Faux Rhum Le Faux Rhum Faux Rhum  

Le forum > Taverne > Concurrence sournoise : Chroniques d’une chasse aux billets
Concurrence sournoise : Chroniques d’une chasse aux billets -1- 2 3  
Auteur Message
John W. Creasy
John W. Creasy
Déconnecté
Inscrit depuis le :
26/02/2007
Posté le 23/09/2008 à 16:05:07 

9 Août 1708 Entrée du temple Maya

Valiente vient d’annoncer la nouvelle, une de ses amourettes se transforme en cauchemar. Elle a laissé traîner les billets doux qu’il lui avait envoyé un peu partout sur l’île. Jusque là, rien de bien méchant, sauf que des propos contre le Roi ont pu être écris sur ces billets. Il faut retrouver une dizaine de billets afin d’étouffer l’affaire.


Un travail à la hauteur de mes capacités, pensais-je juste après avoir appris cette nouvelle.

C’est décidé, je vais tenter de réunir des billets pour sauver l’honneur de Valiente. Le rendez-vous est pris, je me rends demain à Espéranza pour m’entretenir personnellement avec mon gouverneur.

John W. Creasy
John W. Creasy
Déconnecté
Inscrit depuis le :
26/02/2007
Posté le 24/09/2008 à 13:05:05 

10 et 11 Août 1708 Espéranza Je viens de m’entretenir avec Valiente. Il est très préoccupé avec cette malheureuse histoire, il semble ne pas avoir beaucoup dormi. Il accepte cependant de me soutenir dans cette quête, en déclarant que je suis officieusement la personne qui recherche les billets pour lui. Je pourrai ainsi faire ce que je souhaite. Enterrement de Nico Miguel de Garcìa, je ne peux être ailleurs que présent à ses funérailles… C’est donc avec le cœur lourd que je commencerai ma quête…
Miltiades
Miltiades
Déconnectéparia
Inscrit depuis le :
04/08/2006
Posté le 24/09/2008 à 22:34:35 

Au onzième jour du mois d'août, en l'an de grâce mille sept cent huit, quelque part dans les salles obscures du temple maya. Ce soir, un corbeau est parvenu jusqu'à moi. Comment diable a-t'il pu me retrouver dans cet endroit maudit ? L'animal du malin restait me regarder de son oeil perverti. Je remarquai un message accorché à sa patte. Non sans quelque réticence, je le pris et l'ouvrit. "Miltiades, mon ami ; Notre gouverneur m'a confié une mission ; il me faut retrouver des missives aptes à le compromettre au plus haut point, aux yeux de notre colonie et même de notre Roy. J'entends me mettre immédiatement en campagne ; cependant, quand j'en aurai sur moi, je crains de ne jamais réussir à fermer l'oeil, tellement la peur de me faire dérober ces lettres me prendra. Je connais ta rigueur et ta vigilance. Acceptes-tu de veiller sur eux pour moi, pendant que je rassemblerai ceux qui nous manqueront, afin que nous puissions écarter l'épée de damoclès planant au dessus de cet homme intègre ? John W. Creasy" Ma réflexion ne fut pas longue. Sortant ma plume, je traçai ces quelques mots sur un nouveau parchemin : "Je serai à Espéranza dans quatre jours." Je rattachai le parchemin à la patte du mangemort. Il s'élança pesamment dans les airs, emplissant les tunnels de son cri rauque et démoniaque. Sa silhouette grotesque s'enfuit rapidement. Je me pris à penser que, n'était ce message important, je lui aurait volontiers envoyé une volée de plomb dans les plumes.
John W. Creasy
John W. Creasy
Déconnecté
Inscrit depuis le :
26/02/2007
Posté le 25/09/2008 à 14:55:36 

14 Août 1708 Aux abords d’Espéranza J’ai aperçu un billet aujourd’hui. Il pendait à la poche d’un Espagnol, mais mes tentatives pour le lui prendre discrètement sont restées vaines, il l’a encore sur lui mais semble trop vigilent pour que je puisse tenter de nouveau quelque chose. Demain il sera loin, une occasion de perdue…
John W. Creasy
John W. Creasy
Déconnecté
Inscrit depuis le :
26/02/2007
Posté le 26/09/2008 à 13:22:00 

