Faux Rhum Le Faux Rhum Faux Rhum  

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foutaise ou verité ... 1 -2- 3  
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Sir Holmes
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 10/09/2008 à 07:30:44 

J'avais eu tant besoin de sommeil que je n'avais même pas entendu Monsieur Kassad se battre contre une femme pirate cette nuit! Par contre, au petit matin, je fus réveillé par le bruit de mon protecteur qui était tombé... à peine le temps de me relever, qu'une pirate m'empoignait et me plaquait la tête contre le zinc du bar! Rends nous le carnet! me sifflait celle qui se faisait appeler Pak Soo-Mee à l'oreille. Le Carnet? Quel Carnet? Je ne pense pas être en possession de quoi que ce soit qui vous appartienne, et qui soit en mesure de vous mettre dans cet état, Lady... Je tentais de rester stoïque et convaincant, même si au fond de moi je croyais ce que je disais... pourquoi donc un pirate souhaiterait-il récupérer ce carnet? Soudainement, la pirate recula, me lâchant... je la vis observer mon pardessus, semblant surprise d'y voir là ce que j'y avais épinglé... à la demande d'Alanis. Sans attendre, je profitais de cet instant pour m'enfuir de cette salle, mon sac collé contre moi. Si je ne savais pas me battre, je savais en tous cas parfaitement courir... et je courais, à cet instant, priant que la pirate ne me rattrape pas... Ce n'est que bien plus tard que je décidais enfin de stopper ma course. En examinant mon sac, je m'apercevais qu'il avait été fouillé. Il va me falloir être prudent... pour une raison que j'ignore, les frères de la Côte semblent tenir à ce carnet. Il va me falloir découvrir pourquoi...
Ric Dangerous
Ric Dangerous
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19/11/2005
Posté le 10/09/2008 à 10:07:13 

L’air de la mer avait changé le visage de Ric. Il semblait plus marqué par le temps et les intempéries de sa vie que jamais. Seul son œil ne le trahissait pas et on pouvait y voir la même fougue, fureur et même amour qu’autrefois. Lorsqu’il rentra dans la maison de sa guilde, il fut surpris de n’y trouver personne. L’endroit semblait avoir été déserté en vitesse car des chopes pleines de rhum trainaient encore sur la table ou tous les membres se réunissaient jadis. Il se saisi de la lanterne encore allumée posée a coté des chopes pour explorer son ancien repaire devenu sombre. « Il y a quelqu’un ? » cria t il sans l’espoir d’obtenir une réponse. Ric parcourra les pièces une à une sans succès. L’endroit était désert, il fallait se mettre à l’évidence. Il se saisit d’une chope pour en vider le contenu lorsqu’il découvrit l’affiche qui s’y trouvait en dessous. Elle semblait représenter le visage doux de Dudu mélangé aux yeux bruns de son ami Nick. Cette image, c’était celle d’Alanis, sans nul doute possible et l’inscription sur l’affiche indiquait que les 4 Lunes étaient à sa recherche. Il lâcha la chope qui tomba lourdement, déversant son précieux liquide sur le sol, puis sorti précipitamment de la maison. Il lui fallait retrouver ses amis le plus rapidement possible…
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 11/09/2008 à 00:13:57 

Un curieux message avait été écrit à la main sur une affiche. Une lettre nous avait informé du déplacement de Choco. Ma destination serait donc Port-Louis et la maison de France. Un perroquet m’arriva de Soo-Mee. Elle était en mauvaise posture à la prison de Port-Louis. J’hésitais un peu sur la conduite à tenir : Il me fallait ce carnet, mais je ne pouvais laisser ma sœur sans rien faire. Si pour beaucoup le Jolly Roger est synonyme de Liberté, pour nous il rime et il est solidarité ! Entre nous déjà nous avions des avis différents sur le lieu dont parlait le message : "Là bas, dans la joie nous étions tous réunis, mais rien ne ramènerait ces jours heureux!" Tyler entre deux bouffées d’herbe Maya s’était écrié : Dudu a sauté depuis la presqu'île ! Je manque de m’étrangler avec mon verre de rhum. Ne confonds pas tout, c’est nous qui avons été heureux là-bas quand elle a fait le grand saut. Je jette un œil autour de moi pour vérifier l’absence d’Ammokk et Alanis. Les 4 lunes auront-ils autant de question autour de ce message curieux ? Pak Soo-Mee ma sœur j’arrive. Nous ne traînons pas à a prison, je l’entraîne avec moi vers Port-Louis. A l’aube nous pénétrons en ville. Je me précipite vers la Maison de France cherchant du regard le singe d’un peu de terre retournée, un monticule suspect. Je découvre soudain un trou que personne n’a pris la peine de reboucher. Avant même de l’avoir atteint je suis certaine qu’il est trop tard. Une rose, une simple rose presque fraîche. Les 4 lunes se sont eux certainement qui nous ont devancé. J’en veux presque à Soo-Mee. Branlouz, je suis certaine que c’est toi ! En même temps c’est de bonne guerre. Mais le danger est encore plus grand. Qui a trouvé ce carnet ? Où est-il ? A-t-il déjà contacté Alanis ? Autant de questions sans réponse. Mais la Providence veille… Les perroquets partent vers le repaire, ce sont des voleurs, des mains agiles qu’il faut désormais. J’ai un nom et un lieu…
Nico Le Voyageur
Nico Le Voyageur
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11/08/2006
Posté le 11/09/2008 à 14:58:24 

Nico venait de recevoir de bonne nouvelle de la taverne ! Le carnet était en notre possession.. ou presque. Notre employé du moment avait fierement rempli sa part du contrat, et l'idée de revoir Alanis parmis nous m'éfleurait l'esprit. Après ces périodes sombres ,la chance nous souriait à nouveau. *Non de dieu , je rêve éveillé* Nico attrapa sa gourde et se mouilla la tête *Ces chiens galeux sont sans doute sur sa trace...* Sans perdre un instant Nico se mis en marche en direction du dernier campement connu du détective *Il n'auront jamais ce carnet Nick , Dudu et votre fille retrouvera sa famille*
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 11/09/2008 à 23:35:38 

Sir Holmes un anglais antinomique. Puisqu’il passe son temps à traquer les voleurs au lieu de faire comme le restant de ses compatriotes. Très étonnant qu’il ne soit pas encore paria… Il semblait que ce fieffé renard ait découvert la planque du carnet d’Alanis. Il avait un garde du corps et était resté à l’auberge Française. Avec Soo-Mee nous allions nous en occuper. Kassad était trop fort pour moi. Soo-Mee le mit hors combat et tenta d’intimidé Sir Holmes qui parvint à s‘enfuir. Pour le moment choux blanc. Il fallait retrouver sa trace.
Sir Holmes
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 12/09/2008 à 10:11:22 

