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Le mystère des atlantes  
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Sir Holmes
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 28/03/2024 à 13:02:51 

S'il n'habitait plus l'île de Liberty depuis bientôt dix années, Sir Holmes ne se tenait pas moins informé, de temps à autre, des évènements pouvant participer à son évolution.
Il lui arrivait même de revenir ponctuellement séjourner sur cette île qui l'avait accueilli, jusqu'à ce qu'on ne fonde sa propre famille.

L'information lui parvint qu'une mystérieuse découverte aurait pu se faire. Un monde perdu. Sous-marin ? Les rumeurs évoquaient Atlantis.

La légende atlante qu'il avait étudiée, sur l'ancien continent, évoquait de vastes souvenirs d'un mystère jamais élucidé.
Serait-il possible que les Caraïbes aient également été témoin d'une cité et peuplade légendaires, désormais englouties?

Après quelques discussions avec son épouse, le détective convint qu'il ne pouvait point passer à côté d'une telle occasion. Il lui fallait en savoir davantage, et explorer ce mystère.
Il proposa à Margot de l'accompagner, leur fille Satyne étant bientôt âgée de 10 ans. Mais elle préféra ne point venir dans un premier temps. 
Il lui promit de la tenir informée sur ce qu'il découvrirait. S'il n'y avait point de danger pour elles, peut-être le rejoindraient-ils ?

Il fit donc affréter son navire, et posa le pied au port de New Kingston en ce matin du 28 mars de l'an 1724.
Son premier réflexe fut de se rendre dans son bureau... poussiéreux. Il aurait fort à faire que d'y remettre de l'ordre, et il se mit aussitôt à l'ouvrage : il lui serait impossible d'accueillir quiconque dans ces conditions.

Une fois fait, il partit prendre connaissance des rumeurs qui véhiculaient sur les découvertes actuelles. 
L'épopée commençait, pour le plus grand plaisir de découverte de l'anglais.


Spoiler
(hrp : cet endroit est ouvert pour qui le souhaite, je ne souhaite point en faire un espace qui soit uniquement dédié à mon personnage, mais n'ayant trouvé aucun autre lieu destiné à Atlantis, je me suis permis de l'ouvrir ici)
Alyss Valentino
Alyss Valentino
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29/01/2023
Posté le 30/03/2024 à 08:32:58. Dernière édition le 30/03/2024 à 09:45:16 

La nouvelle avait fait grand bruit sur l'ile alors qu'Alyss et son mari était ce jour là sur l'ile privée d'Elze.
Des panneaux placardés un peu partout sur les chemins et dans les villes annonçaient l'ouverture des portes d'Atlantis et il n'était pas rare de croiser des quêteurs en pleine préparation. 

De son côté le couple Valentino vaquait à leurs occupations le temps de laisser passer le gros de la troupe et de glaner chez leurs confrères quelques informations et cartes.

Le retour de bon nombre d'anciens corsaires avait attiré la curiosité de l'ancienne intendante et Alyss espérait que cette quête les amène surtout en rencontrer de nouvelles personnes. 

Masques, tubas, chouchou pour maintenir ses cheveux dans l'eau, maillot de bain en peau de jaguar très prisé en ce moment, leur sacoche se remplissait sous le nez inquiet d'Elijah qui savait bien qu'il allait devoir la porter.
La question principale était surtout de garder ses petites herbes au sec durant le voyage mais elle trouverait surement en chemin une solution. 
Elijah Valentino
Elijah Valentino
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21/11/2018
Posté le 31/03/2024 à 11:00:14. Dernière édition le 31/03/2024 à 11:03:51 

Tandis que la majorité des habitants de l'île cherchait des peaux de panthère, jaguar et autres bêtes sauvages, les Valentino quant à eux cherchaient des esprits en cristaux avant de se plonger dans une expédition de telle ampleur, et où ils pourraient bien rencontrer d'hostiles créatures sous marines.

De plus, le couturier est persuadé qu'avec son slip jaguar monté bien haut on lui ouvrira toutes les portes de l'aventure, alors à quoi bon s'embêter à chasser l'animal sauvage...
Mais heureusement que madame est là pour rappeler à son mari que ça ne suffira pas, que c'est toute la collection printemps été, belette et chat beauté qui leur faut cette fois-ci, et qu'il a intérêt d'assurer s'il ne veut pas être privé de câlins jusqu'à la collection automne hiver de fin d'année.

