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L'Ombre de Kharn Reinert. -1- 2 3 4  
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Joe Krill
Joe Krill
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16/08/2007
Posté le 28/12/2007 à 13:24:22  [ Edition bloquée ]

***************** Merci de prévenir par MP (Krill et/ou Lord De La Vengeance) si vous trouvez une des clefs enterrées. Sous peine de disqualification à l'event ! ***************** http://www.radioblogclub.fr/open/116254/heroic/After%20the%20Storm Nombre d'aventuriers sont partis en chasse du fameux héritage de Kharn Reinert dit "le Fendard", l'un des plus terribles forbans qui écuma les eaux turquoises des caraïbes il y a de cela cinquante ans. Sa cupidité sans limites le poussa a rassembler encore et toujours plus de ces fameuses pièces de huit... Il alla même jusqu'a piller ses propres frères d'armes, qui le maudirent, jurant sur le pavillon noir que jamais il ne trouvera le repos tant qu'il n'aura pas restitué chaque pièce de huit réales volée aux Frères de la Côte... Apprenant la nouvelle, Kharn fit voile avec toute sa terrible flotte vers Port Royal, le fameux port libre des pirates de Jamaïque, passant non loin de Liberty pour y faire escale. Nul ne sait ce qu'il arriva. Certains murmurent qu'il tomba nez à nez avec Van Buick lui même, qui, pour venger l'honneur du pavillon de la flibuste des exactions du fendard, ravagea toute sa flotte... D'autres encore affirment qu'un terrible typhon emporta les quinze navires de Kharn et dispersèrent ses richesses mal acquises aux quatre vent... On dit aussi que la malédiction finit de le brûler totalement lorsqu'il entendit parler des richesses des autochtones d'Amérique du sud, et qu'il prit feu spontanément sur le pont de son navire amiral, faisant brûler marins et navires de son grégeois infernal et maudit... Et d'autres disent qu'elle sont toutes justes... Quoi qu'il en soit, seul un immense coffre frappé de son blason aurait résisté aux terribles puissances qui mirent fin à la course de Kharn le brigand. Ce lourd trésor aurait sombré au plus profond des abysses... Mais cinquante ans plus tard, remonté par un pirate nain ignorant tout de son contenu, le coffre s'apprête à nouveaux à déchaîner les convoitises qui ont menés son ancien possesseur à sa perte... un demi-siècle plus tard, le sceau de la malédiction de Kharn frappe toujours Liberty...
Rodrigo
Rodrigo
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28/06/2007
Posté le 28/12/2007 à 13:30:21 

Pedro Rodriguo avait entendu parler de cette chasse au trésor. Les bruits courraient dans chaque bistrots, dans chaque ruelles, des murmures qui parvenaient dans chaque oreilles et esprits de Liberty. Kharn avait fait parler de lui il y'a deja bien longtemps...mais aujourd'hui son esprit est de retour et une convoitise immense l'accompagne..un trésor aux milles délices, à la fortune sans pareille disait on. l'espagnol partira en chasse...
Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 28/12/2007 à 14:09:37 

27 décembre Je cherchais encore ce fichu sac d’or… Où donc Mimille l’avait-il enterré ? Cela faisait des jours que nous retournions les environs… Nick, Zol et moi nous étions séparés au petit matin, nous donnant chacun une nouvelle zone à explorer, en nous donnant rendez vous dès le soir pour faire le point, et passer la soirée ensemble. J’avançais, lorsque sur mon chemin, j’aperçus une vieille roulotte. Elle semblait abandonnée sur le bord de la route, depuis des années. Mais soudain, la porte où était crucifiée une chouette toute séchée s’ouvrit d’un coup brusque. Un petit d’homme d’âge mûr en sortit. À ma vue, il remit sa pipe dans sa veste, mit une énorme casquette sur sa tête et entortilla ses moustaches avant de s’approcher de moi. « Bienvenue à vous Madame Fagney, il est rare de voir des voyageurs sur cette route, mais est-ce vraiment l’œuvre du hasard ? Cela est une bonne question… » Le personnage commença un petit rire avant de s’étouffer dans une quinte de toux. Puis reprenant son souffle : « Connais-tu l’histoire de Kharn le fendard ? Si, par encore une fois le plus grand des hasards, tu venais à t’intéresser à son coffre, viens me voir j’userais de la force du troisième œil pour t’aider dans ta quête ! Mais sache que tout à un prix. » L’homme reprit un rire suivi d’une toux encore plus bruyante et longue que la précédente. Suite à quoi il répondit d’une voix à moitié étouffée… « Je m’appelle Le Gitan… Je vais te laisser… » Puis le personnage partit en toussant avant de rentrer dans sa roulotte.
Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 28/12/2007 à 14:17:36 

Intriguée, je l'étais... Je ne connaissais pas cet homme qui portait la bannière anglaise... Sa toux rauque lui donnait un air étrange, mais le fait qu'il mentionne le coffre d'un certain Kharn... Kharn, Kharn... où ai-je entendu ce nom?... Cela me dit quelque chose... En vérité, j'avais entendu mentionner ceci il y a à peine quelques heures, avant que nous ne nous séparions pour faire nos fouilles. Je n'y avais alors prêté que peu d'attention, concentrée sur les trous que je faisais pour trouver ce fichu sac d'or sur lequel nous essayions de mettre la main depuis maintenant 10 jours. Le Gitan Il avait été si rapide... et comment me connaissait-il, d'ailleurs? Je me décidais... il m'intriguait, il fallait que j'essaie d'en savoir plus... peut-être avait-il raison... peut-être n'avais-je pas croisé sa route par hasard? Je pris mon courage à deux mains... et partis frapper doucement à la porte de la roulotte, regardant la chouette clouée avec dégoût. La porte s'ouvrit... laissant apparaître l'homme, qui se fendit encore une fois d'une quinte de toux. " J'aimerais connaître l'histoire de Kharn le fendard... enfin si vous souhaitez m'aider à en savoir plus..." Il me dévisagea, silencieux, et ses précédentes paroles résonnaient soudain en moi... "Mais sache que tout a un prix..." Qu'entendait-il par là? Je tenais fortement Alanis contre moi... dans quoi m'engageai-je?... Mais ma curiosité prit le dessus... et je regardai avidement l'homme qui me faisait face, attendant une réponse de sa part... L’homme sortit un sachet de tabac miteux avec un petit crabe dessiné dessus à la main qu’il jeta dans une cage en fer remplie de rats, qui se jetèrent dessus avant finalement d’éviter soigneusement le sachet. Puis il sortit une autre boite de tabac estampillée de la compagnie des Indes occidentales dont il utilisa le contenu pour remplir sa pipe. Après quelques petits jets de fumée, il se mit à parler. Il me parla de Kharn, dit le fendard. Il inspira de nouveau dans sa pipe avant d’enchaîner sur son coffre, aux mains des pirates m’avouait-il… Il recracha de nouveau une épaisse fumée avant de reprendre. « Je peux te révéler ce que je sais et même t’aider à savoir quelle est ta place dans la brume du destin. Es tu intéressée ?... »
Dante
Dante
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01/07/2006
Posté le 28/12/2007 à 14:52:39 

