Faux Rhum Le Faux Rhum Faux Rhum  

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Le pal Magyar  
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Istvan
Istvan
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11/03/2006
Posté le 24/11/2009 à 12:10:39 

Un homme seul se tenait devant l'avant-poste de la Madone, saluant crânement Maître mélinigos et s'affichant dans l'encadrement de l'entrée de la tour.

" Pirates, c'est votre capitaine que je suis venu voir, répondant à son invitation ! "
Li Tabar
Li Tabar
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Posté le 24/11/2009 à 16:10:36 

*Un papi qui était resté planqué depuis quelques jours sort de son trou avec des bouts de tissus dans les oreilles.
 
A la vue du Français il accoure vers lui en enlevant ses bouchons d’oreilles.
 
Un chevalier du Lys ! Hihihihi ji suis sauvi.
 
*Le vieux se jette au pied du corsaire en lui tenant la jambe.
 
A Missieur ! Vous tombi à pique ! Ji n’y  pouvi plou !
 
Ci pirates sont tous plous fou les un comme lis autres !! Di brutes alcooliques sans foi … quoique une avit l’ir d’en avoir un brin, de foi… Et ci musicien avec si instroument sortie de l’enfir ! Aaaaahhhhh
 
*Le papi versa une larme rien qu’en y repensant.
 
La Capitine, vous dites ? A vi, elle étit ici. Une fille soubirbe mis je n’imeri pas gouti à si caresses ! Ah non, elle n’a pas l’ir commode ! 

*A part ce maraud la tour à l’air vide …
 
*Le vieux ne lâche pas la jambe et tate le pantalon du français*
 
Vous vouly, d’y tissou ? Yé souis commirçant, tris bonne qualiti vous virri. Touchi !!
Istvan
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11/03/2006
Posté le 24/11/2009 à 17:49:04 

Les gants du Hongrois effectuent un aller-retour en travers du visage du vieil homme.

" Du large.
Je ne suis ni Français, ni chevalier, ni membre de la fraternité du Lys.
Quant aux caresses du capitaine, je me réserve le droit d'en juger. "
Li Tabar
Li Tabar
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Posté le 24/11/2009 à 18:04:55 

*Recule à quatres pattes les fesses trainant au sol et voie l'homme se diriger vers Mélinigos*

Pirate ! Encore un pirate ! Le Padri la bas, ci li grand-pire di la capitine ! Je li si, ji li entendou !

*Rassemble ces breloques rapidement et maladroitement*


Fite attention, il a pirdi la tite !

*Prends ces jambes à son coups pour disparaitre dans la jungle. On peut encore entendre un cri qui séloigne*

Pirate !! Vous n'ites tous qui di pirate !!!

Istvan
Istvan
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11/03/2006
Posté le 24/11/2009 à 20:17:08 

Pas un regard de plus n'est gaspillé par le Magyar pour le vieillard.

Il suit par contre d'un oeil intrigué la charge d'un noble Français, qui semble manifestement recevoir une balle en plein front en fonçant sur maître Mélinigos.

Istvan hausse un sourcil, puis continue sa veille, le regard toujours fixé droit devant lui.

" Une diablesse finira tôt ou tard par émerger des ténèbres, je sais être patient... "
Istvan
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11/03/2006
Posté le 29/11/2009 à 13:38:54 

Quelques jours plus tard, on retrouve Istvan assis sur une souche sous les murs Est de la Madone, faisant crisser sensuellement son épée avec une pierre à aiguiser.

Un sourire aux coins des lèvres, il attend, paisiblement.

Les balles Espagnoles comme Pirates ne semblent guère avoir douché son enthousiasme.
Capitaine Le Brun
Capitaine Le Brun
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15/11/2005
Posté le 09/12/2009 à 16:06:07 

Alanis avait eu vent des recherches infrustueuses de l'Hongrois.

D'abord Anne de providence qui avait fait, sa désagréable rencontre et ensuite le Dictateur de pacotille qui avait lui informé de la présence du jeune homme vers Esperanza.

