 Le Faux Rhum
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Posté le 07/12/2008 à 20:05:20
Inutile de se rappeler tout ce que l'Italien nous a fait endurer tout en nous faisant miroiter les plans d'un nouveau repaire.
Dormir à la belle étoile entre l'haleine pleine de rhum de Pea ou les relents de viandes de corsaires de Maurice ça suffit.
Ne plus avoir nos stocks de rhum et voir Sam ou Pea filer en rampant vers Le moussu et Bearn c'était un sacré coup.
Il était temps que les choses changent.
Prendre les tours à la plus grande gloire d'Angelo était-ce son ultime caprice ? J'avoue que la trigresse avait une envie folle de sortir ses griffes et de lui refaire tout le portrait en attendant mieux !
En plus les Espagnols étaient loin de se montrer coopérants. Nous allions avir du mal à nous plier à son caprice.
Enfin 2 tours ce n'était pas si mal....
D'Angelo avait changé de comportement il me semble. Il semblait vouloir nous fausser compagnie.
Aurions-nous fait tout cela pour rien ?
Le choses se gâtaient, Tyler pris les choses en mains des perroquets partir dans toutes les directions, Tous les pirates étaient invités à se regrouper, confrères comme flibustiers.
Angelo avait quité la planque, pour sur il n'avait pas la conscience tranquille. Hors de question de le laisser nous filer entre les doigts.
Il finirait pendu haut et court, pendu par ses trippes ! |
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Posté le 07/12/2008 à 22:58:33
Inutile cet Angelo.
Lâche.
Un italien en somme.
La rumeur courait : le sournois avait été vu sous pavillon vénitien.
Perfidie.
C'en était trop, équipage, mercenaires et hommes de mains de l'italien, aucun ne doit sortir vivant.
Angelo devrait se tenir balancé au bout d'une corde.
Ou bien finir dans un repas pour Momo et Diego.
Bref, la confrérie était rassemblé, les lames affutées, on attendait juste le signal. |
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Posté le 07/12/2008 à 23:12:00
Du regard Tyler comptait ses hommes et le Moussu n'était pas peu fier de nous présenter son ramassis d'ivrognes et sa gamine.
Je serrais les dents, ne sachant ce qui nous attendait toute aide, même avinée serait appréciable.
Apréciable ? C'est selon, la main de Gaston venait se poser sur mes fesse je n'appréciais pas du tout, mais alors pas du tout.
Il falait se contenir. cependant je me tournais furieuse vers lui et d'un ton qui n'autorisait pas de réplique je le mis en garde :
Toi ! Tu refais ça une fois et quand on pend d'Angelo par les tripes je te réserve le même sort à côté de lui.
Enfin nous nous mettons en branle, partant en file indienne vers la crique et dans la cache où est amaré le sournois.
D'Angelo a eu quelque parloe regrettable, il semblerait qu'il veuille s'en emparer et rejoindre l'île ou se cache ce repaire avec.
Fini les moutons bélants qui se pliaient à tous ses caprices, d'Angelo va avoir droit à une meutes de fauves ivres de son sang.
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Posté le 08/12/2008 à 13:32:17
Nous ne savions pas trop ce qui allait se passer. Adieu la discipline. Chacun espérait une chose différent, du repos, de la bagarre, un matelas en bouteilles de rhum bien pleines, un lieu calme pour méditer ou prier en paix. Un coin plus tranquille pour des moments d'intimités à deux...
Cela chahutait, ouspillait nous ne savions pas encore à quoi nous attendre.
Une chose était commune :
l'espoir de retrouver l'architect et de lui faire passer un très mauvais moment.
Tyler n'arrivait plus à se faire entendre. De mon coté j'avais revêtu une tenue légère de déplacement sans savoir si c'était la plus adéquate. Je veillais cependant être toujours à bonne distance de Gaston car peu certaine de l'effet de mes menaces sur sa personne.
C'est avec émotion que j'entrais dans l'antre du sournois. Quand viendrait le moment de voguer loin des côtes pour aller araisonner de nouveaux navires, pillant tuant les pasagers et faisant passer à la planche le restant de l'équipage après la bataille.
Mais serait-il encore là le sournois. Les menaces d'Angelo revenaient sans cesse.
Il ferait beau voir que, non seulement l'architecte nous arnaque de 30.000 Po pour ce fameux repaire, mais qu'en plus il nous vole le sournois. Nous serions la risé de l'île.
