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Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 24/04/2008 à 21:53:27 

23 avril Encore une journée de passée… Une journée qui nous rapproche du départ… C’est difficile. Tant de monde qui nous entoure, tant de personnes qui viennent me voir pour me dire au revoir, tant de monde qui s’occupe d’Alanis, tentant de lui faire oublier ses peines… C’est d’autant plus difficile de quitter tous ces proches que Nick n’est plus là pour m’y aider. Et voici qu’en arrivant à la chambre, Alanis me demande. « Dis, Maman, pourquoi il faut qu’on parte ? » Je la regarde… cette question, je m’y attendais. Je me la pose moi-même depuis plusieurs jours déjà… Il est maintenant temps que je lui réponde… nul besoin de broder, elle doit savoir ce qu’il en est. Je la prends dans mes bras la pose sur la table, puis je lui prends sa petite main. « Disons que c’est mieux pour toi, et pour moi, qu’on parte toutes les deux faire un beau voyage. » Elle me regarde, puis me réponds innocemment en lâchant ma main. « Mais j’ai pas envie de partir Maman ! On devait faire le voyage avec Papa, et il est plus là… » Bon sang, j’ai l’impression de me retrouver en elle… Tant d’émotions me traversent… Honnête, sois honnête avec elle. « Tu sais ma princesse… je vais te dire une chose… Moi non plus je n’ai pas très envie de partir… » Elle répond du tac au tac en souriant comme si le problème était réglé. « Bah pourquoi on part alors ? On a qu’à rester ! » Je la regarde… Elle est si belle, elle grandit si vite… Son regard, j’ai l’impression de voir son père, ça me fait à la fois du bien et du mal… Je lui souris pour lui répondre en reprenant sa main. « Ma chérie, c’est… compliqué… Je vais t’expliquer, d’accord ? » Elle hoche la tête, et attends en me fixant. « Voilà… disons qu’on ne peut plus rester ici. Tu vois… ce qui est arrivé à Papa… C’est très triste, tu es triste, moi aussi… » Elle baisse les yeux, un voile de tristesse traverse son visage. Je mets ma main sur sa joue et la caresse doucement. « Eh bien, tu vois… si nous restons sur cette île, j’ai peur qu’il nous arrive encore des malheurs. Y’a des gens qui n’aimaient pas Papa… qui n’aiment pas Maman aussi, et certains sont tellement bêtes qu’ils pourraient s’en prendre à toi, tu sais. » Elle me regarde, étonnée, comme si le simple fait d’avoir pu penser que des gens n’aiment pas ses parents était la plus grosse bêtise qu’elle ait jamais entendue. Je continue. « Et moi aussi… tu imagines, si j’allais encore combattre, et si je meurs, comme Papa ? Pour te protéger ? Tu seras toute seule… et je ne veux pas que tu sois toute seule. » Elle semble digérer les informations. Comprend-elle toute l’importance de ces arguments ? Je le crois, elle réagit vraiment de manière grave, et elle est intelligente, très intelligente. Il faut que je la rassure… « Mais bon, là, on part dans deux jours, rien que toutes les deux, et on pourra être tranquilles, et on pourra faire tout ce qu’on veut ! Je ne te quitterai plus jamais, et je t’apprendrai plein de choses ! » Elle relève les yeux, une petite lueur la traverse. « Et puis, il y a Tata Anaëlle qui nous attends, là bas, chez nous ! Et puis un petit cousin ou une petite cousine qui arrivera bientôt aussi ! Tu ne t’ennuieras pas ! » Elle sourit. Cela me fait chaud au cœur. « Mais on reviendra ici ? Voir Parrain Choco, mes tontons, Marraine Anna, et tous les gens qui sont gentils ? » Je lui souris à mon tour. « Quand tu seras plus grande, pourquoi pas ? Et puis, on leur écrira ! » Elle se jette hors de la table. « Cool ! J’peux écrire dans mon carnet avant dodo ? » Je l’embrasse avant. « Vas-y ma puce. Et après, dodo ! » Nous nous endormons un moment plus tard… je la serre fort contre moi en lui chantonnant sa berceuse préférée…
Alanis Fagney Le Brun
Alanis Fagney Le Brun
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05/12/2007
Posté le 25/04/2008 à 11:08:11 

24 avril Pour une fois, on est pas allées à la fontaine ! Maman elle préférait qu’on reste dans la chambre où on était, c’est vrai qu’on a bien dormi… Quand on s’est levées, on avait un super petit déjeuner sur la table, avec plein de croissants, ça sentait trop bon ! Maman elle m’a expliquée que c’est ici que je suis née, même qu’il y avait presque tous mes tontons qui m’ont aidée à sortir de son ventre ! Et même Tonton Débéess ! Pis y’a quelqu’un qui a tapé à la porte. Il est entré, c’était le gentil Monsieur qu’on avait vu au Tournoi, Maman elle était contente de le voir, il est venu manger des croissants avec nous. http://img166.imageshack.us/img166/7783/24avrmatinbl2.jpg Pis après y’a aussi Tonton Bloody qu’est arrivé. Même qu’il m’a donné une pièce pour que je puisse lui écrire d’Irlande. Je lui ai promis que j’écrirais. http://img294.imageshack.us/img294/5430/24avrmatin2rh3.jpg Tonton Nico et Tata Charlotte aussi sont arrivés, heureusement qu’il y avait beaucoup beaucoup de croissants ! Remarque Maman elle avait ptête pensé à ça exprès… http://img87.imageshack.us/img87/2640/24avrmatin3rt9.jpg Plus tard, y’a aussi d’autres tontons qui sont arrivés… Tonton Zol, mais il avait l’air tout triste qu’on parte… je lui ai dis que nous aussi on était tristes, mais que je lui enverrai des lettres. Tonton Branl il m’a offert une jolie boîte, et il m’a dit que dedans y’avait des papillons, et que je pourrai les relâcher dehors pour voir toutes les couleurs. Alors on est allés à la fenêtre, et j’ai ouvert la boîte… et ils sont tous envolés, y’avait plein de couleurs différentes, c’était trop beau… http://img162.imageshack.us/img162/6505/papillonsld7.jpg Maman aussi elle m’a donné un cadeau… Elle m’a mis un collier autour du coup, et y’a une trop jolie perle blanche dessus… Elle m’a dit qu’elle a mis dedans tous ses souvenirs de Papa, pour que j’aie plus qu’à la serrer fort et à fermer les yeux quand je pense à lui… Mais j’ai été trop gâtée, même Monsieur Jean-François il m’a donné un joli livre, pour lire pendant le bateau ! Après il a discuté avec Maman, j’ai vu. Tonton Nono aussi est arrivé, j’étais trop contente ! Il m’a fait des grimaces, mais même pas peur de son masque qui fait peur aux méchants, et puis ça lui faisait une tête trop rigolote. Il m’a donné un bonbon après, au miel hmmm. http://img153.imageshack.us/img153/7799/68303168eh6.jpg Et là, maintenant, on va sortir avec Maman. Elle m’a dit que Parrain Choco et Marraine Anna étaient dehors et qu’ils m’attendaient, pour aller écouter Madame Chelsea. Paraît que c’est une irlandaise, comme Maman, et qu’elle chante des chansons comme en Irlande où on va aller…
Ching
Ching
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20/08/2007
Posté le 25/04/2008 à 13:52:05 

