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Journal de bord d'Henri Sing -1- 2 3 4 5  
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Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 19/12/2006 à 12:22:31 

Dimanche 24 septembre

Je viens d’arriver sur l’île de Liberty.
Mon commanditaire, qui m'a extirpé de ma situation d'esclave à MArie-Galante, n’a toujours pas donné signe de vie.
Je ne sais toujours rien des missions qu’il compte me confier. Je suis là pour un bon moment, me semble-t-il !

Je visite cette petite ville de Port-Louis pour passer le temps. Le rhum est excellent ma foi, et la fleur bleue tiens toutes ses promesses ! Isis est ma préférée, ce qui rend les autres jalouses.
Mais qu’elles sont bavardes ces charmantes filles de joies !Après tout ce n’est pas plus mal, je serais bien plus vite au courant des méandres de la vie sur cette île. Bien sur pour l’instant, rien de passionnant à se mettre sous l’escarcelle : La France navigue entre guerre et paix avec l’Angleterre, les pirates continuent de faire le ménage partout ou ils passent, les espagnols attendent toujours le gouverneur charismatique que la couronne Ibère leur promet depuis des mois, et les Hollandais, bonant-malant, continuent leur commerce (arf, pourquoi mon commanditaire m’a-t-il interdit tout vol). Ah ! il y a aussi ces élections… . Mais bon la politique ça n’a jamais été mon truc. Si je devais énumérer toutes les contradictions du programme de mon commanditaire, ou bien tenter de comprendre en quoi il a besoin du poste de gouverneur pour monter son opération, je chopperais certainement une pire gueule de bois qu’avec un tonneau de rhum.
Mélanger ainsi sexe et politique, c’est répugnant, mieux vaut faire les choses dans l’ordre !
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 20/12/2006 à 10:38:52 

Lundi 25 septembre Il est tard, j’ai du abuser du bon rhum à la taverne avant de m’écrouler sur une table. Mes idées sont floues, mes yeux ont virés au rouge et mes oreilles bourdonnent. Il m’est difficile, au travers du brouhaha, de distinguer ce qui se dit… . Les élections ont rendu leur verdict. Stupeur ! Mon commanditaire n’a pas été élu. Vais-je devoir reprendre le bateau en direction du continent ? ? ? Je commençais à peine à m’habituer au climat, et surtout au titrage de leur rhum. Et ma prime ! ! ! vile misère ces élections. Je n’ai pas fait tout ce voyage pour rien. Il me faut trouver le moyen de proposer des alternatives à mon commanditaire. Si seulement je savais quelles étaient ses intentions ! « Tavernier un doigt de café dans un grand rhum ». C’est qu’il s’agit d’avoir les idées claires.
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 21/12/2006 à 12:16:53 

Samedi 30 Septembre Je n’ai toujours pas de nouvelles de mon commanditaire ! La taverne de Port Louis n’a plus de secrets pour moi. Il faut néanmoins que je reste vigilant, car l’accélération des événements et des conflits sur cette île sont probablement propices au début de ma mission. Manifestement les gens sont fous sur cette petite île. Quel trésors peut-elle renfermer pour que tant de personnes cherchent le pouvoir total sur l’île. L’alternance entre paix et conflits ne me semble être qu’un leurre. Certains vieux briscards font mine d’être surpris d’attaques réglementaires . Mais comment pourrait-il en être autrement sur une île ou le contrôle total est le but recherché de toute nation. Si les nations continentales ont dépêché leur meilleurs combattants ainsi que les plus vils stratèges, c’est bien pour prendre le contrôle de Liberty. Nul doute que c’est aussi la mission que s’est fixé mon commanditaire.
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 22/12/2006 à 10:21:18 

