait tant déçue ces derniers temps quelle ne savait pas si partir à son secours était la meilleure façon de renouer des liens. Et puis, à quoi bon renouer des liens ? A quoi bon montrer au peuple français son envie de sauver un corsaire de la même colonie lorsqu'on sait que ce dernier doute de vos compétences ?
Elizabeth avait une nuit rêvée de Kristal. Cette anglaise si belle...avait terminée son chemin en enfilant le bandeau noir. Ce ne fut pas un choque, mais bien au contraire, comme si ce retournement de situation n'était qu'une pure logique. La française admira un long moment le bandeau noir de l'ancienne catin. Des cris, des bruits, des odeurs...beaucoup de choses lui revinrent en tête lorsqu'elle dessina des yeux l’emblème de la tête de mort. Un emblème qui avait tant de fois hanté ses rêves de petite fille...Un frisson lui parcouru le corps tout entier, comme si l'avenir lui léchait légèrement les courbes de son corps...puis elle s'en alla, ne souhaitant pas qu'un français ai pu voir quoi que ce soit de cette seconde qui avait tout révélée de son potentiel futur sur l'île. |
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Posté le 15/02/2014 à 14:28:13
Froissant une missive dans le battoir qui lui sert de poing, le vieux pirate se met à sourire.
Enfin des nouvelles. Et bonnes.
Ce sera pour demain soir.
Il parcourt des yeux ses frères et soeurs assemblés autour de lui, et les quelques corsaires retranchés au niveau d'en dessous. Plus qu'à tenir encore un peu...
Ensuite, leur connaissance de l'île leur suffira pour s'éclipser discrètement, chargés comme des mulets avec l'or de la traite. |
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Posté le 15/02/2014 à 15:45:47
Sir Holmes avait passé la journée au chevet de son épouse. Elle avait souffert de coliques, des douleurs liées aux contractions qu'elle ressentait parfois, prématurément, durant sa grossesse, et n'avait point souhaité la quitter avant qu'elle n'ait pu retrouver un repos salvateur.
Alors qu'il rejoignait le Pub, il eut alors vent des rumeurs circulant sur le rapt de Lady Eva Damian... ainsi que celles faisant état d'une potentielle trahison de Lady Kristal à son égard.
Le détective n'accordait pas systématiquement de crédit aux rumeurs. Toutefois, celles-ci avaient bien souvent une part de vérité pour fond, et le gentleman entendait bien déterminer le faux du vrai
Par ailleurs, il portait en grande estime Lady Eva, et la savait menacée depuis fort longtemps, trempée dans de sombres affaires dont probablement lui seul avait eu écho, et qu'il avait su garder secret.
Aussi, après avoir confié son filleul à son épouse et la tenante de la maison où elle résidait, en sécurité, il partit en direction du présumé lieu de rétention de la journaliste française. |
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Kristal |
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Posté le 15/02/2014 à 17:31:14
Enfin ils étaient tous là. Le repaire était remplis de corsaires, nous retranchés tout en haut attendant la petite étincelle qui mettrait fin à ce premier acte. Je les regardais un par un, étrange sentiment de les voir avec leurs bandeaux colorés tandis que je portais le mien toujours avec autant de fierté.
Une ambiance lourde où certains étaient en colère, notamment la compagne d'Eva qui mettait une prime supplémentaire sur ma tête pour celui qui m’assommerait. Ou encore Lady Bougnette, dont je pouvais voir sur son visage habituellement si doux, les traits de la colère.
Et il y en avait d'autres comme Sir Holmes qui affichait son calme légendaire mais qui ne manifestait pas plus que ça de haine envers moi ou encore Ethan...Ethan qui ne pouvait pas me voir, c'était peut être mieux ainsi, il risquerait de rester aveugle toute sa vie.
Et c'était moi la responsable de tout ça, l'unique responsable, oui j'avais changé et c'est ce que j'avais sciemment voulu.
Eva retrouvait un semblant de sourire maintenant, il était presque évident qu'elle s'en sortirait sans mal. D'un côté j'étais soulagée que tout se termine, mais d'un autre c'était la dernière fois que je l'avais en face de moi.
Nos routes se séparaient sans doute à jamais. Alors durant ses dernières heures avant la fin, le cœur lourd mais sans qu'elle puisse le voir, je gravais en moi son visage, et repassais un boucle tous les souvenirs qu'on avait eu ensemble.
Je humais son parfum à m'en faire éclater les poumons, je caressais dans mon imagination ses cheveux, je fermais les yeux et me voyais la prendre dans mes bras et pleurer avec elle, pleurer encore et encore pour un pardon qui n'arrivera jamais.
Tel était le prix pour faire partie de la Confrérie.
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Posté le 16/02/2014 à 00:18:14
Face à face, regards de défi et... rien.
Nous patientons, eux comme nous.
Ho, en ce qui nous concerne, je sais ce que nous attendons : des renforts !
Alors, pour tuer le temps, je tente ma chance.
