Faux Rhum Le Faux Rhum Faux Rhum  

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Alanis  
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Rider
Rider
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18/11/2007
Posté le 14/03/2010 à 11:37:07 



Un petit paquet ensanglanté viens d'arriver chez vous ..

Le morceau de pouce qui y est appartenait a Alanis

J'avais prevenu d'arreter de faire couler le sang Gouda...

Je ne plaisantais pas


*en effet un paquet etait livré au repaire le matin meme.. Et contenait bien un pouce atrocement mutilé *
Liet Haderach
Liet Haderach
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14/11/2005
Posté le 14/03/2010 à 13:09:48 

Une quête a été prévu par notre ministre du commerce Van paulo pour lui acheter un crochet made in china si jamais l'envie vous prenez de récupérer d'autre morceau.
Blutz Van Zeeburg
Blutz Van Zeeburg
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29/05/2007
Posté le 14/03/2010 à 13:11:17 

A défaut, on utilisera le crochet pour la suspendre...
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 14/03/2010 à 13:13:20 

*La Tigresse la première voit le paquet contenant le doigt.

Maurice, tu es pénible tu pourrais débarasser ta table quand tu as fini de manger. C'est dégoutant. Et puis il appartenait à qui ce doigt ? J'espère que tu as laissé un os pour le chien d'Emeraude.

*Prise d'un doute la Tigresse lit le mot qui est joint. Un instant elle ressent des frissons à l'idée qu'on ait porté la main sur sa soeur.

Rider mon gros,

Jusqu'à ce qu'il se confirme qu'il s'agit bien du pouce d'Alanis, je te conseile de ne pas trop nous titiller avec ton petit jeu. Tu tentes de jouer au méchant, c'est bien, on va finir par te prendre au sérieux, ceci dit, quand on a choppé Rutger, on vous l'a rendu dans son intégrité physique - l'ablation du cerveau datait d'avant sa captivité -  tu ne voudrais pas t'abaisser plus bas que les pirates ?

Et puis un pouce c'est vache comment elle va te découper tes parties sans tenir son sabre après lorsqu'on l'aura libéré ?

Tu aurais pu commencer par une oreille, ou la langue, ça nous aurait fait des vacances.

En tout cas je le met de côté en attendant qu'elle rentre au repaire, merci de nous l'avoir renvoyé.


Anne Providence

PS : Que Montalvès se tienne sur ses gardes, je l'avais épargné quand nous avons libérer Sing, mais cette fois-ci le châtiment divin va s'abbatre sur sa caboche.
Titus Pullo
Titus Pullo
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08/02/2007
Posté le 14/03/2010 à 13:19:51 

A la réception du pouce, les réactions des bandeaux noirs furent diverses. La cote de la fille de Dudu était en chute libre au sein de la Confrérie à l'image du cours du champ' frenchie supplanté par le Sasékoi.

De mon plus beau verbiage, je grifonnais quelques mots adressés à Rider :
"RDV au crépuscule, place principale d'Ulungen. Echange Alanis contre Mélinigos. Affaire à ne pas rater. Satisfait ou remboursé."
Ric Dangerous
Ric Dangerous
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19/11/2005
Posté le 14/03/2010 à 13:32:15 

*Ric regardait la tigresse s'enerver à table.*

Qu'est ce qui se passe encore ? Ya des arrêtes dans le poisson ou bien ? *beugla t il lorsqu'il vit la petite boite, le doigt et le mot griffoné.*

Punaise ! Foutre couille de porc ecervellés ! Les cons, ils vont nous la rendre pièce par pièce.

*Rapidement, il s'encapuchonna et se dirigea vers le roc du gouda. Patiement, le fusil au bras, il attendait le bon moment pour passer à l'action.
Ceci n'est sans compter le marchand de sable. Ric se reveilla la tête engourdi et regarda au loin la ville qui s'eveillait avec lui.*

Hé hé, encore quelques heures et j'irais leur vendre mes pruneaux façon sauce ibérique !