Dimanche 01 octobre Je reçoit enfin des nouvelles de mon commanditaire. Sa missive arrive tout droit d’un hôpital de campagne situé proche d’un manoir dans le nord de l’île. L’individu qui l’y a envoyé, un certain aristocrate qui a tout de l’arriviste, est-il de mèche ? J’ouvre l’enveloppe, déplie un petit parchemin ou il est écrit : « cher ami, tiens toi prêt. L’échiquier est en place. Le chaos qui s’installe sur cette île est propice à ton entrée en scène. Il nous faudra compter avec l’incertitude liée à certains groupes qui déplacent leurs pions de manière anarchique. Mais finalement, ils sont quelque peu prévisibles, et servent nos intérêts. Garde les yeux ouverts et tend l’oreille. Salutations » Comment s’y retrouver dans tout ce Chaos ? fort heureusement, ce n’est pas mon problème. Il m’importe seulement de savoir que ma mission va enfin pouvoir commencer.
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 23/12/2006 à 10:19:35 

Lundi 02 octobre Prévoyant de devoir quitter la ville sous peu, j’entreprend d’en faire le tour une dernière fois. Le temps est maussade et les rues quelque peu déserte. Il est vrai que la guerre fait rage de l’autre coté des remparts. Soudain, un pigeon se pose sur mon épaule encore engourdie des galipettes de la nuit. A sa patte , un message m’est destiné. Je me rends dans l’église Saint Catherine pour en prendre connaissance en toute discrétion. « cher ami, j’ai un message à vous faire transmettre aux frères de la cote. Il va de soi que je dois rester dans l’ombre. Contentez vous donc de délivrer ce message et attendez mes instructions avant toute autre prise de contact ». Ainsi la partie commence. Je réuni mes affaires laissées en vrac à la fleur bleue et me met en route. La carte de l’île qui m’a été fournie me dirige droit vers l’est, au sud des montagnes d’Ullungen, à l’entré de la péninsule. Il va me falloir être vigilant car la zone est devenue zone de conflits depuis quelques temps. Après une demi journée de marche j’arrive enfin à destination. J’aperçoit un éclaireur des frères de la cote. Je m’approche discrètement de lui, lui passe ma lame sous la gorge et lui dis ceci : « tu remettras ce message à ton Capitaine ». Je lui glisse un petit parchemin dans la poche et file avant de voire rappliquer certains de ses amis. A peine ai-je le temps d’entendre celui-ci m’avertir : « notre capitaine est en souffrance à l’hôpital, mais elle saura te faire regretter tes méthodes ». je n’aime pas plus que les autres les menaces, mais il me faut me concentrer sur ma mission. L’important est que ce message arrive jusqu’à La Nonne : « Nonne, Capitaine des frères de la cote Mon commanditaire tiens à vous informer des faits suivant : Esperanza sera votre d’ici une semaine tout au plus. »
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 24/12/2006 à 14:15:29 

Mercredi 04 octobre 15h00 Je suis dans l’attente d’une réponse hypothétique de La Nonne. Depuis deux jours je me suis documenté à Port-Louis pour savoir à quel artiste j’allais peut-être avoir à faire. Un sacré personnage cette Nonne qui manie la filouterie aussi bien que le sabre. Tout à coup alors que je me dirige vers la fleur bleue pour porter mon dévolu sur la belle Chloé, au plus grand désespoir d’Isis, le ciel s’obscurcit subitement. Port-Louis, comme toute l’île de Liberty apprendrais-je plus tard, venait d’être plongé dans de profonds ténèbres. Une nuit sans fin, rêve de tous les voleurs, assassins et espions de mon espèce ! Malheureusement je ne pouvais pas profiter de la situation, ni prendre le risque de désobéire à mon commanditaire. Je m’amusais donc à observer la peur et l’angoisse dans les yeux de tous les habitants de Liberty que je croisais. L’un d’eux, dans un accès de folie se mettait à découper au couteau à dents tous les chats qu’il croisait ; deux autres, du coté du port, se défiaient au couteau de cuisine ; et un dernier hurluberlu, se réveillant d’un bon vieux comas éthylique à la taverne s’écriait : « au secours, je viens de me faire égorger par Carval !».
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 25/12/2006 à 12:20:18 

