Faux Rhum Le Faux Rhum Faux Rhum  

Le forum > Taverne > Malédiction sur Liberty
Malédiction sur Liberty -1- 2 3 4 5  
Auteur Message
La Murene
La Murene
Déconnecté
Inscrit depuis le :
28/09/2009
Posté le 26/10/2009 à 05:53:14 

Les flammes du brasier projetaient une lumière lugubre sur les dix masques qui les entouraient. Dieu sait pourtant qu’ils n’en avaient pas besoin pour l’être, lugubres.
Il faut bien reconnaitre que l’art païen avait atteint des sommets inégalés dans la capacité à avoir l’air malsain, primitif et lugubre, donc.

Mais le sujet n’est pas là. Derrière ces faciès grimaçant se dressaient dix formes à la peau cuivrée et peu recouverte, si ce n’est de peinture colorée. Les individus palabraient dans leur langue native, idiome qui, petit à petit, disparaissait de Liberty tandis que les prières chrétiennes les remplaçaient.

Pour le confort de nos lecteurs, les dialogues seront traduits avec un léger différé.


Mes frères, je suis heureux de nous voir tous réunis ici ce soir. Les augures ne peuvent pas être plus favorables pour notre rituel. Des lunes à supporter le joug de l’homme blanc en attendant que cette nuit n’arrive et que nous puissions lancer notre Malédiction sur Liberty !
Dès que tout sera en place, chaque étranger à cette terre sera frappé par la langueur de l’île. Tous s’épuiseront heure après heure, jour après jour, jusqu’à n’être plus que l’ombre d’eux-mêmes.
Alors, nos guerriers maudits, les spectres de nos ancètres, pourront sortir leurs armes et égorger chacun d’entre eux comme des nouveau-nés.

Soignant sa position théâtrale, l’indigène fait alors de grands mouvements avec ses bras.

SURTOUT ! Aucun étranger ne doit apprendre comment contrer notre plan. Si jamais il venait à leurs oreilles qu’il suffisait de…

Dans l’ombre d’un buisson, une frêle silhouette ne perdait pas une syllabe de ce qui se disait. Sitôt les discours terminés, elle prit la fuite discrètement, prévoyant de rejoindre la civilisation et de dénoncer le complot.


(Admin : Hélas aucun perso n'a pu assister à cette réunion, seuls les joueurs sont au courant. Il est donc impossible d'y réagir. Mais vous pouvez venir raconter ici comment vos perso se rendent compte de l'arrivée de la malédiction)
Marieke
Marieke
Déconnecté
Inscrit depuis le :
30/03/2009
Posté le 26/10/2009 à 10:57:56 

Une brume malsaine entourait Marieke à son réveil... Déjà qu'elle avait passé la nuit à se défendre des pirates, voilà qu'elle commençait à avoir du mal à respirer...
Cela n'annonçait rien de bon. Le volcan du centre de l'île se réveillait-t-il ?
Melocoton
Melocoton
Déconnecté
Inscrit depuis le :
06/10/2009
Posté le 26/10/2009 à 11:26:05 

Au nord de Port Louis, les Jumelles se trouvaient à accomplir une mission pour le gouverneur français.

'Il est bien sympa celui là ... Comme si on avait pas assez tué de personne... Maintenant faut se farcir leur chef ...' 

Le grommellement de sa soeur fit surement sourire Manzana. 
Arrivée dans la planque, les jumelles firent mime d'éguiser les larmes que le gouverneur espagnol leur avait confié à leur descente du bateau. 
La lame piquée et loin d'être ascérée donnait envie de pleurer à Mélocoton, pour éviter d'aller plus loin dans le désespoir on ne parlera même pas de la pétoire qui leur avait été offerte à toutes les deux... 

'Ha le vla ... Manzanita, je te laisse l'honneur de lui faire la peau !'

Mélocoton s'installa dos à un cocotier et regarda sa soeur enchainer les passes qu'elles avaient pu apprendre.
Elle mit fin au spectacle en trois coups de cuillère à pot. 