Ni une ni deux, le couturier pas si fou que ça jette tout leur barda aussi lourd soit-il sur son épaule et prend sa femme à son bras pour se précipiter vers la lumière éblouissante du jour.

- Sacre bleu !! L'île est envahie de, grosses, poules...?

S'exclame-t-il avec grand étonnement en pénétrant dans le poulailler géant qu'est devenu Liberty.

Mais par ce fait, la chasse s'annonce dores et déjà bien palpitante avec tous ces prédateurs probablement aux aguets dans les fourrés, et surement très excités par la volaille gloussant en toute inconscience tout autour du couple.
Sans un mot de plus, Alyss charge son arme en échangeant un regard avec Elijah qui sort lentement ses lames en une longue note musicale à la sonorité métallique, et tous deux commencent à prudemment avancer comme s'ils marchaient sur des oeufs.
Madre Anna
Madre Anna
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09/12/2005
Posté le 31/03/2024 à 11:03:13 

Les rumeurs autour d'une entrée mystérieuse près de l'océan attisaient les convoitises. Les pirates ne pouvaient pas rester à l'écart d'une possible source de fortune, leur trafic de poudre ayant fait long feu.

Pour ma part, je pris le parti de faire le tour de l'île en longeant les côtes, mais je fis chou blanc. Les autres explorèrent les lacs, tentèrent de parler à tous nos contacts en ville, sans grand succès. Mais dans une auberge, nous entendîmes parler du pêcheur indigène, qui réclamait des peaux de bête pour parler. D'ailleurs, les prix prohibitifs pratiqués par Ji Eun montraient bien que le cours des peaux atteignait des sommets.

Une partie de chasse? Voilà qui était dans nos cordes, d'autant plus qu'Alejo allait nous accompagner. Après quelques jours dans la jungle, nous réunîmes plus de peaux qu'il n'en fallait. Il était temps de nous diriger vers Otha.

Nous n'étions visiblement pas les premiers. Les Espagnols espéraient sûrement un monopole, de quoi, nous ne le savions pas encore. Mais visiblement, c'était eux ou nous.
Pour ce matin, Dieu nous protège, c'était notre tour. Nous fîmes place nette. Quichotte rejoignit d'abord son compagnon, Ji Eun fut renvoyée à son commerce domestique. Le corps d'Alfy roula au bord de la falaise. Quant à Phil, il se retrouva au fond des mines, là où il devrait se terrer à jamais.
Sir Holmes
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 26/04/2024 à 22:57:58. Dernière édition le 26/04/2024 à 22:58:27 

Il lui avait fallu pas loin d'un mois pour mener son enquête, parcourir l'île d'un bout à l'autre, afin de recueillir des idées, indications et outils qui lui permettraient d'appréhender la cité des atlantes.

On lui avait proposé à plusieurs reprises de rejoindre un groupe d'exploration, et bien que l'idée d'avancer avec des partenaires permettrait de sécuriser cette aventure, il n'aimait que trop la spontanéité des rencontres, et l'idée d'être guidé par ses intuitions. Il avait donc, poliment, refusé ces propositions, tout en sachant qu'il ne manquerait point de rendre service à ces groupes lorsque le destin le mènerait à les croiser. 

Muni d'un poulpe domestiqué, qui avait pris lieu et place de son chapeau melon (bien inutile dans l'eau, il fallait le reconnaître), et d'un paquetage rempli du nécessaire à une plongée hors-norme, le détective décida d'affronter les profondeurs jouxtant une crique qu'il avait si souvent parcourue, sans imaginer un instant qu'elle puisse cacher une civilisation enfouie, aux diverses mystères...

L'exploration commençait, et avec elle, la promesse d'une découverte des plus excitantes.
Madre Anna
Madre Anna
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09/12/2005
Posté le 02/05/2024 à 12:21:06 

En traversant Liberty pour la... je ne savais même plus combien de fois, je me demandais en moi-même si tout cela valait le coup. Ce mystère englouti méritait peut-être de rester sous les eaux sans que les yeux ou la main des hommes ne l'atteignent...

Mais puisque nous avions commencé, il était hors de question de renoncer. Je repris donc mes affaires en grimaçant. Entre le poulpe et les tentacules de méduse, je sentais comme un chalutier mal nettoyé après des semaines de pêche en mer.

