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L'homme qui tua Liberty Sing -1- 2  
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Liberty Sing
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 01/05/2012 à 19:02:54 

Il était l'homme le plus recherché de Liberty, jusqu'à ce soir, 18 heures et 33 minutes.
Je suis celui qui vous l'annonce.

Von der Much t'a tué d'un Headshot.

Ses derniers mots furent "monde de merde"



Eva
Eva
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23/09/2010
Posté le 02/05/2012 à 00:07:56 

Sa main s'agrippa à la paroi humide de la grotte, l'empêchant tant bien que mal de tomber. Son corps était recouvert de larges griffures et reluisait de sueur et de sang. La française reprit son souffle un instant avant de se laisser lentement glisser jusqu'au sol, sortit son carnet et y barra quelques lignes avant de s'essuyer le front.

Lorsqu'un perroquet fit son entrée déchirant le calme sinistre qui régnait dans la pénombre, elle se demanda avec espoir s'il s'agissait de la lettre qui lui redonnerait le sourire, celle qu'elle attendait chaque jour depuis plusieurs semaines. Elle dénoua le ruban entourant la patte de l'oiseau et libéra ainsi un parchemin portant son nom. A la fin de la lecture, elle bascula sa tête en arrière, abasourdie. Elle n'y croyait pas, encore un stratagème pour les duper... Elle relut plusieurs fois la même phrase, celle qui se détachait du texte "mort d'une balle dans la tête".

Elle serra le poing et frappa le sol de colère créant un nuage de poussière ocre. Ainsi toutes les réponses qu'elle attendait venaient de disparaitre aussi rapidement qu'un coup de feu. Cet homme qu'elle ne savait décrire, qui n'était ni un ami mais qui n'avait jamais levé la main sur elle, savait comment attiser la curiosité de la journaliste et ceci avec une facilité déroutante. Bien sur qu'il la manipulait et ça elle le savait, elle essayait de voir dans son jeu et voulait dénicher la vérité dans un flot de duperies mais il était vraisemblablement le maitre des cartes qui régissaient son destin.

Elle s'était étonnée de ressentir de la fascination pour cet anarchiste, ses propos à son encontre étaient mêlés de menaces, de compliments mais surtout de respect... Et cette fascination était essentiellement du au besoin insatiable de satisfaire sa curiosité, de découvrir ce que cachait cet homme si mystérieux.

La jeune femme frappa de nouveau le sol à faire craquer chacun des os de sa main gauche, elle venait de perdre celui qui la mettait en danger mais paradoxalement celui qui pouvait aussi la sauver. Une année venait de défiler sous ses yeux et c'est à bout de force qu'elle se laissa aller, ressentant soudainement la violente douleur de sa main brisée.

Et de noyer ce passé sous un flot de regret.
Von der Much
Von der Much
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12/11/2007
Posté le 02/05/2012 à 09:52:22 

Von der Much apprit très rapidement que le pirate tombé sous ses balles n'était pas un pirate ordinaire. Il se mit à lire l'ensemble des dépèches et comprit qu'il avait tué Liberty Sing, le grand pirate révolutionnaire Liberty Sing...

Il semble heureux de voir que le hasard fait parfois bien les choses.

Le hasard?
En effet le hasard.

Von der Much s'était placé en embuscade, là sur le pont de la corniche, en attente du prochain pirate qui passerait.

Il avait armé son arme la plus précise, celle avec laquelle il arrive à avoir la tête dès la première balle. Son plan marcha comme sur des roulettes, comme d'habitude vous me direz. Le premier pirate qui était passé par là était mort et ce pirate fut.... Liberty Sing!

Comment ne pas être fier d'avoir tué Liberty Sing? difficile surtout quand on passe son temps à courir après la piraterie...

Certaines mauvaises langues diront que je suis chanceux d'autres diront que c'était le destin de Sing: tué par un des meilleurs chasseurs de pirate de l'île d'une balle dans la tête.
Lady Ching
Lady Ching
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20/08/2007
Posté le 03/05/2012 à 00:52:42 

L'oiseau s'était approché à une vitesse folle, les plumes garnies de sang séché, virvoltant sans aucun effroi au milieu du groupe de pirates. Un rouleau de parchemin entouré d'un ruban noué avec peine tomba dans les mains de sa destinataire qui venait tout juste de détacher son regard des quelques lignes clôturant le grimoire de Jack.
Toisant les quelques lettres quasi illisibles formant son nom, elle déroula minutieusement la missive qui semblait regorger de nouvelles gouttes de sang, sur laquelle la journaliste avait couché quelques mots.


