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Une page se tourne... Une renaissance... -1- 2  
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Ely
Ely
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09/12/2005
Posté le 27/08/2006 à 22:37:12 

Une ruelle sombre dans les bas fonds d’Esperanza. Comme tous les jours, Elyngwen se rendait dans ses appartements privés au dernier étage de la maison de passe dont elle avait la charge. Elle empruntait toujours les escaliers qui se trouvaient derrière la bâtisse, elle n’avait plus envie d’avoir affaire aux hommes de la taverne qui attendaient qu’une fille s’occupe d’eux. Comme tous les soirs, elle fit les comptes, s’assura auprès de la tenancière que tout allait bien, parla à une ou deux de ses filles récemment arrivées et se plongea éreintée dans son fauteuil un verre à la main. La saison était avancée mais la chaleur était toujours là, la fenêtre ouverte, les rideaux volaient, un air rafraîchissant passait dans le cou de la dame. Soudain, une main la saisit au cou lui écrasant la trachée, elle ne pouvait plus respirer. Si tu cries je t’égorge comme une truie, compris ? Elyngwen hocha de la tête pour signifier qu’elle avait compris. Il relâcha la pression et Ely put enfin respirer à nouveau. Mais la lame qui la menaçait n’avait pas bougée. La peur au ventre, elle essaya de se concentrer sur ce qu’il lui disait. Tu croyais vraiment que ce serait aussi facile ? Tu n’es qu’une catin et tu devrais retourner à ton métier au lieu de jouer les dames respectable…Ton réseau n’existe que parce que Nous le voulons bien, mais le continent envoie des hommes ma belle, alors on va reprendre les choses en main. Pourquoi crois-tu que tu es montée si haut en si peu de temps ? L’haleine fétide de l’homme envahissait l’air qu’elle respirait avec peine, elle avait envie de vomir. Elle si indépendante, si fière de se débrouiller seule, voilà qu’elle était prise au piège. Qu’est ce que vous voulez ? réussi-t-elle à sortir. Ta maison, tes filles, ton argent, on ne veut rien, on a déjà tout… en ce moment des hommes investissent les lieux en bas. Effectivement, un bruit de casse et des cris de femmes revenait aux oreilles d’Ely. Une larme coula en coin, On pouvait lui faire ce qu’on voulait à elle, mais jamais il ne fallait toucher à ses filles, chaque cri était une meurtrissure à son cœur, c’était sa famille, ses sœurs… Qu’est ce que vous voulez ? répéta-t-elle sèchement reprenant ses esprits. Moi ? J’aurais bien voulu profiter de tes formes, ma beauté… Mais on m’a donné des ordres, alors on va te laisser partir car le continent pense que tu pourras encore leur servir… Fuit par la corde à la fenêtre et ne reviens jamais dans ses quartiers, sinon tu mourras, on reprend ton commerce ma belle, tu aurais du penser à mieux te protéger… Il la lâcha, elle s’extirpa aussitôt de ses bras, et se retourna pour graver à jamais le visage de cet homme qui venait de lui voler sa vie. Mais le bourreau avait un masque, il faudrait qu’elle se contente de sa voix. Elle cracha au sol devant l’homme de main, attrapa ses armes et sauta par la fenêtre. Qu’allait-elle faire maintenant ? Où allez ? Des amis ou des traîtres ? Un seul endroit pour se réfugier mais les bras de son amant étaient encore moins sûrs que tous les endroits où elle pourrait se cacher. Elle se faufila dans la nuit, les larmes aux yeux, une envie de massacres dans le cœur.
RIP
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Posté le 27/08/2006 à 22:40:08 

Si tu veux, tu peux aller chez moi, pour la modique somme de 39,99 po (hors taxes) Je vend aussi des mouchoirs...
Trôkkon
Trôkkon
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26/10/2005
Posté le 28/08/2006 à 13:53:21 

pauvre elyngwen ôbligé de fuir.....
Ely
Ely
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09/12/2005
Posté le 29/08/2006 à 22:48:22 

Mon cher Molotov plutôt mourir emprisonnée à vie dans des geoles que de passer une seule nuit chez vous... Merci trôkkon, tu as toujours été un ami...
Ely
Ely
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09/12/2005
Posté le 14/09/2006 à 20:36:55 

