 Le Faux Rhum
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Chambre dé joustice Pirate, dépot des plaintes
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Auteur
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Message
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Posté le 08/10/2008 à 20:21:00
On dit Madame je juge, vous pourrez vous passer du titre "Honorable" qui devrait y être accolé.
Vous auriez du commencer par vous présenter vous-même et je ne crois pas vous avoir prié de vous assoir.
*Jette un regard furieux vers Dragon Noir.
Qui vous a autorisé à parler ?
Je vais être bon Prince pour votre cas.
Vous êtes débouté de votre demande. En effet, votre filleul était condamné à mourir en vertu d'un jugement pris unilatéralement par moi-même dans ce même tribunal !
Votre filleul était condamné à mort au vu de vos actes répétés de tentatives de meutre sur des pirates, y compris sur ma propre personne.
En tant que victime, j'ai porté plainte devant cette cours.
En tant que juge j'ai décidé de la sanction, en tant que bourreau je l'ai appliqué la peine prononcé et il semble qu'il me faudra finir le travail !
*Donne un coup de marteau qui ne résonne absolument pas à cause des masses de papiers encombrant le bureau en étouffe le bruit.
Sortez d'ici immédiatement !
*Plonge ses yeux dans ceux de l'Espagnol.
A vous donc !
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Posté le 08/10/2008 à 22:07:18
Diego fut impréssioné par la préstance d'Anne il se racla la gorge et se lanca.
Madame la juge, Je me suis assis non par manque de respect mais parce que votre consoeur La Garce m'a laissé à Santa Lucia dans un piteu état comme je vous l'ai dis tout à l'heure. Et pour ce qui est de mon Identité je me prénome Don Diego DeLaPanda corsaire Espagnol comme l'indique mon bandeau. Je suis sur l'île depuis quelques temps déjà et ma foi je m'y plait beaucoup sauf quand je croise les sangliers ou votre Garce.
Avez-vous d'autes questions sur moi ou autre?
Diego déposa deux bouteilles de Rhum sur la table et en poussa une vers Anne.
Une boutanche en poursuivant les débat cela vous tente Madame l'honorable Juge?
Son regard se fit rieur et fixa la prunelle sombre d'Anne de Providence attendant la suite. |
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Posté le 08/10/2008 à 22:59:10
*Une flamme brille dans les yeux de la pirate.
Les sangliers c'est une chose. Je vous conseille de vous méfier des tigresses sur cette île.
*Regarde la bouteille.
Et vous pensez soudoyer le juge avec cette bouteille ? Cette cours est impartiale. Je confisque cette bouteille au titre de tentative de corruption !
Je n'oublie pas qu'il y a toujours une possibilité outrage à magistrat. Vous cumulez Senor DeLaPanda.
Donc vous désirez portez plainte contre l'une de nos soeurs qui ne sait pas repasser ?
Exposez-moi clairement et simplement les faits.
Attendez un instant.
* Recommence à fouiller le bureau; Laisse tomber quelques papiers.
Je pense qu'elle se trouve par ici...
*Met enfin la main sur une Bible du Padre.
La voici : 
Mettez un de vos moignons sur cette bible le droit de préférence. Levez l'autre et jurez de dire toute la vérité et rien que la vérité. |
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Posté le 09/10/2008 à 13:45:04
Diego posa sa main droite sur la bible et lâche en souriant tout en soutenant sans faiblir le regard d'Anne Providence Je le jure! Madame le Juge. Croissant ses doigts de pieds dans sa botte restante
La bouteille de Rhum c'était juste pour détendre l'ambiance et soigner mes plaies.
Décroissant ses doigts de pied Il y a quelques temps La Garce votre soeur donc est venez m'agresser sans crier gare, sans rien exiger en plein milieu d'Ulungen. S'en est suivit quelques échanges de paroles courtoises que j'ai gardé précieusement ici.
Déroule un papier et lit l'air suave en regardant Anne du coin de l'oeil qui le jauge de peid en cape.
Don Diego DeLaPanda : Les pirates rentrent chez vous et ressorte comme dans un moulin. . . But I'll be back! ! !