Elle entrouvrit des lèvres tremblantes mais aucun cri ne pu faire résonner la moindre souffrance. Ses yeux désespérément asséchés ne purent noyer le manque qui semblait gangrèner ses entrailles, tandis que le ventre gonflé d'Esther valsait félinement à ses cotés. Sa main se crispa sur la lame de sa destinée sans que le sang qui commençait à perler le long de ses doigts fins ne puisse s'abandonner à laisser jaillir un soupson de douleur.

Mensonge... ce ne peut être qu'un mensonge....

Ses jambes se dérobaient au rythme du claquement sourd de sa jugulaire.

Qui?.....qui était tapis dans l'ombre...il y a toujours une ombre....

Une lueur de haine lacérait ses pupilles sombres.

Le fils de la lune saura quoi faire...il sait toujours quoi faire...

L'asiatique laissa à nouveau entrer l'air putride de la cale dans sa gorge, et fit face à l'homme masqué, hurlant en silence...

Parle!

Anne Providence "La Tigresse"
Anne Providence "La Tigresse"
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07/08/2007
Posté le 03/05/2012 à 10:16:24 

Une rumeur ou un fait ? Réalité ou encore une manigance de l'ancien capitaine du Sournois ?

Sing était mort, Sing serait mort.

J'espérai encore qu'il n'y avait rien de fondé, mais l'attitude de Ching m'inquiétait et confirmait mes doutes.


"Ching ? ça va ?"
Lady Ching est blème...tenant une missive dans sa main...laissant sa main trainer dangeureusement sur sa lame....

Je dégage un zombie et m'approche d'elle, la prenant dans mes bras.

"
Ching.... ça ne le ramènera pas... Après si tu veux le rejoindre, c'est ton choix, mais si on s'occupait de VDM avant pour le lui faire payer ? Je suis désolée ma soeur, je n'ai que des mots.... Tu sais, je n'arrête pas de me dire que c'est encore un de ces coups tordus et qu'il va nous revenir..."

Skuleth observe la scène, impuissant.

Esther Van Haecken me fait singe de loin :
"Console la pour moi, et dis lui que je viendrais demain. La... crise m'a trop fatigué, j'ai les muscles roides.
"

La serant contre moi, j'oublie mon gros ventre et le Tigreau qui fini par se manifester et donne un coup qu'elle risque de sentir. Gênée je relâche mon étreinte et constate qu'elle s'est endormie.

"
Courage Ching et repose toi, tu en as besoin, Esther t'envoie tout son soutient aussi, elle est malade ce soir. elle ira mieux demain. Nous somme là, Ching..."
Dulcina Onza de Llama Duende y Seda
Dulcina Onza de Llama Duende y Seda
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13/02/2006
Posté le 04/05/2012 à 00:29:20 

Au Black Beer Pub, on entend de tout, et de rien. Une chose est sûre... c'est que lorsqu'une rumeur circule sur l'île, on l'entends souvent, et d'abord, à New Kingston.

C'est comme ça que j'ai entendu dire que Sing était mort.

D'abord, j'ai cru à un canular. Encore un... sous quelle apparence reviendrait-il, cette fois? Ce n'est pas comme s'il ne nous avait jamais fait de coup tordu dans ce genre... c'est comme ceux qui organisent leur propre enterrement en se faisant passer pour morts, à croire qu'il s'attendrait à voir des personnes le regretter, quelle idée!

Mais certains détails ne collent pas... jusqu'à maintenant, il impliquait Ching dans ses magouilles. Or là... il paraît, mais encore une fois, ce n'est qu'une rumeur... il paraît qu'elle va mal.

Je suis tiraillée. Au fond de moi, un profond soulagement.
Et en même temps... je n'arrive pas à me réjouir. Comme toujours... je ne parviens pas à me réjouir de la mort d'un homme. Sinon, il m'aurait suffit de le tuer, pour lui faire payer ce qu'il m'a fait...