Depuis le vol de son commerce, la douce et belle Elyngwen s’était endurcie. Peu d’amis et beaucoup de regrets, elle fomentait ses plans de vengeances depuis un certain temps. On lui avait fournit des noms, des gens qui avaient sûrement aidé le continent. Quelle ne fut pas sa surprise quand un soir au détour d’une ruelle de New Kingston, deux vielles biques conversaient d’un grand guerrier à la fort belle allure et à l’accent ibère… Kigon n’était pas loin… Ce n’était pas l’homme quelle eut détester le plus durant son mandat au contraire, mais la nation devait payer pour l’avoir laisser seule quand tout s’effondrait autour d’elle. Ce pilier là allait payer. La dame se faufila à sa suite dans les mines du crâne, elle savait ce que venait faire cet homme ici… Elle le suivit un petit moment, puis s’assit sur un rocher non loin de lui. Elle l’observa, des gestes nobles, il n’avait jamais abusé de son statut, mais le désir de vengeance était plus fort et peu importait le prix à payer c’était sa cible, sa proie et Ely était en chasse. Elle s’était assoupit quelques minutes, se réveillant, elle eut un haut le cœur. Où était-il ? Un bruit d’armure. Elle empreinta un chemin, espérant que fourbue comme elle était, elle pourrait le rattraper. Mais elle l’aperçue, là appuyer contre le mur à fumer quelque tabac. Elle dut attendre avec patience qu’il s’assoupisse et veilla tard cette nuit là… La nuit devait être tombée depuis longtemps au dehors, ces mines faisaient perdre la notion du temps. Elle s’approcha, toisa l’homme de toute sa hauteur et immobilisa sa cible lui tirant trois balles dans les jambes. Kigon ne broncha pas et la regarda sans comprendre. Puis, il réagit par instinct de survie et se servit de sa lame pour éviter les coups qu’elle allait lui porter. Quand Ely allait au corps à corps, elle sautait le plus souvent sur sa cible, un premier coup de rasoir au poignet pour lui faire lâcher son épée. Puis avec une précision de chirurgienne, elle porta ses coups méthodiquement là où il saignerait le plus. Il se défendait de ses poings mais elle encaissa. Elle se releva maculer de sang, Kigon mourrant la regardait avec effroi, cette enfant qu’il portait sur ses genoux encore petite… Son regard serait gravé à jamais dans le cœur de la belle. Il fallait le faire, terminer le boulot. Allez un peu de courage ! D’un coup, d’un seul et des plus violent qui soit, elle lui enfonça sa lame dans la jugulaire. Il mourut en très peu de temps. Epouvanté, elle lâcha la lame, ce n’était pourtant pas la première fois qu’elle tuait, mais il y avait comme un arrière goût de trahison dans sa bouche. Elle dut se retenir au mur pour ne pas vomir. L’avait-on trompé ? Elle pris les bras du mort et tel un zombie le jeta dans la rivière souterraine. Alors seule, elle se déshabilla et entreprit de faire une toilette minutieuse dans l’eau glaciale. Les tâches ne partaient pas sur son pagne, elle frotta jusqu’au bout de la nuit les larmes coulant pour chaque coup qu’elle avait porté et qui la hantait. Ressortant de ces cavernes immondes, la dame se couvrit d’une capuche noire et courue jusqu’à NK. Elle pensait y retrouver les bras réconfortant de son amant, au lieu de cela placarder dans toutes les rues, des avis de recherche l’accusait d’un meurtre infâme. Abattez moi cette chienne… Alejandro avait fait fort, comme toujours il avait les mots justes, mais elle tâcherai de lui les faire ravaler. Attacher à un mur des milliers de fines coupures sur son corps, il la supplierai par ses cris de l’achever… Elle serrait des poings quand un petit bonhomme lui glissa un papier dans la main. Zapata, son ancien général, il avait de la ressource le bougre pour la retrouver jusqu’ici ! Il la provoquait en duel, voulant venger un honnête citoyen, sinon un ami. Soit, elle serait présente en temps et en heure. L’homme l’accueillit d’un regard glacial. Elle jeta sa cape à terre. Un hollandais cuvait son vin dans un coin et Don Esteban était arrivé pour assister impuissant à la scène. Elle se démunit de son pistolet et le donna au témoin. Elle sortie son épée et démarra les hostilités, il fallait se donner du cœur à l’ouvrage ! L’ancien général était bon, des petits coups d’estocs bien placés blessèrent la traîtresse. Dans son regard on pouvait lire la haine. Loin de se laisser décourager, et excité par la fièvre d’un vrai combat, Ely porta des coups francs, moins précis, mais plus fort que ceux de son adversaire. Les deux guerriers se valaient presque. Un dernier coup les départagerait ! Elyngwen chargea, au corps à corps comme elle l’aimait, elle tenta une dernière botte et dans un sourire de victoire désarma son adversaire, lorsque ébahie, elle sentie un liquide chaud couler sur ses jambes nues. Elle porta la main à son ventre, un coup mortel, un coutelât dans le ventre. Un dernier regard à son général. Il avait perdu cet éclat vengeur qui animait son âme, prononcer une sentence de mort était une chose, en devenir le bourreau était une autre. Alors qu’il la tenait dans ses bras lors de ses derniers instants, Zapata lui souffla à l’oreille : Ely, pourquoi ? Mon coeur saignera à jamais d'avoir perdu un tel compagnon d'armes... Espana est orpheline ce soir
Général Zapata
Général Zapata
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21/02/2006
Posté le 14/09/2006 à 21:50:09 

Me débarasser de ma haine... "L'initiation" me rendait tous les sentiments humains... blancs, de plus en plus insupportables... Le mélange des visions d'un monde à l'autre, la perception de la pryme*, je m'en rendais compte à présent, ne supportaient pas la fragilité. Trop de choses se mélaient à présent... du corps d'Elyngwen transparaissait tout un passé, presque palpable à mes yeux transcendés. D'un oeil apparaissait la traîtresse, de l'autre l'Elyngwen ardente et rieuse, rasoir au poing menaçant l'île entière d'une guerre sans merci. Non, je ne serai pas ton assassin... Un onguent vite, ton corps est toujours chaud... Tu vivras, aucune blessure ne peux résister à ce baume, Tlanatloc lui même l'a préparé et aucun chasseur n'a jamais rejoins la "grande forêt" une fois remis a ses mains... Puisse t-on se recroiser en paix Ely, une part de moi ne souhaite pas ta mort. *[HRP]: pour mieux comprendre tout ça, je vous invite à survoler le post Tuetocal, quelques pages plus loin dans la taverne RP.
Ely
Ely
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09/12/2005
Posté le 29/10/2006 à 03:01:10 

