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Ils étaient quinze matelots, sur le coffre du mort...  
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Joe Krill
Joe Krill
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16/08/2007
Posté le 13/12/2007 à 21:59:13  [ Edition bloquée ]

***************** Merci de prévenir par MP (Krill et/ou Lord De La Vengeance) si vous trouvez une des clefs enterrées. Sous peine de disqualification à l'event ! ***************** Krill parvint enfin à hisser le lourd coffre au sommet de la plate forme du repaire. Pas un chat. Il soupira. Seules, les braises du feu de camp à l’agonie rougeoyaient dans un coin du repaire. Avec un soupir, Joe se dirigea vers la cloche de la maison du Borgne. Les algues collées sous ses bottes trempées couinaient sur le plancher de la terrasse. Il venait tout juste de sortir de l’eau. Sa pêche avait été fructueuse, et il souhaitait informer ses frères de son retour et de sa trouvaille…Le tocsin hurla. Branle bas de combat ! tout le monde sur le pont, en tenue, allez ! Du mouvement, tout le monde en mouvement ! Rangez vos hamacs, il est quatre heures, on ne dort point, allez !! Cris, râleries, bruits de pas précipités, la confrérie se rassemblait. Krill sourit. Il était de retour, avec une surprise...
Don Digo De Las Vegas
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05/05/2007
Posté le 13/12/2007 à 23:17:11 

Quelques jours plus tôt quelques crabes hésitant avaient passé le perron du repaire. (http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=15&sujet=13471&u_i_page_theme=1&u_i_page_sujet=1&rech=ok) Les crabes étaient arrivés, à tâtons, comme des explorateurs impromptus au milieu de cette végétation luxuriante. Ils furent suivis par d’autres, en nombre, annonciateurs de l’arrivée imminente de notre frère Krill. Il était enfin revenu de cette plongée abyssale dans les eaux glaciales de l’océan, là où la porte des ténèbres s’ouvre sur un monde muet. Un désert étrange peuplé de quelques mollusques magnifiques qui tournoient sans fin autour d’épaves voisines. Combien de coques de bateaux sont venus choir ici lentement après s’être déchirées sur les hauts récifs… Un son métallique vint brutalement percer le silence…une chaîne…le coffre ? Lord s'extasie soudain à la vue de cette armée de crabes dont les bougies scintillantes venaient de faire ressurgir le passé. Mes frères, Krill est de retour, il revient en héros...le coffre... il a retrouvé le coffre! L’espoir était né… si les écrits disaient vrai l’objet de toutes les convoitises était là devant leurs yeux à l'intérieur de se coffre. Un objet unique à la valeur inestimable pour lequel chacun des frères serait prèt à se vider de son sang. Tout était parti d’une carte. Des générations entières de capitaine l’avaient gardé jalousement en espérant qu’un jour on retrouve le légendaire trois mâts du capitaine Kharn Reinart le plus terrible pirate que ces eaux n’est jamais connus. Il instaurait la terreur à la seule vue du Jolly Roger qu’il arborait crânement toutes voiles dépliées. Jamais pirate n’avait autant inspiré la crainte tant ses manières étaient rudes et sa lame tranchante. Krill se mit à hurler pour rassembler les troupes... Branle bas de combat ! tout le monde sur le pont, en tenue, allez ! Du mouvement, tout le monde en mouvement ! Rangez vos hamacs, il est quatre heures, on ne dort point, allez !!
Joe Krill
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16/08/2007
Posté le 18/12/2007 à 08:38:34 