Alanis se frottait les mains.


C'est vrai que notre dernière rencontre fût rapide... Esperons que cette fois-ci, il ne soit si ... précoce.
Istvan
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11/03/2006
Posté le 13/12/2009 à 13:12:16 

Le Hongrois sabrait quelques aventuriers de diverses nations dans les décombres du repaire pirate, poursuivant inlassablement sa traque.

La rumeur apportait à ses oreilles que l'oiseau se serait à nouveau enfui...

D'un geste plein de rage il abattit un homme au fort accent germanique, fauchant son artère fémorale.

Il porta alors deux doigts à sa tempe, inspirant profondément.
Capitaine Le Brun
Capitaine Le Brun
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15/11/2005
Posté le 21/12/2009 à 12:02:15 

Il est revenus ?!!!

Encore une fois le hongrois s'était pointé à Esperanza dans l'espoir de trouver Alanis. C'est de peu cette fois-ci qu'il l'avait manqué.
Mais diable, que cette homme était tenace!  Bien plus, qu'être dans les pattes d'Alanis, c'est dans les pattes de la confrérie qu'il trainait, au point de la faire trébucher.

De bonne heure Alanis prit son bardas et la direction du Sud.
Elle allait en finir une bonne fois pour toute !

Istvan
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11/03/2006
Posté le 21/12/2009 à 16:14:22 

Plus d'un mois qu'il la traquait et qu'elle ne cessait de filer entre ses doigts...encore une fois, à quelques minutes près il la tenait.
Une telle souplesse faisait naître un sourire rêveur et point innocent du tout sur les jolies lèvres du Hongrois, lorsqu'il laissait ses pensées vagabonder vers le sujet...

Mais pour l'heure, il n'en comptait plus les blessures récoltées en traquant la diablesse.

Sans compter le détroussement en règle que les voleurs si agiles du repaire pirate lui avait infligé.

Cette chasse était pour le moment la plus éreintante et la plus passionante que l'homme avait connu, il n y avait bien à Ulüngen qu'il n'avait pas encore posé ses bottes dans cette course.

Et bientôt peut-être, si la rumeur disait vrai...

Il arracha un bracelet d'ossements de son poignet et le jetta dans le lac, formulant une prière muette.

Demain, dès l'aube...
Istvan
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11/03/2006
Posté le 15/01/2010 à 18:43:56 

Les longs doigts élancés s'abattirent sur sa nuque, la maculant de sang alors que l'énorme moustique périssait broyé.
Istvan secoua sa main d'un petit geste amusé, faisant tomber les morceaux de chitine.

« Cette jungle est agressive, mais c'est une pure sinécure comparée au Siège de Vienne... »

Un mois !
Un mois déjà qu'il traquait cette succube d'Alanis, depuis cette rencontre manquée lors de l'assaut sur les fortifications de Louis le Grand, depuis qu'elle lui avait décoché son regard de garce provocatrice...mais Istvan y avait vu toute l'étendue d'un défi digne de lui et, il en était certain, elle n'avait encore jamais été touché par les mains d'un homme tel que lui.
Car dans le regard de la capitaine du Sournois il n y avait pas la moindre étincelle de peur.
Logique en ce qui la concerne...choyée par les plus sombres raclures de l'île, protégée de leurs désirs par la vigilance d'une Madre Anna, les plus sombres aspects du monde des femmes devaient relever du plus grand exotisme pour une combattante aussi bien entrainée et équipée.

Un mois entier...certains membres de la Confrérie s'étaient dressés sur son chemin et en avaient payé le prix quand ce n'était pas lui-même qui s'effondrait sous une volée de plomb.

D'Esperanza aux ruines du repaire il n'avait jamais cessé de la poursuivre, à deux reprises il s'en était fallu de quelques misérables heures avant qu'il ne puisse poser ses griffes sur elle...mais le destin était facétieux. Comme tous les Pirates la jeune femme devait avoir vouée son âme à un quelconque démon, habile à la protéger.
Mais il était l'un des derniers du Premier Peuple au sang encore pur, descendant d'une race plus ancienne que Jésus et héritier de traditions plus terribles que tout l'Islam rassemblé !
Et par dessus tout, il était patient.