15 Aout 1708 Espéranza J’ai trouvé mon premier billet. Il était dans le sac d’une espagnole que j’estime énormément, mais ma mission ne doit pas s’arrêter à de telles manières. Heureusement elle n’a pas eu le temps de me voir. Une rumeur enfle dans Espéranza. Il semblerait que Ricolo soit également sur la trace des billets. Voilà un concurrent à prendre au sérieux…
Miltiades
Miltiades
Déconnectéparia
Inscrit depuis le :
04/08/2006
Posté le 27/09/2008 à 18:16:16 

Au seizième jour du mois d'août, en l'an de grâce mille sept cent huit, Espéranza espléndida. J'arrivai enfin en ville, fourbu par mon long voyage. Fidèle à mon habitude, je me postai sur la place de notre ville, surveillant les allées et venues et questionnant ceux qui me paraissaient louches. Un homme en particulier attira mon attention : le senor Ricolo me regardai avec insistance depuis mon arrivée, par nombre coups d'oeil furtifs. Je pris note de son comportement. Plus tard dans la journée, le senor Creasy arriva sur la grande place, et l'air de rien, me remit un pli discret en me donnant l'accolade. Je cachai rapidement ce pli dans une poche de ma chemise, sous mon armure. Celui qui arriverai à le prendre à cet endroit, m'aura occis auparavant. Il me semble que personne n'a remarqué l'échange. Plus tard dans la soirée, j'effectuai une ronde dans les rues bientôt désertes de notre ville. Je décidai de me rendre au palais du gouverneur également ; j'y sais les gardes habituellement trop occupés à s'enfiler les bouteilles de rhum en jouant aux dés, pour faire correctement leur travail. Et, au fond de la bibliothèque, au détour d'un rayonnage, je remarque le dit Ricolo ! Je recule vivement, mais pas assez a mon avis. Il me semble avoir croisé son regard au moment où je disparaissai derrière l'étagère dédiée aux rapports de manquement à l'étiquette du senor Caratawc. Troublé, j'achevais ma patrouille et retournai sur la grande place. Pourquoi s'isoler ainsi pour la nuit ? Il ne tenait pas de livre en main, j'en étais sûr. Il semblait trop... agité. pour un lecteur. Je décidai d'en informer le senor Creasy sur le champ. Peu de temps après, un perroquet du senor Ricolo me parvint. Celui-ci me demandait si j'avais informé le senor Creasy de sa position. J'eu un sourire en coin tandis que je rédigeai une réponse négative. Visiblement, il avait rencontré sa nemesis.
John W. Creasy
John W. Creasy
Déconnecté
Inscrit depuis le :
26/02/2007
Posté le 28/09/2008 à 17:56:12 

16 Aout 1708 Espéranza Message du gouverneur : Ricolo lui a volé son billet l’avant veille… Quelle mauvaise idée il vient d’avoir… Message de Ricolo : Il sait que j’ai en ma possession l’ancien billet d’Andalousia. Il est furieux, car il lui était destiné. Voilà une nouvelle qui me met de bonne humeur. 1 partout. Il fallait que je le trouve, afin de récupérer le billet qui aurait dû être mien. Il se planquait dans la bibliothèque d’El Rey. Un ami, El Ezech, l’a retrouvé. Suite à cette information, je décide de me rendre sur place. Bien décidé à reprendre ce qui m'était dû, je n'hésite pas à employer à nouveau mes talents. Etant sur ses gardes, il fit de même : nos tentatives furent vaines mais à présent, nous savions l'un comme l'autre qu'il ne faudrait reculer devant rien pour gagner.
Miltiades
Miltiades
Déconnectéparia
Inscrit depuis le :
04/08/2006
Posté le 29/09/2008 à 11:24:56 