Non, au fond de moi, je ne trouve vraiment aucun souvenir heureux à lui rattacher. A chacune de mes confrontations, directes ou indirectes, avec lui, tout se soldait par malheur, et colère...
Jusqu'à sa compagne, Ching...

Non, je ne me réjouierais pas de la mort d'un homme. Je me contenterai de penser que justice est faite, une justice divine.
Par contre... je ne manquerai pas de me réjouir de son absence de l'île. Sans conteste, Liberty ne pourrait que mieux se porter sans un tel semeur de zizanie!
Pullo
Pullo
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08/02/2007
Posté le 04/05/2012 à 10:41:53 

Décisions et conséquences.

La rumeur dit que Henri Sing est tombé. Contrat ou rencontre fortuite ? La tête a été coupée. Le grand maître devra décider du nouveau visage.
Pullo
Pullo
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08/02/2007
Posté le 04/05/2012 à 10:56:00 

Ombre et lumière.

L’ombre de la mort plane sur celui qui s’expose. Sing le savait et ils le savaient. Ce fut l’écart de trop. Il n’y a pas de lumière sans ombre, en se montrant une énième fois au grand jour, Sing s’exposait de plus en plus, l’ombre de l’Organisation derrière lui.
Pullo
Pullo
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08/02/2007
Posté le 04/05/2012 à 11:05:54 

Colère et mensonge.

La colère est aveugle. En lisant la missive, je bénissais je ne sais quel Dieu de ne pas être aux cotés de l’asiatique quand elle apprit la funeste nouvelle. Elle cherche des réponses que je n’ai pas. Je lui fournirai les réponses qui calmeront sa haine et sa furie. Pour combien de temps ? Elle voudra un nom.
Wildekat
Wildekat
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25/03/2007
Posté le 04/05/2012 à 11:09:51 

"Gouverneur?!

-Hein? Quoi???!"

Wildekat se réveilla en sursaut. Elle s'était assoupie à son bureau dans l'après-midi, alors qu'elle était occupée à régler les affaires de la colonie. Il était tard maintenant, la nuit était tombée et seule la lune éclairait son bureau. Le jeune homme s'approcha, hors d'haleine

"Missive urgente, Gouverneur"

Il déposa le pli sur son bureau et disparu. Wildekat fronça les sourcils. Un pli urgent n'était jamais de bonne augure. Elle le prit et entreprit de l'ouvrir délicatement, comme si elle n'était pas préssée de recevoir de mauvaises nouvelles. Ses yeux parcoururent le parchemin à la lueur de la lune, puis elle le posa et ses yeux se perdirent dans l'infini.

Ainsi Sing était mort... celui que Wildekat avait appelé "vieux hibou" dès son arrivée sur Liberty. Il faut dire qu'il avait l'allure d'un vieux hibou avec sa crinière blanche vieillie... et qu'à l'époque il lui faisait peur. Bien sur elle avait apprit à "connaitre" l'homme, de par ses actions. C'était un manipulateur qui se cachait derrière des idéaux émoussés, afin de justifier de ses actes. Il avait fait souffrir assez de corsaires pour aller rôtir en enfer, mais il était écrit que tous les Hommes de Liberty iraient rôtir en enfer de toutes façons...

La féline ne savait pas vraiment ce qu'elle ressentait en ce moment... non pas de la peine ni de la joie, mais plutôt... une certaine lassitude. Aujourd'hui c'était le tour de Sing, demain ce serait peut-être le sien... sur cette île tous étaient condamnés, il n'y avait aucune surprise à ce que la mort vienne vous embrasser au détour d'un chemin. Ainsi ils se recroiseraient bientôt, dans le Helheim.

Que la Déesse Hel t'acceuille comme il se doit, vieux Hibou...



Elle soupira. En attendant, il allait falloir redoubler de méfiance. Les pirates étaient capables du pire comme du... non, en fait ils n'étaient pas capable du meilleur. Van der Much était en danger, et potentiellement tous les Hollandais de la colonie.

Dans le noir, Wildekat entreprit d'écrire quelques missives...
Pedro de Camello
Pedro de Camello
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23/10/2006
Posté le 04/05/2012 à 13:56:19 

-" Adieu l'artiste !"