Je serrai la lettre d'Alanis contre moi. Que pouvais-je lui dire? Dans ma tête, je savais que mon système nerveux au complet était en action, depuis quelques jours, les choses s'étaient accélérées... J'étais sur les nerfs. Pour une raison que j'ignorais encore, bien qu'elle commençait à se préciser, j'avais les frères de la Côte aux trousses. Pour l'instant, ils ne m'avaient pas encore retrouvé, et à vrai dire, je ne savais si ma "protection" que m'avait offert Alanis les arrêterait vraiment, mais je ne pouvais me permettre d'attendre d'en croiser un pour savoir. J'étais resté un long moment dans le Black Beer Pub. Entouré de mes compatriotes, je m'y sentais à l'aise, surtout depuis la lettre du Sir Nico qui me disait que je ne serai pas seul pour me défendre. Mais au bout de quelques heures, un valet était arrivé. Il avait plaqué une nouvelle affiche sur le mur des recherchés, et la somme proposée pour ma mort avait alors commencé à faire peur. Surtout lorsque j'avais vu ce cher Wayne Groonie, avec qui j'avais parlé ragots toute la journée, me dévisager étrangement. Mais la cerise sur le gateau fut de sentir une nouvelle fois quelqu'un tenter de me faire les poches... et de constater avec amertume qu'il s'agissait d'une anglaise! Si même mes compatriotes se voyaient à la botte des pirates, ou tout du moins capables de ne pas respecter les leurs, alors je ne pouvais me sentir en sécurité dans ma propre ville! C'est ainsi que je m'étais enfui. J'avais croisé un autre client à moi, ravi de le revoir malgré les tristes nouvelles qu'il m'apportait. Il était étonné de me savoir pourchassé par les pirates, et son commentaire me fit froid dans le dos. Si vous vous intéressez à Alanis, préparez vous à apprendre des horreurs...Je n'étais pas un proche de la famille Le Brun, mais leur famille n'a pas été épargnée! La lettre d'Alanis dans les mains, je tentais de me rassurer. C'est pour vous, Milady, que je me battrai. Si vous désirez voir ce Carnet, qui vous intrigue tant, je le protègerai, au péril de ma vie. Milady, j'attendrai votre rendez-vous avec impatience... pensai-je en regardant Otto s'envoler avec le parchemin en direction d'Alanis...
Sam'Old
Sam
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10/08/2007
Posté le 13/09/2008 à 00:16:03 

Rhaaaaah ce rat d'égout commençait à me sortir par les vers du nez ! J'avais chaque jour mon lot d'information qui me faisait monter le sang au cerveau. M'enfin bon mon système sanguin a la facheuse tendance a passer par la case foie et arrivait donc au système cérébral légèrement amoché. Bien ! j'arrivais donc toujours à la bourre. La taverne de Port Louis sentait bien le poil de rat mais pas fichu d'en trouver le museau. Je parcours donc les plaines du Sud et de l'Ouest le dos courbé à m'en démettre les osselets, à la recherche ici ou là d'une trace de patte ou au mieux d'une misérable petite crotte de la taille d'un ongle de petit arpion. Bon ! il va falloir s'armer de patience et de ruse, ou bien d'une pourf' et d'une rasade de derrière les fagots.... mmmmh moui ! Cette solution est sans doute meilleure.
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 13/09/2008 à 09:57:19 

Le danger se rapprochait, il me fallait agir. Alanis avait parlé naïvement de Sir Holmes devant nous. Elle parlait repas, protection, sentiments. Je n'aimais vraiment pas cela. Nous avions tant de choses à faire en ce moment. Ulungen m'attendait encore et toujours. Je ne pouvais filer Alanis comme je l'avais projeté. Une autre idée me vint : Intercepter son courrier, c'est sans doute par perroquet que ce fouineur et joli coeur lui fixait rendez-vous. Dans une lettre j'en saurais sans doute un peu plus sur ces intentions, sa position et si Alanis ne recevait point ses lettres elle ne pourrait se rendre à son rendez-vous ! Pas d'hésitation. Il s'agissait de la meilleure chose à faire. Au mieux c'est moi qui irais au rendez-vous ! Le lendemain j'aperçus une colombe immaculée se poser sur le rebord de la fenêtre de notre chère nièce. Tel le félin à l'affut de sa proie je bondis sur le malheureux volatile pour m'emparer du message. Il perdit quelques plumes dans l'opération. Plus que décacheter l'enveloppe je l'arrachais impatiente de savoir.... C'était très exactement ce que j'attendais. Un sourire mauvais et rassuré se dessinait sur mes lèvres. Alanis, ne me décevait pas trop, nous l'avions bien élevé et Sir Holmes avait du se prendre un beau refus ou .... Quoi qu'il en soit il était fâché. Il resterait sur sa faim, sa lettre ne recevrait aucune réponse. Mais je n'allais pas baisser ma vigilance pour autant.
Madre Anna
Madre Anna
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09/12/2005
Posté le 13/09/2008 à 21:25:13 

Je m'en voulais de partager les sentiments de la Tigresse, mais comme elle j'étais inquiète. Il ne fallait pas qu'Alanis rencontre Sir Holmes, du moins pas seule à seule. Ma mission à Ulungen était désormais terminée. Libre de mes mouvements pour quelques temps, je résolus de filer ma filleule. Pour l'heure, ce n'était pas difficile, elle se trouvait non loin de moi à l'Hôpital du Bandeau Noir. Je m'endormis, sachant que le repos me serait nécessaire pour suivre le train de la jeune fille.
Ching
Ching
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20/08/2007
Posté le 16/09/2008 à 21:41:45 

Guilde de la Main Noire un soir de pleine lune…. Je parcourais des yeux une dernière fois à la lumière blafarde d’une chandelle les différentes missives et renseignements que j’avais pu obtenir ces derniers jours… La toile avait difficilement été tissée, mais le fil était solide… Il avait fallu ranimer des liens aux entrailles des esprits pervers et sournois pour établir un plan de filature sans accroc, utilisant les affres du pouvoir, mais aussi le regard perçant des doigts agiles…. L’objet de toutes les convoitises était à présent aux mains du nouveau détective de New Kingston, fuyant sans relâche les abords de la ville pour trouver un refuge de fortune où se cacher…. Hélas, outre son talent de baroudeur, mon compatriote était sans conteste doué de qualités insoupçonnées, qui vinrent ce jour là rappeler aux meilleurs pratiquants du Noble Art qu’il était encore possible de se brûler les doigts…. Il fallait trouver une autre approche…. Je couchais quelques mots sur un parchemin et envoya le message accompagné de quelques gouttes de parfum sensuel et d’une rose rouge….
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 17/09/2008 à 18:26:14 

