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New Kingston, une chambre... un anniversaire.  
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Sir Holmes
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 05/12/2008 à 10:33:49 

Pour de nombreux anglais qui défilent dans les rues, cette journée de décembre ressemble à toutes les autres. A en écouter les murmures de vie de la ville, l'on ne peut en effet déceler ce que cette journée peut bien avoir de particulier.
Et pourtant, c'est un jour important pour le détective.
Ce matin, en se réveillant, il s'est senti... étrange. Cela fait un moment qu'il attendait ce jour, et pourtant, depuis quelques temps, il n'arrive à en ressentir ce qu'il aurait souhaité faire de cette journée il y a encore quelques semaines...

Saluant ses camarades de guilde qui se lèvent seulement, il sort prendre l'air.
Réfléchir... mais à quoi donc?
Il aurait tant aimé faire part de ce jour particulier à une personne... lui montrer qu'il y avait pensé.
Mais aucune idée ne lui vient, et les sombres pensées des derniers jours le reprennent.

Ceux qui croisent le détective lui trouveront une mine étrange, ce matin. Comme s'il ne voyait pas ceux qu'ils croisent, son sourire habituel et ses salutations ont disparu, il semble "dans un autre monde".

Indécis, perturbé, il se rend au Black Beer Pub, comme attiré par un besoin particulier de revivre un évènement auquel il n'avait pourtant jamais assisté... mais qui a pourtant bouleversé sa vie...
Sir Holmes
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 05/12/2008 à 11:13:09 

Un peu que j'm'en souviens! Jamais vu autant d'français dans mon Pub qui fêtaient pas d'avoir mis les caisses d'la ville à vide! C'était là haut qu'ça s'passait!

Sir Holmes remercie le barman pour ses informations, et commence à grimper les marches qui mènent à l'étage lorsqu'il entend.

Va donc voir la veuve! J'pense qu'elle aura pas oublié!

Un hochement de tête pour le remercier, et le détective continue de monter. Une fois à l'étage, il parcourt les couloirs menant à la chambre de la veuve. Frappant doucement à la porte, il attends une réponse.

Entrez!

Entrouvrant doucement la porte, le détective obéit à la voix, sèche, qui lui répond. Etrangement, en voyant celui qui la dérange en pleines pensées entrer dans le bureau, la veuve esquisse un sourire.

Oh, quel joli minet. Qu'est-ce qui t'amène ici, mon garçon?

Gêné, le détective ne sait comment réagir. "Minet"? Cela fait bien longtemps qu'on ne l'avait appelé ainsi. Il décide d'ignorer et ôte son chapeau pour saluer la veuve.

Bonjour, Ms.
Je m'excuse de vous déranger de bon matin, mais j'étais à la recherche de quelques "souvenirs", et l'on m'a conseillé de m'adresser à vous.


Le sourire de la veuve se fait plus large, et elle se lève pour proposer une chaise à son invité du moment. Elle reçoit peu de visite, lorsque de surcroît il s'agit d'un charmant jeune homme comme celui-ci, elle se sent reprendre de l'importance.

Qu'est-ce que tu veux savoir, mon garçon?

Le détective attends que la Dame se soit rassise sur sa chaise, avant de s'asseoir à son tour face à elle, la seule table ornant cette pièce les séparant.

C'est pour vous faire part d'un évènement qui, m'a t-on dit, s'est déroulé il y a un an tout juste...
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 05/12/2008 à 11:41:15 

Merci à vous, et bonne journée, Ms.

Il referme doucement la porte derrière lui. Il se retourne et regarde le couloir qui s'étend. A sa droite, une porte qui fait presque face à la chambre de la veuve.
Elle lui a livré ses souvenirs. Des français, certains sortant de la chambre en courant. Un autre qui était venu en trombe dans la sienne, pour chauffer de l'eau et cuisiner. Les cris, les nombreux cris de souffrance, qui ont duré des heures. Des cris de femme. Une petite fille qui était venue se réfugier dans son bureau, la jeune Emeraude à en croire sa description.