24 Avril .....Un après midi près de la fontaine.... Trois nuits passées à ne pas pouvoir fermer un seul œil. Depuis mon retour de chez maître Wong et la découverte de cette maudite pierre que je m’étais donné tant de mal à extraire de plusieurs couches de terre rougeâtre et rocailleuse, j’étais hantée par une sorte de malaise, et surtout ces images que j’avais eu en plongeant mon regard dans cet orbe. Au moment où elle fut dans mes mains, lorsque j’eu délicatement passé un chiffon humide dessus pour la nettoyer, des visions confuses et violentes vinrent frôler la barrière de ma conscience. Pétrifiée, des ombres ne se lassaient pas de danser sans me laisser le temps de les saisir du regard. Des flashs me percutaient de toute part. Une tâche de naissance, des murs recouverts de sang, des cris d’enfant, des pleurs… puis la douleur qui s’immisçait au creux de mon ventre et l’odeur… l’odeur putride de la mort… J’avais pris soin de la recouvrir d’un tissus sombre et épais, et de l’enfouir au fond de ma besace. Le soleil avait pratiquement atteint son zénith lorsque je sorti de ma guilde pour me dégourdir les jambes. Mes traits étaient tirés, et je sentais la nervosité provoquée par l’insomnie prête à me faire sortir de mes gonds à tout moment. En apercevant Choco sur la place de New Kingston, je poussais un soupir de soulagement. J’allais enfin pouvoir un peu me détendre, et parler à quelqu’un de tout cela… Je couru immédiatement vers Choco et sorti de ma besace les quelques pierres précieuses que j’avais emprunté à quelques poches trouées lors de mon périple. Je vis ses yeux briller à leur vue si bien qu’il renonça à me jeter dans la fontaine. - "Et bien elle sont drôlement jolies ces pierres dis moi!!^^ Merci beaucoup!!. " - "comme ça on pourra décorer notre beau bureau!...par contre il m’est arrivé quelque chose de très bizarre" Commençant à trembler, je sorti l’orbe que j’avais empaqueté dans un bout de tissu sombre... -"que t'est il arrivé ma cocotte!?. " Mon regard s’assombri et mes yeux s’emplirent de larmes… -"en la regardant, j ai eu comme un mauvais pressentiment...je sais pas ce que c était, mais j ai ressenti la douleur et la mort, les images étaient confuses....trop d alcool peut-être... " Séchant mes larmes avec ses plumes en regardant l’orbe il ajouta : -"étrange j’en avais aussi une qui y ressemblait mais celle ci à une étrange lueur et me met mal à l’aise…" Je m’assis sur le bord de la fontaine, songeuse, le regard dans le vague. Choco s’assit à mes coté en posant son bras autour de mon cou. -"Allons Chingounette, t es juste un peu secoué par tous ces combats. " Il sorti de sa besace une bonne bouteille de rhum du père Ralex - "tiens fêtons ces pingouins que t as dégommé!!^^. " Il me pris dans ses bras puis bascula dans la fontaine, m’entraînant avec lui. Je me laissais prendre au jeu malgré que mes pensées ne cessaient de m’obséder. S’en suivi de tendres jeux d’eau, puis voyant Leona arriver près de la place, il sorti de la fontaine. -"je pars me sécher et faire une petite affaire, j ai repéré un commerçante qui vend une olivine exceptionnelle, j essaie de négocier son achat. " Je restais seule, contrariée en observant Choco qui dandinait son derrière plumé et paradait devant le regard de Leona. Les lueurs du soleil commençaient à baisser, je décidais d’aller prendre un petit remontant au Black Beer Pub… si Chocounet ne voulait pas m’écouter, peut-être qu’une bonne bouteille de mirabelle le ferai... Après avoir descendu quelques verres, mon attention fut attirée par des bruits venant de l’étage. La curiosité aidant, je suivi l’origine des sons et me retrouvais face à Alanis dans la chambre des mariées, entourée par Dudu et leurs amis venus leur dire au revoir. Alanis me sauta au cou, puis fouilla dans sa poche et me tendis fièrement un petit dessin. -Tiens tata Ching, c’est pour toi ! Pour le bureau de toi et parrain Choco ! J’entendis Dudu dire qu’elle allait rejoindre Choco, je décidais de les suivre.
Madre Anna
Madre Anna
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09/12/2005
Posté le 26/04/2008 à 14:56:13 

Je rejoignis Dudu, Alanis, et nombre de leurs amis. New Kingston avait un air de fête au printemps, et la voix de Chelsea était charmante. Je m’accordais une minute de rêverie, une seule, avant de me lancer. « Dudu, voulez-vous venir prier une dernière fois avant le départ ? Je sais que c’est important pour vous. » Elle jeta un regard à Alanis, qui regardait Chelsea chanter, une main dans celle de son parrain, l’autre dans celle de Lady Ching. Puis elle me suivit avec un sourire, me disant que prier lui ferait du bien. Nous traversâmes New Kingston paisiblement. Une soirée idéale pour une promenade au grand air. Il était si facile de mentir. Arrivées à l’église, à genoux, nous récitâmes un Notre Père, demandant au Seigneur Tout Puissant de protéger leur voyage. Un instant de recueillement, puis je tendis à mon amie un sachet de plantes médicinales contre le mal de mer. Pourquoi ? Eprouvais-je le besoin de me rendre crédible ? Pendant un instant, je crus qu’elles allaient véritablement partir. Un moment de calme avant l’effroi, avant le tumulte. Nous reprîmes nos prières, entrecoupées de bavardages entre amies.
Chocoborgne
Chocoborgne
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18/12/2005
Posté le 26/04/2008 à 16:13:11 

Je renfilais mon pantalon puis m'assis aux cotés de Chelsey. Elle commença à chanter des mélodies mélancoliques irlandaises qui m’emplissaient de souvenirs. Bercé par sa douce voix, je contemplais le navire amarré au quai. Demain Dudu et Alanis embarqueraient dessus pour le pays...Tout ca me fichait un peu le cafard! Je nous voyais un jour rentrer avec elles, regagner l'Irlande ensemble! Mes terres natales me manquaient! Pourtant demain je resterais et je les regarderais partir...heureux pour elles, heureux de les voir s'éloigner des tourments de Liberty pour recommencer une nouvelle vie...et triste que tout ne fut pas comme l'idéal que l'on s'imaginait en arrivant sur cette ile, et que nous fûmes obliger de nous quitter dans ce contexte tragique!! J'étais plongé dans ces pensées quand Alanis me sauta dessus joyeusement! Elle était suivie de sa mère, sa marraine et Ching! Celle ci me lança un regard noir quand elle aperçut Chelsey à mes côtés. On l'écoutait chanter tous ensemble, je racontais un peu à Alanis comment c'était l'Irlande...tout était si calme. Dudu devait s'absenter quelques minutes avec Madre Anna. Je restais avec Alanis, Ching et Chelsey au pied la prison. Ching s'apprêtait à me questionner sur ce que je faisais avec Chelsey juste avant leur arrivée quand un pigeon vint lui apporter une lettre! Lorsque je voulus lui demander de quoi il était question elle se braqua...le ton monta rapidement, elle avait les larmes aux yeux, j'essayais de minimiser les choses mais c'était vain. Ching décidai finalement de partir plutôt que de s'effondrer devant Alanis...je voulus la retenir mais la petite fille me serra la main et son visage exprima une légère moue réprobatrice. Alors je suivis impuissament Ching du regard jusqu'a ce qu'elle disparaisse au coin d'une rue, puis j'embrassai Alanis en la remettant sur mes genoux! Notre dispute l'avait crispée, alors je la rassurais et nous nous retournâmes vers Chelsey. -"Maman va bientôt revenir, on va continuer d'écouter la dame chanter d'accord!? -"Pourquoi elle est triste tata Ching!? -"la musique peut etre...la musique..."
Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 26/04/2008 à 18:09:17 