Laissant la brise marine derrière nous, nous glissons dans la caverne. rapidement nos yeux s'habituent à l'obscurité. Le chien d'Emeraude nous tourne autour, il manque de me faire trébucher. Je grommelle entre mes dents, cette gamine il va falloir que je me la fasse et vite.
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Posté le 08/12/2008 à 15:18:30
avons discuté du Prix que valait ce repaire à leurs yeux.
Contre un abri sûr, planqué près de la crique, nous leur fournissions notre aide pour prendre les tours.
Après cet échec plus que cuisant, l'exaspération avait pris le pas sur le sens du devoir. Les Flibustiers, bien qu'exécuteurs consciencieux, commençaient à chercher d'autres façons de mener le plan à bien, en jouant sur les termes du contrat.
La Confrérie voulait un repaire ? Allons le chercher, plutôt que de répondre aux caprices de cet architecte mégalomane.
Les pavillons noirs et rouges hissés bien haut, nous faisions voile sur cette fameuse île en forme de croissant qui servait de refuge à l'italien.
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Gaston |
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Inscrit depuis le :
18/10/2007 |
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Posté le 08/12/2008 à 18:13:18
"Bwahahahaahaha, à MmMoOOooOoOOooOOooRrrRRT les ritals !"
~j'savais pas pourquoi je beuglais ça, mais pour sur que je l'ai beuglé. Le Capitaine a dit : "A mort les ritals !" alors j'ai crié "A mortles ritals !". Après ce coup, mes bourses seraient au sec et mon gosier mouillé, c'est tout c'qui comptait pour moi.
Caché derrière mes tonneaux, j'attendais le signal du Capitaine de la Confrérie, not' tavernier qu'on l'appelle. Bin ouais, il nous remplit nos bocks l'mathurin.~
" A l'AAAABOORDDAAAAAGE !"
~ Le signal était donné. On était sur le point d'aborder Le Sournois, fraichement détourné par la bande D'Angelo.
Attrapant ma hache d'une main, et la bouteille de l'autre, je m'élançai, faisant flotter le pavillon rouge http://upload.mezimages.net/1228756300.drapeau_flibuste.png ~
http://upload.mezimages.net/1228756120.001.png |
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Posté le 08/12/2008 à 19:18:38
Petite déception, Ammokk n'est pas arrivé avant que le sournois ne largue les amarres. La traversée n'avait pas été longue.
Dommage, aux sensations du pont qui bouge sous mes pas, je retrouve mes souvenirs avec un peu de nostalgie. Un jour si la Providence me le permet je repartirais sur l'un de ces bateau.
Le Sheba Queen II ? Qui sait.
C'est vrai que je fais du sport sur le pont rouillé d'un cargo, que je perds le Nord dès que je vois passer un radeau, que je sais le nom des petits et des grands bateaux mais je ne dis pas non si on ne l'emmènes pas sur l'eau.
Trève de rêverie, nous voici arrivés.
Trop vite à mon goût pour le temps de la navigation et pas assez vite quand je vois ce qui grouille sur le ponton prêt à monter sur le bateau à l'approche du quai !
Je finis par comprendre que ma première tenue n'était pas apropriée pour la suite de la ballade. J'attrapais mon sac pour me changer.
Messieurs fermez les yeux, le temps que j'enfile une tenue plus convenable dans la situation. Bien évidement, mon annonce à l'effet contraire.
Je ne peux pas leur reprocher déjà dans OLK l'autre nuit, quand Sing avait fait l'annonce, Soo-Mee avait écarquillé les yeux bien grand pour mieux jouir du spectacle et j'avais même eu droit à un commentaire du style :
- Ben dis-donc le vieux il a de beaux restes....
Là dessus, Sing avait fulminé :
- Dites donc, ce n'est pas parce que j'ai les cheveux blancs que je suis vieux !
Laissant Soo-Mee à ses comparaison entre Le Chuck et Sing je reviens à la réalité ! Le combat va commencer si j'en crois ce que je vois sur tribord. Manifestement l'Italien est bien décidé à ne pas nous laisser ce repaire. Peu importe : tenter de l'acheter c'était une chose, mais le prendre par la force c'est bien mieux !
D'Angelo tu nous connais mal. Tu t'es moqué de nous trop longtemps et tu vas pauer le prix fort !
