 Le Faux Rhum
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Event : Le Fléau de l’humanité
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Faim |
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Posté le 25/04/2020 à 16:16:06
Elle grignotait un bout de bras défraîchi donné par Plexus, perplexe. Pourquoi ça lui semblait délicieux ? Elle avait faim, d’accord, mais quand même ! Elijah, caché sous son rocher, avait l’air vachement meilleur quand même. En plus, c’était son prochain en-cas ! Enfin, c’était ce que lui avait dit l’Archevêque, en tout cas.
Le pauvre Elijah, d’ailleurs, tentait vainement de l’aider à rester humaine. Il était gentil, vraiment. Mais l’état de la galloise s’aggravait d’heure en heure sans la lumière qui l’habitait d’ordinaire. La douleur la faisait rester consciente, pour le moment. Elle chassait la Faim, les ténèbres qui voulaient l’engloutir. Les paroles du général hollandais l’aidaient un peu, aussi. Il était si appétiss- non ! Mignon ! Gentil ! Pas appétissant.
Pauvre Elijah, gentil Elijah. Miam !
Non, non, pas miam.
La nuit tombait, et Faye avait de plus en plus de mal à contenir son appétit. Plexus avait filé, sans doute pour veiller sur ses autres recrues, et elle était seule avec le général hollandais. Il continuait à lui parler, à la faire rester « dans le droit chemin ». Puis il sortit de l’abri de son rocher, et lui proposa une danse. C’était tellement incongru, dans la situation, que la courtisane réussit à reprendre le dessus sur sa Faim. Danser, c’était chouette. Tournoyer au bras d’Elijah, alors que ce qui restait de sa conscience bataillait, c’était chouette. Mais toute chose prend fin, à un moment où à un autre, et il s’esquiva dans l’obscurité des souterrains, avec regret, alors que Faye flanchait finalement et se soumettait à ses besoins diaboliques. Maléfiques ? Bref, elle perdait la lutte.
Au matin, un Nick le Brun zombie était arrivé. Cool, un copain !
Ah oui, mais en fait non. Il était en mutation, et il retrouvait sa lumière, lui au moins. Il tenta d’ailleurs de l’aider à le faire, à grand renforts de plombs dans le corps. Mais la douleur avait disparu, et elle ne flanchait pas. Bien sûr, c’était plus dur de marcher avec une cheville en vrac, un genou retourné, ou une hanche déboîtée. Mais quand Nick s’approcha pour essayer d’abréger les souffrances qu’elle n’avait pas, quand il s’approcha une fois qu’il n’avait plus de balles, la brunette se défendit avec vigueur, étreignant l’homme pour ne pas qu’il lui fasse de mal, et croquant des petits bouts de chair en même temps.
Oh, c’était bon ça ! Et elle repoussa Nick, encore et encore, amusée.
Et elle se rapprocha, pour venir lui faire craquer les os un peu plus dans ses étreintes, déposant des bisous visqueux sur la joue de l’homme. Elle avait hésité, à un moment, en voyant Assashin. Il sentait bon, mais il n’avait pas l’air d’être très disposé à la laisser le croquer un peu. Non, Nick, c’était une bonne proie. Il était attendri déjà, il ne manquait pas graaaand chooose…
Ah, un dernier craquement, et il perdit conscience. La sorcière souriait, et en profita pour grignoter à sa faim, avant que sa proie ne lui soit enlevée.
Plus tard dans la journée, son odorat capta une odeur familière. Pas à manger, mais copine ! Elle essaya d’abord à l’ouest, puis se retira bien vite. Trop de proies, et pas forcément faciles. Pas cool. A l’est du coup. Ah oui, l’odeur était plus forte par là. Pas loin de la chasuble divine -quel affreux objet !- la courtisane retrouva une Madre Anna en pleine forme. Enfin, selon ses standards quoi. Et vu les éclaboussures de sang, on pourrait même dire que c’était une Mortelle Anna. Copine !
Elles discutèrent un peu. Autant qu’elles le pouvaient. Et de légumes, rien que ça ! Même si ça n’attirait pas trop Faye, les légumes, ça se marieraient sûrement bien avec les proies qu’elles trouveraient. Genre Adriaty, par exemple ! Déjà tout attendri, et même pas par sa faute. D’ailleurs, alors qu’elle s’amusait en chantonnant, en tapant un peu sur son front pour faire les percussions, il tomba d’un coup. Même pas drôle !
Mais il était bon quand même.
Remettant le morceau d’opale de feu qui avait brillé dans l’après-midi, attirant ainsi son attention, la courtisane des ténèbres resta veiller sur sa copine Anna. |
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Faim |
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Posté le 25/04/2020 à 17:42:40
Le lendemain, tout changea. Enfin, tout… Disons que d’abord, Copine Carotte pas à manger arriva. Elle sentait bon, mais quelque chose disait à Faye qu’il ne fallait pas la croquer. Elle prévint Anna de ce détail, et fit même un câlin pas trop visqueux à la petite rousse.
Elle s’avança ensuite vers le nord, trottinant comme elle pouvait aux côtés d’Anna, continuant de discuter buffet de légumes en observant les personnes qu’elles croisaient pour voir si ça conviendra. Puis, alors qu’elle assurait à un mineur zombie qu’elle n’allait pas lui piquer sa nourriture, la galloise perdit de vue sa copine Anna. Trop dommage !
Ne sachant que faire, elle joua avec le morceau d’opale dans sa poche, et se dit que le nord, ce n’était pas si mal. Quelque chose semblait l’y attendre, elle le sentait confusément, mais elle était incapable de l’exprimer en mots. Sur le chemin, elle croisa le petit groupe d’en-cas vu la veille. Gothor, Ching Shih et Umbrella. Et Plexus aussi ! La sorcière souriait, essayant de ne pas perdre ses dents, en racontant ses exploits à son Archevêque favori. Oh, et puis elle essaya d’aller voir son zombie préféré aussi, mais il n’était plus zombie. Il était pas très très beau comme ça. Elle le préférait avant, et le lui signala avant de reprendre sa route.
Suivant l’attraction que le nord exerçait sur elle, la galloise arriva bientôt en vue d’un petit groupe différent. Elle y reconnu Nebulla, sa copine qui avait rencard le soir, et lady Z, sa copine qui lui faisait des câlins régulièrement. Mais il y avait aussi trois autres personnes. Une Carotte, dont elle sentait confusément qu’il ne fallait pas la croquer non plus, un… Elle ne savait pas trop comment considérer l’hommes qui avait des cornes. Et messire Turb aussi ! A coup sûr, il ferait un bon assaisonnement pour un buffet. Ah, mais oui, mais non. Sa première copine carotte serait pas contente, même si elle n’était actuellement pas contente contre son père. Pas touché, donc. Elle restait à distance, cependant, ne pouvant s’empêcher de les observer quand même.
La Carotte pas à manger qui devait être une copine sembla triste de la voir. « Faye ? Ho non ! Pas toi ! » Dit-elle d’ailleurs, suscitant une méprise de la part de la sorcière à la peau verte. Penchant la tête sur le côté, la courtisane afficha un air triste. « Pas câlin ? » Demanda-t-elle en réponse, blessée dans son petit cœur noir. Elle afficha ensuite un air prudemment neutre, partagée entre l’envie de faire de nouveaux copains, la tristesse de pas faire de câlins, et sa conscience qui pointait parfois le bout de son nez.
Althéa, c’était le nom de la carotte pas à manger, lui souffla son esprit. Alejo, c’était l’homme avec des cornes, se rappela-t-elle ensuite. Elle ne déviait pas son regard vitreux de ces deux-là, oubliant un peu les autres autour.
« Althéa, pourrais-tu refaire ce que tu as fait pour moi ? Si je t'aide à stabiliser le cercle, on doit pouvoir le faire durer et même l'agrandir. On n'arrivera pas à exorciser la Faim comme ça, mais on peut la refouler temporairement », disait l’homme. Alejo, se força-t-elle à l’appeler. « En tout cas, tant que les affamés sont dans le cercle... Et s'ils ont encore assez de conscience pour ça... »
L’Assaisonnement qui parla à Althéa fit sourire un peu la galloise. Il avait l’air vachement appétissant, quand même. Turb, lui susurra son esprit. Ah oui, c’est vrai. Turb. Pas manger, du coup ? Elle ne savait plus. Par contre, elle se rappela d’un truc. « Copine Saskia carotte pas mangée ! Et pas contente aussi ! » Dit-elle fièrement à Turb. He ! Qui a dit que les zombies n’avaient plus de mémoire ?
« Je peux essayer, » Répondit Althéa à ce moment-là, détournant l’attention de Faye. Et la jolie rousse se mit en action. Elle commença à former un cercle sur le sol, avec du sel, tout en prononçant des incantations. « Raidhu trace la voie avec la main de Naudhiz, Fehu tisse la toile nourrie par Uruz et Wunjo, piétinée par les cavaliers de Dagaz et le cygne d'Elhaz, sous le regard de Hagal. » Et elle versa ensuite de l'eau sur le sel au Sud, plaça une bougie allumée à l'Est, un brin d'herbes sèches à l'Ouest et se positionna au Nord où elle souffla sur une plume qu'elle posa ensuite au sol.
Le regard curieux, même si toujours vitreux, la galloise observait tout avec attention. Une partie d’elle se doutait de ce que faisait Althéa, mais l’autre, celle qui aimait croquer les gens pour faire de nouveaux copains, n’en avait rien à faire. Althéa saisit une gemme d'aigue marine (le nom de la pierre fusa dans son esprit sans qu’elle ne s’attarde dessus) pour la donner à Alejo. « Verio e varia ilue saren mir li aëro.(1) » La drôle de langue utilisée par Althéa ramena l’attention de Faye sur elle. Même si elle n’avait pas perdue sa lumière, la galloise n’aurait pas compris ce que disait la rousse.
« Saskia ? Tu as eu le temps de contacter Saskia ? » Avait demandé Alejo, avant qu’Althéa ne commence son cercle. S’en rappelant, la brunette opine vivement. « Ouii, copine ! Câlin ! Pas carotte à manger. »
Elle se reconcentra cependant sur Althéa par la suite, alors que celle-ci soufflait quelques mots à son adresse. « Blizekê kida sornae ny.(2) » Dans un premier temps, ne comprit pas. Puis le sens de la phrase se fit claire, sans qu’elle ne sache pour autant les mots exacts. Et pendant qu’Alejo, l'aigue-marine en mains, murmurait une mélopée rauque à la pierre pour y insuffler une force masculine afin d’équilibrer le rituel, la sorcière faisait un pas, malgré le mineur zombie qui essaya de la retenir. Puis deux. Et entra dans le cercle sans déranger le sel qui le délimitait.