Vendredi 06 octobre 15h42 Le soleil vient de réapparaître sur Liberty. Après des nuits d’angoisse pour les pauvres habitants de cette île, le situation semblait être redevenu normale. Des bruits avaient couru dans tout Port-Louis sur une malédiction posthume du sorcier Molotov ! Des scènes de liesse embrasaient la ville. Dans la confusion, je réussit à obtenir deux ou trois passes gratuites à le fleur bleue. Passé les premiers instants de bonheur, les combattants de Port-Louis se préparaient déjà à repartir affronter le peuple Espagnol qui les avait provoqué. Evidemment certains d’entre eux, encore grisés par les substances consommés durant cette trop longue nuit, étaient incapables de remettre la main sur leur arme. Tout cela m’amusait au plus haut point et égayait mes journées monotones à attendre une réponse de La Nonne
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 26/12/2006 à 11:59:11 

Samedi 07 octobre Le jour était à peine levé que je reçu une bassine pleine d’eau sur le visage. Je m’apprêtais à tirer ma dague quand j’aperçut le visage de mon commanditaire. Il avait une autre missive à faire parvenir aux freres de la cote. Cette fois-ci, il serait plus aisé de les approcher puisqu’ils avaient quitté les zones de combat. Il me fallut une bonne journée pour atteindre l’entrée des cavernes du crane. Sur le chemin j’y croisait bon nombre de voleurs reconnus et jadis pourchassés sur le vieux continent. Je trouvais très curieux qu’ils se soient tous rangés derrière la couronne Britannique, ça en faisait des coupables d’office ! En attendant la tombée de la nuit j’eu tout le temps pour me rappeler toutes les associations ou rivalités qui furent les nôtres jadis. Quand enfin j’entrepris d’explorer ce lieu lugubre que sont ces mines (et dangereuses au demeurant), je fut surpris par le bruit de cliquetis. Bien tapis dans un recoin sombre, je voyais de nombreux soldats Français et Espagnols en direction de la sortie. Ainsi donc une nouvelle guerre se préparait. Quels bande de bourrins ces habitants de Liberty, pensais-je en moi-même, aucune finesse ! Devant tant de mouvements je préférais hâter le pas pour trouver la Nonne. Au ronflement assourdissant, il me fut facile de la repérer. Furtivement je lui glissais donc cette missive, sans oublier de remarquer que celle-ci était réveillée, mais feignait de dormir. Qu’importe, du moment qu’elle ne pouvait pas voir mon visage. « Nonne, Capitaine des frères de la cote Mon commanditaire tiens à vous informer des faits suivant : Vos frères Couscous Van Haecken, Le Borgne, Allessandro et Lord Hawk ont été repérés dans les cavernes du crane. Ils ne sont pas menacés par les Français qui se préparent à la guerre mais leur position a été transmise au général Yop qui prévoit de vous pourchasser. Henri Sing ».
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 27/12/2006 à 12:10:10 

Jeudi 12 octobre Les journées étaient de plus en plus fraîches. La ville de Port-Louis abandonnée, et mes chances de voir ma mission être d’une quelconque utilité de moins en moins grandes. Mon commanditaire m’avait prévenu qu’il comptait me réserver une place pour le continent d’ici une semaine s’il n’obtenait pas de réponse de La Nonne. Je réfléchissait à mon avenir. Il était très tentant de vouloir rester sur cette île aux trésors multiples. D’autant plus qu’il suffisait de se servir dan les poches des habitants. Par ailleurs qu’elle semblait sympathique cette justice sur Liberty ou la punition pour tout voleur était un exil forcé à New Kingston, capitale du protectorat Anglais. Soudain je sentis un léger picotement au dessus des jambières. En me retournant j’apercut un gamin, qui s’avérait se nommer Edward, me sourire avant de déguerpir. C’est dans le recoin humide que j’ai réussit à lui mettre la main dessus après une bonne demi-heure de cache-cache . Tout en me remettant un message de La Nonne il ne cessait de m’observer avec un sourire narquois. De messager à messager, j’entreprit de lui donner une bonne fessée. La teneur du message était quelque peu décevante mais m’assurait pour sur un prolongement de contrat : « Monsieur Sing, Pouvez vous me dire qui vous êtes et ce que vous attendez exactement en nous donnant des informations, plus ou moins claire soit dit en passant. Sœur Azalée »
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 28/12/2006 à 15:25:13 