Les combats commencent assez fot. Ulysse n'est pas le dernier et Juan fonce tête baissé un peu partout. Je vous que Diego, Lord Hawks ou Maurice se font plaisir.
Assez vite le pont qui s'était trouvé envahit d'Italien criads habillés de vert se retrouve couvert de sang rouge des même Italiens devenuent au fur et à mesure bien silencieux.
C'est d'hier que je comprends ce que veulent dire les couleurs dites compémentaires. Je le confirme, je rouge et le vert sont complémentaires.
La brise marine disperse la fumée de nos tromblons, les corps des Italiens gisent au sol ou flottent sur l'eau, nous descendons du bateau finisant de nettoyer la première vague.
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Posté le 08/12/2008 à 20:06:54
Maussade, je range ma longue vue crasseuse. regagnant la cabine du capitaine, je m'empare d'un charbon pour tracer quelques lignes sur une carte griffonée sommairement.
" Trois garnisons qu'il y a. Trois équipages de trois caravelles. Ben mon vieux..."
L'énigmatique chef indien ne dit rien. Je ne sais même pas si il m'a entendu.
Van Ray en timonier dirige le bâtiment. Nous nous engageons dans la baie de l'île, qui à une curieuse forme de croissant. De part et d'autres, une ancienne forteresse maya redécorée aux couleurs du nobliau nous entoure.
A bord, le ton monte entre mes hommes et ceux de la confrérie. Tyler me regarde fixement. Sans doute veut il juger le pouvoir que j'ai sur ces ruffians... Ou peut être veut il me rappeler que lui et ses hommes sont chez lui.
"Ahahaha ! Vais voir ça. Vais les séparer, pas les calmer. J'ai pu voir qu'y avait plusieurs centaines de bandeaux verts sur place. On va avoir besoin de tout le feu que leurs couilles contiennent ! Hahahaaarr !"
Je me dirige sur le pont et divise les pirates en deux bords. Tout le monde prend sa pièce. Les tirs vont commencer. Une salve, juste le temps d'ammarer le navire sur le ponton. |
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Posté le 09/12/2008 à 23:32:53
Lorsque nous sommes descendus du bâteau la scène était plutôt confuse.
Lord tranchait dans le vif, personne n'écoutait quoi que ce soit. Juan était parti bien loin, nous avions perdu sa trace.
Emeraude un bandages à la main proposais de soigner nos bobos.
La gamine me faisait bien rire, avec son air d'inocence et son chien galeux qui continuait à nous courir dans les pattes.
En fait, non elle ne me fait pas rire cette gamine. J'avais déjà eu des réticences à accueillir Troun au sein de la confrérie, voici que la Flibuste démarre aussi son jardin d'enfants. Vive les pirates sanguinaires moi je vous dis !
Enfin, la gamine reste en arrière, Lord Hawk et moi-même sommes partis en éclaireur. Nous traverson le ponton, en haut des falaises nous devinons quelques bâtiments mais aucun escalier. Finalement une entrée a été creusée dans la roche.
Lord rentre, il reste en silence, je le suis de près; de tellement près que mon nez rencontre le dos de sa cuirasse de façon assez violente.
J'allais crier pour passer ma colère et la brusque douleur m'apprêtant à lui demander pourquoii il s'est arrêté sans prévenir..
Il m'intime de me taire. ce que je fais sans comprendre. Mes yeux devinent des ombres ou des reflets non loin de lui. Salas arrive soudaint avec une torche et illumine la scène.
Nous sommes un tout petit peu attendu !
Une seconde de panique, mais la combativité reviens; En face ils semblent pétrifiés. Notre démonstration de force à l'entrée du port a déjà du les refroidir, cependant il ne s'avoue pas vaincus.
Lord finalement rentre en transe et commence une danse macabre au mileu des Italiens. Nous enchaînons tous. Les plus jeunes d'entres nous n'ont pas tout à fait conscience du danger et se trouve bien vite en mauvaise posture.
Gaston a du découvrir dans un coin quelques bouteilles pas tout à fait vides. Il s'expose de trop et reste hors combat. Les Italiens savent un minimum se battre et voici que l'un d'eux d'une botte assez fourbe envoie Gaston au tapis. il est incapable de se relever.
Quand la salle est dégagée nous l'installons au mieux. pour le moment il n'y a rien à faire. Finissons de sécuriser la zone.
