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Mémoires de Convard  
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Général Protecteur Convard Enoal
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30/11/2007
Posté le 01/05/2008 à 11:25:42 

De mon prénom Convard, je naquis par un beau soir d'été, dans l'île anglaise, près de Hastings. Mes parents, Lord John Enoal, et sa femme, Lady Mary Enoal, étaient alors âgés de 24 ans. Je fus, à leur grand désarroi, leur unique fils. Mais déjà, dès mon plus jeune âge, j'allais sur la grande falaise, passionné par ce qu'il pouvait s'y passer. Lorsque mes parents m'interdisaient d'y aller, je retrouvais le Vieux Loup, un navigateur de 60 ans, qui avait une jambe de bois. Chaque fois, il me racontait des récits marins que j'écoutais avec la plus grande attention. Moi je n'avais que 6 ans, à cette époque, j'étais un enfant, cependant calme et posé, qui ne voyait que par les horizons infinis, mais, ma mère mourut à l'âge de 32 ans, quand j'atteignais mes 8 années. La maladie l'emporta de jour en jour, elle finit par être libérée dans son sommeil agité, elle était en sueur. Ce drame accentua mon envie de découvrir le large, la terre ne me rappelait que la mélancolie et la mort de ma mère. Mon père s'y refusait largement, préférant me voir rester à Hastings, plutôt que de partir là bas. Un jour, alors que j'atteignais mes 16 ans, un convoi proposait du travail. La mission était plutôt simple, il fallait charger et décharges d'énormes caisses en Italie. Ce fut alors mon premier voyage. L'Italie, ses douces senteurs, ses magnifiques sculptures. C'est à Venise que je me suis construit, chaque jour, des centaines de caisses attendaient à être déchargées. Je m'en allai le coeur lourd de quitter cette belle province. De plus, le voyage fut loin des récits flibustiers du Vieux Loup. A mon retour m'attendait une funeste nouvelle, Vieux Loup avait sauté d'une falaise, éreintée par la vie sur cette terre. C'est alors sur un coup de tête que je décidai de quitter ma province déchirée par les sanglots. Mon père tenta de me retenir en vain. Je m'engageais comme mousse sur un bateau anglais qui avait pour but une petite île des caraîbes, Liberty. Je n'avais jamais entendu parlé de cette île, et je comptais bien faire parler de moi là-bas. Le voyage se passa sans problème, et j'y posai le pied. Je dus fuir les premiers jours, j'étais sensé repartir avec le navire, mais je voulais rester ici, où j'étais persuadé que le bonheur m'attendait. Une fois que j'eu vent du départ du navire, je décidai d'enfin sortir de ma cachette. Là, je découvrais New Kingston, bien loin de la belle Venise raffinée. C'était là une ville rustique, à chaque coin de rue un type à la barbe désordonnée titubait en hurlant de vieilles chansons des campagnes anglaises. Je m'armais alors d'un vieux coutelas que je trouvais par terre. Il n'avait aucune valeur, mais suffisait à trancher sangliers et ours qui entravaient mon chemin. Je rencontrai de nouvelles personnes, et de fils en aiguilles, je rentrai à la British Youth of Liberty, un organisme qui aidait les nouveaux arrivants. Je jetai alors mes vieilles guenilles pour adopter l'équipement d'un redoutable corsaire. Sir Convard Enoal, c'est ainsi que je me fis appeler, mais les plus intimes m'appeleront Convard. Ici à Liberty débutait une nouvelle vie, loin des mélodrames de l'Angleterre et du continent. Maintenant, je suis âgé de 17 années.
Général Protecteur Convard Enoal
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30/11/2007
Posté le 03/05/2008 à 15:37:46 

Bien que je vous ai raconté mon histoire, je le reprends en version moins succinte. Je vais donc la décortiquer, je commencerair à partir de ma rencontre avec Vieux Loup jusqu'à mon entrée à la British Yourth Of Liberty CHAPITRE I : Emerveillement et découvert d'autres mondes Partie 1/2 A l'époque, j'étais jeune, du haut de mes 6 ans, j'étais d'une taille raisonnable. Mes cheveux châtains étaient assez souvent gras, du fait que j'aimais m'absenter plusieurs jours pour parcourir la lande anglaise près de Hastings. Ces absences répétées, mon père ne les appréciait pas, et bien que j'ai écopé de plusieurs punition à l'époque, mon géniteur s'y résolut finalement, préférant me voir courir les plaines plutôt que me voir triste et enfermé. Un jour, alors que je m'aventurais vers le petit village de Fairlight, une paisible bourgade de pêcheurs, j'entrai dans la taverne de l'endroit, réputée pour accueillir les marins revenant des expéditions. Là-bas, je rencontrais les marins, ceux à qui je voulais ressembler, mais là, il y en avait un qui attirait mon attention, il se faisait appeler Vieux Loup. C'était un criard comme les autres : les seuls moment où il ne racontait pas des histoires d'horizons lointains, il faisait prendre à sa gorge un bain de rhum. Les jour se succèdèrent et j'observai mon héros jusqu'au jour où je pris mon courage à deux mains et tirai la manche du viel ivrogne. - Monsieur, comment vous vous appelez ? dis-je avec mon sourire le plus gentillet, accompagné d'un regard de chien battu. - Appelle-moi Vieux Loup, bout d'chou ! Tu manques pas de culot, tu viens dans une taverne et tu parles à un ancien corsaire ! me répondit-il tout fort, pour m'humilier. - Mais euh ! C'est pas juste Monsieur Vieux Loup, y a pas de panneau qui m'interdit d'être ici ! Na! repris-je, d'un ton effronté. C'est vrai que vous étiez un grand corsaire ? Vous pouvez me raconter ce que vous avez vu ? S'il vous plaît ? Allez, s'il vous plaît ? - Viens gamin, souffla Vieux Loup entre deux gorgées. Le vieillard me prit sur ses genous. J'étais heureux, il me racontait son passé de marin. Comment il avait du faire la route de Cancun à Corpus Christi dans les Caraibes, tout en évitant les navire de John Rackham le pirate. Maintenant, avec le recul, je me dis que ces histoires devaient être fausses, mais à l'époque j'en rêvais. Les jours, semaines se suivirent tranquillement, et tous les jours je partais à Fairlight revoir Vieux Loup qui me contait de nouvelles histoires. Notre amitié naquit alors, mais elle reposait sur mon admiration pour lui. Le monde s'ouvrait à moi dans chacunes de ses histoires, et je rêvais du grand large ...
 

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