C'est que depuis le temps, on commence à se connaître. Les pirates sont des ennemis que je respecte. Je leur suppose des convictions, et, l'Honneur. Ho bien sûr, je ne me fais pas d'illusion, nous n'avons pas les mêmes. Ils ont fait des choix en embrassant le bandeau noir que jamais je ne pourrai envisager. Mais quand même, beaucoup d'entre eux ne sont pas les brutes avares et sanguinaires que l'on veut bien décrire.
Prenez Madre, femme de foi, qui aurait voulu sauver l'Homme, mais qui a du se résigner à la réalité de sa bassesse.
"Madre! Tu vas me dire que tu cautionnes la vente d'un être humain?! C'est pas possible, je te crois pas!"
Prenez Le Second, il est joueur, bien plus qu'avare !
"Miltiades, que pouvez vous bien avoir négocié qui vaille la vie d'une femme?! Quel est votre prix??"
Et Marston ! Qui se battrait comme un tigre pour ses convictions !
"Marston! Je te croyais un homme d'honneur! Avec des convictions, un code... J'en crois pas mes yeux, vous comptez vraiment vendre cette femme comme une esclave?"
Avec Troun, c'est moins facile... c'est que le petit monstre cache bien son jeu ...
"Et ton prix à toi, ce serait combien? 50 sacs de bonbons? 500? Une dispense pour les cours?"
Bon, je ne leur ferai pas tous le coup.
Kristal par exemple... Elle n'évoque aujourd'hui chez moi que haine et colère. S'il venait à manquer un seul cheveux sur la tête d'Eva, je l'en tiendrais pour responsable. La changement de couleur de son bandeau est trop proche de l'enlèvement d'Eva pour que tout ça ne soit pas lié. Je ne sais pas tout de cette affaire, mais y'a pas besoin d'avoir inventé la poudre pour comprendre.
Et Kristal ne sait de moi que le yang. Je lui souhaite de ne pas avoir affaire à cette autre facette, enfouie, dissimulée, qui sera destructrice si notre famille vient à être blessée.
En face de moi, se tiennent encore beaucoup trop de pirates. Certains, je ne les connais pas, ou peu. DBs, Grigri, Caratawc.
Mais il y a Skuleth aussi. Ami, ennemi, voilà longtemps que nous ne nous posons plus la question ! Au fond de moi, j'ai toujours pensé qu'il n'a pas sa place parmi eux. Une lueur d'espoir m'empôrte de temps en temps : "s'il devait choisir de retourner sa veste, ce serait un vraiment bon moment pour le faire!"
Et puis, il y a Ching.
Une grande histoire entre Ching et Eva. Cette dernière ne m'en a pas tout dit, je sais qu'elle tait de trop nombreux secrets. Ching est la menace, Eva la proie, depuis longtemps déjà. Je suis sure que si Eva se laissait aller à sa curiosité, à ce côté sombre qui la hante, Ching espérerait l'enrôler.
Alors, en désespoir de cause, j'aurais tenté le tout pour le tout :
"Tu vas aller jusqu'au bout? Tu vas faire ça à Eva? Je comprends pas... Tu la connais, tu l'apprécies même! Si elle n'était pas... ce qu'elle est, tu l'aurais prise sous ton aile! Regardes la! Tu vas troquer sa vie contre quoi? Quel est le prix de votre honte?"
Je paierai sans aucun doute le prix de ces provocations.
Mais si ce n'est que moi, et pas Eva, ce ne sera pas cher payé... |
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Posté le 16/02/2014 à 01:00:02
Le nouvel Intendant anglais était penché sur un parchemin, vierge.
De brefs échanges avec les forces en présence avaient fini par le convaincre de la gravité de la situation. De Rotheneuf, visiblement chamboulé par la perte de sa compatriote française, avait fait appel à son autorité pour motiver des troupes. Aider, ou ne pas aider ?
...
Convaincre Howell de cesser ses agressions avait été d'une simplicité enfantine, bien que le général français en eut l'air impressionné. D'un sourire aigre-doux, une pensée fit son chemin dans la tête du nain, au noyau plus dur que du silex.
"Me sous-estiment ils donc tant que ça ?"
Il tournait et retournait la plume entre ses doigts, pensif. Son ancien moi, le brigand, le malfrat, le vagabond à la barbe dure comme du fer, se réveillait dans ces moments-là. Fi de la perruque poudrée, il n'avait jamais aimé les vendeurs d'esclaves.
Il se décida. La plume commença sa danse sur le papier, crissant en traçant de larges lettres.
"Blake,
Vous êtes le Général de l'Albion. MON général. Trouvez moi de beaux bâtards, des salauds, des brutes et des vicelards qui savent comment tenir une lame et où la planter. Allez-y, et ne me décevez pas. Montrez moi pourquoi nos bandeaux sont rouges." |
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Posté le 16/02/2014 à 16:59:22
Pendant ce temps, l'anglais vagabondait entre cavernes et donjons infestés de corsaires aventuriers, pour trouver quelques situations avantageuses à exploiter.
Son absence des lieux de la détention était parfaitement compréhensible à ses yeux:
La séquestration n'était point dans ses habitudes, dans sa méthode, encore moins dans son esprit.