Le coffre de Kharn, seul vestige d'un pirate maintenant oubliez. Ce fut dans une taverne que Dante appris la merveilleuse nouvelle. Le coffre perdu se trouve maintenant en possession de Krill. Cette coïncidence, oeuvre du destin inachevé de son père, allé sûrement révéler la véritable identité du preux chevalier Dante. Mais pour cette fois ci, il décida que ce risque en valait la chandelle. Il était la...devant ces yeux est pourtant il ne pouvais rien faire. Les amazones anciennes ennemies de Dante, le surveiller de trop près, elles aussi en avaient après le coffre. Il fallait joué plus rusé qu’elle et trouver les 3 clés perdu permettant l'ouverture du coffre ! Les 4 nations de Liberty...Les Pirates...Les amazones...Les pièges et énigme de Kharn...et peut être même les Dieux de Liberty eux même. Dante devra les affronter seul pour pouvoir ouvrir le coffre et finir le travail inachevé de son père. -Ainsi la chance de pouvoir lui montrer ma supériorité se pressente enfin ! Regarde bien Père, ton fils lèvera le voile sur ce secret ! Et le trésor de Kharn sera mien !
don Juan de Montalvès
don Juan de Montalvès
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05/01/2007
Posté le 28/12/2007 à 18:44:53 

27 décembre 1707 Une odeur infecte s'élevait des tombes tribales. Une odeur de mort ancienne et froide; la terre mêlée d'ossements d'animaux et d'hommes, de statuettes impies, de tessons et de tissus colorés, formait les tumulus indigènes du cimetière sauvage caché. Voilà deux jours que le marquis Juan de Montalvès avait passé en compagnie de ces sépultures enfouies au plus profond de la cave à bière du Monastère. Il avait dû trouver refuge dans cet endroit glacial et morne, pris au piège par la guerre derrière les lignes anglaises. Les régiments espagnoles étaient trop loin et s'exposer dans les rues d'Ulungen aurait été trop dangereux, surtout après les menaces de la MAC. Le Ministre s'était enveloppé dans une large cape et attendu que les moines commencent à décuver dans leurs cellules. Il enfila sa veste d'espion qu'il recouvrit de sa cape, il planta son chapeau à larges bords sur sa tête, réarrangea sa fraise par pure coquetterie et gravit les escaliers du monastère à pas de loup. Il croisa un Serra endormit aux pieds des escaliers, il l'enjamba et arriva enfin dans le potager des moines. La nuit noire environnait les lieux. La lune était encore haute, il devait être les 3h et demi du matin...Tout semblait calme sauf ces voix qui venaient du toit. Le Ministre ne leur donna pas plus d'attention, préoccupé à scruter le jardin afin d'apercevoir quelque forme humaine. Il s'apprêtait à quitter le Monastère quand une des voix prononça le mot magique : trésor. Don Juan se figea net. Depuis longtemps déjà son coeur battait la monnaie d'or et ses songes peuplés de rubis, de diamants et d'émeraudes gigantesques, rêvant d’honoraires, de portefeuilles, d’actions et de titres...Le ministre tendit l’oreille. Le père Henry s’entretenait avec le frère Tucker, toujours juché sur son toit. - On ne parle plus que de ça ! Tous les voyageurs de passage me questionnent à son sujet. Le trésor par-ci, le trésor par-là. Quelle idée ont eu les pirates de déterrer le coffre du Fendard… - Mouais. - Voilà qu’ils courent tous après ce trésor tant sa valeur est grande ! Je leur souhaite bien du courage. Trop de convoitise entoure ses richesses et risque de consommer bien des esprits dans cette quête… - Mouais. - Tu comprends ce trésor est inestimable, tous seraient prêts à sacrifier père et mère, amis et alliés pour le récupérer…à commencer par la Confrérie. La découverte du coffre de Kharn Reinert ne présage rien de bon pour Liberty… Montalvès eut un petit rictus mauvais, enfila ses gants, dégaina son prototype portugais et quitta les jardins du Monastère en direction de la jungle. A l’orée du bois, il aperçut une lanterne lui faisant des signes par intermittence : son fiacre, dissimulé parmi les hautes herbes, avait été conduit par ses hommes pour le récupérer au plus vite. Alors qu’il s’apprêtait à rejoindre son carrosse, une silhouette se dessina sur les murs du monastère, le ministre jeta un œil à la dérobée pour distinguer l’Anglaise Fraley s’approcher de la porte principale. - Oh voilà qui n’est pas bon, mieux vaut quitter cet endroit et s’éloigner de cette perfide coquine. http://img120.imageshack.us/img120/66/fiacreiq1.jpg Il grimpa dans son véhicule ordonnant au cochet de crever ses bêtes s’il le fallait pour rejoindre Esperanza à l’aube. Alors que le fiacre du ministre rejoignait les sentiers côtiers, des coups de feu, des nuages de poudre et des éclats jaillissaient derrière les murs du Monastère. Quatre heure du matin retentissait à l’horloge de Liberty, des convois hollandais remontaient la piste tandis que des échauffourées éclataient autour des positions anglaises et espagnoles. Mais la guerre était loin déjà dans l’esprit de don Juan… Ce matin-là accueillit le ministre espagnol devant les portes d’Esperanza, un voyage épuisant, une distance parcourue d’une traite afin de rejoindre la capitale espagnole. Don Juan ne dit un mot, jeta sa cape et son chapeau dans les bras de son valet et s’enferma dans son cabinet de travail. D’une écriture rapide et élégante, il écrivit une lettre à destination de Port-Louis : « Cher ami, Une affaire urgente et de la plus haute importance m’occupera dès les premiers jours de la nouvelle année. J’aurais grand besoin d’un capitaine et de quelques mercenaires aguerris. Pouvez-vous me trouver cinq ou six fines lames désireuses de remplir leurs poches de piècettes d’or ? Leur capitaine obtiendra un sauf-conduit pour l’Espagne afin que je lui expose l’objet de sa chasse… Serviteur, don Juan de Montalvès » Le Ministre cacheta la lettre et se reposa dans son large fauteuil, murmurant le trésor…le trésor…de Kharn
Spark
Spark
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13/06/2007
Posté le 28/12/2007 à 22:41:18 

Adossé contre un mur de la prison de Port-Louis, j'avais eu vent des rumeurs qui circulaient. Un coffre qui serait le dernier héritage du célèbre pirate Kharn Reinert ? Pfff... Comment peuvent-ils- être aussi naïf... Comment pensent-ils pouvoir me devancer... Je ne vous laisserais pas y toucher, compter sur moi. Je rassemblai un maximum de perroquets et me mis à écrire plusieurs lettres, bientôt ils s'envolerait emportant avec eux l'avenir de la France. Chacunes étaient signées du sceau maudit rapidement griffonné. http://i27.servimg.com/u/f27/11/54/58/63/sceau_10.jpg
Baern, le graveleux.
Baern, le graveleux.
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29/08/2007
Posté le 28/12/2007 à 23:26:56 

* tire sur sa pipe et recrache une fumée épaisse regardant le petit peuple s'afférer pour un trésor mythique , encore un. Que n'avait-il vu son ancien capitaine courir à tord et à travers mers et tempêtes pour découvrir ce que nul n'avait vu. Mais la souffrance en valait-t-elle la chandelle ? Puis, se rappelant que c'était lui qui était sans aucune possession le cul posé sur une plage de sable fin tirant à vue sur les pauvres paria qu'il croisait, il se dit que peut être que quand on chassait un trésor, mieux valait-il être son propre capitaine.*
Dante
Dante
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01/07/2006
Posté le 28/12/2007 à 23:43:32 