Au dix-septième jour du mois d'août, en l'an de grâce mille sept cent huit, Espéranza espléndida. En plein milieu de cette nuit, le senor Ricolo a tenté sa chance. Alors qu'il était en train de farfouiller dans mon sac à la recherche du billet, je me réveillai. Empoignant discrètement mon épée non loin de moi, j'attendis qu'il se pencha plus avant, qu'il ne fasse plus attention ; et le moment venu, je me redressa et lui envoya mon pommeau sur le coin de la tempe. Il fut projeté sur le côté et s'écrasa par terre. Cependant, ma position allongée ne m'a pas donné la puissance nécessaire pour porter un coup décisif ; alors que je me mettai sur pied, je le vis se relever prestement et s'enfuir rapidement, bien que pas très droit. J'aurai sans doute du le poursuivre pour le corriger comme il se devait... Mais j'étais trop vanné pour cela, et me rallongeai donc pour dormir. D'après la trainée de sang qu'il avait laissé derrière lui, il n'était pas près de revenir cette nuit... Avant de sombrer dans le sommeil, je vérifia tout de même que ma poche de chemise était toujours occupée par la dangeureuse lettre. Dormir en armure n'avait pas que des inconvénients.
John W. Creasy
John W. Creasy
Déconnecté
Inscrit depuis le :
26/02/2007
Posté le 29/09/2008 à 16:52:30 

17 Août 1708 Espéranza J’ai trouvé la trace d’un autre billet sur un hollandais de passage, Hooligan Van Ulüngen. Il l’a encore sur lui, et m’a surpris entrain d’essayer de le lui soustraire. aucune réaction de sa part : soit il était bourré, soit il n’en avait rien à foutre. Tant mieux.
Le Rigolo
Le Rigolo
Déconnecté
Inscrit depuis le :
22/04/2007
Posté le 03/10/2008 à 17:12:10 

Esperanza, un peu avant la beuverie.. Enfin une occasion d’obtenir des preuves compromettantes a l’égard du señor Valiente. Bientôt j’aurai de vrais documents et des aveux a exposer a l’Espagne. Ils cesseront de se moquer de moi et enfermeront cette canaille qui abuse de leur confiance depuis trop longtemps... Je contacte pour m’aider Sir Holmes, un homme récemment débarqué sur l’île, vantant ses mérites d’enquêteur. Je n’ai rien a perdre a engager un détective étranger. Au contraire, je suis seul contre le gouverneur et toutes les fripouilles qui le suivent, un allié ne sera pas de trop. Dans quelques jours je rencontrerai ce détective et mon gouverneur a la fiesta arrosée.. Le rendez vous est pris, le départ est lancé.
Le Rigolo
Le Rigolo
Déconnecté
Inscrit depuis le :
22/04/2007
Posté le 03/10/2008 à 18:19:33 

Esperanza, la beuverie. De l’allure, un gentleman tout ce qu’il y a de plus british, de la classe, ce Sir Holmes pourrait être moi si je n’avais pas eu tant de problèmes… Je lui offre a boire bien entendu, on discute, un honnête homme en qui on peut avoir confiance pas du tout intéressé juste par l’amour du travail et des histoires mystérieuses. Il me plait, je sens qu’il peut vraiment m’aider, je ne le considère plus en détective mais en ami. Il ne demande pas grand chose, je suis étonné ! je le laisse s’amuser et part me coucher. Je me relève le soir et me rend a la taverne. Bingo le gouverneur est encore la en train de cuver. Je me baisse et ramasse l’une des fameuses lettres qui dépasse de sa poche. Cet ivrogne ne perd rien pour attendre, je m’éclipse dans la nuit.. plus que 9.
Sir Holmes
Sir Holmes
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/06/2008
Posté le 03/10/2008 à 19:52:23 

