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Une nuit ou un autre jour peut-être.  
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Catherine Murphy
Catherine Murphy
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05/04/2007
Posté le 16/04/2007 à 11:07:38 

Un départ, une fuite...l'oubli La nuit avait été fraîche sur le King Henri, un navire de la Royale des Indes faisant voile vers les caraibes. Allongée sur le pont extérieur avec le plancher pour matelat et le ciel étoilé pour couverture, Catherine songeait. Ses yeux s'enfoncaient dans un univers infini, libre de rêves, doux, laissant derrière ellle le lourd passé d'une jeunesse à peine entâmée. De quoi allait être fait sa vie sur cette île lointaine?se demandait-elle. Jusqu'ici difficile de faire pire, la chance avait quitté son berceau voir ne l'avait jamais approché. A l'âge de 12 ans, la famine qui régnait alors en Irlandes avait poussé ses parents à la faire travailler comme bonne chez une riche famille de Dublin, les Stattupon. Quelques mois plus tard, ses parents furent tués dans un mouvement de foule devant la boulangerie de la place Bishop. Les Stattupon décidèrent, par pure charité catholique, de garder et d'élever Catherine. Tour à tour à la tâche pour madame et dans le lit de monsieur, la vie devint routine et supplices. Elle avait accepté pendant plus d'un an, les assauts répétés tant de madames à la frapper que de monsieur à lui voler le peu d'humanité qui lui restait, avant de se venger. Elle choisit les bas de madame pour les endormir avant d'allumer avec les allumettes de monsieur un feu dans la chambre de ses maitres. Ce fût le plus grand feu que connu Dublin. Il fallu 15 000 hommes pour en venir à bout et la moitier de la ville parti en fumée. Elle échappa à la prison puisque personne ne l'accusa. Interrogée au commissairiat, elle dit aux policiers qu'elle avait passé la nuit chez son oncle de watshift street. Orneus Murphy le frère de son père, assassin, voleur et pervers notoire, n'a pas mis longtemps à confirmer sa présence sachant bien qu'elle allait devoir ensuite lui rembourser ce mensonge. A cet instant, sa vie prit une voie à sens unique et sans retour possible. Orneus devint son mentor, son guide, son pére, son amant. Elève disciplinée, elle apprit tour à tour le métier de prostituée, d'arnaqueuse, de danseuse, de maître chanteur, etc... Leur affaire tournait à plein régime et les billets s'entassaient dans leur petite baraque du sud de Dublin. Un jour leur richesse serait-elle qu'ils pourront réaliser leur rêve: rejoindre le nouveau monde avec une ardoise vierge et ainsi commencer une nouvelle vie. C'était sans compter sur tout ce que le milieu recèle comme jalousie et haine. Orneus est mort sous les coups d'une bande rivale de Cronwellstreet convoytant son butin, son territoire et qui trouvèrent vite une occupation à sa nièce. Catherine passa 2 ans sur le trotoir. Un matin de printemps au parc Weelglade, son lieu de travail. Elle avait satisfait des dizaines d'hommes durant la nuit et son dernier client s'époumonait. C'était un habitué, un vieux noble anglais Lord Nurgfifht. Pensant à autre chose comme d'habitude, Catherine tourna la tête. Elle s'aperçu alors de la mort du vieil homme. Ce n'était pas la première fois que cela lui arrivait, elle connaissait les gestes à faire. D'abord dégager le mort, le rhabiller, lui faire les poches, voler les bijoux et autres objets précieux puis prendre ses jambes à son cou. Dans une des poches, elle trouva un billet de transport pour le nouveau monde. “Liberty” une île des caraibes où tout est à construire. Le départ était prévu à 13h le lendemain. Pas besoin de vous dire qu'elle décision Catherine a prise.
Catherine Murphy
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05/04/2007
Posté le 16/04/2007 à 12:35:16 