*tout d'un coup, il sentit un doigt tapoter son épaule. Ric se retourna niaisement et se retourva en face d'Hooligan. N'ayant pas même le temps de se rendre compte de son bras qui arrivait à toute vitesse, Ric se retrouva à bouffer le sable de la plage. Après avoir embrassé gentillement son poing terrassant, le corsaire reparti fier de lui, laissant le pirate assomé*

Madre Anna
Madre Anna
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09/12/2005
Posté le 14/03/2010 à 15:32:40 

C'est Anne qui avait ouvert le paquet. Je retins un cri d'horreur, et refermai vite la petite boite pour ne pas que les petits voient ça. Anne me fit ensuite passer le mot pendant qu'elle mettait le pouce dans la glace. Saine réaction de quelqu'un qui avait vécu.
Alanis était de taille à supporter cela, mais jusqu'où ces maudits corsaires qui osaient nous traiter de barbares iraient-ils?

Je laissai les stratèges de la Confrérie discourir du meilleur plan pour délivrer notre soeur, ma filleule, et décidai que le plus utile serait de réouvrir mes vieux manuels de chirurgie.
Ammokk
Ammokk
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02/11/2005
Posté le 14/03/2010 à 17:05:15 

Je ne pouvais pas les laisser faire

Connaissant la ville comme ma poche, j'entrais dans les batiments un à un sans me faire remarquer.

Au bout du 3eme batiment fouiller, j'attendis du bruit dans une piece.. ouvrant doucement la porte, je vis Charles de Craon, ce vil brigand.

Je savais alors qu'Alanis devait etre dans cette piece.

Explosant la porte, je fondis sur Charles qui n'eu pas le temps d'offrir la moindre resistance.

Puis je fus recu part les balles de Johannes et de Nijna qui tomberent sous mais coups

Soudain dans un coin, je vis Alanis attachée.

Je me ruais alors sur Helena et les 2 facteurs ( Amster et Turb' ) qui ces 2 derniers m'offrir une resistance accharnée.

Sans suivit un combat contre Cornelis qui m'empecha d'avancer plus loin.

Je fermis les yeux tout en essayant de voir si Alanis allée bien.

Mais je ne pus le voir....
Van Ray Vaughan
Van Ray Vaughan
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10/07/2006
Posté le 14/03/2010 à 17:37:20 

Les hommes et femmes libres ont une chose que vous n'avez pas : l'amour.
L'amour de ses pairs, il n'y a rien de plus important pour la révolution, qui sera la floraison de l'humanité ; en entravant au bourgeonnant de l'être humain, vous vous dressez contre la race humaine.
Soyez sûr que je veillerais dès à présent sur Ulunguen afin de préparer les conditions propices à la plus belle des récoltes.


Il semble que les menaces hollandaises soient toujours autant ridicules et inefficaces ; notre soeur Alanis est de nouveau libre.
Les rues de votre cité seront en sang pour les mois à venir, vous paierez cette injure.

Van Ray Vaughan
Un ancien hollandais insurgé contre le pouvoir colonial
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 14/03/2010 à 21:40:55 

L'affaire avait été pliée bien plus vite que je ne l'avais espéré, même si nos frères positinés non loin de la ville avait été découvert, Ammokk et VrV furent d'une efficacité déconcertantes.

Quand Alanis se traina jusqu'à nous je me précipitais :

Alanis tu es vivante..; Montre moi tes mains bon dieu !
- Du Bluff, Anne. Rien que du bluff !


Quelque part on ne pouvait pas attendre autre chose de sa part.

Je pouvais écrire à Tequilla et la rassurer elle aussi.

Il y avait d'autres choses à faire encore. Le doigt j'en fais quoi ?

Je retourne le voir dans la glace. Je pourrais le laisser en amuse-geule à Maurice ou le faire bouffer à Rider, à moins que je ne le lui enfonce dans le c**.

Toutes ses hypothèses étaient aussi plaisantes les unes que les autres.
Noudwi
Noudwi
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29/04/2007
Posté le 15/03/2010 à 00:52:05 

La veille

Je regarde Montalves faire le paon, monsieur a sauvé Ulungen de la menace pirate en capturant leur capitaine... crétin. Y en a même qu'applaudissent, ben voyons...
Ils se rendent pas compte qu'il y avait pas meilleur moyen de dessiner une grosse cible rouge sur notre ville ?
Comme si on n'avait pas déjà assez à faire.
Et si je l'ouvre ça va encore me retomber sur la gueule bien sûr.