Kassad vient d’arriver. Il se joint à nous pour prier, et s’installe sur un banc plus en arrière. Ca me fait plaisir de le voir. On discute encore un moment, du voyage surtout. Mais soudain, j’entends des bruits au dehors… Je n’y prête pas tant attention, le Black Beer Pub se trouve juste derrière, il est fréquent que certains clients un peu échauffés par l’alcool en sortent un peu bruyamment, ou encore se battent. Mais lorsque je crois discerner « Dudu !», une voix qu’il me semble reconnaître, je sursaute. « Choco ? » Je me lève, intriguée, et tend l’oreille pour écouter davantage. Soudain, le cri qui me glace le sang. « Mamaaaaaan ! » Mon sang ne fait qu’un tour, et je me dirige vers la sortie de l’église en sortant mon sabre. Soudain, une douleur lancinante dans le dos, par deux fois… 24/04 22:20:51 : Madre Anna tente de t empecher de sortir.. 24/04 22:21:20 : Combat contre Madre Anna, il te met 7 pts de dég. 24/04 22:20:59 : Combat contre Madre Anna, il te met 8 pts de dég. Je me retourne, et je vois Madre Anna, épée à la main, tâchée de mon propre sang, qui saute par-dessus les bancs et vient se mettre entre la sortie et moi. « Dudu, pour Alanis, je dois le faire, pardonnez moi… » Je la regarde, je ne comprends rien… « Madre, que dites-vous ? Pourquoi me parlez-vous d’Alanis ? Elle est dehors ! » Elle me réponds en levant son épée et en approchant, et tente de me frapper. Je riposte. 24/04 22:21:54 : Combat contre Madre Anna, tu lui mets 14 pts de dég. « Alanis ne PEUT pas quitter Liberty, Dudu… Je ne suis pas capable de vous en dire plus, mais il faut me croire… » Elle essaie de me frapper à nouveau. Je me défends et lui met un coup. 24/04 22:22:08 : Combat contre Madre Anna, tu lui mets 17 pts de dég. S’ensuit un échange de coups, où je me défends de ses coups, non sans en subir quelques uns… 24/04 22:24:28 : Combat contre Madre Anna, il te met 11 pts de dég. 24/04 22:24:02 : Combat contre Madre Anna, il te met 25 pts de dég. 24/04 22:23:42 : Combat contre Madre Anna, tu lui mets 14 pts de dég. Je la regarde, effarée, et sort mon pistolet de ma main libre avant de reculer. « Arrêtez, ça suffit ! Vous êtes folle ou quoi ? » Je jette un regard vers Kassad, qui fait des yeux ronds. « Que se passe t-il ? Je ne comprends rien… » Je sens l’inquiétude monter en moi… une onde glacée me traverse, et je me dirige vers la sortie. Madre Anna se met sur mon chemin « Noon, ne sortez pas, c’est encore pire dehors… plus tard, Dudu, plus tard, je vous en prie ! » J’essaie d’avancer, elle tente de me frapper à nouveau. Je riposte, sans trop retenir mon coup, puis lève mon pistolet et le pointe sur elle.... 24/04 22:25:25 : Combat contre Madre Anna, tu lui mets 15 pts de dég. « Poussez-vous Madre… Poussez vous, que je passe, ou je tire ! » Elle sort son pistolet à son tour. « Je ne peux pas vous laisser passer, Dudu, croyez moi, et tout se passera bien… je vous en supplie… » Je tire, elle tire aussi. Les balles nous effleurent, nous n’arrivons pas à nous toucher… 24/04 22:29:48 : Madre Anna t'a tiré dessus et fait 4 pts dég. 24/04 22:25:41 : Tir reussi! 4 pts dég sur Madre Anna. Mais je sens l’inquiétude monter en moi… Ma voix se fait plus forte, vibrante… « Qu’est-ce qui se passera bien ? Laissez moi passer immédiatement, poussez-vous ! Ou cette fois-ci, je ne vous louperai pas ! » Elle me voit avancer, l’arme à la main, et hausse la voix aussi. « Dudu, une dernière fois, pour l’amour de Dieu qui nous héberge ici, NON ! » Cette fois, c’en est trop… Je n’entends plus les bruits au dehors depuis un moment, mais j’ai un mauvais pressentiment, je me montre menaçante et me met à crier. « POURQUOI vous m’empêchez de sortir ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Bon sang Madre, je vais sortir voir ce qu’il se passe, que vous le vouliez ou non ! » J’avance d’encore un pas. Kassad nous regarde interloqué, et m’interroge du regard. Je lui fais signe de se tenir prêt… je ne resterai pas dans cette église alors que ma fille m’appelle au dehors… Madre Anna lève à nouveau son arme, prête à l’abattre sur moi. « Dudu, ne me forcez pas à vous frapper, vraiment… je vous en supplie… » Elle se met à pleurer… elle m’attendrirait presque, mais là, au fond de moi, je ressens que quelque chose ne tourne pas rond… je m’avance, et elle cherche à me frapper. Je me défends, et mon sabre tranche sa cuisse. Elle crie de douleur. 24/04 22:35:54 : Combat contre Madre Anna, tu lui mets 17 pts de dég. Kassad s’écrie. « Quel démon s’est emparé de vous, Madre ? » Je m’écarte un peu d’elle et tente une dernière fois de la raisonner, en restant sur mes gardes… « Ca suffit ! Calmez vous, bon sang ! Laissez moi passer, Madre, laissez moi sortir retrouver ma fille… Maintenant ! » J’avance doucement vers la sortie, j’ai bien insisté sur le dernier mot… « Plus tard, je vous expliquerai plus tard… pour l’instant, croyez-moi, c’est tout ! » Je perds patience… Soudain, un autre cri, à moitié étouffé… « Mamaaaaan ! » Je perds le contrôle et tente de sortir de l’église… la porte n’est plus qu’à trois mètres de moi. Madre s’interpose à nouveau, l’épée levée. Ce coup-ci, je range mon pistolet et tiens mon sabre à deux mains. « Vous croire sur quoi Madre ? Vous n’entendez pas ces bruits au dehors ? Laissez moi sortir tout de suite ! LAISSEZ MOI REJOINDRE MA FILLE !! » J’avance d’un pas menaçant. Elle m’implore du regard, mais je n’en ai que faire, je m’avance doucement vers la sortie. D’un geste brusque, Kassad vient se mettre entre elle et moi. J’en profite pour courir vers la lourde porte. Le temps de l’ouvrir, elle est déjà sur moi. Elle tente de me frapper, mais je sens une rage sourde m’envahir… et lui enfonce ma lame dans le flanc. Elle s’écroule… 24/04 22:45:42 : Tu as tué Madre Anna. 24/04 22:45:42 : Combat contre Madre Anna, tu lui mets 16 pts de dég. http://img164.imageshack.us/my.php?image=4kassadli5.jpg
Chocoborgne
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Posté le 26/04/2008 à 18:16:57 

"Tiens regarde qui est là ma cocotte!! C'est tata charlotte et ces vieux croutons de Pea et Mortecouille!! Hahaha!!! On va leur faire une blague regarde..." En voyant leur visage je me ravisai vite! Ils avaient tous les trois le regard sombre, Mortecouille un sourire vicieux aux lèvres! -"Et bien Charlotte!? Que veux-tu!? Pourquoi cette tête!? -"J ai un message a te transmettre : crève charogne!!!!" Charlotte se rua sur nous et je la repoussai violemment contre les murs de la prison..."Qu est ce que tu fais!!?? C est insensé!!" Je prenais la main d'Alanis et la faisais passer derrière moi, je demandais l'aide de Pea mais je n'eu que des rires en réponses, Charlotte revenait à la charge tandis que Mortecouille essayait d'attirer vers lui une Alanis complètement déboussolée puis il se mit à chanter pour couvrir le bruit de l'affrontement. Charlotte revenait à la charge...Pea regardait la scène en préparant tranquillement quelques bandages entre deux rasades de gnole! Charlotte fut vite assommée...la brutalité du combat, les beuglements de Mortecouille, le regard apeuré et perdu d'Alanis, les rires de Pea, l'incohérence de la situation m'avait mis dans une rage folle. On était coincé ici, j'avais peur que dans la cohue Alanis tomba à la mer, il fallait s'enfuir vite...je la pris sur mon dos, repoussai nos assaillants et me mis à courir dans NK...j'hurlais le nom de Dudu à travers la ville pour la prévenir du danger mais elle ne devait pas entendre... Nous montâmes nous cacher chez la veuve, il fallait que je soigne une vilaine plaie de laquelle le sang s'écoulait en grande quantité! Je demandais à Alanis de se cacher sous le lit en attendant l'arrivée des renforts, mais nous entendions déjà MorteCouille aboyer le nom d'Alanis à l'étage inférieur! Ils avaient du suivre les traces de sang que j'avais laissé en chemin. Je maudissais ces traitres tout en essayant de me bander...quelques minutes plus tard ils enfoncèrent la porte, les coups de feu sifflaient dans la pièce, Mortecouille continuait de chanter, ca devenait insupportable et chaque mouvement du bras relançait l'hémorragie. Pea bloquait l'entrée pour nous empêcher de fuir à nouveau...Mortecouille sauta sur moi et enfonça à plusieurs reprises son sabre sur ma plaie...je n'avais plus de force...je m'écroulais...incapable de bouger et de parler...les yeux dans le vide, une odeur nauséabonde, mélange de porc, d'alcool et de sang flottait dans l'air quand Mortecouille se redressa...je distinguais mal ce qu'ils disaient...je ne voyais plus alanis, je ne l'entendais plus. Un énorme sac rebondit près de mon visage, je perdais conscience...
Doc Ethelbert Pea
Doc Ethelbert Pea
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Posté le 27/04/2008 à 00:37:49 

