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La mort de Paul-Louis d'Archibald 1 -2-  
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Isabella D’AEraden
Isabella  D’AEraden
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25/08/2007
Posté le 24/07/2010 à 18:58:09 

*arrive dans sa grande berline rouge sombre et crie par la fenêtre*

A mort!
la Marie
la Marie
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12/05/2010
Posté le 24/07/2010 à 20:25:33 

Monsieur Boucher il est bien gentil, vous arrêtez vos bêtises tit' suite sinon j'vous jette du poisson pourri sur la tête!

Il faut qu'il vit!

Et le cochon, c'est drôlement bon!
Très Sainte Sœur Miranda Phétus
Très Sainte Sœur Miranda Phétus
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25/06/2010
Posté le 24/07/2010 à 21:28:18 

Vous plaisantez là ?! Hey ho les molaçons de l'oignon, vous avez oublié tout ce qu'il a fait ? Vous avez oublié que presque aucun homme ne peut affirmer que son chiot, s'il est né dans les deux années précédentes, est vraiment de lui ? Vous avez oublié ce qu'il a fait à vos femmes, qui fait que depuis elles ne veulent plus rien faire avec vous ?

Non mais non de non ! Vous êtes une bande de mous du genoux ! Heureusement qu'il y a quelques corsaires qui n'ont pas peur des représailles ! Bande de lâches !

[ VIE 13 - 8 MORT ]
Dame Azorif
Dame Azorif
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04/05/2008
Posté le 24/07/2010 à 21:30:50 

*Elle fut honteuse de voir tout le monde s'amuser à débattre sur la vie ou la mort d'une personne. Que l'Homme était ingrat envers le cadeau que Dieu leur avait à tous offert : "La Vie"*

"Vous n'êtes pas Dieu, Soeur Miranda. Vous n'avez aucun droit de vie ou de mort sur l'être humain... même si ce scélérat est un goujat et un traître!", ajouta t'elle avec animosité.
Esther
Esther
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19/01/2010
Posté le 24/07/2010 à 21:59:04 

Ah non, celui qui a fait des trucs aux femmes de façon qu'elles en oublient les autres hommes, c'est papa.
Rendons à l'Ogre ce qui est à l'Ogre.
Très Sainte Sœur Miranda Phétus
Très Sainte Sœur Miranda Phétus
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25/06/2010
Posté le 24/07/2010 à 23:54:37 

Aforiz,

Jamais je ne prétendrai vouloir ôter quoi que ce soit au tout puissant, il est le seul à avoir le droit de vie ou de mort. Je ne me permettrai pas de l'insulter de la sorte mais sachez que les tribunaux de l'inquisition représentent son autorité. Par conséquent, nous n'écouterons pas le peuple car son opinion n'est pas ce qui était prévu et nous honorerons la demande de l'espagnole : Que la volonté de dieu soit appliquée.

"Par contre, entre lui et moi, qui est-ce qui a une potence toute neuve ? C'est Miranda !" se dit la truie qui sommeille en Miranda, qui s'exprima alors à gorge déployée.
Le Boucher
Le Boucher
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12/04/2007
Posté le 25/07/2010 à 00:47:35 

Un peu avant une heure du matin, d'Archibald fût réveillé dans le fracas. Deux hommes vinrent le cagouler, le soulevèrent et le déplacèrent en lui disant : "C'est ton heure petit Boucher, à l'aube tu seras pendu. C'est ton jour, et personne ne pourra plus te sauver. On va faire ça en petit comité, sans rien dire à personne, comme ça tu sera exécuté et on n'entendra plus parler de toi. Ton bourreau est arrivé plus tôt que prévu, et il a d'autres chats à fouetter après...

Tu sais mon p'tit père, la bonne soeur a lancé un jeu savoir si on devait te sauver ou pas et le peuple voulait te sauver, alors on va leur annoncer la bonne nouvelle.

Les gens sont vraiment des malades, ils se sont joyeusement adonnés à ce petit jeu de vie ou de mort... Y'a que la p'tite cochonne d'Azorif qui a compris la manigance de la vieille. Enfin, c'est Azorif qui t'a condamné finalement, la Nonne a prit peur et pense que les gaillards pourraient bien se rebeller et te sauver la peau...."