Les uns les autres pansent leur plaies et Emeraude devient assez vite courtisée avec ses bandages. D'un sourie, en échange d'une promesse de chocolats,,d'un calin ou d'un bisou elle soigne les bobos de ses nombreux tontons...
Affligeant, la piraterie est tombée bien bas.
Les enchères montent :
Emeraudes, tu auras du chocolat si tu t'occupes de tonton Panda ect ect. Les Confrères ne font pas mieux. J'ai eu de la chance dans mes combats, une seule belle attaque que je n'ai pu contrer.
Mon mouchoir en guise de bandage et me voici repartie de plus belle.
Krill triomphe d'avoir amener la gamine avec nous.
La tigresse grogne.
Devant nous une échelle, nous laissons aussi Ulysse et Juan pour le moment, qui sait ce qui nous attend au dessus. |
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Posté le 13/12/2008 à 17:47:07
En haut de l'échelle c'est la Sainte Barbe. Il y pousse autant d'Italien que de mauvaises herbes dans les jardins du monastère. Il va falloir dégagé tout cela, d'autant que les Italiens retiennent un homme en otage.
Une fois délivré il nous dira se nomme Brown Sugar, c'est un commerçant. C'est un des occupants "légitimes" de ce lieu, les Italiens ont débarqué et ils ont fait prisonniers tous les habitant de ce rocher. Il demande que nous allions délivrés le restant des otages.
Tandis que certains finissent de nettoyer la sainte Barbe en veillant à brûler tous ces maudits drapeaux, je ressors.
La Cabane est presque en a-pic de la falaise. Sous mes pieds le ponton par lequel nous sommes arrivés. Dans le dos une petite pyramide qui me fait repenser au temple maya par son style architecturale.
Des haute falaises protègent naturellement les bâtiments au nord. Sur ma gauche un escalier magistral. c'est par là que je décide d'aller.
Je passe un arbre mort et je trouve quelques groupes d'Italiens disséminés. Certains semblent faire la sieste, d'autres sont plus béliqueux. Laissant un autre bâtiement de style Maya je me trouve prise à partie par des Italiens.
Le combat démarre, je suis assez confiante quand je vos la raclée monumentale que j'ai infligé à ceux de l'entéedu port. Mais voilà à être trop confiante je manque de vigilance et voici qu'ils prennet l'avantages.
Ils se moquent de moi :
"Alors la Tigresse on a limé ses griffes ?"
De quel droit m'appellent-ils ainsi ? Il y a un mystère là-dessous. Malheureusement Je suis obligée de rompre le combat. Ils m'ont mis la misère je tiens à peine sur mes jambes. Impossible de me soigner, j'en suis réduite à espérer que la sale gamine va venir m'aider.
La honte la tigresse attendant le salut d'une gamine.
A la fois je crie pour que Emeraude me trouve et en même temps j'aprécierais que les Italiens ne me trouvent pas avant elle.
Il semble que Tyler ait eu une sorte de préscience. Il a entendu mon apel à l'aide. déjà il prend Emeraude par la main :
Viens avec moi Emeraude, on va chercher Tatane.
Je ne comprends pas ils sont encore dans la Sainte Barbe... Je rêve ? Je délire ?
Anne dis nous où tu es !
Difficile de me rappeler le chemin parcouru. Je suis partie comme une écervellée. Je n'aurais pas du me séprer tant que cela du restant du groupe.
Emeraude n'a qu'à demander à son chien qu'il flaire ma piste. Il aura enfin une utilité ce clébard ! Mon sang coule assez fort, il va falloir qu'ils de dépêchent... |
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Posté le 13/12/2008 à 19:22:11
Youpiiiiiii !
Y'a pleins de tontons et tatas, on va faire un truc grandiose ! C'est dommage que Troune il était pas là, parce qu'on se serait éclaté avec lui. Tonton Wiggigi adoré non plus il était pas là, mais mon tonton il doit avoir de bonnes raisons parce qu'il peut rien lui arriver.
D'abord on est allé sur un super grand bâteau ! Tellement grand que c'était super dur de monter. Mais moi j'suis pas nulle hein ! D'ailleurs je l'ai montré à mes nouveaux tontons, j'ai monté toute l'échelle sans me plaindre, mais c'était super dur quand même. Par contre ben mon chien il y arrivait pas. Qu'il est bête ! J'ai demandé à tonton trop fort de m'aider, mais il voulait manger mon toutou alors finalement je me suis dit qu'il avait pas besoin de m'aider.