Avec appréhension, il se rend vers cette porte. Il sait maintenant que c'est à cet endroit que tout s'est déroulé... Il marque un temps d'hésitation avant d'appuyer sur la poignée. Comme s'il s'apprêtait à entrer dans la scène, dérangeant alors tout ce qui s'y déroulerait.

Mais lorsqu'il ouvre la porte, il ne trouve qu'une chambre vide.
A gauche de l'entrée, un grand lit. Au fond, se trouve une table garnie de fleurs. Cette chambre est agréablement décorée, très fleurie, mais incroyablement vide...

Doucement, il s'avance jusqu'au centre de la pièce. Il se surprend à fermer les yeux, tentant d'imaginer la scène qui se déroulait en ces lieux, il y a un an maintenant.

http://i74.servimg.com/u/f74/12/14/52/51/1_an_a10.jpg
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 05/12/2008 à 12:03:22 

Il rouvre les yeux. Cette chambre est toujours aussi vide que lorsqu'il y est entré.
Les détails de la veuve n'aident pas... il ne peut se souvenir d'un évènement qu'il n'a pas vécu, même s'il a pour habitude de retracer des évènements lorsqu'il cherche à les expliquer, lors d'enquêtes.

Las, il va s'asseoir vers le lit.
De sa poche, il sort un petit carnet. Un carnet rose, qu'il a retrouvé dans son sac il n'y a pas si longtemps. Il hésite à l'ouvrir, l'ayant déjà lu. Sa simple vision lui fait venir une larme à l'oeil. Une larme qu'il a tôt fait de faire disparaître, un gentleman ne pleure pas.
Il range dans une poche ce carnet d'une petite fille, ce carnet appartenant à celle née ici même, il y a un an. Comment a t-elle pu grandir aussi vite? Comment a t-elle pu oublier ce qu'elle a vécu?
Autant de mystères qu'il a cessé de chercher à résoudre.

En rangeant ce carnet, la main du détective tombe sur un calepin, celui sur lequel il prend tant de notes, de son travail, de détails importants à ses yeux, de souvenirs...
En tournant les pages, il en sort un croquis. Souvenir d'un premier regard, son crayon avait affiné, au fil des derniers jours qu'il passait dans son bureau, le souvenir de cette première rencontre.

http://i74.servimg.com/u/f74/12/14/52/51/dessin10.jpg

Délicatement, il replit le croquis, et le replace dans son calepin.
Il s'allonge sur le dos à même le lit, fort confortable, de la chambre. Ses yeux tournés vers le plafond, ses pensées tournées vers cette petite fille née, d'après ce qu'on raconte, ici-même, il y a un an...
Dragon Noir
Dragon Noir
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01/08/2007
Posté le 05/12/2008 à 13:13:06 

En passant devant la fenêtre entreouverte de la chambre de Sir Holmes, Dragon apperçu Sir Holmes très triste .
Sir Holmes
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 05/12/2008 à 13:25:08 

Le sait-elle seulement?
Le détective ne cesse de se poser cette question. Au cours des quelques conversations qu'il avait eues avec elle, elle ne semblait se souvenir de rien. Pas même de sa véritable croissance, bien qu'elle se rende compte n'avoir pas de souvenirs précis de sa jeunesse.
Une jeunesse tronquée...

Sir Holmes se sent pris de remords. Aujourd'hui, personne n'irait lui souhaiter son anniversaire. Son véritable anniversaire.
Ses "frères"? Ils avaient tout fait pour effacer son passé, le détective doute fortement qu'ils songent à lui faire part qu'aujourd'hui, cela faisait un an que sa mère l'avait mis au monde. Cela ne pourrait que les trahir, quant à la manipulation qu'ils ont faite de ses souvenirs.

Le détective se lève, ne tenant plus en place. Il fait le tour de la pièce, et dans ses mouvements, déplace de l'air. De l'air qui permet à un petit objet de se déplacer en s'envolant doucement à un mètre de hauteur, avant de retomber lentement vers le sol, en déplacements circulaires.
Intrigué, le jeune homme se penche pour attraper ce dont il s'agit.

J'en ai bavé, pour nettoyer la chambre, après leur passage! Il y avait des plumes partout, à croire qu'ils se sont fait des batailles de coussin! Ces français... quand ils ne pillent pas la ville, ils mettent une chambre en l'air!