Il avait alors été conduit jusqu'à l'échaffaud, cagoule sur la tête et la Nonne était là, aux premières loges.  Corde au cou, il était persuadé que l'Ordre de Saint-Louis déboulerait de nulle part, comme d'habitude, que Marius entrerait dans le lard de tout ces gardes, que Montecroix arracherait leurs crânes un par un. Marmuk et Jean étaient probablement planqués sur un toit... Edmond déguisé en garde... Istvan au bordel, attendant le dernier moment... Valakas dans l'église ? Non, ils n'étaient pas au courant, comment pouvait-ils être là ?

"Un dernier mot ?" lui lança t-elle. "Un dernier mot, Carlos ?"

Il hurla alors un "NEC PLURIBUS IMPAR, POUR L'ORDRE DE..." son bourreau lui aggripa alors le menton, puis le regarda droit dans les yeux, un sourire en coin.

D'Archibald le reconnut aussitôt...

"Toi ?! Mais comment..." avant que le tabouret sous ses pieds ne fût poussé. Les secondes passèrent rapidement, très rapidement, jusqu'à ce que sa gorge soit comprimée au possible et que son cadavre ne flotte sous la potence de la ville anglaise.

[HRP : Mode vacances activé, adieux Liberty ]
Très Sainte Sœur Miranda Phétus
Très Sainte Sœur Miranda Phétus
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25/06/2010
Posté le 25/07/2010 à 01:27:55 

- CONGRÉGATION DU TRÈS-SAINT-RÉDEMPTEUR -
services funéraires
(et d'application des peines)




Cet avis de décès, après avoir été traduit, est placardé sur les murs des églises de Liberty.

"La Congrégation du Très-Saint-Rédempteur
a la profonde tristesse de vous faire part
du décès de Paul-Louis d'Archibald,
qui a été exécuté cette nuit à 01h00, à l'âge de 38 ans.

Son décès survient suite à son jugement et l'application de sa peine pour crimes de guerre, viols, sequestration, tortures, assassinats, vols et conspiration contre la couronne anglaise.

Sa dépouille, comme le veut la tradition, restera trois nuits et deux jours suspendue à la potence de New Kingston, afin que chacun puisse venir constater son trépas.

Comme il le souhaitait, son cadavre sera remise à Jean-François de Montecroix dans les prochains jours et transférée en France. Ses dernières paroles ont été pour notre tout-puissant et les familles des victimes, à qui il a demandé pardon pour ses pêchés.

La date de ses obsèques sera prochainement annoncée et elles se tiendront à la cathédrale de Port-Louis. L'inhumation aura lieu au cimetière de cette même ville.

Amen."



Amandine de DouceRoche
Amandine de DouceRoche
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14/06/2008
Posté le 25/07/2010 à 02:44:00 

http://www.deezer.com/listen-3765249

Elle observait.

Quelque chose l'avait réveillé, elle ne saurait dire quoi. Le calme régnant dans la ville peut-être.
Le silence.
Elle s'était levée et elle était sortie. Arpentant la nuit telle une ombre. La lune lui montrait le chemin, apparaîssant entre les habitations, disparaissant quand Amandine s'égarait puis revenant en un éternel jeu de cache-cache.
Enfin elle déboucha sur une grande place, déserte. Seul un échaffaud comblait le vide.
Il n'y avait pas de vent.
Pourtant, un fruit étrange se balançait, comme si une brise légère le poussait. D'avant en arrière, inlassablement. Elle s'approcha, attirée par l'aspect de la mort.
La peau n'était pas encore pâle, le corps était encore chaud.
On aurait cru qu'il dormait.
Mais il était pendu au boud d'une corde, son menton touchant son torse, les coudes collés au flan. Drôle de position pour dormir.
Elle croisa les bras sur sa poitrine.
Voilà donc à quoi ressemblait un homme mort. Un homme qui avait fait trembler chaumières et couches.
Paul-Louis d'Archibald.
Bientôt mon petit, tu seras six pieds sous terre, les vers dévoreront ta carcasse. Mais tu es arrivé à tes fins. Tu y arrives toujours.

Mais il y a quelque chose que tu n'as pas eu.

Un sourire étira le coin de la lèvre d'Amandine, moqueur à souhait. Et un rire sortit de sa gorge. Un rire gras, roque, montant vers le ciel. Elle rit longtemps.