Perplexe, mais étrangement en confiance, la courtisane zombie observait Althéa sortir un brin de lavande séché et le promener autour de la flamme de la bougie à l’est du cercle. L’odeur fit sourire Faye, qui adorait ce parfum, et elle se sentait un peu plus en sécurité. Même si c’était pas des zombies, comme elle, les humains ne lui feraient pas de mal. En revanche, elle ne comprend toujours rien à ce qui se trame.
Sur un signe d’Althéa, Alejo ajouta l’aigue-marine au cercle de sel, et l’énergie qu’il avait insufflé à la pierre s’y déversa, s’associa avec l’installation d’Althéa, et transforma les cristaux de sel en cristaux de quartz. « Sa ly k'oä estar ly kwita e li kotomar iluangaê-rim,(3) » Incanta Althéa à cet instant, en fermant les yeux, détournant l’attention de Faye encore une fois. « lyä anoitecer estar livhailë e lyä duisterä leathä.(4) » En la voyant tomber à genoux sur le sol, d’épuisement, la galloise ressent le besoin de tendre la main pour l’aider, sans qu’elle ne comprenne ce qui se passe. « My asideratâ ny siderat e my nytye vro lyä dua.(5) » N’ayant pas cédé à l’impulsion de venir en aide à Althéa, la sorcière frotte plutôt ses bras, fronçant les sourcils, alors qu’une énergie étrange flotte dans l’air. Quelque chose de… Bienfaisant. Qui s’enroule autour d’elle, qui la… rassure ? « Duisterä Desborië. Anata !(6) » Quelque chose s’efface. L’obscurité recule, et la lumière renaît, peu à peu. « Duisterä Desborië. Anata !(6) » Répète Althéa, accompagnée d’Alejo. A chaque fois que ces mots sont martelés, la galloise frémit. Plus de lumière. Moins de ténèbres. Plus de… Conscience ?
Et puis elle redevient elle-même, mentalement en tout cas. Son apparence, et l’arrière-goût qui lui reste dans la bouche, lui donnent la nausée. Mais elle est elle-même. Elle peut de nouveau réfléchir clairement sans vouloir sauter à la gorge de ceux qui sentent siiii bon.
« Grmbl... On dirait que ça ne marche pas... » Commence par dire Alejo. Mais la brunette le coupe sans en avoir l’intention. « A-Althéa ! Alejo ! Oh, messire Turb. Euh... Ladies ? » Elle va pour déglutir, mais se ravise, et tourne la tête pour cracher derrière elle une salive noirâtre. « Erk. Que s'est-il passé ? Où est Monseigneur Plexus ? » C’est vrai ça, il est passé où l’Archevêque ? Elle se souvient qu’elle discutait avec lui de l’avancée du remède, mais c’est flou ensuite. « Ah... Finalement, ça marche un peu. Faye, vous allez bien ? Enfin... Pas trop mal ? » Lui demande l’homme cornu.
Elle pèse sa réponse un instant, cherchant toujours ce qu’il s’est passé pendant sa discussion avec Plexus. Le remède, donc, et puis ? Ah oui, il la trouvait fascinante. Mais trop gentille. Il ne pouvait pas la laisser continuer, qu’il disait. Ooooh, c’est ça. Il a aspiré la lumière de son âme, le vilain. Merde, Elijah ? Il était là, il va bien ?
Les souvenirs reviennent un peu, et elle grimace. Bon, au moins, Elijah va bien. « Pas trop mal, ça m'paraît bien. Je... Je comprends comment vous avez dû lutter avec cette... Faim. » Pauvre Nick. Pauvre Adriaty. Oh, Pauvre Anna ! Mais ce n’était pas de sa faute, ça, au moins. Elle sourit doucement à Althéa, en sentant l’énergie de la rousse l’entourer, la rassurer. Elle ne relève la tête que lorsqu’Alejo prend de nouveau la parole. « Bon, d'accord, son cercle a besoin de sa concentration pour tenir. Elle nous laisse l'opportunité de la suite mais sur une base stable et puissante. J'ai réussi à arracher le mal qui était en Voynich. Donc, ce que je sais faire fonctionne. C'est juste que... mon pouvoir n'est pas inné donc ni stable ni puissant. Avec le cercle d'Althéa et si tu me permets de t'utiliser comme catalyseur, Faye, je dois pouvoir faire quelque chose. Une chasse sauvage, un appel aux forces de la nature... Mais... »
Souriant doucement devant l’air contrit d’Alejo, la courtisane le laisse finir. « Je n'ai jamais fait ça. Pas à une telle échelle. C'est Esther qui manipulait ces forces, moi je n'étais que son apprenti. Le seul grand rituel auquel j'ai participé... A eu des effets imprévus... Hum... Donc, Faye, si tu penses pouvoir faire quelque chose avec ton domaine, ça serait peut-être pas plus mal... »
Continuant de se frotter un peu les bras, elle répond : « Bien sûr, bien sûr, je vais aider. Un catalyseur ? Je ne saurais que faire, sinon mettre à disposition les dons que je possède. Si vous... Si tu me guides, je ferais ce qui est nécessaire. » Elle ne se sent pas tout à fait à l’aise, dans ce corps… Putréfié, pourrait-on dire. Mais elle se rappelle. Elle veut aider. Elle tourne la tête pour adresser un sourire à Turb en demande : « Vous avez vu Rider au fait ? La dernière fois... » Elle ne finit pas. Elle se sent coupable encore, et peinée. Elle n’aime pas quand ses amis sont fâchés contre elle. Finalement, elle secoue la tête, et fait un pas de côté pour poser une main sur l’épaule d’Althéa, et une sur celle d’Alejo. Il faut commencer par ce qu’on peut, et essayer d’expliquer à Rider que ce n’était pas vraiment de sa faute, mais qu’elle était quand même vachement désolée, ça se ferait plus tard.
Elle sourit quand Althéa pose sa main par-dessus la sienne, et elle presse un peu l’épaule avec affection. « Bon... Voyons si on arrive à faire quelque chose, alors... » Reprend Alejo, en commençant par inscrire de nombreux symboles sur la circonférence intérieure du cercle. Des dessins plus que des mots, primitifs. On y distingue de nombreuses formes animales et un homme aux cornes de cerf. Il rajoute un second motif, formant un troisième cercle : un long serpent à tête de bélier qui entoure le trio comme un anneau protecteur. Puis il sort une bouteille d'un alcool fort et en boit quelques gorgées. Il en humecte son doigt pour faire couler quelques gouttes sur les lèvres d'Althéa, avant de tendre la bouteille à Faye.
La galloise la prend, un peu perplexe mais volontaire, et en boit aussi une gorgée en se retenant de tousser. Ça ne ferait pas sérieux sinon. Elle reporte son regard sur l’homme cornu, essayant de comprendre, ou en tout cas, ayant abaissé toutes ses protections pour laisser Alejo puiser dans son énergie s’il a besoin.
Pendant qu’elle repose la bouteille, l’hidalgo jette enfin une torche allumée au centre du cercle pour y brûler des herbes sèches qu'il sort de son sac. Il reprend ensuite sa position, tenant Faye et Althéa par la main, et commence une incantation. La langue est étrangère à ceux qui ne connaissent pas l'Afrique et Alejo ne semble pas la maîtriser parfaitement : il récite certains passage plus qu'il ne parle librement. « Dewa tanduk gurun, Ngalayang déwa tina langit anu mancorong, Gusti anu terang dina kamulyaan surya. Dewa duka ngajerit pikeun samain, Kuring nelepon anjeun di tengah batu anu diangkat, Abdi nyungkeun anjeun, ya dewa kuna, Ditunjukkeun pikeun ngaberkahan upacara-unsur mistis, Wahai gusti raja anu panas.(7) » Bien qu’elle ne comprenne pas un traître mot de ce qu’il récite, la courtisane reste concentrée, garde ses défenses baissées et essaie de rester calme. Elle frissonne légèrement quand le vent se lève. Un vent qui, pourtant n’existe pas. Mais qui agitent les cheveux des trois pratiquants. La galloise observe, sans bouger, les tatouages qui s’animent sur la peau d’Alejo le lierre qui pousse au sol, les yeux qu’elle croient apercevoir autour d’eux, dans le noir. Elle reporte son attention sur ses compagnons ensuite, entrouvrant les lèvres en sentant son énergie couler de sa main à celle de l’homme cornu, lui donnant la force de mener le rituel. Elle ne se rends sans doute pas compte que la transmission de son énergie, de sa magie, se manifeste par un regard brillant. Plus qu’à l’accoutumée. Comme on ne voit pas le cercle clair de ses iris prendre une teinte cuivrée, on a l’impression que l’intégralité de ses yeux sont blancs, qu’ils brillent comme une torche dans les ténèbres.
Lorsqu’Alejo ouvre les yeux à son tour, ils sont d'un bleu cobalt intense et luminescent. Une aura se dégage de lui, telle qu'elle reflète une présence au-delà de l'humain. Il est devenu l'avatar d'un Dieu ancien. La courtisane sent aussi l’ajout d’Althéa, qui influe un peu plus d’énergie dans son cercle. Les cristaux de quartz se mettent à luire doucement. L’attention de Faye revient au dieu Cornu qui s’est incarné en Alejo. Il reprend la parole d'une voix rauque et virile, sans hésitation cette fois. La langue n'est plus la même, elle a les accents d'un monde vierge d'humanité et d'une sauvage jeunesse.