Après l’enlèvement de l’enfant de Madre Anna, Elyngwen se sentit dépossédée d’un peu de son humanité, de sa joie de vivre. Elle qui avait toujours été entourée d’une ambiance de franche camaraderie, de fêtes et d’hommes se sentie le cœur lourd par la solitude qui drapait ses nuits. Elle s’était réfugiée dans quelque grotte habitée de monstres peu glorieux, frappant à tout va découvrant des indices au hasard sur une expédition de pauvres mineurs. Elle s’acharna à faire passer sa haine sur des matelots qui se disaient pirates, achevant parfois le goujat qui osait s’en prendre à un corsaire quand Alejo la rappela à sa vie d’antan du bout de son barillet… Son sang chaud, ses origines ibères se réveillèrent soudain, elle n’eut guère la possibilité de se défendre vu les blessures infligées par son ancien compatriote, mais sa lame virevolta dans les aires et le sifflement caractéristique de son épée firent remonter le goût du sang dans la bouche de la jeune fille, le sien ou celui de ses victimes passée et avenir ? Elle ne se souvint pas… A son réveil, elle se dirigea d’un pas décidé droit vers le soleil. Elle se fit les bras sur le premier espagnol qu’elle croisa, la chance avait voulu qu’elle lui en veuille fortement… Un corbeau se pausa devant elle, alors qu’elle cachait le corp. Ma douce Ely, Je n’ai pu me retenir de vous écrire, Je viens de croiser un de vos anciens amis devant NK, Cela m’a fait pensé à vous… Elyngwen fronça les sourcils, beaucoup d’hommes se croyant dans ses faveurs lui tenaient ce genre de discours et le message n’était pas signé… Un piège ? De quel ami parlait-il ? Aux lueurs de l’aube, elle choutta dans un corps endormi. - Holà compatriote, yé voudrais savoir qui tu as croisé ces derniers jours ? L’homme grogna et se rendormit sur le côté. Elyngwen prit son plus beau sourire, d’un genoux immobilisa le torse du campagnard et passa sa petite dague sous sa gorge. - Dois-je mé répété ? Le jeune anglais indiqua le nord-est… - The prison… je n’ai vu que des gens qui allaient vers the prison. - Des espagnols ? Il dodelina de la tête. - Qui ? - Zappaita et un certain thied. - La prochaine fois, montre moi de la politesse quand tu me parles ! Elle assomma le pauvre bougre contre la pierre sur laquelle il avait pausé sa tête pour dormir. Le moral de la jeune femme remonta aussitôt, la chasse était ouverte… Elle avait déjà mené un duel équitable avec son ancien général et ne souhaitait pas remettre le couvert de suite, aussi passa-t-elle prêt de lui sans se soucier de sa petite forme et de sa mine grisâtre. Elle parcouru deux étages avant de trouver sa cible. Trois ou quatre jours de combat s’enchaînèrent, un hispanique qui savait se défendre, en voilà une bonne ! Mais elle n’embrassa sa victoire qu’avec plus de joie. Le feu de sa vengeance s’éteignait à petit feu… Elyngwen rejoignit NK pour aller faire la bringue comme il se doit. Une femme aux drôles d’origines, une certaine Yasmina la somma de s’expliquer sur son acte. Ely qui voyait déjà double lui tint des propos venimeux envers son ancienne nation, elle n’aimait pas qu’on prit ce ton condescendant avec elle… Elle dut boire beaucoup cette nuit là avant de se décider à aller se trouver un banc. - Yé repars en chasse les amis !! cria-t-elle avant de sortir du Pub en titubant. Soudain, deux ombres noires la bâillonnèrent et la tirèrent de force dans une ruelle sombre abandonnée. - Cesse de gigoter Ely ! C’est moi ! Elyngwen se calma, elle reconnaissait la voix. Mais, on ne la laissait toujours pas parler, crier aurait été plus juste à dire alors qu’elle tapait du pied comme une jeune jument sauvage à qui on refusait la liberté. Il chuchota quelques douces phrases à son oreille, ses yeux se firent rond et elle se demanda si la bière qu’elle avait ingurgitée en quantité irraisonnée ne lui jouait pas des tours. Les mains qui l’empêchaient de parler se firent plus douces et quand le second pirate la lâcha un pendentif en ivoire représentant un crâne ornait le haut de sa poitrine. Ely crut qu’elle allait pleurer de joie, et bêtement ne trouva rien à dire sur le coup. Elle se retourna et un sourire amical lui fit comprendre qu’elle ne rêvait pas. Elle suivit les deux hommes dans la nuit, on ne sait où et pourquoi… Un sourire malicieux se dessina sur son visage quand elle pensa à la tête que ferait la nonne à la voir se pavaner en pagne tous les jours que dieu fait sous son propre nez. Alors, le vide qui l’accablait depuis la perte de ses sœurs se combla, elle allait enfin avoir une vraie famille. Elle ne savait pas que ses aventures l'a ménerait à ce but ultime, sa renaissance... Elle était enfin libre…
Yasmina Oum El Kheir El Khattabi
Yasmina  Oum El Kheir El Khattabi
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09/12/2005
Posté le 29/10/2006 à 08:23:47 

Apprenant le changement de nation de Dame Elyngwen, Yasmina fut rassurée. Cela lui otait une épine du pied. Elle n'aurait plus à arrondir les angles avec les espagnoles sur les meurtres d'Elyngwen. Yasmina il y a deux jours avait demandé à Elyngwen de se justifier de son meurtre pour apaiser les esprits des espagnols, il ne lui avait pas semblé faire cette demande sur un ton condescendant. Elle ne comprenait pas cette accusation de son ancienne compatriote. Yasmina était jeune, elle avait à peine 17 ans, et cela l'avait mis mal à l'aise d'écrire à Elyngwen pour lui faire des reproches, une femme bien plus expérimentée qu'elle. Elle avait fait des efforts pour lui écrire de la façon la plus sympathique possible. Enfin, Yasmina estima que cela n'avait plus d'importance. Au fonds d'elle, elle souhaita bon vent à Elyngwen...
Christy Fletcher
Christy Fletcher
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12/05/2006
Posté le 29/10/2006 à 10:33:44 

De partout Christy reçu des perroquets l'informant que son "amie" était passée pirate. Peu de jours au paravant Ely l'avait contacté lui demandant où se trouvait la fameuse entrée du couloir secret de la prison de NK. Christy avait déjà entendu des rumeurs concernant l'intérêt d'Ely pour les pirates, elle lui demanda alors si celle-ci envisageait de faire les quêtes pirates de la prison très justement. Puisque pas moins de 2 obligeaient les corsaire à s'y rendre pour aider à des évasions. Roc et elle même en revenaient tout juste. Ely d'un air détaché répondit non mais qu'elle y cherchait quelqu'un à tuer. Christy n'y comprenait rien mais lui donna les indications que son "amie" recherchait. Quelques jour encore elle s'interrogea puis sorti cette préoccupation de son esprit, les craintes de pillages de NK en fin de moi la préoccupait bien plus. Mais lorsqu'elle reçu tous ces perroquets, son sang de fit qu'un tour. Elle se sentit trahie, si peu de jour avant Ely avait nié l'évidence et Christy entra dans un colère noire. TT qui ne se trouvait pas loin d'elle lui rapella les penchants d'Ely pour les frères de la côtes, il tenta de calmer Christy. "TT : Elyngwen vient de se faire une ennemie à mort." Mais finalement TT trouva très amusante la colère de la jeune femme et lui répondit d'un ton enjoué : - Si jamais vous faite un combat dans la boue, prenez moi, je prendrais les paris. Un long regard vénimeux de Christy l'enveloppa. Christy n'avait rien de la douceur que Roc lui prêtait en cet instant, elle écrivit un perroquet pour demander des explications. Goguenard TT regardait par dessus son épaule. Christy avait déjà croisé le fer avec Elyngwen il y avit eu de nombreuses luttes acharnées par le passé et elle était pressée de recommencer même si la nouvelle recrues des pirates était très certainement de meilleure niveau qu'elle. Mais sa colère ne serait certainement pas appaisée avant de l'avoir expédier à l'hopital ou au cimetière. Les raisons de sa colères n'étaient pas forcement justifiées pluisqu'Ely n'avait jamais nié vouloir passer pirate d'autant que Christy ne lui avait jamais posé la question aussi directement même, si le sujet avait été abordé en divers circonstance. "un caractère aussi explosif que le volcan de l'île qui m'a vu naître", c'est ainsi qu'elle se décrivait, et l'erruption de cette nuit était impressionnante, mais seul l'avenir dirait si elle serait aussi dévastatrice. La colère de Chrsity était aveugle et aussi noire que le nouveau bandeau de Elyngwen.
Danilo
Danilo
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05/02/2006
Posté le 29/10/2006 à 11:46:40 