Si vous vous intéressez à Alanis, préparez vous à apprendre des horreurs... La voix du Senor Ricolo résonnait encore dans ma tête. Plusieurs jours s'étaient écoulés. Des journées dont je me serai bien passé, à dire vrai. Les pirates me pourchassaient ouvertement, il n’était plus question d’en douter, et leur embuscade deux jours auparavant avait bien failli me coûter la vie… si des compatriotes n’étaient pas intervenus pour me sortir de là. Je pouvais encore ressentir les mains du pirate qui se faisait appeler le « sorcier noir », que j’avais pourtant croisé une première fois de manière cordiale à Port Louis, qui s’était abattues sur moi. Tu vas immédiatement me donner le carnet d’Alanis ou pièce de huit ou pas.... je lirai dans tes entrailles avant la fin de la matinée !. Sans compter ses « frères », Sam’Old et Madre Anna, que je rencontrais pour la première fois, qui étaient venus à la rescousse… sans les Sir Chocoborgne et Nico, Dieu m’est témoin que je serai six pieds sous terre à l’heure qu’il est… si tant est qu’ils aient pris la peine de m’enterrer, au passage. Mais ce n’était pas le plus inquiétant. A dire vrai, malgré les quelques cicatrices ou ecchymoses qu’il me restait en souvenir de leur embuscade, ce n’était pas ce qui m’inquiétait. Tout d’abord, il semblerait que ce carnet soit recherché par bien plus de personnes que ce que je pensais… sans savoir pourquoi, il déchaînait soudainement des forces, et il se trouve que celles-ci étaient maintenant… toutes à mes trousses ! Un gentleman tel que moi, ainsi malmené, c’en était le monde à l’envers ! Et je ne savais même pas me défendre, j’étais bien fou de garder ce carnet. Et pourtant… En feuilletant ces quelques pages à nouveau, je ressentais des émotions. Je n’avais pas connu la petite fille qui avait écrit ces quelques pages, mais la jeune femme qui avait bien grandi depuis hantait toujours mes pensées. Comment ? Comment avait-elle pu penser ce qu’elle m’a dit dans sa dernière lettre ? Comment avait-elle pu croire que j’inventerai des histoires aussi sordides ? Je ne savais plus sur quel pied danser… j’avais connu cette jeune femme avant même de savoir qui elle était, ma déformation professionnelle avait voulu que je comprenne pourquoi son regard était tant empli de haine, mais aussi d’une tristesse profonde, presque… presque comme sa mère, lorsque je l’avais croisée, avant sa mort. Perdu. J’étais perdu. Et je ne pouvais me confier à personne, quelle ironie ! Et que penser de toutes ces personnes, ces compatriotes pourtant, qui me tournaient autour eux aussi ? Mon pardessus portait encore les marques de leurs mains qui, comme ils disaient, se rattrapaient lorsqu’ils trébuchaient, je veux bien croire que le malheur me suive depuis que l’on m’a jeté cette poupée vaudou au visage, mais tout de même ! Non, il y avait anguille sous roche… et mon logique esprit que j’avais acquis ces dernières années ne faisait que rester en état d’alerte constant. Je me trouvais face à un choix difficile… dans un moment où ma vie était menacée, le choix entre ma propre vie, ou une promesse… une promesse faite à une jeune femme qui ne répondait même pas à mon dernier courrier, à quoi bon ? Je n’avais jamais ressenti cela auparavant… entre ma vie et la sienne, qu’allais-je donc pouvoir choisir ?
Nico Le Voyageur
Nico Le Voyageur
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11/08/2006
Posté le 17/09/2008 à 20:20:55 

Nico sortit de l'hopital ou l'avaient emmené les brancardiers . Rejoignant la cache de Sir Holmes , il se remémora son combat de la veille. ............................................................................................................................ Ayant atteint le point de rendez vous que c'était fixé les deux hommes , Nico était tombé dans ce que l'on peut appeler un interrogatoire musclé opposant Le detective à la meute qui était depuis près d'une semaine à ses trousses Nico se mit à couvert pour envoyer une colombe en direction de NK, pour lui , attendre était la seule solution, attendre un peu d'aide, il ne viendra jamais à bout des trois enragés en même temps Le pauvre détective subissait déjà depuis une bonne heure mille tourments, qu'un des trois enragés s'approcha, plus calme mais beaucoup plus effrayant. Sa parrure de sauvage , ses incantations entre deux coups portés à Holmes...... *Tyler s'étouffa Nico* Il ne le connaissait que de réputation, ce sorcier en avait rendu des hommes fous.... Nico ne pouvait plus attendre sinon le détective allait craquer... Il était temps de mettre une stratégie au point rapidement , et non de Dieu, il faut qu'elle soit éfficace Adopter la technique des grands félins, commencer par dévorer les plus faibles Encore faut il qu'il y ait des faibles Madre, il l'avait déjà affronté et il connaissait sa technique et pouvait en venir à bout il commencerait donc par cette traitresse Ensuite sans l'ombre d'un doute , il faudrait se débarrasser du veillard . Quand à Tyler, il faudrait que les renforts arrivent d'ici là *Mon pauvre Nico tu t'engages dans un joli bourbier* Le cri du jeune détective sortit Nico de sa réflexion qui se lanca , le sabre à la main en direction de Madre. Celle-ci , prise de court, ne tarda pas à s'écrouler à terre Lorsque Nico se dirigea vers Sam, Tyler lui barra la route , d'abord surpris que son plan ne se déroule pas comme il l'avait esperé Nico ne vit pas , la lame sortir de la cape de Tyler . Pas le temps de l'esquiver, Nico fut frapper au torse, Pas le temps de réfléchir non plus, Nico se lanca tête baisser dans le combat assénant autant de coup de sabre que coup de pied, beaucoup d'éfforts en vain, il n'était pas à la hauteur de la tâche et sa précipitation et l'enjeu y était sans doute pour quelque chose. Nico perdit connaissance après un ultime coup du sorcier noir Après avoir repris connaissance à l'hopital, il apprit que sa colombe avait été intercepté par Choco, un bon présage , qui avait libéré Sir Holmes de ses agresseurs Finalement cela avait tourné en notre faveur ............................................................................................................................... Nico avait donc rejoins le détective, ici il serait à l'abri.
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 21/09/2008 à 18:51:01 

Plusieurs jours s’étaient écoulés. Des journées qui me paraissaient une éternité, tant l’attente d’une lettre qui ne venait pas me rendait morose. J’avais tout de même pu retrouver Sir John Daemon, qui avait été ravi de récupérer les dix lettres qui auraient pu le menacer, si une personne mal intentionnée souhaitait le faire chanter. Je n’avais bien sûr pas ouvert ces lettres, lui laissant le soin de s’en débarrasser comme bon lui semblait. En retour, il m’avait proposé d’emménager mon bureau ailleurs que dans le local, ridicule par sa taille, qui me servait actuellement… Entouré du Sir Nico qui veillait actuellement à la protection, et grâce à qui je n’avais plus eu à déplorer d’agression pirate, je me mettais à la tâche. Lady Ching venait également me rendre des visites, des plus attentionnées, mais je n’arrivais à accepter aucune de ses propositions… qu’il s’agisse d’un massage aux huiles lorsqu’elle me disait me savoir en besoin, ou de ses envies de trinquer avec moi au champagne… Nulle envie, je m’en voulais presque d’être aussi malpoli de cette manière avec elle. Je tentais d’oublier ce qui me troublait… cette absence de nouvelle, ce changement de comportement qui m’avait blessé, mais que j’espérais être temporaire, et que ma lettre changerait. Occupé dans l’aménagement de mes nouveaux locaux, je déballais les cartons un à un, occupant le temps qu’il me restait à veiller contre le vol de compatriotes dans ma propre ville… tentant d’oublier à quel point le visage de la Lady me hantait, parfois.
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 01/10/2008 à 19:37:33 

Les jours avaient passé. Je venais de terminer d’aménager mon tout nouveau bureau, et pouvais maintenant y accueillir mes clients, mes amis… mais pas la personne que j’aurais aimé accueillir… Les pirates avaient fini par me laisser tranquille, j'avais entendu dire que leur repaire avait été pris d'assaut et détruit, cette occupation les avait fait m'oublier... tant mieux pour moi. Maintenant que mes locaux étaient prêts, je me retrouvais seul, sans activité. La guerre faisait rage contre les hollandais, qui avaient soumis notre ville à rude épreuve quelques jours auparavant. Afin de faire passer le temps, et pour me rendre utile, j’avais décidé de mettre au service de mes compatriotes mes quelques talents médicaux. C’est ainsi que je m’étais rendu non loin de notre ville, rejoignant les défenseur d’un drapeau que les hollandais ne devaient pas récupérer. Mais le temps passait… malgré la présence de mes compatriotes, dont certains que j’apprenais à peine à connaître, je ne cessais de penser à la Lady. Jusqu’au moment où un oiseau vint m’apporter cette lettre que j’attendais tant… Je crois que je n’ai jamais été si heureux de ma vie! Ou si, peut-être lorsqu’elle était face à moi, lors de ce repas, quelques jours avant. Peu importe, recevoir de ses nouvelles, et mieux encore, la lire qui souhaitait me revoir, c’était une véritable bénédiction ! Le seul bémol restait qu’elle semblait ne pas avoir reçu ma dernière lettre… ma colombe aurait-elle failli à son devoir de messager ? Puisque c’était ainsi, Otto reprendrait ses droits, je pouvais compter sur lui, mon fidèle perroquet ! Cette lettre… je pouvais sentir son parfum à travers les fibres du parchemin, étrange comme vos sens s’aiguisent lorsque vos souvenirs se mettent en route ! Elle m’y parlait de son carnet, il me faudrait l’emporter avec moi. Je ne tardais pas à lui répondre, laissant Otto se charger d’amener la réponse à bonne destination. Le soir même, à peine le soleil s’était couché, je m’étais mis en route. Le chemin serait long, mais je marcherai toute la nuit s’il le fallait… pour la revoir. Le plus difficile avait été de m’excuser auprès de ma Générale, Lady Ching, de mon départ précipité. Mais, pour rien au monde, je n’aurais manqué de retrouver Lady Alanis.
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 01/10/2008 à 20:00:49 