« Dia mòr, Dia an t-seilg. Iomadh coltas. Morair bàis dorcha.(8) » L'obscurité alentour semble s'animer d'ombres mobiles, de bruits de pas, de souffles prédateurs. « Dìonadair lusan is bheathaichean. Athair cumhachdach de gach beatha Làn de ghràdh is de mhiann.(8) » Le caractère mâle de l'hidalgo est complètement exacerbé. Il regarde Althéa puis Faye tout à tour dans les yeux. Le désir sexuel et reproducteur peut se lire sur son corps. Il serre leurs mains plus fort encore. « Mise do phàiste tha mi a ’toirt ionnsaigh ort, Thig còmhla ris a ’chearcall naomh seo. Tilg fearg nàdur air ar nàmhaid.(8) » Althéa déglutit et se mord la lèvre inférieur. Elle ferme à nouveau les yeux pour se concentrer sur le maintien des énergies dans le cercle. La galloise en est au même point, mais garde les yeux ouverts. Elle halète légèrement, aux aguets, et resserre son étreinte sur les mains de ses compagnons. Les bruits alentours se font plus perceptibles encore. A la limite du cercle, on peut percevoir des esprits sauvages : cerfs, loups, ours, léopard qui sortent des ombres et se mettent en marche, disparaissant aussitôt dans la nuit. « Gnaw air agus stailc neo-bheatha. Glan an saoghal le d ’àrdan.(8) » La chasse sauvage se libère, une énergie brute, bestiale quitte le cercle et part traquer le représentant du mal, l'anomalie de la nature. La lueur des cristaux vacille un instant, des gouttes de sueurs viennent aussitôt humidifier les tempes d'Althéa qui se concentre un peu plus intensément. La lueur dans les cristaux s'intensifie immédiatement et prend une couleur améthyste. La tension retombe. Au loin, on peut encore entendre le bruit de pas des bêtes sauvage.
Cependant, Alejo n'est pour autant pas libéré de ce qui le possède. Cernunnos est le Dieu ancien de la nature sauvage, du cycle de la vie et de la mort, mais aussi un dieu de fertilité. Et il compte bien tenir son rang jusqu'au bout. Il attire contre son corps, d'un geste péremptoire, Faye comme Althéa. Ses intentions ne font aucun doute. Mais lorsqu'il lâche leurs mains pour d'autres parties de leurs corps, le lien qui unissait les trois se brise. Il est allé bien au-delà de son énergie et de sa force. Privé du soutien de ses deux acolytes, il rompt comme un fétu de paille et s'effondre. Althéa est surprise par le mouvement d'Alejo, sa concentration se brise aussitôt et les cristaux volent en millier d'éclats plongeant la grotte dans l'obscurité. Ses jambes ne la portent plus et elle se rattrape in extremis aux bras de l'homme. Elle s'écroule dans le même mouvement que lui, l'esprit encore embué par la déperdition d'énergie.
Plongée dans le rituel avec eux, la sorcière suivit leurs mouvements. La perte du lien qui les unissait la fait chanceler, et son énergie se retrouve prise au piège dans son propre corps, incapable de s’écouler dans celui d’Althéa ou d’Alejo. Elle a le souffle court, et du mal à se stabiliser quand les deux autres trébuchent, cillant devant la soudaine obscurité des lieux. Quand Althéa lève une main tremblante vers Faye, celle-ci trouve ainsi le moyen d’écouler une partie de son énergie en trop, guérissant sur son passage les coupures que la rousse peut avoir.
Secouant finalement la tête, la courtisane s’accroupit un moment pour laisser le vertige passer, pour reprendre son souffle… Et pour faire baisser cette tension qui serre son ventre, qui fait battre son cœur plus rapidement, qui est née de la présence du dieu qui occupait Alejo peu avant. Si le lien n’avait pas été brisé, la galloise se serait livrée avec plaisir aux désirs induits par le rituel, encore enivrée de magie.
Faye ne remarque pas Rider qui passe au large, mais le cercle brisé ne la protège plus. Imperceptiblement, sa lumière repart, laisse la place à l’obscurité. Et la rage qu’elle a senti de la part de Rider ne fait qu’aider le processus. S’en sans rendre compte tout de suite, la galloise s’installe pour veiller sur ses compagnons, épuisée par la débauche de magie mais déterminée à les protéger quand même.
Elle a dû s’endormir un peu, mine de rien, parce que la présence de Calica la fait sursauter. Puis sourire. Elle n’est pas encore perdue. Pas de nouveau. Mais le drain de sa lumière continue inexorablement. Elle sourit à Saskia, quand elle arrive. Puis hoche la tête vers Gothor et Ching Shih, quand c’est leur tour. Mais elle n’est plus sereine.
L’arrivée d’Anna semble accélérer la dégradation de son état, et elle s’échappe du cercle affaibli pour la rejoindre, de nouveau nerveuse face à tant d’humains qu’elle ne peut pas manger.
Notes de bas de pages :
(1) Verio e varia ilue saren mir li aëro = Homme et femme unis ensemble dans le cercle.
(2) Blizekê kida sornae ny = Approches petite sœur.
(3) Sa ly k'oä estar ly kwita e li kotomar iluangaê-rim = Que le Coeur soit l'appel et la différence s'envolera.
(4) lyä anoitecer estar livhailë e lyä duisterä leathä = Les abysses sont éveillées et les tènèbres s'étendent.
(5) My asideratâ ny siderat e my nytye vro lyä dua = J'avoue mon désir et ma douceur pour les deux.
(6) Duisterä Desborië. Anata ! = Ténèbres Disparaissez. Maintenant !
(7) Dewa tanduk gurun, Ngalayang déwa tina langit anu mancorong, Gusti anu terang dina kamulyaan surya. Dewa duka ngajerit pikeun samain, Kuring nelepon anjeun di tengah batu anu diangkat, Abdi nyungkeun anjeun, ya dewa kuna, Ditunjukkeun pikeun ngaberkahan upacara-unsur mistis, Wahai gusti raja anu panas. = Dieu cornu des espaces sauvages,, Dieu ailé des cieux resplendissants, Dieu rayonnant de splendeur solaire, Dieu déchu pleuré à Samain, Je t'appelle au milieu des pierres levées, Je te prie, ô Dieu ancien, Daigne bénir mes rites mystiques. Ô seigneur sauvage de Soleil de feu.
(8) Dia mòr, Dia an t-seilg. Iomadh coltas. Morair bàis dorcha. Dìonadair lusan is bheathaichean. Athair cumhachdach de gach beatha Làn de ghràdh is de mhiann. Mise do phàiste tha mi a ’toirt ionnsaigh ort, Thig còmhla ris a ’chearcall naomh seo. Tilg fearg nàdur air ar nàmhaid. Gnaw air agus stailc neo-bheatha. Glan an saoghal le d ’àrdan. = Grand Dieu, Dieu de la chasse, Multiple d'aspect, Sombre Seigneur de la mort, Protecteur des plantes et des animaux, Père puissant de toute vie, Plein d'Amour et de désir, Moi ton enfant je t'invoque, Rejoins ce cercle sacré, Lance sur notre ennemi la colère de la nature, Ronge et frappe la non vie, Purifie le monde par ton ardeur.
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Calica |
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Posté le 25/04/2020 à 22:04:40. Dernière édition le 25/04/2020 à 22:08:43
Nous étions le 19 avril et... "Je vais bien, tout va bien !"
Après cette première rencontre avec l'Archevêque Plexus et le Cardinal Cassius, Calica avait progressé au petit matin en traversant plusieurs salles. Elle se frayait un chemin parmi les zombies à coups d'épées.
Elle avait était sympa et avait laissé deux vieux morceaux de bras mâchouillé et pourri à Galvarino histoire que le français puisse à nouveau avoir des mains.
Elle avait été rattrapé par Miranda, avec qui elle avait eu une petite altercation dans la nuit et encore de bon matin. Toutes les deux avaient trouvé Ching Shih. La pauvre avait été convertie par les zombies et cherchait à attraper la petite Mimi. Calica regardait en retrait, se demandant si elle devait donner une petite leçon à l'espagnole et ne pas intervenir. Finalement elle proposa son aide mais la voleuse, avec quelques tours de passe-passe réussie à dérober et extraire la noirceur d'âme de l'anglaise. Calica pouvait donc ranger son épée et garder ses forces pour la suite.
A peine la jeune femme avait fait deux pas qu'un zombie très menaçant débarqua ! Il jonglait avec des bouts de bras et de jambes en décomposition. Il avait l'allure de Kayvaan. Elle resta en défense, prête à découdre. Mais Kayvaan le zombie battit en retraite. Laissant Miranda en sécurité avec Ching qui reprenait ses esprits, Calica avança prudemment dans la direction où elle avait vu Kayvaan fuir.
"Ha ! C'est que je te retrouve petit tas de chair putréfiée ! Tu pensais pouvoir fuir ?"
Elle l'avait retrouvé mais il avait trouvé un groupe d'humain à attaquer, composé de Faye, Buddy, Assashin, le cardinal Cassius et bientôt Galvarino, Nymphéa et Jaina qui avaient progressé également.
Le combat fit rage et Calica engagea le duel pour contenir le zombie afin que les autres humains puissent l'attaquer. Il ne se laissait pas faire mais Calica arrivait à gérer ses coups en les esquivant et le blessant en retour. Faye le prenant pour pitié le soignait et le câlinait. Qu'avait-elle en tête ? Il n'était plus lui-même... Assashin en fit les frais en succomba au combat contre Kayvaan malgré les prises de l'espagnole. Nymphéa le vengea non sans mal.
L'équipe fut rejointe par Althéa et Alejo. Enfin, tout le monde pouvait se reposer et souffler un peu... Rodrigoule !!
Rodrigo venait de débarquer. Bizarrement, le pirate resta dans un état végétatif un long moment. L'Archevêque Plexus débarqua à son tour et d'un coup, il réveilla la goule qui s'attaqua dans la foulée à Calica. Mais cette dernière était protégée par Faye pour son plus grand soulagement. Calica pouvait compter également sur la protection de Cassius tandis que Faye fut rapidement prise pour cible, Rodrigo remarquant que l'espagnole était inaccessible.
Un combat intense s'engagea à nouveau cette fois en présence de deux forces qui surpassaient les humains et les zombies environnants. Il fallait attaquer, se défendre, être mobile, intercepter les attaques et faire confiance aux autres pour être sois même protégé.
Le combat tournait en faveur des humains, bien organisés. Le pirate zombie était à bout de force et Calica tenta de l'achever mais c'était sans compter sur Plexus qui bloqua l'épée de la jeune femme et contre-attaqua avec un coup de bâton qui la renversa violemment. C'est le cardinal qui eut le dernier mot et acheva le zombie.
Plexus, mécontent se vengea en aspirant la force vitale de Nymphéa et disparut dans les ténèbres avec le corps de sa victime...
