Faux Rhum Le Faux Rhum Faux Rhum  

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histoire du premier pillage  
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John Ch "le borgne" Rackham
John Ch "le borgne" Rackham
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20/10/2005
Posté le 27/02/2006 à 15:50:51 

Les combats avaient été rudes. La garde Portugaise n'ayant pas compris sont intérêt à nous donner son trésor, nos troupes ont dû se montrer persuasives et donner un petit coup de sabre ou deux. Lady Grace, jouant de tout son charme tranchant, avait finalement réussi à emprisonner le lieutenant sous son envoutement. Il faut dire que 3 mois de traversée en mer, une marche forcée ... puis une rencontre avec Lady ... furent fatale à la force mentale du chef portugais. 4 heure, le soleil se lève tout fatigué de la veille. L'enfer se réveille en même temp que lui, et c'est un jimmy denfer qui sort de sa boite. Le fourbe, toujours à la recherche d'une pauvre bergère égarée prête à lui offrir ce que toute femme respectable lui refuse depuis longtemps, avait reniflé le subtil parfum de Lady depuis des contrées lointaines. La journée précédente, il s'était approché en douce, se cachant dans les fourrés pour observer la belle se reposer et soigner ses blessures. Au petit matin donc, ce scélérat sauta sur la belle dame encore toute endormie et lui déroba le précieux. Non content de lui arracher son trésor, il essaia en plus de lui voler sa fleur. Mais c'était mal connaitre Lady Grace que de croire qu'elle allait se laisser faire. Son combat lui couta la vie, mais sa dignité fut sauve. Jimmy se mis à courir, fort de son geste indélicat. Un de ses complices, un soit-disant journaliste, pourvu de son immunité diplomatique, l'attendait un peu plus loin. Ce Redline, pourvu de sa carte, se fit remettre le coffret en main propre pour l'apporter, triomphant, dans sa ville natale. Notre défaite était totale. Nous n'avions pas réussi notre plan et ramener le trésor à Esperanza nous apparut maintenant comme chose impossible. Le doute commencait à s'emparer des troupes. Mais c'était sans compter sur le moral de fer de certains de nos compatriotes. Les idées recommencaient à prendre forme. Déclarer la guerre aux francais ? Ce qui aurait casser l'immunité diplomatique de Redline, ministre-journaliste, finalement peu apprécié de son propre peuple et l'aurait rendu de par là meme attaquable par nos espions. Rechercher un autre convoi et remettre le couvert une seconde fois ? Finalement, piller la ville de Port Louis, fut l'idée retenue. Un nouveau noyau dur se centra autour de Lady Grace, chocoborgne et Stormbringer. Il furent vite rejoint par la Buse, permier gouverneur de notre bastion anglais, ainsi que trokkon, exeard, jovis the yougo, oliver hardy, lord hawk 'leouff', garett le nigaud, shadow, Cap'tain Vandame, Yonkon, Red Jack Bonney, titus pullo et notre général flyvende. L'angleterre se remit en marche. L'attaque devait les prendre par surprise. Il fallait agir vite et notre coordination devrait être sans faille cette fois-ci encore. Heureusement, dans ce groupe, certains revenaient de la reprise de notre tour aux hollandais, ce qui avait déjà ranimer une certaine flamme un peu ternie par nos deux défaites consécutives lors des guerres contre la france et la hollande. Le revanche commenca donc à s'organiser. Les hommes commencèrent à répondre à l'appel. Il faut dire que la chant de Lady, la voix forte de Stormbringer, le tout accompagné par le murmure incessant de chocoborgne, vampire insomniaque de son état (on le surnomme d'ailleurs l'homme qui ne dors jamais) avait fini par en réveiller plus d'un. Quoique dans le cas de chocoborgne, se fût plutôt le fait qu'il en empécha beaucoup de dormir qui joua. Bref, vous l'aurez compris, le groupe commenca à gonfler, l'organisation commenca à s'organiser et tout ce petit monde se mis en marche. La gloire serait-elle au rendez-vous ? jour j -1 En souvenir de son passé glorieux en tant que chef de notre nation, la Buse décida de se rappeler au bon souvenir de certaines francaises ayant goutés à ses charmes par de nombreuses fois lors de la permière blitz krieg