En pleine vadrouille, dans l'attente de la rennaissance de ces affaires, Don Ark'eyst restait vigilant sur ses maigres richesses. Quand un bruissement d'ailes le fit sursauter. un perroquet volletant vint à la rencontre de l'homme attentif et déposa oune missive lacé par un velour noir. Etonné l'homme ouvrit délicatement la missive. Puis la parcouru lentement. Après la lecture, il lacha un soupir. Et lança dans l'air Donà Elyngwen, vous avez finalement pris votre envol. Yé déposerais oune rose noire sour la place poublique espagnole en votre souvenir. Yé regretterais votre présence.. Bon vent Donà, mais y'espere que vousgarderez toujours votre humanité malgré votre association avec les frères de la côte. L'homme prit oune ploume et oune parchémin et commença à écrire oune missive d'un air triste
Général Zapata
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21/02/2006
Posté le 29/10/2006 à 19:31:04 

Chère Ely, je me permet de vous manifester ma vexation Fussiez vous en train d'oeuvrer pour ces dévoreurs d'enfants que sont les pirates, je suis très désappointé d'apprendre que vous n'êtes nullement génée de me passer devant sans-même m'offrir une rose, fut-elle noire! J'aurai espéré plus de reconnaissance après notre passé commun.
Ely
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09/12/2005
Posté le 30/10/2006 à 01:08:32 

*Ely s'allongea contre un mur bien épuisée et tira la liasse de billet qu'elle avait reçu le jour même. Elle tira sa plume et répondit au dos même des missives.* Mon bien aimé général, il ne me restait guère de roses blanches et j'avoue avoir eu peur de subir la colère de la cucarracha si je venais à vous donner une rose rouge... La tentation fut forte, et vous auriez mal prit le fait que je vous laisse oun pièce d'or... Vous n'êtes point un gosse... D'ailleurs, y'appréhende déjà ma rencontre avec le jeune Ed. Une éducation faite par Azalée... pour sûr c'est un sale môme braillard. Où me conseillerez vous d'acheter les meilleurs baillons ? Et dans ma grande couhardise, je ne voulais pas me faire repérer avant d'aller chasser. Promis la prochaine fois je laisserai une trace de mon passage... Elyngwen *Ely reposa sa plume, l'air perplexe. Les hommes s'offusquent vraiment pour un rien, pirent que des midinettes en mal d'amour* Mon cher Don'Arkeyst, Que dire à un homme de votre trempe ? Si ce n'est que vous êtes la seule personne vraiment bien veillante en Espagne. J'espère que vous irez loin et que votre commerce portera ses fruits. Bien à vous, Votre amie, Ely *une vague de nostalgie traversa Ely* Bonne chance Dan... Rhooo et voilà qué yé blessé oun pauvre anglaise, il faut bien des éléments formateurs sur cette île. Et bien la prochaine fois elle sera moins belle et jeune, déjà cela aidera... Elle apprendra avec l'âge, elle a déjà la politesse, heureusement. *La dame chiffona le message et continua ses lectures. Elle s'assoupit quelque peu quand elle se réveilla elle sentie sa bourse plus légère et Christy qui la tenait en joue. Elle faisait sauter dans sa paume gauche une bourse bien plus pleine que la sienne. Ely fit une moue contrit, elle allait devoir s'expliquer auprès d'un des caractères les plus fulminant après le sien, ça risquait de promettre...*
Christy Fletcher
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12/05/2006
Posté le 30/10/2006 à 01:57:46 

Christy n'était pas peu fière de son exploit et la somme était coquette. Une envie de tenter de lui tirer une ou deux balles la démangeait. Mais voilà Jack Barman qui avait capturé la dernière recrue pirate ne l'entendait pas de cette oreille. Non Christy, je ne veux pas qu'on la tue. Dépitée Christy attendait quelques explications de la part de son ami et compatriote, sur ses projets concerant Ely. Elle retrouva un léger sourire a la fin de l'exposé. Ely n'était pas totalement à la noce, elle aveat employé quelques jolies insultes qui s'entendaient de dehors. Christy hésitait sur la suite rentrer ou reste ici, Jack n'avait a priori pas besoin d'une escorte. Mais cette réflexion occupa un peu trop l'esprit de Christy et Ely prompte à agir tentait de réccuperer son bien. Christy en était vexée, elle se recula à bonne distance de la jeune femme pirate et de loin lui demanda quelques explications sur son changement de camp. Et bien quoi, je ne peux pas me refaire ? - Je ne rends mes larcins qu'aux Espagnols et aux Anglais, tu n'es plus ni l'un ni l'autre ! - Je l'ai durement gagné à la sueur de mon front ! - Le vol aussi est un travail, qui demande un long apprentissage, et tout travail mérite salaire ! Alors tu m'expliques un peu ! La colère de Christy était loin d'être apaisée.
Ely
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09/12/2005
Posté le 30/10/2006 à 02:35:04 

- Excusez moi ma belle d'avoir voulu récupérer mon bien. Yé apparemment les mains agiles, yé devrais penser à developper oun nouveau talent... *Ely se mit à gigotter et se prit une lourde giffle* - Il va me lacher oui ou non ton ballourd d'esclave ? *Mais les liens se ressèrent sur ses avant bras déjà meurtris, elle serra des dents comme elle avait toujours fait* - Christy, yé sens bien ta colère à mon égard, comme beaucoup d'ailleurs. Mais yé reste la même, yé reste Ely, ton amie. Né mé force pas toi aussi vers la séparation... Yé toujours eu ce petit côté pirate qui fait mon caractère et j'en suis fière. Yé mé battrais pour ça. Yé souléverais des montagnes pour ça. Yé trouvé oun famille. Pourquoi m'en vouloir d'être heureuse ? Yé n'ai rien fait à l'Angleterre, ma terre d'accueil. Yé mé savais oun arme de plus qué beaucoup d'autres gens, yé mé savais capable de blesser par mes paroles ou mes actes, mais yé né pensais pas être capacble de faire autant de dégats... Allez revient à la raison, relachez moi, vous ne pouvez m'accuser de rien !
garett
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Posté le 30/10/2006 à 08:42:19 