Août 1708, le 15 Je me hâtai de sortir de cette grotte étrange peuplée de scorpions, afin de rejoindre la ville d’Esperanza. Il me fallait faire mon rapport au gouverneur espagnol, la jeune Maria avait besoin que l’on aille la rechercher. Alors que j’apercevais la lumière du jour pointer depuis la sortie de cette caverne, je vis une forme s’approcher. Elle courait vers moi, tout en battant des ailes, et bientôt elle arrivait près de moi. Il s’agissait d’une poule, bien aisée d’arriver jusqu’ici en dandinant. Elle me rappelait ces poules que j’avais croisées en grand nombre à Esperanza, l’on m’avait confié qu’elles appartenaient à un espagnol dénommé Don Djezoùs Dellago. Je ne mis pas longtemps à distinguer le parchemin qu’elle tenait dans son bec. Elle me le tendait avec insistance, et je le décachetai afin d’en lire le contenu. « Sir Holmes? J'aurais bien une enquête à vous proposer. Bien entendu je ne compte pas sur notre amitié pour cette affaire mais bien sur votre professionnalisme. Donc annoncez moi vos prix sans ristourne. Je ne vous demanderai pas de retrouver Estropedia, Dieu la protège. Je ne compte pas vraiment chercher quelqu'un à vrai dire ou plutôt si : plusieurs personnes en somme. En fait je ne sais pas très bien qui je recherche. Je suis de très près les affaires gouvernementales de cette île et vous n'ignorez sans doute pas la sombre histoire de billets doux égarés. Donc je recherche toutes informations sur les détenteurs potentiels, ou acheteurs de billets de nationalité anglaise ou française en priorité. Si en plus vous saviez ou ces porteurs de billets se trouvent, ce serait très intéressant. Je compte sur votre discrétion à mon égard. Ricolo » Le Senor Ricolo… Je l’avais rencontré à Esperanza lors de la grande fiesta, il m’avait rendu un fier service en me guidant dans sa propre ville, et ce fut un plaisir que d’échanger un verre avec cet homme. Il avait eu l’air intéressé par mon métier, et les services que je pourrais lui rendre… je ne pensais pas qu’il me contacterait à ce propos aussi vite ! Voici qu’aujourd’hui, je constatais avec bonheur que ma publicité directe portait ses fruits… je m’étais présenté dans cette ville comme un détective, et aujourd’hui, je recevais ma toute première mission ! Quelle aubaine ! La poule ronflait encore du chemin qu’elle avait parcouru, puis de l’énorme quantité de mes graines qu’elle avait consommées, lorsque je terminai ma réponse au Senor Ricolo. Bien évidemment, je n’avais pu refuser ma première offre de travail, et c’est mon perroquet Otto qui se chargerait de transmettre ma réponse à mon premier client.
Le Rigolo
Le Rigolo
Déconnecté
Inscrit depuis le :
22/04/2007
Posté le 03/10/2008 à 22:40:50 

Prison espagnole, quelques jours plus tard. Le Général traine dans le coin, cet idiot de gouverneur lui a fait confiance, il lui a confié une lettre. J’accompagne dans la prison une amie hollandaise en visite par chez nous. Après une nuit agitée, je laisse la charmante jeune femme reprendre des forces et part en quête du « pendu ». Je le trouve mais impossible de trouver la lettre dans son sac rempli de bric-à-brac.. A son réveil on discute, il me promet de m’offrir le billet quand il ne me restera plus qu’une lettre a trouver. Je lui fais confiance, et je ne vais pas harceler mon général pour une de ces lettres... Je quitte la prison en direction du centre ville.
Le Rigolo
Le Rigolo
Déconnecté
Inscrit depuis le :
22/04/2007
Posté le 03/10/2008 à 23:59:13 

Esperanza, 16 août très tôt Des nouvelles du Señor Holmes, l’enquête avance bien, il est plein d’espoir ! Il commence a explorer certaines pistes. Je lui réponds que j’ai récupéré déjà une lettre. Je croise une valeureuse espagnole, la señorita Andalousia avec une de ces lettres. Je lui fais mon plus beau sourire et lui demande innocemment de lui débarrasser de ce billet doux. Elle est d’accord !! Hélas pris de fatigue je tombe de sommeil avant d’entendre sa réponse. En pleine nuit je me réveille…tout excité a l’idée d’obtenir mon second billet je flâne en ville. Je soigne Miltiades et aperçoit un pauvre hère dans l’église en train de se repentir. Je reconnais John W Creasy, celui qui fait peur aux enfants quand il les croise. On raconte des trucs a son sujet, enfin bon.. Je me mets aux cotés d’Andalousia et attend son réveil.
Danilo
Danilo
Déconnecté
Inscrit depuis le :
05/02/2006
Posté le 04/10/2008 à 20:27:39 