Cette idée de possédé le coffre est de fermer le clapet de son père une fois pour toute rongea l'esprit de Dante. Ce coffre, les pistes sont pratiquement inexistante! La position de Krill, l'emplacement des trois clés, les dangers qui tourne autours. Cette fois Dante n'avais pas d'autre fois que de mettre sa fièrete et son honneur de coter...et demander de l'aide à la personne la plus insensé de l'ile. Il sortit une plume et une feuille puis ecrivit une courte lettre. Une aigle se possa sur son épaule. Dante accrocha la lettre puis le vit partir au loin. -M'abaissez à ce point pour...un simple coffre.
RIP
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Posté le 29/12/2007 à 18:29:41 

Elle fixa longuement la lettre froissée entre ses doigts frémissants, relisant sans se lasser l'histoire fantastique relatée en quelques mots. L'absence de signature, mieux que tout autre indice, révélait la véritable importance du message. Enfin ! Fini de tourner en rond en attendant le bon vouloir de ce vautour ricanant derrière ses lunettes à deux ronds ! Finies les missions auprès desquelles même un vol de bonbons à un enfant paraissait diabolique ! Qu'importe le but, pourvu qu'il y ait l'excitation de la chasse! Toute l'énergie emmagasinée pendant ces longues semaines d'inaction semblait maintenant se réveiller, elle sentait le mondre de ses muscles vibrer et se crisper, comme un formidable éclat de rire de tout le corps, une houle monstrueuse qui la soulevait, lui donnait des envies de sang et de violence. Elle attrapa une allumette et enflamma la lettre, puis força tous ses muscles à se détendre, s'alanguissant sur son lit défait, épuisée par cette brusque explosion d'énergie. La vue des flammes qui léchaient avec une douceur trompeuse le papier avant de le faire disparaître lui rappela ses Soeurs... Un sourire sauvage se dessina sur ses lèvres alors qu'elle attrapait de quoi écrire : elles seraient bientôt à pied d'oeuvre...
don Juan de Montalvès
don Juan de Montalvès
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05/01/2007
Posté le 29/12/2007 à 19:57:53 

29 décembre 1707 Le climat des tropiques, ses averses d'été, sa chaleur étouffante, son humidité moite n'avait pas épargné la perle des Caraïbes. Esperanza passait le fêtes de fin d'année dans une atmosphère de latence et d'engourdissement. Le sapin de Noël roussit au soleil et les orages d'été grondaient au-dessus de la mer. Les passions de la guerre, ses feux, sa poudre n'apaisèrent guère une ambiance déjà pesante sur la cité. La Banque Montalvès & Co. - banquiers privés avait pignon sur rue, ses bureaux donnant sur la place du marché et de l'église. A la fenêtre de son cabinet de travail, le ministre espagnol regardait les allers et venues dans les rues presque désertes de la ville. A la lumière d'un soleil caché par des vapeurs nuageuses, il contemplait ses dernières acquisitions: un anneau d'or inca et un joyau nommé l'Oeil du diable, merveilleuse pierre taillée de grande valeur. Sur son bureau étaient disposés, sur des tapis de peaux, une série de perles, de pierres précieuses, de saphirs et d'ambre. Les manipulant avec soin, il les disposait dans une cassette finement sculptée. Toutefois, ses richesses et son or pâlissaient à l'idée du coffre de Kharn Reinert et le banquier espagnol ne voyait plus l'éclat de ses bijoux, ses piècettes d'or ne semblaient plus aussi nombreuses, sa soif de trésor cherchait de nouvelles sources pour se désaltérer. Un valet vint le tirer de ses rêveries, lui apportant le courrier et les lettres de créances des débiteurs de la journée. http://img150.imageshack.us/img150/8168/letter1gn1.jpg Don Juan décacheta la première lettre et un sourire se dessina au fur et à mesure de sa lecture. On venait lui proposer une excellente épée à son service dans sa chasse au trésor de Kharn Reinert ainsi que des informations pouvant l'aider dans sa quête. Il resta un instant plongé dans une réflexion silencieuse, puis plia la lettre et l'enfouie dans sa veste. Le ministre fit sonner une clochette et demanda son fiacre immédiatement pour le conduire chez lui. Sur la route, il fit une halte chez un tailleur réputé pour ses importations de Port-Louis. Il acheta une belle robe de satin émeraude, des dentelles, un corset et des chaussures fines. L’Espagnol savait qu’il aurait un cœur à conquérir et il lui fallait les meilleurs atouts. Il fit remonter de ses coffres quelques colliers et des bagues. Le tout fut rapidement rangé dans une malle de voyage. Il mit quelque liasses de billets à ordre dans sa sacoche, une bourse de piècettes d’or et une pistolet à barillet. Enfin, il rédigea à la hâte une lettre pour le sud : « Chère amie, ma tendre amie, Je vous avais parlé de la possibilité de venir vous rejoindre dans le sud de l’île dès la fin du conflit anglo-espagnol, j’ai à vous apprendre que notre rencontre sera plus prompte que prévue. Je quitte Esperanza dans la nuit sous les habits d’un marchand ambulant, j’espère ainsi confondre les postes anglais. Si Dios le veut, nous nous reverrons sains et saufs. Je vous remercie encore pour cette paire de bottes d’agilité que vous avez négocié pour moi. Vous me sauvez encore une fois la mise, que cette fâcheuse habitude ne se renouvelle pas trop. Votre éternel débiteur, Juan » Le Ministre tendit la lettre à son valet. - Que cette lettre parvienne à la señorita Magdalena par la poste de Port-Louis. Dites à mon avoué en France que j’y serais dans quelque jours. Le fiacre de don Juan de Montalvès attendait dans la cour de l’hôtel particulier, un homme dissimulé sous un large feutre emplumé grimpa en même temps que le ministre tandis que le carrosse prenait la direction des portes de la cité. - Tout est prêt, excellencia. Vous serez sur la plage du repaire pirate dans la soirée. Prenez garde, monseigneur, l’endroit n’est pas fréquentable pour un homme de votre rang… - N’aies crainte, ce ne sont pas ces ivrognes qui se mettront entre moi et la fortune du Fendard !. Le fiacre sortit sans encombre de la cité, prit le chemin du sud durant quelques kilomètres puis tourna brusquement sur un sentier marécageux caché par la jungle naissante. Le véhicule s’immobilisa, don Juan en sortit rapidement et monta un cheval que lui tendait un deuxième homme à la mine patibulaire. Et tandis que le ministre et son escorte chevauchaient vers les criques accidentées de la côte, son fiacre réapparut sur la route de New Kingston via Port-Louis…
Spark
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Posté le 30/12/2007 à 11:08:09 

"Comme quoi les rumeurs circulaient vite sur Liberty..." Le monde semblait aller au rythme des rumeurs, un jour des enfants affirmaient avoir entendu des hommes parler d'un coffre maudit, le lendemain ils criaient sur tous les toits que le petit repaire contrebandier avait été empesté. Beaucoup pensèrent que les dieux s'étaient mis en collèrent, naïf qu'ils furent... Aucun doute, c'était bien cette vieille odeur de tabac moisi que je retrouvais en me rendant sur les lieux. Krill était donc venu ici et avec de la chance il y était toujours... Certainement à cause des nombreuses rondes effectuées ce jour même, je m'arrêtai à une dizaine de mètre de lui. Heureusement, j'avais prévu quelques renforts... A l'aube ils frappèrent, mais Krill n'avait pas cette fichue clé, en revanche ils nous restaient ce beau repaire à fouiller et, je peux vous dire qu'il semblait bien rempli pour un endroit de cette taille...
Dante
Dante
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Posté le 31/12/2007 à 19:09:01 