Quelques jours plus tard, Pea raconte à qui veut l'entendre sa version de la soirée. Enfin qui veut l'entendre et lui paye un coup à boire bien sûr. C'te soirée là elle commençait comme d'habitude : une bonne Gouiness au comptoir du Black Beer Pub ! J'croise Ching et j'la complimente un peu pa'c'qu'elle avait mis un décolleté 'core mieux qu'ceux d’d'habitude, on aurait dit qu'elle d'vait voir un homme. P'is j'recommande une deuxième bière pour aller avec l'première… D'un coup y'a l'vieux Sam et Charlotte qu'descendent, j'pense avoir d'viner c'qu'ils pouvaient faire là haut à deux mais j'suis pas bien sûr. I' m'disent qu'c'est l'heure, qu'tout s'joue c'soir… J'finis m'bière en vitesse, j'prends une poignée d'or dans les économies anglaises et j'règle m'n'ardoise, 1 an d'ardoise... C'est l'Wayne Groonie qu'était content ! Après ça j'suis mes 2 compères, un peu à l'traine. On a pas fait 50 mètres qu'on r'commence à attendre au coin d'la prison. C't'un peu long alors j'me r'descends une bière qui traîne dans l'sac ministériel, fallait bien qu'j'en profite j'allais pu l'avoir longtemps c'sac… On commençait à discuter de c'bon vieux lampadaire et d'son utilité les soirs d'cuite avec Samo quand y'a Charlotte qu'a aperçu Ching r'partir d'la prison en pleurant. Elle pleurait tell'ment qu'elle nous a même pas vu. J'dois avouer qu'ça m'a fait un peu mal au coeur d'la voir dans c't'état pa'c'que j'l'aime bien la p'tite Ching, l'a un sacré p'tit cul et on peut l'y mettre des fessés elle aime bien. ‘Fin bref, on fonce voir s'qui s'passe et on tombe sur Choco et Alanis. Comme prévu on essaie d'chopper Alanis mais y'a Choco qu'nous en empêche, du coup Charlotte sort s'n'arme et engage l’duel. Moi j'jette les capsules d'cannettes qui traîne dans mes poches pour essayer d'déstabiliser Choco. Ben ça marche pas du tout et Choco i’ blesse sacrément Charlotte, elle tombe sous s'lame et j'me jette sur elle pour voir si j'peux stopper l'hémoragie. J'entends Choco partir en courant du coup j'bricole un bandage vite fait pour Charlotte et j'me met à courir avec Samo pour r'trouver Choco et surtout Alanis. Là l'Choco l'a pas été fort malin i' rentre dans l'Black Beer Pub. Avec Samo on s'est r'gardé avec un grand sourire, c'Pub c'était un peu not' deuxième maison à l'époque. On s'est r'posé deux s'condes avant d'rentrer pa'c'que l'vieux Sam il avait b'soin d'souffler, moi j'd'mandais qu'une chose c'était d'aller boire une bière. Du coup dès qu'on est rentré j'ai fait comme à m'n'habitude : j'ai foncé voir Kenny en lui commandant une Gouiness. Sam ça l'arrangeait bien, i' pouvait 'core soufflait un peu du coup. Par contre Kenny i' trainait et Sam i' disait qu'fallait pas trop traîner alors j'ai pris des mains l'bière du pilier d'comptoir du moment avant d'monter les escaliers où Samo m'attendait. J'ai fini l'bock vite fait bien fait et on s'est j'té sur l'porte pour l'défoncer. Bon en fait là c'est nous qu'nous sommes bien défoncés l'épaule et en plus y'avait personne. Du coup on s'est r'trouvé d'vant une autre porte et là on a été moins con, on a utilisé l'sac ministériel comme bélier. Tout d'suite ça a fait moins mal et on est rentré dans l'pièce où on a r'trouvé Choco et Alanis qu'essayait d'se planquer sous l'lit. Ni une ni deux l'Sam i' s'est j'té sur Choco pour qu'on puisse enfin enl'ver l'gamine. Moi j'me suis placé d'vant l'porte avec l'sacdu ministre, comme ça personne pouvait passer. Mais l'Choco on dirait pas comme ça avec s'costume d'piaf mais c't'un sacré gaillard. Du coup j'l'ui ai balancé tout l'bordel qu'y'avait dans l'sac du ministre. ça ça l'a bien ralentit et Sam en a profité pour l'blesser comme i' faut. J'y ai j'té l'gros sac plein d'pièce sur s'corps pour êt' sûr qu'i' s'relève pas tout d'suite. A c’moment là on a pris chacun une main d'la tiote et on est parti en courant. Avec tout l'bruit qu'on v'nait d'faire valait mieux pas qu'on traîne dans l'coin. On a couru comme des fous en direction du r'paire. 'Fin comme des fous ça dépend qui : j'ai pas mal traîné Alanis et Samo crachait ses poumons derrière, moi ça allait tranquill'ment. Sur l'route y'a un croco et un ours qu'on essayé d'chopper les jambes d'la gamine, c'était bien sa soirée à elle. Pis vu comment qu'c'est une crevette et comment Samo il avait pus d'souffle j'ai du m'débrouiller tout seul pour aller ouvrir l'gueule des bestiaux et y sortir l'jambe d'la mioche. Après plusieurs heures d'course on est enfin arrivé au r'paire, 'fin pas Samo qui avait finit par dégobiller dans un coin tell'ment il avait morflé pendant l'route. Et là on a attendu les frères. Et ils nous ont fait poireauter tout l'nuit ces cons. J'te r'aconte pas comment j'en pouvais plus moi l'lend'main des cris d'la gamine ! L'pire c'est qu'i' sont passé à un moment pour m'balancer m'nouveau bandeau mais qu'i' sont r'partis aussi vite pour pas subir les cris d'Alanis… J'les comprends en fait pa'c'que dès qu'j'ai vu ça j'l'ai attaché bien solid'ment à l'statue à l'entrée du r'paire et j'suis allé m'boire une bière bien mérité. Et oué gaillard, c'comme ça qu'j'ai enfin eu m'bandeau noir. Pfiou, c't'histoire, chaque fois qu'j'la raconte ça m'donne soif alors t'vas m'payer m'bière et fissa !
Ching
Ching
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20/08/2007
Posté le 27/04/2008 à 15:45:49 

Le long du chemin, je souriais à Alanis. Malgré les nombreuses discordes que j’avais eu avec sa mère, la mioche avait réussi à m’amadouer. En arrivant à notre rendez vous, je vis Choco reboutonner sa chemise et enlever rapidement ses plumes des fesses de Chelsey. Je le fusillais du regard, pourquoi fallait-il que le jour où j’avais besoin de son écoute, l’appel des hormones lui empêche d’avoir un fonctionnement neuronal à peu près normal…J’essayais tout de même de contenir la déception, transformée en colère qui commençait à monter en moi. Quelques minutes plus tard, j’entendis un perroquet tournoyer au dessus de ma tête et se poser sur mon épaule. Je décrochais le message accroché à sa patte. Sans réelle surprise, je pu lire ces quelques mots : Chère Lady, n’oubliez pas notre rendez vous. Je tournais la tête vers Choco dont le regard caressait la poitrine de Chelsey, Alanis sur ses genoux… C’en était trop, l’hésitation que j’aurais pu avoir venait d’être balayée. Voyant ma mine déconfite, Choco tenta de me questionner, mais c’était trop tard… mes yeux se brouillèrent de larmes et je parti sans un mot. Croisant Charlotte, Morte Couille et Pea au coin de la rue, je n’y prêtais même pas attention et me dirigeais vers l’entrée des mines. A mon arrivée, Melinigos me pris dans ses bras. Après lui avoir expliquer ce qu’il s’était passé, il changea brusquement de comportement et me repoussa. Son regard avait une étrange lueur, et il commença à bredouiller… L’orbe… ce que tu a vu…. Cette nuit est une nuit rouge… Désemparée, je ne comprenais rien mais je commençais à trembler devant son étrange attitude… Ne m’en veut pas… mais ELLE ne peux pas me l’enlever… Melinigos me montra alors toutes les pièces du puzzle que j’assemblais une à une… Comment avait-je pu être si aveugle… C’était évident… Et Choco ?... Il ne me fut pas longtemps pour deviner la pointe de sadisme dans le regard du Padre, mon sang ne fis qu’un tour, je parti en courant pour New kingston. …pourvu qu’il ne soit pas trop tard…. En arrivant en ville à l’endroit où j’avais laissé Choco, je vis les traces de sang qui me menèrent à l’étage du Black beer Pub où je retrouvais Dudu entrain de chercher sa fille. J’étais tellement déroutée, si retournée, que rien d’autre ne comptait que de savoir si choco était encore en vie. Lorsque je vis son corps inanimé passer sur le brancard, je m’effondrais… ….Je n’aurais jamais dû les laisser… Je passais les heures suivantes à tenter de convaincre les médecins de me laisser voir Choco… Il fallait que je lui dise, il fallait qu’il sache TOUT… Je pris ma plume et écrit un message que j’allais tenter de lui faire passer. Au petit matin, je me dirigeais vers l’hôpital. Une balle siffla dans les airs, je tombais à terre inanimée.
Sam'Old
Sam
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10/08/2007
Posté le 27/04/2008 à 17:44:14 

Le petit vieux à mal au ventre, le pauvre, il offre sa cave perso, mon dieu comme il est sobre, il joue avec le petite, c'est mignon... On m'aurait donné le bondieu sans confession, les consignes en poche, il était grand temps de pisser dans le bénitier. Le Doc, la Garce et moi même étions prêt. Planqué derrière le mur de la garnisson nous attendions notre heure en entamant une discussion des plus intéressantes sur l'utilité des lampadaires dans la cité. Les pignements de la bombasse bridée lancèrent les hostilités. Charlotte se devait de s'occuper du chocounet. Je m'occupais d'Alanis inquiétée par les bruits de bastons. Je me mettais à beugler en choeur avec Chelsey en lui serrant la main A : qu'est ce qui se passe , Mr Couille ? M : c'est rien, je pense que ton parain à un peu trop bu et qu'il essaie d'attraper l'autre garce... *bruit de flaque* Mon dieu, le choco en a fait de la purée de la Charlotte, il m'avait choppé la ptiote des mains et fuyait comme un pleutre. Le temps que Pea ramasse ces bouteilles vides nous partions à leurs recherche - Allez Pea, purée tu picolera plutard, on y va bordel tiens faudra trouver une pelle à tarte pour ramasser charlotte, fiantes, ou elle est la donzelle Là ! quel idiot choco l'emmène dans notre bureau pea : - mouahahah ils sont fait commes des rats et moi j'vais pouvoir en profiter pour refaire le plein Le temps de me démonter les deux clavicules sur les bondiou de portes en bois massif du Black Beer, on deboulait tous deux devant le Parrain, la ptiote, planquée sous le lit. Ils étaient fait comme des rats, le seul détail à régler c'était le gros Chocobalèze à se farcir. M : - tu semble t'agiter mon canard, c'est certainement la peur de te faire applatir le bec par Papy Crotte ! allez viens là que je te saute dessus, les bottes pleine de merde en direction de ta sale face de rat d'egout boiteux... j'étais certes un peu énervé, le machin me mettait de grosses taloches. Heureusement que Pea avait avec lui tout le merdier que peut se taper un bon ministre. Il lui chargeait la mule et lui balançait des sac d'or sur la goule pour le destabiliser. Ils tentèrent même de s'enfuire, mais le Doc veillait au grain : Son attitude de fuite me gonflait au plus au point, j'en profitais donc pour lui envoyer deux grosses perles dans la machoire, le laissant là, sans voix, enfin sans dents. ça s'agitait ferme non loin de nous, tout ce bordels devait avoir reveillé ces chiens de quatres lunes, il était grand temps de se barrer. Alanis était paniquée, et ne captait rien la pauvre Je veux voir Maman !!!! cria t-elle en pignant. Nous avons pris chacun un bout de la ptiote et nous avons pris nos jambes à nos cous en direction du Sud. Non sans oublier de cracher une dernière fois sur la carcasse de Chocoglaviot. Bien entendu, la petite a été insupportable durant tout le trajet, beuglant à tout va, attirant toutes les emmerdes possibles, cochon, crocodiles et baroudeurs de fortune. Il nous fallu un certain temps pour arriver au repaire et livrer la chieuse. Peu importe, qu'ils en fasse ce qu'il veulent, elle m'a gavée la chtiote et ce qui m'importe dorénavant c'est de prendre une foutue pétée, bien méritée.
Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 27/04/2008 à 21:35:11 