'Haha ... Ceci est la preuve que JE suis l'ainée !'

Haussant les sourcils, Mélocoton se releva pour féliciter sa soeur d'une bourrade. Ses yeux s'équarquillèrent, les mots qu'elle aurait voulu prononcer ne sortirent pas.
'Qui ne dit mot conscent tu le sais ça Mélo...'
'No.... Non c'est pas ça ! Juste que ... il s'est relevé sans égratignure !' 
'Hein ?'

Le chef que Manzana venait de se relever, sa carcasse chaude semblait des plus intacts, nul trace des coup de la jumelle droite.

'Mais où est ce que l'on est tombée !!!! '
Rodrigo
Rodrigo
Déconnecté
Inscrit depuis le :
28/06/2007
Posté le 26/10/2009 à 12:11:57 

Un nouveau souffle se reposait avec une douceure malsaine sur les plaines de Liberty.

L'ile semblait prendre une profonde respiration, elle inspirait le changement, la révolution, la nature se rebellant contre celui qui avait trop longtemps piétiné ses terres fertiles, luxuriantes. La faune est la flore étaient plus agressives que jamais. Les hordes de sauvages avaient, non plus la peur, mais la rage au ventre.

Rodrigo, après avoir affronté la colère de certains sauvages au sud de Liberty, se sentait de plus en plus faible; comme si la nature elle même punissait l'espagnol d'avoir mis un terme à leurs vie.

L'ile semblait inspirer la force, la vie, l'âme, tandis que les corsaires de Liberty l'expiraient, la perdaient...
Sir Convard Enoal
Sir Convard Enoal
Déconnecté
Inscrit depuis le :
30/11/2007
Posté le 26/10/2009 à 12:25:06 

Remplissant avec le plus de brio possible sa missions, Convard se débarassait de feu l'équipage d'un navire échoué sur les côtes méridionales de Liberty. Il avait prit l'habitude des revenants, cela faisait pratiquement deux ans qu'il vivait sur cette île, et ses secrets ne l'étonnaient plus. Mais cette fois, c'était particulier. Sa lame dissipa un spectre, mais l'atmosphère angoissante qui émanait habituellement de lui était différente. Cette fois, plutôt que de disparaître avec le spectre, elle resta dans la cale du navire.

Cette nouvelle ambiance serra les côtes du jeune corsaire, qui sembla quelques instants aux prises de la panique. Puis, le sang aussi glacial qu'un océan un jour de gel, d'un coup puissant d'épée, il éclata une planche déjà abîmée. Un flot de jour entra, et rassura aussitôt le marin, sentant ce flot glacial de panique quitter ses tripes pour éclater au soleil.

Puis le squelette d'un des marins s'opposa à lui, éclatant ses os en deux temps trois mouvements, Convard fut pris de la même sensation que précédemment. Il tomba à genoux au sol, cherchant un nouveau moyen de faire entrer la lumière dans cette glauque cale. Lui qui n'avait jamais eu peur des morts vivants et autres momies, il était glacé de terreur. Chaque grincement du sol boisé était pour lui comme la dernière note, plus aigue que les autres, d'un requium, chaque rat qui se glissait entre les barils de poudre lui semblait être la faucheuse, qui viendrait le torturer.

Aux proies à la panique, à genoux, Convard trouva alors une petite lumière au fond de lui, il se releva, se disant qu'il quitterait vite cet endroit maudit. Il lutta alors avec la fatigue et l'effroi pour finir le travail qui lui avait été confié.
Erick van Haecken
Erick van Haecken
Déconnecté
 