31 décembre Dante arriva au lieu indiqué par la Gitane. Tous les détails correspondaient à ca description. Il se dirigea vers l'arbre mort ou il pus lire "Ici repose Elio Frégoso que son ame pourisse le plus longtemps possible en enfer". -Trés joyeux je dois dire. Pelle en main Dante creusa pendant de longue minute avant de trouver le cadavre décomposez du pirate. La pipe était dans ca main gauche. *Tu trouves en examinant : 631 PO et Le brûle gueule commun. * -Et d'une ! Salas n'etait pas très loin, lui aussi devait en avoir apres cette clé. Les rumeurs disent qu'il serait en possesion d'une des trois clés. Une pierre deux coups quel jour de chance! Le combat dura de longue minute avant que Dante mit son adversaire à terre. Il nerester plus qu'as l'achever au pistollet...pourtant Dante : C est inutile Salas tu ne peux gagner ! Donne moi la clé et je te laisserez la vie sauve. Tu en as ma parole de chevalier. Essouflé son ennemie se releva lentement tenant son épée fermement en main Commodore Salas: Perdu.... ai pas de clé.... Plutot mourir que fuir.... Le combat repris de plus belle. Dante avait louper une occasion d'en finir rapidement au tir. Mais ce combat à l'épée ne le derangea pas pour autant. Quelque minute plus tard Salas tomba sous la lame de Dante. Le resultat de ce combat inutile fut des blessures profondes à soignier rapidement. -Que de temps perdu pour rien. Heuresement la 1er clé est en securiter. Plus que 2 !
Rodrigo
Rodrigo
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Posté le 01/01/2008 à 13:26:14 

L'espagnol avait proposé ses services au ministre du commerce Montalves. Cette entreprise l'existait au plus haut point : une chasse au trésor...quel pied ! Pedro Rodriguo ferais son enquête dans le Sud de l'ile afin d'en savoir un peu plus...il attendait les instructions de Montalves à présent.
Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
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Posté le 01/01/2008 à 23:16:15 

Entretien avec un Gitan... Je le regardais avec un grand intérêt... Qui était donc cet homme? Comment pouvait-il savoir qui j'étais?... Les pirates... les pirates semblaient compter sur ce coffre pour assouvir leurs objectifs... Nul doute que cela n'était véritablement pas de bonne augure, pour aucun corsaire... Il avait lu sur mon visage l'intérêt que je portais à ses propos... "Oui tu es intéressée. Mais j’ai besoin que tu m’apportes plusieurs choses, premièrement soit un objet auquel tu attaches une valeur sentimentale ou un morceau d’animal fraîchement tué." Sur ses mots, je mis instinctivement la main sur mes deux pendentifs... Non... je ne saurai m'en séparer... J'essayais de trouver une échappatoire... En creusant, peu de temps avant de passer devant sa roulotte, ma route avait croisé celle d'un ours sauvage... J'avais gardé une partie de sa carcasse pour la cuisiner ce soir, une fois que j'aurais rejoint les autres... et si?... "J'ai une peau d'ours, tué il y a quelques heures à peine... cela vous intéresse t-il?..." En ouvrant mon sac, je vis également mon petit sac de dragées de mon mariage de la semaine dernière... je l'effleurai du doigt, ce souvenir faisant remonter en moi de délicieux sentiments... Timidement, je lui tendis ce sachet de dragées. "Le témoin d'un jour qui a compté plus que tous les autres pour moi..." Il attrapa le petit sac, ainsi que la peau de bête que je lui tendais, et un grand sourire se dessina sur son visage. "Ensuite je désire 500 écus d’or pour agrémenter mon séjour, et une part du butin. Un jour, quand je viendrais te voir, tu me devras un service. Es-tu toujours intéressée ?" De l'argent... évidemment, cet homme ne travaillerait pas gratuitement... Qu'est-ce qui me garantissait d'ailleurs que j'étais sur le bon chemin? Que je ne me faisais pas entuber?... C'était plus fort que moi... pourquoi ressentais-je ce besoin d'aller plus loin... d'en savoir plus... Je pensais aux pirates... à ce qu'ils m'avaient fait subir, et ce qu'ils pourraient faire subir à toutes les personnes que j'aimais... s'ils étaient en possession de ce fameux coffre... Qui sait ce qu’il contenait ?... Je trifouillais ma bourse accrochée à ma ceinture... j'avais les pièces qu'il demandait sur moi... Mais avant de les lui donner... je devais m'assurer de certaines choses... "Quelles garanties puis-je avoir? Vous me demandez de l'or... mais j'aimerais savoir pourquoi vous souhaiteriez me guider dans tout cela... Et comment me connaissez-vous?..." J'avais décroché la petite bourse de ma ceinture, et la faisait jouer dans mes mains, émettant quelques cliquetis de pièces qui s'entrechoquent... Les yeux du gitan s’arrêtèrent sur l’or tandis que ses mains s’agrippaient à la peau de bête. Le grand sourire avait disparu du visage. Grognant quelque chose qui semblait être un mot. « Il n’y a jamais de garantie pour rien et pour tout t’avouer, tu n’es pas la seule personne que j’ai contactée, et certaines d’entre elles ne repartiront qu’avec des mensonges dans les oreilles et les poches vides. Mais disons que j’ai une certaine confiance dans tes chances de succès. De plus il n’est pas vraiment dans mon intérêt de me mettre à dos quelqu’un comme toi. Pourquoi je fais ça ? Ça ne regarde que moi, mais disons que le fait de voir certaines choses, me pousse à me fourrer là où je ne devrais pas. Comment je te connais… Un joueur d’Ocarina sur la plage m’a parlé de toi, il y a quelques temps. » Il s’arrêta pour vider sa pipe et la remplir de nouveaux de tabac, en en mettant à côté car ses yeux était toujours rivés sur ma bourse. « Maintenant dis moi veux-tu écouter les brumes? » J'avais écouté ses explications avec attention. Au fond de moi, je ressentais toujours cette dualité, l'envie d'en savoir davantage, cette curiosité, contre cette méfiance, cet instinct qui me disait de sortir de là... La curiosité m'avait déjà joué de vilains tours par le passé... me poussant à agir trop vite. Mais ici... et s'il s'agissait de la vie de mes amis? De mes proches? Qui dépendait de ce coffre... Je repensais aux pirates... ils m'avaient fait trop de mal... je ne voulais pas qu'ils recommencent... Je regardais intensément le gitan qui me faisait face. Je pris un air assuré, en lui tendant la bourse. "Dites moi ce que vous savez..." Dans quoi m'étais-je engagée?... Le sort était maintenant jeté...
Armand Thierry
Armand Thierry
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26/09/2007
Posté le 02/01/2008 à 16:23:24 