Garnison pirate van ders « Daisuke’s tower »… un soir de décembre. *Joe Krill était de plus en plus agacé par le comportement de La Vengeance… Depuis qu’il était revenu parmis ses frères, le Krill n’avait sentit d’attention que pour le fichu coffre qu’il traînait. Et ce vieux psychotique de Lord ne faisait rien pour améliorer son pressentiment. Pour se calmer, le celte alla fumer son brûle gueule sur le rempart. Le ciel du crépuscule était orangé vif.* - mmf… sale présage pour mon quart... *Le Krill gratta l’amadou de son allumette sur la pierre froide et fourra la flamme dans le foyer de sa pipe avec une pincée de tabac noir. C’est le moment que choisit l’orage pour entrer en scène. Krill pesta, enfila son large chapeau pour pouvoir continuer à fumer. Son regard glissa en contrebas. Dans la cour de la tour, Lord de la Vengeance ne le quittait pas des yeux, un sourire énigmatique aux lèvres. * - Gast… monte donc et vient m’aider à veiller sur l’horizon ! je serais pas tranquille avec toi derrière moi et je ferais pas du bon boulot… * Son sourire découvrait à présent ses dents et ses yeux brillaient d’une lueur frénétique. Joe, pour fuir cette inquisition, se prit d’une soudaine contemplation pour sa pipe en fer qu’il considéra un instant, avant de la vider par dessus le rempart. La lumière rasante du soir avait mis en évidence d’étranges reliefs… Sans se déconcentrer de son observation, le Krill abreuva Lord de récits sur l’emplacement d’ou il avait trouvé le coffre..* - Mmmh, vois tu, c’était aux alentours de la crique des Landes. J’ai plongé ce soir la sans me demander ou est ce que je pourrais bien atterrir, et j’ai nagé, nagé… Tu en penseras ce que tu voudras, mais je dis qu’on ne trouve cette grotte sous marine que si on est effectivement perdu ou errant sans but, pour cela que seuls les poissons la trouvent… Je me suis installé ici pendant une lune complète. Il y avait tout un fatras d’objets plus ou moins en bon état. Des armes, des bijoux, des armures… une quantité impressionnante de monnaie de différentes nations… Des piastres, des guinées, des pistoles, des shillings, des escudos, pièces de huit… J’ai trouvé une pipe correcte qui pouvait remplacer le brûle gueule de bois que je portais avant et qui avait souffert de ma plongée. Et puis, j’ai sentit des pulsassions dans mon amulette, tu sais, celle en forme de crabe la… et j’ai compris qu’ils m’appelaient.. J’ai pris ce que j’ai pu, et je suis remonté. Voilà. Ça te va ? * marmonne * vais enfin pouvoir veiller tranquille maintenant… Krill rangea précieusement la pipe qu’il gardait trop souvent ostensiblement. Bien sûr, il faudrait qu’ils sachent un jour ou l’autre, mais pas tout de suite… Il glissa une pièce de huit trouvée sur place dans la poche de Lord. Qui sait ? le vieux fou trouverai sans doute comment s'en servir...
Don Digo De Las Vegas
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05/05/2007
Posté le 22/12/2007 à 21:44:30 

Garnison Van Ders J-1 avant la contre attaque hollandaise. L’ultime rayon de soleil s’était évaporé derrière la barre rocheuse qui surplombe Ulungen. Les rondes étaient devenues incertaines à cause de l’obscurité qui s’était infiltrée par les meurtrières. Lord abandonna son tour de garde et rejoint Krill qui siégeait inlassablement sur le coffre depuis sa remontée des abysses. Il scrutait, inquisiteur, la moindre tentative d’approche. (Lord) Ahaha il est pas né le marin d’eau douce qui va réussir à l’dérober. *Krill examine des ses interminables doigts jaunâtres la tas d’algues qui trône sur son crâne, rattrape un bernard-l’hermite devenu trop dissipé, le regarde, puis l’avale goulûment* (Krill) Gnark, gnark… peuvent s’gratter les corsaires jamais ils n’approcheront mon coffre. *Recrache un morceau de coquille puis lui indique du menton un chemin en contre bas* (Krill) J’ai repéré un chemin dérobé au cas ou les goudas attaquent je prendrais la fuite avec le coffre en direction du repaire. *Marque un léger temps d’arrêt puis se laissant absorbé par ses pensées reste planté bouche ouverte rendant, provisoirement, sa liberté à une crevette jusqu’alors captive de son palais* Lord stupéfait pas la scène comble le silence, un rien gène. (Lord) Euh… oui … euh t’as ben raison l’Krill peuvent courir ces va-nu-pieds le trésor de Karn est et restera notre ! *Krill se baisse récupère la crevette qui gigotait en vain sur la dalle en pierre puis l’ingurgite d’un mouvement de langue abject* (Krill) D’ailleurs on a essayé de forcer les trois serrures avec le Cubain mais elles paraissent inviolables. Il faudra trouver les trois clefs si la légende dit vrai elles sont quelques part sur cette île. Lord hoche la tête puis part rejoindre ses frères qui, à la lueur d’une bougie, se réchauffent les entrailles avec la gnole de l’ami Jacquot. En chemin il sors de sa poche la pièce d’or que lui avait confié Krill et la regarde envahit d’un étrange pressentiment.
Joe Krill
Joe Krill
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16/08/2007
Posté le 24/12/2007 à 14:43:14 