Inscrit depuis le :
06/06/2008
Posté le 26/10/2009 à 13:16:18 

"Les indigènes avaient un comportement singulier ce jour la... Ils ne semblaient pas choir sous les coups de rapière, lors de leurs maladroits assauts, mais plutôt se jetter délibérément sous mon fer, un sourire malin sur leur visage. Je dois avouer que ce mystère m'a intrigué, et alors que je feuilletais mon Nécronomicon en quête d'une explication sur un quelconque rituel, je me rendis compte que mes mains tremblaient de faiblesse, alors que j'étais aussi frais qu'au réveil l'instant d'avant..."
Yohualli Ehecatl, la NuitYohualli Ehecat
Yohualli Ehecatl, la NuitYohualli Ehecat
Déconnecté
Inscrit depuis le :
05/06/2007
Posté le 26/10/2009 à 13:36:18 

* Derrière son masque, le Dieu Aztèque s'impatientait. Des discussions, encore des discussions, toujours des discussions. Qu'attendaient ils pour agir, tous ? Ah oui... c'est vrai... le recouvrement de leurs pouvoirs.

Il avait été reveillé, lui le grand Tezcatlipoca, frère de Quetzalcoatl. Des gens devraient donc mourir sous son poing et c'est en tant que la Nuit qu'il reviendrait sur terre. Cette forme l'amusait le plus et il comptait bien s'amuser, ça oui.

Un indigène passa près de lui et il leva le bras, ouvrant sa paume vers l'être humain inférieur. Celui-ci s'arréta net, lançant un regard empli de frayeur vers le Démon qui fut le premier tentateur. Cet indigène avait comprit ce qui lui arrivait et il était déjà trop tard pour lui. Ses yeux se vidèrent et il se tourna vers l'indigène qui semblait présider la cérémonie...

Une voix rauque et lente commença à se faire entendre, venant du pauvre indigène que Yohualli détenait sous son pouvoir *

"Chien... au lieu... de palabrer... hâte donc... le mouvement... pour nous... réveiller totalement..."

* Du sang coulait de la bouche et du nez du prisonnier, et son corps tremblait à chaque parole lâchée... *

"Ces hommes... doivent payer..."

* Le corps fut pris de soubresauts, puis il s'affala, sans vie. Le corps semblait vidé de son énergie, au contraire du Démon, qui semblait en avoir gagné... *


hrp : un mauvais copié/collé à bousillé mon nom plus qu'à changer ça dans deux jours !
*Lady Caroline, Louve de l'Ombre*
*Lady Caroline, Louve de l
Déconnecté
Inscrit depuis le :
17/12/2006
Posté le 26/10/2009 à 14:26:23 

Port Louis, octobre...

 Liberty était frappée par une terrible malédiction. Des tensions entre les communautés n'arretaient pas d'éclater dans certaines parties de l'île. Des guerres a n'en plus finir se créaient, et tout ceci dans une atmosphère des plus étrange.

Caroline, avait passé la matinée a lutter contre des indigènes et autres guerriers. Plus ceux ci tombaient sous sa lame, plus elle faiblissait, jusqu'a ce que l'un d'entre eux, lui tranche une partie de la main.

Combat contre Grand chef sauvage, il te met 2 pts de dég.

Un genoux a terre, elle reussit a le repousser, et se refugia dans la corniche.

S'adossant a la paroie, elle contempla sa main avec horreur. La plaie ne saignait pas... même au contraire elle s'emblait se refermer a mesure que le temps avancait...Mais elle se recouvrait d'une peau noiratre, et commencait a lui bruler la main atrocement...

Jewerly commencait a comprendre, ceci n'étais pas le hasard, pendant trop longtemps, les hommes de cette île avaient souillé ces terres sacrées, et ils allaient en payer le prix...


Mais tout ceci avait il un lien ? Fallait il que tous les hommes s'entretuent, qu'ils s'acharnent les uns contre les autres, tandis que les
revenants se chargeraient des quelques survivants ?

Jewerly ne laisserait pas faire ceci. Trouvant au fond d'elle une ressource encore jamais exploité, elle se releva et fondant sur les indigènes alentour, elle prit la direction de Port Louis, bien décidée a informer les habitants au plus vite...