Adossé contre un arbre,au bord de l'océan,je somnolais les bras croisés.Alors qu'il fesait nuit noire,je vis quelqu'un au loin,marchand dans le sable dans ma direction. -Mstilav,que veux tu? Mstilav retrouvait a plusieurs reprises Bartholomeo dans la jungle pour lui parlé de choses,et a force il s'était habitué -Mon ami,as tu eu vent des conversations de la taverne? -Si tu parle de Karhn,je suis au courant,mais c'est peine perdu,on dit que Dante a déja trouvé une des clés. -Mais il en reste une! -Mais que veux tu a la fin?!je ne sais meme pas par ou commencé! -Tu va le savoir,tiens je t'ai apporté quelques lettres que j'ai subtilisé a un pirate pendant qu'il dormait en pleine jungle. Je pris le tas de lettres et dit: -Pourquoi me l'as tu apporté,pourquoi n'as tu pas essayé de la trouver? -Tu sais l'aventure et moi...Par contre,je sais que en ce moment tu ne vas pas fort vieux frere donc cette aventure te remettera d'aplomb! -Tu caches quelque chose toi. -Non..enfin bon,ok j'ai essayé de trouver,mais c'est vraiment impossible Barth,c'est pourquoi je te laisse le faire,apparament je ne suis pas assez malin... -Très bien, je vais t'aider,je te propose un marché:je t'aides,on trouve ensemble la clé,on les zigouille et on se partage le butin.Es tu d'accord vieux frere? -Et comment! -Bon,rentre chez toi,fais ton pactage,je reste la ce soir,je vais étudier ces parchemins et je viens te chercher.Ciao vieux frere. -Ok,ciao! Il partit en me fesant un signe de la main que je lui rendit. Je me rapprochais du feu pour mieux voir et commenca a lire les lettres,toutes faites d'informations destinés a quelqu'un visiblement. Après avoir lu et relu ces lettres,je leva les yeux a l'horizon et me dit: -Mais bien sur!!C'est la-bas! Je mis mon tromblon a la ceinture,eteignit le feu,enfila ma coiffe et partis en courant rattraper Mstilav -Mstilav!!!!!!!!!! Se retourna tout étonné -Quoi? -Je sais ou il faut aller!Mais il faut se dépecher!Dante doit peut etre avoir compris!Si tu ne peux pas courir,rejoins moi la-bas,c'est non loin de .............! -Je te rejoindrais demain,fais atention a toi! -Ciao! Et je courais le long de la plage en direction de ma destination,souriant de fierté d'avoir trouver l'endroit
Dante
Dante
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01/07/2006
Posté le 02/01/2008 à 17:11:53 

1 Janvier -Angelus...tu me manques fistons. Une semaine sans voir son fils c'est un peu trop longs. Même pour moi. La lettre qu'avez laisser tomber Salas indiquée l'endroit d'une deuxième clé enterrait quelque part à l'Est de l'île. Les sysaïdes habitaient le long de la cote prête de cet endroit. J’irai me renseignai las bas et… -Mon petit chevalier à donc trouver la clé. Tant mieux pour nous. Cette voix, cette main qui me caresse le visage, elle serai... Je me retourne arme à feu en main prêt à tuer. Je suis sur qu'elle était la, mais je voyais personne. -Montre toi au lieu de me torturer l'esprit Rien...aucune réponse...aucun bruit...rien. Et pourtant elle était sur ma trace. Il fallait caché cette clé ! Une épée me frôla le visage, m'entaillant légèrement la joue. Un français, apparemment sur la trace de la clé m'attaqua violemment. (Bauldreg trucide-fauve: ) Raah maudit Dante ! Si je ne peut avoir cette clé, personne ne l aura ! (Dante: ) Si tu veux cette clé, viens la chercher ! Un nouveau combat commença malgré ma fatigue et mes blessures du dernier combat. Son épée me blessa gravement l'épaule, il avait mit tout son poids dans cette attaque. Grave erreur qui me permit d'enchaînait deux coups d’épée bien placer. Il se dégagea et me tira dessus. Je me cachai derrière un de ces arbres pour éviter la 1er balle. -Un français qui essaye de me tuer au tir ? Elle est drôle celle la. La 2eme balles me toucha à la jambe...rien de grave. Mais il en profita pour m'enchaînait au close. La fatigue...un coups donné à mon ennemie...un autre coups reçu...perd trop... -Il n'y avait plus rien sous l'arbre, et même si tu ne l'as pas, j'ai pu te faire perdre un peu de temps. -Hahaha. Imbécile...si tu savais...le temps que tu m'a fait gagner... Je tombai au sol victime de ma faiblesse et des mes blessures.
Spark
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13/06/2007
Posté le 03/01/2008 à 16:43:12 

Allez Baul aide moi ! Cela faisait déjà plusieurs heures que Bauldreg et moi méditions sur l'emplacement de la deuxième clé. Nous avions tout d'abord pensé à la caverne du dragon, des momies et des squelettes, ça il y en avait, mais des tombes un peu moins... Je sortie alors une grande carte qui était en réalité le plan de la réserve de bières hollandaise. Bauldreg doutait, moi j'étais sûr que la clé était là-bas. Nous partîmes tard la nuit, il fallait se dépêcher pour ne pas nous faire devancer. Bauldreg, possédant une endurance supérieure à la mienne, partie devant comme éclaireur. A l'aube il devait me contacter pour m'informer du résultat de notre expédition. J'attendis une journée entière, mais le temps passait et je risquais ma vie ici. Je partis alors en quête de cette fameuse clé, en attente de nouvelle...
Dante
Dante
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01/07/2006
Posté le 03/01/2008 à 17:11:54 

2 Janvier *Une journée de foutu...mon talent n'as cette fois pas suffit pour trouver la 2eme clé enterrer à l'Est de Liberty. Les coups que je pouvais joué se réduisait de jour en jour à cause des contrat passé sur ma tête. 950 Po en deux jour...et elle risque d'augmenter très vite.* Deux individus s'approchèrent de Dante cachée dans une petite hutte près d'un village. Ils étaient couverts de longue cape noire faite de soie, et d'une cagoule cachant entièrement leurs visages et d’un symbole doré servait d'accroche à leur cape. On pouvait y voir le sceau des Marlborough. -Je vous remercie encore d'avoir accepter cette offre. Mon père s'intéresse particulièrement à ce coffre et il ne veut pas que je le déçoive. L'un des deux individus tandis la main. Dante lui donna la pipe contenant la clé trouver il y a quelque jour. L'homme encapuchonner la rangea précieusement. -Une ravissante jeune femme m'a proposer un rendez vous. Inutile de vous dire de qu'elle organisation elle fait partit et ça raison du rendez vous. Je ne pourrais pas vous aidez demain. Dante sortit une autre pipe de sa poche. -Ce n'est malheuresement pas la 2eme clé. Juste une pure imitation de la 1er. Une assurance en quelque sorte. Il la regarda en détail scrutant la moindre erreur, mais elle était parfaite. Les deux hommes restèrent, attendant leurs objectifs. -Voila le topaux, une autres personnes a rejoint notre groupe! Son but est d'arrêter Krill de prendre le coffre et la clé . Dante regarda l'homme a qui il avait confie la 1er clé. -Tu iras au lieu de rendez vous convenue et tu attendras les ordres. Use de toutes les ruses possibles pour ne pas te faire repérer. Discrétion sera ton maître mot. Dante regarda l'autre homme. -Charge toi de trouver des infos sur la 2eme clés et rejoint le lieu de rendez vous prévu une fois que tu l'auras. -Dante tu ne prendrais pas ça un peu trop au sérieux. Avec ces capes et tout, on n'est pas tes soldats non plus. -Hmff, c'est vrai, mon envie de ridiculiser mon père me fait faire des choses absurdes...M'enfin faite comme vous le sentez. Briefing demain même heure. Say you later my friends. Les deux hommes partirent accomplir leurs missions. Dante regagna sa hutte et alluma la pipe en admirant le soleil couchant. -Faut que j'arrête de fumée cette merde moi. Il commença à rédiger ça réponse à l'invitation faite par la jeune femme. Une bague brilla sous les rayons du soleil. Le même symbole…
Noudwi
Noudwi
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29/04/2007
Posté le 03/01/2008 à 19:45:00 