Gaston, `Le Poilu`
Gaston, `Le Poilu`
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18/10/2007
Posté le 25/07/2010 à 10:23:48 

Un vent glacial et une tempête avaient noyé Liberty, cette nuit. Les vagues venaient s'abattre sur les récifs et la jungle semblait se tordre de douleur à chaque rafale. Gaston s'abritait du mieux qu'il pouvait dans la montagne, la nouvelle lui était parvenue.

Bordel ... Le Boucher ...

*Il se massa la gorge*

IIIrrrrk, RIP.
Alanis
Alanis
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15/11/2005
Posté le 25/07/2010 à 11:42:07 



Un vent froid avait reveillé Alanis en sursaut. Il s'était engouffré dans les mines et semblait se diriger droit vers le sous-sol de Liberty reveillant sur son passage, damnés et autres spectres sorties de l'ombre.

Après avoir laisser parcourir le frisson qui lui avait traversé le corps elle resta immobile pendant une longue minute et se mit à chuchotter:

- Une autre âme vient de passer dans l'outre-monde. D'Archibald dit Le Boucher est mort.

Elle fît un signe de croix sans s'en rendre compte. Reflexe conditionné par l'éducation de sa marraine et de son grand-père.

Elle cracha au sol et sortie sa lame, pourfandant les êtres Damnés de la mort elle-même.

Dame Laure d'Archibald
Dame Laure d
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14/11/2007
Posté le 25/07/2010 à 13:07:55 

Ce dimanche, Laure s'était rendue à la messe. Elle était bien seule à Port-Louis dans cette grande maison, et quelque chose l'y poussa, sans trop savoir quoi au début.

Arrivant devant l'église, les gens baissaient les yeux en la voyant arriver, comme si elle était un monstre. C'est alors que deux personnes s'écartèrent, qu'une autre lui murmura "Toutes mes condoléances, dame Laure". Elle avait compris, mais elle lu quand même l'annonce de haut en bas.

Finalement, la messe était peut-être pas une si bonne idée que ça. Sans trop réaliser, elle fit demi-tour et entra au manoir, pâle.

Les premières larmes firent leur apparition sur ses joues, puis elle s'effondra dans l'entrée, seule, comme d'habitude, déversant toutes les larmes de son corps. Son père ? Comment cela était possible ?! Il lui avait pourtant juré de ne jamais la quitter, de ne jamais l'abandonner, de ne pas partir comme l'avait fait sa mère...

Il était si fort, si beau... Si aimant... Ce n'était pas possible, elle refusait simplement d'y croire.

Elle envoya une missive à Montecroix, qui était parti au front, à Louis-Le-Grand. Elle le supplia de revenir, de faire quelque chose, de vérifier si cela était bien vrai...

"Il reviendra d'ici quelques jours, comme d'habitude... comme toujours, il reviendra. Il s'est est toujours sorti".
Dulcina Le Brun
Dulcina Le Brun
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13/02/2006
Posté le 25/07/2010 à 15:36:16 

Les rumeurs courraient vite, à New Kingston. Surtout lorsqu'un pendu était mis à la vue de tous.

Dudu avait entendu parler de l'appel à sauver, ou mettre à mort, Paul-Louis d'Archibald, surnommé le Boucher. Sciemment, elle avait décidé de ne pas y participer.
Elle savait que son avis serait étrangement interprété, et qu'on ne comprendrait pas qu'elle puisse demander la vie sauve à celui-là même qu'elle aurait pu elle-même abattre par défense quelques soirs auparavant, lorsqu'il avait décidé d'attaquer la ville de New Kingston aux côtés de ceux qu'il qualifiait d'"anciens frères" depuis quelques temps.

Elle avait presque rit, ce soir là, en songeant à la perfidie de cet homme qui, pour ne pas manquer à sa réputation, avait fait croire qu'il avait été renvoyé de l'Ordre de Saint Louis. PLA renvoyé de l'Ordre, Dulcina n'y avait jamais cru, et sa présence à New Kingston ne l'avait pas plus étonnée que ça.

Et pourtant, malgré tout ce qu'il y avait à reprocher à cet homme, malgré tout ce que Dudu savait qu'il avait fait aux anglais, elle n'avait pu souhaiter sa mort.
Elle avait une dette envers lui...


Et puis, vint l'annonce de sa mort. Alors que les négociations prenaient une tournure de relâchement du Boucher, ce qui la soulageait, voilà que des murmures se répandaient dans la ville, concernant le corps d'un homme sur la potence de la ville.