Cela suffirait il ? Peu lui importait a présent, elle était poussée par une force étrange, bien plus forte que la malédiction...
Aak'ab le non-mort
Aak
Déconnecté
Inscrit depuis le :
26/06/2006
Posté le 26/10/2009 à 14:37:36 

La journée d'un mineur était incroyablement longue. Et avec peu de pauses en plus... Mais faut dire que les montagnes centrales recelaient des tas de trésors. On pouvait devenir aussi riche que Montalvès en trois coups de pioche.

Manuel prenait son sandwich à l'extérieur, juste devant l'entrée de la mine, couvert de poussière de charbon et de minerai précieux. Il aurait juré entendre un "Boum" sourd, venant de sous terre. C'est lorsqu'il vit quelque chose sortir de terre qu'il comprit que cette journée serait encore plus interminable que les autres.



Un "Boum" sourd, venant de sous terre. Son coeur émit un nouveau battement. Un seul. Puis un autre. Puis un autre... A intervalle régulier d'environ une minute.
Dans un hurlement d'outre-tombe, Aak'ab souleva les quelques centimètres de terre qui le séparaient de la surface. Les mineurs avaient déblayé la majeure partie des tonnes de terre qui l'ensevelissaient jadis.



Avec le chaos qui régnait désormais, personne ne savait ce qui était arrivé aux mineurs. Mais, quelqu'un s'en souciait-il vraiment désormais?
Gobernador Camello
Gobernador Camello
Déconnecté
Inscrit depuis le :
23/10/2006
Posté le 26/10/2009 à 14:48:52 

*Se matin en se réveillant, le Duque fut surpris. Son chien n'était plus dans la chambre qu'il occupait à l'auberge espagnole. L'aristocrate crut qu'on lui avait encore volé son précieux toutou. Il se leva en catastrophe.
L'homme s'habilla et couru dans les escaliers, il ne donna pas son pourboire à l'aubergiste. Dans la Rue le Duque criait : Percy ! Percy ! Viens voir Pedronichou ! Viens voir Papa ! Mais le chien ne répondait pas. Le Riche homme fit donc toute la ville sans le trouver. Il commençait à desespérer quand soudain il entendit des aboiements à l'extérieur de la cité.
 
Il sortit, les aboiements étaient encore plus distinct. Ils étaient en direction de l'arbre des pendus. L'homme se rendit donc sur les lieux. Il y apperçu au loin son chien qui criait à la mort! Les aboiements étaient perçant !
Le chien ne voulait pas se taire quand le Duque le lui ordonna. L'animal regardait le ciel, il gueullait. C'est alors que l'aristocrate regarda le ciel. Il était d'un gris foncé tel qu'il n'en avait jamais vu sur l'ile de Liberty.
L'ile était dans la pénombre. La Nuit en plein jour. C'est alors que le Duque fut pris d'une terreur atroce. L'un des pendus avait bougé. Son bras avait pointé le ciel. Le Duque crut tout d'abord que cela était dut au vent. Il reprit ces esprits et se rendit compte qu'il n'y avait pas de vent, le noble paniqua.

Il courut jusqu'à la ville en oubliant pas de prendre Percy dans ces bras qui continuait de crier. Le  Duque arriva tout tremblant dans l'auberge. L'aubergiste demanda se qu'il s'était passé. Comment son Gouverneur pouvait-il trembler comme une feuille. L'homme lui raconta donc tout se qui s'était passé. C'est alors que l'aubergiste sortit pour voir le ciel, il en revint et s'exclama : C'est une Malédiction!

A ces mots, le chien du gouverneur se cacha sous la chaise de son maitre. Le Gouverneur dit : Il faut que je convoque mon Gouvernement, la population ne doit pas s'affollé ! Pourtant les Zombies font très très peur ! J'en ai des frisons rien que d'y penser. Le Pendu m'a vraiment filé la frousse !