Manger Cerban... Il est fou ! Après il va être super malade !
Du coup je l'ai aidé à monter, mais c'était pas facile hein.
Après ben le bâteau il a bougé pis a avancé. J'aurais bien voulu qu'on me laisse le conduire, j'suis sure que j'en étais capable, mais j'avais trop mal au ventre. J'ai même vomi, mais c'est pas d'ma faute hein ! C'était très très horrible !
Après ben on est arrivé. Enfin ! Quand j'ai voulu descendre, ben tous mes tontons sont passé devant moi ! Du coup je pouvais pas passer, mais d'un autre coté ben c'était pas plus mal parce qu'il y avait pleins de méchants qui nous attendaient... Trop bien !
J'ai mis mes beaux gants tout blancs, trop fiere ! Pis ben après j'suis allée voir pleins de gens pour guérir leurs bobos. Franchement c'est super doudouille un monsieur, même mes tontons ! Tatane elle est méchante, mais elle elle se faisait pas mal.
J'ai reçu pleins de bisous, de calins et de choco. J'crois bien que j'recommencerais ! J'vais pouvoir partager avec Troune il sera content.
Ensuite ben tout le monde s'est poussé puis on est descendu du bateau. Enfin je suis descendu, j'étais la dernière mais c'est pas d'ma faute hein ! C'est les autres ils voulaient pas que je passe. J'étais avec tonton Tileur, il a dit qu'il me ferait pleins de calîns si je restais avec lui.
On est entré dans le grand bâtiment, pis on a monté des escaliers. Y'avait des méchants partout ! Mais mes tontons ils étaient super méga forts ! Et tonton Tileur il me protégeait, et tonton Véervé aussi.
Après ben tonton Tileur il m'a dit que Tatane elle avait besoin d'aide, mais qu'elle était sortie. C'est malin ça si elle s'en va ! En fait, j'avais pas trop envie d'aller la voir parce qu'elle est pas gentille, mais je voulais pas me faire crier par tonton Tileur.
Alors j'suis sortie. C'est super grand dehors ! J'avais beau appeler Tatane... Ben je savais pas où elle était. Mais moi j'suis une grande fille d'abord, et j'ai besoin de l'aide de personne. Alors ben j'ai monté des grands escaliers super fatiguants ! Pis je suis allée près d'un graaaand arbre super immense ! Pis j'me suis perdue...
Tataaaaaaaaaaaane !
Non c'est pas vrai j'pleurais pas ! Une pirate, ça pleure pas ! Enfin... ptête un peu... Mais en fait j'ai pas bien écouté tonton quand il m'a dit où était Tatane... J'me suis assise contre le gros arbre. Pas pour pleurer hein ! Pour réfléchir. Bon, d'acc j'le fais jamais d'habitude, mais j'pleurais pas beaucoup t'façon ! Une pirate, je le répète, ça pleure pas ! Pis j'pleure jamais de toute manière.
Après, ben y'a Cerban qui m'a poussé. Sisi ! J'sais pas pourquoi, mais il m'a donné un coup de tête puis je lui ai crié dessus.
C'pas juste ! Arrête t'es bête ! T'es même pas capable de r'trouver Tatane on est perdus maintenant !
Il m'a r'gardé, je crois qu'il a pas compris. Alors j'ai répété.
Trouve Tatane ! Trouve Tatane j'te dis !
Pis il s'est mis à courir... En même temps j'me suis rendu compte que je lui avait pas demandé avant de retrouver Tatane, c'était ptête pour ça que c'était lui qui me suivait.
Va pas trop vite ! *puf puf* Cerbaaaan !
En même temps, très loin, j'ai aperçu des méchants. Encore ! Mais j'm'en fiche, s'ils me touchent ben mon chien leur mord les fesses. Pis après ils iront pleurer et ce sera tant pis pour eux s'ils pourront plus faire caca.
Tataaaaaane !
Elle est là bas ! Mon chien il court plus vite que tout le monde, et c'est le premier à la rejoindre. Il s'est assis à coté d'elle pis il m'a regardé venir. Pfiouh j'suis fatiguée maintenant ! Pourquoi elle a de grosses tâches rouges ? Han elle a des bobos pires que mes tontons !
Han c'est les monsieurs y t-ont fait ça ? Les méchaaaaants !