C'était le dernier jour de la guerre. J'étais encore parias et les anglais en garde ne me faisaient pas de cadeau. Je m'étais du coup planqué chez Tony, aux côtés de ce bon vieux James Bone, dans la cave. C'est alors que pendant la nuit, des voix se firent entendre au rez de chaussée. Il était question d'un coffre légendaire vieux comme le monde, des pirates qui avaient mis la main dessus, mais à qui il manquait trois clés. Je compris très vite que toute l'île allait bientôt être à la recherche de ce coffre, dont le contenu semblait avoir une valeur inestimable. Moi j'attendrai de voir le contenu avant de juger de sa valeur, pour l'instant seule la chasse m'intéresse, et une chasse au trésor me permettra de me changer les idées. Heureusement que ces pies ont pensé à parler des contrebandiers, je n'aurai pas su par où commencer sans ça. Je me retrouvais donc le lendemain chez ces derniers. Je fus soulagé de le retrouver ici, au moins j'étais sûrement sur la bonne piste. Un bref salut, il me raconte pourquoi il est là, et me propose de le rejoindre. Bien sûr j'accepte, on est tout les deux là pour la même chose. Le plan se fit de lui même, il s'était déjà grillé tout seul chez Jacquot, alors il jouera l'appât, à chercher les clés au grand jour. Moi je serai l'ombre, jamais très loin, mais toujours le plus discret possible. Je garderai les objets pour lui pendant que ces idiots lui tomberont dessus pour tenter de lui voler...
Dulcina Fagney
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 03/01/2008 à 22:06:22 

31 décembre Les jours avaient passé, depuis ma rencontre avec Le Gitan. Une fois que je lui avais demandé de me dire ce qu’il savait, il avait saisi l’or avec une grande délicatesse avant de placer la bourse dans un petit coffre en bois. Puis il avait prit un récipient en fer noir où il avait posé la peau, le sachet de dragées, et un petit tas d’une vielle herbe moisie qu’il appelait affectueusement « herbe à chnouf », et y avait jeté une allumette. Le tout avait prit feu soudainement avant de s’éteindre et une épaisse fumée en était sortie. L’atmosphère n’était pas chaude et étouffante comme on pouvait s’y attendre, mais au contraire froide, on avait l’impression que la fumée glissait partout dans la pièce. Pendant un bref instant j’avais eu l’impression que les différents animaux empaillés me regardaient de leurs yeux perçants. Le Gitan lui semblait calme, presque endormi. Puis il avait rouvert les yeux et s’était approché de moi, assez pour que je sente l’odeur de son haleine puant le vieux tabac. Puis, les paroles étaient sorties de sa bouche, rythmées selon un fil conducteur que je ne pouvais voir… orchestrées telle une vérité… J'avais écouté avec attention les paroles du Gitan... Il m'avait paru bien différent en prononçant ces mots... comme s'il n'était plus tout à fait lui-même, comme s'il laissait quelque chose, ou quelqu'un, prendre possession de lui le temps qu'il prononce tout cela... Il avait eu le regard rivé sur sa mixture et les flammes, là où je ne voyais rien d'autre qu'une fumée grise et froide, il semblait entrevoir des images, une vérité qu'il était le seul à apercevoir... Une fois terminé, je pris mon temps pour réfléchir à ce qu'il venait de me dire... Je réfléchissais à la signification de ces mots, mais en même temps les questions se bousculaient dans ma tête, et avant qu'il n'ait eu le temps de répondre, je laissais ma bouche les prononcer... J'allais continuer, mais le Gitan m'arrêta dans mon élan pour me transmettre encore quelques derniers mots... Puis, il avait mis fin à notre entrevue… Depuis ce jour, j’avais tenté de mettre ses conseils à l’œuvre… Je m’étais organisée, et Nick, intrigué par l’affaire, avait décidé de m’accompagner… lui aussi redoutait l’usage que pourraient faire les pirates de ce coffre. Ce soir, nous avions rejoint Ralex dans sa distillerie. Nous y fêterions la nouvelle année… Nominoe était là aussi. Ralex payait son coup, maintenant que nous avions réussi à aller jusqu’au bout de sa requête, au plus grand plaisir de Nick qui savourait son rhum. Je m’étais écartée de la joyeuse bande quelques moments, le temps d’écrire une lettre au Gitan… Je m’étais organisée, comme il me l’avait conseillé… il était temps maintenant qu’il m’en dise davantage afin de faire avancer nos recherches… Surtout que déjà, une rumeur courrait sur une clé, enfouie sous terre, qui aurait été découverte par un corsaire… Je regardais ma chouette blanche s’envoyer, la lettre dans le bec… Ce soir, c’était la fête. Ralex avait ouvert des trappes pour aérer sa cave, sur demande de Nick, afin qu’Alanis supporte l’air ambiant… Notre petite fille… qui grandissait si vite… Déjà, elle réagissait à son entourage. Elle gazouillait, elle se tenait assise, on avait même parfois l’impression qu’elle essayait de répéter ce que l’on disait… Elle avait à peine un mois, cela était à la fois étrange… et extraordinaire. Une croissance hors du commun… mais qui ne m’inquiétait pas tant, au vu de la santé qu’elle arborait, et du bonheur qu’elle nous procurait. D’autant que la recherche du coffre de Kharn nous prenait du temps…
Peter
Peter
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15/06/2007
Posté le 04/01/2008 à 14:02:32 

Crève le rosebeef !! C'est à ce moment là que je me réveillis avec une douleur non négligeable aux fesses -Où-suis-je ? m'exclamais-je -Vous êtes à l'hopital, me répondit une douce voix d'infirmière. Qu'est ce que je faisais à l'hopital ? Je n'arrivais pas à me rappeller comment j'étais arrivé en ce lieux... -Pourquoi suis-je ici ? lui demandais-je un peu brusquement. -On vous a retrouvé en pleine nature avec une quantité impressionnante de plombs dans votre postérieur, me répondis-elle poliment. Mes souvenirs me revenaient, le coffre je l'avais vu de mes yeux! Non c'est une légende et pourtant...Non je n'avais pas rêvé, des images de pirates remontaient à la surface de ma mémoire. Maudits pirates c'étaient eux qui étaient responsable de ma présence ici. Mais impossible de me rappeller qui gardait le coffre, ba cela me reviendra bien en mémoire tôt ou tard. -Dans combien de temps suis-je censé sortir d'ici ? -Normalement pas avant cinq jours me dit-elle d'une petite voix. -Je sortirais demain, je me sens déjà beaucoup mieux, je n'ai pas de temps à perdre! L'infirmière ne dit mot, surement une consigne qu'elle devait avoir eu afin de ne pas aggraver la souffrance des malades ou des blessés. Le coffre de Kharn, tant de corsaires étaient à sa poursuite mais la chasse était loin d'être terminée, pensais-je avant de m'endormir de nouveau.
Dulcina Fagney
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13/02/2006
Posté le 04/01/2008 à 19:35:20 