Le Duque quitta l'auberge et se dirigea vers son palais de fonction...son chien le suivait la queue entre les jambes et des gémisements des terreur se faisait entendre de la gorge de l'animal...*
Van Ray Vaughan
Van Ray Vaughan
Déconnecté
Inscrit depuis le :
10/07/2006
Posté le 26/10/2009 à 15:15:29 

Journal de Van Ray Vaughan, le 26 octobre au matin :

"...je ne comprends pas, les Chiika ont disparu de leurs terres, moi qui voulait passer ma journée avec eux. Cela m'étonne fortement car ils ne sont pas nomades. Rien ne traîne au village : les outils, les maisons, les feux...tout a été rangé soigneusement, on peut donc en exclure l'hypothèse d'un massacre car seuls des individus de leur culture sont capable d'une telle organisation. Je pense qu'ils ont quitté le village pour partir quelques jours à la chasse, le gibier manque cruellement ici depuis que les corsaires rodent autour du manoir des planteurs..."
Xibalba, Gardien mortuaire.
Xibalba, Gardien mortuaire.
Déconnecté
Inscrit depuis le :
29/08/2007
Posté le 26/10/2009 à 16:20:34 

Un sombre portail s'ouvrit dans les tréfonds de l'île, une silhouette malfaisante en sortit.
Doucement mais sûrement la glace se propagea autour d'elle chaque endroit de la grotte n'était plus désormais que glace.
L'entité rugit et convoqua ces deux esclaves.


Xibalba, votre maître vous appelle !

Venez a moi et servez moi dans la douleur et la mort !

Deux goules sortirent du sol a cette instant, elles fixèrent Xibalba, silencieusement.

-Maître ?

-Que voulez vous mon maître ?

Xibalba sourit, du moins essaya.

Nous avons du travail, oui, du travail ! 

Un rire strident sortit de Xibalba tandis qu'il claque des dents

MOuhahahahahahaha !
Kalekiriek, Esclave de Xibalda
Kalekiriek, Esclave de Xibalda
Déconnecté
Inscrit depuis le :
12/08/2007
Posté le 26/10/2009 à 17:05:54 

Kalekiriek ricannait en se frottant les mains, à la suite de son maître.

Hin hin hin

Enfin il allait pouvoir se nourrir, il n'en pouvait plus d'attendre.

Maudit pour avoir violé de nombreuses femmes, et des enfants, dont il arrachait ensuite le coeur pour on ne sait quelle raison morbide, il n'avait aujourd'hui plus rien d'humain. Tout ce qui comptait pour lui était l'appel du sang, l'odeur des entrailles fumantes qui n'attendaient que lui, au nom de son maître.

Kalekiriek frottait sa tête contre Xibalba, allongeant son cou maigrelet, tout en passant sa langue sur ses lèvres, faisant dégouliner une bave à l'odeur putride.


Ouiii, allons-y mon maître.
Honorius "Requiescat in Pace" Valenstein
Honorius "Requiescat in Pace" Valenstein
Déconnecté
Inscrit depuis le :
16/08/2006
Posté le 26/10/2009 à 17:17:36 

http://www.deezer.com/listen-3111070


Les rêves se faisaient de plus en plus fréquents désormais. De souvenirs confus empreints de visions de mort et de désolation, il en venait désormais à sentir le mal s'insinuer sur l'île.
Valakas. Les visions de son combat contre le zombie lui revirent clairement. La puissance qu'il dégageait à ce moment, la façon dont il se régénérait. Et le Libris Mortis, le livre des morts. Bientôt il maitriserait sa puissance, et alors... Honorius secoua la tête, il préférait ne pas y penser.

Pourtant, le malaise qu'il ressentait ce matin était différent. Un mal ancien était à l'oeuvre.

Il s'agenouilla dans sa cellule et saisit le médaillon accroché à son cou. Il déglutit ; il n'avait pas prévu d'avoir à l'utiliser si tôt, et il n'était pas prêt, il le savait... Mais il n'avait pas le choix. Il se mit à psalmodier une des rares formules dont il avait réussi à percer les mystères, et sentit le médaillon chauffer dans sa main. Il sentit ses blessures cicatriser et une force nouvelle l'envahir.