Les paroles de la veuve lui reviennent.
Il fixe attentivement la plume qu'il tient entre ses doigts. Probable spectatrice passive de ce qu'il s'était produit, il y a un an, en ces lieux...

Soudainement, le détective se rend vers la table de la chambre, s'assied, et sort un morceau de parchemin un peu froissé de sa poche, ainsi que sa plume d'écriture et son encrier.
De simples mots, sur un morceau de papier qui a autant que vécu que cette plume.

http://i74.servimg.com/u/f74/12/14/52/51/messag10.jpg

Pliant ce morceau de parchemin en quatre, il sort de sa poche une bourse vide, dans laquelle il glisse le mot, et la plume.
Puis, il se lève et sort de la chambre, en direction du bureau des Perroquet's Team pour Tous. Louant un perroquet, car Otto n'était toujours pas revenu, et risquait de ne jamais lui revenir maintenant qu'il savait où il se trouvait, le détective s'arrange pour ne laisser aucune trace de lui-même dans le colis qu'il envoie...

Une fois le perroquet parti vers d'autres cieux, il s'en retourne dans cette chambre, s'asseyant sur une chaise, pensif.
C'est alors qu'un frappement se fait entendre à la porte. Etonné, le détective pense qu'il ne s'agit que d'une erreur, et dans un premier temps, ne se lève pas, préférant rester seul. Mais, devant l'insistance des frappements, il décide d'aller ouvrir la porte.

Pour se trouver face à un compatriote.

Bonjour, Sir Dragon.
Dragon Noir
Dragon Noir
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Posté le 05/12/2008 à 13:28:51  [ Edition bloquée ]

Après avoir frappé, Sir Holmes décida au bout d'un moment de venir lui ouvrir. Dragon discuta alors de tout et de rien manière d'engager la conversation et amena Sir Holmes manger au pub . Dragon avait estimé qu'il devait lui changer les idées au moins un moment.

Ils passèrent une heure agréable à discuter entre hommes . Sir Holmes bien que triste , essayait de ne pas le montrer et Dragon Noir se décida d'en parler de suite à Samuel, Chenzu, Choco, Mona et compagnie pour que chacun le voyent chaque jour pour lui faire passer le temps.
Dragon Noir
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01/08/2007
Posté le 05/12/2008 à 14:54:39 

Dragon pensait que ses amis devaient essayer de lui remonter son moral. Il se demandait si une petite fête surprise pourrait l'aider à remonter son moral. Il se décida d'en parler autours de lui.

[merci au modo pour avoir édité le post précédent que je n'arrivais pas à éditer ]
Chocoborgne
Chocoborgne
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18/12/2005
Posté le 06/12/2008 à 02:51:08 

Il faisait frais ce soir sur OLK...
Derrière les murs les bandeaux noirs chantaient leur victoire!
J'essayais de percevoir dans ce brouhaha une voix, mais je ne l'entendis point! Etait-elle là!?

A quoi pensait elle!? Ces murs me protégeaient, pourtant j'aurais aimé les détruire quitte à y laisser mes plumes...juste pour l'observer sans qu'elle ne me voit!! En fait je l'imaginais...silencieuse, pensive...si jeune...si perdue...

...les Chocobibigili d'hier...


Je n'avais pas eu depuis longtemps de nouvelles de Sir Holmes à son sujet...que pensait elle aujourd'hui!?

Je les hais tant...frangine si tu savais...mais tant qu'elle serait parmi eux...
C'était l'anniversaire d'une petite fille, et je revais ce visage d'une jeunesse volée jour après jour défiler...
http://www.youtube.com/watch?v=gSCy7rbbzIY&feature=related 



Pour les pirates qui défilent dans la tour, cette soirée de décembre ressemble à toutes les autres. A en écouter les rires de joie dans la tour, l'on ne peut en effet déceler ce que cette soirée peut bien avoir de particulier.
Et pourtant, c'est un jour important pour elle...
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 06/12/2008 à 09:48:06 

OLK 5 décembre 1708

Ce soir nous devons encore prendre une tour. Mon choix se porte sur l'Anglaise.

