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Le 11ème commandement. 1 -2-  
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Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 11/09/2007 à 23:34:20 

Au petit matin, il se lève, un dernier baiser Je l’ai à peine entendu partir Il doit se rendre au nord de l’île Je ne sais pas trop ce qu’il conspire. Sur l’oreiller j’ai trouvé des roses et un saphir. Il n’est pas prudent de rester ici. Je sors rapidement du bordel bousculant au passage Claris. Elle réintègre sa chambre, je sors ma lame Mon compagnon de la nuit est loin, et ne peut plus arrêter mon bras comme la veille. Il ne sera plus là pour protéger Port Louis. Il le sait j’en veux aux Français Ceux-ci m’ont tendu un piège pour tenter de m’arrêter lorsque j’étais aux Antilles. Ce maudit Français ! * Je crache part terre comme à chaque fois que j’évoque son nom. La France devra payer. Je vois de jeunes corsaires sur le port, mon goût prononcé pour le sang se manifeste et je frappe tous les bandeaux bleus présents Mais voici qu’une furie débarque. La défroquée, la fille de la vieille aux doigts crochus, la mère du prétentieux qui se prétend commerçant et refuse de se plier à l’IRP. J’espère qu’elle me permettra d’achever l’imprudent qui dormait assoupi sur le quai Chaque fois que je tue un Français, je tue le fantôme du traître. Mais non là voici qui tente de défendre le jeune tirant le corps en arrière pour l’écarter de moi et de ma lame. Elle voudra sans doute lui porter les premiers soins Mais victime de son dévouement elle s’effondre Devant les 2 corps je reste un moment silencieuse. Madre Anna est sans doute une amie… Quelle sera sa réaction lorsqu’il l’apprendra ? Mais voilà, Madre ! Lourd contentieux avec sa famille. Je reste un moment encore devant cette femme. J’ai entendu des rumeurs à son sujet et au sujet de Don Armando. Il faudra que je sache Ma randonnée meurtrière dans la ville Française n’est pas finie. Lorsque je me décide à cesser mon manège je vois une Française encore une, ma lame me démange, aller pour la Confrérie, une dernière. Mais au premier coup porté, la femme à mon étonnement s’enfuie en courant au lieu de chercher à me combattre. Des pirates, les pirates sont en ville alerte !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Cette fois cela sent le roussi, mieux vaut m’éclipser.
Madre Anna
Madre Anna
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09/12/2005
Posté le 13/09/2007 à 20:52:54 

Je m’éveillais de bonne heure ce matin-là. J’avais veillé, marché longtemps pour revenir du temple maya, et mes blessures me faisaient encore souffrir. Pour tout dire, je comptais me reposer quelques jours en ville avant de repartir. Les portes de Port-Louis étaient ouvertes, j’entrai et décidai d’aller voir le port, flâner un peu au bord de la mer avant de rentrer à la maison. Des cliquetis d’armes qui s’entrechoquent me firent presser le pas. Des silhouettes au loin, je ne distinguais pas les visages mais seulement les bandeaux, un bleu et un noir. Quel pirate pouvait bien être dans Port-Louis de si bon matin ? Ami ou ennemi. Une femme indéniablement, et vu la silhouette ce ne pouvait être Azalée. Anne Providence était donc en ville, et s’adonnait à son activité favorite : le massacre à l’empaleuse. Sans réfléchir une seule seconde à l’état pitoyable dans lequel je me trouvais, je me précipitais l’épée à la main pour sauver le jeune Français qu’elle était en train d’entreprendre. Le résultat fut conforme, non à mes espérances, mais à ce qu’il devait être : en moins de deux coups, je me retrouvai à l’hôpital. Allongée sur mon lit de douleur, mes blessures qui s’avérèrent légères me laissaient cependant le temps de penser. De penser à cette femme. Anne Providence… Quel étrange nom pour celle qui semblait envoyée par le Diable lui-même. Quels étaient ses liens exacts avec Armando ? Madre Anna ne pouvait se résoudre à chasser de ses pensées le gentilhomme pirate, et la vision de la harpie la ramenait sans cesse à lui. Qu’y avait-il derrière tout cela. Armando… Je dois trouver Armando, murmura-t-elle avant de s’endormir.
Don Armando
Don Armando
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16/03/2005
Posté le 13/09/2007 à 22:52:50 

Nul n'avait de nouvelles de Don armando.. Cela faisait maintenant plusieurs semaines que son nom n'avait été prononcé ou entendu. La blessure mortelle qu'il venait de causer à ce vieil ennemi de la confrérie : Inigo Montoya, était bien la preuve, que le don Juan pirate était encore sur cette île. Il ne restait plus à Madre anna, que d'essayer de le retrouver.. Mais à quoi était du cette disparition, à quoi était du ce silence.. Et comment réagirais Don armando vis à vis de Madre Anna, après tant de temps passé depuis... et avec comme seules nouvelles, les combats mortels entre son mari et ce dernier.
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 08/10/2008 à 20:53:01 

Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 08/10/2008 à 21:05:22 

Le 3 aout 1708

Port Louis,

Je n’en suis pas à ma première visite nocturne de cette cité.