Jeudi 19 octobre Une étrange effervescence agitait les foules. Ce soir allait être fêté le premier anniversaire de l’indépendance de Liberty. Dans tout Liberty des espaces de fête était en train d’être montés. Manifestement l’heure était à la réconciliation et les tensions semblaient décroître à vue d’œil. Même la victoire de guerre de la France sur l’Espagne semblait présager des possibilités d’apaisement entre les espagnols les français. Un grand rassemblement se déroula donc au lieu même ou, selon certaines croyances païennes, un certain Kid et un autre, un peu tordu, qui se faisait appelé bateau Derf, ont rédigé la charte d’indépendance de Liberty, offrant ainsi à chacun de ses habitants la joie et la liberté de ne plus s’astreindre aux règles de vie du vieux continent. C’est en observant ces deux rigolos que je vis mon commanditaire près d’eux. Ce faux-cul leur offrait un gâteau d’anniversaire. Dans la tronche le gâteau ce serait nettement plus drôle, me mis-je à penser. Il me fallut attendre quelques minutes avant de pouvoir m’entretenir avec lui. L’heure était appropriée vu qu’il s’en est fallut de peu que j’arrive alors qu’il était raide comme une peau de chèvre à beugler : « yaty kunkun qui le sait ou qui lait le chptit quachouille ». Toujours est-il qu’au moment de notre discussion, il était suffisamment ivre pour se répandre sur certaines de ses intentions, et suffisamment sobre pour les expliciter en langage clair. Ces renseignements pris je me hâtais au bar pour prendre une charge à peu de frais.
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 29/12/2006 à 14:38:02 

Vendredi 20 octobre Le réveil … difficile. J’avais quitté la fête de bon matin. Bien plus tard que 03h59 ! Curieuse impression que celle que l’on éprouve quand au réveil on ressent la même gueule de bois et la même fatigue qu’avant s’être affalé sur la pelouse devant l’église ! Après quelques verres pour rallumer la chaudière, j’entrepris de répondre à la Nonne. Tout en griffonnant, je me souvint subitement que la Nonne avait offert son brassard à un borgne, parce qu’elle en avait marre de faire la lessive pour un alcoolo comme Red et que le moussaillon crachait un peu partout….bref je n’étais pas frais ! Après d’ âpres souffrances, mais bien avant de m’apercevoir que ce que j’avais écrit était incompréhensible, je parvint à rédiger cette missive et à la faire parvenir à la Nonne par un nouveau moyen de communication que nous avions établit entre nous , le aimepé : « Sœur Azalée, Il m’a fallut quelques temps pour contacter mon commanditaire. Vous comprendrez aisément qu’en ces temps de guerre, la communication soit difficile. Heureusement la petite fête d’hier soir m’a permis de lui transmettre votre message. Je suis maintenant en mesure de vous éclairer sur les intentions de mon commanditaire, ou tout du moins celles qu’il a bien voulu me transmettre. Un groupe international influent tient à veiller à ce que le chaos continue de régner sur cette île entre les différentes nations. A cette fin mon commanditaire ne souhaite pas que la présence des frères de la cote sur cette île soit un catalyseur d’union des peuples de Liberty. C’est le sens de sa démarche, et il n’attend rien en retour. Il a ajouté ceci : « J’aurais aimé, fière Capitaine des frères de la cote, vous offrir Esperanza en cadeau pour votre retraite de Capitaine, mais la bêtise du Gouverneur Mendosa, qui a précipité les choses, m’en a empêché. Je saurais, le moment venu, me souvenir que vous méritez un trophée pour l’œuvre que vous avez accompli sur Liberty. Salutations sincères. ». Henri Sing »
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 30/12/2006 à 11:10:49 