Pis j'ai sorti mes boûts de tissu qui guérissent. C'était berk berk, passke y'avait du sang partout pis en plus ça sentais pas bon et c'était pas beau. Mais si j'me plaignais, Tatane elle allait me faire une remarque alors bon... Quand j'lui avais mis le dernier bandages, de gros méchants pas beaux arrivaient vers nous. Mais tatane c'est la plus forte des tatas ! Elle est super invincible ! |
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Posté le 14/12/2008 à 10:03:24
En être réduite à se faire soigner par une gamine.
Pea Flibustier et alcoolo, Madre à la ramasse, Ammokk en retard, plus de médecin digne de ce nom pour nous soigner. Elle est belle la Confrérie, il va falloir qu'on remédie à tout cela.
Obligée de serrer les dents et de ne rien dire pour que la morveuse me soigne.
Enfin une chance, c'est Tyler qui le lui a demandé pour moi. Je ne vais pas m'abaisser devant une gamine non plus !
Manquerait plus que ça.
Par contre elle en met du temps à arriver. Elle a trouvé la réserve de chocolat et elle se gave ? Me dite pas qu'elle s'est arrêtée pour soigner un Rital ou pour joue aux billes avec ! En attendant je pisse le sang comme ce n'est pas permis. Quand je repense à Gaston qui est hors combat, je ne vaudrais pas plus dans quelques minutes.
Il me prend une grossse envie de giffler la gamine quand elle arrivera enfin. Quoi que se ne sera pas forcement la bonne technique.
J'espère juste que les rital ne sont pas en train de la violer dans un coin et de la tuer. non qu'elle me manquera, mais j'ai besoin de soins !
Emeraude où es tu ?
Enfin le sac à puces arrive, donc la morveuse n'est pas loin.
Tataaaaaaaaaaane ! C'est moi, je me suis un peu perdue, mais ce n'est même pas ma faute !
Elle regarde mes plaies.
C'est les méchants qui t'ont fait tout ça ?
- Oui, et ils vont comprendre leur douleur quand tu m'auras soigné, je vais tous les tuer.
Elle se débrouille bien pour une gamine, je ne sais pas si ses mains sont propres ou poisseuse de chocolats, mais elle a pensé à mettre des gants. Je ne suis pas douilette, mais je constate qu'elle a la main légère.
Quand elle a terminée fière d'elle, elle me fait un grand sourire.
Voilà Tatane !
Comme c'est émouvant, il ne manquerait plus que le chien me fasse un gros léchit bien baveaux pour compléter cet écoeurant tableau de famille.
La Tigresse a repris du poil de la bête. Je sors mon sourire carnassier prête à donner une leçon d'escrime aux Ritals. Juste avant de partir je suis bien obligée de faire quelque chose :
Merci Emeraude.
Ma faiblesse m'oblige même à lui laisser un petite cadeau.
Merci Tatane !
Elle sautille et bat des mains.
Bon, attention reste derrière moi !
Je repars au combat.
Dites donc les pouilleux, qui voulait voir si on m'a limé les griffes ?
Je reprends le combat en remerciant la Providence que ces latins flegmatiques ne m'aient pas poursuivit tout à l'heure. ils sont attendus bien sagement que je revienne, ou pas. et cette fois-ci. Ils vont déchanter.
Un oeil sur Emeraude pour qu'elle ne prenne pas un mauvais coup, tout en espérant ne plus avoir besoin de ses services. Et c'est reparti, lame contre lame !
J'ai cru voir Sing passer, mais rien n'est moins sur. Pas le temps de me déconcentrer.
Quand tous les Italiens ne sont plus qu'une collection de cadavres étalés au sol, voici qu' Emeraude applaudit.
Bravo tatane, tu es la plus forte !
Je doute pourtant que tout soit terminé, je fais le tour d'un bâtiment avec prudence, longeant le mur. Des Italiens sont là-bas aussi. Ils ne semblent pas nous avoir vu arriver, ni même avoir perçus le bruits des combats. Belle bande d'incapables !
Au milieux d'eux un homme, encore un otage.
Aller mon gros, attend quelques minutes, une intervention Providentielle et tu seras libre.
Ni une ni deux, je fonce dans le tas, la gaime sur mes talons, cette fois-ci son chien aboie à chacun de mes coups. c'est bestial !
L'homme est libre, c'est encore un commerçant. Je n'ai pas vraiment le temps de faire du lèche vitrine.
