Faux Rhum Le Faux Rhum Faux Rhum  

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Une passion indescriptible  
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Van Willem-Jan
Van Willem-Jan
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05/10/2007
Posté le 10/10/2008 à 23:16:22 

Bonjour a vous, étranger de liberty, ce qui va suivre est mon histoire, mais plus particulièrement l’histoire de mon amour envers une personne unique. 

Il y a de cela un an je me retrouvais sur liberty, j’avais déjà 17 ans, mon passé je ne le connais point, tout simplement parce que je suis réveillé sans souvenirs.
Voyant que je portais un bandeau Hollandais j’ai demandé aux gens que je croisais dans la forêt de m’indiquer où se trouvait le comptoir Hollandais.
A mon arrivée dans Ulungen je vis une belle ville remplie de joie et de bonne humeur mais ça ne calma en rien mon angoisse et mon sentiment de solitude, alors une magnifique femme s’approcha de moi. Me voyant bouche bée, cette dame entama la conversation ; elle me fit visiter la ville puis m’enseigna quelques petits trucs pour se battre et pour finir elle me conduisit au bar pour me payer un verre. Je voyais en elle, au-delà de sa magnifique beauté, ma protectrice, c’est pourquoi je lui ai proposé ce soir là de devenir ma Marraine et de m’enseigner tout ce qu’elle connaissait et de me donner son affection.Celle-ci ne refusa pas l’offre à condition que je sois sage et obéissant.J’acquiesçai, puis mon cœur se remplit de joie, une joie si grande qui me procura tant de bien… Je n’étais plus seul !  

Puis les mois passèrent, je commençais à devenir fort ; à me faire connaître grâce à mon manque de modestie.Vers Décembre mon ami Titi me proposa de le rejoindre dans une guilde nommée : Illuminati.
J’acceptai l’offre, quelques jours après je vis le grand Lovevil -qui est le fondateur de cette guilde- il me salua puis me montra où était ma chambre dans notre Maison de guilde. 

J’assistai à l’apogée de la guilde où on devint de plus en plus nombreux.
Tout se passait plutôt bien, ma Marraine m’apprit liberty et ses cachettes ; je me baladais avec quelques membres de la guilde pour m’entraîner dans les donjons jusqu’au jour où … 

Jusqu’au jour où je me baladais dans la maison de guilde, je croisai Lovevil en compagnie d’une belle femme. Les mots prononcés ce jour sont gravés dans ma mémoire à tout jamais.
Lovevil me dit : Voila ma filleule, une nouvelle Illuminati.
Cette jeune femme me salua et se présenta ; elle se nommait Céleste.
Pendant qu’elle écoutait les éloges de vantardise à mon égard, que lui racontait Lovevil, j’avais mon regard fixé sur elle, je ne pouvais pas parler, j’aurais préféré 1000 fois affronter le plus fort des pirates de Liberty plutôt que de faire comme si elle m’était indifférente.
Lovevil comprenant que je n’étais pas en mesure de parler lui fit continuer la visite de la maison de guilde. 

Puis les jours passèrent, chassant les monstres des donjons pour mon gouverneur je ne pouvais m’empêcher de penser à Céleste.
Je me demandais pourquoi j’étais resté figé à sa vue; pourquoi mon regard ne pouvait pas la quitter. J’avais envie de humer son parfum, de voir à nouveau son beau sourire, mais plus que tout je voulais la caresser, l’embrasser la protéger quelque soit le prix à payer.Je ne comprenais pas, il était impossible que je sois amoureux d’une fille… Je suis imperturbable, grand et fort, je suis Kenoby ! Avoir une relation pourrait me compromettre et créer un point faible exploitable par mes ennemis…

Je pris la décision d’aller la voir pour me faire comprendre à moi même que je n’étais point amoureux.
 Une fois arrivé devant sa chambre dans le palais du gouverneur, je toquai à la porte. 