Notre repaire s'était évanouie en fumé. Van Ders puis Louis Le Grand tombèrent entre nos mains. Les corsaires avaient gagné une bataille mais pas la guerre, jamais. Avec tout cela, nos efforts pour reconstruire le repaire, toute en maintenant la pressions sur les corsaires, histoire de ne pas leur faire oublier qui étaient les Maitres de l'ile, j'avais perdu le contact avec Alanis. Il était difficile de surveiller son courrier. Sir Holmes et son carnet restaient une menace, mais là lettre que j'avais interceptée me rassurais. Alanis ne chercherais plus à la voir. Nous avions aussi notre rôle à jouer dans la guerre entre Anglais et Hollandais. J'étais partie en mission avec Tyler. Puis je décidais de me rendre à Esperanza pour le fameux Tournois des 5 Tavernes. Mais ma conscience me tourmentait, la guerre n'était pas fini, la confrérie avait encore besoin de moi. Un perroquet m'annonça qu'Holmes était de nouveau sur les traces de notre chère nièce. Quelle plaie cet homme, il fallait le retrouver et le faire taire, lui subtiliser le carnet, le détruire. Avait-il trompé ma vigilance en réussissant à fixer un nouveau rendez-vous à Alanis ? Mes craintes ressurgissaient. La guerre était notre principale préoccupation. Il faisait nuit, je n'avais plus de bougie, il m'était impossible de rédiger un message à cette heure-ci. Demain, il ferait jour. Demain je réétudierais toute la situation et je verrais qu'elles sont nos priorités. Il faudrait aussi que je parle de cela à Tyler. Je dormis à la belle étoile cette nuit là. Alanis m'avait rejointe nous avions bivouqué ensemble. Nous avions parlé presque librement : Nos combats ma vision cynique de la gente masculine de l'ïle. Elle de la vie. Mais qeulle vie ? Elle avait quelque chose en tête. Nous allions nous reposerr mais la prudence était de mise. J'allais prendre le premier tour de garde et elle me relaierais dans la nuit. Quand elle fut profondément endormie je décidais de fouiller ses affaires, pour le cas où une nouvelle lettre lui serais parvenue, un indice, un rendez-vous... Victoire, mes mains palpèrent la texture d'un parchemin. Il était chiffonné sans doute ancien. Je ne pourrais pas le lire cette nuit. Il me fallait attendre. J'avais la position de Holmes grâce à mon informateur. Demain j'irais lui faire sa fête et je lui ferais définitivement passer l'envie de vouloir contacter Alanis !
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 01/10/2008 à 22:39:48 

Il fait jour. Mais je ne suis plus dans la jungle. Je ne suis plus enroulée dans ma converture. Je suis dans un lit de fortune, dans ce qui nous sert de "dispensaire". Ce que nous avons pu sauver du désastre. Bien en évidence à côté de moi une lettre : Dédicace noire n° 9 Il est inutile de trembler devant le tigre. Il est aussi inutile de s'enfuir. La Voie Subtile vous impose de le combattre et de le vaincre. Le tigre ne sera plus alors qu'un petit chat. ... que sonne l'heure... C. Pour vous : http://www.deezer.com/track/157622 De rage je chiffonne la lettre et la jette loin de moi. Alanis, trop tard, je ne puis rejoindre Sir Holmes. Il me reste la lettre que j'ai dérobé à Alanis cette nuit. Je vais enfin pouvoir la lire si elle est bien dans ma poche. Très cher ami. Je tenais d’abord à m’excuser pour ma dernière lettre, il m’arrive parfois de XXXXXX m’irriter pour des choses futiles. Votre silence depuis et si XXXXX troublant que je pense à vous régulièrement. Hélas le temps me manque pour vous écrire. La confrérie est en alerte et nous n’avons plus un jour de répit pour lutter contre les XXXXXX tyrans qui dirigent les colonies de Liberty. Vous avez sûrement du apprendre la destruction de notre repaire par ces XXXXXXX vils corsaires, dernièrement. Bref, je ne vous écris pas pour cela, mais parce que j’aimerais beaucoup vous revoir et à mon tour XXXXX et vous offrir un repas. Je vous dois bien ça. Votre compagnie est si XXXXXX charmante qu’elle commence à me manquer. Je vous avoue tout de même qu’une chose m’intrigue beaucoup en ce moment. J’ai rencontré un homme au nom de « Kassad ». J’ai reconnue chez lui un médaillon qu’il me semble avoir déjà aperçu XXXXX dans une autre vie. Ce parias Français m’a dit qu’il avait connue mon père qu’il était pour moi comme un oncle. Il m’a parlé de vous et m’a demandé de vous contacter à ce sujet. Je suppose que cela à un rapport avec ce carnet dont vous m’avez parlé. Si il existe vraiment permettez moi de m’excuser pour avoir douté de vous. Vous me trouverez prêt du village Chiika, prévenez moi lorsque vous arriverez. Mes frères sont présents dans les environs et j’ai cru comprendre qu’ils avaient une dent contre vous. Il faudra être discret. c'est le brouillon d'une lettre. Mais il n'est pas daté. J'ai peur...
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 02/10/2008 à 09:52:28 