En route!
Pléville le Pelley
Pléville le Pelley
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19/06/2022
Posté le 02/05/2024 à 18:25:02 

L'idée d'un monde nouveau à explorer avait éveiller ma curiosité.
J'avais donc bouclé mon sac de voyage (une chemise et un grand chapeau en cas de pluie), pris mon épée et m'était mis en route rapidement.
Forcément, j'étais partis à l'opposé d'où il fallait commencer...
Je m'étais perdu dans un labyrinthe, puis au beau milieu d'une forêt où les brigands fouillaient en tout sens quelques bêtes apeurées par tout ce remue-ménage.
Bref, j'avais parcouru l'ile en long et en large, prenant le temps pour aller à la rencontre de quelques personnages hauts en couleurs, en raison d'une vieille promesse de visite, à la recherche d'un quelconque objet, ou pour rendre service à un vieil ami ou un pauvre bougre rencontré au hasard d'un chemin.
Les récits qui me parvenaient faisaient tous mentions de créatures plus ou moins redoutables et de longues marches. J'étais encore bien loin de la moindre découverte...
Ma progression vers ce monde inconnu ne serait pas la plus rapide. Je ne serais pas le premier en en percer tous les mystères. Aussi avais je décider de prendre mon temps, et rendre visite à quelques indigènes, refaire le tour des cités de l'ile ; il y a toujours quelque chose de nouveau à voir.
Et pourquoi pas, faire un bout de chemin avec un de ces pèlerins ou un explorateur...
Mais pour l'instant, je prenais le temps de me reposer un peu avant de me remettre en route. Atlantis pouvait bien attendre ; cela faisait des millénaires que la cité avait été engloutie... 
Red Frag
Red Frag
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21/04/2014
Posté le 03/05/2024 à 20:24:56 

Aye on a évité la correctionnelle de justesse. Sans les négociations avec ce chef de garde porté sur la boutanche notre petite troupe aurait sans doute perdu ce combat rangé. La ruse ne pourra pas toujours nous sauver.

Il nous faut recruter, sous peine de s'éteindre. Mais le bar de Jacquot reste désespérément vide, tous les aventuriers sont en route vers une légendaire cité engloutie. C'est sur, elle n'existe pas.

Cependant il s'agit d'observer, de mesurer qui pourrait avoir l'étoffe d'un libre-butineur.

Peut-être ce seigneur vampire, ou cette belle rousse marchande? Ou encore la petite frêle prêcheuse? Ou mieux, un détective qui se vêtit déjà de la bonne couleur - il n'y a pas de petit profit. Un barbu au tricorne? Certes mais je suis déjà un peu dans ce style là...
Pléville le Pelley
Pléville le Pelley
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19/06/2022
Posté le 09/05/2024 à 10:23:54 

J'avais rencontré ce Charles Henry par hasard.
En flânant dans la vieille citée corsaire.
Nous avions croisé le fer, un peu pour passer le temps. Lui comme moi, n'était pas du genre affable.
Finalement, nous nous étions quittés... Pour toujours...
Le bougre avait visiblement son orgueil au dessus de toute raison et n'avait pas su se résoudre à prendre un peu de repos.
J'avais donc repris ma route.
Très intrigué par cette nouvelle mode, qui voyait les corsaires arboré un poulpe sur l'épaule...
Anthémis
Anthémis
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29/02/2012
Posté le 09/05/2024 à 11:38:05. Dernière édition le 09/05/2024 à 11:46:23 

Examinant le bocal dans lequel elle a placé l'étrange poulpe qu'on lui a confié, la jeune sourde tapote la paroi de verre de l'ongle. Le céphalopode, encore plus vif que ses congénères -sans parler de sa capacité à survivre hors de l'eau-, réagit sur-le-champ, étendant un bras comme pour s'emparer du doigt inquisiteur. Ses ventouses, semblables à des bouches visibles par transparence, se collent au verre. Scrutant ses yeux aux pupilles horizontales, la même question traverse l'esprit de la jeune femme : à quel point cet animal comprend ce qui l'entoure ?