*Céleste ouvrit la porte*
 

C’était la deuxième fois que je la voyais et elle était encore plus belle que dans ma mémoire, je voyais qu’elle me souriait en me fixant des yeux.
J’étais de nouveau figé, mon cœur battait plus fort qu’un tambour maya, puis je sentais mon sang bouillir je ne pouvais pas garder ce sentiment en moi il fallait que je hurle, que je réagisse, que je bouge !Et à cet instant j’ai réussi à parler pour dire : « Excuse moi je me suis trompé de chambre je cherchais Titi »

 
*Elle rit d’un rire cristallin puis referma la porte doucement* 

Je suis sorti de la ville, j’ai couru jusqu'à la grotte du dragon, et là j’ai hurlé. J’avais hurlé si fort que tous les habitants de Port Louis et d’Ulungen avaient dû m’entendre.
C’était un hurlement de douleur et de désespoir ; après n’avoir plus de voix je me suis mis à pleurer et a me haïr pour n’avoir pas réussis à dire ce que je ressentais et à laisser ce sentiment me brûler de l’intérieur petit à petit. 
Je souffrais tellement qu’aucun médecin n’aurait pu me guérir.
Je repris mes esprits en me dirigeant vers la sortie de la grotte avec les yeux rouges à force de pleurer, quand je vis au fond du tunnel une silhouette. J’avançais doucement pour enfin me rendre compte qu’il s’agissait de Céleste, j’ignorais pour quel raison elle se trouvait à l’entrée de la grotte mais je couru vers elle.
Je n’ai pas compris pourquoi j’ai couru vers elle, mais je sentais mon cœur battre de plus en plus fort et une envie de lui hurler deux mots qui pouvaient peut être changer mon existence.Avant même qu’elle ne commence à parler je pris mon inspiration et je lui dis : « Je t’aime »
Céleste, Tireuse de joints
Céleste, Tireuse de joints
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09/02/2008
Posté le 10/10/2008 à 23:20:14 

*Celeste avait toujours été une dominante, toute sa vie elle avait mené les autres comme elle le voulait bien, elle avait débarqué sur Liberty avec la ferme intention de se tailler une place* 

*Rapidement elle s’était trouvé des alliés, des gens qui avaient su la guider et lui montrer comment survivre sur cette ile de violence*
 

*Elle se rappelait de ses premières semaines comme si c’était hier, elle se promenait aux cotés de son parrain Lovevil…*
 

Love
 : "Ici c’est la maison de guilde, j’ai moi-même financé la totalité des travaux ! Ah et voici Kenoby."
 
« Bonjour, je me nomme Céleste » *dis-je* 

*Love me parla un peu de Kenoby, il fit des éloges à demi voilées et de petits clins d’œil évocateurs à son sujet*
 

*Celeste regardait Kenoby du coin de l’œil, il avait des biceps énormes…*

*Celui-ci semblait figé, Céleste trouva son attitude amusante, jamais elle n’avait vu un tel comportement, il était immobile*

*Lovevil jeta un coup d’œil vers Kenoby, fit une moue amusée et continua la visite aux cotés de celle-ci, Kenoby resta là les bras ballants*
 

*Les jours passaient et Céleste élargissait son réseau de contacts, elle invitait fréquemment de jeunes hommes dans sa chambre pour passer du bon temps…*
 

*Une soirée comme les autres, Céleste avait poussé un français au bord de l’épuisement et se demandait ce qu’elle allait faire de cette lavette qui dormait dans son lit, quand tout à coup, on cogna*
 

*Celle-ci empoigna rapidement son arme et se dirigea à pas feutrés vers la porte, l’ouvrit et découvrit un bel Hollandais aux muscles proéminents*
 

*Ah ! Du plaisir en perspective ! se dit elle*
 

Kenoby lui lanca
 : « Excuse moi je me suis trompé de chambre je cherchais Titi »
 

*Celeste ne pu s’empêcher de lui rire au visage et de refermer la porte pour ne pas qu’il voit a quel point la situation la faisait rire*
 

*Elle se tourna vers le français endormi dans ses draps et se dit que ce Hollandais aurait surement plus d’endurance*
 

*Elle s’habilla sommairement, vida doucement la bourse du français et se mit à la recherche de cet étrange personnage*
 

*Grâce à ses dons innés de pistage et ses talents de manipulatrice, Céleste arriva à suivre la piste de ce type qui l’avait intriguée*
 

*Elle entra furtivement dans la grotte du dragon et vit une silhouette qui courrait dans sa direction. Avec la grâce d’un félin, elle se pencha en préparant sa riposte, elle était prête a tout !*
 

*Sauf à ca…*
 

*Kenoby s’arrêta à quelques pas d’elle et lui dit 2 mots, 2 mots qui bouleversèrent son existence au complet*
 

Kenoby dit
 : Je t’aime.
 