3 janvier Trois jours maintenant que nous étions ici. A peine nous étions remis des festivités du Nouvel An, que nous avions reçu des informations concernant une nouvelle clé, enterrée quelque part sur l’île. J’avais analysé les informations dont on disposait… Côte Est… une ancienne tribu exterminée… près d’Ulüngen… lieu aujourd’hui hanté par des squelettes et momies… Dans ma tête, tout s’était assemblé… J’avais sorti une carte de ma poche, mais déjà, j’avais fait le lien entre tous ces éléments… déjà, un lieu s’était imposé dans ma tête… J’avais regardé Nick avec un énorme sourire, avant de lui déclarer. « Mon Amour, je crois bien qu’on va retourner à l’endroit où nous avons appris à nous connaître ! » Il m’avait rendu mon sourire, et après quelques saluts à Ralex et Nominoe qui étaient là, nous nous étions mis en route pour le Monastère. En chemin, Maurice de la Rippavière, qui avait agressé de nombreux corsaires, s’était trouvé sur notre chemin… Je n’avais pas voulu lui laisser le temps de me voir… ni de voir Alanis, portée par son père. Ma main avait attrapé mon pistolet, et mon doigt s’était chargé de faire feu à plusieurs reprises, jusqu’à le voir s’écrouler. Et deux jours s’étaient écoulés depuis notre arrivée au Monastère. Nous avions creusé partout… j’avais évidemment pensé que la tombe de la mambo se serait trouvée au cimetière sauvage… mais il n’y avait rien. Nick et moi avions retourné tout le monastère… De la cave au jardin. Hier, dans la soirée, un bouc noir rôdait dans le Monastère. À ma vue, il s’était approché, et j’avais pu apercevoir un vieux morceau de papier attaché à l’une de ses cornes. J’avais ainsi pu lire la lettre du Gitan qui me répondait, m’apportant quelques informations supplémentaires… Une sorcière… J’avais pris le temps d’écrire un nouveau message, l’accrochant au bouc, avant de le renvoyer vers son maître… Et voilà que ce midi, alors que nous nous reposions, épuisés de nos fouilles, je sentais une main se glisser dans mes poches… Je me retournais vivement et attrapai la main du voleur… ou plutôt, de ma voleuse. « Toi ? » Lady Ching se trouvait devant moi, son visage s’empourprant. Elle se mit à bafouiller quelques mots pour tenter de se justifier. « J'ai un gros problème en ce moment : j’essaye d'arrêter de fumer, mais j'y arrive pas. Et là ce matin en me réveillant, je fouille dans ma poche, je trouve du tabac, et rien pour le fumer!! » Je la regardais suspicieusement tandis qu’elle continuait. « Et vu que j'ai cru voir dépasser de ta poche une petite pipe… » Dans ma tête, ça fit tilt immédiatement… une pipe, cela ne pouvait être une coïncidence… je décidais cependant de jouer le jeu. « Oh, eh bien que ferai-je donc d'une pipe? Fumer avec Alanis à côté? On n’a pas idée ! » Elle tenta de se justifier à nouveau : « Je sais pas, il parait que y'a des collectionneurs en ce moment… Tu nous ferais pas une crise de collectionite aigue non? » « M’enfin, si on ne peut plus venir se recueillir au Monastère avec son époux sans se faire voler, par une propre compatriote en plus ! » « Et cette crise de collectionnite alors? » « Mais enfin, de quelle crise parles-tu? Je ne collectionne que le bonheur de mon mari et de ma fille, et j'ai pas envie de soigner ça ! » « Ho c'est mignon!! Mais je ne crois pas un seul instant que tu sois anosognosique très chère. Eh bien… je vous laisse ! » Elle se faufila vers la sortie plus vite qu’on ne l’aurait imaginé. Nick avait écouté sans mot dire, mais avait compris la même chose que moi, je le voyais dans ses yeux… Soudain, il s’exclama : « Ma bourse ! Sacrebleu, il me manque de l’or ! » Il se leva d’un bond. « C’est elle, j’en suis sûre, j’avais encore mon argent tout à l’heure… Je n’aime pas les voleurs, je vais la rattraper tu vas voir… » J’eus à peine le temps de lui dire d’y aller doucement, pour ne pas lui faire de mal tout de même, qu’il s’était élancé à sa poursuite. Si des compatriotes en venaient à me voler pour ce coffre… où allions-nous ? Peut-être devrais-je rester discrète quant à mes recherches, il semblerait que ce coffre fasse perdre la raison à certains… Je restais donc pour ma part avec Alanis, qui tentait de se mettre à quatre pattes… Bientôt, à ce rythme, elle réussirait à gambader sur ses mains et ses genoux… Une demi-heure plus tard, Nick me revint, la bourse à la main, et un gros sourire sur les lèvres. « Elle t’a remboursé ? » « Euh… oui. » « Bon, tant mieux. Mais… tu as un peu de sang sur ta chemise ? » « Euh… je lui ai mis une beigne un peu forte je crois… elle se reposera à l’hôpital de New Kingston. » « Quoi ? Mais enfin, pourquoi ? » « Si tu le savais, tu approuverais… Ne t’en fais pas, elle s’en remettra… » Il était tout guilleret, et m’enlaça tendrement, laissant ses mains exprimer son Amour pour moi en parcourant l’ensemble de mon corps. J’oubliais tout, le temps de m’abandonner à lui… Ce ne fut que quelques heures plus tard, tandis que nous étions allongés, enlacés tous deux, avec Alanis entre nos deux corps à moitié dénudés, que j’eus un sursaut. « La clé… Dehors mon Amour… Comment n’y ai-je pas songé plus tôt… » Nick me regarda, incrédule, me lever et enfiler une chemise pour me couvrir. « Un sol meuble ! Sur la côte ! Bon sang, elle n’est pas DANS le Monastère, elle se situe juste autour ! Allons-y ! » Nous nous mettions aussitôt en route, attrapant notre pelle et notre pioche, vers la sortie du Monastère. Je savais où me diriger… je connaissais un endroit où le sol était meuble… Mais, en approchant, j’eus soudain confirmation du résultat de ma réflexion… Devant nous, la terre était retournée, et je pus voir un petit coffret ouvert à côté d’un trou… Un coffret de la taille de cette même pipe que j’avais aperçue, quelques jours auparavant, sur… « Nick ! La clé n’est plus là… Bon sang, j’aurais dû y penser avant, on s’est fait doubler. Je sais où trouver une autre pipe. Il faut qu’on se mette en route, dès demain ! » Il me regarda, et nous retournâmes dans le Monastère nous mettre à l’abri. Demain… nous nous remettrions en route. En attendant, quelques courriers à envoyer à droite à gauche, et un époux et une petite fille à s’occuper… la soirée ne serait pas perdue pour tout le monde…
RIP
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Posté le 04/01/2008 à 20:14:46 