Assis sur ce coffre qui commençait à dégager une sérieuse odeur au fur et a mesure que les algues et les balanes qui nichaient dans les bas reliefs pourrissaient, Joe Krill fumait paresseusement son fameux tabac noir, effleurant les cordes de son ukulele. Il observait tout le remue ménage que cela provoquait autour : Lord n’en pouvait plus, il cherchait à tout prix un moyen d’ouvrir ce maudit coffre. Ses autres frères, habitués aux vielles malédictions, s’étaient montrés intéressés par l’objet, mais plus réservés à l’idée de l’ouvrir tout de suite… Parfois, l’un d’entre eux lui demandait si il avait fini de couver son œuf, auquel le Krill répondait d’un sourire torve qu’il fallait encore qu’il chauffe. D’après les échos portés par les embruns, le bruit commençait à circuler parmis les corsaires… Par saint Guénolé, déjà qu’on arrive pas à faire ouvrir le bec à cette cassette, si les chien-chiens de la couronne s’en mêlent, ça va pas nous avancer… … le Krill répondait d’un sourire torve qu’il fallait encore qu’il chauffe… Pourquoi avait il répondu cela déjà ? La tête dans les brumes océanes à cause du tabac noir, l’esprit nageant dans la mirabelle de Jacquot, il avait répondu ça un peu comme ça, le jus de son crâne sortait parfois de drôles de prophéties… un héritage peut être du à sa pauvre mère, une groac’h, une voueuse comme on disait au pays. Une sorcière, un peu diseuse et médiseuse http://beyond-spirit.info/sculpture/sorciere.jpg" border="1"> … Ou tout simplement, une connerie sortie par son claque merde, tellement il était plein de liqueur qu’il ne pouvait plus garder ces inepties… Chauffer, chauffer… Un rapport avec… Lord ! ramène ta barbiche, on part en voyage !! On va voir celle qui sait…
Joe Krill
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16/08/2007
Posté le 27/12/2007 à 18:39:02 

Joe Krill roupillait paresseusement sur le sable de la crique des landes en attendant la venue de Lord quand le contact glacé d’un poignard sur sa gorge le fit émerger brutalement. Nabot ! dis moi tout sour ton coffre ! Ou est il ? La poigne d’acier de l’agresseur lui fit faire un quart de tour vers la mer. Parle, vite, ou tou iras les saluer dans les profondeurs d’ou tou viens ! le Krill parvint tant bien que mal à lui faire comprendre que la lame de son couteau lui plaquait si fort la gorge qu’il ne respirait plus et pouvait encore moins parler. - Haar ! il est quelle heure pour réveiller ainsi les braves gens ? - Aux alentours de deux heures dou matin le nain. Parle à présent qué tou est révéillé ! - Pas une raison ! Tss, y a des heures pour ça, l’espingouin ! Bon, t’es qui ? B… Branlouze ? Deux coups de feu retentirent, puis trois, et quatre. Lord de la vengeance devait avoir faim et chassait dans la jungle, tout près. Krill sourit et avant qu’il ai pu poursuivre sa demande, le paria espagnol avait déjà mis les voiles. Bougre d’imbécile… Qui a bien pu lui parler du coffre ? l’Irlandais fonça vérifier dans les épaisses fougères que le coffre y était toujours. Puis, il revint, rassuré, pour fumer sa pipe dans son hamac. Un objet attira cependant son attention… Il rit aux éclats. Voilà deux jours que Lord et lui courraient après cette fichue voyante française, et Don Branlouze venait de leur livrer une jolie pièce pour leur enquête… Une boule de cristal… Lord !! rallume les braises du boucan ! Il se peut que j’aie une petite faim moi aussi…
Don Digo De Las Vegas
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05/05/2007
Posté le 28/12/2007 à 16:25:00 

A cet instant Lord sort de la lisière du bois traversant fougères et ronces sans broncher. Le pas est lourd, la démarche incertaine, il est ivre… comme toujours. *Tenant, bras en l’air, deux oreilles de lapin ensanglantées comme un trophée de chasse* J’ai,upps, pas réussi à retrouver le reste… je crois que ,hops, je l’ai tiré d’un petit peu trop près. Faut dire ça tiens mal la, hips, grenaille à bout portant ct’foutu bestiau. *Enlève un bout de cervelle encore chaud qui avait élu domicile dans un coin de sa barbe* Alors mon chti’ Krill tu as trouper, euh trouver comment ouvrir ce, upps, coffre ? Arff j’crois ben que va falloir qu’on rassemble les trois, hips, clés … *Attise les braises du feu de camp avec le culot de sa bouteille* L’eau de vie, euh…la vie est mal,upps, faite quand même. C’est comme ct’bouteille regarde moi ça y a rien d’dans ! C’est comme ton coffre s’il est fermé… sert à rien. Argg sacrebleu de crottin bouseux, si j'retrouve le crétin, hips, lunaire qui a inventé les bouteilles vides, je m'en vais lui faire passer un sale quart d’heure. Krill observe la scène, consterner, il se dit qu’il va avoir du mal à tirer quelque chose de Lord aujourd’hui. Regarde sac vin je crois que j’ai une piste. *Sors l’orbe de son tissu et la montre à Lord qui reste pantois* Allé suis moi on va la rencontrer je suis sur qu’elle en sait plus que nous. Lord s’exécute et prend la route avec son frère. Il part, pensif, tout en suçant une des oreilles du pauvre mammifère. Dédiou elle chatouille la langue cte’ viande… bizarre. *Regardant l’irlandais rallumer sa pipe* Tu sais mon frère, hips, j’ai un bon pressentiment. La pièce, maintenant cte’boule magique… je sens que la première clé n’est pas loin.
Catalina Ibarruri
Catalina Ibarruri
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17/11/2007
Posté le 28/12/2007 à 17:35:53 