Ce soir nous prennons la tour. Partant de LLG ou de Calamuk selons les positionnement de chacun. Une mauvaise surprise nous y attend :

Un Chocoanglais à plumer.

Qui s'en chargera ? Je fais le tour des pirates présents. Soo-Mee semble chaude comme la braise. Mais un sourie mauvaise se forme sur mes lèvres :

Alanis, ne pourrait-elle aller attaqer son parrain ? Se serait amusant non ? Mais je me resaisi, ne jouons pas avec le feu. Je n'ai jamais su ce que Alanis sait de sa vrai famille, ce qui se passera un jour si.... Une vraie bombe à retardement cette fille. Donc même si la chose pourait etre amusante, mieux vaut ne pas provoquer un retour de souvenirs....

Finalement avec Tyler nous tentons de plumer le volatile, bougrement costaud d'ailleurs. Nous échouons tout deux, mais peu importe OLK est tombé et cet oiseau de malheur ne nous en aura pas empêcher.

Dans l'hopital du bandeau noir où je me fais soigner il me vient comme un doute...

Qu'elle date sommes nous ?

Je ne suis pas certaine mais il se pourrait bien que....

Si jamais nous faisions un gâteau d'anniversaire, combien de bougies devrions nous mettre dessus ? 1 ou 18 ? ou plus encore ?

C'est avec frisson que je vois Alanis une plume et un message à la main.

Il y a des jours où la maitrise de soi est des plus importante à avoir...

J'avoue que j'ignore s'il me faut regretter que ma tentative de faire perdre son bébé à Dudu ait échoué.

Alanis est finalement une recrue de choix. Seule ombre à mon "bonheur" Dudu et Nick ne sont plus là pour découvrir ce qu'est devenu le trésor des Le Brun !

http://www.youtube.com/watch?v=WBZ_IJz5vFM
Anne Providence
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Posté le 06/12/2008 à 10:04:23 

Hopital du bandeau noir 6 décembre 1708 :


Oui je crois que c'était l'anniversire d'Alanis...

Je me reposais après la branlée infligée par Choco, mais il avait fait bien pire la premièrefois dans ce famuex labyrinthe. Depuis j'avais eu ma veangeance à la Prison de New Kingston et il avait la belle, mais quand j'avais oublié....

Trop de combats...

Le labyrinthe, moins d'un mois avant la naissance d'Alanis :

Je me souviens encore :

Quand ls corsaires ont pénétré le labyrinthe.

-------------------------

Je me retournais vers Dudu, prise d'un doute. Celle-ci malgré le ballions et les mauvais traitements avait un imperceptible sourire sur le visage. La garce avait réussi à les prévenir, mais quand et comment ?

Folle de colère et selon les bon conseils de Zapata quelques minutes avant, j'allais la gifler pour effacer de son visage son sourire. Sous le coup elle tomba au sol. Pour les hommes ma techniques du coup de genou dans les valseuse que je perfectionnais depuis des années était toujours efficaces et Azalée l'appréciait à sa juste valeur.Pour Dudu il fallait trouver autre chose. Elle était au sol tentant de protéger son ventre de ses mains, s'assurant que bébé était toujours là. Ivre de colère je commençais à lui donner des coups de pieds répétés dans le ventre, mais mes frères, Titus et Alfred m'arrêtèrent.

Anne, tu vas la tuer ! Morte elle ne nous servira à rien.

---------------------------

Et ce n'est même pas moi qui t'ai poussé du haut de la falaise Dudu....
 
Sir Holmes
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 06/12/2008 à 10:47:34 

Le détective a déjeuné avec le Sir Dragon Noir. Ceci aura eu l'effet de le sortir de ses pensées, quelques heures seulement.
Le jeune homme se force au maximum de ne rien montrer de sa peine. Son sourire est revenu pour l'occasion, un sourire de rigueur, mais le coeur n'y est pas.
Son compatriote, son compagnon de guilde, le Sir Dragon ne sait rien de ce qui le rend si triste. Deux personnes seules savent vaguement ce qu'il s'est passé avec Lady Alanis.