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DulZina |
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Posté le 26/04/2020 à 00:25:45. Dernière édition le 28/04/2020 à 22:59:13
*Contre toute attente, Choco repris conscience en quelques heures après qu'elle l'ait inondé de lumière.
Elle ne savait absolument pas comment elle avait fait, mais elle ressentait quelque chose en elle. De la chaleur, bienveillante, et revigorante.
Malgré tout l'effort déployé pour transformer Choco, elle se sentait plus forte.
Elle ressentit meme une présence familière, à quelques mètres d'elle. Voynich..
C'est comme si elle le sentait près d'elle, mais sans le voir. Elle l'appela, il répondit par l'affirmative. Il se trouvait de l'autre coté de ce mur qui les séparait.
Elle le sentait faible, blessé. Et cette idée lui était insoutenable. Sans comprendre pourquoi, elle leva les mains en prévenant son aimé qu'elle allait tenter quelque chose. Quoi, elle l'ignorait, mais elle avait cette intime conviction qu'elle pouvait l'aider.
Elle leva les mains vers le haut du mur, et après quelques secondes de concentration, un jet de lumière en jaillit, pour se rendre de l'autre coté. Voynich accueillit les bienfaits de ce jet de lumière avec surprise.
Ils parvinrent à se retrouver peu de temps après, il avait également semé l’Archevêque. Dulcina découvrait ces nouvelles "capacités" avec autant de curiosité, que de précautions. Elle soigna plusieurs personnes qui passèrent par là, afin de tester ce dont elle était capable depuis cette bénédiction.
Ils se reposaient tous trois, Voynich, Choco et elle, lorsque l’Archevêque Plexus débarqua à nouveau.
Il remarqua instantanément l'auréole de lumière que l'irlandaise dégageait, et s'en approcha avec intérêt.
Choco tenta de détourner l'attention de l'écclésiastique en proposant de le suivre jusqu'à son laboratoire, mais celui-ci n'avait d'yeux que pour l'anglaise, qui s'interposait entre lui, et Voynich.
Dulcina put aisément constater que la lumière atteignait Plexus : ses chairs se brûlaient de l'approcher, meme si elles se régénéraient aussitôt après.
Il continua de s'approcher d'elle et Voynich, pendant que Choco tentait toujours de le distraire, et l'irlandaise tenta d'envoyer un jet de lumière sur l'archeveque : cela le blessa, mais pas suffisamment pour qu'il recule. Pire, il sembla aussi intrigué qu'intéressé par ce dont elle était désormais capable.
Mais l'anglaise s'affaiblissait. Elle avait utilisé cette lumière à de nombreuses reprises, et cela lui coûtait énormément en énergie. Plexus l'avait compris.
Il attrapa, avant quelle ne puisse réagir, les bras de l'irlandaise sous le regard impuissant de Voynich, et aspira sa lumière pour que s'infiltrent le froid et l'obscurité à la place.
Le corps de l'irlandaise subit un choc qui la fit perdre l'équilibre. Elle s'effondra à genoux, retenue par Voynich.
Et elle assista, impuissante, à l'assaut similaire de l’archevêque sur son compagnon. Tous deux s'effondrèrent dans les bras l'un de l'autre, sous le regard effaré de Choco.
Quelques heures plus tard, l'irlandaise sortit de son inconscience, et se redressa maladroitement. Avec ce sentiment de faim intense qui occupait la moindre de ses pensées...*
*Tandis qu'à ses cotés, une autre silhouette se redressait...*
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Rider |
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Posté le 26/04/2020 à 03:12:32. Dernière édition le 26/04/2020 à 03:13:10
Mort ...
Mais ça va mieux ...
Aucune idee de ce qu'il s'est passé entre temps aucun souvenir reel que ce qu'on m'en a dit ...
[ RRRR... N'etre que grognements .... C'est un cauchemar qui n'a pas de fin ... Une rage qui dure une eternité chaque seconde ... Un mal etre ... une impossibilité de concevoir ... N'etre plus qu'instinct de destruction .. Tout et tous ... Detruire ... RRRRR ...RRR
C'est simple, c'est comme une main énorme qui serre dans ma poitrine.. Un haut le corps... Mais en permanence.. Qui dire indéfiniment.... Une douleur sourde qui s'intensifie dans le temps....
RRRR... C'est un demon qui t 'arrache ton âme ... Et qui passe par tous les pores de ta peau, comme au travers d'un tamis composé de verre pilé... Des morceaux de diamants si tranchants... Tout ton être est lacéré à vif...
Toute ton âme est broyee, machée par des dents si aiguisées ...
Comme des rasoirs.. Puis passée à l'acide et enfin vomie..
Des grognements ....RRRRRR ... RRRR...
En plus de ça... Tous les nerfs de ton corps qui sont laminés par des scies qui ne réussissent pas à les trancher...
Donc ça dure... Et ça dure... Et ça te vrille...
Aussi douloureux qu'une lame plantée dans l'oeil et que le nerf te lancine mais en permanence. Dans toutes les fibres de ton corps.. RRRRR.. .. Et cette pression dans la gorge... Dans le crâne... Dans la poitrine... Cette main empoisonnée serre tant et si bien que plus aucun de tes organes ne semblent fonctionner tant ils sont écrasés par la pression.. Ce poison qui mets à vif ne semble pas vouloir disparaître... Mon corps lutte mais ne gagne pas... Et toujours ces grognements ... RRRR...]
J'ai visiblement eu la chance d'etre aidé par Turb et Althea ... Ca fait du bien de savoir qu'on peut compter sur ses amis ...
Je crois qu'ils ont quand meme un peu lutté mais au final je ne leur ai pas fait de mal ...enfin ...pas tant que ça ...
Je n'ai pas pu faire comme d'habitude et faire croire que je suis mauvais ...
J'espere qu'ils ne m'en tiendront pas rigueur ...
Je ne sais pas bien ce qu'ils ont pu faire mais depuis je regarde regulierement cette pierre qui brille d'une etrange lueur ...
J'ai croisé beaucoup de monde ...
Ca sent la fin ...
Maintenant il faut trouver comment on se barre d'ici ... Mais avant j'ai deux mots a dire au gros malin qui nous a ouvert les portes de l'enfer ...
Parce que je ne me rappelle rien ...
A part cette RAGE qui me reste encore ...
Pourquoi j'ai parfois les yeux qui passent dans le rouge ? ...
Tu vas comprendre ... Rrrrr ... .Rider ... .Je suis le Rider ... Et Crois moi ... Je me battrai jusqu'au bout ! |
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Calica |
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Posté le 26/04/2020 à 03:15:12
Nous étions le 20 avril et... "Je vais presque bien et tout va presque bien !"
La veille, laissant Buddy protéger Jaina, et Jaina veiller sur la santé de Buddy, laissant Alejo tenter d'aller vers l'Ouest, Faye, Althéa, Cassius et Calica poussèrent un peu vers l'Est.
Au petit matin, Faye et Calica n'étaient plus que toutes les deux, accompagnée de Cassius. Elle décidèrent de retrouver des alliés humains et de laisser le cardinal se reposer. Très vite elles trouvèrent Aphrodite et El Renat.
"Bonjour Faye ! Bonjour Calica ! J'avoue avoir passé une sale journée hier, j'aurais bien besoin d'un câlin."
L'amiral espagnol ne perdait pas le nord.
Après de retrouvailles chaleureuses et un debriefing des dernières heures, la jeune femme était ravie de cette nouvelle petite équipe.
"Nous avons des compétences complémentaires il me semble"
Et l'amiral y répondre "Faisons route ensemble, j'ai du mal à tenir mon épée mais mon chargeur est plein !"
"Voilà qui est intéressant !" Calica faisait des moulinets avec son épée. "Je crois que nous venons de créer une équipe de choc en ce moment même !"
La joyeuse équipe se mit en route, prudemment.
Des cris résonnèrent devant eux, lointains. Faye les avaient reconnus. Ils appartenaient à Jaina. Elle était en danger. L'équipe pressa l'allure mais des zombies bloquaient le chemin. Sur leur droite, Romuald mal en point et en train de muter semblait finalement inoffensif.
"Courage frère... Lutte de toutes tes forces." lui souffla t-elle et elle lui laissa un cataplasme ne pouvant se résoudre à lui faire du mal.
En face, Jack, un anglais. Calica le chargea pendant que ses amis assuraient leurs arrières. La charge fut un peu trop violente et la française se blessa légèrement. Elle se mit à lacérer son ennemi. De loin, on avait l'impression que Calica dansait sous les encouragements de Faye et Renat. Une danse frénétique et mortelle.
Le zombie tomba au sol. Inconscient, le Mal semblait quitter l'anglais.
De légères blessures mais pas de morsures, Calica était rassurée.
C'est à ce moment qu'Umbrella débarqua... Elle aussi transformée.
La française immobilisa facilement la zombie qui semblait perdue. Elle claquait des dents mais sans grande conviction. Les membres du groupe se regardaient et débattaient sur le sort à réserver à la zombie.
"Elle semble nous ignorer, continuons notre route." pensa El Renat.
"Peut-être que je peux essayer de lui demander si elle veut un bisou ?" demanda Faye.
"Elle ne semble pas menaçante, vous avez raison, je la libère de mon étreinte..." répondit Calica.
*Clac* *Clac* *Clac* *Clac* *Clac* *Bim*
La zombie avait lancé une carapace de tortue sur la tête de Calica ce qui fit rire tout le monde ou presque. Voilà que la zombie lançait maintenant une bouteille sur la pirate avant de prendre la fuite vers le nord.
L'équipe continua sa route jusqu'à trouver Rider, bien caché.
Ils décidèrent tous de passer la fin de la journée regroupé. Mais impossible d'être tranquille dans ces tunnels, l'Archevêque débarqua et sema le chaos au sein du groupe. Rider fut gravement blessé en tentant de tenir tête à Plexus.
Calica décida d'aller vers l'Ouest aux côtés du ministre espagnol, Djezous, qui passait par là. Elle espérait faire une diversion et attirer l'Archevêque.
En s'éloignant, la jeune femme avait retrouvé la zombie Umbrella et le zombie Gothor, bloqués dans des impasses. La scène était drôle.
Un nouvel humain débarqua. Johnny Carter. Grâce à ses talents, il fut capable d'extraire la noirceur d'âme d'Umbrella. Voilà qu'elle reprenait très lentement ses esprits, quand Plexus et Cassius arrivèrent, toujours à se chamailler.
