|
 Le Faux Rhum
|
|
|
|
Auteur
|
Message
|
|
V |
|
|
|
|
  |
|
|
Inscrit depuis le :
30/09/2008 |
|
|
|
Posté le 07/07/2011 à 17:22:53
5 mai 1711
Une fille de joie est condamnée à l'humiliation, à la lapidation, et au bannissement, pour avoir été confondue avec le gouverneur de Ulungen. Le temps de la confusion, elle avait versé la totalité des caisses de la colonie dans un contrat visant à assassiner le vrai gouverneur Haderach.
Dans un monde dévasté par l'inceste, et la folie de la tyrannie, l'absurdité du système humain avait permis que l'être le plus pauvre dispose de toutes les richesses. Son geste résonnait comme le dernier hurlement désespéré de la liberté. Aussitôt, les hommes trouvèrent le moyen de l'appauvrir encore plus.
Souviens-toi du 5 mai 1711
1: N pour Narcisse
Début 1710
-Bonsoir Jacksparrow Twentyfour.
-ooh... C'est toi...?
-Tu es surpris de me voir chez toi?
-Euh... Oui, 'fin j'veux dire, … euh... ça me fait plaisir.
-Tu n'es pas content de me voir?
-Si si! Bien sûr... Au contr...
-...Eh bien ça tombe bien, moi aussi je suis content de me voir... Par contre ça me fout vraiment les boules de te voir, toi, t'imagines pas...
-Mais... euh... ah? … mais pourq...
Jacksparrow Twentyfour tremble comme une feuille. Des grosses gouttes lui noient le front.
-Pasque j'en ai marre de tes conneries, tu comprends ça?
-Mémémémé... quelle conn'rie... j'veux dire... qu'est-ce que je fais... Non, s'il te plait... me fais pas peur comme ça... Je...
Le pauvre gesticule. Peut-être croit-il qu'on se fait mieux comprendre avec les paluches.
-B'alors tu la défends moins ta théorie à la con sur le monde, là... D'un coup! Fini! Envolées les idées! Aaah on a plus envie de tout recommencer à zéro. Plus de nouvelle donne, de redistribution des biens, des rôles.
Jack, perdu, tombe à genoux, en pleurant
.-Moi je me suis fait tout seul. Et contrairement à d'autres, je n'ai pas eu besoin de changer d'identité pour me faire un nom. Ceux qui n'y arrivent pas sont des faibles, et veulent faire payer leur faiblesse à tout le monde.
Agrippant les cheveux de Twentyfour
-Tu vois ce visage, il n'a qu'un nom. Et ce nom va rester que ça te plaise ou non.
Et puis, sortant un tas de lettres.
-Avant de venir chez toi, je suis allé chez Lady Mary. Elle garde précieusement tes galanteries. Elle t'aime beaucoup, on dirait. Il faut dire que tu n'écris pas si mal. Dommage que certains de tes mots évoquent le pêché de luxure.
S'approchant de la cheminée.
-Tu sais que la Loi interdit que soit écrit, même dans le privé, de telles insanités. Il ne saurait être toléré que de l'encre serve à la débauche. Allez! Au feu les lettres!
Il s'exécute, sans ciller aux lamentations. Et puis, d'un geste, il renfile sa fourrure, et se dirige vers la sortie
-Pour le reste... L'ouvre pas trop si tu veux pas te prendre une censure. Allez Ciao Twentyfour. |
|
|
|
Si vous souhaitez répondre à ce sujet, merci de vous connecter. | | Marquer tout le forum comme lu |
|
|