Sir Holmes salue d'un sourire encore son compagnon de guilde lorsque, en fin d'après-midi, ils se séparent. Il le remercie de sa compagnie, et part dans la direction opposée, dans les rues de la ville.

Il marche, croisant autour de lui toutes ces personnes pour qui ce jour est bien ordinaire...
Il marche, sans savoir même où aller.
Il marche, sans voir les heures passer, perdu dans ses pensées.
Autour de lui, les gens vivent une journée ordinaire. Tandis, qu'à une journée de marche de cela, une jeune fille dont le détective est éperdument amoureux ne sait pas que c'est son anniversaire...
Alanis
Alanis
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15/11/2005
Posté le 06/12/2008 à 11:17:16 

Etrange journée que celle-ci.

l'originalité de ce matin n'était pas de me reveiller à l'hopital suite au combat dans la tour Anglaise, non.

Mais de voir prêt de moi un perroquet vert qui avait l'air de s'impatienter que je décroche la bourse fixée à sa patte.

Otto le regardait d'un drole d'air, comme de la jalousie. Ce perroquet ne me lachait plus depuis quelques jours.

Je détachais cette bourse et y trouvais une plume.



Drole de message me dis-je avant de trouver un petit parchemin.

J'eue beau observer le papier quelque peu chiffonner, je n'y trouvai rien d'autre.

Ni signature, ni message expliquant la provenance... impossible de savoir d'où vient cet étrange colis...

Quel est ce nouveau mystère ?


Je remis les contenues dans la bourse et la glissa dans mon sac. Peut-être mes frêres auraient il une explication ?
Mais nous avions bien plus important à traiter comme soucis pour ce jour.


C'est se soir alors que je gardais l'entrée de notre nouvelle tour que je repensais à ce colis. Je pris le parchemin pour l'observer encore une fois.



Plusieurs pensées abstraites me traversaient l'esprit.
New Kingston à encore bien des secrets à me révéler ...

Je remis le parchemin dans ma besace en redoublant ma vigilance.



Alanis
Alanis
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15/11/2005
Posté le 10/12/2008 à 12:27:07 

Enfin nous avions notre nouveau repaire. Les mercenaires italiens de l’architecte avait tous déguerpit, pour ceux qui n’était pas mort sous nos lames...
Nous avions maintenant investi le repaire et avions profité des douces chaleurs de l’auberge et de sa taverne. Certain avait besoin de repos et d’intimité. Je n’avais qu’une hâte : Repartir au combat et faire durer le plus longtemps possible cette guerre entre la hollande et l’Espagne. Plus ils se battraient plus nous prendrions de la puissance sur cette île.

Je cherchais des compagnons de fortune pour repartir à la surface de l’île. La plupart étaient saoul ou se reposaient. Je décidais de commencer la route toute seule, je trouverais bien de la compagnie en chemin.
 
 Je m’arrêtai un instant à la chapelle du repère. Je fis le tour du bâtiment puis entrai dans celui-ci, satisfaite du travail de l’Italien.
Je m’agenouillai devant le crucifix et commençai à prier. Prier pour mes frères, et particulièrement pour ma marraine, et mon grand père blessé il y a peu, par les balles des Espagnols. J’eu une pensée pour mes parents et pour Holmes qui avait décidemment du mal à quitter mon esprit.      
  Alors que je sortais de la chapelle, je vis Emeraude et son chien qui s’approchaient de moi.

-  "Tous les gens ils sont dans le bar en haut !". Me dit elle.
-  
Je le sais bien jeune fille, j’en viens.


Elle me sourit et s’apprête a repartir lorsque je la voie s’arrêter net et tapant sur son front.

-  J’allais oublier.

 Elle revient vers moi, en trifouillant ses poches.

- 
"Monsieur Holomoses, ou quelque chose de ce genre... Il te dit joyeux n anniversaire, et j ai des trucs pour toi de sa part".
-  
Mon anniversaire ?


Je restai silencieuse tout en essayant de masquer ma surprise. Emeraude  sortit alors un bouquet de roses un peu fripés et un collier de coquillage de sa besace.