Toute la nuit, j’avais marché. Croisant quelques espagnols que je saluai, ou soignai au passage lorsqu’ils étaient blessés, mes derniers pas m’avaient permis d’arriver dans un campement abandonné. Fort heureusement, je n’avais pas croisé de pirate en route… Lady Alanis m’avait mis en garde, il y avait un certain nombre des frères dans cette zone. Elle savait qu’ils me recherchaient, même si elle en ignorait la cause. J’avais dû me reposer toute la journée, après l’avoir avertie de mon arrivée imminente à notre lieu de rendez-vous, le lendemain, si rien ne venait troubler ma journée. Le soir, j’avais tenté de reprendre la route à la nuit tombante… mes pas ne me permirent que de faire quelques kilomètres, et il me fut difficile de renoncer à avancer davantage, alors que je ressentais sa présence non loin de moi… Au petit matin, un message se trouvait juste à côté de moi. "Je t’attends un peu plus loin. Cache toi dans le village. Alanis." Mon cœur rebondit en reconnaissant son écriture ! Je n’avais pas mis trente secondes pour ranger mon barda, que j’étais déjà en route. Au diable, la nourriture du matin, je ne pensais plus qu’à la rejoindre ! Quelle ne fut pas ma surprise, lorsque j’arrivais près du village d'indigènes, de la trouver assise, blessée, occupée à tenter de soigner maladroitement l’une de ses plaies. Lorsqu’elle m’aperçut, elle m’offrit un énorme sourire. Je suis heureuse de te retrouver ! Milady, je suis comblé de vous revoir ! Laissez moi faire…» Délicatement, je posai les bandages que j’avais sortis de mon sac, non sans avoir nettoyé avec douceur ses plaies auparavant. Je repensais malgré moi à toutes ces fois où nous nous étions vus… pas une fois, nos rencontres n’avaient débuté par ces gestes, professionnels et médicaux. J’en venais à me demander si la Lady ne faisait pas exprès de se blesser avant mon arrivée, afin que je lui prodigue quelques soins… mais bien vite, je chassai ces pensées indignes, et m’étais concentré sur l’accrochage du dernier bandage, profitant de la proximité de sa peau pour en renifler la moindre essence… Merci beaucoup, Holmes. me dit elle en m’embrassant. En m’embrassant… son baiser au coin de mes lèvres, si furtif mais si doux, me faisait à présent tourner la tête ! D’un coup, d’un seul, je me retrouvais sur un nuage, loin de toute civilisation, déporté à des miles d’ici… jusqu’à entendre sa voix. Je vais inspecter le village pour vérifier que vous pouvez vous y cacher… restez là. Elle s’absenta quelques instants, que je trouvai une éternité, pendant lesquels je restais accroupi derrière une barrique de rhum. Par précaution, si jamais des intrus se pointaient… Parfait, tu es ridicule, derrière ta barrique ! Tu crois que c’est ça, qu’elle recherche, la Lady ? Un homme qui se planque ? Allez, ressaisis toi, mon vieux… et retire moi ce sourire niais que tu portes depuis qu’elle t’a frôlé ! Je me redressai, époussetant mon pardessus, et l’attendit à la sortie du village, non sans être sur mes gardes. Vous pouvez entrer… Elle me prit la main, chose à laquelle je ne m’attendais pas, et me fit entrer dans le village. Je n’avais encore jamais vu cette tribu d’indigènes et leur campement, et j’étais épaté de le découvrir. Mais elle ne m’en laissait pas le temps. http://www.servimg.com/image_preview.php?i=4&u=12145251 Venez… allez vous cacher au fond du village. Il est entouré de pirates, je vais faire le guet et viendrai vous rejoindre à midi. Elle m’accompagna la moitié du chemin, puis m’indiqua où aller avant de repartir à l’entrée, surveiller. Midi ? J’avais quelques heures devant moi, pourquoi ne pas visiter ce village, et apprendre à communiquer avec ces indigènes ? Il y a quelqu’un là bas… on dirait un chef de village, allons-y !
Alanis
Alanis
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15/11/2005
Posté le 03/10/2008 à 17:32:08 

Qu’ai-je fait ? … J’avais rencontré Kassad en approchant du monastère quelques jours auparavant. C’est la deuxième fois que je le voyais. Et déjà la première fois dans les couloirs de la fleur bleue à Port Louis, le médaillon qu’il portait à son coup, m’avait intrigué. Comme si je l’avais déjà vu. Je m’étais sermonné en me disant que j’étais seulement attiré par la beauté et l’éclat de cet or. Et la encore une fois … la même sensation bizarre. Je m’approche de lui pour le questionner… advienne que pourra. Je l’interroge sur sa condition de Paria. On est peut-être du même camp après tout ? Il me parle de mon père et en fait son éloge. Que les pirates m’auraient enlevé toute petite, qu’il était pour moi comme un oncle. Je me met à sourire de tels absurdités, puis aperçoit des morceaux de planches de notre repaire dans sa besace. En deux secondes je sors ma lame et le met en garde si il a fait partie des corsaires qui ont détruit notre repaire. Il me dit qu’il y était pour me chercher, mais que Sing lui à exploser la tête à coup de grenade. Que quand il s’est réveillé, il n’y avait plus rien qu’un tas de gravas. Il finit par me dire de contacter Sir Holmes, qu’il pourra m’aider à retrouver la mémoire. Sir Holmes … cela faisait un moment que je n’avais plus eu de nouvelles de lui … La dernière fois que je le lui ai écrit, je n’avais pas été très correct. Il ne m’aurait donc pas mentit à propos de ce carnet ? Nous étions en pleine expédition pour trouver les 30 000 pièce d’or que cet architecte nous réclamait. Nous n’avions jamais été aussi peu riche depuis que nos coffres sont enfouis cent pieds sous terre. L’idée du Capitaine Tyler pour trouver rapidement de l’or était plutôt bonne. On allait pouvoir se servir de la guerre. Cependant, je ne cessais de penser à cet entretien avec Kassad et à Sir Holmes. Un soir après avoir fait une ronde avec Anne de Providence, je me décidais à lui écrire et lui donna rendez-vous au village Chikka. Il avait mit moins de deux jours à arriver. Je savais qu’il était recherché par la confrérie. Je ne savais pas pourquoi. Un corsaire mal saint, un arnaqueur et un espion, ce sont les raisons abstraites qu’ils m’avaient données pour sa traque. Maintenant il est la dans ce village… avec ce carnet dans sa poche. Je vois Titus et le capitaine au loin avec ce drapeau. - "Rien a signaler dans le village Chiika, Capitaine. Ne vous inquiétez pas, je veille !"
Sir Holmes
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 07/10/2008 à 14:26:21 

Comment ça, voler femmes indigènes ? Mais que racontait t-il donc, ce chef indigène ? Il semblait s’emporter bien vite, il ne faudrait pas qu’il pense qu’un gentleman tel que moi vienne faire du mal à leurs femmes !
Je tentais tant bien que mal de m’expliquer… unissant les gestes aux paroles pour me faire comprendre.
 
 
Soudain, j’entendis un petit rire et sentis que l’on tapotait mon épaule.
Quelle joie, lorsque je me retournais, de voir là la Lady qui me souriait…
 
Ca te dit de venir au bord de l’eau ? Laissez tomber, Sir Holmes, ces indigènes ne sont pas très sociables !
 
J’ignorais complètement le chef qui bougonnait en une langue que je ne connaissais pas derrière moi, à cet instant plus rien d’autre ne comptait que les yeux qui me fixaient. Je la suivis avec enchantement jusqu’au bord de l’eau, au fond de ce village.
 
 
Je suis désolée pour notre repas, mais je bivouac depuis quelques jours et je n'ai plus grand-chose…
 
Si elle savait seulement que je n’avais pas faim, à cet instant… Toute sensation corporelle avait disparu, il ne me restait plus que mon cœur qui battait à une cadence et avec une force dont je ne l’aurais jamais cru capable, me coupant presque le souffle.
Toutefois, elle me sortit une orange.
 
Voulez vous en ?
 
Je souriais.
J'en rafole, Milady! Ces fruits sont extraordinaires : leur jus est d'un goût hors pair, et d'une vitalité extrême, leur chair onctueuse, et leur peau permet de relever n'importe quel plat fade que nous trouverions dans des tavernes peu recommandables !
 
La peau vous dites ? Décidemment, vous avez une grande culture culinaire !
 
J’aimais voir cet étonnement dans ses yeux, accompagné de cette soif d’apprendre…
J'ai beaucoup observé ma tante lorsque j'étais enfant lui explique-je. Elle était un véritable cordon bleu !
 
