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Mes Almogavars  
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Walter " el Hechizado " Hunyadi
Walter " el Hechizado " Hunyadi
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11/03/2006
Posté le 17/01/2014 à 12:00:56 

Qu'est-ce qu'une mesnada ? Une confrérie, une fraternité d'armes réunissant des compagnons se jurant une fidélité totale et parlant tous librement, dotés d'une voix égale pour les décisions. Peu après son arrivée à Esperanza l'homme s'était senti la volonté étrange de bâtir une maison et d'y rassembler des compagnons. Le résultat lui plaisait.

Le repaire de la mesnada est un vaste manoir perché sur les collines de la colonie espagnole, aux murs épais bâtis de briques du traditionnel ocre et or propre à cette cité. Les portes du bâtiment sont flanquées de deux étendards : celui de la couronne d’Espagne et le rouge et noir d’Esperanza l’indépendante.
Une fois  franchies les lourdes portes de chêne clouté et ciselé de gravures, une cour pavée baignée de lumière accueille le visiteur. A gauche s’entasse le fatras des expéditions fraîchement achevées ou à venir. Le fier et peu loquace Aldébarran y prépare son sac avant de partir pour une nouvelle exploration lointaine en solitaire. Sur le banc on trouve souvent El Rizzoute, son pistolet dans une main et dans l’autre une bouteille d’une mixture très personnelle située à mi chemin entre l’acide et le poison.

A droite on accède à la réserve et aux portes renforcées de la salle du butin. Là bas rôde la plantureuse Héléna la véloce venue du froid, aux yeux luisants de convoitise, jamais lassée de rapporter de nouveaux trésors pour sa collection. Vierna, l’étrange négresse aux formes inhumaines et aux cheveux blancs, arpente souvent les caves situées sous la réserve. Elle prétend se sentir plus à l’aise entre la roche et la terre qu’à l’air libre sous un ciel si vaste qu’il l’effraye. Des odeurs exotiques suintent de son refuge, et de nombreux alambics distillent des substances colorées pouvant aussi bien servir de poison que de médecine.

Souvent la cour résonne des exercices des spadassins, qui font assauts de prouesses sous les quolibets et encouragements de leurs compères. Dans un coin des chaînes pendent, accrochées au mur non loin d’une rafraîchissante fontaine. Des traces de sang fraiches indiquent le passage récent d’un mauvais payeur. Le capitan El Hechizado y a ses habitudes dès l’aube, prenant fréquemment pour partenaire Imanol le Basque au nom aussi exotique qu’imprononçable, la plus fine lame des Almogavars, homme galant mais point gentil.

En grimpant les escaliers menant de la cour vers le corps du bâtiment, un infecte ouistiti aura probablement bondit sur vous pour chaparder un chapeau ou une besace. Sa présence signale que l’énigmatique et cupide Elaine Marley se trouve non loin. Les éclats de rire et bruits d’éclaboussure jaillissant de la salle d’eau indiquent pour leur part que le fameux chirurgien aux mains lestes Grégorio est en train de s’adonner à son art favori. La frêle Ten’Goku dont la résistance surnaturelle semble improbable au vu de ses courbes use souvent du bain d’eau chaude, offrant à un regard dérobé ses magnifiques tatouages.
Dans la grande salle bien éclairée la fraternité se repose, disserte à grands cris ou encore bouquine paisiblement au coin du feu. Le discret Genserico y étudie une calligraphie orientale dont lui seul possède le secret tout en entretenant ses mousquets. Les tapis et statues mènent vers le salon réservé aux dîners et mondanités, le magnifique tapis brodé de fils d’or est cependant souvent roulé pour transformer les lieux en salle d’arme. Aux murs sont accrochés les plus beaux trophées et la charte de la mesnada. Un veilleur discret procure à chacun ce qu’il désire, gardant l’accès vers les chambres et le visiteur rencontrera probablement le regard charmeur de la senorita Cléo, penchée sur une carte de Liberty pour y ajouter ses dernières anotations.
Ten de las Tallarines
Ten de las Tallarines
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07/12/2010
Posté le 17/01/2014 à 13:15:01 

La jeune femme ouvre les yeux, lentement. Elle attend une agression de lumière qui ne vient pas, l'ambiance est tamisée chez les Almogavars. De l'autre côté du grand bain, Gregorio est toujours plongé dans les bras de Morphée. Ils se sont endormis sans même sans s'en rendre compte, épuisés par cette journée de guerre harassante. 