Comme tous les soirs, les os d'un mort furent réduits en poussière et rituellement offerts au Dieu Blanc qui chevauche la Lune.

Ce soir il bivouaquait au repaire des contrebandiers, signalant encore une fois sa présence à la capitaine d'une missive...la rumeur murmurait que Alanis la Noire s'était mise en chasse de cet homme qui prétendait pouvoir la traquer, elle !
Capitaine Le Brun
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15/11/2005
Posté le 16/01/2010 à 16:08:47 

Souffler… Laisser la confrérie respirer après cette fin d’année tumultueuse. L’occasion pour Alanis de régler quelques affaires. Dont l’une était de s’occuper du bel Hongrois.

Déjà plus d’un mois qu’il est sur ses traces et colle aux guêtres de ses frères, pensait elle. Il y a des hommes qu’il ne faut pas faire attendre. Et celui la, la traquait depuis bien trop longtemps. Ils se mirent enfin d’accord sur le lieu et le jour du rendez-vous.

Ca n’était qu’à quelques heures de New Kingston. Elle quitta la chambre de Sir Holmes, sans lui avouer ses intentions, comme à son habitude. Discrète, satisfaite de la nuit pleine de plaisirs et de tendresses qu’ils venaient de partager, et de lui avoir confié la mission qui lui tenait à cœur.

Cette matinée offrait une vue splendide sur le Lac des contrebandiers. Elle s’arrêta sur la rive, dégaina son épée pour l’inspecter et l’aiguiser. Puis Réajusta son fourreau à sa ceinture, sa cuirasse et enfin ses cheveux.

Elle jeta un dernier regard vers l’horizon avant de pénétrer dans le repaire des bootleggers.

A peine entrée, elle le reconnut de dos, immobile. Elle se posta à quelques pas de lui, le regard plein de colère, attendant qu’il se retourne. Ce qu’il fît quelques secondes plus tard, après lui avoir laissé le temps de convoiter cette silhouette et ses fesses si craquantes…
Istvan
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11/03/2006
Posté le 16/01/2010 à 17:34:21 

Une tension soudaine pesa sur la nuque d'Istvan, sensation oh combien familière...
Il se retourna, la main sur sa garde et se retrouva face à l'objet de sa convoitise.

La fille de Nick le Brun se tenait là, drapée de toute la majesté de son arrogance folle. Istvan se gorgea aussitôt de ce spectacle, gravant chaque seconde dans sa mémoire.

Elle fit le premier pas et il sut immédiatement qu'il aurait le trophée qu'il était venu arracher, car elle caressa son étincelante armure maya du dos d'une main faussement négligente.
Comme toujours elle était aussi provocante qu'agressive, doucereuse mais dangereuse, tellement sure d'elle...

Elle était venue mettre fin à ce jeu, préserver les vies de ses frères tombés pour elle. Elle se déclara curieuse de voir la manière dont leur rencontre devait s'achever...

Tous deux se jaugeaient, une main sur la garde de leurs terribles lames et l'autre s'avançant presque instinctivement pour toucher, caresser, attirer. Deux regards de prédateurs s'empalaient.
Deux âmes d'acier prêtes à s'embraser, pensa-t-il tout haut.
Ils ne tardèrent pas à le faire: encore une fois elle d'abord, offrant sa reddition sans le savoir encore lorsqu'elle se pencha sur ses lèvres. Puis lui à son tour, y répondant avec rage et passion.