Un soir à la belle étoile Je viens de recevoir un message de ma douce Andalousia. Elle m'attend à Esperanza mais je suis encore loin, la rejoindre ne sera pas pour ce jour... Elle m'apprend qu'elle a trouvé un billet et il lui semble être la source d'envie de quelques personnes. Elle ne sait pas comment, mais le secor Ricolo a vu qu'elle en l'en possédait un. Il l'a même invité à lui remettre au plus vite. Elle me demande des informations a ce sujet.. Je tiens à la rassurer au plus vite et surtout à faire le nécessaire pour que cela ne tombe pas entre ses mains.. Très chère, Je ne vous encourage pas à le céder a cet individu, celui-ci a des penchants que je réprouve et ce que vous m'apprenez conforte ce que je sais. Il met un peu trop son nez dans les affaires des autres et ses objectifs ne me semblent pas aller dans le bon sens pour le bien de notre colonie. Si je puis me permettre, contactez donc le señor John W. Creasy.. Il vous en débarrassera contre de l'or ou contre un objet.. Et surtout il est mandaté par le señor Valiente pour les récuperer. Dans le but d'éviter que de méchantes rumeurs ne mettent à mal le gouvernement de notre colonie.. [...] Prends soin de toi, Tendrement, Danilo Avant de m'endormir je rédige une dernière missive. Il me faut prévenir John de cette nouvelle..
Sir Holmes
Sir Holmes
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/06/2008
Posté le 05/10/2008 à 12:18:45 

Août 1708, le 16

Mes recherches avaient commencé.
Il me fallait agir vite, mais discrètement… je n’avais pas encore de nombreux contacts sur cette île, mais les plus aptes à m’aider dans un premier temps s’avèreraient être mes compagnons de guilde.
J’avais donc fait appel à eux, en leur demandant de me signaler tout billet qu’ils pourraient trouver.

C’est ainsi que je localisais la toute première lettre à chantage. En effet, le Sir Bill Bailey me signala qu’il avait trouvé l’un de ces billets dans les égouts de notre ville de New Kingston.
Quelle bonne aubaine ! Il ne me resterait donc plus qu’à retrouver mon compagnon de guilde pour porter mon tout premier billet.
J’en informais, tout en restant discret sur son identité afin de protéger mes sources, mon client, ravi de constater la vitesse à laquelle j’avais débusqué ce premier billet.

Quant à moi, je ne pouvais que m’en féliciter… de la qualité de ma prestation dépendrait par la suite la publicité que l’on ferait de mon travail !
Danilo
Danilo
Déconnecté
Inscrit depuis le :
05/02/2006
Posté le 05/10/2008 à 14:49:07 

Le lendemain sur la route, Je commence ma journée par ouvrir les nombreuses missives reçues. La première vient sans hésitation d'Andalousia, l'écriture ne laisse aucun doute. Dans cette missive, elle m'apprend que le billet lui a été dérobé et qu'elle a du l'indiquer au señor Ricolo qui se montrait insistant. Cette situation l'arrange car elle ne savait pas de quelle manière lui dire que le billet ne lui serait plus destiné. La lettre suivante me fait sourire.. Un sceau représentant un corbeau ne laisse aucun doute c'est John... Apprenant par mon biais que le señor Ricolo avait pris contact avec Andalousia et connaissant les moyens de s'y prendre de celui-ci. Il avait fait le nécessaire pour mettre ce billet à l'abri afin d'éviter que le señor Ricolo subtilise le billet comme il l'avait fait avec Valiente.... J'allais devoir songer à offrir un présent à ma belle... Et à lui apporter quelques réponses...
Le Rigolo
Le Rigolo
Déconnecté
Inscrit depuis le :
22/04/2007
Posté le 06/10/2008 à 19:02:00 