Ah parce qu'en plus ils veulent la couper en morceaux ?!

J'entends ma propre voix leur dire que si on agit comme les pirates on ne vaut pas mieux qu'eux. Oups, c'est sortit tout seul. Et voilà qu'est-ce que j'pensais, ça me retombe dessus. Autant y aller jusqu'au bout, engueule les, une fois de plus ou de moins...

Bon, s'agirait pas de critiquer sans rien faire ou on va me le faire remarquer. Et puis je les connais si personne propose autre chose dans la demi-heure ils vont prendre la première idée. Du papier, une plume, de l'encre, et vite.
Je siffle, j'attrape mon carnet le temps que Léchouille arrive, et je lui attache la lettre sur le dos avant de tourner les pages pour y trouver un morceau d'étoffe. Je le renifle histoire d'être sûr qu'il a bien appartenu au bon destinataire, puis je le fais renifler à la renarde.

Pendant que je la regarde partir avec le message une question me vient à l'esprit. Est-ce que je les aurais aussi empêché avec un autre pirate ? Pas sûr... pas sûr du tout...
Capitaine Le Brun
Capitaine Le Brun
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15/11/2005
Posté le 15/03/2010 à 09:35:48 

Le 12 Mars
Piégée !
 
Piégée comme une débutante dans la cale de Thor. Henry Morgan avait vite découvert ma planque il n’avait rien pu faire pour m’y déloger même si je du poser un genou à terre après l’avoir renvoyé à l’hôpital. Le danger est venue de la ou je m’y attendais le moins.  Montalves !
 
Même si mes frères avaient une haine que je pensais démesuré et une certaine méfiance à son égard. Mes relations avait toujours était cordiale avec lui, avant ce jour ou je dûe lui faire comprendre que la Confrérie ne lui apporterait pas ce à quoi il aspirait.
 
Le bourgeois brigand se saisie de l’occasion pour m’expliquer son désappointement. Alors que je me vidais de mon sang et que je lui demandais de m’achever. C’est avec un regard pervers que j’aurais pu apercevoir dans l’œil d’un pirate, qu’il manipulait son revolver à cross en ivoire pour finir de m’annoncer qu’il me retiendrait prisonnière.
 
Rapidement il fût accompagné de Clemclem et Turb qui me désarmèrent après avoir coller le canon d'un tromblon sur ma tempe.
 
J’étais faite ! 
 
Pas pour très longtemps, pensais-je. "Ce soir lorsque les Anglais et les pirates débarqueront pour piller Ulüngen ils auront d’autres chats à fouetter. Et Ils sauront alors la véritable raison de mon carnage matinal à Ulüngen."
 
Hélas pour seule agitation nocturne, il n’y eu que la visite de Momo. La Confrérie avait été mise au courant de ma captivité par Montalves. Celui-ci eu le temps de le regretter et tomba le premier sous la lame du Boucanier.
 
Mais au moment ou j’allais saisir l’opportunité de me sortir de la, Momo tomba sous le feu de Turb et Clemclem. J’eue le reste de la nuit pour repenser une nouvelle fois à l’inefficacité de ces idiots d’Anglais ! Et un autre en particulier, mais pour qui j’avais beaucoup plus de respect. Et ceci grâce à Turb qui me fît part d’une livraison bien ancienne. Avec les formes particulières qui sied d’un garde à sa prisonnière.
Rider
Rider
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18/11/2007
Posté le 15/03/2010 à 12:02:50 

" Non mais ca va pas t'es malade? Tu vas la torturer pour de bon? La mutiler?

- Ca va Turb ...Respire ! Fais moi confiance mince.. je te demande pas a toi et a Clem' d'etre aux petits soins pour elle pour la mettre en pieces au final
J'te parie que d'une maniere ou d'une autre elle partira en pleine forme...

- Oui d'ailleurs j'ai pas compris ? Quand tu me dis de lui mettre une fessee de ta part bon ok.. mais les petits gateaux avec le thé? C'est une pirate quand meme!

- Bon Tuturb ...Arrete l'alcool Hein? Vraiment...! Tu comprends plus quand je suis serieux ou quand je deconne...