Du haut de la tour de la prison, jack surveillait les environs de New Kingston. C’était la fin du mois, les coffres de la ville représentaient une grande tentation pour les pilleurs de toutes nations. Un perroquet gravit la montagne et voleta autour de jack. Un mot attaché à sa patte. Elyngwen, candidat au poste de général venait de rejoindre les rangs des pirates. Elle venait de trahir les anglais. Ely…. Il avait croisé Ely dans la matinée, l’avait saluée. Elle paraissait différente, mais la mission avait occulté la différence. Elle si douce, devenir pirate……… Il n’était pas trop tard, elle devait encore être dans les murs de la prison. Aucun autre pirate dans les environs, elle était donc seule, ennemie de tous. Les étages s enchaînèrent. Enfin, la néo pirate était devant lui. Sa décision était prise, elle ne devait pas quitter l’Angleterre sans répondre de sa trahison. 29/10 09:28:32 : Tu entres dans Prison etage 1. 29/10 09:29:33 : Tu entres dans Prison rez-de-chaussé. 29/10 09:30:03 : Tu entres dans Tunnel secret de la prison. Elle était méfiante, l’amulette en forme de crâne qui ornait son cou semblait lui avoir déjà conféré la rage et l’hardiesse des pirates. Mais elle restait une ancienne anglaise et quelques passe d’arme suffire à la convaincre. Elle devait se soumettre. 29/10 15:42:28 : Combat contre Elyngwen la chasseresse, tu lui mets XX pts de dég. 29/10 15:42:18 : Combat contre Elyngwen la chasseresse, tu lui mets XX pts de dég. Jack approcha des chaînes, pris dans les geôles déserte de la prison et en sertie les poignées et les chevilles de la belles hispanique. Son caractère latin fulminait, la rage et la colère que les chaînes peinaient à contenir ….. http://img58.imageshack.us/img58/9875/elyngwenprisonniereep6.png Le transfert jusqu’à la ville fut mouvementé. Le foule voulait la mort de la pirate. Une altercation avec Christy Fletcher en particulier. Enfin! Le procès Elyngwen Iniesta de la Santa Maria allait pouvoir commencer. Les chefs d’accusation ont été rapidement établit Chef 1: Tenue indécente Chef 2: Piraterie. Il ne reste plus qu’à trouver un avocat de la défense. La voix du peuple formera l’accusation!
Ely
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Posté le 01/11/2006 à 15:23:59 

- Yé toujours beaucoup aimé les chaines mon cher Garett, mais si vous mé relachiez personne n'en saurais rien, vous savez. Yé saurais me taire. *Elyngwen s'était insidieusement rapproché du pauvre homme* - Vous m'accusez moi de piraterie, evidemment : yé suis pirate ! Cela va de soit... S'il est un peuple qui devrait me faire un procès ce serait les Espagnols, eux qué yé trahit tant de fois... Les anglais yé les ai amusé dé mes charmes, si dix-sept de vos citoyens ont trouvé moyen de voter pour moi, c'est qu'il né m'en veulent pas tant qué cela. *Elyngwen prit son air d'angelot, s'approcha dangereusement de Garett.* - Quand à ma tenue indescante... *La jeune femme se dandina innocemment devant le pauvre bougre qui était passé progressivement du rose bien marqué au rouge écarlate* - Vous pensez vous aussi qué yé devrais mé changer ? Seules les femmes mé jalousent parce qu'elles n'ont pas mon corps... *Sur ces mots, Ely laissa echapper un petit rire de gorge bien calculé*
garett
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05/11/2005
Posté le 03/11/2006 à 00:30:15 

Désarmée, l’image de la combattante changea. Il laissa place à une femme fragile, qui se faisait attirante. Elle s’avançait, lentement, semblant mépriser la lame tendue vers elle. Ne pas la craindre, tout au moins. Elle usait de tous ces charmes. Tissant les fils invisible de la séduction autour du pauvre homme. Des chaînes prêtes à l’entraver. Un doux piége où il est agréable de sombrer. Garett était désemparé, que faire. Il fit un pas en arrière, gagner un peu de temps. Il n’arrivait plus à se concentrer, le sang lui battait aux tempes, confusion de sentiments. Comment avait il pu menacer cette créature, à l’apparence si douce, presque angélique. C’était un piège mortel. Il en avait conscience, mais ne pouvait réagir. Elle venait de franchir la garde de son épée, il répondit en reculant une nouvelle fois. Un frisson parcoura son dos, la froideur de la roche peut être. Adossé à la paroi, il ne pouvait plus reculer! Quelques mots murmurés: - Vous pensez vous aussi qué yé devrais mé changer ? Seules les femmes mé jalousent parce qu'elles n'ont pas mon corps... http://img290.imageshack.us/img290/3083/elyngwenseductricehb7.png Comme une invitation, ces yeux abandonnèrent ce visage d’angelot, descendant le long de son cou, embrassant du regard ces gracieuses épaules dénudées. Son regard descendit encore un peu, vers ce médaillon qui flottait au dessus de sa poitrine. « « L EMBLEME DES PIRATES » » Geste de répulsion! Il repoussa violemment Ely, qui les chevilles entravées, tomba à quelques mètres de lui. Garett redressa son épée, comme pour marquer une barrière invisible qu’il ne devait pas franchir. Toujours dans la tourmente des sentiments, il recherchait son souffle. Reprendre l’avantage de la situation. - Tu as l’air de ne pas craindre l’accusation de piraterie. Je te rappelle que le châtiment pour les gens de ton espèce est généralement la mort. Un peu d'eau sur le visage. Il s’assura que la clef des menottes était toujours dans sa poche. * Il cracha, jura. Cette femme était une vraie beauté du diable!
Ely
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09/12/2005
Posté le 14/01/2007 à 20:53:42 