Pensée vagabonde et accostage Alors que le bateau venait d'accoster au port de New-kingston, Catherine dormait sur le pont extérieur bercée par un doux songe lui chantant un vieil air belges connu... Une île Une île au large de l'espoir Où les hommes n'auraient pas peur Et douce et calme comme ton miroir Une île Claire comme un matin de Pâques Offrant l'océane langueur D'une sirène à chaque vague Viens Viens mon amour Là-bas ne seraient point ces fous Qui nous disent d'être sages Ou que vingt ans est le bel âge Voici venu le temps de vivre Voici venu le temps d'aimer Une île Une île au large de l'amour Posée sur l'autel de la mer Satin couché sur le velours Une île Chaude comme la tendresse Espérante comme un désert Qu'un nuage de pluie caresse Viens Viens mon amour Là-bas ne seraient point ces fous Qui nous cachent les longues plages Viens mon amour Fuyons l'orage Voici venu le temps de vivre Voici venu le temps d'aimer Une île Une île qu'il nous reste à bâtir Mais qui donc pourrait retenir Les rêves que l'on rêve à deux Une île Voici qu'une île est en partance Et qui sommeillait en nos yeux Depuis les portes de l'enfance Viens Viens mon amour Car c'est là-bas que tout commence Je crois à la dernière chance Et tu es celui que je veux Voici venu le temps de vivre Voici venu le temps d'aimer
Catherine Murphy
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05/04/2007
Posté le 19/04/2007 à 11:13:44 

Débarquement sur sol meuble New Kingston est une jolie ville. La vie y déborde et les ruelles sont emplies d'effluves des étals jonchants chaque millimètres d'espace libre. Catherine remonta l'allée centrale, se trouvant juste devant l'embarcadère, pour rejoindre le bureau du recensement. Tous ces objets à vendre le long de la route attirèrent son regard. Ici de l'or, là une armure étincellante ou encore des bottes, des chemises, des casques, etc... Elle jeta son dévolu sur une magnifique paire de bottes... Acheter ces bottes n'était que pure folie mais “qui dit nouvelle vie dit nouvelle tenue”^^... Catherine attrapa la ficelle de la bourse pendant à son cou. Entrouvrant son chemisier pour en sortir celle-ci, elle n'entr'aperçut que la ficelle coupée en son bout. Sa bourse, son argent, le peu qui lui aurait permi de se lancer dans sa nouvelle vie, l'argent durement gagné sur les trottoirs de Dublin...volé... tous les souvenirs laissés sur les quais du port Bringhty venaient de rejaillir en un instant. -“Madame, vous les prenez ces bottes ou ben? On n'offre pas ici, on vend!” dit le tenancier du petit étal très à la mode. Catherine tomba sur ses genoux, posa sa tête entre ses mains et se mit à pleurer. Une main toucha son épaule, un jeune homme se baissa à son oreille et lui glissa ces quelques mots: -”Relevez-vous Lady, les vols sont affaires courantes dans notre ville c'est pour ainsi dire notre particularité “so British” sur Liberty. Vous voilà avertie maintenant, vous serez plus vigilante à présent. Tenez! prenez ces quelques pièces et ce sabre. Une fois que vous serez recensée, allez voir le gouverneur au Nord de la ville. Il offre de l'or contre du travail. Bonne chance.” L'homme partit aussi vite qu'il arriva mais ce court instant redonna de l'espoir et de la force à notre amie.
Catherine Murphy
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05/04/2007
Posté le 19/04/2007 à 14:17:45 