Il l’avait eu… C’était rageant. Elle avait voulu les énerver, jouer avec eux, les entraîner à sa poursuite, leur faire perdre du temps pour leur délivrer leur avenir, et s’emparer d’une partie de l’or de la confrérie… Mais il l’avait eu, ce pirate, il l’avait attiré. Cette orbe était plus importante qu’un peu d’or… Il fallait qu’elle lui appartienne. Elle se jetterait dans la gueule du loup pour l‘avoir. Ce ne fut pas long, deux jours eurent le temps de passer seulement pour qu’elle soit devant lui. Il était petit, l’attendait, jouant de son ukulélé. Il l’accueillit assez froidement. Les mots partirent de la bouche la vieille sans discontinuer : ( Catalina ) « Ton avenir est de sang, d’or, mais tu n’en auras jamais assez… Oui, tu en rechercheras de plus en plus, tes frères à tes côtés… » ( Krill ) « Assez, je me fous de tes niaiseries pauvre folle… Prends ça, tu y verras plus clair peut être… Ou alors, préfères tu le canon de mon prototype ? » Enfin elle l’avait, devant elle, la boule, l’orbe magique ! Elle la prit, ses yeux devinrent rouges, puis se retournèrent. Le blanc de ses yeux faisait maintenant face au nabot, et les mots sortirent de sa bouche, incontrôlés. ( Krill ) « Doucement... » ( Catalina ) « Ta...Ta... Clé... Tu l'as... Ce que tu cherches... Est tout près... » « Hein ? Qu'est ce tu cause la vioque ?! » Les gouttes de sueur perlaient sur le front du pirate, mais les mots continuaient. « Si je l'avais, tu penses bien que je l'aurais ouvert ! » « Ta bouche... Tu fumes... Arrête... Tu troubles tout... Ne la mange pas... Elle est là... Laisse moi la prendre… » Plein d’incompréhension, Krill abaissa son arme. Catalina, elle, s’avança, s’empara de la pipe qui se trouvait entre les deux lèvres faces à elle. Une fois en possession de sa convoitise, elle brandit l’objet, les bras tendus vers le ciel. « Oui... Son aura...La fortune… » Cette fois ci fut de trop pour le pirate, il tira une balle en l’air pour relâcher la tension qu’il accumulait en lui. « C'est rien qu'une pipe en fer ! Rends moi ça toi, tu vas l'abîmer ! » La vieille Ibarruri tira d’un coup sec sur l’embout de l’objet qu’elle tenait, le nabot hurla de rage, puis la vieille, se concentrant toujours inconsciemment sur l’objet, le dévissa…
Joe Krill
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Posté le 28/12/2007 à 20:46:48 

Krill restait stupéfait… La vielle dame tenait dans ses deux main les deux parties distinctes de la pipe d’opium qu’il avait l’habitude de fumer. Une clef !! le bec de la pipe cachait le crochet d’une clef ! -Bouge de la ! file moi ça ! Le nain bondit sur la voyante en transe, l’écarta violemment du coffre, et se saisit de la clef pour l’essayer. Au milieu des cris atroces du métal rouillé, un « clic » fort et sec secoua le coffre. Emerveillé, Joe, ouvrit grand ses yeux globuleux et referma la première serrure aussi rapidement. Sans tarder, il ramassa le coffre dans le drapeau noir et revissa sa pipe pour se la remettre au bec. Il alla rejoindre Lord qui gardait l’entrée de la crique plus loin, mousquet en joue. Aye frangin ! On a une clef ! Lord ! Le Krill dévissa le brûle gueule pour lui montrer. Il nous en manque encore deux… Très confusément, deux images lui revinrent en tête… Il revit le Graveleux qui fumait son éternel tabac, dans une pipe toute semblable, ramenée par les chinois de van Buick. Et il revit Don Branlouze de la fenecki lui pointer un couteau sous la gorge, une pipe similaire qui dépassait de la poche de sa redingote… …Il ne reste plus, qu’a les rattrapper…
Joe Krill
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16/08/2007
Posté le 29/12/2007 à 17:25:41 

De retour au repaire, Krill confia la clef au Commodore Salas le temps d'une dernière sortie. Il jetta un dernier regard à ses cartes de la Jamaique... havre de Kingston... Les Roches noires... Autant de passes ayant servit de repaires a Kharn... restait il des clefs en ces lieux ? il décida d'aller à la planque des contrebandier, son ancien repaire, à lui et à ceux qui faisaient passer du tabac en douce sur Liberty, pour en savoir plus...
Spark
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Posté le 30/12/2007 à 11:05:45 

[Oups gouré de topic, je sais pas si je peux posté ici]
Joe Krill
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16/08/2007
Posté le 31/12/2007 à 11:35:23 