Montalves avait été surprenant pour le coup... Quand j'ai eu son info, j'avoue ne pas l'avoir veritablement prise au serieux .. mais il l'avait fait!
Il tenait la petite ...
Pas mal... Pas mal... Je lui ai depéché tres vite des amis de confiance en leur disant bien de la menager au possible et SURTOUT de la garder en vie...

Beaucoup d'avis divergeaient , l'attacher à des boulets et des chaines et la couler au fond de la rade ou l'echanger contre l'IRP ...
Houah.. Mes Goudas ne doutent de rien...
Mais ... Il y a peut etre moyen de tirer une epingle de ce jeu compliqué... Et si on tentait le diable?
Bien .. meme mes amis se sont tous affolés quand j'ai commencé à parler de la mutiler et le coup du paquet a finalement fini d'ecoeurer tout le monde ...
Je joue encore le sale role mais tant pis ... S'il faut ça , soit...
Le but c'est que les autres surtout y croient ...
Le but surtout ... Enfin... En tout cas ca a l'air de fonctionner... On va vite etre fixés... mettre le feu aux poudres comme là est extremement risqué certes.. mais si ça paye ... !

Il faut que ça fonctionne ...
Sir Holmes
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 15/03/2010 à 15:37:10 

Sir Holmes était bien loin des évènements, si loin...
Et pourtant, rien n'aurait pu davantage le rapprocher des faits, que cette missive de sa compatriote,  ce matin là. L'on avait sollicité ses informateurs pour localiser quelques personnes, pour leur nation, expliquait-elle... mais lorsqu'il lut les lignes où elle lui faisait part, sans se douter nullement de l'impact que pourrait avoir cette révélation, de la captivité de Lady Alanis, le sang du détective ne fit qu'un tour.

Aussitôt, il remua ciel et terre à New Kingston pour obtenir davantage d'informations. L'inquiétude commença à le ronger, il s'en voulait d'être ainsi impuissant à savoir son aimée en danger!

Ne tarda point une autre missive à le rejoindre...
Le Sieur Turb lui faisait part d'une livraison, qui datait pourtant à présent, qu'il venait de remplir. Le détective se saisit de cette occasion, saisissant que le hollandais livreur des PTT se trouvait aux côtés de sa douce.
Se sachant impuissant, il savait qu'il pouvait toutefois, discrètement, communiquer avec celle dont les craintes de la perdre de manière définitive emplissaient désormais chacune de ses secondes.


Il regarda Otto s'envoler en direction de l'Est.
Il était encore loin de s'imaginer quelle cruauté, certains corsaires hollandais pouvaient se targuer de prétendre, puisqu'au fond de lui, il eut presque un regret... de s'immiscer dans une affaire qui, il le savait, n'aurait point dû le concerner, et à laquelle il aurait souhaité ne point mêler le Sieur Turb.

Mais malgré toute la piraterie, bandeaux et actes compris, que Lady Alanis arborait, rien, jamais, n'aurait pu condamner le détective à rester inactif, quand bien même l'on lui reprocherait de l'avoir mérité. Il l'aimait... 
Capitaine Le Brun
Capitaine Le Brun
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15/11/2005
Posté le 15/03/2010 à 16:29:17 

13 Mars
Détention

Le lendemain, mes gardiens m’invitèrent à les suivre dans l’auberge. Je restai calme et docile à leurs grandes surprises. Je restais surtout concentrée sur l’occasion à saisir de me sortir de ce pétrin. En espérant qu’elle viendrait de l’arrivée imminente de mes frères.
 
L’Alcôve de débauche de Celeste. L’endroit ne manquait pas de charme. Je le fis d’ailleurs observer à ma compagnie.
 
-  « Bah on voit à quoi sert l’économie de l’impôt pirate ! Vous ne perdez pas le nord ! »
 
Ce qui me value un coup de pied au cul de la part de Turb. Je gardais ma rage entre les dents, le moment ou je pourrais le leurs faire payer viendra bien assez tôt.
 
Ils me terrèrent dans un coin de la pièce en assurant ma garde et des liens rudimentaires.  La garde se renforça tout au long de la journée. Turb en profita pour poser ses sales pates sur moi et me torturer en appuyant sur mes plaies. Le plus mal étant sans doute ses allusions aux violes. Mais il savait qu’a trop caresser un chat on se prend des coups de griffes.
 