-   "Il a dit que ça venait du village Chii..kaka...Chaki.. un truc comme ça. Même que c est lui qui l a fait avec les coquillage de là bas !".                  
-  le village Chiika …
 reprenais-je.   

 
Il y ait retourné …    Je fût arraché de mes souvenirs par Emeraude qui commençait  à râler.

-  Piouh la prochaine fois tu lui dis de venir te voir, passke j suis pas un perroquet hein !".
- 
Bien sur, ma petite, je te remercie du fond du cœur.


Elle plongea ses yeux dans les miens. Je pouvais deviner son regard interrogateur.

 -  Tu as quel age maintenant, dit ? Je dois bien avoir un truc pour toi moi aussi…

J’essayais moi-même de répondre a cette question. Je comprenais maintenant le colis de l’autre jour. Cette plume et ce bout de parchemin et le silence de mes frères à mes interrogations. Emeraude me tendait maintenant une superbe Emeraude, la pierre précieuse.

- C'était ma dernière, t y fais bien gaffe hein ! C est les plus joulies des pierres ! ihih".
-
Merci ma belle, je suis très contente. Je la garderais très précieusement.
-
Voilà, joyeux z anniversaire mamz elle !".


Elle repartit l’air satisfaite et contente d’avoir fait passer le message. Je la regardais partir, sans savoir ce que je devais vraiment faire. Je me retournais pour faire face à la chapelle et regarder le clocher comme pour lancer mes interrogations vers dieu... Les présents dans mes mains.
 Je posai les roses devant la porte de la chapelle et attachai le collier de coquillage à ma ceinture. Pour enfin prendre la route.

- Sacré Holmes, il n’arrêtera pas de me surprendre.
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 05/12/2009 à 08:23:08 

Pour de nombreux anglais qui défilent dans les rues, cette journée de décembre ressemble à toutes les autres. A en écouter les murmures de vie de la ville, l'on ne peut en effet déceler ce que cette journée peut bien avoir de particulier.
Et pourtant, c'est un jour important pour le détective.
Ce matin, en se réveillant, il s'est senti... étrange.


Comme mû par un secret instinct, il se lève, sans bruit aucun pour ne point réveiller ses camarades de guilde. Il y a un an encore, il était comme eux, simple membre de cette guilde qui accueille tous les nouveaux arrivants. Aujourd'hui, il les observe avec bienveillance, après plusieurs mois de gestion de la guilde, et désormais, la co-gestion de celle-ci.

Alors que peu de gens sont encore éveillés, il parcourt les rues de New Kingston. Ses pas l'amènent vers le Black Beer Pub. Il y entre, et salue rapidement un barman qu'il vient de réveiller. Il se dirige vers l'étage, puis bifurque vers le couloir du fond, là où se trouvent les chambres.
Alors qu'il marche, pas à pas, vers la première chambre, ses pas se font plus lourds, tandis que son coeur, lui, accélère la cadence.

Au moment d'appuyer sur la poignée de la porte, le gentleman hésite, mais appuie tout de même.
A l'intérieur, une chambre agréablement décorée, très fleurie, mais incroyablement vide...


Rien n'a changé, vient-il à penser. Instinctivement, il part s'asseoir sur le lit douillet, et sort de sa poche une fleur qu'il a cueilli la veille au soir. Le coeur lourd, il la dépose sur le lit, songeant qu'ici même, deux années auparavant, naissait celle qui avait, à tout jamais, changé sa vie, en faisant chavirer son coeur...

05/12 08:18:48 : Tu jetes Rose Rouge de l'Amour.
Sir Holmes
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Posté le 05/12/2009 à 10:19:53 

Assis sur le lit, le détective en vient à sortir son calepin. Les feuilles en sont noircies, d'informations diverses et variées, témoin de son expérience sur cette île, et de tout ce qu'il aura pu glâner depuis son arrivée. Des informations qui l'aident chaque jour, sur chaque affaire qu'il lui est confié de remplir.

Mais ce qu'il cherche n'est nullement une information, aujourd'hui.
Non, Sir Holmes tombe rapidement sur le parchemin, quelque peu froissé, représentant la Lady qui a envahi son coeur.