Démarchage introspectif et apparition spontanée "Le Bureau des recensements multiples et variés", une baraque en bois adossée à l'église semblant minuscule vue de l'extérieur mais immense une fois la porte franchie. Un escalier, fait de vieilles bariques de rhum, descend du seuil de l'entrée pour plonger vers un bouillonnement de mots, d'odeurs et de sons, le tout rythmé par une vague humaine incommensurable. On trouve des gens de toutes provenances venant demander l'asile à la grande Angleterre. La queue n'y a aucun sens, les mains baladeuses sont partout et surtout dans nos poches... Catherine arriva enfin devant la table, non sans mal. -”Veuillez décliner votre identité,votre origine et votre ancien métier!” La voix aïgue décrochant sûrement au moindre stress, le teint pâle et boutonneux, les veines du nez explosées en surface comme pour mieux évaporer de trop grandes quantités de rhum imbibées et l'haleine cadavérique, pas plus haute que la chaise sur laquelle elle était assise, la contrôleuse du recensement Lady Boudgra. -”Catherine Murphy, j'arrive de Dublin en Irland..” -”Elle est mignonne la pauvrette mais on sait ben où se trouve Dublin et on sait aussi ce que valent les irlandais...”Regardant l'assemblée avec un sourire laissant paraitre un dentition à moitier usée et dont l'odeur n'avait d'égal que la couleur.”Quel métier tu faisais? ...Hum...Vu ton origine, j'te vois ben dans un bordel de Dublin! Haaahahaaa..! Aller, fiches le camp rouquine! Ici, y'a que le bordel ou la mendicité pour les femmes comme toi! SUIVANT...” Catherine, dont l'énervement intérieur avait atteint son paroxisme, pris à pleine main le manche du sabre caché sous son chemisier quand une main ferme lui bloqua le poignet. Elle se retourna les yeux injectés de sang. Mme Dudu, la juge de New Kingston, se tenait devant elle. -”Ne faites pas ça mon amie. On ne peut pas tuer tous les gens qui nous embêtent, du moins pas s' ils sont anglais ou espagnols. Pour les français et les hollandais, faites comme bon vous sembles mais sachez que la haine attire la haine. Venez, suivez-moi dehors.” Le long de la jetée, Catherine lui raconta sa jeunesse, son histoire, ses motivations, ses désirs, sa vie. Dudu, le coeur dans la main, lui proposa le couvert et le gîte pour la nuit dans une auberge du centre ville et l'invita à reprendre contacte, si elle le désirait.
Elisarett Anton
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24/02/2006
Posté le 19/04/2007 à 16:10:51 

Mlle Murphy, mes salutations Votre histoire soulève le coeur et je compatis à la durêté, la pénibilité et la souffrance qu'être anglais entraîne. Je n'hésiterai pas à vous offrir quelques vêtements et de l'argent si je vous croise mais de grâce fuyez Dudu comme la peste! Votre caractère est un atout sur cette île peuplée de barbares et autres scélérats. En restant trop prêt de cette juge, gentille cela est indéniable, vous allez devenir doux comme une brebis et donc une proie. Réfléchissez-y Mlle, parfois une baffe bien placée vaut mieux qu'un long procès dont la finalité ne vous rendra jamais votre or ou votre dignité.
Catherine Murphy
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05/04/2007
Posté le 19/04/2007 à 18:01:08 

Je n'ai pas de conseils à recevoir d'un va-nu-pieds qui plus est portant le drapeau de la mort en étendard. Passe ton chemin bandit et prie pour ne pas croiser ma route!
Catherine Murphy
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05/04/2007
Posté le 20/04/2007 à 11:18:10 