Mais mes voisins n'ont rien subit de l part de la garce comme c'est étrange. Tant mieux pour Tylde. . .
la Garce : Et le plus fort dans tout cela c'est que je repasse demain. Diego, ulu a toujours été une ville passoire c'est pas nouveau.
Sir "El Ezech" Miltiades vous avez entièrement raison. Que de conseils et de reproches venant de la meilleure pour déblatérer, jacter mais pour le reste ... .
Don Diego DeLaPanda : Tu ferais mieux d'aller repasser le linge de la confrérie qui à dû être un peu froissé avec l'explosion du repaire. . .
la Garce :Je me suis déjà occupé du linge sale à ulu je peux pas tout faire. Tu reviens pour le repassage demain ?
Don Diego DeLaPanda : Prends garde à ta belle gueule la garce un plomb est si vite parti. . . A me balader dans Ulu j'ai oublié d'enlever mon cran de sûreté demain je ne ferai pas la même erreur.
Tu devrais remplacer Valienté au bordel tu ferais rentrer beaucoup d'argent à la confrérie. . . Regarde ma veste tu l'as toute écorchée je connais une féline qui fait cela mieux que toi.
Plus de réponse de sa part jusqu'elle remette le couvert le jour de mon dépôt de plainte. Aucune classe même pas un petit souvenir rien elle ne se conduit pas comme une Garce c'est une sauvage. . .
On peut venir à bout de quelqu'un proprement j'ai déjà eu à faire à vos frère ils s'y prennent beaucoup mieux n'abîme pas tout .Même un chaton est plus soigneux quand il dépouille des vêtements. Je vous demande donc en réparation que la Garce vienne aider Conchita à faire le ménage pendant une semaine en plus elle verra de vrai Garces en étant aux côtés des filles de joies, elle saura ainsi comment s'y prendre à l'avenir...Et je préfère avoir à faire avec des félins comme vous qu'a des félons comme d'autres .
Se penche en avant les yeux brillant regardant avec insistance les prunelles d'Anne. |
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Posté le 09/10/2008 à 14:26:29
J'avais un peu bu... j'ai abbatu Sing...de loin j'avais cru reconnaitre Anne...
Zut et rezut ... je me suis trompé de cible.
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Posté le 09/10/2008 à 15:13:31
Dragon noir le délai de prescription est dépassé pour ton affaire et déssoude pas Madame le juge avant qu'elle ai rendu son verdict dans mon affaire, cela serait sympa et pas trés honorable après tant de mois laisse la tranquille. |
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Posté le 09/10/2008 à 21:38:30
Bien, J’ai pris en note votre plainte.
*Relis un peu ce qu’elle a sous les yeux.
J’y relève des choses que la cours ne saurait accepter :
« - repasser le linge de la confrérie-
Tu devrais remplacer Valienté au bordel tu ferais rentrer beaucoup d'argent à la confrérie.
- elle vient remette le couvert
- la Garce vienne aider Conchita à faire le ménage »
Vous avez une curieuse vision des femmes en général et celle de la confrérie en particulier. Merci de bien vouloir cesser de nous cantonner aux tâches ménagères.
*Fait silence quelques minutes pour formuler sa réponse.
Méfiez vous, la prochaine fois qu’elle vous dis qu’elle repasse ; tu peux toujours traduire que toi tu trépasses ! La Garce a déjà su nous prouver qu’elle était capable de faire rentrer de l’argent à la confrérie. Elle est notre perceptrice en ce qui concerne l’IRP. Question ménage la « Garce » comme elle aime se nommer elle-même pourrait vous donner des cours. Une fois dans son sillage, je vous met au défi de trouver un seul corsaire là où elle est passée.
J’ai une question tout de même :
« Regarde ma veste tu l'as toute écorchée je connais une féline qui fait cela mieux que toi. »
Que vouliez vous dire là ? |
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Posté le 09/10/2008 à 23:59:32
Ce que j'entends par là? Je connais un féline qui découpe mes vêtement avec classe et précision tout simplement, la galenterie m'oblige à taire son nom question de réputation, elle n'est pas tout à fait libre de tout engagement, ce que vous comprendrez je pense.