Ces mots furent dit par le Duque lorsqu'il apprit la mort du redoutable Sing alors qu'il étudiait une œuvre dans son musée.

Rappelons que l'espagnol avait eu a subir la cruauté de ce bandeau noir et qu'il souhaitait prendre sa revanche. Sing avait coûté au noble son précieux index droit. A l'origine le pirate en voulait uniquement à l'or que l'espagnol avait sur sa tête et non à son intégrité physique, quel carnage avait-il fait ce jour là ! Pour rajouter à la haine que le Duque voué à Sing nous pouvons dire que ce doigt coupé à valu au noble l'Escarre de la personne à qui il manque quelque chose. Triste célébrité...

L'espagnol était donc réjouis d'apprendre la fin du seul et unique capitaine du Sournois, l'homme qui menait la piraterie sur Liberty depuis des lustres, le vrai ennemis des colonies. Cependant, il était aussi frustré, sa revanche il la voulait et c'est un hollandais qui la lui avait piqué.

Lorsqu'il perdit son doigt, un deuxième pirate était au coté de Liberty Sing, celle-ci devrait souffrir du passage prochain du Duque...
Jean D'Aradan
Jean D
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30/06/2011
Posté le 04/05/2012 à 23:48:55 

La dernière après midi de Mirshigula Sing, pour rappeler les circonstances et le cadre ayant aboutit a la chute du pirate, commença au bar clandestin de Jaquot ou celui la pour clore la "révolution des œillets de Paques" qu'il tentât de mettre en œuvre se tenait une "grande manifestation de liberté et de revendication" comme il l'avais en effet annoncé. Cela fus en fait la réunion plus ou moin voulue d'un tiers de douzaine d'individus (sans compter les habituer vivant quasiment dans le tripot et le tenancier) écoutant les paroles de l'anarchiste debout sur une chaise.

[Extrait du RP sur la révolution des œillets de pâque, le lien est donné plus haut par Sing et voici son témoignage:
 Le VRAI peuple préfère se cacher, et cacher son or.
Pendant ce temps, au tripot de chez Jacquot, peu de corsaires ont fait le déplacement pour célébrer cette journée de solidarité et de lutte.
Un noble français, exilé en espagne, et probablement dépossédé de ses titres commence à entonner un hymne composé par le Rocambole de l'anarchisme
http://www.youtube.com/watch?v=CU84hLf7snw&feature=relmfu .
Un autre se contente de siroter sa mirabelle, tandis qu'un amuseur indépendant s'étonne de ne pas trouver la lune promise par Sing.]

Le comte Jean D'Aradan, en fait partit a la chasse avec quelques amis de haut lieu et leurs valets pour s'occuper et ainsi tromper l'ennui généré par la monotonie de l'exil s’égara comme cela lui arrive souvent de la troupe. Il faut dire que son alezan, jadis fiere et intrépide monture de guerre n'était plus aujourd’hui qu'une carne boiteuse et asthmatique. Il se retrouvas donc comme cela arrive tres souvent, chose plus qu'étrange, a la crique, au delà de l'autre rive du lac ou il vas généralement traquer l'ours. Il entra donc dans l'établissement et fus vint donc grossir l'assemblée du meeting. Ayant un peu de pitié pour le vieillard qui s'égosillait au centre de la pièce, et l'alcool aidant il écoutât l'argumentation de celui ci avec plus ou moins d’attention et acquiescement et se mit même a chanter avec talent une chanson révolutionnaire "dans la grand' ville eud' Port-Louis" après la fin de la séance, Liberty Sing s'en fus déçus d'avoir rameuté si peu de gens, véxé et énervé. Une heure après il se faisait bricoler avec soudaine violence et étonnement un troisièmement orbite.

Trois jours plus tard, le gentilhomme rentré a Espéranza aprit la nouvelle alors qu'il allait s'entrainer a la dance. C'est la qu'il fit le raprochement entre le vieux gaillard de chez Jaquot et le boucher ayant modifié l'anatomie de son ami Pedro De Camello. Il fus un peu déboussoller par la prise de concience d'avoir été l'un des derniers a etre en présence de Sing, a peine une heure encors avant la mort de celui-ci.
Walter Metzengerstein
Walter Metzengerstein
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11/03/2006
Posté le 05/05/2012 à 14:58:53 

Affalé au bar à siroter sa mirabelle, le soudard lui avait laissé la parole sans guère l'écouter... après tout le tripot est un espace neutre, n'est-ce pas ? Ce n'est pas là qu'on règle ses affaires.
Chacun son histoire.