Accablée par la chaleur moite de la jungle, assise en tailleur le menton logé dans les mains tandis que sa compagne de route termine d'installer le camp, Anthémis se laisse absorber par la contemplation de la créature. C'est qu'on s'y attacherait presque.
Elze
Elze
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06/11/2021
Posté le 11/05/2024 à 10:46:37. Dernière édition le 11/05/2024 à 12:59:12 

Elze était enfin rentrée chez elle après plusieurs semaines de crapahutages à travers toute l'île afin de rassembler tout ce qu'il leur fallait pour cette nouvelle exploration et qui occupait toutes ses pensées ces derniers temps.

La jeune Hollandaise, installée au comptoir d'Ed, rédigeait avec hâte quelques missives à ses amis avant de plonger dans les abysses tout en savourant son copieux petit déjeuner. Elle avait pris conscience un peu plus tôt que l'envoi de perroquet serait impossible là-bas, Ivy avait beau être une messagère hors pair, il ne fallait pas exagérer non plus. Peut-être trouverait-elle un autre moyen de communiquer avec la surface, mais elle n'y croyait guère, même si elle savait que sur cette île elle pouvait encore être grandement surprise.
Elle reprit également la lecture de son ouvrage de médecine, rapidement délaissé peu de temps après son arrivée à Liberty, pressentant que l'apprentissage de nouvelles connaissances en la matière leur serait tout aussi utile que leurs armes.

Une fois ses tâches accomplies et alors qu'elle examinait sous toutes ses coutures l'étrange arbalète obtenue non sans mal la veille, elle essayait d'imaginer ce qui les attendait, elle et ses compagnons de route. Elle pensait à son petit poulpe, adopté lors de leur périple (à moins que ce ne soit l'inverse) qui ne la quittait plus et qui allait bientôt pouvoir nager de nouveau avec ses congénères. Cette pensée la rendait joyeuse, lui faisant quelque peu oublier les dangers et autres mystères qui les attendaient sûrement.

La curiosité de la jeune femme était bien évidement piquée au vif depuis le début de cette rumeur qui avait traversé l'île comme une trainée de poudre. Plus elle se rapprochait de sa plongée exploratrice et plus elle trépignait d'impatience.
Ces dernières nuits, son imagination galopante grandement nourrie par ces événements, ses rêves regorgeaient désormais d'animaux marins, de plantes aquatiques aux couleurs incroyables, d'ondins aux muscles saillants, de sirènes à la silhouette captivante ou encore de chimères oniriques voire horrifiques, transformant ses rêves en cauchemars certaines nuit.
Elle rêvait qu'elle nageait comme dans une douce apesanteur au milieu de cette faune et flore des mers.
Certaines nuits, comme étant parfaitement dans son élément, elle s'était rêvée avec son corps se drapant d'écailles aux reflets irisés, armée elle aussi d'un trident, ses mains et ses pieds se palmant pour nager dans de légères et gracieuses virevoltes avec ses congénères.

Au réveil, ses rêves la plongeaient dans son enfance et elle restait de longs moments songeuse. Elle revoyait son père lui racontant ces histoires de ville engloutie avec ses trésors, alors qu'elle était agenouillée dans sa cabine à ses côtés. Elle visualisait parfaitement chaque image de ce lieu mythique, tant le narrateur s'attachait à des descriptions d'une précision déconcertante.
Il finissait toujours ses récits par un tonitruant mais énigmatique "Mais tout ça, ce ne sont que des légendes!" tout en refermant le livre d'un geste claquant et d'un sourire sibyllin.

Elze était confuse, son père ne pouvait lui avoir menti, même s'il l'avait déjà fait, une seule fois, mais c'était pour la protéger et aujourd'hui, elle le savait.
Elle préféra alors chasser ces vilaines pensées d'un Capitaine menteur ou tout simplement protecteur.
Cette cité abyssale existait belle et bien et avec ses compagnons, ils allaient enfin pouvoir y plonger et la découvrir.

Elze était persuadée que si elle y trouverait des trésors, ce ne serait sûrement pas ceux convoités par la plupart des corsaires...


Elijah Valentino
Elijah Valentino
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Posté le 12/05/2024 à 08:16:08. Dernière édition le 12/05/2024 à 08:19:03 

Plus que quelques heures avant le grand plongeon.

Entouré de ses amis et de son épouse, aujourd'hui le couturier est d'humeur légère. Oui comme d'habitude me direz vous, mais plus particulièrement aujourd'hui car quelques mots échangés la veille sont parfois bénéfiques pour l'esprit, mais toujours est il que le moment tant attendu est enfin arrivé !