*Ce fut comme un coup de fouet dans ses tripes, Céleste senti son estomac fondre, elle senti chaque partie à l’intérieur de sa cage thoracique se contracter et ne put réprimer un sourire, un sourire franc et vrai, un sourire qu’elle n’avait jamais utilisé, c’était un sourire de bien être*
 

*Jamais personne ne lui avait dit qu’il l’aimait de cette façon, jamais elle n’avait ressenti une telle sincérité, un tel dévouement à travers ces mots.*
 

*Ne sachant que faire, elle fixa le jeune homme dans les yeux et lui dit*
 -         

On va se fumer un joint beau brun ?
 

*Elle se senti stupide de sa réplique, mais c’était la seule phrase qui lui était venu à l’esprit, elle prit délicatement la main de ce fier guerrier et l’entraina vers le cofee shop, tout en marchant à ses cotés, elle ne pu s’empêcher de le prendre par la taille*
Van Willem-Jan
Van Willem-Jan
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05/10/2007
Posté le 13/10/2008 à 23:38:25 

Apres cette phrase fatidique, je vis Céleste me fixer ; mon cœur se mit à battre de plus en plus fort, elle allait me répondre, ma souffrance était-elle enfin finie ? Pourrais-je vivre à ses cotés à jamais ?  

Céleste me répondit : On va se fumer un joint beau brun ? 
 

Je ne compris pas cette réponse ; m’aimait-elle ? Mon cœur avait arrêté de battre, est ce que c’étais sa façon de dire « Non je ne t’aime pas » ? Je ne bougeais plus.
 

Elle me saisit la main, mon cœur se remit à battre de plus en plus vite, je sentais une joie immense qui me donnait envie de courir partout de me battre contre tout le monde, je la suivis et cette joie ne cessait d’augmenter surtout lorsqu’elle me prit à la taille.

J’avais sa tête contre mon torse, j’étais sur un nuage, son parfum m’entourait, elle était contre moi, je pouvais la caresser et l’embrasser quand je le voudrais. C’est à ce moment que j’ai compris ce que c’était d’être aimé.

Quand nous sommes arrivés dans Ulungen j’étais tellement fier d’avoir la femme qui avait fait chavirer mon cœur dans mes bras. Devant tous les Hollandais, je me pavanais. J’étais si heureux qu’elle se trouve si près de moi.

Nous entrâmes dans le coffee shop ; nous nous assîmes cote à cote sur l’un des bancs.

Pendant que nous attendions de nous faire servir, je vis que Céleste me fixait des yeux, je ne savais pas comment agir, je détournai le regard.Je ne savais pas encore clairement ce qu’elle ressentait pour moi, et au fond de moi sa me démangeait de ne pas pouvoir l’embrasser, la caresser ou même soutenir son regard pénétrant.

 
*Le serveur arriva a notre table*

 Céleste arrêta de me fixer pour passer sa commande au serveur, a ce moment, j’ai pu la contempler et me répéter intérieurement pour la mille et unième fois : « Qu’est ce qu’elle est belle ».Je croyais l’avoir fixé pour quelques secondes, mais en réalité il s’écoula quelques minutes et le serveur, impatient, nous quitta en laissant échapper un soupir.

 
*Céleste me prit délicatement la main* 

C’était la deuxième fois qu’elle me touchait de la sorte, cette fois ci elle me tenait la main de manière si douce, je ne me posais plus la question à savoir si elle m’aimait ou pas, j’avais assez de preuves pour croire qu’elle était sincère dans son amour, mais au fond de moi j’avais tellement peur que je sois juste l’aventure d’un soir.

Il fallait que j’entende ces deux mots ! …mais en même temps je ne voulais pas casser le moment que j’étais en train de passer avec elle, je décidai d’attendre qu’elle me le dise par elle-même.