J'essaierai d'en mettre dans le ragoût de Zapata ! ajouta t-elle en riant, avant de me sortir une bouteille de rhum.
Je vous avais promis du rhum à notre dernière rencontre. Il est peux être un peu tôt pour en boire, mais je vous offre cette bouteille ! Elle vous aidera à reprendre des forces en cas de coup dur !
 
Je souriais à nouveau, me rappelant de la dernière fois que je l’avais vue…
Je vois que vous avez de bons souvenirs, Milady. Souhaitez vous un peu de champagne? Il doit m'en rester quelques bouteilles, probablement.
 
Volontiers pour le champagne !
Sir Holmes
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 08/10/2008 à 11:30:18 



Je n'ai pas oublié le goût raffiné qu'a votre champagne !
 
Je lui servis un verre. Point de trop, elle m’avouait être en pleine mission. Mon inquiétude grimpa lorsqu’elle m’avoua que grand nombre de ses frères étaient tout proches…
 
Savent-ils que je suis ici?
 
Elle me rassura, ils ne le savaient pas. Elle avouait ne pas comprendre pourquoi ils me recherchaient. Je ne savais que lui dire, je ne comprenais pas moi-même pourquoi ils portaient tant d’intérêt à son carnet… J’hésitais à lui dire ce que je savais.
 
Si je le savais, Milady, si je le savais... ils semblent vouloir que je leur donne un objet qui ne leur appartient pas…
 
Elle s’intéressa soudainement
Et de quel objet s’agit t'il ? Ils ne m'en parlent pas ...
 
Que pouvais-je lui dire ? Devais-je être honnête avec elle ? J’avais mis ma vie en danger pour sauvegarder son bien…
 
Peut-être s'agit-il de votre carnet, Milady. Ils m'ont demandé de leur donner un carnet, et mis à part celui que j'ai retrouvé il y a peu, il n'y a aucun autre carnet dans mes poches qui pourrait justifier qu'on ne m'ait fait ainsi les poches. Du moins... tenté! Je ne saurai cependant vous dire pourquoi vos frères cherchent à le récupérer.
 
Elle fronça les sourcils, mais ses yeux trahissaient l’intérêt qu’elle portait à tout ceci…
Vous dites qu'il m'aurait appartenu ? Je trouve cela étrange…
 
Bien sûr, que c’est étrange. Un carnet écrit, à s’en fier aux dates, il y a plusieurs mois de cela. Une mère qui était à peine plus vieille que sa fille ne l’est actuellement. Un bébé qui en un an aurait déjà l’apparence et l’intelligence d’une femme jeune adulte… Je n’y comprenais moi-même rien, et pourtant, j’étais là à tenter de justifier ce qui n’était pas possible.
 
Vous savez, depuis que je suis sur cette île, je n'ai affaire qu'à des choses étranges : des enchantements de toutes sortes, permettant à des squelettes de tenir debout et chercher à vous attaquer, ou encore de drôles d'animaux dont le comportement semble animé par le Malin lui-même. J'ai appris à ne plus me fier qu'à mes perceptions scientifiques.
 
J’enchaînais. Je lui parlais de mes investigations, de mes « clients » qui m’avaient embauché pour retrouver ce carnet. De mon implication personnelle…
 
Je voulais voir par moi-même de quoi il s'agissait... et vérifier qu'il ne puisse vous faire de tord. Je vous avouerai que... je ne m'attendais pas à cela… Votre écriture a quelque peu changé, Milady, quoiqu'elle ait gardé quelques traits enfantins, comme si vous n'aviez eu le temps de la changer avec les années. Mais les éléments que contient ce carnet sont déroutants... Je ne sais comment expliquer ce qu'il s'est passé pour que vous ne vous en souveniez pas.
 
Etonnamment, elle ne chercha plus à nier que cela soit possible.
 
Il est vrai que j'ai parfois l'impression d"avoir eue une autre vie auparavant, mais ce sont des impressions que nous avons tous. Mais tous ces gens qui me disent me connaître et que je reconnais pas, je trouve cela vraiment étrange !
 
Je partageais mon expérience personnelle, comme si cela pouvait permettre d’expliquer ce qu’elle éprouvait.
 
Vous savez, j'ai côtoyé à Londres lors de mes enquêtes un chirurgien de renommée. Celui-ci découpait autant de cadavres pour comprendre un crime, qu'il ne soignait et sauvait d'hommes. Et je me rappelle d'un homme, un jour, qui, suite à la perte de la femme qu'il aimait, a perdu également beaucoup de souvenirs... Le Docteur parlait d'une amnésie post-traumatique. Cet homme perdu, ne sachant presque plus qui il était, et ne reconnaissant plus ses proches... cela m'a touché, à l'époque. Peut-être auriez-vous pu souffrir du même mal?
 
Elle m’écoute attentivement, mais je vois qu’elle se pose beaucoup de questions…
 
C'est possible, mais pourquoi me le cacher dans ce cas ?
 
Que pouvais-je donc bien lui dire ? Où était la part de vrai dans tout ce que j’avais entendu ? Bien sûr, je faisais une parfaite confiance à mes employeurs, bien entendu, leur version de l’histoire de la Lady qui me faisait face m’avait troublé, je repensais encore au récit de Sir Nico, ce soir là où il m’avait sauvé la vie…
 
Je ne sais pourquoi certains éléments vous sont cachés, Milady.
 
Je ne devrais peut-être pas savoir trop de chose de mon passé… ajouta t-elle, pensive.
 
Il y a des choses parfois qu'il ne vaut mieux pas savoir, il est vrai...rajoutai-je, tentant probablement de me convaincre moi-même.
Mais je ne pus m’empêcher d’ajouter.
 
Dans ma carrière, j'ai vu de nombreuses personnes à la recherche d'autres, mais peu de personnes étaient aussi motivées à vous retrouver que les hommes qui vous recherchent, Milady.
 
Je mis inconsciemment la main à ma poche, où se trouvait le carnet, et le tripotai en me demandant ce qu’il me fallait faire...
Sir Holmes
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 09/10/2008 à 21:31:28 

Je voudrais en avoir le coeur Net, Sir Holmes. Si vous avez ce carnet, j'aimerais le voir.
 
Son ton était affirmatif, et pourtant, je ressentais une hésitation… Je la fixai droit dans les yeux
Même si cela devait remettre en cause une partie de ce que vous pensez connaître, Milady?
Je repensai alors aux mots du Sir Chocoborgne, qui ne voulait pas que sa filleule soit affectée par son passé, et continuai à tripoter le carnet, tout en la regardant
 
Milady, si ce carnet devait vous faire du mal... je ne me le pardonnerai jamais
 
Elle baissa les yeux. Elle semblait perdue, je mourrais d’envie de la prendre dans mes bras…
 
Je ne sais que penser, j'aimerais juste le voir, au moins avoir la preuve de ce que vous me racontez.
Elle releva les yeux.
Comprenez que j'ai du mal a y croire !
 
Face à son regard, insistant et qui se posait tant de questions, je sortis en déglutissant le carnet de ma poche, et le montrai à Alanis, sans l’ouvrir, découvrant uniquement la couverture, hésitant à révéler ce qu'il contenait...
Elle posa les doigts sur l'objet et resta bouche bée.
 
J’ai ... j'ai l'impression de le reconnaître.
 
Comment ? Comment était-il possible que des yeux expriment tant de sentiments à la fois ? Les siens grouillaient, je pouvais lire l’incompréhension, l’appréhension, mais aussi une certaine excitation, refoulée sous des sentiments bien plus nostalgiques… tout cela dans deux iris qui fixaient l’objet que je tenais…
 
Je veux savoir Holmes ! Je veux savoir ce qu'il contient.
 