Quelques jours plus tard, dans le camp des pirates. La nonne veille Elyngwen, chassant sa fièvre en recouvrant son front d’un linge humide. Plusieurs jours de délire. Son passage pirate, les détails des jours qui suivirent son introduction à la confrérie Flashback *Elyngwen se retrouvait les fesses dans l’eau croupie du passage secret de la prison. D’un regard noir, elle fusillait Garett. Il s’était permis de la repousser, elle...! Elle pencha sa tête cherchant à comprendre, ce qui pouvait clocher chez elle. D’abord sa poitrine qu’il avait sûrement du apprécier, puis cela lui sauta aux yeux, son amulette pirate... Le regard fixe de Garett sur le bijou ne laissa aucun doute. Elle admira cet emblème à son façon. Un mot se ranima alors dans son esprit, un mot qui prit toute sa profondeur ici même : LIBERTE ! Alors, avec fureur, elle tira inutilement sur ses chaînes, ignorant la douleur de la chaire meurtrie de ses poignées. Elle se releva comme elle put, s’aidant de la roche. L’eau glacée avait pénétré la moindre fibre de vêtement, elle était gelée jusqu’au os et elle se mit à trembler malgré elle. Mais elle conservait un regard de glace envers son geôlier. Il était pétrifié, absorbé par un combat interne et continuait de fixer l’amulette. Elyngwen prit le bijou dans sa main, le brandit avec fierté devant le visage de l’homme, s’avançant jusqu’à n’en plus pouvoir. La pointe de l’épée finit par s’enfoncer dans sa peau entre ses seins. Le médaillon pendait à quelques centimètres du visage de Garett. Elyngwen gonfla la poitrine de fierté et s’exprima :* Pour vous Monsieur, il s’agit de l’emblème de la mort, pour moi de la vie. Nos visions sont dissemblables et c’est en célà qué vous désirez mé punir ? Pour mes idéaux ? Tout homme qui pense différemment dé vous doit donc être pendu haut et court ?! Quel mal ai-je fait à part mé venger d’amis qui n’ont point été là pour moi quand y’en avais besoin ? * Garett toujours perdu dans ses combats intérieurs ne répondit pas.* Vous mé trouvez indécente et pourtant votre regard s’est attardé sour chaque courbe dé mon corps ! Et vous savez ? Célà né mé gène en rien, yé souis faites ainsi. Vous voulez mé punir dé vos propres envies ? N’êtes vous point à blâmer encore plous qué moi ?! * Nulle réponse… Elyngwen grelotta de plus bel et rangea de rage le médaillon dans sa besace.* Avançons ! Yé né pas envie dé manquer l’heure dé mon jugement ! * La belle se retourna, pris le chemin de la sortie et tira sur ses entraves. Garett d’une violente traction sur les chaînes la ramena vers lui. Il enlaça Elyngwen. Voulait-il lui voler un baiser ? La femme se transforma en une tigresse, se débattant avec fureur, sans grand résultat. Le baiser fut très court. Les lèvres se touchèrent, et il se recula, horrifié par son geste, cette coupable attirance. Elyngwen n’osait plus bouger, n’osait plus rien dire. Elle n’osa plus le regarder, il était bien plus complexe que ce qu’elle pensait. De violent sentiments opposés se lisait sur le visage de Garett. Mais la colère ne cessait de grandir… contre lui, contre la pirate ? Impossible de déterminer... Dans un mouvement de fureur, il repoussa Elyngwen, la projetant contre le mur opposé. Choqué à la tête, elle perdit connaissance. Ce n’est qu’au matin qu’elle rouvrit les yeux. Ses entraves avaient disparues, elle était couverte d’une veste anglaise et une rose avait été déposée prêt d’elle. Nulle trace de Garett. Elyngwen était étourdie et ne comprenait plus, une pensée alla vers sa famille… Elle se releva et quitta cet endroit de malheur en s’appuyant au mur, elle remit à son cou le fétiche qui lui rappelait chaque jour son mantra qu’elle murmura : Liberté...* Elyngwen se réveilla en transe en hurlant ce mot avec ferveur faisant sursauter la Nonne de son fauteuil et arriver en courant le pauvre Alfred les bras chargés de potions en tout genre.
Ely
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09/12/2005
Posté le 01/02/2007 à 22:37:21 

*Elyngwen, assise dans son bureau de capitaine, déchiquetait une de ses plus belles plumes nerveusement. Une semaine qu'il n'avait plus donner signe de vie, qu'il ne s'approchait plus d'elle. Il n'y aurait pas de baiser... Elyngwen était mortifiée, elle lui avait donné l'impression de le trahir alors qu'elle se voulait être une des personnes les plus fidèles de cette île, tout au moins loyale... Elle lui avait écrit une prose pour se faire pardonner, mais elle lui avait aussi demander de choisir par la même... La plume rendit l'âme, elle sortie le petit couteau du borgne, une pierre à aiguiser dans son bureau, et elle s'en donna à coeur joie sur la lame, jamais couteau ne serait plus mortel. Puis, de rage, elle en planta la pointe dans la table. Elle sortie d'un air déterminé, chercha Don Armando dans chaque recoin pour le trouver enfin assis nonchalamment à nettoyer une de ses armes à feu. Une discussion courte s'en suivit, il savait déjà... Les mots ne changeraient rien... Ils ne servaient plus à rien... C'était fini. Elle rentra dans son bureau détruite, mais aucune larme ne coula, juste le sentiment que ce qui devait être fait l'était enfin... Elle saisit le couteau sur le bureau et tailla dans son pagne. Elle sortie presque nue de sa cabine et commanda une chemise ample et un pantalon digne de ce nom au marchand pirate StealIt qui s'exécuta.* Et que ça saute que diable ! *Son amulette se baladait toujours entre ses seins, le pantalon était serré à la taille par une ceinture pirate des plus clinquante. Mais il manquait toujours un petit quelque chose... elle se dirigea vers son coffre et en sortie une vieille veste anglaise, celle que Garett lui avait laissé sur les épaules il y avait déjà un moment de cela. Elle la passa... Et alors surprise elle sentie quelqu'un lui déposer un tricorne sur la tête.* Pour vous capitaine... *Le padre lui fit un clin d'oeil. La dame avait muri depuis son épopée espagnole. Elle s'affirma chez les pirates, et désormais c'est l'île entière qui devrait la craindre, car même ces dames devraient craindre pour le coeur de leurs époux...*
Ely
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09/12/2005
Posté le 09/03/2007 à 02:14:09 