Helena me fît part de son désappointement et de son incapacité à changé la situation. Elle eut la délicatesse de me donner à manger à l’abri de quelques regards. Regards que je détournais d’elle, j’aurais souhaité qu’elle ne me voit pas en si mauvaise posture.  Cornelis fût bientôt présent accompagné de Johannes et Ninja Von Doom qui faisait le guet au milieu de la spacieuse pièce.
 
La journée passa ainsi. Les doutes grandissants d'heure en heure, en voyant une telle armada autour de moi. J’imaginais le triple d’effectif dans les couloirs ou au rez-de-chaussée prêt a recevoir mes frères. S’ils ne venaient pas en masse, ma situation aller être de plus en plus délicate.
 
Je profitai de la soirée et de la lourdeur ambiante pour penser à mes erreurs récentes et le regret de n’avoir pas revue Holmes depuis si longtemps. Mais j’échappais à l’idée de faire l’inventaire de ma courte vie. Mon heure ne pouvait être déjà arrivée.
 
Montalves passa tard dans la soirée alors que je faisais mine de dormir.  Hélas celui-ci resta à distance en me glissant une lettre, copie du message envoyé à mes frères.
 
L’occasion que j’attendais arriva quelques minutes plus tard. Ne dormant que d’un œil, Amster van Runik approcha de moi pour, sans doute, profiter de la situation. Dans une violence inouïe je lui envoyai un coup de genoux dans le nez. L’homme s’écroula de tout son long et je pu me procurer son sabre du bout des doigts afin de couper rapidement mes liens.
 
Déjà ClemClem et Turb fonçaient sur moi. Je fis un geste de recule et colla ma lame sur la gorge d’Amster, ce qui eu pour effet de les figer sur place. Je collai une nouvelle mandale à l’hollandais qui reprenait connaissance pour montrer que je ne plaisantais pas.  Je du distribuer quelques coups de sabre pour faire reculer ma garde sous la menace de trancher la gorge de mon otage. Je pu alors saisir un tromblon et menacer Johannes en lui tirant un coup dans les jambes.  
 
A ce moment Turb et ClemClem surgirent sur moi de concert. Je reculais en blessant Van Runik qui s’écroula à terre. Ma défense tombée, plus rien n’empêcha les hollandais de prendre le dessus sur moi. Mes blessures étant encore à vif, je posai rapidement un genou à terre. Ma tentative venait d'échouer.
 
-    « Encore un coup comme ça et je te règle ton compte une fois pour toute. »
 
Je sentais que Turb retenait difficilement sa lame au moment ou il me hurla ces propos.
 
Désormais mon sort était entre les mains des hollandais … ou de la Confrérie.

Turb, taquineur de goulots
Turb, taquineur de goulots
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09/08/2008
Posté le 15/03/2010 à 19:58:07 

14 Mars - En droit aux prouts proie au doute

Turb regarde la prisonniere avec un melange de sentiments contradictoires.
Il haie ce qu'elle represente et ceux qu'elle represente mais il a de la compassion pour les sequelles qu'elle presente maintenant.

Lui-meme lui en a inflige certaines et il l'a molestee a plusieurs reprises, jouant le role d'une brute sans ame pour qu'elle prenne sa garde au serieux. Elle peut bien le prendre au serieux; il n'hesiterait pas une seconde a lui porter le coup fatal si elle tentait quoique ce soit d'imprudent. Mais il craint qu'elle ne lise le doute dans son regard.
Oui, il doute.
Lui qui a toujours lutter contre la piraterie et la barbarie, maintenant qu'il voit comment se comportent les corsaires a l'egard d'une femme captive, lui y compris, et maintenant qu'il la voit elle fiere et determinee jusqu'au seuil de la mort... il doute.
Elle fait preuve d'un incroyable courage, comme portee par une force et une conviction inebranlable, bien plus solide que sa propre conviction a cet instant.