Premier Pas, Première Cicatrice Le gouverneur, un homme peu loquace, avait confié la dure tâche de traquer et tuer des bêtes sauvages, sévissants dans les alentours de New Kingston, à Catherine. C'était la première fois qu'elle allait quitter la ville et s'aventurer vers l'inconnu. Deux grandes portes de bois gardaient scellée l'entrée de la ville, la protégeant ainsi de toute attaque ennemi. -”Il est interdit de sortir, lady! Dehors la guerre gronde, personne ne sort jusqu'à nouvel ordre!” Lui dit le garde suralimenté posté devant la porte. Catherine s'imagina que cet homme ne devait jamais quitter son armure ni la nuit ni le jours et cela peut importe ses activités. Il avait un ventre si rond et si tendu que son armure avaient dûe être moulée et posée à même le bonhomme. Elle lui tendit le laisser-passer, portant le sceau du gouverneur, sans ne jamais quitter des yeux cette bedaine surdimensionnée. Les portes s'ouvrirent, accompagnées d'un long grincement, pour laisser place à la vue d'une plaine équatoriale se prolongeant vers une forêt dense et verdoyante. Les yeux tout écarquillés, Catherine contemplait les détails d'un monde nouveau.Les fleurs avaient d'ennivrantes fragrances, tout était coloré, des couleurs plus vives les unes que les autres, si vives qu'elles avaient déteintes sur les animaux autochtones. Tantôt une blatte gigantesque, un oiseau sifflant et coloré de milles feux... La nature était une source d'émerveillement intarissable pour peu qu'on prenait la peine de la contempler. La journée passa rapidement sans voir la moindre trace de bêtes sauvages. Catherine construisit une tente avec quelques branchages et alluma un feu pour la nuit. Une vive douleur à la joue la réveilla tôt le matin et à peine les yeux ouverts, elle vit une main devant son visage qu'elle attrapa rapidement. Un jeune homme chétif, une dague à la main, lui souriait. -”Mlle bonjour, Je m'appelle Sir Cemloud et j'étais juste en train de m'entraîné au vol sur vous.” Touchant sa joue, elle remarqua le sang sur son chemisier. La main revenant de sa joue était dégoulinante de sang. Une entaille profonde d'un pouce et longue d'une main entaillait son visage. Son sac était grand ouvert en dehors de la tente et toutes ses affaires étaient éparpillées à même le sol. -”Pourquoi m'avez-vous blessée? Que faites-vous dans ma tente et que fait mon sac ouvert avec toutes mes affaires étalées dehors?” -”N'ayez craintes, ce n'est qu'un entrainement! Je rends tout ce que je vole.” Catherine, les larmes inondant son visage, se mit à giffler et mordre le frêle garçon en lui criant dessus. -”Espèce de grenouille puante! Comment osez-vous me traiter de la sorte! Vous venez de me blesser sale asticot à fromage....” Le fluet prit ses jambes à son cou et détala sans se retourner laissant tomber derrière lui quelques pièces et une rose. C'est à cet instant qu'elle décida de ne plus faire confiance à un seul homme sur cette île. Qu'il soit sur le continent, sur mer, n'importe où que ce soit un homme reste un homme. Dieu l'a fait ainsi...
Catherine Murphy
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05/04/2007
Posté le 22/04/2007 à 08:22:32 