Regarder son travail c'est sauvage, rageux et baclé on ne peut rien recoudre. Je suis à moitié nu et je ne sais pas si cela vous est déjà arrivé d'être à poil sur cette il mais c'est franchement désagréable surtout à quelques jours d'interval.
Je ne prétends pas cantonner toutes le femmes de la confrérie ou du monde au tâches ménagéres, juste elle. . . A priori j'aurai confondu repasser mes vêtements avec me trépasser?
Je devrais boire mon de Rhum peut-être?
Et pour ce qui est de l'argent de la confrérie j'ai eu ouie dire que vous aviez de petit prblème d'argent frais certaines de vos caisses auraient été enfoui dans l'explosion de votre repaire.
C'était pour vous rendre service quelque part. ^^
C'est dommage cela avaot l'air sympa ici. Un peu poussièreux mais sympa.
Suis-je débouter dans ma requête donc?
Diego toujours les yeux rivés sur Anne, attends la sentence. |
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Posté le 10/10/2008 à 21:49:47
- Attendu que vous critiquez ouvertement l'excellent travail de notre soeur Charlotte la préceptrice
- Attendu votre outrage à magistrat
- Attendu votre tentative de corruption de ma personne
- Attendu les critiques et remarques déplacées au sujet du trésor de la confrérie
- Attendu que vous êtes Espagnol
- Attendu votre vision des femmes et de celles de la Confrérie en particulier
Vous êtes débouté de votre demande et la cour vous condamne au dépends de justice de cette affaires.
500 Po pour les frais de justice.
Que cela soit écrit et s'accomplisse !
HRP : (une réplique de film une !)
Un sourire carnassier se dessine sur les lèvres de Anne. |
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Posté le 23/10/2008 à 22:02:55
*Anne allait lever la séance et observa Dragon Noir et son filleul toujours présent.
Moi je ne me suis pas trompée de cible mon cher Dragon noir......
http://www.deezer.com/track/2152347 |
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Posté le 22/11/2008 à 22:38:23
Un jeune homme s'avance, en tenue de voyage, le chapeau à la main, avec sinon assurance, du moins détermination, dans la bâtisse poussiéreuse et pour ainsi dire déserte, au premier coup d'oeil en tout cas. Il rassemble son courage, peu rassuré par le silence oppressant des lieux.
Bonjour, heu, monsieur le juge ? Quelqu'un ?
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Posté le 29/11/2008 à 22:56:19
Après quelques heures d'attente Johannes finit par se rendre à l'évidence : l'endroit était aussi désert que le Sahara, c'est à dire foutrement désert, si vous me passez l'expression. Cependant, Johannes était un jeune homme plein de ressources, et le désert n'est jamais si désert qu'on ne croit. Aussi se mit-il à explorer la salle de fond en comble.
De fait, ses recherches furent fructueuses : l'endroit regorgeait d'araignées (règne : animal ; embranchement : arthropode ; sous-embrancement : chelicerata ; classe : arachnida ; ordre : aranéides ) ! A quatre pattes dans la poussière, Johannes épinglait donc des araignées et prenait des notes pour son Systema Naturae...
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Posté le 01/12/2008 à 14:06:06
Une pseudo cours de justice, l'idée était drôle mais était vite tombée aux oubliettes...
Tellement vite qu'on y trouvait encore quelques futs non vidés, ce qui valait la visite du Doc de temps en temps dans ces lieux à l'abandon.
Mais pour une fois, il n'était pas seul.
Un jeune homme était à moitié allongé par terre, et semblait manger des araignés...
Pris d'un élan de bonté, et surtout pour détourner son attention des futs entreposés dans le fond, Pea lança une orange au jeune crasseux. Orange qui tomba pile sur l'araignée que tenait Johannes.
Alors gamin, on manges des insectes ?
Manges-donc ça, c'est bien plus nourrisant.