Je regarde Kassad en ouvrant la lourde porte de l’église. « Que se passe t-il ? » me demande t-il, inquiet et étonné. « Je n’en sais rien, j’avais laissé Alanis avec Choco qui écoutaient Chelsea chanter. Je n’aime pas ça. Je cours là-bas. » « Ok, je te suis. » Je cours dans la rue, je cours à n’en presque plus réussir à respirer, je sens mon cœur qui bat intensément, un mauvais pressentiment, tout cela ne me dit rien qui vaille… J’appelle Alanis, je prie intérieurement sur le trajet. Pourvu que ce ne soit rien, que j’ai rêvé, faites qu’elle soit encore en train d’écouter Chelsea… J’arrive à la prison, je n’entends pas un bruit… Chelsea ne chante plus… En contournant la muraille, je me retrouve face à un spectacle horrifiant… Une mare de sang et de plumes, et Charlotte qui git à terre. « Oh mon Dieu ! Charlotte, qu’est-ce qu’il s’est passé ! » Mais elle est inconsciente… Mon sang ne fait qu’un tour. Kassad, inquiet, reste là pour chercher des secours pour Charlotte. Pour ma part, je suis les traces de sang et les plumes qui souillent les rues… Ca me mène au Black Beer Pub. Je cours, le sabre à la main, je ne réfléchis plus, je me contente de suivre les traces en criant le prénom de ma fille, et en appelant Choco aussi. J’arrive à l’étage, bon sang ces traces de sang, pourvu que je n’arrive pas trop tard… Je continue à crier. Harper arrive à ce moment là et me demande ce qu’il se passe. Je cours vers les chambres, et ressors mon pistolet avant de me ruer à l’intérieur… Je n’aime pas cette odeur et ce calme… J’avance dans le corridor, les chambres sont toutes fermées… mais je vois une porte entrouverte, la chambre de la veuve ! Prudemment, le pistolet en avant, j’y vais… lorsque j’aperçois soudain l’horreur… « Choco !! Choco !! Oh mon Dieu, Choco ! INFIRMIERS A L’AIDE !!» Il ne répond pas, il baigne dans son sang. Je réalise soudain… « Alanis, où est-elle ? Mon Dieu, où est Alanis ? » Je me remets à crier en regardant partout autour de moi. « Alaniiiiis ! » Des brancardiers déboulent, alertés par mes cris, et s’occupent de placer Choco sur leur brancard pour le transporter d’urgence vers l’hôpital. A ce moment là, je vois Lady Ching arriver, et se mettre à hurler en voyant le corps inerte de mon frangin passer devant elle. Elle était avec eux, je la regarde et lui demande. « Ching ! Alanis, où est-elle ? Que s’est-il passé ??» Elle me regarde, affolée, des larmes coulant le long de ses joues, et s’évertue à répéter « Je n’aurais pas dû les laisser… je n’aurais pas dû les laisser… » Je lui prends les mains et tente d’attirer son attention en haussant la voix. « Ching, où est-elle, où est ma fille ? » Elle lève les yeux vers moi, déroutée, regardant partout autour. « Je ne sais pas… » C’est trop, c’est trop, je ne peux plus tenir, je repars et je sors d’ici. Je fais le tour complet de la ville, j’examine chaque recoin de rue, je crie son nom partout, j’essaie d’entendre une réponse, mais elle ne vient pas… Je fais le tour de la ville, et d’un coup, je me pose la question… Et si elle avait rejoint ses tontons qui sont encore dans la chambre ? Je cours, une parcelle d’espoir reste encore en moi… je monte les marches 3 par 3, j’arrive essoufflée à l’étage du Pub, et je me précipite dans la chambre où j’ai enfanté… J’entre en trombe, en criant le nom d’Alanis. Je cherche du regard, partout, je vois les présents sursauter et se réveiller. « Où est-elle ? Où est Alanis ? Dites moi qu’elle est là ! ALANIS !! » Je panique, elle n’est pas là, mon Dieu, elle n’est pas là… « Mais Dudu t’es sortie avec elle tout à l’heure ! » Jean-François s’approche de moi. « Calme toi, que s’est-il passé… » Mais je ne suis pas du tout calme lorsque je lui réponds. « Elle a disparu, c’était un traquenard, elle a disparu ! » Jean-François et Don Branl me fixent, je ne m’en suis pas rendue compte, mais j’ai du sang plein le visage et qui recouvre mon épée. J’essaie de remettre en place mes idées dans ma tête, et je m’avance nerveusement vers la table, en attrapant plusieurs parchemins, et une plume, sur lesquels j’écris en tremblant. Mes deux amis essaient de me poser des questions, mais je ne réponds pas, je me contente d’écrire… je dois réagir vite, je dois réagir vite… J’attache les parchemins avec des petits mots sur quatre beaux rapaces, et les envoie partir aux quatre coins de l’île. Puis je me retourne… « C’est ma faute, je n’aurai jamais dû vous laisser seules… » « Calme toi, on va la retrouver, explique nous ce qu’il s’est passé » Je bous, oui, je bous, incapable de rester en place, j’ai ce besoin de sortir, d’écumer chaque parcelle de l’île pour la retrouver, j’ai envie de hurler, je n’en peux plus…
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 28/04/2008 à 11:21:01 