Tantôt pour des corps à corps sanglants tantôts plus des plus tendres. Pourrais-je mêler les 2 cette nuit ? J’en doute. Louis Philippe verra d’un mauvais œil que je rougisse le pavé de sa cité du sang de ses compatriotes.

Je ne peux m’empêcher de lui écrire. Qui sait, il aura le temps de réagir. A vaincre sans péril on triomphe sans gloire. J’ai déjà fais mes preuves, mettons donc un peu de piment dans l’histoire.

Louis Philippe,

nous avions un accord avec l'Ordre mais d'Archibald semble l'avoir assez légèrement piétiné, enfin il est passer dessus avec la légèreté de la cavalcade d'un troupe de buffles en colère.

Si tu n'as jamais vu, c'est un spectacle impressionnant, même les indigènes qui élèvent ces buffles s'écartent sur leur passage car dans leur course ils peuvent tuer un homme en le piétinant.

Et justement d'Archibald a renvoyé Sing et Troun (un enfant !) à l'hôpital du bandeau noir juste après les négociations.

Et là ce soir il vient s'excuser.

Cette nuit donc je viendrai à Port Louis en représailles. Je pense qu'à cette heure là tu seras profondément endormi. Je passerai à ta fenêtre, je cognerai au carreau et je te laisserai une ou des roses suivant mon inspiration.

Et demain matin sur la place publique je viendrais m'excuser de mes agissements de cette nuit.

Cela ne consolera aucunement les orphelins, ni les veufs ou les veuves. Mais c'est ainsi.

Si tu reçois cette lettre à temps tu as une toute petite chance de prévenir tes amis.

Nous avons fais la paix et donc à moins d'un signe hostile de ta part, je ne porterais pas la main sur toi. Du moins pas avec violence.

A notre prochaine rencontre. Tu trouveras ma rose demain.

Annie ton ange de la mort.


Il fait nuit, sur la plateforme du repaire j’attends mon heure. Zapata notre capitaine et le Padre s’invectivent. Que ressortira t’il de tout cela ?

Je ne lui disais pas que l'accord en question était la vente d'un drapeau à l'Ordre pour les aider dans cette guerre. Pas plus que je ne lui rapportais la lacheté de PLA vent s'excuser le lendemain. Qu'il assume. A moi les représails !

2 heures après ma lettre une réponse me revient :

Anne,

Je bivouaquerai cette nuit aux portes de Port-Louis, et pour entrer en ville, il faudra me passer sur le corps. J'espère que cela te dissuadera, et si non, et bien tant pis.

Louis-Philippe


Un instant j’étais heureuse d’une réponse mais celle-ci me contrariait grandement. Philou… Filou oui !

Que faire ? Je n’avais aucune envie de le combattre à nouveau. Au lendemain d'un pillage de New kingston j’étais allée le retrouver pour le féliciter.

Fermant les yeux je revoyais la scène :

Ma tigresse m'a manqué.
- Tu m'as manqué aussi je dois admettre...
- Je... Nous faisons donc la paix ?
- Que se passera t'il la prochaine fois que nous nous croisons ? Je ne crains pas spécialement votre armée de Liberty Vaincra mais elle a clairement affiché son désir de s'opposer à la confrérie. Je ne te demande pas de la quitter nous servons chacun notre cause
- Cette armée n'est plus guère qu'un souvenir


Il en était fini de sa fidélité à sa défunte épouse, je reprenais mes droits.

Paix de courte duré semble t’il. Pas même une semaine. Que dois-je faire ? Ne pas aller à Port-Louis pour éviter cet affrontement dont je ne veux pas ? C’est trahir la confrérie et passer outre ma promesse à Sing ? Louis Philippe, je lui passerai bien encore sur le corps, mais pas de cette façon là.

Je regarde les affiches que j’ai rédigées et que je dois aller coller dans Port-Louis.

