 Le Faux Rhum
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Et pendant ce temps là, à Vera Cruz...
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Posté le 18/05/2011 à 22:06:47
Le Panda avait débarqué sur l'île sur son tonneau, qui lui faisait office de radeau de fortune, voilà de ça quelques lunes maintenant.
La vie sur l'île était simple : il était seul.
Enfin, seul...
Y'avait les bêtes sauvages qu'il bouffait. Y'avait les fruits qu'il bouffait pas (question d'hygiène alimentaire. On ne rigole pas avec ça).
Et y'avait son tonneau.
Il l'aime, son tonneau. Plus qu'une bonne mandale dans la caboche d'un hollandais. Plus qu'une bonne claque sur la croupe de la ribaude à la fleur bleue.
Son tonneau, c'est son pote.
Mais en amitié, c'est comme en amour, y'a toujours un moment où ça se barre en couille.
Et là, le moment venait d'arriver.
Ce p'tain de tonneau était vide.
'culé. |
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Posté le 20/05/2011 à 13:52:04
Le temps n'était plus vraiment au beau fixe, sur l'île de Jùan.
Là où il avait coulé des jours heureux avec son pote, ils se faisaient maintenant la gueule.
Vide, le tonneau, c'est ce qu'on appelait un faux frère chez les alcooliques.
Et les faux frères, Jùan, il aime pas vraiment ça.
Et en plus de ça, il avait soif.
'culé. |
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Posté le 23/05/2011 à 13:17:09
Quelques jours de plus avaient passé, sur l'île, et le Panda ne tenait plus.
Il faisait la gueule à son seul ami ici et ça commençait à le peser. Fier comme une loutre, il n'osait pas faire le premier pas pour retrouver son amitié d'antan et c'était dur.
Il jeta quelques coups d'oeil derrière lui, par dessus son épaule, pour voir son tonneau (oui, ils se tournent le dos, ce qui peut parraitre quelque peu conceptuel), puis ne pu retenir une larme.
Les souvenirs des bons moments passés ensemble afluaient...
http://img694.imageshack.us/img694/9277/loveuy.jpg
non... ça devenait vraiment trop dur...
'culé. |
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Posté le 25/05/2011 à 21:40:58
Un soir, alors que le Panda se sentait tellement seul, il repensa à tout ça.
Oui, ce n'était pas vraiment de la faute de Jùan, cette histoire, mais ce n'était pas non plus celle du tonneau.
Il soupesa mentalement sa fierté, puis sa solitude, puis re sa fierté et encore sa soiitude... et là, il leva les yeux.
Son tonneau l'observait, par dessus une petite dune. La tristesse se lisait aussi dans ses ye... euh... 'fin, ouais, si, dans ses yeux de tonneau quoi... et le coeur de Jùan explosa.
Il ravala sa fierté comme le gamin ravale ce qu'il vient de cracher, après qu'on lui ait collé deux taloches, et sauta dans les bras (oui, bon, ok, ça va hein) de son pote...
http://img190.imageshack.us/img190/6384/barrelhug.jpg
"T'inquiètes pas m'gars, on va trouver une foutue solution à c'problème, ça ouais."
Il devait maintenant chercher un moyen de re-remplir son tonneau du doux alcool ...
ça n'allais pas être simple, cette histoire, mais il avait son idée.
'culé. |
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Posté le 30/05/2011 à 14:06:25
Le Panda avait cogité quelques temps, bein ouais ça a jamais été la plus rapide des flèches, surtout quand il était sevré comme ça depuis quelques jours.
Il avait décidé de re-remplir son pote le tonneau (il lui fait un check pendant qu'il réfléchit à tout cela) et il avait finalement trouvé un moyen de le faire.
Pour ça, y'avait pas 25 000 solutions, mais bien qu'une : sans doublons, il devrait revenir au seul endroit de la teeeeeeerre (effet dramatique) où il pourrait racketer assez de rhum pour pouvoir se la glander sévère sur son île. Et cet endroit, c'était Liberty.
Et justement, il savait à qui s'adresser : Dudu. Il y a de ça quelques mois maintenant, quand il avait pris ses vacances, Dudu avait cherché à parler et ça, pour parler, elle avait parlé. De quoi ? Mystère ('fin si, hein, moi je sais quand même), mais il savait qu'il pourrait la faire chanter avec.
Il prit sa plus belle plume (un truc qu'il a régurgité quand il a mangé son perroquet l'autre jour), puis ecrivi ces quelques lignes :
Dulcina. J'arrive. Prépare moi le terrain, comme il y a quelques années... Je recommence mon business clandestin et tu n'as pas le choix : tu dois me faire rentrer. Jùan.
Elle saurait de quoi il parle. Oh oui.
Enfin, il espérait, sinon il aurait pas l'air con à attendre comme un glandu à la porte du machin là.
'culé. |
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Posté le 01/06/2011 à 13:08:54
Il avait contacté l'anglaise et elle lui avait répondu.Il voulait squatter le lieu ? Il voulait rentrer ? Ok, mais il fallait qu'il donne de lui-même pour ça.
Pouah... la garce était dure en affaire, mais il s'y attendait franchement.
Un perroquet pour Gaston, son partner de toujours, puis il aménagea son tonneau, son pote, son compagnon, pour pouvoir rentrer. Oui. Il rentrait sur Liberty et son plan serait une réussite. ça oui.
Il pagayait fort, pressé d'arriver sur l'île et de pouvoir boutancher de nouveau, même en connaissant les contraintes que ça amenait. Il devrait supporter de nouveau tous ces corsaires...
'culé. |
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