La chaleur se dissipa rapidement, mais il était de nouveau sur pied, fin prêt à se battre ; c'était un début.
La Poigne
La Poigne
Déconnecté
Inscrit depuis le :
06/10/2007
Posté le 26/10/2009 à 18:24:47 

La tombe de Nick, elle a été violée!

Agenouillé, remuant fiévreusement la terre, La Poigne, se sentit subitement pris d'un effroyable malaise. Se relevant difficilement, une sueur glacée commençant à ruisseler de son front

La, la malédiction... Elle, elle est sur nous!

Alors que la nuit est brusquement tombée sur le camp paria, La Poigne s'éloigne, chancelant, une bande de brume blafarde comme un linceul flottant autour du corp, une terrrifiante image imprimée dans ses pupilles vitreuses...

http://nsa11.casimages.com/img/2009/10/26/09102606155175528.gif



Nekr O'faje suppôt de Xibalda
Nekr O
Déconnecté
Inscrit depuis le :
13/09/2009
Posté le 26/10/2009 à 18:33:07 

Quelques secondes apres que son maitre l'ai convoqué, une horrible créature décharné tout droit sorti d'un cauchemard apparu.

Vous avez besoin de moi, maitre? OUIIII Nekr O'faje tres heureux de pouvoir tuer en votre nom, ca faisait longtemps que Nekr O'faje avait pas plongé sa tete dans cadavre.

Ihihihih

la creature aperçu qu'il n'etait pas seul avec Xibalba, il y avait aussi Kalekiriek.

Pourquoi toi la? Nekr O'faje pas aimer toi, alors laisse Nekr O'faje tranquile.
Van Ray Vaughan
Van Ray Vaughan
Déconnecté
Inscrit depuis le :
10/07/2006
Posté le 26/10/2009 à 18:50:10 

Journal de Van Ray Vaughan, le 26 octobre, après-midi :

"...j'ai sans doute violé leur intimité, mais je me sentais obligé de vérifier ce qu'il se passait dans le village. Rien ne traine dehors, mais tout le matériel de chasse et de pêche est à l'intérieur d'une des cabanes. Je n'ai pas souvenir être parti en ballade avec eux sans rien. Quelque chose est arrivé ici, ce n'est pas un esclavagiste qui est passé, aucune trace dans le sable de lutte, ni de sang, ni de traces humaines. La seule chose que j'ai trouvé sont des symboles dessinés dans le sable, ils me rappellent quelque chose, mais je ne me souviens pas où...."
Ma‘net Bwa Chech
Ma‘net Bwa Chech
Déconnecté
Inscrit depuis le :
20/08/2007
Posté le 26/10/2009 à 18:52:49 

Accroupie dans un coin sombre de l'hospice du manoir des planteurs, Ma'net Bwa Chech broyait dans une écuelle un mélange d'herbe et de sang qu'elle avait recueilli en éventrant un cochon sauvage. Elle porta le breuvage à ses lèvres en sillonnant du regard les blessés et les nurses s'affairant à leur chevet.

Brusquement elle se leva en faisant tournoyer la lame de son couteau au dessus de sa tête, puis entama une danse transcendante au rythme saccadé d'un petit tambour qu'elle tenait fermement autour de ses bras, entonnant une mélodie glaciale...






Anacalla, âme maudite.
Anacalla, âme maudite.
Déconnecté
Inscrit depuis le :
05/05/2007
Posté le 26/10/2009 à 19:25:26 

(les origines d'Anacalla)

http://sana0maki.blog.mongenie.com/doc/usr/g/R/N/818615.jpg

C'est par l 'envie du diable que la mort est entrée dans le monde… c’est par sa volonté que le corps d’Anacalla ne l’a jamais quitté. Voilà plus d’un siècle désormais que la dépouille mortelle de cette fille de Taïnos, peuplade Amérindienne massacrée par les colonisateurs Espagnole, disparut étrangement lors de son cortège funèbre.