C'est donc attablé dans une auberge à siroter un verre de lait que le couturier liste tout ce qu'il lui reste à faire avant de possiblement rendre l'âme dans les profondeurs infinies de l'ocean. Et oui, les rumeurs disent que Ruru est mort sous l'eau car il était le premier de la file indienne et s'est fait manger par un triton - Ruru si tu nous entends de l'au-delà fais nous un signe rigolo - Et du coup, le couturier prend ses précautions avant que ce ne soit à son tour de servir de casse croute.

Les bandages c'est fait, 304 ça devrait aller, même si les rumeurs disent que là-bas il faut faire comme un maki en se roulant dans une algue.
Les chaussons bleus antidérapants, c'est fait, tout le monde les trouvent sublimes d'ailleurs. D'après les rumeurs bien sûr...
Le masque de plongée, c'est fait aussi ! Il est hors de question de respirer dans le cul du poulpe pour le couturier, il préfère bien mieux respirer.. Ailleurs.
Les armes. C'est fait haut la main ! En effet sa femme et lui ont trouvé pas plus tard qu'avant hier un beau Choco nu pour se protéger de toute agression malvenue.
Puis c'est à peu près tout. Parler de son harnais Sous Marin, servant soit disant à y hameçonner facilement des choses dans l'eau de l'action ne serait que perte de temps car c'est faux. Il trouve juste ça sexy, donc si c'est ses dernières volontés ne le contrarions pas sur ce point.

Puis non, il note ensuite véritablement ses dernières volontés au cas ou ça tournerait à la vinaigrette. Se cachant un peu de sa femme car elle risquerait de lui taper dessus si elle le voyait dores et déjà écrire son testament. 

Le plus discrètement du monde, tel un vrai ninja, il note alors sans même faire gratter sa plume sur le papier qu'il lègue donc tout naturellement à sa chère et tendre épouse qu'il aime plus que tout s'.. PAF!! Le couturier reçoit un taquet derrière la tête avant de pouvoir continuer d'écrire quoi que ce soit.

- D'accord d'accord j'arrête d'écrire des bêtises c'est promis..!

Plus que quelques heures avant le grand plongeon, nous en étions là.
C'est l'esprit apaisé et entouré de quelques uns de ses amis que le couturier resserre les sangles de son harnais SM et remonte ses chaussons bleus bien haut.

Après des semaines passées à arpenter l'île de long en large et même en profondeur jusqu'où les Valentino avaient fait leur demande entourés de lave presque aussi brulante que leurs sentiments. Après des heures passées à chasser des bestioles noires irritantes pour l'épiderme et se faire chasser par d'autres sensiblement identiques. Après... Il n'y a plus d'après. C'est maintenant. Il est bel et bien temps d'y aller.

Une dernière journée sur terre avant de plonger dans ce monde que le couturier a pourtant si bien l'habitude de cotoyer de sa surface, mais qui lui est en grande partie étranger dans ses failles les plus abyssales. Une cité inconnue des humains où tout peut être possible, et où seule l'imagination aurait de limites. Mais en a-t-elle vraiment, et sauriez vous imaginer ce qui semble inimaginable ? 

Essayons. Et plongeons...


Sir Holmes
Sir Holmes
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Posté le 14/05/2024 à 00:27:47 

Au gré de ses pérégrinations, Sir Holmes découvrait, petit à petit, l'étendue de la cité engloutie. Il avançait doucement, préférant la prudence à la précipitation.
Ici, et là, il s'émerveillait d'un monde sous-marin nouveau, et du peuple qui l'habitait.
Bien que celui-ci se montrait parfois hostile, comme le serait toute peuplade qui se voit envahir par des créatures aux intentions inconnues, le détective parvenait à avancer.

Alors qu'il arpentait la partie sablée d'un mystérieux dédale, quelque chose de brillant attira son attention, au sol. Il fut saisi de découvrir, alors qu'il se penchait pour dégager le sable qui le recouvrait, un anneau qui semblait constitué d'un métal ancien 

Il consacra les jours suivants à en étudier les moindres propriétés... et constata rapidement que lorsqu'il passait l'anneau autour de son doigt, il en ressentait d'étranges bienfaits.
Alyss Valentino
Alyss Valentino
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Posté le 15/05/2024 à 20:30:25. Dernière édition le 15/05/2024 à 20:31:33 

Alyss se mettait au dessin, voulant elle aussi un peu immortaliser ce grand départ dont toute l'ile parlait. Les maillots étaient de sortie.

un dernier verre avant de boire la tasse

Une dernière vérification sur la solidité du harnais de son mari et ils disparurent dans les abymes. 
Elijah Valentino
Elijah Valentino
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21/11/2018
Posté hier à 19:30:29. Dernière édition hier à 20:26:09 

- Merci madame Valentino, ce harnais semble très solide en effet. Alors accroche toi bien fort on file danser entre les courants marins !
 