Esperanza, le même jour 

Funeste destin ! Andalousia est navrée mais son billet a bel et bien disparu. Le vent est innocent car son coq qu’elle chérissait plus que tout a lui aussi été enlevé. Je suis furax, j’étais a côté, si hier j’avais attendu sa réponse.. J’aurai deux billets en poche ! Hé mais ! Je vérifie une énième fois mes poches, non  il est toujours la, près de moi. Pas beaucoup de solutions possibles, ce n’est pas un débutant et cette enflure a agi hier soi, par contre il n’a pas eu le temps de chercher partout en ville sinon j’aurai été fouillé a mon tour. Conclusion « il » est encore la et pas très loin.. Il est plus qu’évident que l’image de John W Creasy coupable se dessine dans ma tête. Qui a aussi peu d’estime de lui-même qu’il s’abaisserait a s’en prendre a une femme et dévorer son coq pour dîner ! La conclusion est plus qu’évidente ! J’en avise immédiatement la jeune femme, Sir Holmes pour qu’il se méfie ainsi que le brave Miltiades qui fait des tours de garde en ville. Je repars me cacher au fond de la bibliothèque et attend les nouvelles. Sir Holmes me demande si c’est un rival sérieux, Andalousia est en larmes, Miltiades n’a rien vu. J’avise le détective de prendre des précautions, cet homme est peut être dangereux. Je suis anxieux et aux aguets.
 

23h
J’aperçois Miltiades qui fouille la bibliothèque, je termine mon livre et entend un bruit suspect juste après son départ. Je lève les yeux de mon livre, c’est lui ! La pourriture vient chercher ma lettre c’est évident ! Mais il n’était pas censé être parti ? Miltiades m’avait dit que.. les chacals sont cul et chemise ! Tout devenait clair ! L’un fait le repérage et l’autre le sale boulot! Ricolo mon gars t’es mal barré ! Je fais semblant de dormir, il s’approche je le surprends a me fouiller ! « Alors rascal , on cherche quelque chose ? -Tu peux pas t’arrêter de bouger deux secondes Ricolo? Tu as un truc qui m’appartient ! –Rends moi le billlet d’Andalousia, espèce de pourri !» Je m’enfuis pas trop loin je reviens le narguer essaie de récupérer le billet d’Andalousia, hélas ce billet est introuvable, il voyage entre les mains de mes nouveaux ennemis, il est perdu! J’ai perdu mon temps a jouer avec John W Creasy. Impossible de sortir me voilà coincer dans la bibliothèque avec ce pourri qui ronfle déjà..
 
Le Rigolo
Le Rigolo
Déconnecté
Inscrit depuis le :
22/04/2007
Posté le 07/10/2008 à 20:01:43 

Esperanza et sa prison, le 17.

J'ai discuté avec celui qu'on appelle John W. Creasy. Cet homme parle trop, il m’a dit qu’il travaillait pour couvrir le gouverneur et que je n’avais aucune chance de le battre, qu’il avait de nombreux amis et que l’Espagne le soutiendrait quoi qu’il arrive. Je décide donc de me cacher au plus vite, ses menaces ne me font pas peur mais je préfère être prudent. Je pars a l’aube. Je croise un hollandais en possession d’un billet, je crois qu’il a vu ma main tendue vers sa poche même s’il se déplaçait vite. Je me sauve, je ne sais ou aller, je connais bien la prison j’y retourne ! Peut être que ma hollandaise se sent un peu seule en ce moment et je … j’ai envie de… je suis un homme quoi…
Sir Holmes
Sir Holmes
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/06/2008
Posté le 08/10/2008 à 23:49:11 

Août 1708, le 17

Il ne m’a pas fallu longtemps entre le moment où j’avais ouvert mon bureau à New Kingston, un bureau certes vétuste, mais qui me permettrait de me faire connaître, moi et mes activités, et les conséquences qu’elles avaient.
Je venais, un peu abasourdi, de recevoir une lettre du Sir Garett. Mon compatriote m’exprimait clairement qu’il connaissait la position d’une lettre, et souhaitait m’en parler.