Zomben, la version zombie de Ruben fit son entrée à son tour et chercha à s'en prendra à Calica. Cette dernière se défendit et donna une leçon d'escrime au zombie. Alors qu'elle était sur le point de lui donner le coup de grâce, il se dégagea du duel et reprit des forces sous la protection de l'Archevêque. Calica avait une furieuse envie de lui planter sa lame, il était toujours là pour protéger ses petits zombies adorés.
La jeune femme commençait à s'épuiser mais ne s'avouait pas vaincu, aussi le zombie changea de cible et s'attaqua à Johnny. Le cardinal et la française n'avaient pu intervenir à temps, pourtant l'anglais s'était défendu vaillamment.
La tension retomba. Chacun se jaugeait. Le zombie semblait tomber en profonde léthargie comme l'avait fait Rodrigo la veille. Plexus satisfait poursuivit son chemin.
"Elle est partie cette bavure de Plexus ?" commenta le cardinal.
Calica reprenait ses forces après ce nouveau combat de grande intensité.
L'intervention de Johnny avait eu un effet. Pendant un court instant, Ruben s'était plus rapproché de l'humain que du monstre. Il sourit et fit mine de s'en prendre à Calica mais visa le zombie Gothor, le laissant à l'article de la mort. Mais le Mal n'avait pas quitté l'espagnol. Il regagnait du terrain, jusqu'à reconvertir à nouveau Ruben. Calica n'eu le choix que de reprendre le combat et d'assommer l'espagnol d'une rage folle.
Alors que le zombie Gothor semblait la provoquer, elle l'acheva avec une extrême violence également.
Éreintée par ces multiples combats, elle retourna auprès de ses amis Faye, Rider, Renat, Aphrodite, rejoint par Cassius et Umbrella. Elle se calma et vint se blottir contre Faye. La chaleur humaine de la pirate l'apaisait...
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Posté le 26/04/2020 à 11:29:00
Voilà plusieurs jours à présent qu'elle avait retrouvé Gothor. Ils cheminaient ensemble dans les sombres corridors pour avancer leur quête d'un remède. Leur duo c'était même agrandit en trio. Ils avaient découvert Umbrella, et avaient décidés ensemble de faire front commun . La hollandaise avait veillée sur la santé de son comparse pendant qu'elle même tuait des zombies mineurs à tour de bras ou en l’occurrence "à tour de bâton". Rien n'était plus grisant à l'heure actuelle pour elle que d'entendre le bruit du bambou percuter le crâne de ses démons de l'enfer !
Un soir une missive lui parvient d'Alejo. Il lui proposait de venir le rejoindre dans le coin Nord Est du site pour aider un rituel qu'il mettait en place avec d'autres magiciens/sorciers. Son rôle serait de protéger le groupe qui serait alors fortement exposé.
Après concertation, il fut décidé qu'Umbrella pousserait encore au Nord pour retrouver son homme, et les deux anglais partiraient au matin voir ce qui se passait. Ching fit un dernier signe de la main à Umbrella en espérant la revoir sous peu, puis prit ses affaires et marcha rapidement dans la direction indiquée.
A leur arrivée, ils découvrirent Alejo, Faye et Althéa dans un cercle. Ils semblaient extrêmement épuisés. Le rituel devait avoir prit fin depuis peu. Ching curieuse demanda des explications sur ce qu'ils avaient tenté et Alejo et Althéa lui répondirent pendant que Faye brisait le cercle pour rejoindre sa copine Madre Anna. Gothor et elle restèrent quelques heures en leur compagnie et partirent quand une dispute de famille éclata, l'asiatique ne se trouvant pas à sa place.
Plus loin, la nippone reconnue ENFIN une silhouette. L'instant tant attendu ! Depuis le début de cette douloureuse aventure elles avaient été séparées, et enfin, enfin le groupe allait pouvoir se ressouder. Elle s’avança joyeusement à la suite de Gothor. Arrivée à quelque pas seulement elle constata que quelque chose clochait.... Ching se figea pendant que son cœur se glaçait d’effrois et d'horreur.
Elle hurla leur nom espérant faire erreur : Dudu !!! Voynich !!!! Convard !!!!
Peine perdue, ce n'était plus ses amis qui se trouvait en face d'elle à présent. "Faim" par une phrase anodine acheva encore un peu plus l'Anglaise :
- Copains maintenant, t'as vu ?
Son visage se tourna vers Faye en l'entendant et Ching Shih lui sourit tristement, une larme perlant au coin de ses yeux.
- Oui j'ai vu Faye..... il faut un remède ! Et vite !
Évitant soigneusement de regarder dans la direction de "ses amis" elle agrippa le bras de Gothor comme s'il s’agissait une bouée de sauvetage et visage fermé l'attira fermement vers l'avant. Dans son esprit une seule chose comptait : Le remède ! Il fallait le remède à tout prix !
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Posté le 26/04/2020 à 12:04:48
Alors nous marchions en direction de l'Abbé Stiole avec un groupe de rescapés, on croisa plusieurs groupes d'infectés relativement moins agressifs que d'habitude... Ils semblent marcher vers le centre, comme appelés par le laboratoire démoniaque de Plexus, mais le nombre de victimes baisse.
Seulement qu'elle ne fut pas ma surprise de sentir la présence de Nebulla, cette rénégate humaine, il était temps qu'elle me rende enfin des comptes et que j'essaie de rallier à notre cause...
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Calica |
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20/06/2008 |
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Posté le 26/04/2020 à 14:00:56. Dernière édition le 26/04/2020 à 14:04:14
Récit de Faye.
Tout aurait pu bien se passer, mais au petit matin une surprise les attendaient. Un Jacques d'Orsam en forme, mais pas la bonne forme. La courtisane, encore embrumée de sommeil, offrit machinalement du réconfort quand on lui en demandait. Malheureusement, trop tard, elle se rendit compte qu'elle n'aurait pas dû. Renat et Rider étaient tombés. Pleinement réveillée, elle chercha alors à défendre Calica du mieux qu'elle le pouvait. Mais elle ne trouva que l'inconscience en réponse.
Nous étions le 21 avril et... "Je vais mal, très mal... et tout va mal !"
Calica venait de perdre Faye.
Elles avaient traversé tellement de choses en deux jours que Calica avait l'impression d'avoir vécue une éternité à ses côtés. Mais la pirate avait été prise par les monstres. Calica pleurait la perte de ses compagnons. Pourquoi avait-elle mit autant de temps à se réveiller ? Elle aurait dû monter la garde. La jeune femme s'était débarrassée aisément du zombie ce qui renforçait ses remords.
Triste par cette succession de perte, elle resta là un long moment, effondrée par terre. Mais Umbrella essayait de la secouer.
"Cassius ! Calica ! Réveillez-vous."
Elle se débattait d'un vilain zombie sous la forme de Rak Li, bientôt rejoint par un deuxième sous les traits de Galvarino. Lui aussi avait succombé. Il réfléchissait à laquelle des deux femmes il allait s'attaquer et fonça sur Calica.
"Non, non ! Allez vous en !" criait l'hollandaise.
Surprise, Calica fut en mauvaise posture face au zombie mais reprit rapidement connaissance et inversa le déroulement du combat en sa faveur. Elle n'avait pas le temps de pleurer ses amis que les deux femmes étaient attaquées de toute part.
"Calica tu l'as fait fuir !! Bravo !"
En effet, le zombie Galvarino s'éloigna de la française. Il était mortellement blessé et alla s'effondrer quelques pas plus loin aux pieds d'un anglais encore humain. Cette nouvelle victoire ne rendait pas la jeune femme heureuse pour autant même si elle était rassurée que son amie soit sauve.
Elles réfléchissaient à la suite. Devaient-elles attendre que Cassius émerge ou bien partir toutes les deux tout de suite. L'arrivée d'un nouveau zombie les décida. Il fallait quitter cette pièce.
Ils avaient tous campé au milieu d'une ruche ou quoi ?
Calica trainait des pieds. Elle perdait le moral. Ce qui énervait l'hollandaise qui lui répétait sans cesse de s'activer et d'avancer.
Elles firent à deux une grande avancée à travers les hordes de zombies mineurs jusqu'à retrouver un groupe d'humains composé d'Elijah, Dulcina et Chocoborgne. Le groupe était en retrait de l'agitation. Pour Calica, il était inutile de perdre plus d'énergie aujourd'hui.
Elle devait reprendre ses forces et arrêter de pleurer.
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Posté le 26/04/2020 à 18:42:56. Dernière édition le 26/04/2020 à 20:00:38
En partant droit devant elle, ching ne pouvait que constater le nombre croissant de zombie autour d'elle. La fin était proche, l'île allait t'elle survivre à cela ? Rien n'était moins sûr !
En route elle croisa sa sœur de guilde, zombie elle aussi. La regardant d'un air attristé ching poursuivit son chemin qui la mena tout droit à l'amiral anglais.... zombie lui aussi. Elle s'effondra alors non loin de lui et laissa libre cours à ses émotions : Rage, haine, tristesse, remord, culpabilité et enfin l'énorme frustration qui lui serrait le coeur tant elle se sentait impuissante face aux événements qui se déchainaient sur eux.
Gothor l'a consola comme il put, et après une longue conversation elle s'endormit dans ses bras.
Elle s'éveilla après un sommeil agité par de nombreux cauchemars, et découvrit le zombie Hallydead étourdit mais conscient à côté d'elle. Il lui souffla dans les bronches et une odeur putride saisit instantanément Ching Shih. L'asiatique s'étrangla rapidement, cherchant par là un moyen de reprendre une bouffée d'air viable. Elle vit le "mort" se déplacer jusqu'à Gothor et le reluquer.... cherchant sans doute à savoir s'il était comestible ou non. Tant bien que mal l'asiatique fit barrage de son corps mais au moyen d'une lame, l'ancien amiral anglais récupéra prestement la lumière de l'âme de son comparse. Ching hurla de désespoir :
- Pas lui ! Pas encore !!
A présent le zombie l'a regardé avec une drôle d'intensité dans le regard. S'était sa propre vie qu'elle devait défendre. Elle regarda Johnny avec un air mauvais, récupéra son bâton en bambou posé à ses pieds et se mit en position défensive. prête à en découdre. Le combat dura plusieurs minutes, Ching para les attaques de carter avec célérité.