Pis après t'dégages, c'est pas un lieu pour jouer ici. Y'en a qu'on des choses importantes à faire.
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Posté le 01/12/2008 à 22:37:04
Johannes bondit jusqu'au plafond. Enfin, c'est une image, hein. Disons qu'il se serait cogné si le plafond avait été plus bas. Ce qui heureusement n'était pas le cas. Bref, absorbé qu'il était dans son étude toute scientifique de l'araignée (et non de l'insecte, car les araignées ne sont pas des insectes, n.d.l.r), le jeune homme fut surpris et effrayé de l'irruption d'une orange impromptue dans son champ de vision. La surprise et la peur passées, il ressentit une profonde tristesse pour ce spécimen prometteur qui finissait son infortunée existence encastré dans la peau rugueuse d'un agrume fatal. Une légitime révolte s'empara du naturaliste, qui bondit sur ses pieds et décocha un regard qui aurait probablement terrifié une personne particulièrement impressionnable. Sa physionomie s'éclaira alors, et les nuages de son courroux cédèrent la place à un sourire lumineux qui, on l'aura compris, convenait mieux à sa physionomie.
Ah ! Merci pour l'orange, monsieur... Pea, n'est-ce pas ?
Nous nous sommes déjà croisé, je crois. Je suis sûr, même. Et bien, monsieur Pea, vous tombez bien. Figurez-vous que loin d'en être réduit à me sustenter d'insectes, j'attendais précisément qu'un frère de la Côte daigne montrer le bout de son nez !
C'est que j'aimerais déposer une plainte contre l'un des vôtres pour coup sans motif apparent et blessure sans gravité, suite à une agression dont j'ai été victime à Port-Louis.
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Posté le 02/12/2008 à 14:35:44
Oué, j'me rappelle t'avoir croisé du côte d'Ulunguen y'a pas si longtemps, t'étais 'core en train d'bouffer des insectes j'crois bien. C'est qu'ça semble t'plaire !
Alors t'veux porter plainte contre un des notres pour coups et blessures ?
J'vois pas l'problème, l'a fait son travail voilà tout !
Annonce toujours j'verrais c'que j'peux faire et trouv'rais ptêt un moyen d'me payer m'gnôle de c'soir au passage.
Pis ça m'rappell'ra l'temps où j'étais juge des Kingstonards, une sacré poilade dans mes souv'nirs.
Pea prend une bouteille vide par le goulot pour taper sur une table non loin et s'assoit derrière, attendant les faits de Johannes. |
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Posté le 02/12/2008 à 23:38:57
Voyons voir...
Le jeune homme fouille dans ses papiers, et extirpe une sorte de journal. Il lit ses notes, sautant de nombreux passages jusqu'à trouver le bon.
le 14 novembre de l'an de grâce 1708.
Mon navire jette enfin l'ancre sur l'île dite de Liberty. Je suis à Ulüngen, port colonial des Provinces-Unies.
Non...
(...)
le 15 novembre 1708.
J'ai mon filet à papillon et un couteau pour seules armes, mais qu'importe à un noble coeur, je me mets en chasse. Un homme se soulage dans la jungle. Il porte un bandeau noir, et j'avoue qu'il est un peu effrayant. Je lui demande s'il n'aurait pas aperçu une bête sauvage dans ces bois, il m'ignore. Je comprends qu'il me faudra seul sauver la situation, sans compter sur le concours de ce sinistre personnage.
Ah ! Je me souviens. Un de vos frères sans doute. Ma foi, je n'ai pas eu à me plaindre de sa conduite.
(...)
le 22 novembre 1708.
Un bandeau noir, un certain Drake le faquin, d'après les badauds, a levé son arme aujourd'hui sur moi, sans que je l'ai provoqué d'aucune façon ! Je compte bien obtenir réparation, foi de Schiller.
Voici notre homme ! Des traits taillés à la serpe, mal rasé, l'air sournois, un type cauteleux.Si l'on récapitule, voici le motif de ma plainte : attaque à main armé, coup et blessure. Sans motif apparent le coup, et sans gravité la blessure.