Nuit 23 au 24 avril... Branl est parti en courant explorer les alentours de la ville… Pendant ce temps, Jean-François a tenté de me calmer… le pauvre se trouve face à une véritable boule de nerfs, Je lui explique ce que je sais, ce que j’ai vu… Il m’écoute attentivement, tentant de faire le tri des différentes informations et commence à réfléchir. Je lui explique tout, fermant les yeux pour mieux me remémorer, ce qu’il s’est passé ce soir… je sens un sanglot me monter alors que je termine mon récit… « Bon sang où est-elle?? » Je me sens prise de tremblements, et je me mets à répéter… « Pas Alanis, pas Alanis... » Il me regarde et me dit. « - Avant tout, montre moi tes blessures. Ensuite, nous irons la chercher, nous retournerons tout Liberty s'il le faut. - Non, il faut que je la trouve! - Calme-toi Dulcina ! - J'ai envoyé des affiches, il y a FORCEMENT quelqu'un qui l'a vue! - Tout ce que tu vas faire là, c'est perdre ton sang jusqu'à t'évanouir, voire pire… Tu dois être en état pour retrouver Alanis. - Je veux la retrouver Jean-François, je veux la retrouver... - Et je le veux aussi. Et nous la retrouverons, je te le promet. » Il tente de me rassurer, mais j’éclate en sanglots… « Pas Alanis... pas elle... J'aurais jamais dû la laisser... j'avais promis que je ne la quitterai plus ! » Il me prends dans ses bras. « Ce n'est pas ta faute. Je n'aurai pas dû vous laisser, j'étais venu pour m'assurer qu'il ne vous arrive rien... Je ne laisserai personne faire du mal à ta fille. Je t'aiderai jusqu'à ce que nous l'ayons retrouvée. » J’ai le cerveau qui me brûle tant mes sentiments se mêlent à mes souvenirs que j’essaie de récolter pour trouver un moyen de retrouver Alanis… Soudain, je pense à quelque chose… « - Choco ! Il faut que j'aille le voir ! Il pourra me dire ce qu'il s'est passé! - Oui… il a probablement vu quelque chose. Il est toujours inconscient à côté ? - J'ai... j'ai appelé des infirmiers. J'espère qu'il va bien... » Soudain, je repense à lui… Choco, mon ami de toujours, mon « frangin », baignant dans son sang… Il se serait battu jusqu’à la mort pour défendre Alanis… jusqu’à la mort… « - Mon Dieu, j'espère qu'il va bien... - Il est coriace... Si quelqu'un ici le sait, c'est bien moi. Il survivra... Et il aura sans doute vu quelque chose. » J’essaie de le croire… je dois le croire… Je repense à Alanis… j’ai peur, j’ai si peur pour elle… « Qu'est-ce qu'il s'est passé... qui a pu oser... QUI? » Je mets un coup dans un vase proche et l'envoie se casser à terre… puis me précipite à la fenêtre, et me mets à crier. « Alaniiiiiiiiiiiiiiiis ! » Jean-François pose ses mains sur mes épaules et me regarde dans les yeux. « Quiconque a fait ceci va le payer… » Je me laisse tomber à terre… « Non... j'lui avais promis... je lui avais promis... » Je me mets à joindre mes mains et ferme les yeux en priant entre deux sanglots. « Pitié mon Dieu, protégez la... » Jean-François s'agenouille et me prend dans ses bras. « Chuut, ça va aller. Nous la retrouverons. Va t'allonger, je vais jeter un oeil à tes blessures. Ensuite, tu te reposeras, j'aurai quelques messages à envoyer également. » Je le regarde, surprise, et me redresse… « Mais comment ? Comment je pourrais m'allonger? Aalors que je ne sais pas où elle est? Je dois la retrouver ! » Il hausse soudain la voix. « Et comment la retrouver, alors que tu tiens à peine debout ? Tu n'es pas seule ! Tu n'es pas seule à t'inquiéter, tu n'es pas la seule qui fera tout ce qui est possible pour la retrouver ! Allonge toi. que l'on s'occupe de ces blessures. Pendant ce temps, calme toi et réfléchi bien à chaque détail de ce que tu as vu. » J’ai envie de hurler, de sortir d'ici, de retrouver ma fille. Je serre les poings et le regarde droit dans les yeux. « Je ne veux pas m'allonger... Tu m'entends, je vais aller la chercher! » J’ai les bras qui tremblent… Il semble réfléchir… « Il nous faut des pistes, nous ne pouvons pas courir dans tout Liberty sans savoir où chercher ni quoi. Je suis sûr que tu as vu ou entendu quelque chose qui peut nous être utile. » J’ai la tête qui me tourne, et m'assieds sur le lit en tentant de reprendre mon calme. « Je n'ai rien vu... j'ai vu... j'ai entendu des bruits de pas, Alanis qui criait, qui m'appelait… » Je repense à ces cris, Choco, et ma fille, ma fille qui m’appelait… je me remets à pleurer… « Elle m'appelait et je ne suis pas arrivée ! » Jean-François tente d’analyser la situation, tout en écrivant rapidement sur un parchemin. « Des bruits de pas ? Combien de personnes ? » « Je n'en sais rien... Tout s'est passé si vite, et j'ai reçu ces coups dans le dos... J'ai été tellement surprise par Madre... Je ne comprenais pas... Comment a t-elle pu? Comment a t-elle pu? » Il finit de rédiger une lettre, puis me réponds « Je ne sais pas... Mais je le saurai bien assez tôt. Mes... amis vont s'occuper de Madre et d'obtenir des informations. » Il discute avec tous les 4 Lunes et tontons d’Alanis présents, qui, effarés, regardent la scène depuis tout à l’heure… Je me mets à marmonner toute seule, en plein délire… « Pourquoi je l'ai laissée... pourquoi je l'ai laissée... pourquoi je l'ai laissée... Pourquoi?... Pas Alanis, pas Alanis... » Il finit par revenir vers moi, et me dit sur une voix douce. « Mes amis vont se charger de surveiller Madre et de l'interroger. » Je me relève, pâle malgré le sang qui recouvre encore mon visage. « Il faut que j'aille à l'hôpital... il faut que j'aille retrouver Choco... Il hoche la tête. « D'accord, mais promets moi de laisser les infirmiers t'examiner en attendant qu'il se réveille. Quand ce sera le cas, retrouvez moi ici, j'aurai probablement du neuf. » Je n’attends pas… A peine sortie de la chambre, je tombe nez à nez avec June… Un sourire sadique se dessine sur son visage, tandis qu’elle me dit. « Je ne pouvais pas te laisser partir sans te dire quelques derniers mots… » Mais je n’ai pas la tête à cela… je sors mon pistolet, et je tire… Elle tombe net sous mes balles. Puis, je me précipite au chevet de Choco. Les infirmières refuseront de me laisser entrer dans un premier temps, mais après m’avoir entendu leur hurler qu’il s’agissait de la vie de ma fille… que je devais voir mon frère, ils ont fini par me laisser entrer… et m’examiner par la même occasion…
Dulcina Fagney
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Posté le 28/04/2008 à 14:22:17 

25 avril J’ai passé la nuit au chevet de Choco… Parfois, il a prononcé son nom… le nom d’Alanis… Il fait jour depuis quelques heures maintenant. Je n’ai pas dormi, j’ai veillé… je n’ai cessé de penser à Alanis, ne tenant pas en place, faisant les cent pas entre les lits d’hôpitaux, au grand dam des médecins qui me demandaient d’arrêter ces va et viens… Choco se réveille… Je lui ai pris ses mains pleines de plumes… « Choco… dans quel état tu es, ça va ? » Il s’est redressé d’un coup. « Alanis ! Où est-elle ? » Je l’ai regardé en serrant sa main plus fort encore, et en me pinçant la lèvre pour ne pas pleurer. « Elle a disparu Choco… que s’est-il passé ?... » « Non ! Non, c’est pas possible ! J’ai pas tenu, Dudu, je suis désolé, je me suis battu pour la protéger, je… » Je le regarde, affolé… Je tente de me maîtriser, je sais qu’il aurait donné sa vie pour elle… « On n’a pas le temps Choco… pas le temps pour les regrets, il faut la retrouver… Que s’est-il passé ? Qui était là ? J’ai besoin de savoir… » Il reprends aussitôt ses esprits, et me raconte tout… L’embuscade de Morte Couille, Pea, et Charlotte… ses combats, Alanis qui se cachait derrière le lit, et sa dernière vision d’un Morte Couille qui emportait sa filleule… Je suis horrifiée… Morte Couille… le vieux Sam, celui là même qui était proche de la mort il y a deux jours, et qui nous avait… qui nous avait embobinés, le chien ! Alanis lui faisait confiance, elle l’appréciait… comme moi… Et Charlotte… bon sang, comment j’ai pu ne pas la voir venir ? Je lui faisais une telle confiance, comme si elle était une sœur, j’aurais dû, j’aurais dû me méfier, elle n’a fait que nous surveiller ces derniers jours… Je remercie Choco, et me rue hors de l’hôpital… Tout au long du chemin, une question me taraude… « Pourquoi ? » Pourquoi m’auraient-ils enlevé Alanis ? Mais je n’ai pas de réponse… Je passe devant le Port... J'aperçois le bateau... le bateau qui devait nous amener loin d'ici, toutes les deux... Je me sens mal... Je cours vers le Black Beer Pub, et me précipite à l’étage. Je vais aussitôt dans la chambre où tout s’est déroulé… Je fouille chaque recoin de la chambre, en quête d’un indice, n’importe quoi… Jean-François m’entends et me rejoint. Je lui explique rapidement ce que je sais, non sans continuer mon état des lieux. Soudain… Je m’abaisse et attrape le petit carnet rose, que j’aurais reconnu entre mille… C’est celui que Nick avait offert à Alanis lorsqu’elle apprenait à écrire… Je l’ouvre, et reconnais l’écriture soignée de ma petite fille… Une écriture qui s’améliore de page en page… témoin de son évolution si rapide… J’ai les larmes qui me montent aux yeux. « POURQUOI ? » J’ai crié… Jean-François me fait sortir de cette chambre. « On va la retrouver… » Il m’amène dans la pièce à côté. Harper est là aussi, il me propose de manger quelque chose… Je n’ai pas faim, comment je pourrais avoir envie de manger quand ma fille est quelque part, dans les mains de psychopathes ? Un oiseau entre par l’une des fenêtres. Il se pose gracieusement sur l’épaule de Jean-François, qui en récupère le parchemin pour l’ouvrir d’un geste rapide. Il prend aussitôt un air grave… « Dulcina… ce sont les pirates… Alanis est captive dans leur repaire. » « QUOI ? » Je suis abasourdie… Il enchaîne. « La fille de d’Archibald et... Charlotte est tombée sur Alanis. Archibald m’a prévenu immédiatement, ils essayent de la faire sortir. » Je le regarde… soudain, je respire… Ils sont en train de la sortir… ils l’ont récupérée… Mon sang ne fait qu’un tour… j’attrape mon épée et mon pistolet, je prends mon sac et je me dirige vers les escaliers. « J’y vais de ce pas ! Maudits pirates, ils paieront ! Je vais chercher ma fille ! » Je sens une colère en moi… Je serre d'une main mon pistolet, de l'autre le petit carnet rose... Je te le ramène, ma chérie... promis, j'arrive... Je n’aurais certainement jamais marché aussi vite de toute ma vie que pendant ces quelques heures entre New Kingston et le repaire… Surtout lorsque, peu de temps après, un perroquet vint avertir Jean-François qu’Alanis n’avait pu être sortie de là à cause de l’intervention de deux pirates…
Dulcina Fagney
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Posté le 28/04/2008 à 14:29:21 