Lundi 23 octobre La situation se présentait bien. Le contact établit, il ne restait qu’à attendre les opportunités. Mon commanditaire avait de nouveau décidé de se lancer dans la course politique avec comme objectif déclaré d’unir les quatre nations contre la piraterie. Curieuse idée de vouloir mêler une nation peuplée de voleurs telle l’Angleterre à la lutte contre la piraterie !
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 03/01/2007 à 11:06:06 

Jeudi 26 octobre Les hostilités, par voie d’annonces sur les places publiques, étaient lancées. Chaque habitant et chaque nation de Liberty se posait la question de son implication dans une lutte ouverte contre les pirates. C’est ce jour que commanditaire choisit de me confier un message pour le nouveau capitaine des frères de la cote, j’ai nommé John Ch. Le borgne. A l’attention du Capitaine John Ch. "le borgne" R. « Mon commanditaire tiens à vous féliciter pour votre nomination. Il m’a chargé de vous avertir qu’un groupe d’Espagnols, mené par Don Articho, s’approche de la corniche pour y traquer vos frères. Dans le même temps , cinq Français, emmenés par Nick O’cotier, et spécialement entraînés pour l’occasion, ont décidés de vous chasser des grottes du crane. Cette alliance de circonstance entre les Espagnols et les Français inquiète au plus haut point mon commanditaire. Il souhaiterait que vous agissiez de manière à empêcher que les ennemis d’hier ne deviennent des alliés demain. Je vous salue et vous souhaite bonne chance dans votre lutte. Henri Sing » A peine quelques heures plus tard, je pu lire sur de nombreuses affiches dans Port-Louis : « La Confrérie Des Pirates De Liberty Recherche Des Gens Prêt A Leur Donner Des Informations De Tout Types Concernant Les Projets De Leurs Gouvernements, Les Eventuels Chasses Aux Pirates, Les Projets De Pillages, Et Toutes Choses Pouvant Nous Intéresser. Récompenses à la clé. Contacter : Drake Surnommé 'Le Malin' , Auberge Du Corbeau Noir , Pointe du Gouffre Sans Fond. » Toute l’agitation crée autour de cette annonce méritait bien un petit verre de rhum. Ainsi, les regards se tourneront aux quatre coins pour découvrir qui est susceptible de fournir aux pirates des informations. Il portait décidément bien son nom ce Drake (Drake, Drake… ce nom me dit quelque chose). Plus tard dans la soirée, alors que je croyais mon travail du jour terminé (il faut avouer qu’un garçon de douze ans à peine aurait pu faire aussi bien que moi), mon commanditaire me contacta à nouveau. Il voulait que j’enquête sur un certain Danger, Amigos del español . Celui-ci s’était proposé pour aider en temps que combattant chirurgien les troupes Françaises ; mais mon commanditaire sentait le coup fourré venir à plein nez. Il sera facile de lui faire porter le chapeau sur les infos que nous leur transmettons, glissais-je à l’oreille de mon commanditaire. Ainsi, la nuit fut longue à arpenter les rues de Port-Louis pour en savoir plus sur cet anglais aux fourbes allures.
Le Boucanier
Le Boucanier
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28/01/2006
Posté le 04/01/2007 à 14:47:06 

Hmm! cette histoire commence à rappeler de bons souvenirs!
Alanis
Alanis
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15/11/2005
Posté le 04/01/2007 à 15:39:52 

Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 04/01/2007 à 17:59:56 

Vendredi 27 octobre Ce n’est qu’au petit matin que je pu me rendre dans l’auberge qui me tenait lieu de résidence. J’aperçut un pli cacheté sur ma paillasse. Epuisé, je la rangeait précieusement avant de m’écrouler de fatigue. Je n’avais pourtant pas perdu mon temps. J’avais pu établir avec certitude que Danger faisait partie d’une guilde secrète anglaise du nom de « la mort dans la peau ». Cette guilde s’était fixé comme objectif la destruction de la France et de la Hollande. Les soupçons de mon commanditaire étaient donc justifiés. A mon réveil, j’étudiai avec attention cette missive en provenance du borgne : « cher Monsieur Sing vous pourrez dire à votre commanditaire que je le remercie. Nous sommes bien entendu sur nos gardes. Auriez-vous plus de précision quand aux différents membres de ces deux expéditions punitives ? Nous ne tapons pas dans le tas généralement. Nous aimons parfois faire des frappes chirurgicales .. c'est que nous avons des médecins à contenter ... et la boucherie n'est pas trop leurs trucs Capitaine John Ch. "le borgne" R. » Rustre mais direct, et visiblement plus au point que La Nonne dans l’utilisation du aimepé, ce nouveau Capitaine des frères de la cote ne sera pas facile à manœuvrer.
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 05/01/2007 à 05:50:56 

Samedi 28 octobre Les contacts avec mon commanditaires étaient de plus en plus rapprochés. Les pertes dans les rangs des frères de la cote lors des dernières vingt-quatre heures étaient conséquentes. Mon commanditaire décida qu’il était temps de prendre quelques risques. Et les risques, au final, c’est moi qui du les prendre en me rendant une fois de plus dans les cavernes du crane, à la rencontre de Le Borgne. « Capitaine, mon commanditaire n’a malheureusement pas eu le temps de vous prévenir quant à la liste des combattants chargés de vous traquer. Ceux-ci resteront de manière certaine dans les mines du crane jusqu’à votre départ. Par ailleurs, anticipant une réaction de votre part, d’autres combattants, parmi les plus valeureux de Liberty, se tiennent en défense à Port-Louis. J’ai eu l’occasion d’observer leur tactique de défense : ils se sont regroupés dans le jardin du gouverneur sur un seul point de défense. Il faudra du temps pour percer cette ligne de défense. Coté Espagnols, il semblerait qu’une de vos taupes Anglaise ait été découverte. C’est du moins le bruit qui court. Mon commanditaire cherche à en savoir plus, mais dans l’état actuel des choses, il est probable qu’un membre de sa guilde, « la mort dans la peau », ne renseigne les Espagnols . »
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 07/01/2007 à 13:04:20 

Dimanche 29 octobre Une fois de plus mon commanditaire se présentait au poste de Gouverneur. Le résultat de ces élections va influer probablement sur la suite de ma mission. Mais cette fois, il semblait particulièrement confiant. Outre les soutiens qui lui furent accordés lors de sa première tentative le mois passé (Athanael et ses réseaux), il avait pris garde de mieux se faire connaître auprès des jeunes générations. Nous sommes dimanche, il est temps de chaumer et de vider la réserve de ce peu scrupuleux tavernier. Effectivement quitte à naviguer en eaux troubles, autant provoquer par soi-même l'altération de sa perception
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 08/01/2007 à 11:30:08 