Encore un qui aura appris bien trop tard que ça ne sert à rien de se battre pour les gens, qu'ils ne vous rendront jamais la politesse.
Enfin... surtout quand la moitié de l'aide que vous leur apportez consiste à brûler leur maison, égorger leurs femmes et violer leurs mioches. Entre philantropes, on se comprend. Walter n'avait jamais aimé Sing pour ça, trop hypocrite, trop occupé à justifier ses désirs de puissance et de domination derrière de fausses excuses. Le confrère était une diva, et pour sur sa mort absente de publique l'aura contrariée plus surement qu'un trouble érectil.

L'Alsacien s'ébroua, vida son verre en jetant ses dernières pièces sur le comptoir.
Dommage quand même, il avait une jolie prime sur la tête le bougre.
Madre Anna
Madre Anna
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09/12/2005
Posté le 06/05/2012 à 10:11:03 

Sing était mort...

La nonne blêmit en apprenant la nouvelle. Elle n'avait même plus la force de crier, comme Ching.
La vengeance....
Non.
La vengeance...
Cela revenait comme un refrain lancinant, comme la seule solution possible.

Madre venait de perdre son plus vieil ami sur Liberty.
Elle serra Cacahouète, l'alouette de compet', dans ses bras. Pas trop fort, une alouette, c'est aussi fragile que le crâne d'un pirate face au plomb de Von der Much.

Ses jointures avaient blanchi tant elle serrait fort son scalpel.
La vengeance...
El Padre
El Padre
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07/02/2006
Posté le 06/05/2012 à 10:42:47 

La Putana Madre,

Cé vieux grigou né m'a pas attendou, il n'en a pas eu lé temps, ni lé choix.

Point dé vengeance, point dé larme, point dé colère, il a vécou comme il est mort, en forte tête.

Mainténant, l'avénir est tracé, il n'est plous la, mais il reste son âme au fond dé moi, au fond dé nous..

Liberty a perdou oune grand homme, mais elle saura vivre sans loui.

La confrérie a perdou oune frère, mais elle saura survivre sans loui.

Il séra temps, oune your, dé né pas sé venger, mais dé faire offrande à son passé, dé faire honneur à sa mémoire, y dé loui faire des cadeaux dignes dé la confrérie.

Soufflons les bougies, brulons l'épave, coupons dou bois y constrouisons la dernière planche dé Sing.
Le Boucanier
Le Boucanier
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28/01/2006
Posté le 06/05/2012 à 11:39:30 

Ce n'était pas la première fois que le vieux grigoux tout juste trentenaire quittait la confrérie, mais cette fois, l'obus de 32 qui lui avait remplacé la tète laissait penser que s'il était amené à revenir, il n'aurait plus toute sa raison. Peut être qu'il allait falloir se passer de lui pour de bon. L'équipage est solide, les plus jeunes des frères de la côte encore un peu tendres, mais ils apprendrons vite qu'il vaut mieux être le premier à donner des mandales, c'est toujours plus efficace.

Par contre, il s'agit de ne pas laisser passer ça comme si de rien n'était. Ce qui veut dire, commencer par une énorme fète sur la chimère histoire d'honorer le parcours de celui qui fut certainement le meilleur d'entre nous (). Les futs doivent être mis en perce et je vais remonter de la ste barbe quelques barils qui devrait nous permettre d'illuminer le ciel liberty quelques soirées....

Deuxièmement, il va falloir laver l'affront et là, je ne connait qu'une méthode et comme le vieux hiboux, je l'aimais bien, je crois que je vais devoir organiser un très très grand festin, peut être même que je vais ressortir les vielles recettes de Francette. Jusqu'à nouvel ordre, tous les hollandais croisés sur ma route seront invités à ma table, avec du persil dans les narines ou des olives dans le troufion, mais toujours avec une lame en travers de la gorge.