Je répondais donc avec intérêt à mon compatriote, jouant la carte de l’honnêteté concernant mon engagement vis-à-vis d’un client espagnol. Sans pour autant lui dire de qui il s’agissait, bien évidemment… hors de question que mon client soit pris en chasse par des voleurs souhaitant voler ses billets !

D’autant que son concurrent direct semblait, selon mon client, prêt à tout pour récupérer ce genre de lettres…
Le Rigolo
Le Rigolo
Déconnecté
Inscrit depuis le :
22/04/2007
Posté le 11/10/2008 à 00:04:54 

Prison espagnole, le 18. 

Ma hollandaise me dit qu’elle est tout en haut du bâtiment, je laisse tomber l’idée de la rejoindre et me dirige vers la sortie. Quand je croise une jeune señorita blessée. Je m’approche d’elle et voit un billet marqué du sceau espagnol ! Je lui propose de la soigner et lui dis au détour de la conversation que je recherche ces fameuses lettres… Elle me confie qu’elle en a justement une, elle me l’offre de bon cœur! Plus que 8!
Le Rigolo
Le Rigolo
Déconnecté
Inscrit depuis le :
22/04/2007
Posté le 12/10/2008 à 22:16:22 

Cabane de l’ermite, le 20 

Je sors de la prison fourbue et pars passer la nuit dans la cabane de l’ermite. Il me dit qu’il n’est pas seul, je me glisse donc doucement dans la chambre et la, oh surprise ! J’aperçois la Señorita Téquila Rojas Martinez y feliz delaluz. Mon cœur ne fait qu’un bond dans ma poitrine ! Elle est la, endormie, sereine, si belle! Je me penche pour respirer a pleins poumons le doux parfum qu’elle porte. Quelle odeur exquise! Quel supplice insoutenable de devoir rester la a quelques centimètres de son corps si parfait, si pur. Ma main se pose sans le vouloir sur la courbe de ses hanches. Sa peau est si douce, je remonte doucement la couverture sur elle et me refuse a admirer plus longtemps cette femme si admirable sans son consentement. Et pourtant mon regard furtif se pose sur sa blouse, sur ce petit bouton si mignon qui ferme le haut de son décolleté.

Ce bouton, ce simple bouton qui fait rêver tant d’hommes, ce petit bouton qui me nargue cachant sa poitrine a mon regard, ce bouton qui me fait soupirer de bonheur. Je reprends mes esprits ! Téquila ne permettrait pas que je la regarde comme cela! Je détourne mes yeux et voit bien évidemment Sealover le cher et tendre amour de Tequila a ses côtés! Ah l’infâme coup du sort, il est la dans son lit et moi je suis devant a envier sa place. Sait il la chance qu’il a de posséder une femme en or! Je ne fais même pas attention qu’il possède l’un de ces fameux billets, mon esprit est déjà revenu se noyer dans les yeux de Téquila, je les ai déjà vu oui..Ayez le bonheur de croiser le regard de Téquila une seule fois et plus aucune autre femme ne vous fera jamais le même effet. Si envoûtante, si resplendissante! Ma main est revenue se poser dans les cheveux de la jeune femme, je me baisse. Mes lèvres effleurent celles de Téquila. Quelle sensation divine, fraîche et sucrée ! Je me redresse et part me reposer au fond de la pièce. Ce soir, mes rêves ne parlent que d’une femme : Téquila.
Téquila
Téquila
Déconnecté
Inscrit depuis le :
20/10/2005
Posté le 13/10/2008 à 21:44:32 

Le matin arrive et une curieuse odeur de lavande plane dans la pièce. Téquila se retourne, voit Sealover encore endormi, et descend du lit avec toute la douceur possible pour ne pas le réveiller.