Je ne savais bien évidemment pas comment réagir devant ce regard aussi troublé.
Milady, puis-je vous poser une question?
 
Oui. me répondit-elle en hochant la tête.
 
Je regardai ses mains et hésitai à les prendre, mais m'y refusai, ce n'était pas un comportement digne… Je relevai les yeux et la regardai profondément.
 
Etes vous heureuse, Milady?
 
Elle sembla étonnée par ma question, ne s’y attendant probablement pas. Pourtant, elle y répondit du tac au tac.
 
Oui très ! J'aime ma famille et la confrérie, notre liberté n'a pas d'égale dans ce monde !
 
Je cherchai mes mots… sa réponse m’inquiétait d’autant plus que ce carnet risquait d’ébranler sérieusement ses convictions…
 
Si ce carnet venait à remettre en doute ces piliers que vous vous êtes créés, cette famille que vous aimez, pensez-vous que vous souhaiterez savoir ce qu'il contient?
 
Elle répondit sans aucune hésitation.
 
Je veux connaître la vérité Holmes, à n'importe quel prix !
 
Je soupirai…
Si tel est votre désir... je ne puis aller contre.
Avant de lui tendre ce carnet, je la regardai avec insistance.
 
Je veux juste que vous sachiez que... quelle que soit votre décision, quels que soient vos choix... quelle que puisse être votre réaction, je serai là, pour vous soutenir ou pour vous laisser quelques instants, pour vous aider à en savoir davantage ou pour oublier.
 
Elle me remercia par un faible sourire, et je lui tendis le carnet, non sans une appréhension de la réaction qu'elle puisse avoir par la suite...
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 09/10/2008 à 23:43:15 

Sir Holmes est au village  La menace se rapproche et je suis clouée au lit. Nul doute qu’il va donner le carnet à Alanis.  

Si elle comprend qui sont ses parents.
Si elle comprend que nous lui avons menti.
Si elle retrouve la mémoire.

Si Ammokk retrouve la mémoire…


Dans la série scénario catastrophe, l’explosion du repaire ce n’est rien à coté de ce qui pourrait se passer au sein de la confrérie.

Je n’ai jamais souhaité qu’Ammokk perde la mémoire, j’aime bien gagné quand il y a un Challenge.
 Trop facile de récupérer Philou une fois sa femme morte. Je ne doute pas d’avoir réussi aussi si elle était vivante. Mais la victoire est sans saveur. Pareils pour Ammokk avec la disparition de Dudu et surtout de sa mémoire. 

Il faut pourtant agir. Je ne baisse jamais les bras ! Je fais le tour de mes différents frères et sœurs. Certains sont déjà occupés avec le drapeau Anglais que nous détenons. Hors de question d’envoyer Ammokk, je vais toujours très attention à ne pas parler de cette histoire devant lui.

Alanis une fois déjà à surpris une conversation au sujet de Holmes. Mais je n’ai pas assez senti venir le danger. Je n’aurais pas du me fier à cette seule lettre que j’ai intercepté !
 J’avais donné l’ordre de tué Sir Holmes à vue et sans sommation.  

Alanis s’était élevée contre cet ordre.


Pas question ! Butez Holmes, et je vous découpe en morceau.
D'ailleurs, Charlotte j'aimerais que tu le laisse partir...
Mais que vous a t'il fait bon sang ?
 


Charlotte avait résisté tant qu’elle avait pu. Mais nous apprîmes par la suite que Alanis l’avait attaqué pour défendre le porteur de la pomme de discorde. 

Tyler avait tenté de calme le tout :
Holmes n'a RIEN à faire ici...On ne sait même pas si on peut lui faire confiance...


Effectivement, il se rapprochait dangereusement du Tasyler qui protégeait le drapeau Anglais. Au point où l’on en était pourquoi les Hollandais n’auraient pas payé un Anglais pour les espionner. La suite des évènements ne nous donnera pas forcément tort.

MOI, je lui fais confiance. Et si vous ne me dites pas clairement pourquoi il vous gène, je n'aurais pas d'autre avis la dessus. Je connais le bonhomme depuis un moment. Et il ne ma jamais déçue. De toute façon il s'en va dés que Charlotte voudra bien le laisser partir. Je rajoute qu'il n'est pas au courant de ce que l'on fait ici. Il n'est pas venue pour ça.


Elle est mignonne Alanis dans son involontaire naïveté. Plus elle tente de nous rassurer et plus que m’inquiète.
 

Avec la prime qu'il a sur le dos, si je le vois je le bouffe!
Maurice au naturel, j’en rirais presque.

Et c'est tout ? Personnes ne respecte mon avis ? Il y a quelqu'un dans les parages à qui mon avis intéresse ?

Sam tente de venir réconforter Alanis :
 
Fait confiance à tes frères et à ton capitaine plutôt qu'à un vulgaire corsaire, ça n'attire jamais rien de bon, surtout si ça sent le rat d'égout !
 La confrérie respecte ton avis Alanis, mais elle croit simplement que tu peux te tromper sur son compte ! C'est un fouille merde ce type ! Si tu le fréquentes c'est des coups à se retrouver dans un sac d'embrouilles !

Je doute que l’avis du Capitaine la convainque.  J’y vais de mon venin : Alanis, Holmes abuse de ta jeunesse.

Méfie toi ma belle et crois en notre expérience de grand frères, grandes sœur ou de tontons. Nous nous soucions de toi et Hommes et un Anglais bien perfide. Il ne s'occupe pas même des affaires de sa nation, songeant sans doute à abuser de toi.
N'avons nous pas veillé sur toi et aider ton grand père à t'élever ? Nous sommes ta famille. La confrérie a besoin de toi aussi et de ton habileté au combat.


La gamine ne nous a pas écouté. Elle est partie là-bas. L’effrontée ose nous annoncer qu’il n’y a personne au village. Je ne peux rien dire sinon elle va savoir que je l’espionne.
 Il me reste une chose à faire.  Le Chuck…..  

Mon frères, Vers le village Chiika, ou dedans,  il doit y avoir un anglais du nom de Sir Holmes.  Malgré notre accord avec cette nation, cet homme est un danger pour la confrérie, il est à éliminer sans scrupules ni cas de conscience !

Si jamais tu trouves un carnet sur lui, je t'aurais bien dis de me le rapporter, mais je ne veux prendre aucun risque, brûle le !
 Anne Providence
Sir Holmes
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 10/10/2008 à 12:33:54 

Je vous remercie mon ami. J'apprécie énormément ce que vous faites pour moi.
 
Elle avait saisi délicatement le carnet, l’observant attentivement. Je la vis ouvrir la première page, lire les premiers mots, tandis que je retenais presque ma respiration, laissant la jeune femme en découvrir le contenu, sans dire un mot…
Elle tourna les pages, semblant remarquer qu’il y avait énormément de choses d’écrites, puis referma le carnet et me regarda.
 
J'ai peur Holmes. J'ai peur de ce qu'il y a écrit. C'est formidable…
 
La peur… c’était la première fois que je voyais la Lady en éprouver. Même lorsque la dame hollandaise était venue troubler notre repas il y a de cela quelques temps, elle n’avait éprouvé de peur. Ses yeux regorgeaient d’émotions, et je ne pus que la regarder avec tendresse en lui répondant avec sincérité.
 