Elle se relève doucement, encore un peu ensomeillée. Sort du bassin, et les bandes qui enserrent sa poitrine sont détrempées d'eau. Elle s'enroule dans un drap, lache ses cheveux retenus en un chignon qui cascadent sur ses épaules, et apelle son chat, à voix basse. Mais l'animal est porté disparu.

Elle se doute qu'il est allé mener son exploration de la demeure, encore peu habitué aux lieux. Elle l'imagine se faufilant entre les meubles, sous les tables, plantant ses griffes dans le tapis, se perchant sur un fauteuil pour observer. Il se familiarise à l'endroit, aux gens, trouve ses marques, cherche sa place.

La jeune femme est pareille au chat. Elle erre dans cette grande maison, se foutant complètement que quelqu'un la voit ainsi, uniquement vêtue d'un drap humide. Elle déambule, le pas lent, ne résiste pas à l'envie d'allumer une cigarette.

Pensivement, elle regarde la fumée s'élever. La voilà dans une autre guilde. Elle en a connu sur Liberty. Elle a connu des équipages avant aussi. Certains ont laissé des marques, et automatiquement, ses doigts partent sur son tatouage en hippocampe dans son dos, effleurent l'aigle du Gerfaut sur son bras, elle pense à la drogue des Boucaniers. Elle se demande si elle arrivera à ressentir une impression d'appartenance aussi forte. Si les Amolgavars lui donneront ce qu'elle recherche.

Elle avance vers les chambres, et trouve Salsifi allongé sur le lit de celle où elle a laissé ses affaires. Il dort tranquillement, et elle sourit. Pourquoi pas après tout. Elle a suivi Walter, elle a confiance en lui. Il est indépendant lui aussi, elle n'a pas à craindre de chaines de sa part. Elle connait ses compagnons, et se dit que finalement, elle est là où elle doit être.

Le chat se réveille, et la regarde. Tandis qu'elle se rhabille, short, chemise, corset, elle lui dit:

_ On est chez nous maintenant Sal. Et tu as un ouistiti pour t'amuser, mais interdiction de le blesser fatalement, en attendant que je fasse venir Timmy, et Sirius. 

Ah oui, il reste la question épineuse du gamin. 
Imanol Pazuzu Etchedotorarrada
Imanol Pazuzu Etchedotorarrada
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06/11/2007
Posté le 17/01/2014 à 15:20:04 

Le Labourdin lisse sa moustache, signe inconscient de satisfaction.
La chemise de bonne coupe qu’il porte est maculée de sang, son superbe pourpoint est tailladé et ses magnifiques bottes  en cuir de pleine fleur sont crottées.
Malgré ce décalage entre le soin  minutieux  avec lequel  l’homme se pare  et  l’état actuel de sa mise l’homme semble serein, dans son élément.
Espelette, la curieuse rapière à panier faite d’acier rouge rutile alors qu’il la remet au foureau.

Un homme en sang gît à ses pieds, il balbutie quelques mots que le Basque ne semble pas entendre.

Il quitte le palais du gouvernor et évolue dans les ruelles d’Esperanza en direction de sa nouvelle cayenne, pensif mais souriant
.

Une famille, il en a déjà une et quelle famille!
Comment être Imanol quand on est avant tout un ETCHEDOTORARRADA…

Une grande maison face à la mer souffle l'homme, brisant son silence avant de s'y enfoncer de nouveau.


A Esperanza, c’est possible. A Esperanza tout est possible.
Son pueblo a rompu ses liens avec la couronne.
Imanol rompra avec son patronyme.
Non pas par esprit de contradiction ou désinvolture. Bien au contraire pour se distinguer, devenir celui qui compte, celui dont on se souviendra.

Une main sûre, quelques gens d’armes, un certain sens politique,  voilà tout ce dont il a besoin.