L'odeur de lavande est plus forte. Elle aperçoit alors dans un angle de la pièce une forme recroquevillée.
S'approchant elle reconnaît Ricolo, ce si charmant jeune homme attentionné, qu'elle a croisé quelques fois sur l'île. L'odeur de lavande provient du mouchoir en dentelle posé près de son sac. Hmmmmmmmmm se dit-elle, sans doute appartient-il à une douce demoiselle, ou peut être est-il juste raffiné ce Monsieur. En tout cas, quelle bonne idée de parfumer ainsi les lieux.

Elle regardait avec tendresse la tête ébouriffée et les yeux endormis quand son regard se porta sur une main ensanglantée. Ricolo était blessé, et la plaie était grave.
Qu'a cela ne tienne. Elle alla chercher son sac et en sortit une fiole contenant un liquide bleu. Elle l'approcha du nez de son futur patient.

Celui ci gémit doucement, puis ses traits se détendirent. Elle versa ensuite une dose de la potion bleue sur la main sanglante. Puis saisit alors une aiguille et du fil, et commença à coudre la paume de la main avec toute la douceur possible. Ricolo grimaça plusieurs fois, mais ne se réveilla pas.

Plusieurs fois, il ouvrit les yeux, sembla regarder le vide, puis replongea dans son sommeil agité.

Téquila banda soigneusement la main avant de ranger encore plus précautioneusement sa fiole. Elle passa sa propre main sur le visage de Ricolo, tatant sa température et lui murmura doucement à l'oreille "Ne forcez pas trop dans les jours qui viennent, mon ami. Faites attention à vous, vous le méritez". Elle déposa ensuite un baiser sur le front de son patient rajustant une couverture sur ses épaules pour qu'il ne prit pas froid.

Elle retourna jusqu'à sa couche.
Elle réveilla Sealover en lui intimant le silence, lui montrant le fond de la pièce.
Et ils quittèrent les lieux.
Le Rigolo
Le Rigolo
Déconnecté
Inscrit depuis le :
22/04/2007
Posté le 15/10/2008 à 22:17:54 

Cabane de l’ermite. Le lendemain 

Ils sont partis, l’ermite me l’a dit, tôt le matin. Sealover ma laissé un message a propos de son billet, il ne le cédera pas. Il me dit qu’il part a Esperaza, si jamais je possède quelque chose de précieux a lui offrir il réfléchira a une offre. Je me sens bien, il s'est passé quelque chose cette nuit, j'ignore quoi, c'était doux, c'était bon. Je rentre a Esperanza et croise Sealover assoupi a l’église. Je ramasse ce qu’il a laissé dans sa poche.. c’est sale, c’est gras, on dirait des poils..  Je me punis en détournant le regard de sa fiancé qui je le sais n’est pas loin.. Je rentre dormir chez moi, il est tard, je ne me sens pas très bien. Elle avec lui.. un sentiment étrange me tiraille, insoutenable insupportable je.. je.. je pense encore à elle.. 
Sir Holmes
Sir Holmes
Déconnecté
Inscrit depuis le :
27/06/2008
Posté le 15/10/2008 à 22:21:30 

Août 1708, le 21

Le Senor Ricolo m’a confié posséder déjà deux lettres. Il voulait me retrouver afin de commencer à me rémunérer. J’en étais fort aise, notre relation se basait de plus en plus sur une confiance mutuelle qui me convenait parfaitement !

Nous nous donnions donc rendez vous dans deux jours à New Kingston.


Parallèlement, le Sir Garett voulait me rencontrer, afin que nous parlions plus sérieusement du billet qu’il me promettait. Il me demandait le nom de mon commanditaire, et mon perroquet vola jusqu’à Ricolo pour savoir ce qu’il en pensait… Je resterai discret sur son identité tant qu’il le souhaitera.
-1- 2 3  

Le forum > Taverne > Concurrence sournoise : Chroniques d’une chasse aux billets


Si vous souhaitez répondre à ce sujet, merci de vous connecter.
Marquer tout le forum comme lu
© 2004 - 2024 pirates-caraibes.com - Tous droits réservés