Un premier vol réussit, mais pas du goût de ce dernier :
- Oui, le Yin, le Yang, il doit y avoir lumière et obscurité là-dedans, retentons vite
Après plusieurs essais laborieux, il poussa enfin un cri de victoire, s'appropriant la lumière de sa victime. S'affalant sur le sol, l'anglaise ne comprit pas tout de suite ce qui lui arrivait. Elle murmura dans un dernier effort avant de sombrer dans l'inconscience :
- Le remède, le remède !
De longues minutes plus tard Ching Shih reprit ses esprits juste à temps pour voir le chat l'a venger, et continuer sur sa lancée en soignant Faye.
Avec violence la nipponne se mit debout. Elle se savait en sursit, et elle devait coûte que coûte avancer ses recherches avant que qu'une faim dévorante et tenace prenne possession d'elle. Ching harangua les gens, et le petit groupe insolite composé des trois anglais, d'un chat et d'une courtisane partirent ensemble pour affronter les zombies.
Devant eux, beaucoup de monde, humain pour la plupart. Ils semblaient se rassembler en un même lieu. Tous la regardaient passer. Aucun son ne sortait de leur bouche. Juste du silence, un silence inquiétant et envoutant. Tous savait ce qui se préparait dans les ténèbres. Certains détournaient le regard accablé et impuissant, d'autres au contraire la contemplaient, le regard farouche. En chancelant, elle fuit le son du silence.....
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Faim |
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Inscrit depuis le :
11/09/2017 |
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Posté le 26/04/2020 à 22:42:21
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Posté le 26/04/2020 à 22:50:02
Un éclair rouge dans les yeux, puis plus rien. Puis une sensation qui brûlait l'estomac. Les oreilles sifflantes, les pupilles dilatées. C'était différent, il n'était pas aussi transformé que la dernière fois. Du moins, selon son point de vue presque aveugle. Son odeur âcre l'entourait en permanence, et ses jambes s'étaient presque... allongées, le rendant encore plus terrifiant. Mais il voyait. Était-ce utile ? Son flair et son ouie le menaient où il voulait - généralement à un dîner facile - mais cette dernière semblait... affaiblie.
Il reprit son chemin, après avoir labouré le sol de ses griffes pour y chercher quelque chose. Il ne savait même pas ce qu'il faisait, mais l'odeur qu'il avait déterré l'avait en quelque sorte satisfait, du moins sa curiosité. Il savait ce qu'il avait à faire, il ne savait juste pas comment.
Au détour d'un long couloir, son odorat l'avertit alors qu'il s'engageait dans une embuscade. Deux humains, bien frais, qui avaient aperçu sa présence. Sans réfléchir, il se jetta sur le premier, tenta de le renverser pour lui délivrer une dose suffisante de son haleine. Pourquoi même considérer telle tactique ? Il ne le savait pas. Ce qu'il savait, c'était à quel point la chair de cet humain serait tendre. Et celle de son compagnon. Deux hommes robustes aux bandeaux jaunes, en voilà une pitance agréable.
Chassé par le premier homme d'un poing puissant dans le menton, il recula, grognant sourdement. Léchant le sang qui coulait de ses lèvres, il fit un nouvel assaut, frontal, sans subtilité aucune. Et l'audace paya, car il put rapidement lacérer le torse de son adversaire. Une petite coupure, certainement pas assez pour que le sang en gicle, comme dans un rêve, mais assez pour qu'il ne se réveille pas avec les idées claires le lendemain.
Le second humain, dont le sang s'agitait dans les veines après la lutte, semblait plus frêle, mais les apparences ne sont que des menteuses. Après deux attaques, la bête se replia, jappant comme un chien sauvage.
Spoiler
26/04 10:38:46
Combat contre Jacques d'Orsam, tu l'attaques et te prends 26 points de dégâts avec un gros uppercut.
26/04 10:41:30
Combat contre Jacques d'Orsam, tu l'attaques et lui mets 44 points de dégâts avec de longues griffes. C'est un coup critique !
26/04 10:41:30
Tu as assommé Jacques d'Orsam.
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Zombini |
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Inscrit depuis le :
29/02/2012 |
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Posté le 26/04/2020 à 23:14:03
F A I M |
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Posté le 27/04/2020 à 18:01:33. Dernière édition le 27/04/2020 à 18:02:00
El Renat alternait continuellement entre ombre et lumière mais le penchant du coté obscure avait définitivement pris le dessus.
Le voilà maintenant devenu goule et irrésistiblement attiré par le centre du sous-terrain allant presque jusqu’à oublié sa faim.
Qu'y avait il au centre ? Le salut ou la damnation ? |
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Posté le 27/04/2020 à 21:21:16. Dernière édition le 27/04/2020 à 21:23:21
Cela fait près d’une semaine que je patrouille, je relève mes hommes. Je remets en état les nouveaux arrivants. Je vois les vivants tomber, ils se relèvent en quelques heures et rejoignent les morts qui hantent ces couloirs maudits. Il y en a de plus en plus. Bientôt, Cassius sera le dernier, et je me ferai une joie de l’abattre. Le finir ? Peut-être, je ne sais pas. J’aimerai bien, mais l'idée de le voir se faire dévorer par les propres hommes qu’il a ramené m’enchante au plus haut point.
J’ai refusé de le croire pendant longtemps, mais ils avaient raison. Il est possible que je sois mort, en effet. Ca explique pas mal de choses quand j’y pense, la faim constante, l’absence de sommeil. Cette énergie en moi, et ce qui me sort des mains quand la colère me prend. Il n’y a pas que des inconvénients à tout ça, je peux consommer la lumière de ces humains. Cette énergie qui les habite, c’est délicieux.
Les humains ont commence a changer. Serait-ce le divin qui intervient et cherche à contenir lui-même la maladie ? Possible, certains humains portent désormais cette lumière brillante, aveuglante, brûlante au toucher. Dans ma condition, cette lumière ne m'empêche pas de les dévorer, mais je pense qu’elle est suffisante pour détruire les zombies qui hantent ces tunnels. Si seulement il était intervenu plus tôt, on en serait pas arrivé la.
Depuis hier soir, une force me repousse vers l'intérieur du donjon. Je ne sais pas ce qui m’attire à mon laboratoire, mais mon corps refuse de m'obéir, je me retrouve bloqué devant la porte à ne plus pouvoir bouger vers elle. Cela n’a rien de divin, c’est surement un rituel païen qui me force à rester cloîtré. On pense ce qu’on veut, mais le nettoyage par le feu divin, ca a nettement plus de classe que ça. Ces humains vont s’en mordre les doigts. Ils devront venir me trouver dans mon laboratoire pour espérer me vaincre, et j’ai l'éternité devant moi. Les vivants qui passeront cette porte ne ressortiront que pour aller dévorer leurs petits camarades à l'extérieur.
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Posté le 28/04/2020 à 01:20:33. Dernière édition le 28/04/2020 à 02:00:49
https://www.youtube.com/watch?v=A9UPVAW5hGw
25-04-1720
Le rituel avait fonctionné bien plus efficacement que ce qu'Althéa ne l'avait espéré.
Après le départ de Faye, elle s'était retrouvée avec Alejo et avait renforcé les cercles ayant réveillé les esprits de la nature invoqués par celui ci, ou plutôt par Cermunnos, l'avatar du Dieu païen qui avait possédé le hollandais durant leur rituel.
- Bien entendu les ingrédients exacts et les invocations utilisées ne seront pas dévoilés aux yeux des non initiés - (fallait être là ^^)
La horde sauvage libérée se ruait maintenant vers le laboratoire de Plexus, l'empêchant de rebrousser chemin.
26-04-1720
Althéa avait enfin retrouvé Turb. Mais les étroits couloirs n'offraient que peu de liberté aux amoureux.
Le temps n'était de toute manière pas aux batifolages et ils partirent tous deux à la recherche des fragments qui leur permettraient d'accéder au laboratoire de archevêque.
Malheureusement à un détour, ils furent encore une fois séparés et Althéa continua sa route seule. Elle lui faisait confiance pour la rattraper plus tard.
Elle ne savait pas comment il faisait, mais il finissait toujours par la retrouver où qu'elle aille. Peut être était ce grâce au tintement des bouteilles qu'elle transportait pour lui.
27-04-1720
Althéa avait enfin trouvé la lumière et était maintenant porteuse d'espoir, comme bon nombre de corsaires croisés alors.
Mais cela ne dura pas, Paul Bismuth, porteur de ténèbres lui vola sa lumière et la transforma en Goule.
Une goule... qu'elle merveilleuse idée !
L'être qui fut Althéa prit l'apparence d'une femme séduisante et comptait bien se servir de cet artifice pour attirer dans ses filets les pauvres pécheurs et .... les vider de leur sang !
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Rider |
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Posté le 28/04/2020 à 03:44:50. Dernière édition le 01/05/2020 à 18:01:25
On avait rampé dans la boue de sang de ces couloirs immondes ... On avait creusé avec ce qu'on pouvait dans des tas de cadavres en decomposition pour rassembler les elements qui nous permettrait d'eliminer la menace de pandemie et une fois qu'on a fait tout ca arrivé a bout de force y'a une espece de pancarte a l'entree qui te dit que t'as pas les bonnes chaussures pour entrer dans la zone ????!!!!!!
Ok ... Ça parle de clef. .
Mais c'est pareil ....!!!! BORDEL ! Il faut ENCORE se retaper tout le chemin en marche arriére ???!!!
FAUT ETRE TARÉ POUR AIMER FAIRE DES QUÊTES COMME ÇA !!!!
*Le Cavalier Oranje enragé mais épuisé jette son sac a terre, il se cale lourdement et glisse au sol contre un mur suintant et en sort un carnet ...
Il le feuillette et cherche avec frénésie une page en particulier ... Son regard s'illumine lorsqu'il lit enfin les noms qu'il cherche ...*
" Les meilleurs quêteurs"
*Une voix rauque sort de sa gorge ... *
J'ai vos noms les mecs ... De Sylar a Sam !! Vous tous là ... Je peux vous le dire ... Vous êtes des pas tranquilles pour aimer faire ça en permanence !!!!
Misere ... |
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Calica |
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Posté le 28/04/2020 à 10:54:56. Dernière édition le 28/04/2020 à 10:56:07
Nous étions le 22 avril et... "J'essaie de continue de noter les jours..."
Le temps passe étrangement quand on est coupé de la lumière du jour.