Krill entra dans la taverne des contrebandiers, essayant de se faire plus petit qu’il ne l’était déjà. Entre trois brigands, il aperçut au loin son ancien commanditaire et patron, Jack le Rouge. Drapé de sa lourde cape de velours noir brodé de fil d’or, le bandit à la peau mate et aux cheveux rouges avant toujours autant de mauvais goût… - Ahoy, le rouge… Tes affaires se portent plutôt bien sans moi on dirait… Il n’y avait pas ce petit troquet lorsque j’ai quitté ta bande… Si ? Un silence à faire pâlir un spectre se fit soudain dans la pièce. Tous les contrebandiers regardaient à présent le petit bonhomme qui revenait parmis eux, mais qui abordait cette fois le bandeau noir de la terrible confrérie. - Voyez vous ça ! La Crevette ! Que nous vaut le grand déplaisir de ta venue ? Je te croyais mort, et si j’avais cru une minute le contraire, j’aurais tout mis en œuvre pour que ce soit le cas… - Désolé pour toi, mais j’ai décidé d’emmerder encore un peu l’Ancou… Si je viens te voir, c’est que j’ai un besoin urgent et irrépressible d’informations, et que tu as toujours une dette au jeu envers moi. Réponds à ma question et je la révoque. - Hahaha ! Tu ne manques pas de culot la sardine, tu viens ici battant le pavillon de la flibuste en sous nombre avec des exigences ! - Penses tu que je serais venu si je pensais que j’encourrais le moindre danger dans ton repaire de pouilleux? Quant à mon nouveau pavillon, ce n’est pas de ma faute si tu as raté ta vie de criminel et que tu survis en mangeant les algues sur les rochers et en revendant à des prix dérisoires tes porcelaines de contrefaçon ! Tes seules rentrées d’argent se firent grâce à mon tabac ! Maintenant, prends un tabouret, une table et deux chopines on va jouer tout ça… Joe savait que si Jack maintenait un semblant de respect de la part de ses hommes, c’était par sa grande gueule. Si il poussait Jack à bout devant sa bande, ce dernier devait relever le défi sous peine d’être démis de ses « fonctions » et balancé par dessus leur repaire. - Mmmh, tu ne manques pas d’audace Josselin, comme toujours. Va pour le Jeu. Adams ! Met en perce un fût de la villageoise de notre raid de septembre ! Krill sourit, installa son coin de table, fixa une bougie sur une bouteille, et commença à battre les cartes. Jack s’installa à son tour, reçut son jeu de trois, le regarda rapidement et sourit. - Alors bigorneau ? Quelle est ta mise ? Pour quel motif es tu venu me déranger ? - Je suis à la recherche de quelque chose qui pourrait me mener à ça… Krill abattit son jeu et déposa sur les cartes une pièce de huit dorée du trésor de Kharn Reinart. Tout se passa à une vitesse incroyable. Jack se leva, empoigna son sabre. Ses suivants firent de même, tout comme Krill qui tira d’un coup sur la poignée de son coutelas. Les français des loups d’azur venaient de faire irruption dans le repaire. - Malédiction ! Joe ! tu les as traînés ici ! - Non, quelqu’un leur à vendu la mèche. Je suis parti seul et sans bruits… Les tuniques bleues épaulèrent leur tromblon et dégainèrent l’acier. Lorsque la fumée se dissipa, Krill gisait sous une pile de cadavres. Il jeta un rapide coup d’œil. Pas un survivant chez les contrebandiers, mais Jack avait prit la fuite… Un immense français fouillait négligemment dans son sac à butin à la recherche de quelque chose… Une clef… Il prit un sac d’or et un sac de billes qui avait appartenu au petit Ed’ et s’en fut en pestant avec ses compagnons. Krill sourit et remercia le commodore Salas
Don Digo De Las Vegas
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Posté le 31/12/2007 à 15:07:39 