Rubel relisait encore une fois la lettre. Ses yeux brillaient derrière ses petites lunettes rondes. Cette mission était particulière, son maitre ne lui avait indiqué aucun commanditaire, et les objectifs n'étaient pas clairement annoncés pour une fois. Un coffre et énormement de mystère autour. La soif de richesse et d'aventure avait toujours fait vivre les hommes et cette vérité s'appliquait plus encore dans cette région au confin du monde. Le trésor de Kharn Reinert ne l'intéressait pas vraiment. Il s'agissait avant tout de faire naître un esprit d'équipe au sein du groupe en les associant toutes derrière une même mission. Ensuite son maître savait qu'en impliquant l'organisation dans cette aventure là, ces hommes passionnés viendraient tot ou tard à elle. Si les Amazones parvenaient à peser dans la quête de ce trésor, il serait possible de négocier au prix fort avec les différents protagonistes...C'était également une opportunité de se faire connaître sur Liberty. Dix jours que cette lettre, Rubel l'avait reçut. Il fallait admettre que jusqu'alors tout ne se passait pas aussi bien que prévu. Elles n'avaient malheureusement pas toutes répondues à l'appel. Freya et Ishtar jouaient de leur charme en quête de la moindre information. Nephtys mettait en marche de son coté ses nombreuses relations pour obtenir une piste. Sekhmet, Maât se tenaient en retrait, attendant le feu vert pour passer à l'action. Mais Héra, et surtout Isis, leur meilleure voleuse dont le rôle serait capital dans l'opération, avaient disparues. Il fallait donc revoir toute la stratégie. Rubel avancait la pelle à la main à travers la plaine d'Ulungen. Son maître venait de lui remonter les bretelles devant le manque de progression dans la mission. Il en était à présent réduit à creuser lui aussi, pour trouver au moins une clé... Le lieu ressemblait à ce qu'on lui avait indiqué...la pelle s'enfoncait bien dans ce sol là, il entendait au loin s'élevant de cette imposante batisse lui faisant face, des hurlements qui n'avaient rien d'humain. Au coup de pelle suivant il tapa dans quelque chose de plus dur. Il déterra en fait un petit coffre pouvant facilement contenir une clé. Sur de lui, il repartit chez Jacquot où il donna rendez vous aux Amazones pour discuter ensemble de la démarche à suivre à présent, et découvrir avec elles le contenu du coffret. En attendant les filles, attablé à la taverne, prenant bien soin d'attirer le regard des personnes présentes vers lui, il ouvrit doucement le petit coffre et découvrit ce qu'il y avait à l'intérieur. Tu trouves en examinant : 30 PO et Émeraude. Rien qui ressemble à une clé dans ce coffre. Sans dire un mot, il referma aussitot le couvercle....derrière ses lunettes on aurait pu lire la déception dans son regard, mais en se redressant il afficha un large sourire aux autres, comme s'il voulait leur laisser penser "Oui messieurs, c'est bien ce que vous pensez dans ce coffre...faudra compter encore un peu plus sur nous." Les Amazones entraient joyeusement dans le pub et s'installèrent près de Rubel, apparament il y avait du nouveau.
don Juan de Montalvès
don Juan de Montalvès
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05/01/2007
Posté le 05/01/2008 à 01:30:33 

31 décembre 1707 Les rumeurs de fête et de beuveries retentissaient sur la plage du bar Chez Jacquot. Le vent portait les rires et les cris de cette fin d'année, même sur cette île des Caraïbes. Une dame espagnole semblait étrangère à ces festivités. Elle marchait d'un pas rapide sur le quai du repaire pirate, absorbée dans ses pensées. Les marins de la jonque l'aidèrent à grimper à bord de l'embarcation, le capitaine du bateau vint à sa rencontre. - Excellencia, vous êtes déjà de retour...nous ne vous attendions pas si tôt. Nous étions fort inquiets pour vous. - Si. - Est-ce que votre mission s'est bien passée, je veux dire, avec tout le respect que je vous dois, les pirates... - Si, por supesto...por supesto. - Ce que je veux dire, c'est qu'ils ne lâchent pas le morceaux comme ça. Ils auraient pu vous faire souffrir atrocement, vous mutiler, ou pire vous faire coucher avec la Nonne ! Nous étions tous vraiment inquiets... - ... - En plus, en cette nuit du Réveillon, les passions sont grandes, l'abus d'alcool, et ce rhum qui enflamme les sens, et vous au milieu de ces soudards et ces filles de petite vertu...oh je n'ose imag... - "PORQUE NO TE CALLAS !" Le ministre ôta sa perruque rousse et la jeta sur le pont et c'est dans sa robe émeraude, maquillé, poudré et couvert de bijoux que don Juan s'enferma dans sa cabine. Sans prendre le temps de se changer, il ouvrit le courrier qui venait de lui parvenir. Parmi les lettres de commandes espagnoles, une missive attira son attention, celle de Herr Van der Grat, un marchand hollandais affilié à la Casa de la Moneda. Don Juan l'avait prié de mener les opérations de fouille près du Monastère Saint-James. "Estimé don Juan, Les fouilles du Monastère n'ont rien donné. Pas même l'excavation du cimetière sauvage caché. Je vous signale que nous avons croisé plusieurs chercheurs de trésors dans la cave à bière, notamment Dudu et son époux, Nick le Brun. Désolé de ne pas pouvoir vous rapporter le bien que vous convoitiez ici. Van der Grat" Le ministre serra la lettre dans son poing. Il se rejeta sur son fauteuil et regarda les reflets de la lune sur la mer à travers les larges fenêtres de sa cabine. Puis, le regard à nouveau sec et résolu, le ministre rédigea deux lettres cette nuit-là. Mais une seule signé de son vrai nom, celle qui partit dès l'aube pour Port-Louis: "Capitaine, L'heure tourne et je suis las des petits jeux de piste et des courses aux indices. Ces jeunes fous pensent pouvoir berner toute l'île avec leurs tours de passe-passe, leurs petite chasse au trésor champêtre et familiale. Il est temps de montrer la puissance de votre organisation. Réunissez vos hommes et prouvez-moi que je fais bien de vous payer généreusement. La chasse est ouverte, n'ayez pas de pitié, tuez s'il le faut tous ceux qui se dresseront entre le Trésor de Kharn Reinert et moi. Ne faites pas de quartier, si des gens aident, assistent, protègent les porteurs des clés, éliminez-les aussi. Homme, femme, enfant, c'est égal. Don Juan" Il referma la lettre dans une enveloppe de cuir et la scella. Puis il prit à nouveau sa plume pour écrire une seconde lettre, à l'écriture plus élégante et fine. Cette dernière prit le chemin du camp paria: "My most dear friend, C'est une femme désespérée qui vous écrit ces lignes. Je me suis laissé dire que vous excelliez dans votre métier de voleur ? Est-ce exact ? L'on me dit que vous êtes un perce-coffre redoutable... Si c'est le cas, j'ai une proposition pour vous. J'ai besoin de récupérer un objet auprès d'une personne sur Liberty. Si vous réussissez à dérober et me ramener cet objet, je vous paierais une jolie somme et j'obtiendrais votre réintégration parmi les corsaires et dans la colonie qui vous plaira. Comme il doit être triste de vivre à la belle étoile, éloigné des siens, aux côtés de gens si peu recommandables... Croyez bien que je suis au désespoir de vous demander un si basse œuvre, mais je ne sais vers qui me tourner. Je suis seule au milieu de cette tourmente. Vous êtes mon ultime espoir, gentle friend. Seriez-vous intéressé par ma proposition ? Your true servant, Maria-Isabel Paloma de la Serena" Un sourire se dessina sur les lèvres rouges du ministre. Le navire leva l'ancre et commença son périple vers le port d'Esperanza. Au-dessus des capitales coloniales scintillaient les feux d'artifice de la nouvelle année. (hrp: un post certifié avec de vrais morceaux de private joke español dedans )
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