Calica s'était réveillée en pleine nuit, seulement en présence d'Elijah. En fait, elle ne s'était même pas vraiment endormie...
La veille, les anglais étaient partis pour progresser dans les tunnels et partir à la recherche de Voynich. Dulcina était inconsolable de l'avoir perdu et rien ne pouvait l'arrêter, Chocoborgne compris, pour tenter de l'arracher aux griffes du mal.
Umbrella avait voulu partir en éclaireuse, confiante avec la protection qu'offrait Cassius. Mais la belle avait réussi à se faire arracher son humanité par l'Archevêque sans que le cardinal puisse faire quoique ce soit. Plexus était venu narguer son compagnon...
"Ta compagne a rejoint mes enfants. Viens me trouver demain et je t’aiderai a la rejoindre."
Les deux humains ne dormaient que d'un oeil de peur que l'Archevêque revienne. Calica préférait continuer à tracer sa route. Elle ne pouvait pas rester statique dans cette impasse surtout que le groupe d'humains s'était fortement réduit.
"Désolée Elijah..."
Au milieu de la nuit, elle rassembla ses affaires et fila. La faim lui tordait le ventre. La fatigue l'assommait et ses yeux voulaient par moment se fermer, ses jambes étaient lourdes dès qu'elle devait faire un pas, ses bras avaient de plus en plus de mal à lever son épée pour se débarrasser des zombies toujours en nombre dans les tunnels. Elle progressait vers le centre du souterrain inexorablement. Elle rattrapa un groupe d'humain. Elle s'effondra de fatigue. Ses yeux se fermèrent.
"geeuuuuaaaaaaa ! breeeeeuaaaaa ! beuaaaaaa !"
Elle se réveilla en sursaut. Chocoborgne était là. Mais il avait été transformé en zombie et essayait de s'en prendra à Calica. Heureusement, Cassius l'avait rejointe pendant son sommeil et la protégeait. Décidément, il était toujours là au bon moment ce cardinal. Le zombie s'éloigna, il ne pouvait pas faire grand chose.
Le danger écarté, le cardinal désirait inspecter les lieux.
"Je vais aller voir plus en avant ce qu'il y a au bout du couloir."
Après quelques minutes...
"Rien d'intéressant à moins d'avoir une clef blanche."
Allons bon... Sérieusement ? Calica allait être coincé par une porte fermée à clé ?
Peut-être que les abbés croisés à l'entrée du souterrain pouvaient aider. Mais dans ce cas, cela voulait dire devoir faire demi-tour...
"Je ris jaune vu la difficulté que j'ai eu pour venir jusqu'ici en un seul morceau. Vous connaissez pas un moyen de ne pas reprendre trois jours dans la vue ha ha ? Il y a peut être une brèche dans un mur, un passage secret, raccourcis ? Faites travailler votre mémoire !"
Mais le cardinal n'était pas d'un grand secours...
"Pas besoin de mémoire quand Dieu est avec vous. Quelle clef vous manque-t-il ?"
Comment ça "quelle clef" ? |
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Posté le 28/04/2020 à 23:51:43
* Combien de temps avait-elle erré de l'Autre Coté ? Que s'était-il passé?
Elle aurait été bien incapable de le dire.
Alors qu'elle retrouvait à peine ses esprits, elle n'avait que quelques bribes de souvenirs qui lui revenaient. Des dernières heures. Souffrance. Errance.
Elle ouvrit les yeux, embrumée, et aperçut la silhouette de son aimé. Elle se leva pour aller à sa rencontre, mais réalisa rapidement que quelque chose clochait : il grattait un mur, frénétiquement. Ses doigts s'agitaient comme pour tenter d'en traverser les pierres. Et ces bruits, ces sons gutturaux qui sortaient de sa bouche...
Des images lui revinrent en mémoire : Plexus qui aspirait sa vie, puis celle de Voynich.
Elle secoua la tete, et réalisa soudain que Voynich était encore sous l'emprise de cette... malédiction. Son coeur se serra de le voir ainsi.
Elle n'eut pas le temps de se poser davantage de question, que Michto fit son apparition. Elle le héla discrètement, afin de solliciter son aide.
Ils s'approchèrent tous deux, et agirent de concert. L'irlandaise ne se sentait pas la force d'affronter Voynich seule. Elle s'avança, mains en avant : l'aura de lumière était revenue. Sans qu'elle puisse expliquer pourquoi, ni comment, elle s’apprêtait à l'utiliser sur son conjoint.
Michto s'assura de maîtriser celui-ci, pendant qu'elle utilisait cet étrange don qu'elle avait reçu de la bénédiction de l'Abbé.
Voynich cessa subitement de remuer, comme... vidé. Il resta un instant immobile, avant de s'effondrer. Dulcina le rattrapa, et l'installa contre elle.
La transition fut longue, et visiblement douloureuse. En le voyant ainsi souffrir, alors que son corps retrouvait ses sensations, elle eut l'impression de revoir des bribes de souvenirs vécus la veille, durant sa propre transformation.
Elle fit en sorte de l'accompagner, aussi souvent que nécessaire, en utilisant ces ondes chaudes et lumineuses pour le soulager.
Calica parvint à les rejoindre un peu plus tard, et l'irlandaise fut heureuse de retrouver son amie. Elles échangèrent sur ce qu'elles savaient, l'une comme l'autre, jusqu'à ce que Choco arrive à son tour.
Ils finirent par se déplacer, conscients que des "goules" arrivaient derrière eux, et ne manqueraient pas de les apercevoir s'ils restaient ici.
Ils commencèrent alors à ébaucher un plan. Ils avaient pu apercevoir l'entrée du laboratoire de Plexus.
Dulcina se souvenait très précisément des mots employés par l’archevêque déchu avant que celui-ci ne la dépossède de sa "lumière", de sa vie.*
Dans… mon laboratoire. Mes notes, mes recherches, mes premiers essais, tous aussi infructueux les uns que les autres. Et surement les corps des malheureux qui n’ont pas survécu au traitement
* Ils devaient mettre la main sur tout cela. Ils pourraient ainsi achever le travail que l'homme avait commencé, avant de succomber à la malédiction, et d'en être maintenant... prisonnier, pour de bon.* |
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Posté le 29/04/2020 à 05:57:05
*A gauche, puis a gauche, puis encore a gauche et... mais qu'est-c'y passe !!? Il fait pourtant toujours noir comme une nuit sans lune mais l'vieux Piet, il arrive a voir un ch'min dans c'te purée d'pois. Et p'is, j'm'y sens comme attiré. Ca sent le manger. Ca sent la chaleur. Ca sent aussi l'vieux Piet mais ca, j'ai l'habitude. Mais surtout, ca sent que l'vieux Piet, y s'ra p'us seul.
Allez, j'y vais. Les copains, j'arrive*
- "HHHaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaAAAAAAAAAAAAANNNNnnnn ...." |
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Calica |
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Posté le 29/04/2020 à 20:33:44
Nous étions le 23 avril et...
Calica avait dû faire demi-tour, elle n'avait pas les clés pour entrer dans le laboratoire. Elle allait revoir les abbés. Il y avait bien quelqu'un qui pourrait l'aider.
Cela devenait une habitude, la jeune femme retrouva à nouveau l'anglaise Dulcina. Et d'ailleurs le zombie Chocoborgne qui voulait, encore, dévorer Calica, mais sans succès. L'ennemi calmé, les deux jeunes femmes avaient pu passer la nuit sereinement.
... en fait on était pas le 24 ?
Calica s'était encore réveillé en pleine nuit. Sans vraiment le savoir. Elle était un peu déphasée. Elle progressa de son côté.
Elle fut attaquée par un espagnol zombie qui ressemblait étrangement à Ubaldo. Prise par surprise, elle subissait le combat, n'arrivait pas à se dégager pour sortir son épée et se défendre convenablement. Après une lutte acharnée, elle avait réussi à lui faire perdre l'équilibre et reprendre l'avantage puis l'assommer.
Affaiblie et de nouveau fatiguée, elle devait se soigner et reprendre des forces. Elle eut l'idée de se camoufler sous des corps essayant de faire avec l'odeur nauséabonde. Il ne lui fallu pas longtemps pour sombrer dans l'obscurité.
Difficile de calculer le temps qui passait dans ses conditions.
Et là, on est le 25 ?... "Je perds le fil."
Elle avait récupéré les clés ça y est. Fiou ! Les abbés avaient bien aidé et elle avait subtilisé une clé noire à un zombie errant. Calica avait fini par échouer dans une vaste salle où plusieurs humains s'étaient rassemblés.
Alejo et Althéa, notamment, essayaient une sorte de rituel. La française n'y connaissait rien et restait donc silencieuse à côté, à regarder et écouter. L'hollandaise avait l'air de connaître son affaire.
Faye était là également ! Quel bonheur de la retrouver et elle semblait redevenir humaine. Enfin.. à peu près, car le bisou de la pirate était encore assez visqueux.
Faim te donne 1 Tendresse à emporter.
Mais les choses étaient peut-être en train s'améliorer ! |
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Posté le 30/04/2020 à 00:32:02. Dernière édition le 30/04/2020 à 00:38:52
* Cela faisait une journée qu'ils avaient atteint le laboratoire. Ils n'étaient pas encore nombreux, pour le moment. Mais ils commençaient à s'organiser.
Ils avaient vu entrer plusieurs "goules". Ces personnes qu'ils connaissaient, tous, mais qui avaient été contaminées, et agissaient pour le compte de l’archevêque, sans plus aucun libre arbitre, désormais.
Il fallait qu'ils tentent une incursion dans le laboratoire. Ne serait-ce que pour l'explorer, et y faire du repérage.
Ils partirent donc à quatre : Choco, Calica, Voynich et elle. Ils s'étaient organisés de telle sorte d'agir en symbiose. Et c'est ce qu'ils firent.
A peine entrés, ils firent l'état des lieux. Et des présents. Ils avancèrent discrètement, observant chaque converti de l’archevêque.
Dulcina aperçut alors, derrière celui-ci, Djezous. Son ami de toujours. Elle ne pouvait se résoudre à le laisser dévorer ses poules.
Ils agirent de concert : Choco bouscula les goules qui les empechaient d'accéder à Djez, Calica les tenait ensuite en respect. Voynich se rua sur Djez, afin de le maintenir, le temps que l'irlandaise lève les mains dans sa direction et se concentre. Un jet de lumière jaillit vers son ami, et l'irradia totalement. *
28/04 18:06:33 Tu soignes 70 pvs à Don Djezous de las Zombinas avec une chaude onde lumineuse. Main curatrice !