*Elyngwen sortie en trombe de la pièce où se trouvait encore de nombreux pirates qui bavardaient joyeusement. Elle se déshabilla avec désinvolture et tout en marchant elle revêtit une tenue plus adéquate à la jungle dense et ses dangers. Un espagnol dans un coin croisa son regard et leva les yeux sur sa poitrine dénudée, elle l'envoya valsé à l'autre bout du couloir, quel arrogant cet ojos. Un autre, encore... un certain kips, en garde... mais trop apeuré pour lever son épée, soit celui là l'avait mérité aussi... Elyngwen passait ses nerfs sur qui lui donnait le moindre motif de le mériter. Il était partit ! Avait désobéi à ses ordres ! Avait regardé de haut la femme ! Avait ignorer la soeur ! Voilà seulement quelques jours qu'elle s'était prise au jeu de croire que le borgne pouvait aimer et lui donner ce qu'elle recherchait... Mais non il préférait sa fierté. Il était donc partit sur un coup de tête, seul on ne sait où, on ne sait pourquoi... Quelques jours et déjà une violente dispute... Un drôle d'animal ailé vint s'agripper à son épaule la ramenant de ses rêveries.* - Merci Sethanon... *Elle lui tira une lettre de sa bouche baveuse et entreprit de l'ouvrir écoeurée... Elle cessa de respirer un instant, son coeur battant à toute allure, elle se mit à courir dans les couloirs qui n'en finissaient pas. A bout de souffle, elle se cala contre un mur et relut à nouveau le pli. Ses mâchoires se crispèrent. Il était en danger... Elle sortie sa lame et l'affuta regardant la sortie avec envie... Non...! Elle rangea son arme et se remis assise dans le creux du mur. Elle lui en voulait fortement. Qu'il se débrouille seul se dit-elle, puisqu'il ne lui avait pas laissé le temps de l'accompagner. Il comprendrait bien assez tôt ce qu'il l'attendait, elle ne fit même pas l'effort de lui écrire pour le prévenir. Elle savait, mais elle ne dirait rien, ne ferait rien, qu'il en soit ainsi. Le petit lézard s'approcha et posa sa tête sur ses genoux bavant de plus bel sur son pantalon. Où aller dorénavant ? Peu importait, elle était seule. Que faire maintenant ? Aucune idée tant que cela lui occupait l'esprit. Des questions sans réponses venaient la harceler, la hanter, elle sortie son petit couteau et se mit à le regarder avec envie.*
Ely
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09/12/2005
Posté le 03/04/2007 à 03:11:18 

* Elyngwen avait reçu des missives vindicatives de la part de Chriko, la pirate se dit que la mort de John suite à sa séance de torture l’avait bien trop en gaillardie… Elle devait mettre fin à ce rictus malsain qui l’a hantait nuit après nuit. Elle visitait, ce jour là, une autre prison afin d’en obtenir les plans et pour s’assurer qu’elle ne laisserait plus jamais un de ses frères moisir dans un de ces mouroirs… Chriko lui avait lancé un défi et il était en avance le bougre, mais encore un peu vaseux. Un fêtard pareil, il ne fallait pas se demander s’il s’était adonné à la boisson la veille ou avait fini la nuit avec une gente demoiselle. Elles tombaient toutes à ses pieds paraissait-il, mais il n’en avait cure. Quand elle le vit enfin face à elle, Elyngwen s’attendit à lui sauter à la gorge, mais elle n’éprouva rien, elle se demandait d’ailleurs à quoi rimait ce semblant de mascarade. Elle le laissa se remettre sur pied, elle ne voulait pas gagner face à un zombie, il la scrutait du coin de l’œil de peur qu’elle ne s’enfuie et il lui lançait des petits sourires narquois et conquérants, deux adversaires en pleine possession de leur moyen, le combat s’annonçait épique. Soudain, un justicar espagnol entra et se retrouva nez à nez avec la pirate, il sortit son tromblon n’écoutant que son cœur, De Lafuente devait être son nom… Un justicar parmi tant d’autre, il l’a blessa gravement à l’aine, puis à l’épaule pour finir par une balle plus précise que les autres qui envoya la pirate d’un seul coup à l’hôpital… Enragé, Chriko passa sa colère sur l’espagnol qui n’eut pas le temps de se retourner avant de voir arriver la lame meurtrière. On ne touchait pas aux personnes avec lesquelles Chriko avait affaire, ami ou ennemi, c’était pour lui une affaire personnelle. Elyngwen atterrit alors sur un lit où des infirmières inquiètes lui tournaient autour. Elles avaient été informées de l’état de santé tout récent de la jeune femme pirate. Elyngwen était enceinte de feu le Borgne. Une balle avait manqué le ventre d’une quinzaine de centimètres et les infirmières ordonnèrent à la future maman de rester allongée autant que possible après le choque reçu. Elyngwen réalisa soudain ! Elle menait une vie dangereuse, à chaque moment elle risquait de perdre son bébé, à chaque instant elle risquait de voir disparaitre tout ce qui lui restait de l’homme qu’elle aimait.*
Edward le moussaillon
Edward le moussaillon
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19/11/2006
Posté le 03/04/2007 à 08:33:17 

*Edward erre, chagriné par le décès de son oncle , dans des endroits lugubres pour éponger sa tristesse et penser à autre chose..Un petit rat le réveilla, il était porteur d'une lettre. C'était une lettre de Rebecca, une infirmière qui aimait beaucoup Edward. Dans ce message, elle disait au petit que sa taty n'allait pas bien et qu'il devait rentrer au plus vite, avant qu'il ne soit trop tard. Edward s'empressa d'envoyer un mot à sa taty* *La lettre était très brouillon, et très difficile à déchiffrer..Beaucoup de mots étaient inscrits dans tous les sens montrant la peine et l'état de désarroi du petit. Certains étaient illisibles à d'endroits diverses...Des taches de larmes avaient dilué l'encre.* Taty...pourquoi ? Méchants bandeau jaune ! Ils sont tous nuls ! Mais t'as pas le droit de partir ma taty ! T'es : La seule qui peut me *effacé* des calinous tout doux ! La seule qui passait la nuit avec moi et qui veillait sur moi *effacé*and j'étais pas bien ! Celle qui as dit aux autres de ven*effacé* avec moi dans le bateau pour rechercher des indices pour retrouver ma maman ! Celle que je *effacé*yais dans mes rêves à la place de *effacé* Qui c'est qui va te *effacé*placer maintenant si tu pars ? Mémé elle est gentille mais *effacé*est une mémé.. Tu sais, tonton je le vois que quand je ferme les yeux maintenant...Toi, j'ai pas envie de te voir que quand je ferme les yeux...J'ai pas envie de te voir que quand je pense à toi.. Me quitte pas.....maman. Je t'*effacé*. Ed'
Ely
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09/12/2005
Posté le 03/04/2007 à 14:09:03 