La nouvelle plongeât la petite ville de Santurgaa, rebaptisée plus tard « Port Louis », dans l’effroi. Choqué, une bonne partie de la communauté Portoricaine quitta l’île précipitamment. Le plus courageux des hommes n’osait partir seul en forêt, la moins craintive des femmes n’osait travailler la terre une fois le soleil tombé.

Nombreux sont les récits contant l’histoire de cette femme maudite, élevée par une gitane d’origine roumaine nommée Iaromira, les plus anciens se retournent encore avec un frisson leur parcourant l’échine dès que le vent les surprend à soulever les feuilles une fois l’été passé.

Initiée à la Sorcellerie par Mambo Irène une esclave antillaise, Anacalla sauvage et effrontée, n’eut cesse de jouer de la superstition des nombreux ôtes de l’île pour en tirer fortune.

Un jour elle eu le malheur de s’en prendre a un sorcier indigène qui lui jeta un sort pour l’éternité, depuis il guide son esprit et hante l’obscurité pour y répandre le mal envers ceux qui naguère
traversèrent l'océan pour étendre leur colonnie.
Dame Eefie
Dame Eefie
Déconnecté
Inscrit depuis le :
08/10/2009
Posté le 26/10/2009 à 20:11:41 

A son réveil dans l'hospice la jeune femme remarqua deux ombres au fond de la pièce, encore blessée elle ne pu se relever, et attendit patiemment l'arrivée d'une infirmière.

Après plusieurs heures d'attente personne n'était venu, aucun bruit ne se faisait entendre, soudain, elle remarqua une dame jeter une chose au sol avant d'entammer une danse étrange, un éclair de lumière fit apparaitre son visage ravagé pour ce qu'elle prit comme une maladie, et un couteau sanguignolant qu'elle tendait dans ses mains.

Elle réprima un cri d'horreur, alors qu'à ce moment même un être semblable à une momie animée faisait son entrée.

Méticuleusement elle se fit glisser, non sans douleur, par terre et se cacha dans un coin de la pièce.

Tremblotante et terroriser elle murmura à elle-même :
"Pourvu qu'ils ne me voient pas"
Don Valakas le Zombie
Don Valakas le Zombie
Déconnecté
Inscrit depuis le :
07/04/2008
Posté le 26/10/2009 à 20:33:08 

Un coup du sort ?

Vivant, vivant, je suis VVVVIIIIVVVVAAAAANNNNTTTT !!!!Mais comment est ce possible ? Comment ? Je sens le vent, mon cœur bat, j’ai chaud et froid… Je me suis jamais aussi bien sentit depuis longtemps ! J’ai faim, j’ai soif…Je me précipite pour voir mon reflet dans l’eau, et découvre le visage du zombie.

Comment ? Comment ? Est-ce une moquerie de ma MALEDICTION ?
Edmond Dantès, Comte de MonteCristo
Edmond Dantès, Comte de MonteCristo
Déconnecté
Inscrit depuis le :
03/12/2006
Posté le 26/10/2009 à 20:57:07 

L'éveil

Voilà plusieurs semaines qu'Edmond rodait aux alentours de Port-Louis, pâle ombre de lui-même, Suffisamment fort pour vaincre d'insolents intrépides, mais loin de ses talents d'autrefois. Et pourtant ce soir, il se sentait prêt. Ce soir, alors que les chants de guerre criaient aux portes de Port-Louis, il était enfin prêt, sa mystérieuse convalescence prenait fin, son armure était prête, sa lame, plus tranchante que jamais.
Il était l'heure de partir en guerre. Il prit donc marche.

L'aire caressait son visage, mais son odeur lui semblait différente...
La nuit Libertienne qu'il savait sombre et envoutante, douce et mélodieuse avait une odeur, putride, une couleur qu'il ressentait presque jaunâtre, en dépit de l'obscurité profonde.