contre les francais. Son repérage de l'époque, bien que très ciblé à un certain endroit bien connu du peuple migrateur (ahum), lui servit quand même dans sa nouvelle entreprise. Il faut dire que chocoborgne, chaud lapin réputé de son état, jamais en manque de quoi que ce soit également, connaissant et fréquentant les même lieux que notre ancien gouverneur, décida de lui apporter une aide précieuse. Ces deux gaillards firent donc le tour de Port Louis, décellant les failles, repérant les soullards francais, trop ivres de leur victoire, notant au passage les lieux à piller dans cette charmante ville bien accueillante pardis. Pendant ce temps, l'ardeur de certains leur firent quelque peu oublier qu'ils se trouvaient en territoire ennemi. C'est ainsi que trois de nos vaillants soldats perdirent la vie pendant la nuit. Titus pullo, cedricus et shadow rejoignirent donc la côte anglaise plus vite que prévu. Serions-nous démasqués ? Un léger doute se pointa à l'aube nouvelle. Le plan serait-il découvert ? Il fallait réagir ... l'alerte serait bientôt donnée. Le reste des troupes ne devait absolument pas se faire repérer, sinon tout serait perdu. jour J Fort des renseignements récoltés pendant cette nuit là, le staff de stratège décida de la marche à suivre. Un plan rigoureux venait de naître dans l'esprit malin de lady grace, chocoborgne et stormbringer en même temps que le jour nouveau. Chaque point stratégique fût distribué. Chaque homme avait reçu ses ordres, clairs et précis. Aucune faille ne serait permise. Les troupes se devaient de réussir ce que personne n'avait encore jamais tenté. La surprise viendrait de là. Mais elle ne serait pas totale car nos espions réussirent à nous prevenir de mouvements de troupes francaises. L'alerte avait dû être donnée pendant la nuit. Sans le moindre doute maintenant, un courrier francais avait pû se glisser à travers bois, avec pour mission de prévenir son état major. C'est ainsi, que Gaheriet arrivant en courant, lame au poing, entra dans sa ville natale. Il venait de parcourir une longue distance. Ses yeux encore mi-clos (ce gars là court en dormant parait-il), il ne fit pas attention à l'éclat du soleil et se retrouva la gorge tranchée lorsqu'il comprit que le soleil n'était autre que le sabre de chocoborgne ... C'est un peu plus tard que les troupes se décidèrent à prendre possession des lieux. Yonkon , demie portion, couscouslolo et Lady Jade se glissèrent donc dans Port Louis encore à moitié endormie, rejoignant les insomniaques déjà présent dans la place. Un peu plus tard dans la matinée, à l'heure de l'apéro, Lone_Frog, ancien général français, arriva sautillant comme à son habitude, suivi de son compère Rhum le Ty punch, titubant également comme à son habitude (ne me demandez pas pourquoi, je ne saurai vous le dire) et, c'est bras-dessus bras-dessous afin de ne pas trop éveiler les soupçons qu'ils s'en allèrent vers leur lieu de villégiature. Malheureusement, le bordel francais, lieu de rencontre priviligié de tous, avait aussi attiré quelques anglais dépourvu de la moindre faculté d'abstinence. Quelques échanges verbaux plus tard, 4 soldats anglais vinrent rejoindre Titus Pullo à l'hospital de Blessing Light. Les choses ne semblaient pas se dérouller comme prévu. Le potentiel humain commencait à faiblir. La Buse, qui était à l'étage supérieur, en bonne compagnie, se trouva dérangé. Il n'en fallu pas plus pour nous le mettre de mauvaise humeur. Il partit réveiller son complice chocoborgne qui, aussi étonnant que celà puisse paraître, était déjà debout ... la Buse descendit donc faire un peu de ménage, croisant quelques francais sortant des chambres annexes, les renvoyant directement dans un lit qu'ils n'auraient jamais dû quitter d'ailleurs. Malgré sa prestance, cet habile sabreur se prit les pieds dans une robe trainant sur la première marche des escaliers. Il n'en fallait pas plus à Lone_Frog, toujours à l'affut du moindre coup bas, pour lui placer une botte secrète en plein front. Et hop, un retour au bercail de plus. Ce fut la goutte qui fit déborder la coupe de champagne. Chocoborgne poussa son grand cri de guerre (ceux qui l'ont entendu une fois n'ont