J'espère que vous m'obtiendrez réparation, monsieur Pea !
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Posté le 03/12/2008 à 00:53:07
Tiens, en tant que capitaine de la flibuste, je r'prends l'affaire entre mes pinces.
Drake à été vilain dis ?
J'ai un autre gouda qui m'dit qu'il à été volé par le luron, et mal en plus. Je suis repasser prendre des sous chez ce même gouda qui à salué l'entreprise, et la prise. Alors, notre voleur natio pardon, disons, notre mascotte du Larcin fait des pas contents ?
C'est que je l'ai à l'oeil le matelot moi ! Il veut rentrer à la Flibuste, et j'prends que des types qui s'y connaissent un peu dans leur dommaine !
Dis moi, t'as t'il volé ?
Si il t'a tranchouillé, en combien de coups de sabre ?
Voyons si le p'tit gars est digne de voguer sous l'pavillon rouge !
Pea, tu f'ras mon procureur ! |
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Posté le 03/12/2008 à 10:07:45
Krill la crevette !
Je sais que ton charisme d'huitre t'as suffit pour berner ta bande de soifars et te proclamer capitaine de soirée, je sais que la confrérie et la flibuste se sont arrangés pour faire une trève suite à la leçon donnée au Gallois, mais ce n'est pas une raison pour venir pourrir une institution fondatrice de toute civilisation.
Johannes, je vais te faire gagner du temps en jugeant moi-meme ton affaire!
Pour avoir eu la chance de ne pas avoir perdu ta langue, tes bras et tes oreilles,
pour avoir osé déranger le vieux Zapata au milieu de sa sièste, avec comme circonstance atténuante qu'il ne s'est pas réveillé,
parce qu'aujourd'hui, il pleut,
Tu es condamné à etre la victime prochaine de la desinformation orchestrée par l'opus intelligencia. Aussi, dans moins d'un mois , tout Liberty saura , à tord ou à raison, que tu postules pour t'engager sur le sournois, et tu subiras l'acharnement de tous ces aveugles qui peuplent les hautes sphères des quatre colonies. |
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Posté le 03/12/2008 à 11:11:34
Johannes était presque intimidé. Il n'avait plus affaire à un, ni même à deux, mais à trois pirates ! tous plus effrayants les uns que les autres.
Le premier, monsieur Pea, était celui qui se conformait le plus à l'image qu'il se faisait d'un flibustier, avec sa bouteille de rhum et sa foisonnante barbe noire. Il parlait comme les marins sur les docks, peuple étrange qui aurait fait un sujet d'étude passionant pour un ethnologue. Seulement notre jeune ami était naturaliste, et non pas ethnologue. Aussi se contentait-il d'écouter avec une curiosité non feinte le discours de monsieur Pea, et de noter mentalement les expressions les plus pittoresques, certain d'acquérir là de la matière à sensation pour ses mémoires.
Le deuxième affirmait être capitaine de la Flibuste. Une telle assertion aurait semblé déplacée dans la bouche d'un autre nabot. Sauf que ce nabot bigarré, avec sa main en moins, son crochet en plus, sa pipe noire comme la suie et son affinité surnaturelle pour les crustacées, faisait flibustier en diable. De son discours, il retenais deux choses : lui et le dénommé Drake étaient des voleurs, et Drake comptait rejoindre l'organisation du nabot.
Le troisième enfin ne payait pas de mine, avec ses cheveux décolorés par l'air salin et son air de hibou. L'âge avait sculpté des rides sur ce visage cuivré comme un gamin grave ses initiales au couteau sur un tronc. De fait, il évoquait à Johannes un vieil arbre désséché. Il parlait mieux que ses acolytes, et se revendiquait de la confrérie, par opposition à la flibuste, encore que la distinction ne fût pas très claire dans l'esprit du pauvre Johannes. Mais il y avait là une rivalité dont il pourrait peut-être tirer partie.