(suite ici : http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=17&sujet=15455&u_i_page_theme=1&u_i_page_sujet=1 )
Dulcina Fagney
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Posté le 28/04/2008 à 14:57:35 

28 avril La colère est une courte folie. [Horace] Je sors de l’hôpital… J’avance sans trop savoir où je vais… pourtant je sais ce que je veux faire… Cette lettre, de Tequila… Elle veut découper ma fille, elle veut l’ouvrir, la fermer, abîmer encore plus son petit corps déjà maltraité… http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=15&sujet=15479&u_i_page_theme=2&u_i_page_sujet=1 Pourquoi ? Pour me prouver que c’est bien elle, pour que j’en souffre davantage ? Elle est morte, pourquoi suis-je la seule à l’admettre, alors que je ne devrais pas ? Pourquoi ne me croient-ils pas, moi, sa mère, qui ait vu sa dépouille… J’ai passé presque deux jours à l’entrée de leur foutu repaire… Deux jours à me battre, telle une forcenée, une bête… Je les ai tous blessés gravement, tous, ces chiens qui m’ont kidnappé ma fille ! Mais je n’en ressens aucun soulagement… c’est même pire, pire parce qu’en les affrontant, j’ai affronté la terrible réalité… Je longe un mur dans la ville, et me voilà à frapper du poing dedans. Evidemment, je me bousille la main… mais je m’en fiche, pourquoi je ne devrais pas souffrir, pourquoi je ne devrais pas me punir… me punir de n’avoir pas su la protéger ? J’ai baissé ma garde… nous allions partir, tout allait bien, mieux devrais-je dire… j’ai fais confiance à tous ceux qui m’entouraient, j’ai mis ma fille, ma propre petite fille, en danger ! Je n’aurais jamais dû la quitter, jamais, jamais… Je vais la récupérer… je vais la récupérer et la planquer loin de leurs envies de la trancher… Ils ne l’auront pas, elle a assez souffert que ça, il est temps qu’elle rejoigne son père… Non, vous ne l’aurez pas… vous ne la toucherez pas, plus personne ne la touchera, c’est fini, FINI ! Je me mets en route… Heureusement, elle est entourée d’une couverture… pour me cacher l’horreur, ce qu’ils lui ont fait, même si c’est omniprésent dans ma tête… Certains me regarderont étrangement sur le passage… drôle de procession, une femme aux allures d’une folle qui tient dans ses bras un paquet couvert de couvertures, et à l’odeur plutôt incommodante… Au loin, le paysage se dessine… grandiose, vide… La colère est toujours là… Mais elle n’est plus omniprésente, le chagrin a repris le dessus… même s’il est masqué par la folie apparente…
L'Inconnu
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02/11/2005
Posté le 28/04/2008 à 15:42:11 

28 Avril Etrange sentiment….. J’avais cet étrange sentiment en moi. Un sentiment de mal être, cette sensation qu’un malheur allait arriver. J’avais passé ma journée sans pouvoir bouger de l’hôpital de la caverne du crâne. Normalement, j’aurai pu partir pour aider mes frères à repousser l’afflux des corsaires dans la caverne, mais j’avais entendu en écoutant les Français une nouvelle qui m’avait fortement traumatisé. Nick était mort depuis près d’un mois. Je me devais de faire quelque chose. Je n’avais pas répondu aux nombreuses lettres que Dudu m’avait envoyé depuis mon passage à la confrérie, mais il en restait pas moins qu’elle était encore beaucoup pour moi. Je sortie alors ma carte de l’île pour tracer la route la plus rapide de ce donjon vers NK. Soudain mes yeux s’arrêtèrent en un lieu mort de toute civilisation et cette étrange sentiment apparu. Je ne pouvais quitté ce point sur la carte des yeux… « Pourquoi faire je un détour là bas ? Je risque de perdre beaucoup de temps et donc d’être plus vulnérable aux attaques des corsaires… » me murmurais je. Mais plus je me disais cela, et plus je me sentais coupable de ne pas me fier à mon intuition. « Très bien… Je risque le coup, ce soir, je partirai pour cette endroit et j’attendrai jusqu’au petit matin… puis je partirai pour NK pour la retrouver et voir si elle et sa fille ont besoin de …. » Je ne finis pas ma phrase. Ce que je pensais était purement de la folie. Quitter l’île avec elle et Alanis pour un monde meilleur où mon bandeau ne serait plus une cible et ou les combats seraient de simples histoires. Tout en préparant mes affaires, je me mettais à réfléchir à un avenir plus rose pour nous… Loin de cette île qui nous avait apporté des bonheurs éphémères et des malheurs éternels.
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 28/04/2008 à 16:21:45 

Quelle obscure folie d'avoir laissé mourir ce que m'offrait la vie. [Miklos Zrinyi] http://www.deezer.com/#music/result/lion%20king%20the%20land Depuis combien de temps je creuse ? Je ne sais plus, et après tout, peu importe… Je creuse, et creuserai jusqu’à avoir obtenu ce que je voulais… Le coin est désert, fort heureusement, cela évitera aux curieux de voir les délires d’une femme qui perds la raison en parlant à un corps calciné tandis qu’elle creuse un trou… Je finis par m’arrêter… Le trou est relativement profond, maintenant… Je déplie les couvertures qui l’entourent… et découvre d’abord les jambes décharnues, jusqu'aux orteils qui ont été rongés par les flammes , puis le buste, ouvert par endroits, mettant à vif certains organes en putréfaction… et enfin la tête… Plus de cheveux, ses si jolis cheveux, qui ondulaient comme ceux de son père… et lui tombaient le long de ses épaules jusqu’en haut de son dos… Les yeux ont fondu avec le brasier également, ne restent plus que deux orbites à peine recouvertes par quelques lambeaux de peau noire… Ses muscles ont été étirés par la chaleur, grillés par les flammes, et forment pour le peu qu’il en reste une espèce de rictus de souffrance… « Ne regarde pas chérie… ferme tes yeux, ne regarde pas… » Je parle toute seule, mes propres yeux se ferment… je la vois qui se cache aussi les yeux, pour ne pas voir ce spectacle horrifiant… Je rouvre les yeux le temps qu’elle ne regarde pas, et continue. Autour de son cou qui me laisse entrevoir une partie de sa trachée, ce collier qui a résisté aux flammes… J’attrape sa main qui craque au moment où je cherche à la lui replier sur la perle du collier… Je me sens mal… J’ai mal de voir la souffrance de ma petite fille… mal de voir à travers ce petit corps mon incompétence, mes fautes, tout ce que je n’ai su faire pour empêcher cela… Je ressens une profonde colère… envers moi-même… Comment ai-je pu laisser une telle chose se produire ?... Je referme les couvertures sur son petit corps en pleurant. Je m’apprête à le descendre dans le trou… C’est dur, c’est si dur… Je finis par me décider, et je la descends pour la déposer délicatement au fond du trou… Puis je remonte… « Tu vas… tu vas pouvoir rejoindre Papa, ma princesse… Je vais t’aider à revoir Papa, d’accord ? » Des sanglots me gênent pour parler... les larmes coulent abondamment sur mon visage, terminant leur course dans le trou que je commence à reboucher…
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 28/04/2008 à 19:16:19 

Nous sommes tous obligés, pour rendre la réalité supportable, d'entretenir en nous quelques petites folies. [Marcel Proust] Le trou est rebouché. Je regarde ce que j’ai dans mon sac… quelques roses fraîches que j’ai achetées en sortant de l’hôpital, des fleurs séchées que je garde depuis de nombreux mois… Je sors tout ça et les dépose sur la terre fraîche, au pied de la croix que j'ai fabriquée avec le bois que je trouvais... Une petite brise souffle sur les hauteurs où je me situe… Je ferme les yeux, et je repense à ma fille… Je la revois encore, si belle, si sage, dans ce champ de fleurs, il y a quelques semaines à peine… lorsque tout encore nous souriait… lorsque nous nourrissions nos projets de quitter cette île… Je pleure, en silence cette fois. Un silence pesant, mais couvert par le bruit des vagues qui viennent se fracasser contre les rochers, en contrebas. Je ferme les yeux à nouveau… Je revois Nick maintenant… Il est si beau, son regard est si tendre… Que je l’aime, mon époux… Nous sommes là, tous les deux, l’un contre l’autre… sur la plage, avec un coucher de soleil magnifique à l’horizon… Alanis est là, elle joue avec les vagues en cherchant à les éviter… Elle se met à courir vers nous, notre petite fille… Tant d’émotions me submergent… Mes larmes dédoublent à chaque pensée que j’ai pour eux… ma famille, mes amours… « Je vous aime… » Mes paroles sont emportées par le vent. Je rouvre les yeux, et j’attrape derrière moi le petit carnet de ma fille. Je relis ce qu’elle y a écris… l’histoire tronquée d’une enfant au cœur d’or… qui aura fait le bonheur de ses parents, de son entourage… mais qui sera morte bien trop jeune… Du bout des doigts, je touche et suit les mouvements des ses lettres… je la revois encore écrire soigneusement… J’arrive à la dernière page… Nous devions partir… toutes les deux… Et ces promesses que nous n’avons pu tenir… Je tourne la page, et me retrouve face au blanc des pages qui ne seront plus jamais remplies… Je sors une plume… et j’écris… http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=15&sujet=14869&u_i_page_theme=2&u_i_page_sujet=1
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 28/04/2008 à 20:30:24 