plus rien entendu par la suite, pour cause de surdité inopinée, raconte-t-on dans les chaumières aux enfants turbulents). Une folle course poursuite s'engagea entre lui et Lone_Frog. En chemin, il trancha Rhum le Ty punch, déjà à moitié plié par sa cirrhose. Comme dans toute poursuite, des dégats collatéraux virent le jour, et c'est notre général Flyvende qui en fit les frais, tout beau dans son habit de cérémonie, fêtant là on ne sait trop quoi. Finalement, chocoborgne fini par abattre ce cher Lone_Frog, paix à son âme. L'après-midi se passa sans autre méfait. Tout le monde était prêt, à l'affût. La tension commençait à se faire sentir. Le moindre faux-pas pouvait nous être fatal. Mais, le gros des troupes francaises n'avait pas encore réussi à rejoindre Port Louis. Seul Ashram, général en chef, était assez proche de la ville. c'est à ce moment, à l'heure du thé, que contre toute attente, Lagy Grace décida de jouer son va-tout. Elle s'avanca dans la plaine, toute auréolée de sa beauté. Ashram, n'en croyant pas ses yeux, commit la plus grosse connerie de la journée, celle qui allait faire pencher la balance en notre faveur. Son absence lors de la première guerre nous ayant déjà donné un certain avantage, c'est avec surprise que l'on s'aperçut de son ignorance de la situation et par la même de sa crédulité. En effet, Lady était passée à son coté, lui lancant son foulard parfumé et, telle une sirêne, c'est sans grande difficulté qu'une fois de plus, elle fit tourné la tête de ce bellâtre. Il n'en fallut pas plus à Captain Vandamme pour se rapprocher de l'entrée de Port Louis. Il faut préciser que Captain Vandamme était "aware" aux effets que provoquerait Lady sur le général francais. La nuit s'approcha silencieusement. Avec elle, les craintes ancestrales tinrent éveiller nos troupes. Le décompte était juste, 10-11 en ville. Quelques rodeurs avaient repéré un commercant hollandais avec son troupeau de mules arrivant dans la ville. Minuit, l'heure du crime. Ce soi-disant honnête commercant n'était autre que Piet Heyn, le vendeur d'empalleuse. Cet olibrius parfumé à la chèvre décida qu'il était temps de sortir l'une de ses célèbres épées. Ne voilà-t-il pas qu'il se mit en branle, cognant ses mules à moitié endormie! Quel manque de respect pour cet animal faisant preuve de plus d'intelligence que la plupart de nos ennemis. Hop, le voilà qui vient au secours de ces français tellement absent dans leur propre ville. Malheur! Nos troupes ne sont plus assez nombreuses pour effectuer un exploit. Mais, c'est sans compter sur captain Vandamme. L'homme se réveilla et vint sauver sa nation en compagnie de Red Jack Bonney qui trainait avec lui. En arrivant sur place, quel ne fût par leur surprise de constater qu'un de nos compatriotes, le plus flegmatique d'entre nous sans aucun doute, avait quitté son poste pour aller faire ses petites emplêtes. Notre ami Trokkon, très sur de lui, venait de remplir son outre de bon vin francais qu'il ne manquerai pas de nous faire gouter espérait-on. 4h. L'heure de la victoire a sonné. Nos troupes, fatiguée de la longue attente, ne purent résister à l'assaut de Gaheriet. Le diable, sortit tout droit de l'hospital, espérait remonter le temps en massacrant les héros anglais un à un. Seul chocoborgne, encore un fois, fût le plus habile. Le manque de sommeil étant chose naturel chez lui, c'est, tel un félin, qu'il réussi à se subtiliser à la lame ensanglantée de Gaheriet le rageur. Notre nation, grace au courage et à la tenacité de quelques uns, venait de donner, une fois de plus, la preuve de sa grandeur. Puisse ces quelques hommes et femmes, redorer notre blason et entrainer nos jeunes recrues vers de nouvelles aventures toutes aussi passionnantes. A l'heure où je vous conte cette histoire, les chaumières francaises résonnent encore d'une chanson que nous avons tous chantés quand nous étions jeune mousse. Je ne résiste pas au plaisir de l'entamer avec vous : Nous étions quatre matelots, sur le coffre du maure quatre loups, quatre matelots yohooo yoo ohooooooo qui voulaient la bouteilleuuuhuhhhhh
RIP
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Posté le 27/02/2006 à 16:15:51 