Mettre Louis Philippe avant la confrérie ?

J’ai prévenu des Français que je viendrais en ville. Je manque à ma parole en annulant tout. Je perds la face.

J’apprends en même temps que la guerre est terminée ! Diantre, mon action en ville n’aura plus le même impact si j’y vais. Je fulmine.

Zapata et le Padre sont partis. Sing est à l’hôpital, tout comme Ammokk mais ce n’est pas à lui que je peux confier mon doute.

La décision viendra de moi seule. Un instant j’espère que quelqu’un se sera déjà occupé du vicomte. Peut-être bluffe t’il ?pourtant ce n’est pas un menteur, je le sais j’ai toute les raisons de le croire. En plus il a du défendre sa ville durant la guerre. Ma lettre a du lui parvenir assez tôt pour qu’il fête la victoire et qu’il se préparer à défende chèrement la cité Française.

J’ai une solution de replis. Ce crétin de boucher. Il m’a mis au défi de venir le combattre quand il a su que j’irais à Port Louis, mais il est loin de se trouver sur ma route. Si je fais cela exit la ville Française. Il a attaqué Sing et Trounu il doit payer. Il aura beau jeu de dire que je ne suis pas venue par ce que j’avais peur de lui.

Que faire ?

Louis Philippe,

A jouer avec le feu on fini par se brûler. Si jamais l'un de mes frères arrive avant moi tu vas sentir la différence.

C'est un sacré défi que tu me lances.

J'ai été honnête en annonçant ma venue. Je vois que tu réagi réagis rapidement.

Verdict dans moins de 4 h.

Anne
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 09/10/2008 à 19:25:26 

Il est l’heure. Je file en direction de la ville. A quoi dois-je m’attendre de la part de Louis Philippe ? Il a du prévenir ses compatriotes. Le guet sera débout ouvrant l’oeil et le bon. Peut-être auront-ils réussi à mobiliser tout ceux qui étaient là pour la guerre.

A moins qu’ils n’aient tous fêté dignement la victoire, baignant dans le vin de Petit Bouchon !

Quoi qu'il en soit ma décision est prise je vais à Port Louis. Reste à savoir si le filou veille. Surprise, la végétation a changé depuis mon passage. Si luxuriante elle pousse créant des haies qu’il me faut traverser. Je m’inquiète, je perds du temps. J'ai peur de me perdre tout court.

Enfin je devine la ville. La lune éclaire la mer et les flots, le mouvement du sac et du ressac.

Les Français sont nombreux autour de la ville Je n’en ai jamais vu autant. La fin de la guerre à sonné, dès demain ils s’éparpilleront de nouveau dans toute l’île.

Une balle siffle à mon oreille, m'arrachant à ma contemplation.

Arrière pirate passez votre chemin.


C’est la voix de Louis Philippe, je la reconnaîtrais entre toutes. Il veille comme il me l’avait dit. J’hésite, l’affronter ? Je n’en ai aucune envie. Je peux le contourner mais je perds un temps précieux. C’est pourtant ce que je fais. Je ne veux pas me battre contre lui, pas cette fois.

Un autre Français me tire dessus cherchant à l’esquiver, je permets au vicomte de me repérer à nouveau. Il tire encore, à mon soulagement il me manque encore. Soucis de vision nocturne ? Doute sur ses sentiments ? Sa détermination n’est peut-être pas si forte que cela. Je n’ai pas le temps de le lui demander. Il tire par devoir et me manque par sentiment ?

J’ai foncé dans les hautes herbes, à 4 pattes tel le prédateur dont j’ai fais mon emblème, j’avance doucement vers la ville.

Enfin j’y suis. Un premier Français tombe le début d’une série que j’espère longue. Mais il crie tellement qu’il va réussir à alerter du monde qu’elle poisse. Les ennuient continuent. Pourtant, j’ai quelques petites choses à régler il faut que je profite de mon passage à Port Louis pour voir quelques personnes et que je rende compte de certaines missions. Et j’ai aussi promis des roses à Louis Philippe. Inutile de frapper à ses carreaux il n’y est pas. 3 roses : noire, blanches et bleue de justesse je range la rouge.



Une promesse est une promesse Philou.

Je ne dois pas oublier le restant de ma mission. Coller des affiches au nom de la confrérie. Ensuite je m’occuperais des corsaires, j’ai soifs de sang.



Mais entre le bruissement des feuilles de papier et de l’attention que je porte à l’opération, je n’entends pas celui qui arrive derrière moi.

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