Johannes prit son courage à une main (ayant son chapeau à l'autre), et enfin la parole : |
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Posté le 03/12/2008 à 21:23:17
Capitaine Krill, ce Drake m'a gratifié d'un et un seul coup de poignard. Il va de soi qu'il m'a pris par surprise, avant de prendre la fuite, de peur sans doute de se mesurer à un adversaire prévenu. Car les voleurs ont pour seule armure le manteau que leur tissent les ombres, pour seule arme la félonie, mais une fois ces expédients épuisés, ils sont nus sous le regard sévère du juge, et désarmé face au glaive du bourreau.
Puis se tournant vers Maître Sing.
Mais monsieur, qu'est-ce que le sournois ? |
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Posté le 04/12/2008 à 02:29:01
Sing ! Vieux grigou ! C'est ça être capitaine de soirée !
Chantonne d'une voix improbablement fausse, s'accompagnant au Ukulélé :
"Celui qui boit pas, il se met capitaine de soirée !
C'est celui qui raccompagne les autres quand ils ont trop piccolé !
Il leur fait signer des tas d'papiers !
Il prend la barre pour les rameneeeer !
Et pis il les choppe dans le pr.."
Enfin... C'est ce qu'on appelle la séléction naturelle et éthylique. J'lai pas volée cette place, enfin, rien qu'un peu.
Johannes, ce Drake r'monte dans mon estime. J'l'acquitte. Egorger de cette façon rattrapera ses derniers vols foireux. Serait il digne d'intégrer la Flibuste ? Je trancherai rapidement sur son sujet, et dans les cordons des bourses.
Hahaa ! Faut y faire gaffe quand on condamne du voleur, Johannes. Il t'en cuira, mais pas trop, que ça reste saignant... |
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Posté le 04/12/2008 à 17:53:33
L'cap'taine a parlé et donné s'verdict.
Affaire classée !
*Le doc claque la bouteille contre la table.*
Bien sûr, l'plaignant d'vra s'occuper des frais d'justice : 1 rhum d'père Ralex à m'r'mett' à moi même.
Pea va remplir 2 chopes dans un tonneau au fond de la pièce et revient s'asseoir à sa table en gardant les 2 chopes pour lui.
Pfiouu, j'avais oublié qu'ça donnait si soif d'êt' dans un tribunal. |
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Posté le 04/12/2008 à 19:29:31
Pis du chocolat pour moi aussi !
C'est vrai quoi, m'enfin...
*Tente de piquer discrètement une chope à Pea* |
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Posté le 06/12/2008 à 14:15:37
Messieurs, je prends acte de la décision de la cour.
Mademoiselle, vous devriez surveiller votre chien, il bave partout.
*Sur cette dernière pique, Johannes quitte la chambre de justice avec dignité.* |
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Posté le 28/01/2010 à 11:50:32
*Arrive dans le bureau, et passe son index sur la table pleine de saletés, creusant un fossé dans le grisâtre de la poussière, pour faire ressortir le bois raffiné de la table sur laquelle l'anglais prit place. Gravant quelque chose dedans à l'aide de sa dague, il croisa les bras, puis se mit à crier*
Y a quelqu'un ?
*Pas un bruit ... l'anglais s'approcha alors de l'estrade, et entre-ouvra le registre judiciaire. Un simple souffle provoqua un petit tourbillon de poussière, faisant s'envoler cette dernière dans les airs, avant d'être percée à jour par les seuls rayons de soleil qui parvenaient à entrer dans le bureau.
Doucement plongé dans le noir de la salle désertée depuis plus d'un an, l'anglais observa les différentes affaires, et nota le nom de la juge dite honorable qui avait rendu des verdicts à plusieurs reprises.
Refermant précieusement le livre pour le déposer sur le bureau à nouveau, il retourna sur la table, près des bancs des accusés et des plaignants, en marchant d'un pas lent, pour écouter la chanson du bois vieux qui grinçait sous ses pas.
Une fois installé aisément sur le banc, les jambes croisées sur la table, il lança un second appel*
Madame l'Honorable juge Providence ?
*Déserter un lieu n'impliquait jamais fatalement de ne jamais y retourner* |
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