Intolérable cruauté en milieu forestier et Transcendance Des traces de pas partaient d'une petite flaque d'eau somâtre et se dirigeaient vers une lisière plus au Nord. Catherine s'avança doucement, à l'affût du moindre son, quand soudain un cracquement de branches sortit de la lisière. Elle sauta derrière un arbre, s'agenouilla et mit le fusil en joue. Il lui faudrait tirer au bon moment mais surtout viser juste. Si on lui avait demandée de tuer ces bêtes c'est qu'elles devaient être terriblement féroces. Elle n'avait pas le droit à l'erreur. -”ArgHHg... Au sec.. ouuuuur... oUinnnn!” C'était un jeune anglais, Davy Jones, sérieusement blessé, fuyant la peur au ventre. Il s'en fallut de peu pour qu'elle lui logea une balle dans la tête. Cette même tête, qui était à l'origine de la confusion, avait tout de celle d'une bête sauvage mais les larmes coulant de ses yeux lui firent prendre conscience qu'il ne s'agissait que d'un homme. -”Fuyez lady! Une bête sauvage est derrière ce bosquet! Elle des dents énormes et un regard pétrifiant si vous ten....”Cria le jeune homme s'enfuyant vers la ville avant de trébûcher et tomber la tête la première dans la flaque d'eau somâtre. Catherine remit son arme en joue, s'agenouilla et se dirigea vers la bête en pesant chacuns de ses pas. Aux détours d'un palmier, elle vit un petit cochon rose mangeant tranquillement un délicieux repas fait de vers et de racines. Continuant sa progression silencieuse, elle passa à côté du suidé quand elle sentit une morsure au niveau de sa jambe. Le mignon petit cochon avait trouvé dans son mollet les attraits d'un mets délicieux. Secouant vivement sa jambe pour mieux faire lâcher l'animal, celui-ci la mordit de plus belle. -”Dis-donc tout rose, tu vas me lâcher oui! Je n'ai rien contre toi mais si tu ne me lâches pas je ser..” A l'instant où elle lui parlait, le pourceau lui griffa violement l'autre jambe avant de lâcher sa prise et de se mettre en position de charge. Il se mit alors à tourner à toute vitesse autour d'elle. Catherine tira ses deux dernière balle sans succès, c'est qu'il était rapide le bougre.Tout en tournant, il lui assainait de violents coups de pattes qui lui lacèraient les jambes. Elle dégaina son sabre et tapa plusieurs fois dans le vide avant de réussir à porter un coup fatal à sa future brochette. Blessée, fatiguée et affamée elle alluma un feu et confectionna une broche pour accueillir ce qu'il allait être un festin. Une jeune anglaise passant par là, sans doute attirée par l'odeur, se présenta. -”Bonjour je m'appelle Annaera” Voyant Catherine blessée, elle sortit de son sac quelques bandages et une fiole contenant un alcool local. -"Laissez-moi vous soigner Lady, je suis médecin." La douleur des soins et les effets de l'eau de vie plongèrent Catherine dans un profond sommeil. Annaera la coucha auprès du feu une fois les soins terminés et décida de rester surveiller son état pendant la nuit. La vie n'est que différence, multitude, hétérogénéité. Il y a des gens en pleine santé, malade, jeune, vieux, heureux, triste, etc...Ce jour là, Catherine avait rencontré la gentillesse incarnée et malgré tout les barrières que son coeur s'était construites au fil des ans, une telle bonté d'âme l'avait touchée au plus profond de son être. Un endroit au fond de son coeur avait gardé des souvenirs qu'elle pensait avoir oubliés, jusqu'à ce soir.
Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 22/04/2007 à 11:16:47 

J'avais rencontré Catherine à New Kingston. J'avais vu la scène, et avais décidé d'intervenir... je ne souhaitais pas que cette jeune femme fasse des gestes qu'elle puisse regretter... Je l'avais invitée à manger, et pendant le repas lui avais proposé mon aide, et avais parlé de la récente organisation BYL qui avait pour but d'aider les nouveaux arrivants à s'installer parmi nous. Elle m'avait écoutée avec attention, puis, peut-être par confiance, m'avait raconté une partie de son passé. Tu es irlandaise alors?lui avais-je demandé. Elle m'avait répondu d'un signe de tête, le regard bas. N'aie jamais honte de l'être enchaînai-je, avant de poursuivre en murmurant : Moi aussi je suis irlandaise avec un sourire. J'avais senti que quelque chose la tourmentait, qu'elle n'avait pas toujours eu la "vie rose", mais ne cherchais pas à lui rappeler ces souvenirs peut-être douloureux... Je lui avais laissé les coordonnées de la BYL... restant en ville jusqu'au lendemain, elle n'avait qu'à venir frapper à la maison de guilde si cela l'intéressait. En attendant, je lui avait loué une chambre à la taverne, afin qu'elle passe une nuit correcte et plus sécuritaire. C'est avec bonheur que je la revis le lendemain à la maison de Guilde. Votre proposition tient toujours? Je veux dire... Je ne lui laissais pas le temps de finir, et lui répondit : Bien sûr! Entre donc... Je lui fis donc visiter la Maison, puis lui offrit de nombreux conseils... Notamment celui d'aller voir le Gouverneur au palais, celui-ci saurait lui trouver du travail. Je lui trouvai également une marraine pour la guider davantage. En la regardant partir, pleine de volonté, je sus que cette femme saurait bientôt faire parler d'elle sur cette île...
 

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