La vie etait tellement plus simple a Liberty quand tout etait noir ou blanc.
Il y avait les mechants et les gentils, un doux manicheisme, bien reposant et tellement facile.
Puis Turb aprit que tous les anglais n'etaient pas que de vils voleurs... il y en avait aussi qui etaient de sympathiques voleurs.
Puis il se rendit compte que les espagnols ne disaient pas toujours que des conneries. Ils en faisaient aussi. Heu... ils etaient parfois relativement sages et avises, voir meme amicaux.
Puis ce furent les francais, ses amis de toujours, qui montrerent une face cachee de leur personnalite; ils ont elu un gouvernement abjecte et aux antipodes de ses ideaux.

Et puis il y a eu ces dernieres rencontres avec quelques pirates.

Ces 2 enfants insupportables, la gamine et son sale clebard, et le p'tit rouquin vicelard... 2 sales momes... mais 2 momes quand meme. Avec une furieuse envie de jouer et d'attirer l'attention des adultes sur eux. Des pauv'gamins paumes.

Un guitariste ecervele, qui donne envie de se crever les tympans a coup de tisonnier, mais qui garde toujours le sourire et qui semble ne veiller qu'a la protection des enfants, sans en avoir l'air (ni la chanson).

Une ... mere defroquee? Une nonne amoureuse semble t'il, prete a se sacrifier pour proteger son imbecile de musicien. Elle s'etait interposee entre la lame de l'hollandais et le cou de son amant sans l'ombre d'une hesitation.

Une brute incroyable aux allures de panda monstrueux, une force de la nature, broyeuse de corsaires... et pourtant si enclin a la deconnade autour d'un bon verre, heu... d'une bonne bouteille... enfin d'un tonneau quoi ! Un alcoolique au dernier degre, Turb ne lui jetera pas la premiere pierre. Ca non.

Un philosophe idealiste qui concurrence a lui tout seule tous les lendemains difficiles de vos plus grosses cuites, tant il cherche a vous penetrer le cerveau de ses convictions inalterables. Cet perseverence a essayer de faire entendre sa raison... c'en est presque touchant.

Turb en passe, certainement a cause des coups recus sur la tete a leur rencontre, mais il y en a beaucoup d'autres, tel l'inenarrable Gaston, chacun avec son... style, et quelque part son humanite. A part ce cannibal de Maurice peut-etre, qui doit etre l'exception qui confirme la regle !

Puis il y a eu Lady Ching.
La, Turb a vraiment ete destabilise par quelque chose d'indefinissable.
C'est une tres belle femme certes, et une asiatique qui plus est comme sa defunte et regretee epouse, mais c'est autre chose qui l'a touche, il ne saurait dire quoi et ca le perturbe.
Ce ne peut etre la folie d'un coup de foudre, le coeur de Turb est deja prisonnier, tout devoue a celle qui ne l'a pourtant jamais regarde comme un homme et qui est promise a un autre.
Alors qu'est-ce ?
Il ne le sait pas, mais compte bien resoudre ce mystere un jour.

Puis il y a eu la capture d'Alanis, toute cette violence et toute cette haine.
Il se voit lui, empli de haine et de violence, rien a envier a celle qu'il qualifie volontier de tous les noms d'oiseaux quand il reste poli.
Le souvenir de son ami Holmes le rappele a son devoir de livreur, et sous sa casquette de facteur il juge le soldat, la brute, le porc qu'il peut etre face a une prise de guerre. Et ca lui glace le sang.
Il s'aquitte d'une seconde livraison pour Alanis commandite par un homme qui semble l'aimer plus que de raison. Comment cet homme que Turb connait suffisemment pour savoir qu'il est des plus integres et honorables, comment cet homme peut-il vouer autant d'amour a cette... femme.

Turb doute de plus en plus et quand son general annonce qu'il envisage de mutiler la prisonniere pour l'envoyer par petits bouts a ses confreres, son doute est au paroxysme. Il est a deux doigts... heu... a un doigt de la mutinerie.
Heureusement Rider a tot fait de le rassurer, ce n'est qu'un bluff. Ouf.

Mais le doute est la et le ronge.
Quand Ammokk se jette sur lui, Turb riposte avec ses reflexes de guerrier, il se bat farouchement oubliant toutes ses questions le temps d'un combat... qui le laisse sans connaissance sur le tapis deja gorge du sang d'Alanis.
 

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