Un indigène se jetta sur lui. Sortant des ténèbres, hurlant à en déchirer l'obscurité, le pauvre imbécile, trop proche du primate ne sut que s'empaler sur la lame du Comte, trop vif pour ce misérable adversaire.

L'arrogant Comte n'était guère surpris, un fou de plus pensait-il et pourtant... Sa tête tourna.
"Impossible" pensa-t-il. Sa guérison était achevé, nul malaise ou vertige ne devaient être ressenti et pourtant....

Un rictus s'échappa de l'éventré. Il fixait l'arrogance incarnée. Un gaz s'échappa du suicidaire dans un dernier soupir. Le Comte suffoquait, trébuchant, trop faible pour se maintenir sur son épée, il murmura: "Dieu, venez moi en aide"

Leeroy Van Robertson
Leeroy Van Robertson
Déconnecté
Inscrit depuis le :
06/11/2007
Posté le 26/10/2009 à 21:01:27 

Assis à son bureau à rédiger son carnet de voyage, une ombre passe subrepticement devant la flamme de sa bougie. Van Robertson fronce les sourcils pour se concentrer sur sa relecture.

Un désagréable souffle d'air froid s'apesantit sur sa nuque, Van Robertson frissonne et donne un tour supplémentaire à son étole.

Une pile de livre s'écroule de l'étagère et ce grand fracas résonne dans la pièce. 


« Bougresse, la femme de ménage a encore sévit! »


Il saisit la tasse en porcelaine de chine qui trône sur le secrétaire et souffle la café brulant, Il boit une première gorgée puis semble hésiter à boire la suivante.
 


« Diable, j'ai une irrésistible envie de me costumer, de porter un loup noir et de faire un carton avec mon arsenal de guerre. »
 


Il fait un geste saugrenue de la main comme pour chasser cette curieuse idée et se replonge dans sa lecture.
Blutz Van Zeeburg
Blutz Van Zeeburg
Déconnecté
Inscrit depuis le :
29/05/2007
Posté le 26/10/2009 à 21:18:19 

A moitié éveillé, Blutz sentait l'atmosphère oppressante de l'île se refroidir... La tiédeur habituelle des nuits lui remémorait à présent les nuits glaciales d'amsterdam. Un frisson s'empara du vieux drogué... Avait-il encore abusé un peu trop de ces délicieux champignons ??? Sa mémoire lui jouait des tours... Une ombre sembla s'approcher de lui.

Foutaise ! Tu n'es qu'une hallucination !

Effrayé, il chercha son silex dans sa poche. Sa main tremblait. Ses voyages toxicologiques ne lui avait jamais procurer de telles visions. Sa respiration était saccadée, sa peau moite. Il avait froid. Très froid. Finalement, il s'effondra d'un seul bloque, frappé par une fatigue fulgurante...
Juanita la momie maya
Juanita la momie maya
Déconnecté
Inscrit depuis le :
09/12/2005
Posté le 26/10/2009 à 21:24:58  [ Edition bloquée ]

Des années que Juanita était immobile, ruminant sa vengeance contre les hommes.
Quand retentirent les vibrations du tambour, elle sut que le moment était arrivé.
Un long cri déforma son visage, mais aucun bruit ne sortait du trou béant qui désormais remplaçait sa bouche.
Lentement elle se releva, dépliant des membres ankylosés par les bandelettes qui les maintenaient dans la même position depuis des siècles.

Autour d'elle,
Ma'net Bwa Chech. Une soeur, elle le savait même si elle ne l'avait jamais vue dans sa vie précédente.
Et des humains. Des proies.

Modo ely
qui a viré des trucs de word qui fond pas beau.
-1- 2 3 4 5  

Le forum > Taverne > Malédiction sur Liberty


Si vous souhaitez répondre à ce sujet, merci de vous connecter.
Marquer tout le forum comme lu
© 2004 - 2024 pirates-caraibes.com - Tous droits réservés