Il la regarde, une pointe au coeur et les yeux emprunts d'une envie mêlée à la mélancolie, et songe à cette image d'elle qu'il garde en lui. Elle a fort changé, ces derniers mois, revêtant une apparence bien plus osée, mais qui lui va si bien pourtant, pense t-il...
Au fond de lui, des idées noires l'envahissent.Il ne peut s'empêcher de songer que cette femme, qui est pourtant si jeune, puisse avoir été souillée des mains d'autres hommes, qui n'auraient d'yeux que pour son apparence, et en aucun cas, pour sa véritable nature.
Sir Holmes songe au Sieur Martenssen, et au jeu qu'il a tenté de lui imposer il y a quelques mois. Il songe aussi à Dame Anna, sa marraine, qui refuse de voir en sa filleule la femme qu'ils ont, malgré elle, créée.

Le gentleman soupire.
A ce moment, d'autres pensées l'envahissent. Il repense...

La Dame Providence lui avouant, au sein de cette église d'Esperanza, ses intentions à l'égard du gentleman. La gêne apparente, et le refus, qui s'en sont suivi. Il ne l'a jamais revue depuis, on murmurait même qu'elle avait quitté l'île, est-ce vraiment possible?

Et Lady Jenny, si jeune, et si fragile... Il en a encore des sueurs dans le dos. Attirante, cette femme l'est. Quel monstre pouvait-il être de la repousser de la sorte, alors qu'elle ne souhaitait qu'être rassurée, aimée, par un homme respectueux?


Le détective balaye soudainement ses pensées, son regard retrouve celui de Lady Alanis. Un regard froid qu'il aura dessiné, le premier regard qu'il lui aura croisé, froid, mais emprunt de doutes...
Sir Holmes
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Posté le 05/12/2009 à 14:55:46 

Sir Holmes quitte le Black Beer Pub, oubliant de saluer Wayne Groonie au passage. Celui-ci s'en ira vite dire que le détective semblait perturbé, pour ne point venir lui tenir causette comme il en avait l'habitude.

Il marche, croisant autour de lui toutes ces personnes pour qui ce jour est bien ordinaire.
Il marche, sans savoir même où aller.
Il marche, sans voir les heures passer, perdu dans ses pensées.

Ses pas le conduisent jusqu'à son bureau. Il y trouve un parchemin, dont le sceau lui permet bien vite de reconnaître la marque de ses indicateurs. Il parcourt les quelques mots qui y sont apposés, et découvre, comme tous les jours précédents, que Lady Alanis vit sa vie fort loin d'ici.
Que son bureau lui paraît vide, lorsque celle-ci n'y est plus.

Sir Holmes appelle alors Otto... A défaut de pouvoir surprendre celle qu'il aime, en la rejoignant comme il aurait tant souhaité le faire, et comme il l'aurait fait il y a un an encore, il décide de laisser son plus fidèle compagnon se charger d'une missive de la plus haute importance...
Capitaine Le Brun
Capitaine Le Brun
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Posté le 07/12/2009 à 10:55:18 

"J'arriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiive!!! J'arriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiive!! J'arriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiive!!!!"
 
Voila des semaines que je n’ai pas entendu ce cri. Ce cri qui m’avait presque agacé pendant un temps. Je suis surprise et mon cœur bat la chamade. Je me rends à peine compte que ce crie me manquait.
 
Il s’approche tout en continuant à hurler, Qo’ai me regarde en se bouchant les oreilles.
Voile qu’il descend en faisant des cercles concentriques autour de moi.
 
Ooooooooootttttooooooooo ?
 
Ca c’est mon perroquet, qui me regarde bizarrement. Apparemment ils se connaissent.
Les perroquets ont-ils une vie sociale ?
 
Je l’attends sur mon autre épaule mais Otto choisie de se poser sur le baril de Rhum vide, à mes cotés.
 
Il me fait face et reste silencieux. Pourtant on croirait lire une expression de joie sur son visage ou dans son regard.
 
Soudain il se met à sifflet et à crier.
 
 
"Joyeuzanniversaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiire!! Joyeuzanniversaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiire!!!! Joyeuzanniversaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiire!!!!!"
 