Lundi 30 octobre Mon commanditaire vient d ‘être élu gouverneur. Je vais enfin savoir pourquoi ce poste était si lié à ma mission ! Prenant place dans ses nouveaux quartiers le matin même, il ne tarda pas à venir à ma rencontre dès le début d’après-midi à notre lieu de rendez-vous habituel : la fleur bleue. C’est du moins ce que je pensais. En réalité il était venu profiter de la gratuité de l’endroit que son poste lui octroyait. Vieux, mais fougueux le gaillard au dires de Chloé et Isis ! C’est en repartant qu’il m’a glissé discrètement une missive pour le Borgne. « Capitaine Le Borgne, Danger, citoyen Anglais est bien manipulé. Depuis le début le Gouverneur Français se sert de lui pour vous donner de fausses informations, étant persuadé que celui-ci a rejoint les troupes qui doivent vous chasser uniquement suite à la lecture des affiches posées en ville par votre frère Drake. Méfiez vous de tout le monde. Dans tout les cas, les Français et les Espagnols se désorganisent complètement. Aussi, il n’est pas possible de prévenir leurs actes en ce moment. J’aurais aimé vous en dire plus mais ce manque de coordination m’enlève toute visibilité. Amicalement » Ce n’est que le lendemain matin que je pu remettre cette missive au Borgne. Ces nouvelles semblaient le ravir.
Tyler
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19/03/2006
Posté le 08/01/2007 à 14:17:02 

Ainsi donc Ralex était votre commanditaire ... d'ailleurs ... nous n'avons plus de nouvelles de lui depuis un moment ... Il serait de bon ton que vous vous exprimiez à ce sujet ...
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 09/01/2007 à 23:44:05 

Jeudi 02 novembre La journée était douce mais le temps des distractions semblaient décidément révolu. A peine rentré de ma dernière mission que mon commanditaires avait de nouvelles informations à donner aux frères de la cote. Je ne savais toujours pas si le but était pour mon commanditaire d’intégrer la confrérie ou bien de les mener dans un piège après avoir gagné leur confiance. J’aurais tout le temps de réfléchir à cette question durant le trajet qui me séparait de l’hôpital ou Le Borgne était alité. Le message que j’avais à transmettre au Borgne, contenant la liste des chasseurs déclarés, tendait à me faire pencher vers la première solution. Ce n’est que tard le soir que je put glisser à l’oreille du Borgne le message suivant : « Capitaine, Mon commanditaire est aujourd'hui en mesure de vous fournir la liste des combattants qui vous traquent. Les Espagnols se sont quelque peu égarés dans la corniche mais ne devraient pas tarder à remonter vers les cavernes du Crane. Voici la liste des chasseurs : Don Alejo Onza de Llama Duende y Seda, Bender "Le Typhon Humanoïde" , Don Esteban, El Valiente, De Sousa Y Fernandez , El Justicar Caratawc le pendu, Don Djezoùs De Las Galinas Coté Français, de gros renforts semblent sur le point d'entrer dans la course. Voici la liste des chasseurs: Gaheriet, Arkeon, Marmuk, Armand d'Averec, Mathieu de Castelblanc, Edouard le barbare, L'olonnais, Momo, Nick'o'cotier Vous préviendrez votre frère Daisuké que les Hollandais ont accepté de le traquer en compagnie des Français présents au phare. Les combattants ne sont, certes pas trop dangereux individuellement, mais il aura à faire avec une bonne quinzaine de chasseurs. Amicalement Henri Sing »
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27/03/2006
Posté le 10/01/2007 à 18:36:22 

Vendredi 03 novembre Depuis que mon commanditaire était élu gouverneur, nos rencontres se déroulaient dans son bureau de Port-Louis. Il avait hérité d’un somptueux bureau de travail, et l’avait transformé en petit laboratoire. Sur une étagère on pouvait trouver des herbes fraîchement ramenées d’Ullungen. Dans un coffre posé au milieu de la pièce, de larges bonbonnes de rhum du père Labatte, le meilleurs et le plus raffiné des îles. Et sur son bureau une louche, deux entonnoirs, quelques ananas, un pilon et des bonbonnes vides prêtes à recevoir le mélange qui lui était destiné. Mon commanditaire avait décidé de produire le meilleurs rhum arrangé de tout Liberty, et de faire mariner quelques têtes d’herbes d’Ullungen dans le rhum pour en améliorer les effets. Cette idée était tout simplement suicidaire mais bigrement efficace en ce qui concerne l’imagination qu’elle développait chez ses consommateurs. Je comprenais mieux, après avoir goûté à son « breuvage » mon incompréhension totale à ses actions. Note ajoutée : avec le recul , cette dépendance qui allait être la mienne signait les prémices de mon échec.
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 11/01/2007 à 12:18:40 