Il pénètre dans le manoir des Libre Mesnadas.
Il passe devant la femme aux curieuses oreilles et la salue en dessinant quelques arabesques avec son feutre. Il entend quelqu’un faire ses ablutions dans le tepidarium , bizarrerie architecturelle en plein cœur des caraïbes dans laquelle, il escompte bien aller se délasser. 
Imanol remarque enfin la jeune femme encore humide de son bain enroulée dans un linge qui se sèche devant l’âtre.
Attrapant une bouteille, il sert deux godets et va rejoindre la jeune femme.

Il est tôt pour boire mais certaines choses se fêtent, qu’importe l’heure.
Elaine Marley
Elaine Marley
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14/04/2013
Posté le 19/01/2014 à 11:27:36 

A peine arriver, le petit ouistiti avait déjà trouvé en un seul coup d’œil les meilleurs cachette du manoir.

Quelques tonneaux à l'entré pour observer les allés et venu de la maison. Sous les canapés prés du feu. Non pas pour la chaleur, mais pour tirer la queue du gros chat qui y dort tout au long de la journée. Entre les flacons de la salle de bain, certainement le poste d'observation le plus intéressant, et avec de la chance, quelques corsaires jetteront probablement leur vêtement sur la coiffeuse, laissant leur poche en libre accès. Et pour finir, certainement la favorite d'entre toutes : dans le pendule. la meilleurs place pour chourer le chorizo exposé en permanence sur la table. Que ce soit aussi proche du coffre de la guild n'est bien évidement pas un hasard pour le petit singe.

Elaine Marley quand à elle, ne comptait pas passer beaucoup de temps dans ce manoir. il paraissait assez petit en comparaison de son palais sur l’Île de Mélée. et puis qu'est ce qu'elle pourrait bien y faire.

Un petit bain ?! mieux vaut laisser ce genre de futilité aux femmes avides de beauté et de sexe. il y en a déjà suffisamment sur l’Île. Lire au prés du feu ?! les aventures, elle préfère les vivre d'elle même ! Boire quelques bouteilles sur un banc dans la cour ?! il n'y aura certainement personne pour chanter avec elle une fois ivre. Élaborer des plans militaires sur la carte de l’Île ?! oui ce pourrait être une bonne chose. il lui reste un grand nombre de lieu à conquérir avant d’être officiellement nommé Gouverneur de la Libouistity. Mais cela pouvait attendre, ce n'est qu'un titre de plus.

Cependant ce manoir doit regorger de surprises et cachettes en tous genre. Le symbole sous le tapis du salon n'est certainement qu'un leurre. les mystères se cachent ailleurs. quelques boutons cachés derrières les statues, dévoilant des pièces regorgeant de trésors ? ou la réserve de bananes. Elaine l’espérait. Et derrière tout ces tableaux ? un coffre fort ? oh non, bien trop classiques. Quelques choses d'autres doit si cacher. Selon Elaine, des petites trappes dans lesquels sont entreposés les squelettes des précédents habitant. après tout comment la guild aurait pu se payer une telle demeure sans user de la force ?
Avec de la chance, Murray se cache parmi les ossements. 
Grégorio el seductor
Grégorio el seductor
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13/12/2007
Posté le 15/02/2021 à 20:43:02 

Après tout ce temps, il était temps de clôturer cette belle aventure.

Suite au départ de l'ensemble de ses compagnons, Grégorio du se faire une raison, la guilde des almogavars n'avait plus lieu d'être. 

C'est le cœur lourd qu'il décida de fermer ces portes à tout jamais.

il récupéra les dernières bricoles se trouvant dans le coffre et se rendit à la sortie.

Un dernier regard sur cette guilde qui lui avait tant apporté, un dernier moment pour se remémorer tous les souvenirs passés et Grégorio s'en alla.

Il referma pour la dernière fois les lourdes portes de chêne du bâtiment et sorti d'Espéranza.

Une histoire se referme, une autre commence.

Grégorio se retourna et dit: "Walter, si tu m'entends, ne m'en veux pas, il fallait que cela se passe comme ça."

Son temps sur cette ile n'était pas encore écoulé, mais la suite se passera avec, il l'espère, d'autres frères d'arme.
 

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