Face à la mer, je regarde la paisible immensité d'eau qui s'étend jusque l'horizon... Le soleil se couche, là bas, à l'Ouest, sur la mer... Il n'y a pas si longtemps, j'aurais profité de ce spectacle avec un bonheur immense, accompagnée de ma famille... mon époux et ma fille... Aujourd'hui, je ne fais qu'observer ce paysage avec des souvenirs, des regrets... http://www.deezer.com/#music/result/calogero%20face%20à%20la%20mer J’ai pas choisi mon origine, ni de porter mon bandeau Mais irlandaise ça m’allait bien, et puis j’ai pris le bateau J’suis arrivée sur Liberty, on y f’sait pas d’cadeau Anglais toujours dans le conflit, fallait prier le Très Haut. De relation en relation, j’ai connu des hauts Nick est arrivé, et m’a offert un bébé au berceau Les pirates étaient là, pour déchirer c’tableau Fait d'armes, de larmes, Fait de sang et sanglots. Face à la mer Je veux en finir Face contre terre J'aurais dû mourir Je me relève Je perds mon dernier rêve Me tirer une balle Voir ma vie déchue Je perds mon dernier rêve La sécheresse sur une terre où on ne cesse de semer Tristesse dans mes yeux qui ne peuvent plus pleurer J'ai beaucoup de rêves lointains, j’en ai tant exaucés, Jusqu’à ce jour maudit où tout s’est écroulé. De ma vie j’ai perdu tout ce qui comptait, Mon mari, ma fille, une famille arrachée, Y a plus qu’moi en vie, seule pour pleurer J’suis au plus bas, anéantie, j’ai envie de tout lâcher T'as pas connu ça toi, l'envie d'embrocher des pirates, Être opposée à ces hommes qui t’empêchent d’être mère. T'as pas connu ça, l'envie de sortir massacrer du pirate Leur faire regretter leur méchanceté première. Face à la mer Je veux en finir Face contre terre J'aurais dû mourir Je me relève Je perds mon dernier rêve Me tirer une balle Voir ma vie déchue Je perds mon dernier rêve Face à la mer Pourquoi je résiste Face contre terre Mon nom sur la liste A mort mon être Vouée à disparaître C'est l'histoire d’une femme qu’a perdu la raison, En perdant son âme sans chercher d’autre option , Elle s’relève, elle repart à fond, elle vise le plus profond, De la mer en face d’elle qui l’appelle comme une maison, La soif d’en finir depuis les disparitions Des personnes les plus chères à sa vie de Cendrillon. Trop de larmes, et trop peu de raisons. Nick-Alanis, allez Dulcina action Face à la mer Je veux en finir Face contre terre J'aurais dû mourir Je me relève Je perds mon dernier rêve Me tirer une balle Voir ma vie déchue Je perds mon dernier rêve Me tirer une balle Voir ma vie déchue Je perds mon dernier rêve J’ai pas choisi mon origine, ni de porter mon bandeau Mais irlandaise ça m’allait bien, avec mon p’tit breton Unis comme une famille, on portait le chapeau D’être les parents d’une fille dans un monde plus beau Les pirates étaient là, pour déchirer c’tableau Fait d'armes, de larmes, de sang et de sanglots Face à la mer Je veux en finir Nick - Alanis Trop jeunes pour mourir
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 29/04/2008 à 16:31:20 

28 avril (toujours) Il est consolant de penser que si la folie ne gagne rien au contact de la raison, en revanche, la raison s'altère au contact de la folie. [Georges Courteline] Je suis à peine un mètre du bord… La mer me fait face… le soleil décline, il a presque disparu au loin, derrière la mer… les couleurs sont sublimes… mais rien ne pourra plus réchauffer mon cœur… Je tourne le dos à la tombe… J’ai laissé mes armes un peu plus loin… je sais que je n’aurais pas le courage de me tirer une balle… J’ai le regard rivé sur le vide devant moi… si proche… Ce vide… Cet endroit, j’étais ici même il y a plus d’un an… J’étais enceinte d’Ammokk alors… il venait de me dire qu’il ne m’aimait pas… pour des raisons que je n’avais pas comprises, à l’époque… J’étais enceinte… un bébé que je n’ai su garder… Mes larmes coulent de plus belle… je suis totalement incapable de protéger mes enfants… J’ai tué mes deux enfants… je les ai tués… en ne sachant pas les protéger... La mer… la mer qui me fait face… Cette mer, immense, qui m’attire à elle… Maman va venir vous rejoindre ma princesse… Maman arrive…
Téquila
Téquila
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20/10/2005
Posté le 29/04/2008 à 22:39:53 

Téquila arpentait de long en large les couloirs de l'hôpital, questionnant les infirmières, mais aucune n'avait vu Dudu. De plus en plus inquiète, elle s'approcha du registre des sorties. Là, elle aperçut avec horreur le nom de sa chère amie. "NOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNN, mais pourquoi l'avez-vous laissé sortir ! Elle n'est pas dans un état mental stable, elle risque d'attenter à sa vie....ou à celles de ceux qu'elle croisera". Faisant signe à Tylde et Red Lumberman de surveiller le laboratoire, Téquila attrapa son sac, farfouilla un moment, en sortit une cage d'or contenant deux hérissons, et une longue corde. Son instinct lui disait qu'il fallait se hatait, une sourde angoisse lui étreignait le coeur. Et si elle arrivait trop tard ?
L'Inconnu
L
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02/11/2005
Posté le 29/04/2008 à 23:15:10 

J'avais fait route de jour. J'avais enfin quitté la caverne du crâne pour essayer de rejoindre Dudu. Je voyageai léger, sans aucun sac pour m'assurer d'une marche rapide. Je fis alors le détour qui m'avait tant intrigué le matin même, quand, soudain je l'aperçu. Je la vis fait face à la mer, à peine à 1 mètre du bord de la falaise J'arrivais alors près d'elle silencieusement pour ne pas lui faire peur. Alanis n'était pas là .... Que faisait elle seule ici? Je pris alors la parole. « Dudu, je viens d'apprendre la triste nouvelle pour Nick... j'ai accouru le plus vite possible. »
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 29/04/2008 à 23:17:30 

Je fais un bond en entendant la voix derrière moi… Cette voix… comment pourrais-je ne pas la reconnaître ? Je l’entends qui continue à me parler… « Que fais tu ici, seule et aussi proche de cette falaise? » Je me retourne… Je l’aperçois, à quelques mètres de moi… c’est bien lui… Je reste figée… Je cherche mes armes du regard… je les ai laissées près de la tombe… Je ne peux pas me défendre… Je le regarde, et je lui crie d’une voix rauque… « Que fais-tu là? N'approche pas! » Il me regarde, l’air étonné, et me réponds… « Mais Dudu, je suis là devant toi pour t'apporter mon aide. Voilà deux mois que je n'ai eu de nouvelles de l'extérieur. »
L'Inconnu
L
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02/11/2005
Posté le 29/04/2008 à 23:21:57 

« Comme je viens de te le dire je viens d'apprendre pour Nick et j'en suis désolé.... sincèrement désolé. » Elle me regarda les yeux vides d’expressions, avant de me répondre « Va t'en! Va t'en! Vous avez fait assez de mal comme ça! » J'avançai alors vers elle à petits pas tout en étant mal à l'aise
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 29/04/2008 à 23:24:08 

Je le vois avancer tout doucement vers moi… Je me mets à crier de plus belle. « Arrête toi!! N'approche pas!! » Il me regarde, étonné… puis reprends ce que j’ai dis juste avant… "VOUS ?" Je recule d'un pas, doucement, me rapprochant du bord… Je sens les larmes me monter à nouveau. Il tend un bras dans ma direction en disant, l’air effrayé. "Attention !!!! Tu risques de tomber, ne fais plus un seul pas en arrière !!!!" J’hurle à nouveau. Une voix qui ne contient plus ma colère… déformée… « N'approche pas! Retourne voir les "tiens"! Ils ont besoin de toi pour brûler des enfants! » Je recule tout doucement mon autre pied... jusqu'à sentir le bord de la falaise... Son regard exprime une réelle incompréhension. Je regarde ses habits à nouveau, écoeurée, et me retourne pour faire face à la mer, les larmes coulant à nouveau sur mes joues…
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