Elio Frégosso naquit dans une sordide traboule de Rome au milieu de la crasse et de la misère la plus profonde. Très vite il perdu père et mère et fraya seul son chemin dans les artères de la capitale. Il grandit au contact des voleurs et autres crapules qui agissaient dans les venelles alentours. Un jour, las de sa vie de nécessiteux, il décida de rejoindre l’équipage du Petroggacci, un trois mâts armé de deux rangées de douze canons, véritable embarcation de toute la lie de la terre. A son bord les pires pirates, les pires rustres sardes ou maures, les pires voleurs, voyous ou violeurs inféodés au diable écumaient les côtes toscanes dévalisant les navires marchands de leurs contenus. Très vite il se fit remarquer comme un habile et vaillant combattant. Désireux de toujours plus d’or et d’aventure il s’engagea auprès du charismatique Kharn, dit« le Fendard », pour partir à la conquête de mers bleues azurs des caraïbes. Assoiffée de richesse et sous l’impulsion d’Anacalla, une gitane malveillante rencontrée dans les faubourgs de New Kingston, il décida de trahir son maître et d’essayer de lui extorquer une part de ses richesses. Pris la main dans le sac il fut jeter à la baille à l’ouest de Port Louis avec comme tout trésor une des pipes de Kharn qu’il avait réussi à cacher jusqu’au bout. Repêché miraculeusement par un moine Byzantin qui était venu se recueillir près d’un récif voisin il échappa à la tempête titanesque qui, quelques jours plus tard, envoya par le fond la flotte du capitaine Reinert. Cet événement improbable scella son destin. Sa vie pris alors une toute autre direction. Il révéla sa vraie nature et, après avoir expié ses pêchés auprès de son sauveteur, il s’engagea au côté de se dernier pour prêcher la bonne parole. La légende dit qu’il passait des heures à méditer, assis sur un arbre mort, en fumant son arrache gueule dans ce qui était le seul vestige de sa vie passée : la pipe du «Fendard». Il périt au bord de la mer, non loin d'où il avait été repêché, attaqué par un bandit de grands chemins pour quelques piécettes de huit. Le brigand le laissa mort dans une marre de sang, pipe au bec, après l’avoir traversé de sa lame.
Joe Krill
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Posté le 01/01/2008 à 22:48:01 

Mambo Irène était une esclave antillaise que des marchands français sans le sou ont débarqué à Port Louis, vendant jusqu'à leurs galoches usées pour subsister tant bien que mal une fois leur commerce douteux terminé. Irène était plutôt vieille, et avait navigué dans le fond d’une cale sur les sept mers sans jamais trouver d’acheteurs. On murmurait aussi dans le métier qu’elle pratiquait la sorcellerie vaudou, volait les enfants pour les sacrifier aux sombres divinités de son culte. Il est vrai qu’Irène était devenue grande prêtresse et commandait aux guédés de l’île. Les affreuses rumeurs qui circulaient à son sujet était donc probablement édulcorées par la pudeur et le manque de créativité de ceux qui les faisaient circuler. Il est vrai qu’elle revêtait parfois des peaux de loup et partait courir avec les plus ténébreux indigènes de l’île, eux aussi, serviteurs du Baron sam’di, le Loa de la mort : Les Pelegostos… Cette tribu vivait sur la côte Est de l’île, et pratiquait une magie sacrificielle. Leurs meilleurs guerriers, après avoir prouvé leur valeur et enfanté, étaient rituellement mis à mort afin de servir de gardes aux sombres vassaux du Baron. C’était toujours la Mambo qui dirigeait les rites impies. Elle mettait elle même à mort les puissants guerriers élus. Son savoir faire permettait parfois aux volontaires de servir le Baron lui même tant la cérémonie était conduite dans la douleur et la fureur. Pour entrer en transe, la mambo utilisait un ancien artefact des Pelegostos : Le calumet-serpent à plume. Taillé dans l’ébène, avec deux gemmes de malachite en guise d’yeux, ce calumet était une imitation d’une pipe à coca maya qui avait été amenée sur l’île par un homme « titanesque et blanc comme le baron lui même, qui tuait tout le monde sur son passage, comme un vrai guédé. Venu sur un bateau comme les esclaves, mais le bateau avait un drapeau noir. » A la mort de la mambo, il y a déjà quarante ans, les Pelegostos connurent un bref déclin suivit de leur extermination pure et simple par les explorateurs hollandais. Ceux ci s’établirent à proximité de leur ancien village, et comprirent vite à quel point ce lieu était maudit… Gorgé de sang et repus des âmes des défunts, quiconque décède en cet endroit reviens rapidement sur terre, l’esprit enragé et torturé par les visions de la mort. Le corps, bien sûr, à le temps de commencer à pourrir, ce qui fait que la zone est fréquemment parcourue par des squelettes et autres momies naturelles… Le Calumet serait enterré non loin de la, dans la tombe de la mambo. Celle ci est si gorgée d’énergies macabres et entropiques qu’elle quitte souvent sa sépulture pour hanter les environs, revenait profondément sous terre au lever du soleil. Voilà pourquoi les gens du coin disent que la terre est toujours meuble à un point précis, mais personne ne s’est montré assez fou ou courageux pour y creuser…
Joe Krill
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Posté le 02/01/2008 à 20:38:36 