 
Céleste me dit à ce moment en souriant : « Hey Kenou, je te commande un verre de lait ? » 

 
Le serveur était de retour…

Etant toujours en train de la contempler et ne pouvant détourner mon regard j’ai répondu : « Oui ».
 

Céleste se mit à rire

 
Je ne compris qu’après qu’il s’agissait d’une blague, en plus j’avais horreur de boire du lait. 

Le serveur se dirigeait vers le bar pour passer nos commandes quand 5 malotrus s’introduisirent dans le bâtiment, ils renversèrent le serveur en ouvrant violement la porte du coffee.

 
Je ne savais pas pourquoi ils venaient ici, ils étaient déjà fortement bourré, visiblement ils avaient passé quelques temps au bar à coté. L’un d’eux prit la parole : «  On est autorisé par votre gouverneur, on vient ici en paix et pour boire de la bière Hollandaise, fumer des gros joints et baiser vos femmes. » Je n’avais que faire de ces types pitoyables, j’étais avec Céleste rien d’autre m’importait.

 
Le serveur nous amena nos commandes et soupira longuement en regardant les nouveaux arrivants en train de se lancer des chaises au visage. 

Je regardais mon verre de lait songeur : Bravo ça fait très viril devant la personne que t’aime le plus et que tu devras protéger plus que ta vie.

Mais quand il faut y aller faut y aller, je pris mon verre et l’ai callé d’un coup.

Céleste me regarda en souriant, elle me dit : « Tu as du lait là !» en touchant ma lèvre de son index.Elle s’approcha de plus en plus de moi ; qu’allait t’elle faire ? 

Mon cœur battait de plus en plus vite, je respirais de moins en moins, je la fixais, j’attendais avec impatience de savoir dans quel but elle se rapprochait.
Céleste, Tireuse de joints
Céleste, Tireuse de joints
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09/02/2008
Posté le 14/10/2008 à 04:19:58 

Céleste s’était blottie contre le torse de Kenoby tout en marchant, elle le sentait raide. Il n’était visiblement pas habitué à une présence féminine aussi proche de lui.

Ils entrèrent ensemble au Coffee shop et se placèrent côte à côte sur un petit banc.

Celeste, habituée aux mœurs des hommes de liberty s’attendait à ce que Kenoby lui dise quelque chose de stupide et l’embrasse par la suite.

Elle attendait que Kenoby parle mais il regardait ailleurs, crispé et tendu.

« Vraiment ce type n’est pas comme les autres » se dit elle.

Le serveur s’approcha et Celeste lui commanda deux grammes d’herbe. Elle lui lança une petite bourse en ajoutant, « de la réserve du patron ».

Le serveur lui fit un sourire entendu et se tourna vers Kenoby. Celui-ci semblait en transe. Après quelques temps d’attente, le serveur quitta.

Celeste pris la main de Keno dans les siennes, il avait les mains musclées d’un homme qui avait passé sa vie dehors. Elle fixait les grosses veines sur les avant bras de l’homme a ses cotés, elle sourit.

Le serveur revint et Kenoby semblait toujours perdu dans sa tête. En blague, Celeste lui dit : « Hey Kenou, je te commande un verre de lait ? ».

Celui-ci se tourna lentement, un sourire niais au visage et dit tout bas « oui ».

Le serveur leva un sourcil, visiblement amusé.

Il se dirigea vers le bar et fut renversé par un petit groupe d’individus louches. Alors qu’elle roulait son joint elle regarda dans leur direction et d’un œil d’experte, Celeste remarqua leurs bourses bien pleines ainsi que leur état avancé.

Lorsque le serveur revint avec le verre de lait de Kenoby, celui-ci s’en empara, fixa son verre quelques instants comme s’il s’agissait d’un verre rempli de rhum pur et le calla d’un coup sec. Cela amusa Celeste grandement.

Kenoby avait une jolie moustache de lait, elle posa son doigt sur les lèvres du guerrier et lui dit : « T’a du lait là ! » Elle se rapprocha lentement de lui et lui donna un gros coup de langue sur la lèvre.