Finalement, on devrait bien s'amuser, Mahirhura, rhooo, j'ai jamais réussit à le prononcer ce nom là, bref, Sing nous offre une dernière bonne partie de rigolade. Et quand Ullungen sera rasée, nous verrons avec les autres, nous ne sommes pas les maitres de Liberty pour rien!
Von der Much
Von der Much
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12/11/2007
Posté le 08/05/2012 à 21:56:04 

Tel un trophée de chasse, Von der Much se devait d'emmener le corps de Sing avec lui loin de la corniche.

Il emprunta aux paysans français une petite charette et partit en direction d'Ulüngen.
Il savait que la route allait être longue et les nombreux contrats qu'il reçu ne lui facilitèrent pas la tâche.

Après quelques jours de trajet, il arriva au niveau de Molotov le sorcier. Von der Much lui fit un grand sourire en lui montrant fièrement Sing, il ne perdit pas de temps pour  discuter car une grande fête allait être organisée à Ulüngen pour l'occasion et il avait hâte de rentrer. Il reprit aussitôt la route en direction d'Ulüngen.

http://i40.servimg.com/u/f40/15/80/79/42/sing_v13.jpg
Sarah Viheke Blauvelt
Sarah Viheke Blauvelt
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06/11/2007
Posté le 09/05/2012 à 16:11:46 

Grand Diab’, un homme comme ça, n’crève pas dans un plumard.Mais... laisse-t-il derrière lui un héritier de son sang ?

Tout bien pesé, les zélateurs de son acabit fécondent d’une autre manière… ils inséminent une idée comme ça l’air de rien, et pouf, la descendance est route.
On en a jamais fini avec eux.  
Anéantir une idée ? Tuer un immortel ?
Oui, un immortel, j’en ai la certitude.
Sing est un Orixàs. Je l’ai appris en allant requérir la sagesse de  la guérisseuse.
Elle ne m’a rien dit à vrai dire, mais quand j’ai tourné la tête j’ai trouvé la réponse cette question.
Comment puis-je en avoir la conviction, alors ?
Parce que les coïncidences n’existent pas. Il n’y a que des auspices.

A quelques pas de moi, il y avait là, un autre vieillard à accompagner à son tour de l’autre côté.

08/05 09:38:06 : Tu as tué Von der Much.
08/05 09:38:06 :
08/05 09:38:06 : Tu touches la prime de 800 PO pour avoir tué Von der Much.
08/05 09:38:06 : Combat contre Von der Much, tu lui mets 52 pts de dég.
08/05 09:38:01 : Combat contre Von der Much, tu lui mets 25 pts de dég.

800 Ducats pour dérouiller un vieillard qui n’peut avoir réussi l’impossib’exploit dont qu'on lui attribue. Y a plus qu’à biguiner jusqu’à plus soif!
van de chnok "bourreau de la federation"
van de chnok "bourreau de la federation"
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19/08/2006
Posté le 10/05/2012 à 11:01:09 

La nouvelle s’était rependue comme une trainée de poudre, il flottais dans les rues d'ulungen comme une odeur d’allégresse, la dépouille du plus menaçant des pirates allais rentrer une dernière fois en ville, il servirait d'exemple a toute la graines de vermine que contient liberti.

Chnok pensait alors a ce brave éros hollandais qui malgré sa vison dégringolante, sa difficulté a faire la mire, sa lutte perpétuel contre la maladie de parkinson , avait réussi a faire mouche, il pensait aux enfants d'ulungen qui allaient vouloir l'imiter avec les pavés jetés de-si de-là sur le cadavre du terrifiant Sing.

Les investisseurs de la métropole gagnerais en confiance, mais il fallait rester attentif a ce que la bande de vauriens de Sing ne viennent pas gâcher la fête.    
Von der Much
Von der Much
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12/11/2007
Posté le 13/05/2012 à 14:39:48 

Von der Much avait mis du temps à rentrer sur Ulüngen. Un détour dans le temple, puis dans l'ancien avant poste français Louis le Grand, lui avait couté un temps précieux.