Les longs doigts du Hongrois s'attaquèrent aux lacets de sa chemise, elle le rejeta dans un tas de sac de jute, habituée à diriger les opérations certainement ?
Lorsqu'il s'élança sur elle et entreprit de prendre les choses en main, elle résista, mais la surprise comme la curiosité jouèrent à part égale dans sa défaite alors.
Quelques minutes auparavant elle lui étalait sa rencontre de la veille avec son amant, Holmes ? Istvan n'en avait cure, à cet instant elle était à lui, toute entière et volontaire, le monde pouvait bien brûler !
A travers ses ruades outragées et son visage tout à la fois gémissant et ricanant de défi, la pirate prenait un plaisir nouveau: jamais aucun homme n'avait osé la traiter ainsi, dénué de tendresse mais dévorant de passion, libre de toute crainte quant à ce qu'elle oserait penser de lui.
Capitaine Le Brun
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15/11/2005
Posté le 17/01/2010 à 10:29:25 

Il y des regards qui ne trompe pas. Surtout lorsqu’il déborde de désirs comme celui de l'hongrois. Son visage si blanc, si sec, ses traits tirés ses yeux en amandes ne lui étaient pas indifférente, elle devait bien se l’avouer.

Partagée entre haine et passion, Alanis réussit à réunir ses états d’âmes en libérant ses pulsions. Une communion aux allures de combat. L’union d’un ange et d’un démon, du feu et de l’eau, du Yin et du Yang. Et ses deux corps perdus dans ce tourbillon, tantôt blanc, tantôt noir.

Ce duel commençait de la plus belle des manières avait elle lancé le sourire aux lèvres. Elle n’oubliait pas la véritable raison qui lui avait poussé à venir à sa rencontre, et se délecter de le sentir s’abandonner entre ses cuisses.
Istvan
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11/03/2006
Posté le 17/01/2010 à 11:41:54 

Aussi férocement un homme s'adonne à l'amour, aussi terriblement est-il affligé lorsque toute l'énergie qu'il a déployée jaillit hors de lui.
En d'autres termes, Istvan était encore affalé à reprendre son souffle, un sourire extatique et conquérant aux lèvres lorsque enfin Alanis parvenait à se relever.

Elle se pencha pour ramasser ses affaires et ce mouvement fit naitre une douloureuse grimace sur son beau visage d'aigle des mers. Elle boucla son ceinturon et passa une main sur son front.
Dans un crissement doucereux, elle tira sa lame et la pointa sur la gorge de son amant.

« Il nous reste une affaire à régler. »

Un léger rire secoua le guerrier lorsqu'il hocha de la tête et que sa pomme d'Adam roula contre la pointe du sabre.

« Moi qui pensait que tu avais fait le tour de tes possibilités... »

Elle le laissa s'armer, patiente mais de nouveau sévère et déterminée, la chef de guerre succédait en un battement de cœur à la maitresse. Fascinant.

Ils se mirent en garde, se saluèrent...puis tels deux serpents de métal leurs lames fendirent les airs et ils firent débauche de talent et de violence.
Plusieurs passes s'enchainèrent et Istvan fut le premier à arracher une étoffe d'un geste rageur pour panser une plaie, avant de reprendre le combat d'une série de bottes vicieuses lui donnant l'ascendant.
Poussant son avantage, martelant la garde d'Alanis il ne put s'empêcher de saisir un téton dénudé par les coups et de le pincer avec cruauté. Arrogance est mère de tous les dangers...en l'occurrence, il fut bien incapable de bloquer la cinglante riposte qui déchira son flanc et lui arracha un cri de douleur, traçant la première blessure sérieuse du duel.

Elle enchaina plusieurs assauts fructueux, le forçant sans cesse à reculer, avouant son admiration pour les multiples habiletés dont ses mains semblaient pourvues.
Et alors qu'il semblait perdu et à sa merci, ployant un genou à terre, il rassembla en lui toute la rage primordiale qui guidait ses actes et le sang macula abondamment le repaire de jadis des contrebandiers.
Comment un homme qui se tenait aux portes de la mort pouvait-il faire preuve d'une telle résistance?
Finalement les deux combattants se firent à nouveau face, tous deux agenouillés et ployant sous le poids de leurs innombrables blessures, presque collés l'un à l'autre.
Ils étaient si faibles que la moindre éraflure pouvait à présent trancher le fil ténu les reliant péniblement à la vie, se dévisageant à travers le voile pourpre de leur propre sang et de leur épuisement total.