Elle resta là, à quelques pouces du visage de Kenoby en attendant qu’il se décide, mais celui-ci restait de marbre. Celeste fronça les sourcils.

Alors qu’elle allait dire quelque chose, l’un des types au fond de la salle cria : « Sa manque de femmes ici !».

Celeste se leva d’un bond. Elle se dirigea rapidement vers le groupe assemblé. Elle avait un gros pétard à la bouche et une petite dague finement ciselée qu’elle dissimulait dans ses manches.

Elle entama la conversation avec les types visiblement très ivres. Elle alluma son joint et le tendit au groupe. Chaque fois qu’elle tendait le bras pour prendre ou redonner le joint, un petit tintement métallique se faisait entendre, petit à petit, les poches de Celeste s’alourdissaient. Lorsque le joint fut terminé, Celeste se retourna vers Kenoby qui n’avait toujours pas bougé, il avait observé son petit manège sans broncher… Quel homme docile, se dit-elle.

Elle fit une révérence au groupe de pauvres et s’en retourna aux cotés de Kenoby, elle lui glissa un petit sac à la ceinture, il était plein de pièces dorées.

Quelques heures passèrent, Celeste et Kenoby discutaient à voix basse et se rapprochaient de plus en plus.

Le serveur s’arrêta devant les tourtereaux, ramassa les quelques bières vides sur leur table et se dirigea vers le groupe au fond de la salle. Il discuta quelques instants avec eux et le ton de voix commença à s’élever.

Visiblement, ils n’avaient pas assez d’argent pour payer.

L’un d’eux se leva, il était très en colère. Il se mit à menacer le serveur de leur avoir pris tout leur argent!

Un autre se leva, agrippa sa chaise à deux mains et asséna un coup puissant au serveur.

Kenoby et Celeste se levèrent lentement, ils savaient tous deux ce qui allait se passer, ils se jetèrent un dernier regard.

Kenoby s’emparra de son épée et chargea le groupe en criant très fort!

Celeste se glissa doucement derrière une draperie.

Malgré leur état de boisson avancé, le petit groupe avait gardé ses réflexes de combat, ils se placèrent en formation.

Tête baissée Kenoby fonca directement dans le torse du premier, l’impact fut violent et il tomba à la renverse le souffle coupé. Sans même réfléchir, Keno fit de grands moulinets avec son arme. Il croisa le fer avec un deuxième type.

Sournoisement, l’un d’eux tenta de se glisser derrière Kenoby. Le mécréant leva lentement son arme, se préparant à trancher la tête de ce courageux Hollandais. L’instant d’un éclair, un léger mouvement scintillant attira l’attention de ce lâche. Il n’eu point le temps de se retourner, une dague lui avait entré du coté droit de la gorge, la pointe de la dague ressortait du coté gauche. Du sang coulait de sa bouche.

Il s’effondra doucement sur le sol, derrière lui, se tenait Celeste la dague à la main un sourire sadique sur le visage. Sans perdre une seconde elle sauta d’un bond gracieux sur le pauvre type au souffle coupé qui tentait de se remettre sur ses pieds. Ils roulèrent sous une table.

Kenoby en avait mal à faire avec trois combattants l’arme au poing devant lui. Il bloqua le coup d’un premier pendant qu’un second lui entaillait les côtes, Kenoby poussa un grognement sauvage et lui asséna un coup de pied sur le genou. Il y eu un craquement sordide et le combattant s’effondra en douleur.

Profitant d’un moment d’inatention, Kenoby enfonca son arme dans le biceps de son adversaire le plus grand. Celui-ci serra les dents et changea son arme de main. Il semblait aussi agile avec l’autre main.

Les combattants se battaient avec fureur, les coups fusaient de toutes parts quand tout à coup un gémissement survint de sous une table, Celeste venait d’achever son opposant. Elle avait de légères blessures aux avants bras et saignait du coin de la bouche. Tout en se rapprochant du combat, elle empoigna une bière et la vida d’un coup sec.

Arrivée à la hauteur de Kenoby, dans un élan de passion et sous le choc du combat elle l’embrassa avec vigueur. Cet acte inattendu figea la scène pendant un instant.

