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Notre amour  
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Lady Caroline
Lady Caroline
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17/12/2006
Posté le 22/12/2007 à 15:21:31 

Ce matin, allongée sur la plage, je me réveille au bord de l’eau à coté de mon amour que j’enlasse dans mes bras. Il dort encore, je baisse le regard vers lui et je repense à notre rencontre. Mes pensées remontent quelques mois auparavant,… Il était dix heures et demie d’une chaude soirée d’été. Je me trouvais dans la situation de choisir entre sortir toute seule ou trouver une occupation à la maison. Thomas, l’ami avec lequel je devais sortir, m’avait abandonnée pour courir après un jupon… La chaleur et la journée de travail avaient englouti une bonne partie des mes énergies mentales et je n’avais rien envie de faire à la maison ! J’étais donc sortie, accompagnée de ma plus fidèle amie…mon ampaleuse. J’étais plus ou moins expérimentée et prétentieuse et j’avais mis les pieds dans un manoir qui jusqu'à présent m’avais paru sans importance. Je m’aperçue vite que ce lieu était dangereux mais je continuai quand même. Pendant plusieurs heures je fis face à des bêtes sauvages qui me paraissaient quasi inoffensives Puis, je vis un espagnol allongé par terre qui avait succombé aux coups portés par des monstres. J’approchai et j’examinai ses blessures, elles étaient profondes mais non mortelles. Je lui pensai et nettoyai ses blessures puis je le sortis de ce manoir. Au matin, quand il se réveilla, il se redressa lentement et je lui dis : - comment te sens-tu ? - ce n’est pas la grande forme…mais c’est supportable ! Il se releva, - tu auras mal encore un peu pendant quelques jours mais sa devrait aller…à bientôt, lui dis-je le sourire aux lèvres. Alors que je m’apprêtais à partir, il me demanda mon nom - je m’appelle Caroline….et toi ? - Pepito. Répondit-il l’air heureux. Pendant que je reprenais ma route, son regard accrocha le mien, il m’était impossible de le détourner jusqu'à ce qu’il soit hors de ma vue. Alors que j’errais seule dans les forêts de l’ile, Tentant d’oublier ce personnage auquel ma mémoire attaché tant d’importance, je vis Thomas qui me rejoint. « Ah Caro, tu es la ! J’ai reçu ta lettre, je me suis dépêché de te rejoindre…Que s’est-il passé ? » Sa présence me fit du bien, j’eus du mal à lui répondre, je bafouillais et lui dis que j’allais bien…je ne voulais pas qu’il s’inquiète. Mais il insista : « cela n’a pas l’air d’aller au si bien que tu me le dis…Car qu’est ce qui ne va pas ? » Je lui répondis de ne pas s’inquiéter, que j’allais quitter la maison et partir a l’aventure. Je l’embrassai et partis. Quelques temps après, je pensais toujours a ce mystérieux inconnu, j’avais toujours ce même désir de le retrouver. Un après midi, je m’assoupis dans la forêt contre un arbre. Soudain, je fus réveillée par un vacarme et je vis un homme partir en courant puis un autre qui était de dos. Quand il se retourna, mon sang ne fit qu’un tour, ….c’étais Pepito… Il glissa tendrement sa main contre ma joue alors que je m’éveillais…et il me dit - bonjour belle princesse…bien dormi ? Je me suis relevée et il m’a embrassée tendrement puis nous sommes restés là un moment l’un contre l’autre…
Lady Caroline
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17/12/2006
Posté le 24/05/2008 à 12:27:43 

Plus le temps pasait, plus je me rendais compte que les mois passaient, les uns après les autres, mais que l'éloignement et la différence de nation ne jouaient pas en la faveur de notre couple... Pépito était loin de moi, et ma nouvelle vie chez les français ne me permettait pas de le voir comme je le voulais... Je pris la décision à regret de mettre fin à toutes ces angoisses et ses attentes interminables, j'écrivis alors ces quelques mots sur un bout de papier: Mon amour, j'ai tant rêvé de toi, que tu perds ta réalité. Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant et de baiser sur cette bouche la naissance de la voix qui m'est chère ? J’ai tant rêvé de toi, qu'il n'est plus temps, sans doute que je m'éveille. Je dors debout, le corps exposé a toutes les apparences de la vie, de l’amour que j’ai pour toi, la seule chose qui compte pour moi. Je pourrais moins toucher ton front, et tes lèvres que les premières lèvres et le premier front venu. J’ai tant rêvé de toi, j’ai tant marché et parlé seule, couché avec ton fantôme, qu’il ne me reste plus qu’a devenir moi aussi un fantôme. Je ne supporte plus ton absence, ne m’en veux pas, mais cela ne peut être que mieux pour nous deux. Je te porterai a jamais dans mon cœur... Caroline Apres avoir plié délicatement le papier, je le parfumai et l’attachai a mon perroquet, le regardant partir je me demandais ce qui allait ce passer maintenant, quel avenir m’étais destiné …?
 

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