Ils s'embrassèrent, se séparèrent et firent chanter une ultime fois leurs lames.
Sir Holmes
Sir Holmes
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27/06/2008
Posté le 17/01/2010 à 15:26:02 

Sir Holmes avait observé sa belle quitter son bureau, aussi furtivement et discrètement qu'elle avait l'habitude de le faire.
Ils avaient passé la nuit à s'adonner l'un à l'autre, à échanger autant de baisers que de caresses, à s'unir comme s'ils formaient un couple...

Comme s'ils formaient un couple...

Le gentleman serrait doucement le médaillon qu'elle lui avait laissé en partant, riant de le voir presque attendri dans un premier temps qu'elle se dévoile fidèle à lui. Mais les désillusions n'avaient point tardé à apparaître, il avait rapidement encaissé les paroles de sa Milady qui lui disait de ne pas attendre d'elle fidélité, et amour.

Comment, après de tels instants passés, après que le gentleman lui ait à ce point offert son coeur, son corps, mais aussi... son âme, comment cette situation pouvait-elle, une fois encore, se terminer de la sorte?
Combien de temps s'écoulerait encore avant qu'il ne la revoit, la serre dans ses bras, avant qu'il n'espère que ce moment ne dure toujours, jusqu'à ce rendre compte que ces instants éphémères ne feraient ensuite que le ronger de l'intérieur, le rendant chaque jour plus maussade, plus nostalgique des jours précédents?


Il jeta un oeil vers le livre qu'elle lui avait confié, rangé précautionneusement dans ses affaires. N'était-elle venue que pour cela, n'y avait-il dans ses gestes qu'un pur intérêt à se jouer du détective?


Il ne pouvait se résoudre à penser cela, et malgré que les instants qu'ils venaient de passer le laissaient encore sur un nuage qu'il ne souhaitait quitter, il quitta quelques instants son bureau, le temps pour lui de rejoindre quelques personnes qu'il avait embauchées...




Lorsque, quelques heures plus tard, ses "indicateurs" revinrent, lui apportant l'information que les deux personnes qu'il avait fait suivre se trouvaient ensemble... et pire, avaient été aperçues le corps l'un dans l'autre, le détective ne put s'empêcher de serrer le poing, éprouvant là une intense douleur dans la poitrine.
Il demanda à ce qu'on le laisse seul dans son bureau, et s'y enferma. Depuis son sac, d'étranges bruits, comme des chuchotements, se faisaient entendre... Ivre d'une jalousie sourde et d'une colère qu'il se forçait à tempérer, Sir Holmes passa de nombreuses heures sombres dans un bureau qui, soudain, lui semblait étranger...
Capitaine Le Brun
Capitaine Le Brun
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15/11/2005
Posté le 18/01/2010 à 16:58:12 

Le sang lui brouillait la vue lorsqu’elle posa un genou à terre. Jusqu’au coup ultime le duel avait été splendide. Nul n’aurait pu dire qui allait se relever après le derniers fracas des lames s’entrechoquant.

 
Ce fût, la Capitaine Pirate qui avait finit par se relever. Elle secoua le corps du Hongrois du talon pour savoir s’il était bien inconscient. Elle finit par s’affaler sur les sacs en toile de jutes sur lesquels elle avait partagé ses ébats quelques minutes plus tôt.
 
Puis la jeune pirate saisie une bouteille de rhum du bout des doigts et s’enfila une rasade avant d’en verser le fond sur ses plaies.
 
Il ne lui restait guère de force pour se mettre à l’abri. Elle savait qu’elle était à la merci du premier corsaire venue, non loin de la colonie Française. Mais cela ne lui importait que peu à cet instant. Elle y avait mit le prix, mais tout ses objectifs étaient atteint…
 
 Le plaisir d’avoir gouté à la peau du Magyar et d’avoir vengé ses frères tombés sous sa lame.


 

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