Le moment de bonheur fut brisé par un « BANG » suivi d’un léger cri de douleur. Des trois assaillants de Kenoby, deux semblaient figés, le troisième, allongé au sol, celui dont le tibia formait un angle étrange avec sa cuisse avait sorti son flingue et atteint Kenoby au torse.

D’un mouvement fluide Celeste poussa Kenoby sur les 2 assaillants encore debout et sorti son tromblon.

Le mouvement de Celeste avait surpris Kenoby mais ses réflexes de guerrier avaient répondu positivement, l’élan procuré par Celeste combiné à la puissance de son bras fit pénétrer son arme dans le torse de l’individu comme dans du beurre. L’arme entra jusqu’à la garde.

Au même moment, deux coups de fusil fusèrent. Celeste avait visé juste, le malotru qui avait osé briser leur moment de bonheur gisait inconscient sur le sol, dans une énorme marre de sang provenant de sa jambe à moitié arrachée.

Le dernier assaillant ne demanda pas son reste, il s’élança par-dessus une table pour échapper aux fous furieux qui venaient de mettre au sol tous ses amis. D’un coup sec et précis, Kenoby retira son arme du torse de sa victime et d’un mouvement circulaire abattît son épée sur la nuque du fuyard. Sa tête roula sur le sol quelques secondes plus tard.

Celeste sauta dans les bras de Kenoby et ceux-ci s’embrassèrent avec passion.

Après quelques longues minutes de passion continue, Celeste fit un pas vers l’arrière et cracha du sang. Ils en étaient tous deux couverts, autant le leur que celui des individus qu’ils venaient de tailler en pièces.

Celeste dit d’une voix faible « Viens dans ma chambre mon beau, je vais panser tes plaies »

Kenoby lui répondit d’une voix tremblotante « Oui mon amour »

...
Céleste, Tireuse de joints
Céleste, Tireuse de joints
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Posté le 15/10/2008 à 02:20:59 

...

Alors qu’elle allait dire une autre phrase masculine et clichée, Celeste le fixa dans ses grands yeux vitreux, elle déglutit et lui dit : « Je t’aime Kenou »...
Van Willem-Jan
Van Willem-Jan
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Posté le 18/10/2008 à 22:06:08 

Ma cote me faisait atrocement mal et mon torse saignait abondement, mais pourtant quand je l’entendis dire les deux mots que j’ai attendus presque toute la journée, j’éprouvais une telle joie a l’idée de l’avenir avec elle que je ne pouvais me permettre de crever ici.
Mes blessures me faisaient presque plus mal sûrement dut a l’énorme quantité d’adrénaline que j’avais dans mon corps, j’étais tellement heureux que m’entraîner, boire manger tout me semblait inutile face au sentiment d’amour que j’étais en train de subir.
Je ne voulais qu’une chose, avoir Céleste à mes cotés pour la contempler, la caresser, l’embrasser, la protéger le reste m’importait peu.

 
Nous sortîmes du Coffee Shop pour aller dans sa demeure.Nous marchâmes, elle serait mon bras entre ses deux mains et avais sa tête contre mon épaule, ses doux cheveux me chatouillaient le dos. 

Je levai la tête et vit la lune, la nuit était tellement belle, je voulais que cette si belle nuit soit un moment inoubliable.
Je m’arrêta de marcher, Céleste un peu surprise fit de même et dit : « Tu es fatigué Kéno ? » Je la contemplais, bien évidemment sous ce clair de lune sa beauté n’avait pas d’égale, elle était tellement belle.

 
Je pris ma respiration et dis : « Est-ce que je peux t’embrasser ? »Elle fut visiblement surprise par cette question et elle se mit à sourire, mais je ne sais pas si elle avait comprit que je ne voulais pas un baiser rapide et énergique comme on a eu dans le Coffee.
Je voulais que ce baiser soir long et doux, un baiser à rendre jalouse toute femme.

 
Je la contemplais cette fois ci, c’étais elle qui étais paralysée, je ne savais pas pourquoi, elle fut peut être surprise par ma question ou bien attendais que je passe a l’action.
Dans tous les cas je devais agir.