Dulcina sortit aussitôt du bar pour s'y rendre, elle devait voir ça de ses yeux, elle ne pourrait le croire sinon... Lorsqu'elle arriva sur la place où se dressait la potence, elle se figea net.



Paul-Louis d'Archibald, car c'était bien lui, gisait là, les jambes pendant dans le vide, le visage encore un peu violacé du manque d'air qu'il avait subi...

Dudu détourna le regard, et repensa à cet homme qui avait été là pour elle... le jour où on lui avait enlevé Alanis, ce terrible jour où sa vie s'était écroulée, et où le Boucher, pourtant ennemi juré des anglais, avait ressenti la peine de cette mère, lui-même père d'une petite fille, et était venu à son secours... sans rien demander en échange, en donnant tout ce qu'il avait de lui-même, mettant même de nombreux hommes à sa disposition pour retrouver Alanis... ce qu'il avait réussi à faire juste avant que les pirates ne le surprennent et ne l'attaquent.


Dulcina versa une larme à ce souvenir. Cela faisait quelques semaines à peine qu'elle lui avait, seulement et enfin, fait part de sa reconnaissance. Elle n'avait su comment le remercier, tant de temps après, mais il avait été chaleureux avec elle, une chaleur qui l'avait touchée. Même deux ans après, Paul-Louis se souvenait parfaitement de ce que Dudu avait vécu, et il lui avait simplement répondu qu'il avait été normal qu'il vienne à son secours.


Et aujourd'hui, son corps pendait sur la place de la potence de New Kingston.
Personne n'était là, personne ne se recueillait pour lui. Alors Dudu décida de prier pour le salut de son âme. Le Boucher n'avait pas été que cela... elle le savait, et espérait naïvement que sa prière puisse lui permettre d'expier ses pêchés, à son arrivée là Haut...


Alors qu'elle décidait de quitter les lieux, laissant la place à ses compatriotes curieux et probablement rassurés de constater la mort du Boucher, elle se mit à penser que c'était une erreur de l'avoir mis à mort à New Kingston...
Elle pensa à la fille de Paul-Louis... elle ne l'avait jamais revue depuis tout ce temps, mais elle avait une dette envers lui...
Edmond Dantès, Comte de MonteCristo
Edmond Dantès, Comte de MonteCristo
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03/12/2006
Posté le 25/07/2010 à 20:01:16 

"La vengeance est plus douce que le miel."
                                                                  Homère
                                                                 Extrait de L'Illiade.


Au porte de Louis le Grand, alors qu'Edmond et ses frères veillaient, tapis dans l'ombre à ce que nulle mauvaise surprise se fasse, un serviteur surgit au galop. Essoufflé, accaparé, effrayé par la nouvelle qu'il apportait. Il était de noir vétu. Telle que la convention le souhaitait. Il annonçait donc un message de mort. Orgueilleux et arrogants qu'ils étaient, les membres de l'Ordres ne se laissaient que rarement déranger, leurs serviteurs le savaient tous, au péril de leur bourse, et parfois même de leur langue.

Curieux de la nouvelle qu'il pouvait bien apporter, de la raison pour laquelle il osait le déranger, le fier compte s'avança vers son fidèle valet. Impérieux, les sourcils froncés, il rugit.


"Parle.
-Monsieur le comte, je n'ose..."

Le valet était tétanisé, comme s'il annonçait la mort d'un prince ou d'un dauphin du Roy. Le comte posa lentement la main sur son épaule et tenta de le réconforter.

-Parle mon ami. Quelque soit la raison de ta funeste présence, tu n'en n'es nullement la cause.
-Mon maître, M. D'.... D'Archi...
-D'Archibald?!

Sa main sur l'épaule de son serviteur se referma. Ce dernier s'agenouilla par la douleur vive et subite. Sa rage montait. Son regard devenvait noir.

HAAAAAAhhhhhhhhh!

Il hurlait. Il hurla. Avec déchirement, avec rage. Avec ivresse. Avec folie.
Quelque chose était en train de s'éteindre en lui. Ou plutôt quelque chose s'éveillait. La noirceur. La haine. La boucherie. L'envie de massacrer. De faire souffrir. Comme si tous cette cruauté qui animait le Boucher l'avait quitté à sa mort, pour s'approprier le corps du jeune Comte.