Bien belle histoire!! Si un jour, on me permet de visiter le Hall des Héros, je déposerai une petite fleur sur leurs tombes!
Gaïus Quesada
Gaïus Quesada
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14/01/2006
Posté le 27/02/2006 à 16:20:43 

C'est magnifique... et pourtant... je n'aime pas la fin de l'hstoire ! ! lol.
Perle Blanche
Perle Blanche
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29/11/2005
Posté le 27/02/2006 à 16:24:46 

good job Mister Le Borgne. vous etes bien plus talentueux avec la plume qu'avec l'épée, peut etre faudrait'il envisager une reorientation de carrière ... Quand aux talents pervers de votre Lady nationale, j'en reste sans voix. comment un général nous ayant mené par deux fois à la victoire à t'il put se laisser ensorceller de la sorte? (esperons qu'a son nouveau poste de gouverneur, il soit immunisé de telles manoeuvres par son accès privilegié au deuxième etage de la fleur bleue) j'ose esperer que vous ne briderez votre talent losque sera venu le jour conter la prochaine defaite de votre nation decadente. Perle Blanche
John Ch "le borgne" Rackham
John Ch "le borgne" Rackham
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20/10/2005
Posté le 27/02/2006 à 17:11:32 

cher Perle, peut être que si vous y aviez mis un petit peu plus de votre coeur et de votre corp (enfin ... pas trop tout de même) ... votre général ne serait pas tomber sous les charmes d'une anglaise ... bon ok, je dis ca .. mais moi-même suis sous l'emprise d'une espagnole ...
El Padre
El Padre
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07/02/2006
Posté le 27/02/2006 à 17:14:21 

eh eh...... espana a les plous belles femmes... mais mon coeur est chez oune ingles... c'est terrible
Frans Van Bronkhorst
Frans Van Bronkhorst
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02/02/2006
Posté le 27/02/2006 à 17:15:51 

Quelle aventure épique, on s'y croirait ! Et encore bravo.
Ric Dangerous
Ric Dangerous
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19/11/2005
Posté le 27/02/2006 à 19:17:21 

Félicitations pour ton récit et pour votre exploit ! Il va falloir qu'on se mefie maintenant...
Jovic The Yougo
Jovic The Yougo
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22/12/2005
Posté le 28/02/2006 à 14:43:27 

Mouahahaha
Alanis
Alanis
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15/11/2005
Posté le 28/02/2006 à 15:52:25 

L'histoire devint un conte et le conte une légende...
El senor Jes Tippoune del Esperanza
El senor Jes Tippoune del Esperanza
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Posté le 28/02/2006 à 16:49:07 

Je m'étais absenté du forum depuis quelques temps et ne connaissais pas ce fait d'armes; Alors chapeau aux anglais et félicitation à l'un des plus grand écrivain du nouveau "nouveau monde" Jes,
RIP
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Posté le 28/02/2006 à 19:34:03 

en meme temps, pour Lady Grace, il suffit de se renseigner, se réputation dans sa nation est "tres bonne"... la course poursuite avec Chocoborgne fut vraiment interressante, mais La Buse n'est pas tombé a cause d'un tapis : il buvait l'eau des égouts (juste a l'heure ou les fosses septiques se vident...) et je l'ai trouvé en levrette ! mon épée a fait le reste ! meme si ce fut un funetse jour, il y eu de hauts faits d'armes, qui en font plus qu'une simple rapine de voleurs de poules...
Madre Anna
Madre Anna
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Posté le 28/02/2006 à 19:34:29 

Bravo Le Borgne, je suis jalouse à la fois de l'exploit et du récit.
Jan der Vernboer
Jan der Vernboer
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21/11/2005
Posté le 01/03/2006 à 11:43:38 

Belle histoire et tu as oublié la morale : "Bien mal acquis ne profite jamais"
Jimmy Swordman
Jimmy Swordman
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20/10/2005
Posté le 01/03/2006 à 15:56:55 

Lady Grace était en pleine forme lorsque je l'ai croisée, elle a été insolente alors je lui es mis une bonne fessée! Mon plan avait fonctionné comme prévus...dommage qu'on est pas sû défendre la ville....
 

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