Cela faisait maintenant 3 jours qu'il était de retour sur Ulüngen. Il était rentré de façon discrète et s'était empressé de mettre le corps à l'abri pour éviter que les enfants ne voient la dépouille.
Il avait quand même été surpris par un nouveau venu en Hollande, un certain Van de Chnok. Il était avec lui peu de temps avant que Sing ne soit abattu, mais le malheureux n'avait pas fait le poids face aux pirates : il était tombé en deux coups d'épées!
Von der Much se demandait même si son casque n'était pas trop grand... Ce pauvre Chnok n'avait certainement pas assez d'argent pour s'équiper tel un vrai hollandais. Nul doute que cela allait changer.

En le croisant sur la place d'Ulüngen, Von Der Much lui fit un geste de la main puis partit rejoindre la cachette où gisait le corps de Sing : Il avait pris son temps pour confectionner un véritable sarcophage pour la dépouille du pirate, et était fier de sa construction. Mais il l'avait gardé secrète dans un endroit connu seulement de ses amis.

http://i40.servimg.com/u/f40/15/80/79/42/vdm_et10.jpg

Avant de montrer officiellement son trophée de chasse à l'ensemble de la Hollande, Von der Much avait quelques affaires à régler...
La Verve
La Verve
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Posté le 14/05/2012 à 03:00:53 

"La vendetta è un piatto che va servito freddo" aurait dit l'italien de l'équipage.

"Il faut faire mijoter à feu doux et longtemps les petits oignons" se serait empressé de rajouter notre maître-coq.

Chaque chose en son temps. La monnaie sera rendue avec un large pourboire.
Kristal, Amiral de New Kingston
Kristal, Amiral de New Kingston
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Posté le 18/05/2012 à 18:31:26 

Plusieurs jours après, je relisais la missive d'Eva suite à la disparition de Sing. Nous restions sur nos gardes, le danger qui planait sur ma tendre filleule n'était pas écarté même si la mort de cet homme qui aimait nous tourmenter mais qui nous fascinait tant, aurait du nous rassurer.

Celui qui m'avait promis l'enfer, n'était plus là mais je savais qu'au delà des ténébres, il veillerait à ce que son plan se déroule sans encombre. Il était parti avec les réponses qu'Eva espérait trouver, il était parti avec le mystère qui l'entourait.

Je fermais les yeux et pensait à elle plus qu'à moi.


Fait attention Eva.

Madre Anna
Madre Anna
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Posté le 24/05/2012 à 11:21:03 

Environs d'Ulungen, le 23 mai.
J'attends Ching et Sparadra, Ric se joint bientôt à nous.
Maurice a déjà interrogé quelques Hollandais, à sa manière.
Mais rien, nous ne savons toujours pas où Von Der Much et ses immondes complices ont mis le corps de mon vieil ami.

Soir, Ulungen
Nous entrons en ville. Ils nous attendent. Impossible de leur soutirer la moindre parole tant le bruit de la canonade est fort.
Vite. Se réfugier dans l'auberge. Une balle. Trop tard.

Nuit, à l'hôpital du Bandeau Noir
Je saurai. J'y retournerai et je saurai. J'enterrerai Sing dignement, quoi qu'il dût m'en coûter.
Valentyn Liesveld
Valentyn Liesveld
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14/03/2012
Posté le 24/05/2012 à 14:57:21 

La ville se préparait à livrer bataille, on ne pouvait plus marcher sans croiser d'hommes en armes excités à l'idée de prouver leur courage au combat, Valentyn ne comprenait pas ces hommes, comment peut on se réjouir à l'idée de danser avec la mort? Elle avait peur, une peur viscerale qui l'empechait de trouver un sommeil reposant la nuit et qui avait donné un nouveau souffle à sa foi, elle passait désormais des heures à l'église, à prier tous les saints du ciel, pour qu'ils protègent Ulungen et ses guerriers, désormais son destin étaient entre leurs mains... que se passerait il, si ils échouaient et n'arrivaient pas à endiguer la menace pirate? Non elle préferait ne pas y songer.

Jacques D'Orsam
Jacques D
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03/12/2007
Posté le 24/05/2012 à 16:26:47 

Sa main tremblait lorsqu'il reserrait ses cuissardes, dans quelques heures, les combats feront de nouveau rage dans les ruelles de Ulüngen et il adorait ça. Le cadavre de Sing allait devenir le symbole de la domination de Ulüngen sur la Confrérie, et les Hollandais étaient prêts à le défendre, coûte que coûte.

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