D'Archibald... Leur amitié remontait à son arrivée sur l'île. Avant même son entrée dans l'Ordre. Il avait apprit à lever l'épée en sa compagnie. Il était son premier ami sur cette île pourrie. Son premier frère d'arme. Son meilleur ami... Il était mort... Des mains mêmes des fanatiques de l'église. Ils allaient payer... Tous. Y compris les huit qui avaient voté pour sa pendaison.

Pauvre Laure... si jeune et déjà orpheline, sa mère l'ayant déjà abandonnée... En tant que son parrain, sa sécurité depéndait donc désoramais de lui... Il l'a vengerai aussi. Il les massacrerait tous une énième fois pour elle aussi.

Il releva la tête et s'adressa à son valet.

-Tous les coupables. Qu'ils me soient signalé. Mais nullement traqués, ni-même effleurés. Ils sont miens...

Désormais, le titre de Boucher pourrait avoir un nouvel hôte.

Vengeance...


Klétorius, L'Archevêque Maudit
Klétorius, L
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21/10/2007
Posté le 25/07/2010 à 20:11:34 

*Un silence inquiétant régnait maintenant sur la florissante New-Kingston et les derniers jours passés furent sombres et dénués de tout ce qui en attrait au bonheur… Un cadavre ; celui de ce qui fût autrefois le Grand Paul-Louis d’Archibald, balançait maintenant sur la place publique. Un large drapeau rouge qui arborait le signe de la croix du Christ, ne réagissait pratiquement pas au vent, qui semblait pourtant plus bavard que la populace…

Sur le toit de l’Église, d’où l’on pouvait admirer chaque balancement de corde du défunt, Soeur Miranda et l’Archevêque se partageaient une bouteille de rouge bien vieillit en écoutant la douce atmosphère des alentours.*



- Sœur Miranda, je ne suis on ne peut plus heureux de vous avoir reçu en notre communauté très chère, car voyez le beau travail que vous avez apporté parmi nous ; écoutez le doux son du Silence et de le la Crainte du courroux  Divin !


*Klétorius affichait un sourire satisfait et tenait le nez haut en l’air, respirant l’odeur du cadavre qui commençait à emplir tranquillement les environs.*


- Je dois avouer qu’au début, je ne reconnaissais pas très bien la signature sur la lettre de recommandation de service que vous m’aviez apporté, mais je ne peux qu’être certain de votre dévouement envers Dieu maintenant.  Vous êtes une femme de grande sagesse et si vous auriez été un homme    - SI -    ..Je vous aurais promu sans attendre, mais hélas !!, Oui Hélaaas … Dieu notre Sauveur ne nous a pas créé égaux.


* Miranda était une femme intrigante, pour ne pas dire ''suspecte'' et l’Archevêque ne pouvait que se réjouir de l’avoir à ses côtés, mais d’où venait-elle ? Était-elle une femme avide de richesses et de pouvoir comme lui ? Ou plutôt une religieuse sincère et dévouée au Seigneur, qui n’aurait pas comprise le bon fonctionnement du Catholicisme ? Pour l’instant, peu importait, car sa présence était une bénédiction pour l’Implantation Massive du Catholicisme sur Liberty.

L'Archevêque leva dignement son verre en direction de Miranda qui fit de même.*



- Que le Seigneur guide nos pas très chère Miranda, que le Seigneur guide nos pas.
Augustin d'Archibald
Augustin d
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14/05/2006
Posté le 25/07/2010 à 20:20:55 

Augustin avait apprit la nouvelle tôt à l'aube. Il réfléchit quelques instants, assis seul sur une pierre. Il regarda le ciel, un sourire au coin des lèvres il se dit alors :

"Tu as réussi mon vieux, tu as encore réussi ton coup. A partir de maintenant, on va devoir chasser les anglais de Liberty, nous venger et cramer les leurs. Il nous a fallu ça pour réagir... On ne réagit qu'après ce genre de tragédies. Je veillerai sur ta fille, j'honorerai notre nom. Ces chien d'anglais paieront, nous organisons dès maintenant les représailles.

Il est temps que ces animaux paient pour leur crime..."

Ne se retenant plus, il s'effondra quelques instants après, pour la première fois depuis de nombreuses années.
Noudwi
Noudwi
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29/04/2007
Posté le 25/07/2010 à 20:54:44 

D'un geste vif, Noudwi arracha l'affiche du mur. Comme frénétique, il se mit à la déchirer, avec ses griffes, avec ses crocs, il la réduisait en lambeaux, en charpies. Ce faisant il grognait, criait, vociférait sa rage, incapable de la laisser tapie plus longtemps.

GRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!

Enfoirée de vieille mégère ! Sainte de mes deux ! Crâne de piaf ! Mais qu'est-ce qui lui a pris ! Y avait le feu à sa soutane pour qu'elle se sente pressée comme ça ?! Comme si un jour et demi de vote pouvait représenter quoi que ce soit !
C'était à moi de le faire A MOI ! Elle m'a volé ma vengeance cette catin ! J'ai même pas pu être là pour le voir rendre son dernier souffle !

Et toi, TOI !

Le regard fou de rage il s'adressait maintenant à un morceau de l'affiche, une moitié de sourire malsain reste du portrait de D'Archibald.

Si tu t'étais pas terré tous ce temps comme un lâche ! Si j'avais eu une seule minuscule occasion de t'exploser ta face de psycopathe... Ne crois pas que tu vas t'en tirer comme ça ! Je n'ai pas dit mon dernier mot, j'aurais ma vengeance, dans ce monde ou dans l'autre, dussè-je traverser les enfers pour te trouver !

Il lâcha négligemment les restes de papier, pour s'en aller l'air déçut.


Maintenant il ne reste plus que les pirates.

Il s'arrêta net, il venait de se rendre compte de quelque chose. Un sourire commença lentement à se former au coin de ses lèvres.

Maintenant il ne reste plus que les pirates... Et bien mon vieux, tu n'aurais peut-être pas pu trouvé meilleur moment pour crever finalement.

Tandis qu'il s'en allait, certains passant auraient pu jurer qu'il riait dans sa barbe...

Don Branlouz dé la Feñecki
Don Branlouz dé la Feñecki
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Posté le 25/07/2010 à 21:03:34 

        Branlouz se rappelais du boucher.. sa première rencontre lors de la reconstruction du palais de neew kingston..
Le boucher telle que beaucoup l'on connu a leurs dépend, mais ce soir là, de tout ceux qui était présent pour la reconstruction, beaucoup eurent la vie sauvé.
Mon pistolet d'un coté et le sabre luisant de sang frais du boucher de l'autre coté, telle un tango langoureux qui nous fit tenir tout une nuit, avant que je ne porte le coup fatale.
Un adversaire de valeur qu'il avait appris a respecter, mais aussi un homme comme lui ....mais juste rarement du même bord.
Hubert von Tach
Hubert von Tach
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Posté le 25/07/2010 à 21:12:11 

*Hubert n'avait pas de tripe, c'était bien connu. Avant qu'il ait pu quitter le lieu des évènements, le petit tabouret de bois était éloigné d'un coup de pied du bourreau, et la victime se retrouvait là, agonisante sous les regards glacials d'un public en soif de sang. Bientôt, la vie quittait le corps du boucher.

Le Hollandais tituba, blanc comme un linge, se retint au premier mur qu'il croisa, et commença à rendre son dernier repas. Il n'avait pas connu l'homme maintenant inerte, mais ça ne changeait rien; il était malade d'avoir assisté à pareil spectacle.*
Vala bas
Vala bas
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Posté le 25/07/2010 à 22:26:20 

Ma dernière rencontre avec PLA dit le "boucher", ne m'a pas satisfaite.

J'aimerai lui arracher les poils du cul des jambes un par un, pour tout le mal qu'il a fait sur cette île.

Mais j'aurai aimé aussi lui déposer le baiser de la mort en souvenir de nos têtes à têtes si romantiques(si, si je vous jures, il sait aussi être gentil )

Bref, qu'il soit jugé sur ces actes commis, n'est que justice, mais n'oublions pas qu'il est aussi un homme, qui a su faire trembler tous les corsaires. Alors vif ou mort, "le boucher" restera dans la légende de liberty.

TOUTES LES PARTIES DU PORC SONT BONNES, QUELQUE SOIT LA FACON DE LE CUISINER.

edit : mince j'avais pas vu qu'il été déjà mourru
Rodrigo
Rodrigo
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28/06/2007
Posté le 27/07/2010 à 18:03:43 

Le bourreau, il s'approchait. L'excitation montait en lui comme si toutes les flammes de l'enfer partaient de ses pieds pour nourrir tout son corps. Il voyait d'Archibald; le bourreau jubilait, il était en extase, en admiration devant sa propre machination, ce qu'il avait accompli, ce qu'il allait faire. Il s'avançait à présent. Il avait pris une profonde inspiration, comme si le flot d'émotion ce devait d'être canaliser...