* Malgré les imprécations des infirmières, Elyngwen sauta au bas de son lit et se dirigea vers les docks avec détermination, là elle trouva un certain Peter Flint, un homme dans toutes les magouilles quand il s’agissait de marine, il était un des piliers de la branche contrebandières des frères de la côte.* - Trouves moi oun bateau qui part pour lé continent, si possible l’Espagne lé plous tôt possible. - Bien sûr Lady Elyngwen. Tout pour l’ancienne capitaine pirate qui fit un peu de notre fortune… - Quand ? demanda-t-elle impatiente. - Demain my lady ou dans one month, il n’en viendra pas d’autre avant cette prochaine date… - J’espère pour toi qué les conditions dé voyage seront optimum ! Quel est ton prix ? - 1500 pièces d’or pour le transport, 500 pour l’eau et la nourriture et 500 autres pièces pour le dédommagement, dit-il avidement ses yeux faisant de rapides calculs, bien sûr c’était déjà une sacrée somme. - Tiens en voilà le triple. - A ce prix là, le capitaine vous offrira de partager sa cabine. *Elyngwen fronça des sourcils et mit la main sur le pommeau de sa lame.* - En tout bien tout honneur my lady ! se pressa-t-il d’ajouter. - Trouves moi aussi oun robe de dame comme il faut pour quand yé descendrais à terre… Yé né veux pas passer pour oun pirate là où yé vais. * Une fois traité avec le malfras, elle se sentit mal d’avoir pioché dans les coffres de pièces de la confrérie pour sa petite personne. Et demain ? Il fallait donc que ce soit si tôt… Elle rassembla ses quelques affaires en douce, mais Edward l’a surpris. Que n’aurait-elle pas fait pour ce gamin là… Elle lui expliqua qu’elle attendait un bébé, elle lui posa sa petite main sur son ventre encore plat, il rit innocemment disant que c’était chaud, puis il s’effondra dans les bras de sa taty qui était finalement la seule mère qu’il n’avait jamais eut. Elyngwen pensa à son propre enfant, il lui fallait faire un choix soit l’un, soit l’autre… Edward était déjà grand, il se débrouillerait, il avait une famille. Elle devait sauver le bébé de John. Son cœur se tordit quand elle pensa à la nonne, Elyngwen avait pleuré toutes les larmes de son corps dans les bras d’Azalée quand elle comprit qu’elle était enceinte, mais celle-ci avait comme fuit juste après… Elle pensait se réfugier dans l’amitié avec cette femme… mais pire que tout elle l’abandonnait à son propre sort. Cela lui brisa le cœur encore plus qu’il ne l’était déjà après la mort de son aimé. Mais elle avait reçu un parchemin de la main d’Angell qui lui expliquait qu’elle devait tout faire pour vivre. Alors elle écouterait les dernières volontés de son amour et plus encore elle donnerait un toit et une vie décente à l’enfant du pirate le plus sanguinaire des mers des caraïbes ! http://img250.imageshack.us/my.php?image=parcheminelycg3.gif Elle finit par laisser un message sur la table à l’attention des pirates. Puis, elle s’en retourna et prit le bateau pour l’Espagne. Le capitaine était un homme bourru mais une fois dans la cabine, il l’accueillit avec hospitalité. Une couche séparée par un drap avait même été préparé pour elle, de la nourriture en plus grande quantité avait été stockée sur le navire dont des fruits et des légumes ainsi que des tonneaux d’eau supplémentaire pour veiller à sa grossesse. Apparemment, le prix payé en valait la chandelle, et son statut de pirate lui donnait un passe droit que n’aurait pas un simple corsaire. Quoiqu’il en soit le voyage s’annonçait plus paisible qu’elle ne le pensait…* *Sur le quai pendant ce temps là... * - Et beh c’est ty pas un sacré p’tit lot qui a embarqué avec la marchandise, hein Peter ? - Bien vu l’ami, pour sûr l'ancienne capitaine pirate va avoir le droit aux « faveurs » de tout un équipage pendant une longuuuue traversée… * L'homme rit aux éclats lança un regard paillard à son confrère.* - Vient là l’ami, je vais te payer une pinte, c’est la "Senorita Elyngwen" qui régale aujourd’hui, à sa vocation première retrouvée ! Personne ne sut alors si Elyngwen Iniesta de la Santa Maria, née sur l’île de Liberty de père et de mère inconnue, était arrivée saine et sauve en Espagne. Les uns disaient qu’elle aurait été faites esclave et revendu comme prostituée, d’autres disaient qu’elle avait épousé un riche noble français et s’était installé sur ses terres et enfin d’autres encore parlaient d’une paysanne espagnole mystérieusement riche et de ses jumeaux, une fille belle comme le jour, un fils robuste et aussi intelligent que son père… L’histoire de cette femme d’exception se perdrait dans les méandres du temps comme les autres…et personne ne saurait vraiment...
Gojuchang
Gojuchang
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Posté le 03/04/2007 à 14:13:49 

La honte suprême pour un guerrier Han était de laisser paraître ses émotions, qu'elles fussent joyeuses ou malheureuses... Ayant vent de la détresse du petit Edward, Gojuchang rassembla toute son énergie pour ne pas montrer la moindre tristesse... Les muscles de ses machoires se contractaient régulièrement, à chaque fois qu'il réprimait colère ou sanglot... Maudits soient ces corsaires qui sous couvert d'honneur agissent comme des barbares ! Il dégaina son sabre, tira la langue, puis lécha la lame... Le sang giscla rapidement tout à l'intérieur de sa bouche... D'un crachat écarlate qu'il recueilli dans le creux de sa main, il peignit son visage à la manière des guerriers sauvages de Liberty... Tout comme Edward, Goju était un orphelin... Et quelle que soit la couleur de son bandeau, il lui était insupportable de voir un enfant pleurer...
Elisarett Anton
Elisarett Anton
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24/02/2006
Posté le 03/04/2007 à 14:33:57 

Ty bidoun avait rejoint la péninsule hollandaise. Il savait qu'Ely avait pris la mer pour rejoindre l'Espagne. Adossé au phare, il regardait son capitaine de coeur partir. Le frêle esquif ne laissait derrière lui qu'un sillon d'écumes mais des litres de larmes dans les yeux de tous ses frères et amis. Au revoir Ely... Aucun mot ne pouvait sortir, aucun chant ... Pourceaux d'espagnols vous payerez! Je sais que vous êtes bêtes et que vous n'avez donc aucunement conscience de vos actes mais vous avez franchi le pas de trop. Pour l'ensemble de vos crimes et l'acharnement stupide dont vous faites preuve, je vous tuerai tous du plus jeune au plus ancien, des femmes aux viellards en passant par les nourrisons et les nourrices! Tous vous allez payer!!! ty Bidoun se recroquevilla pour pleurer...
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