*Son comportement se figea, hagard. Choco l’entraîna alors pour le sortir d'ici, avant que Plexus ne s'aperçoive de leur présence.
Dulcina aperçut que Voynich s'était blessé au passage, et envoya une onde lumineuse dans sa direction pour le régénérer.*
28/04 18:05:40 Tu soignes 57 pvs à Voynich avec une chaude onde lumineuse. Main curatrice !
*Celui-ci se ragaillardit aussi sec.
Ils allaient repartir, lorsqu'elle aperçut Nick. Son estomac se noua à la vision de son premier époux. Elle ne pouvait se résoudre à l'abandonner à la Mort.
Elle fit signe à Voynich, qui se rua sur lui, et le maitrisa, le temps de laisser l'irlandaise tenter sa chance.*
28/04 18:07:53 Tu soignes 18 pvs à Bick le Zomb avec une chaude onde lumineuse. Main curatrice !
*Bien que moins puissant car ses forces diminuaient, le jet de lumière atteignit Nick, qui s'en retrouva sonné. Voynich le prit par les épaules, et le guida vers l'extérieur. Choco était déjà dehors avec Djez, Dulcina les suivait de près, ne se retournant que pour vérifier que Voynich et Calica suivaient, avec Nick.
Les goules commençaient à s'agiter après leur passage dans le laboratoire. Dulcina n'eut pas le temps de repérer ce qu'elle aurait voulu trouver, à savoir les notes et avancées du remède, mais peu importe : la vie de ses proches était prioritaire. Ils auraient tot fait de revenir, et avec du renfort, cette fois...* |
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Posté le 30/04/2020 à 18:00:04
Elle s'arrêta plus loin, fuyant les gens. L'asiatique préféra rester près d'un zombie qui fut autrefois Madre Anna. Ching savait que d'ici peu de temps les humains la traqueraient, et instinctivement elle cherchait à se protéger. Johnny, reprenant quant à lui peu à peu son humanité décida de veiller sur elle et Gothor, à une distance toutefois fort raisonnable.
Mortelle Anna darda sur elle ses yeux et réclama à manger. Ching Shih tenta de lui donner des restes humains mais apparemment la zombie était végétarienne. Lui réclamant des tomates et des carottes à la place. Après une fouille minutieuse de son sac elle récupéra le met et lui lança.
Plus tard dans la soirée Ching non sans surprise sentit des changements s'opérer en elle. Mais cela ne se passait pas de la même façon que la première fois. Alors qu'avec Aegis elle avait ressentie pendant des heures les affres de la souffrance, elle se sentait différente mais relativement sereine. Son état d'esprit semblait relativement intact....
En posant les yeux sur l'amiral Anglais, elle se sentait dépourvu de ses moyens et parla spontanément :
-Homme libre, toujours tu chériras la mer ! La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme dans le déroulement infini de sa lame, et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
En fronçant les sourcils elle mit les mains devant sa bouche en se demandant ce qui pouvait bien lui arriver. Interloquée, elle le fut d'autant plus quand, se tournant vers Gothor elle renchérit :
- résigne-toi mon coeur ; dors ton sommeil de brute. Esprit vaincu, fourbu ! Pour toi vieux maraudeur, l'amour n'a plus de goût, non plus que la dispute, Adieu donc, ne tentez plus un coeur sombre et boudeur !
Confuse, elle se tourna vers Johnny, l'homme qui l'avait changé en créature de la nuit et commença à se poser des questions. Ce pouvait-il quand la contaminant il lui ai donné une partie de lui ? Comment expliquer tout ceci sinon ? Aegis le chat fou, l'avait violenté, et des propos qu'on lui avait rapporté elle était devenue un corps sans vie, tout juste bon à chercher de la nourriture. La part bestiale avait prit le dessus. Hors actuellement elle était encore capable de penser et de réfléchir...étrange, c'était vraiment très étrange !
Ces répliques spontanées venaient maintenant de manière inopiné. Un bon nombre de corsaires en firent les frais. Ching leur souriait contrite, mais tout de même contente de ne pas devenir brutale et hagarde.... de cette façon elle pouvait veiller sur Gothor qui lui .... n'avait vraiment plus rien d'humain !
Ching et son acolyte avaient perdu Johnny dans la mêlée, ils rebroussaient chemin tout deux, l'Anglais cherchant à manger et Ching le retenant, essayant de faire taire sa propre envie dévorante.
Miranda les trouva ainsi et réussit à guérir la nipponne. Malheureusement Gothor devrait attendre, et c'est en pleine possession de ses moyens qu'elle dû veiller sur lui; chose pas si aisée, avant qu'il ne retrouve lui même son humanité.
Ils croisaient sur leur route régulièrement les mêmes personnes. Johnny, Faye, Jax et bien d'autres. Ils avaient à présent tous et toutes la même mission : se rendre au laboratoire de Plexus et mettre fin à ce cauchemar grandeur nature.
Enfin, les deux Anglais arrivaient à destination. En petite forme cependant : les officiers zombies étaient bien plus costauds que leur homologue !
Près du laboratoire Ching tomba nez à nez avec Dulcina. Elle semblait très concentrée et en proie à une attaque d'envergure. En effet en tournant la tête l'asiatique pu constater la présence d'Althéa et d'Alejo. Les trois corsaires étaient en plein effort, Turb zombie les menaçaient et ils essayaient tant bien que mal de le remettre sur le droit chemin. Après une lutte éperdue, Dulcina réussit.
Laissant Althéa veiller sur son compagnon "endormi", ils firent demi tour et se regroupèrent ensemble dans le couloir menant à Plexus.
Avec une joie non feinte Ching Shih retrouva ses amis et le petit groupe qui c'était constitué, saluant le gouvernement hollandais et Calica le sourire aux lèvres.
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Rider |
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Posté le 01/05/2020 à 03:29:53
Ça y est... Cette fois on y est... Dans une gran... Non en fait c'est une petite salle..
Une antre lugubre et sordide... On patauge dans une eau saumâtre à l'odeur de putréfaction, certainement contaminée par tous ces cadavres en décomposition...
Les murs sont epais et des flammes aux lumières étranges vacillent et éclairent mal l'endroit..
Nous y sommes presque tous rassemblés à présent...
Les contaminés semblent faire les 100 pas... Impossible pour eux de se poser quelque part..
Ceux d'entre nous qui gardons une part d'humanité.. (il est difficile de ne pas succomber à la démence de ces lieux..) Essayons de garder des forces pour affronter ce qui viendra forcément après...
Et il y a une sorte de puit au milieu dont des cris ema'ent par moment... J'ai pas hâte d'aller voir ce qui se passe en bas...
Mais visiblement il va falloir y aller dans pas longtemps...
Misère... J'aimerai tellement être dans ma planque à Ulu... Calé a ma Fenêtre, le regard posé sur la mer...
La mer jusqu'à perte de vue...
Cette mer si bleue qui se perd dans le ciel la bas au loin... Cette mer dont le bruit peut calmer même les âmes les plus meurtries...
Elle me manque tant... J'ai besoin d'elle...
Cet endroit ici bas m'évoque les entrailles de l'enfer
Je veille et observe les lieux et les gens autour de moi et je me sens oppressé en permanence...
Longer les quais d'Ulungen me suffirait.. Ça serait déjà bien... Même si cela m'évoque la disparition de mon frère Kurota... Toujours cette histoire avec Tylde...
Pourquoi je repense à elle ? Je lui ai pardonnée depuis pourtant.. Mais je ne peux m'en empêcher en ces temps troubles... Elle me manque.. Trop longtemps que je n'ai pas de nouvelles... Et Ten... Est ce que je les reverrai un jour ? Elles ne sont pas venues aider ici bas... Dommage.. Tout le monde aurait été utile... Mais en fait, tant mieux.. Si on échoue peut être qu'elles arriveront à s'échapper après tout...?!
J' espère...
Il est trop tard pour leur envoyer un message...
Mon vieux copain le perroquet n'est jamais parvenu à entrer dans ce dédale... Je peux pas le blâmer, moi même j'ai rien compris à l'endroit et pourtant le General Elijah nous a fait passer à tous une carte et j'ai réussi à me perdre bon nombre de fois...
Il a fallu que j'accompagne Faye pour parvenir à arriver à temps dans ce lieu...
Faye.. Misère... Je peux pas la supporter...
Elle semble adorable au premier abord mais il faut tellement se méfier d'une femme comme elle que tout le monde désire... C'est un piège... Je ne le sais que trop bien... Et maintenant elle tourne autour des goules je suis persuadé qu'elle préférerait en être une elle même... Je l'entends déjà "mais si! Ça serait tellement drôle !"
C'est plus fort que moi elle m'insupporte parfois...
On va tous y rester et elle trouve ça "tellement amusant"... Put.. D'accent Galois en plus... Faut toujours se méfier des anglois Bordel... C'est les pires
Et en parlant de ça... Ce qui est le pire de cette situation ?!
C'est que les forces de nos troupes sont presque tous devenus des Goules... Alice, Jaïna, Turb,... Aphro... La moitié des Goudas sont tombés... C'est Liet qui va être content.. Il sera tout seul à la taverne du vieux Ed' maintenant...
Parmi les vivants de chaque nation avec qui combattre il ne reste presque personne.. Les meilleurs combattants sont maintenant là à baver, grogner.. Vomir leurs tripes.. Le grand cornu Plexus à fait son choix pour ses troupes...
Par contre... Il reste Dudu...
Nom de nom... Il va falloir compter sur Dulcina pour sauver Liberty....
Misère de lieu de perdition d'île maudite...
Si jamais on s'en sort de celle là... Je ressors mon bateau et je me barre de cette île...
Je n'en peux plus...
J'espère qu'elles arriveront à s'en sortir..
Parce que vu d'ici...
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Zombini |
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Posté le 01/05/2020 à 14:13:13
Il se sentait appelé, loin au plus profond des souterrains, avec les autres infectés. Il ne reconnut personne, pas plus ses camarades contaminés que ceux qui avaient encore leur humanité.
Une petite silhouette se glissait dans les ombres pour le suivre à la trace, en prenant bien soin de ne se faire ni voir ni entendre de quiconque. |
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