Il était maintenant face lui. d'Archibald pouvait voir le regard du bourreau.

Le bourreau souriait. Était ce réellement lui qui souriait? Il ne savait plus...


... sa jambe gauche... il avait mal, mais l'adrénaline était plus forte.


d'Archibald hurla un "NEC PLURIBUS IMPAR, POUR L'ORDRE DE..." son bourreau lui agrippa alors le menton, puis le regarda droit dans les yeux, un sourire en coin. Le Boucher le reconnut aussitôt...


"Toi ?! Mais comment..."



...



Je donnais un coup de pied dans le tabouret...


Il avait reconnu mes yeux verts émeraudes, que seul lui pouvait voir, discerner dans cette nuit noire. Il était perdu, je me délectais dans son incompréhension. Il se mourrait, je revivais... Il agonisait, je jouissais...


Je le regardais une dernière fois... Je serai la dernière chose qu'il verrait.




d'Archibald était mort...
Rodrigo
Rodrigo
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28/06/2007
Posté le 30/08/2010 à 14:04:38 

Voila un peu plus d'un mois que Rodrigo, dans l'anonymat, avait tué Archibald; une opportunité offerte par Soeur Miranda elle même.

Sa vengeance avait commencé. L'Ordre se Saint Louis serait à présent traqué.
Seul contre un Ordre armée jusqu'aux dents?! Cela ne lui faisait en aucun cas peur, au contraire: le challenge était alléchant.

Et puis, il ne serait pas seul dans cette quête...

Rodrigo
Rodrigo
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Posté le 03/09/2010 à 11:04:15 

Enfin il l'avait trouvé, après quelques jours de recherches, au fin fond des cavernes du crâne. Le combat ne fut pas simple: il avait sous estimé la "senorita"; c'était une véritable amazone, elle s'était battue jusqu'à son dernier souffle, avant que celle ci tombe inconsciente, dans un coma profond...

03/09 08:32:15 :"Rodrigo hurle:"Alors chienne!! Puta!! Comment tou té sens!? Sans rien, nue, seul, dans cet endroit sordide!! Tou veux qué yé continou?! *Sa voix resonne dans la caverne*" à Gwenn de Kermeule
03/09 08:31:12 :"Rodrigo te malmène, te fait les pire sévices, se joue de toi et abuse de ton intimité, sans pour autant être passé à l'acte. Tu es maintenant quasi nu, à terre, mal en point..." à Gwenn de Kermeule

03/09 08:30:09 :"Rodrigo te cale contre le mur comme il le voulait, et tente cette fois ci de t'enlever le bas:"Vous vous êtes foutou dé moi, Ordre dé Saint Louis, yé vais te montrer comment yé sais foutre!! Hahahaha !! " à Gwenn de Kermeule

Il se préparait. Il voulait l'humilier. Elle pairait pour les autres. Ils pairaient tous, un jour où l'autre...

03/09 08:39:44 :Tu as tué Gwenn de Kermeule.

03/09 08:39:37 :"Rodrigo te croyais partir dans le monde des rèves, et trop sûr de lui, s'est pris un bon retour :"madre de dios Caramba tou m'énèrve la !! Cogno !!! Pétite garce !!" à Gwenn de Kermeule

03/09 08:38:41 :"Rodrigo semble t'avoir retirer ton dernier souffle, mais s'étonne de ta resistance. Mais, il semble se préparer à souiller ton corps inerte, incouscient, dès que tu seras dans le coma. "hasta luego..." à Gwenn de Kermeule


Elle était maintenant dans les pommes...
Rodrigo
Rodrigo
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28/06/2007
Posté le 05/09/2010 à 12:12:27 

Esther. Esther avait résisté. Il avait clairement sous estimé les capacités d'une femme furax, et enragé. Il avait commencé le travail, il voulait lui faire la même chose qu'il avait fait à Gwenn.

C'était bien partie, mais cela était sans compter la fougue de cette jeune ibérique...

Trop sûr de lui, trop prétentieux, il avait succombé. Il aurait du se reposer, remettre à demain, mais on. Il n'en fut rien.

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