 Le Faux Rhum
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Posté le 25/03/2008 à 17:06:03
Couskou, mort.
Ed, mort.
Ely, morte.
Borgne, mort.
Drake, Jimi, Hawk, Red...
Je les emmerde.
La liste est encore longue. Quelle que soit leur fin, ils ne sont plus là, ils appartiennent au passé. Nous sommes le présent. Au diable, les morts. Mettons fin à cette mascarade de nostalgie une bonne fois pour toute. Si vous continuez ce petit jeu, ça sera sans moi, annonçais-je aigri par l'écossais.
Je les emmerde. Je les emmerde tous.
J'ai survécu, continuais-je. Je suis vivant, voyez ! Je me fais pisser le sang avec un coupe-légumes. Je laisse le sang ruisseler le long de mon bras.
Nous n'avons pas d'ailes, pas de cicatrices dans le dos.
NOUS NE SOMMES PAS DES ANGES.
NOUS NE SOMMES PAS DES PUTAINS D'ANGES.
Je les emmerde. Je les emmerde tous. Je vous emmerde. |
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Posté le 25/03/2008 à 21:59:33
Mes yeux ne lâchèrent pas le Caïd. Je voulais le voir baisser les yeux ce couillon, mais il les gardais définitivement levés. Toujours debout sur ma table, je me glissais vers la place libre mais occupée, de celui qui n’est plus que dans nos cœurs. Le mien en tout cas. Je tirais ma flasque de chouchen et y faisait couler l’alcool doré dans le verre inutilisé en signe de défi. Remplir le verre du mort était un signe de reconnaissance envers celui qui nous avait quitté. Puis, je pris le saint Graal, et, marchant indifféremment dans les assiettes des frangins, m’approchais de Pullo.
Alors, grand con vérolé, tu fais le flambeur tant qu’tu vis, mais je gage que ton p’tain d’égo serait flatté si on te gardait un verre après ta pendaison, nan ? J’men vais t’apprendre quelque chose :
Etre pirate fait de nous des morts, t’entends ? Des morts en sursis ! Bougret, la seule statue post mortem dont t’es digne, c’est une pissotière !
Disant cela, je lui flanquais l’hydromel sur le visage suffisant qu’il abordait trop, et quartier maître ou pas, il en eu pour son grade. Monsieur chapeau zébré m’envoya une taloche et je m’envolais par dessus la table pour m’écraser au milieu de la salle, entre toutes ces tables disposées en « U ». Un cri retentit et je vis la blondasse qui ni une ni deux se rua sur la Providence, et commença à lui envoyer claque sur claque, auxquelles la tigresse répondit en lui tirant la frange. Les autres frères commençaient aussi à s’envoyer des mandales, et je sentis bien que je risquais de me faire écraser si je restais au milieu. De tout ce tintouin.
Je vissais mon galurin de cuir usé sur mon crâne vétéran et remplit de trop de souvenirs et retrouvait la fraîcheur de la nuit.
La confrérie aussi a ses coutumes, aussi surprenantes soient elles. Que l’on honore nos morts ou que l’on se batte, tout est fait avec la même ardeur. La messe est finie, la communion s’achève dans la maison du Borgne.
Le verre du mort à été remplit puis vidé, comme à chaque repas, preuve, si il en est besoin, qu’ils sont toujours la. |
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Posté le 10/06/2009 à 18:55:08
Des bris de verre qui jonchent le sol,
Des marques des couteaux plantés dans le bois du comptoir,
Des tabourets auxquels il ne manque au mieux qu'un pied, celui-ci s'étant brisé avec fracas sur le crâne d'un marron un peu trop rond,
Et la barrique, toujours planté là, figure de proue bravant les intempéries, aimable comme deux gouvernails.
Les gonds de la porte de bois massif ronflent lourdement quand on la pousse, on tire l'endroit d'un lourd sommeil.
Presque rien n'a changé ici, malgré l'explosion, pour un peu, on pourrait dire que celle-ci a nettoyé l'endroit.
L'odeur plus nauséabonde que jamais. Le rhum a pris un petit goût charbonneux.
Seuls les quelques nouveaux verres vides, abandonnés sur le bar, témoignent des quinze mois qui se sont écoulés, et du passage des pirates morts qui sont allés rejoindre les précédents, ils vivront désormais ici comme les autres, à jamais parmi nous. |
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Posté le 12/08/2009 à 09:24:14
Ancien repaire pirate, Réserve de Zvargas
Bon sang !!
J'étais pourtant certain de les avoir laissés ici !!
Farfouillant dans le bric-à-brac laissé à l'abandon pendant plusieurs mois, le Commodore était agacé de ne pas trouver ce qu'il cherchait...
Voilà déjà plusieurs mois que le repaire avait explosé.
Il était aujourd'hui encombré de ces corsaires qui pensaient avoir trouvé dans ce coin, un lieu de vacances et de découvertes..
Il devrait pourtant être là ! Je l'avais laissé à côté de ces tonneaux !
L'agitation était à son comble à l'extérieur, mais rien ne semblait déranger les recherches du capitaine pirate.
Ce qu'il souhaitait récupérer était d'une grande importance pour lui...
Il était capital qu'il le retrouve...
Ha !!
Serait-ce ceci ?!
Soulevant un bouclier poussiéreux, il révéla une minuscule bibliothèque où s'entassaient vieux grimoires et manuscrits usés.
Le bouclier traversa la pièce au vol et, se baissant parmi les toiles d'araignées et les cendres de l'explosion, le Commodore sorti une ancienne reliure pleine de poussière.
Le voici enfin !!
Je l'ai trouvé !
Un ouvrage qui semblait exister depuis toujours.
Les pages jaunies révélaient des comptes anciens, des noms d'ennemis aujourd'hui morts et quelques cartes qui devaient être mises à jour.
Feuilletant rapidement le bouquin, il arriva au chapitre qui l'intéressait..
Il sortit sa plume, la trempa dans la petite flasque d'encre qui l'accompagnait toujours, et inscrivit quelques annotations sur la feuille ambrée.
Fort bien.
Voici qui est mieux.
http://img197.imageshack.us/img197/9366/arbrei.png
Il quitta alors rapidement les lieux, ignorant au passage les pillards et les mourants |
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Posté le 01/02/2011 à 23:03:37
* se gratte le coude pour mieux se concentrer *
Alors bidule, machin et truc c'était les filleuls de trucmuche, x et lambda... euh... non c'tait l'inverse... quoi que. Ah et puis m****, les vieux bouquins ça jamais été mon truc. M'fatigue le captain' il qu'a demandé à Van Ray au milieu de s'ocuper de ces trucs d'untel et tu elle. |
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