Je ne sais pas ce qui m’a surprise le plus. D’entendre ce perroquet chanter ou le fait que ça soit cet animal qui me rappelle que je suis née ce jour, il y a quelques temps, dans une des chambres de New Kingston.
 
Une naissance qui ne représente pas grand-chose pour moi, je n’en ai qu’un souvenir…. Il s’agit d’avantage d’un autre anniversaire… Seulement 1 an que j’ai embrassé Basile dans le village Chiika.
 
J’ai l’impression que 10 ans ce sont écoulé. Ma perception du temps est complètement faussée.
 
J’aperçois une bourse et un message à la patte du Perroquet. Je m’approche pour m’en saisir, mais Otto choisie de s’envoler.
 
Il lâche la bourse au dessus de ma tête. Elle s’ouvre. Et je me retrouve sous une pluie de pétales de roses multicolores. Les senteurs de celle-ci m’envahissent. J’écarte les bras en affichant un grand sourire béat. Tout disparaît autour de moi. Je me retrouve dans une bulle de bonheur qui dure que quelques secondes.
 
Je regarde une à une les pétales se poser sur le sol craqueler de l’ancien repaire. Certaines disparaissent dans les trous encore brulés du plancher.
 
Lorsque je reviens à la réalité, je m’aperçois que Qo’ai, Vaughan et Titus, me regarde d’un air aussi surprit que j’ai du l’être.
 
Je reprends mon rôle.
 
- Oui, qui à t’il ?
 
Vaughan et Titus me répondent, presque gêné :
 
- Marius et Dan Dark renvoyé à la sortie du camp, Capitaine !
 
Je les félicite maladroitement, mon attention est de nouveau sur Otto qui s’est posé quelques mètres plus loin, le parchemin toujours à sa patte. Lorsque je m’approche, Il s’envole à nouveau cette fois en s’éloignant …
 
Ce message de m’était peut-être pas destiné…
 
Je regarde à nouveau mon équipage qui est resté bras-ballant… Je sors ma lame.
 
Hardi les gars, nous avons encore de la vermine à faire sortir de chez nous.
 
J’avance sur le plancher pourrit, la lame à la main. Je jette un coup d’œil en arrière, sur ces pétales qui recouvrent le sol et qui s’envolent au grès du vent.
 
Une pensé pour Basile. Il me tarde de le revoir.

 

[Merci à Holmes pour le MP qui décrit les actions d'Otto et l'image.]
Sir Holmes
Sir Holmes
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/06/2008
Posté le 08/12/2009 à 19:01:43 

"J'arriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiive!!! J'arriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiive!!! J'arriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiive!!!!"

Trois jours, cela fait trois jours que le détective attend ce son, non sans une certaine impatience. Il commençait à s'imaginer que son fidèle perroquet n'ait disparu à nouveau, fuguant aux côtés de la femme qui lui manquait tant...

Mais Otto est là, et vient de se poser à ses côtés. Sir Holmes se réjouit davantage encore en voyant, accroché à sa patte, un parchemin...
Son coeur s'accélère lorsqu'il le décroche, espérant voir apparaître l'écritude de sa belle, en ressentir jusqu'à la moindre petite odeur qui lui rappellerait sa présence... mais il déchante bien vite en reconnaissant son propre sceau sur le parchemin enroulé.


Otto? Pourquoi donc as-tu encore ce parchemin avec toi? Qu'as-tu bien pu faire pendant toutes ces journées?...

Pour la première fois depuis des années, la déception et la désillusion envahissent le détective envers son perroquet. Las, il s'assied dans son fauteuil, regrettant que son d'habitude si fidèle messager n'ait pu délivrer son message... à moins que l'on n'ait voulu le lui prendre?

Une profonde tristesse envahit le gentleman, qui ne constate point, et ce n'est pourtant point coutume de sa part de ne pas remarquer le moindre détail, que la bourse est vide de tout pétale...
Dr.Marshall
Dr.Marshall
Déconnecté
Inscrit depuis le :
12/12/2009
Posté le 16/12/2009 à 12:44:37  [ Edition bloquée ]

Je te remercie d'arrêter de poster n'importe où et n'importe quoi.
Un ornythorinque mutant.
 

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