La piraterie qui se symbolisait par la trahison d'anciens frères, soeurs, amis et familles n'était pas sa piraterie. La déception le ramenait aussi vite vers Kristal qui avait embrassé le Jolly Roger depuis cet angle insidieux, au lieu de chercher en elle ce qui la pousserait à sauter de la falaise pour s'envoler, libre comme l'air, tel un bâteau qui navigue incessamment et ne poursuit que l'unique but de ne jamais se retrouvé contraint ou entravé par qui que ce soit.
Il avait tant essayé de la pousser à bout pour qu'elle révèle la nature dont elle faisait récemment son fer de lance, tendu l'oreille en vain durant les missions de celle-ci, pour voir si elle était capable de faire valoir le spectre de ses principes "nouveaux" aux yeux de tous, et à tous surtout.
Rien de tout cela. Pour lui, elle ne fit que suivre des ordres pour changer d'air.
Et trahir sa filleule était inévitable.
Voilà une leçon de plus où la solitude l'emporte. Aucun chantage, ni aucune trahison n'est possible.
Seule la conscience face à soi-même, et quelques principes d'honneur et de dignité. Et un peu de vol aussi. Beaucoup même. Parce que voler, c'est pas tromper. |
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Posté le 17/02/2014 à 13:28:12
Six jours à présent qu’Eva était retenue captive dans le repaire des contrebandiers, forcée de subir la présence de celle qui l’avait piégée.
Evoluant dans l’ombre à la recherche de réponses, elle avait pris l’habitude de se retrouver entourée de pirates , collaborant avec certains, défiant d’autres. A vrai dire, elle ne savait pas si collaborer était le bon mot toutefois elle arrivait de temps en temps à y trouver de quoi poursuivre ses investigations. Le plus dur pour elle n’était donc pas de se retrouver au milieu d’entre eux, bien que la situation ne lui permettait pas de se sentir euphorique, mais d’être aux côtés de Kristal à chaque instant.
Bien entendu, à cela s’ajoutait la crainte d’être vendue comme une esclave à un inconnu qui avait visiblement promis de nombreux sacs d’or à la confrérie. La française ne pouvait s’empêcher de se demander si elle le connaissait, si elle lui avait fait du mal sans le savoir ou si cela avait un lien avec la mort de Ralex. Tout s’embrouillait, elle ne dormait pas assez pour réfléchir sereinement, rongée d’une colère qui bouillonnait en elle.
Et pourtant ces derniers jours, elle avait senti son cœur se fendre en voyant Dita, prête à tout pour la sortir de là et aussi gênée qu’heureuse de voir ses amis ou bien des connaissances présents et armés pour la sortir de là.
Dos en appui sur des tonneaux, elle sentait que la fin du calvaire était proche. Quoi qu’il arriverait, elle savait qu’elle ne passerait pas une nuit de plus au même endroit. |
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Posté le 17/02/2014 à 19:04:29
Pour vous Servir Gouverneur !
Sachez que ces rats seront sortis de leur trou au plus vite .
Général Phil BLake. |
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Posté le 17/02/2014 à 19:38:07
Le détective analysait la situation. Il ne laissait rien transparaître : pas plus de colère que de crainte, il semblait étrangement serein.
Lors de son arrivée, il avait immédiatement repéré la plus proche d'entre toutes de Lady Eva : Lady Dita. Quelques mots à son encontre, afin qu'elle ne se laisse point ronger par l'anxiété de savoir sa compagne aux mains des pirates.
Puis, le Sir Ethan. Ils avaient tous deux convenu de se retrouver sur les lieux de l'agitation, le gentleman savait que le nouvel aveugle y subirait une épreuve des plus particulières, lorsqu'il découvrirait la vérité.
Son regard avait balayé l'ensemble des lieux, ainsi que des personnes présentes. L'analyse du comportement de chacun des pirates lui avait permis d'apprécier la mise en danger de Lady Eva, et étrangement, de le rassurer quant à l'issue de cette situation. Les troupes corsaires étaient de plus en plus nombreuses, et l'on pouvait deviner l'imminence de l'assaut qui viserait à délivrer Lady Eva des confrères.
Il restait une seule, et unique question, en suspens dans la réflexion du détective : pourquoi les pirates avaient-ils fait le choix de se regrouper ici? Ils semblaient pris au piège, et cela ne leur ressemblait guère. La seule inconnue aux yeux du détective venait de leur assurance, au vu d'une position occupée pourtant désavantageuse... |
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Posté le 17/02/2014 à 23:27:59
17/02 22:53:07 : Tu as assommé Lady Ching.
17/02 22:52:18 : Tu as assommé Madre Anna.
17/02 22:48:42 : Tu as assommé Skuleth.
17/02 22:46:28 : Tu as assommé Kristal.
Tue les pirates uns a uns jusqu’à apercevoir le visage de la jeune française toute traumatisé.
Lui tend la mains puis la soulève vers ces amis tous présent .
J’espère que la France n'oubliera pas ce geste de L’Albion . |
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