Le convoi noir s'apprêtait à repartir. Pour la seconde fois, les pirates allaient se mettre en branle, à la faveur de la nuit, leur alliée, pour bivouacquer en pleine jungle et trouver un moyen d'ouvrir ce coffre... Un dernier coup de chiffon et la pipe d'opium brillait comme neuve dans les mains du Krill qui mit une pincée de tabac et y glissa une allumette. Il jetta un oeil à la Lune presque pleine et rejoins ses frères qui finissaient de préparer leurs sacs.
Joe Krill
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16/08/2007
Posté le 05/01/2008 à 21:37:10 

http://www.radioblogclub.fr/open/116254/heroic/Ghost%20Trail Le second convoi noir poursuivait sa route à la faveur de la nuit. Toutes lanternes soufflées, il s’échappait de notre longue colonne une odeur de suif de baleine fondu, de sueur et de poudre, tous les pistolets ainsi chargés, prêts à faire feu sur la première ombre mouvante dans les sous bois. La lune faisait briller le torse luisant du cubain, le second de la confrérie et chef de l’expédition. Il traînait péniblement le titanesque coffre de fer à trois sceaux qui occupait maints esprits ces derniers temps. Les autres suivaient, simples ombres parmis les ombres, alertes et vigilants. Collé au second, promu « porte-clef », ou le « nain passe-partout », j’astiquais d’un vieux chiffon la clef enchâssée dans la pipe de Kharn. Nous longions la côte, ouvrant la marche avec Diego de los Reyes, Azalée et la Vengeance suivant derrière, ne cessant de se disputer. Voir au loin les lueurs brumeuses de New Kingston et astiquer ce bout de bois et de fer me donnait la fichue envie de tirer quelques bouffées. Mais le regard que me lança le second me fit vite ranger silex et amorces au fond de ma blague de tabac. Sans desserrer les lèvres, il dit simplement « pas de feu » ; et, tandis que j’opinais en grognant, il remit le convoi en route d’un simple signe de tête.
Catalina Ibarruri
Catalina Ibarruri
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17/11/2007
Posté le 07/01/2008 à 17:39:32 

Se perdant dans ses pensées depuis quelques temps, la vieille Catalina n’avait pas vraiment mis les pieds sur terre depuis plus d’une semaine…Le seul mouvement effectué fut pour retourner dans un endroit plus calme que celui où elle se trouvait… L’esprit vagabondant, ses mains tombèrent sur la boule qu’elle avait obtenue de Krill quelques temps auparavant. Ses doigts osseux se fermèrent sur l’objet, tâtèrent toute la surface du globe, puis s’arrêtèrent. Les yeux vinrent ensuite se poser dessus, puis ils se révulsèrent. Le manège recommençait, exactement pareil qu’avec Krill, sauf que Catalina était seule… Ses révélations seraient pour elle seule… En parlerait elle ? Sans doute pas. Les images se présentèrent : de l’eau, plein, des trésors, pleins aussi… Kharn ? Mais où pouvait il être… Elle chercha. Elle ? Non. Elle n’état pas elle. Elle était lui. Lui. Kharn. Pourtant, elle ne le contrôlait pas. Elle vivait en lui. Il riait. Au fond de l’eau, perdu à jamais, sans son coffre, et il rit ? Etrange, pourquoi rit il ? Le cerveau, lui le sait. La transition fut rapide, instantanée, elle lut à livre ouvert dans cet esprit sadique et pervers. Il les voyait, tous, sur cette île, courrant derrière son coffre, s’entretuant. Il ne pouvait espérer mieux, de la douleur à profusion, des efforts meurtriers, de la souffrance… Voilà ce qu’il avait réussi à provoquer, il était fier. Ils s’agitaient tous dans le vide, comme les pales d’un moulin abandonné, et il riait, se moquant autant qu’il le pouvait, la cupidité des corsaires de Liberty lui avait redonné un cœur plein de joie. Comment quelque chose de si cruel pouvait exister ? Les récits ne pouvaient décrire que lui, un être pleins de cruauté, ne jurant que par la souffrance. Un nécromancien parfait… Elle abandonna ce corps trop insupportable pour elle, et revint à la réalité.
Kharn Reineirt "Le Fendard"
Kharn Reineirt "Le Fendard"
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06/01/2008
Posté le 07/01/2008 à 19:42:19  [ Edition bloquée ]

Deux huîtres, interloquées, se regardent dans le blanc de la coquille. Une nuée de planctons, leur pitance matinale, vient de faire demi-tour, leur balai hypnotique a été invité à aller valser plus loin. Un mouvement... Kharn vient de bouger... de rompre subitement un repos centenaire. D'un geste expéditif il a envoyé valser la couche de limon qui siégeait sur son crâne. Un brouillard verdâtre accompagne son réveil. Il est laborieux, l'humeur est grincheuse. Gloupps, gloupps mais qu’est ce qu’elle a ct’e foutue méduse à me lécher les arpions. Elle va pas se barrer oui ! *Et PAM! Kharn lui explose le crâne contre un pan de la coque.* J’tai ben eu hein saloperie d’invertébré : en plein dans la tête j’ai pas perdu la main. D’ailleurs, par St Joseph des Batignoles, si j’étais encore là-haut j’peux dire qu’ça ferait pas un pli en un pet de lune j’te ferais d’la soupe aux dents avec ces apprentis corsaires. Regarde-moi ces branquignoles même pas foutus d’ouvrir un coffre. Je me marre bien quand même avec ces incapables vermisseaux. Pourtant pour les cacher j’m’ettais pas foulé… héhé… Y a un jeu, des marins d’eau douce comme eux, ils auraient déjà dû les trouver ! En tout cas ma pipe en ivoire, sont pas prêts de l’avoir, planquée comme elle est dans les latrines de la frégate… enfin ce qui y’en reste. *Regardant la poutre qui l’a fait prisonnier lorsque le bateau partit par le fond* T’vas me dire, moi non plus… Arrrggg foutue tempête !
Joe Krill
Joe Krill
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16/08/2007
Posté le 10/01/2008 à 10:28:42 