Ce carnet ne contient que des preuves d'Amour, Milady. De l'amour que vos parents avaient pour vous... que vous leur témoigniez, et quelques... proches, aussi… votre parrain, votre marraine, aussi, dont vous ne semblez pas avoir oublié l'existence.
 
Elle hocha la tête, ses yeux se rivant sur le carnet.
J'aimerais m'éloigner pour le lire
 
Prenez votre temps, Milady... je reste à votre disposition si vous avez besoin de moi
 
Merci Sir, vous êtes véritablement mon ange gardien
 
 
Je l’avais observée de loin. Son visage semblait si perturbé, j’avais même cru voir couler une larme, mais à distance, je n’étais pas sûr de moi… bien que non étonné.
En aucun cas, je ne viendrai à lui en parler, ces instants devaient lui rester personnels. J’avais attendu patiemment, mon regard oscillant entre la mer, et sa direction parfois, le plus discrètement qu’il m’était possible de le faire. Mais il m’était difficile de détacher mon regard de sa direction…
J’avais finis par sortir le compas qu’elle m’avait offert, et le fis tourner sur mes doigts. A un moment, elle avait esquissé quelques mouvements… je l’avais vue attraper une plume, et écrire… Pour la première fois, je trouvais le silence pesant, et j’en venais à espérer au fond de moi-même de n'avoir pas fait d'erreur...
 
 
Elle avait fini par revenir vers moi. Je m’étais relevée pour l’accueillir.
 
Sir Holmes. Ce carnet est bouleversant. Je n'ai pas l'impression qu'il s’agit de moi et pourtant…
 
Je vous avoue qu'il m'a touché moi aussi, même si je ne suis pas lié à cette histoire...
 
Elle tint à ce moment à me rendre le carnet… souhaitant que je le protège, afin de protéger ce passé qu’elle semblait avoir totalement oublié… j’acceptais, ce ne serait pas la première fois que je mettrai ma vie en danger pour ce carnet, après tout.
 
J'ai noté quelques noms, je vais essayer de les rencontrer
 
Cela ne m’étonnait pas totalement… même si je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter pour elle.
Si vous le souhaitez, je peux vous aider à rencontrer quelques uns d'entre eux. J'ai appris à en connaître et... je préfèrerai m'assurer que tout se passe pour le mieux.
 
Elle me sourit, ne paraissant elle non plus pas étonnée de ma proposition.
Pourquoi pas, vous pourriez m'organiser un rendez-vous ?
 
Devenir le secrétaire particulier d’une pirate, je savais en quittant le continent que j’avais un avenir dans les Caraïbes… je souriais, réalisant que la Lady comptait sur moi, et non sur mes stupides pensées qui n’amusaient que moi. Restons sérieux.
 
Sans aucun problème, Milady... ces personnes aimeraient beaucoup vous rencontrer. Si vous ne souhaitez pas en voir beaucoup, je puis vous arranger d'en retrouver seulement un petit nombre. Il vous suffira de me dire où, et quand...
 
Je vous laisse le soin de voir avec eux pour la date et le moment, je me rendrais disponible pour cette date.
 
La détermination qu’exprimait son regard semblait à présent sans faille. Sauf que… sauf que je décelais pourtant dans ses yeux quelque chose… quelque chose qui m’inquiétait…
 
Milady... comment allez-vous?
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 11/10/2008 à 10:43:52 

Je... je ne sais pas trop. Les images se bousculent dans mon esprit, mais je n'arrive pas à les distinguer. 

Je n’en pouvais plus. A cet instant, je fis quelque chose d’impardonnable pour un gentleman, j’enfreignais là une règle des plus élémentaires… je pris l’une de ses mains dans la mienne.
 

Milady... je ne sais que vous dire. Je ne puis pas faire grand chose, ne connaissant presque rien de votre passé, mis à part ce que l'on a pu m'en raconter.
 

Elle m’écoutait, serrant doucement ma main, tout en me regardant dans les yeux. Le contact chaud de sa main dans la mienne, cette petite étreinte, me rendait faible et fort à la fois. Je continuai cependant sans défaillir.
 

Mais ne remettez pas tout en cause... laissez vos souvenirs vous revenir petit à petit, et n'oubliez pas que peut-être, peut-être tout ceci a pu vous être caché pour vous protéger... parce que votre marraine et votre grand-père vous aiment
 

Je ne savais pas pourquoi je disais cela… j’avais l’impression d’essayer moi-même de croire à mes propres paroles, malgré que le récit du Sir Nico m’ait passablement dérouté…
 

Oui ... C'est a eux que je devrais parler en premier.
 

Je cherchais mes mots, mais je ne réussis qu’à lui souffler.
 

Soyez prudente, Milady...
 

Mes yeux se fermèrent, et je repensais à ma première rencontre avec Madre Anna, sa marraine… dans les marais du crocodile Croc, dans une ambiance d’une violence inouïe…
Alanis ne disait plus rien, et je m’abstenais pour ma part de lui en parler, ne souhaitant pas la blesser. 

C’est alors que, dans ce silence où j’étais persuadé que l’on ne pouvait entendre que mon cœur qui battait tant il cognait fort, il se produisit une chose dont je ne me souvenais pas n’avoir jamais rêvé…Ouvrant les yeux en sentant son souffle si proche de mes lèvres, je la vis approcher son visage du mien…
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 12/10/2008 à 10:13:40 

Elle posa ses lèvres sur les miennes. Pendant l’espace d’un instant, je me sentis figé, mais empli d’une grande chaleur. Un instant seulement… elle recula soudainement, et se détacha de ma main. 

Excusez moi , Sir. Il ne faut pas, je... je ne dois pas.
 

Je la regardai, hésitant…
 

Milady, je...
 

Je m'approchai quelque peu, attiré par ses lèvres, par leur goût sucré, par la passion qui me brûlait tout entier… Je lisais dans ses yeux l’exact inverse de ce que sa voix exprimait, et pourtant… Je fermis les yeux, puis les rouvris en la regardant. Je tendis ma main vers une mèche de ses cheveux, et soupirai d'une voix suave.
 

Je comprends, Milady.
 

Elle semblait si gênée, tellement perdue, elle tentait de se justifier à présent…
 

Excusez moi, Sir. Je ne sais pas ce qui m'a prit, peut-être que ...

Si je n’avais eu le goût de ses lèvres encore sur les miennes, je n’aurais pu que sombrer à cet instant. Elle me regarda a nouveau dans les yeux en continuant de parler. 

Vous êtes maintenant la seule personne en qui j'ai confiance
 

Je tentai de résister à l'attraction de ses yeux, de son nez, de sa bouche... et secouai la tête afin de me reprendre face à son air perdu. 
 

Je ne vous trahirai pas, Milady, vous avez ma parole... je ne veillerai qu'à votre bien.
 

J'en suis sûre mon ami…
 

Elle prit ma main, et je sentis le contact chaud de nos deux mains… Elle souriait.
 

Mon ange gardien ...
 

Je sentis son coeur battre comme jamais, j’avais l'impression de perdre la tête. Elle se trompait, je voyais son visage, c’est moi qui avais l’impression d’avoir un ange face à moi… Je cherchai quelque chose à dire, et me retrouvai malgré moi avec un sourire niet, répondant au sien, ce qui me fit dire n'importe quoi.
 

Je... on m'a toujours dit avoir de la répartie, mais j'avoue que vous me coupez le souffle, Milady...
 

Elle se mit à rire. Un rire franc, peut-être pas aussi féminin que certaines femmes de bonne famille savaient l’exprimer, mais tellement naturel… 
 

Je suis si bien près de vous ...
continua t-elle.
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