Dimanche 05 novembre Comme c’est la tradition le dimanche, mon commanditaire s’absentait pour inspecter la ville et ses alentours. Personnellement j’avais pris l’habitude de m’infiltrer dans son bureau pour y dérober quelques verres de son "rhum du père Ralex". C’est à cette occasion que j’eu l’occasion de lire une lettre sur son bureau qu’il comptait adresser à au général Anglais : « M le Général, méfiez vous tout de même de cette guilde qui a tenté d'infiltrer notre chasse aux pirates par la voie de Danger, l'un de ses membres. Celui-ci, quelques minutes après avoir lu les affiches de Drake le malin demandant des renseignements sur notre chasse, m'a contacté pour nous aider. Il n'a eu de cesse ensuite de transmettre les informations que je lui faisait parvenir aux pirates. Heureusement j'avais dès le début des doutes sur cet individu. Quand le temps de la négociation de trêve avec les pirates est venu, j'ai exigé d'eux qu'ils quittent les mines du crane et qu'ils me fournissent la liste de la mort dans la peau. Le Borgne s'est exécuté sans broncher (vexé d'avoir utiliser une taupe sans intérêt), et a obtenu la liste par Danger. Aujourd'hui il y a encore un risque, selon moi que Danger ne veuille travailler avec les pirates ( à moins que son objectif initial n'ai été que de nuire à la France) » Il avait donc décidé de brouiller les cartes en mettant à mal l’unité anglaise déjà bien affaiblie. Note ajoutée : ce n’est que le 11 novembre, jour de l’armistice avec les pirates, que mon commanditaire fera parvenir cette lettre au gouvernement anglais.
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 12/01/2007 à 09:35:07 

Mercredi 08 novembre Voilà une semaine que je n’ai pas eu de nouvelles de mon commanditaire .J’ai eu tout le temps de réfléchir à ses intentions. Aucune des informations qu’il avait donné aux frères de la cote n’avait porté préjudice à la nation Française. Nick O’cottier avait déclenché la chasse aux pirates quelques heures avant que l’information ne soit transmise au Borgne. La description de la défense de Port-Louis avait été faite alors qu’Alfred avait déjà pu constater l’état de cette défense. Quant à la liste complète des chasseurs, elle avait juste permis aux frères de la cote de sonner la retraite devant l’armée qui la traquait. Malgré cela, je ne pouvais m’empêcher de croire que mon commanditaire improvisait en permanence en fonction des circonstances, sans savoir quel était son but final. Je commençais à ne plus trop apprécier de travailler pour lui. D’autant plus que ma solde était probablement inférieure à ce que je pourrais récolter par mes propres moyens sur cette île. Je dois frapper un bon coup pour l’impressionner et qu’il me libère de mes engagements. Pour cela, il me faudrait trouver une information importante à communiquer.
Liberty Sing
Liberty  Sing
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27/03/2006
Posté le 16/01/2007 à 19:54:34 

Vendredi 10 novembre Tôt ce matin, je fut réveillé par une agitation inhabituelle. Toute la ville résonnait des bruits qui se faisaient l’échos du pillage de New Kingston par les frères de la cote. Ainsi donc, les vils Anglais qui se croyaient à l’abris des exactions pirates se réveillent ce matin avec une sérieuse gueule de bois. L’occasion est trop belle pour que je la laisse passer. Il me faut trouver des informations à fournir aux pirates sur la stratégie Anglaise lors de leur contre-attaque. Puisque mon commanditaire est occupé à ses fonction administratives, le temps m’est laissé pour aller fouiller du coté de New Kingston.
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