Krill n'en pouvait plus. L'atmosphère écrasante de la grotte aux esprits, cette sensation d'être épié en permanence, toute cette présence ectoplasmique... et puis le manque de rhum... terrible. Depuis qu'il portait cette clef maudite, des dizaines de personnes l'avaient dépouillé, vidant son sac inexorablement, de bandages, de crabes, de petites babioles, mais surtout, de son précieux breuvage ambré. Il avait bu sa dernière choppine hier. Seule, sa clef trainait dans son sac. IL restait tout de même quelques crustacés qui erraient de çi de la, et une vielle peau de bête moisie qu'il avait dérobée à un hollandais parce qu'il crevait de froid la nuit... Sans rhum, forcément, tout paraît plus froid... le manque lui faisait trembler ses main, autant que l'impatience... ce soir, il tenterai de dépouiller le graveleux de son brûle gueule. Si il y arrivait, la confrérie détiendrait les trois clefs... Et le dernier obstacle n'en serait pas vraiment un...
Kharn Reineirt "Le Fendard"
Kharn Reineirt "Le Fendard"
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06/01/2008
Posté le 11/01/2008 à 11:52:44 

"Du sang, oui, encore plus de sang mes amis, mon coffre en redemande hahaha !!! " Par la semence du grand triton ! Il est grand temps d'écraser de ma botte cette terre minable ! Liberty, je suis à toi !! Maudits pirates ! Maudit van Buick, je vous hais tous ! *Kharn Hurla une nouvelle imprécation, et poussa de toutes ses forces sur la poutre qui le retenait prisonnier depuis des siècles. Le sang versé lui avait donné suffisamment de forces pour qu'il puisse briser un mat d'une simple taloche. Les créatures marines s'éloignèrent rapidement du squelette, mais un poulpe moins rapide que les autres se fit trancher en deux par une hallebarde rouillée.* Branle bas de combat matelots ! Voici l'heure de notre vengeance ! *son appel démoniaque résonna un bref instant dans le cimetière marin des abysses. Puis, lentement, des formes s'agitèrent dans les algues et les épaves...*
Joe Krill
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Posté le 11/01/2008 à 12:37:14 

(Illus. Christophe Moguéroux)
Catalina Ibarruri
Catalina Ibarruri
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17/11/2007
Posté le 12/01/2008 à 17:20:19 

Alors qu’elle se reposait tranquillement dans la corniche, son lieu de méditation préféré, Catalina eu un choc, quelque chose l’avait frappé. Une douleur s’ensuivit, son esprit vacilla. Le coup invisible poursuivit avec ardeur sa pression, faisant sombrer l’âme de la pauvre vieille. Comme à leur habitude, les images suivirent : Lui. Elle l’était encore. Mais ce mouvement… Comment ? Il bouge ? La poutre… Elle n’est plus là. Le sang l’entoure. Il est parti, il va revenir. Mieux vaut s’en méfier. Il a soif, du sang, il en veut, encore, encore, et encore. Les animaux marins ne lui suffisent pas. Il veut du sang humain. Du sang sans sel. Du sang chaud. Du sang agité. Du bon sang. Du sang de combattants… Le réveil fut douloureux, plein d’appréhension. Elle parla avec calme, encore sous l’émotion, ses paroles se suivaient, le regard vide, la peur au ventre. « Il arrive mes amis, fuyons si nous voulons vivre. Il arrive du fond des eaux. Kharn... » Et la vieille s’endormit, se laissant seule avec son esprit, pour réfléchir à comment s’en sortir.
Kharn Reineirt "Le Fendard"
Kharn Reineirt "Le Fendard"
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Posté le 13/01/2008 à 22:22:34  [ Edition bloquée ]

suffisament de sang avait été versé. La puissance animait ses vieux os. L'appel retentit, sa vieille longue vue, son porte bonheur, celle qui permettait de voir du bout du monde si il le fallait, était entre les mains d'une mortelle. une mortelle... hrrrr, je vais vérifier ça dès à présent. équipage ! aux postes de maneouvres ! nous refaisons surface !! les matelots maudits par leur cupidité se mirent à empoigner les barres du cabestant pour hisser la voile d'algues aux mouvements fantômatiques de la Salamandre... un demi siècle plus tard, toujours appuyé sur sa hallebarde légendaire, le Fendard allait prendre sa revanche sur Liberty... --- jacksparrow666 image
 

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