-Brown Sugar est libre aussi, il est à la Sainte Barbe où sont les autres ? Je suis là avec mes frères nous allons botter le cul de tout ses ritals !
- Quand les Italiens sont arrivés il étaient midi, là plus part d'ente nous étaient à la Cantina, je suppose qu'ils sont toujours retenus en otage là bas.
- Où est cette cantina ?
- Au dessus de la chapelle.
- Il y a une chapelle ici ?
- Oui pourquoi ?
Un instant je me dis que Madre en sera heureuse, moi je trouve qu'on perd un temps à s'occuper de toute ses stupidités religieuses. Enfin !
Non je n'ai vu que la Sainte Barbe.
- Et bien en face de l'escalleir vous passer des passerelles le long des cascades. Mais vous pouvez aussi aller vers le pont et ensuite....
- Négatif, je vais retourner sur mes pas pour tenter de rejoindre mes frères, je n'aurais déjà pas du partir seule.
- Comme vous voulez.
Je salue l'hommet et je repars.
Il aura intéret à me faire une bonne remise sur ses produits !
Emeraude suis moi et ne traîne pas ! |
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Posté le 22/12/2008 à 17:47:21
Je fais donc demi-tour, la gamine sur mes talons. Les cadavres des ritals jonchent le sols. Il vaudar brûler le tout, sinon bonjour la puanteur et les mouches.
Je gros arbre, l'escalier, je me reconnias, nous passons une première passerelle au dessus d'une cascade. La présence d'eau douce en abondance me réjouie, un soucis de moins il faudra aussi veiller à l'approvisionnement en rhum et son stockage. Mais nous n'en sommes pas encore là, cette île n'est pas encore à nous. Finissons de la nettoyer avant que ne flotte le Jolly Roger à son sommet !
Je passe un second pont, Emeraude est toujours derrière moi et son sac à puces de même.
Il me semble entendre des voix. Sur ma gauche la famruse chapelle et à droite il doit s'agir de la Cantina |
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Posté le 03/01/2009 à 21:07:31
La Cantina est vide. Enfin non de l'mbre je vois surgir quelques visages, les gens que mes frères ont délivré ici même.
Sous un escalier, le visage en grande partie masqué sous les bords de son sombrero un homme, il organise des combats de coqs, je saurais plus tard qu'il se nomme Poncho Viagra.
Une charmante jeune femme horny Jenny la maquerelle de ces lieux, elle semble encore éprouver la terreur de cette longue prise d'otages. Les italiens lui ont peut-être rapelé ce que c'était la condidion d'une prostituée, peu importe.
J'aurais bien demandé un verre à Pepito, comme on dit après l'effort, le réconfort, mais non, le travail n'est pas encore fini.
J'entends du grabuge sur le toit, il doit y s'agir d'une terrasse en fait.
Tatane, il se passe quoi ?
Emeraude est toujours là.
Aucune idée mais on va vite le savoir; Quatre à quatre j'escalade l'escalier et j'y retrouve mes frères. enfin ceux qui tiennent encore debout. D'autres sont restés en arrière il nous faudra les soigner ensuite.
Le Cubain est en train de s'expliquer avec D'Angelo.
J'avoue qu'il est aussi diplomate que moi, il a bien du parler de le boufer 2 ou 3 fois, un peu comme Maurice.
Si d'Angelo était vraiment un ange, il pourrait espérer quitter cette terrasse par la voie des air, mais je pense que c'est le pieds devant qu'il la quittera en fait. On va même s'épargner les frais d'un long et couteux procès.
En peu de temps Diego a envoyé Michel d'Angelo rejoindre ses ancêtres. Je suis presque déçue, depuis le temps que j'espérais le pendre par les trippes et le faire souffrir dans une lente agonie.
Tout le monde félicite Diego, Emeraude bat des mains. Les tricornes volent dans le ciel :
Hip hip hip ! Hourra !!!!!!!!!
Hip hip hip ! Hourra !!!!!!!!!
Hip hip hip ! Hourra !!!!!!!!!
Justice a été rendu et encore la sentence est bien trop clémente. Nous alons pouvir passer à la suite des opérations, vérifier la qualités des produits distribués dans cette cantina et j'espère que le rhum y est aussi bon que le cadre de notre nouvelle demeure est beau.
Nous redescendons dans la Cantina.
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