 
Je ne savais point embrasser, j’avais peur, mais j’avais aussi terriblement envie de le faire, j’avançais progressivement ma bouche jusqu'à atteindre la sienne.A ce moment nos langues se rencontrèrent, mes lèvres étaient collés au siennes, je ne savais pas pourquoi mais je ne voulais pas respirer, je ne voulais point mettre fin a cette saveur exquise du contact de ses lèvres et de sa langue.Le baiser fut long et doux, mais il me parut instantanée. 

Apres ce baiser ma bouche s’éloigna de plus en plus de la sienne je ne pouvais rien y faire, malgré mon important désir de recommencer ce si beau moment.
Elle me prit par le cou et me rapprocha de nouveau vers elle.Apparemment les baisers marchent par paires, j’étais si heureux quand j’ai compris que ce moment allait reprendre, il n’y avait pu de doute c’était bien la femme de ma vie.Pourtant ce baiser étais différent, je pense qu’elle voulait me montrer comment faire, et j’ai bien senti la différence l’autre baiser était peut être long et doux tandis que celui la fut long et me procura un intense plaisir, visiblement a elle aussi.
J’étais comblé, une fois ce baiser fini, je me dis que la vie pourrait s’arrêter et que ce ne serait pas plus grave… 

Nous reprîmes notre marche lente et amoureuse, main dans la main, sa tête posée sur mon épaule, ses mains autour de ma taille, la lune qui me souriait, que rêver de plus pour être heureux.

Puis on arriva devant une maison assez grande, peu après que Céleste ouvrit la porte elle dit : « Voila on est arrivé chez moi »
Je ne sais pas trop comment elle a réussi a se payer cette baraque alors que moi je vis encore dans ma chambre de guilde.

 
Je fus crispé quelques petites secondes avant d’entrer, je savais très bien qu’on n’allait pas faire que soigner nos blessures …
Céleste, Tireuse de joints
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Posté le 18/10/2008 à 22:21:03 

Celeste avait tellement découvert de choses aux cotés de cet homme. En l’espace de quelques heures, elle avait ressenti plus de choses qu’elle avait pu en ressentir au cours des dernières années.

Ses mains tremblaient et elle ne comprenait pas pourquoi, jamais personne ne l’avait poussée dans ses derniers retranchements ainsi. Elle n’était pas en mesure d’expliquer ce qu’elle ressentait ou ce qui la poussait à agir ainsi.

Arrivée devant une énorme maison de riche, elle sortit ses petits outils et d’un petit coup sec dans la serrure débarra la porte.

« Voila on est arrivé chez moi »

Keno avait l’air impressionné, elle était fière d’elle. Une chance que les occupants avaient quitté quelques jours plus tôt. Elle se dirigea directement à la chambre des maîtres, elle nota quelques ajouts depuis sa dernière visite, un joli chandelier en or, une lampe sur pied et quelques autres breloques qui « tombèrent » délicatement dans son sac au passage.

Arrivé à la chambre principale au deuxième étage, elle entra furtivement suivie de Kenoby, elle le laissa entrer et dès qu’il fut à l’intérieur elle referma la porte violement, elle poussa Kenoby sur le lit d’un geste doux mais déterminé.

À son tour elle se jeta sur le lit et ils s’embrassèrent passionnément… D’une passion indescriptible.

Elle commença à caresser Kenoby dans un but assez précis. Celui-ci répondait à ses caresses mais une sorte de gène s’installa rapidement entre les deux protagonistes.

Encore une fois, Celeste ne savait pas comment réagir, une autre situation avec laquelle elle se sentait dépourvue. Elle se blottît contre Kenoby et lui mordilla doucement l’oreille.

( … )

Le matin se fit sentir rapidement, trop rapidement, de toute la nuit ils n’avaient pas dormi. Leurs corps avaient été en contact tout au long de cette courte nuit mais ils n’avaient pas dépassé le stade des caresses et des mots doux.

Une autre situation nouvelle pour cette hollandaise, jamais elle n’avait eu autant de plaisir en gardant ses sous-vêtements. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait.

Elle se leva lentement sans quitter Kenoby du regard.

« C’est l’heure du jogging ! » dit elle.

Ils rirent de bon cœur et se dirigèrent vers la sortie…
 

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