Une toute nouvelle aventure à vingt mille lieues sous les Caraïbes débute alors pour le couple de Hollandais.
Et que dire après quelques jours passés dans les abysses ? Rien. Nada. Ce qui se passe à Atlantis reste à Atlantis.
Non, en fait le couturier a toujours un truc ou deux à raconter car de fil en aiguille se tisse toujours une histoire où il faut en découdre...  



Bleu, comme ses chaussons, et immensément vaste.
Ce sont là les premières impressions du couturier une fois immergé dans la cité engloutie avec son épouse. Aussi loin que son regard puisse porter, il ne voit là aucune limite à son environnement hormis un bleu si profond et infini qu'on pourrait le confondre avec le ciel lors du crépuscule.
 
Méthodiquement, ils empruntent alors systématiquement le premier chemin praticable sur leur gauche comme certains le feraient dans un labyrinthe afin de trouver une issue, et ils se laissent rapidement engloutir dans les méandres de cet ancien monde.
Guidé par la curiosité et émerveillé par la façon dont Alyss se meut sous l'eau, ils s'enfoncent tout deux dans un gigantesque cimetière marin aussi beau que dangereux. Il faut bien le souligner, car même s'ils parviennent à se défendre pour le moment, ici bas la faune locale est on ne peut plus sauvage.

Pour leur première nuit dans les abysses ils auront la chance de trouver refuge dans une sorte d'air Bulle&Bar. Mais hormis cette charmante pause tombant à point nommé, le couturier a comme la forte sensation d'avoir fait mauvais cap depuis le début. Etait-ce là une sorte de déformation professionnelle d'être inconsciemment attiré par de vieux vaisseaux de guerre, possiblement, cependant des le lendemain les Valentino reviendront sur leurs pas jusqu'à l'entrée d'Atlante où ils tomberont à leur plus grand plaisir sur leurs amis.
 
- Et coucou, ça va, pouet pouet et blablabla.
 
Après ces échanges des plus stratégiques, Les Valentino ne les suivront finalement pas, plutôt tentés de suivre les précieuses notes de premiers explorateurs aguerris. Et le surlendemain ils reviendront encore risiblement sur leurs pas, refaisant cap vers le Nord afin de recontrer une sirène. Et oui rien que ça, une vraie sirène ! Mais plus toute jeune, aïe... Ca arrive à tout le monde au bout d'un moment... Bref.
 
La bonne nouvelle c'est qu'ils retrouvèrent Ruru, par hasard, chez la vieille sirène en question. Il n'était donc pas mort du tout, ouf ! 
 
- Et coucou, ça va, t'es pas mort ? Et blablabla.
 
Après ces échanges des plus réconfortants et durs combats contre des dizaines de varans. Voici que deux jours plus tard quelques Hollandais sur les mêmes pistes entrent dans un dédale. Mais pas n'importe quel dédale... Ohh noon. 
Va vraiment falloir se calmer avec la première à gauche, car ici rien n'est comme ailleurs. La vérité c'est qu'ici on pisse le sang et on n'y voit pas plus loin que le bout de son nez. C'est peut être bien pratique pour faire du boudin mais pas pour se tirer de là en vitesse... De plus, les terrifiantes créatures se fondant dans la pénombre des lieux ont une drole de façon de traiter les explorateurs de cocu... 
 
- Oh les salops c'est pas vrai j'ai rien fait ! Tu me crois ma chérie hein tu me crois au moins ?!! Suis sage comme un roi mage ! 
 
Ces choses des ténèbres tenteraient elles de semer la zizanie dans un couple d'amoureux, en plus de nous inciter à faire du boudin..? Le couturier commence à paniquer, trouvant l'ennemi vachement balèze psychologiquement et culinairement parlant.

Il va falloir en découdre avec ces ténèbres. 
 

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