Faux Rhum Le Faux Rhum Faux Rhum  

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La naissance d'un homme  
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Alanis
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15/11/2005
Posté le 26/08/2007 à 14:46:53 

[ HISTOIRE RELATIF AU PERSONNAGE DE NICK LE BRUN ]

Je me surprenais à sourire. Après toute les horreurs que j’avais vécu, c’était légèrement déplacé. La mort de mes parents adoptifs il y a quelques mois. Et le destin qui me jouait encore des tours.
Mais je me sentais enfin dans mon élément : la mer. Cette douce bise qui me caressait le visage, ce soleil qui faisait briller les voiles gonflés. Et l’allure de ce navire sur lequel je mettais engagé comme matelot il y a quelques semaines. J’avais enfin la sensation d’être maitre de ma vie. Les évènements allaient encore montrer que j’avais tord.

J’avais embarqué en Floride sur un navire marchand en destination de la France. Il était temps pour moi de faire des recherches sur mes véritables origines. La cargaison devait rester secrète. Nul doute que la cale regorgeait de richesse du nouveau monde, vu la sécurité et le secret qu’entourerait la marchandise. L’équipage était bourru mais plutôt sympathique. Ils n’avaient qu’une crainte et ils en parlaient tout le temps : Les Pirates ! Moi je n’avais pas conscience du danger par mon inexpérience. Et nous faisions partie d’une armada de cinq navires. Ce qui devrait suffire pour dissuader une éventuelle attaque. Au fur et à mesure, j’appris vite les rudiments de la navigation et je m’étais lié d’amitié avec un membre de l’équipage qui me donnait de temps en temps des leçons d’escrime.

- « Tu n’as donc jamais appris à te battre ? me lança t’il un jour entre deux passes.
- La ou j’ai vécu, on se bat avec des pistolets, c’est plus radical.
- Tiens ta position, bon sang, Nicolas ! »


Ah, oui, je m’appelle Nicolas O’Côtier. O’Côtier est le nom que portait ma famille adoptive qui avait émigré d’Ecosse. Nicolas est aussi le nom du vin que portait le tonneau dans lequel je fus trouvé très jeune, mais ça c’est une autre histoire...
Alanis
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15/11/2005
Posté le 27/08/2007 à 13:30:06 

Chapitre I L'attaque des Pirates Ca faisait dix jours que nous étions en mer Atlantique quand la tempête nous prit par surprise. Nous étions déjà en retard sur le reste de la flotte. La tempête dura deux jours. Deux jours insoutenables où j’ai très peu dormis. Plusieurs fois j’ai cru mourir. Quand le soleil réapparu et que le vent se calma, nous avions perdu les autres navires. Nous nous retrouvâmes seul au milieu de l’océan. Peu après le vent tomba complètement et une brume intense nous envahis. L’équipage, en plus de la fatigue, était nerveux. On aurait dit qu’ils savaient tous ce qui nous attendait. Il n’y avait pas un mot, on entendait juste le clapot des vagues contre la coque. Le silence fût brisé par le guetteur du pont arrière : - « Navire à quinze Brasses ! » J’ai d’abord cru à un bateau de la flotte qui nous aurait retrouvé, mais quand je vis le visage décomposé de mon compagnon et qu’il me fît signe d’enlever mon épée de mon fourreau. Je compris que la situation était grave. - « Aux pièces d’artilleries », lança le Capitaine d’Arme ! « Et défendez le navire jusqu'à la mort ! » Jusqu'à la mort ? Pas fou le capitaine, je n’étais pas prés à donner ma vie pour une cargaison dont je ne connaissez même pas le contenue. Alors que je me lançais sur la trappe qui donnait au pont inférieur et aux canons. Le navire était déjà sur notre tribord. Il était bien plus petit que le notre mais visiblement plus rapide. Cette fois nous voyions tous le pavillon pirate flotter légèrement dans la brume.
Alanis
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15/11/2005
Posté le 28/08/2007 à 14:05:52 

J’entendais le râle des pirates. Lorsque je descendis l’échelle les premiers grappins tombaient sur le pont. Aux ponts inférieurs les canons étaient prêts à tirer. Hélas trop tard, le pont du navire Pirate passé sous la ligne d’artillerie. Trois coups furent tirés, ne faisant qu’ abimer le gréement. On entendait les bruits des combats faisant craquer le plancher au-dessus de nos têtes. Les hommes quittèrent leurs postes et se précipitèrent dans la bataille. Moi je me dirigeai vers l’avant et me cacha dans les aussières. J’entendais les cris et les hurlements de mes compagnons, mêlé aux rires sadiques des pirates. Je ne sais pas combien de temps je restai ainsi, ça me paru une éternité. Jusqu'à ce que deux hommes passèrent prés de moi sans me voir. Ils cherchaient l’entrée de la cale. J’entendis qu’ils discutaient. - « Voila six jours que nous poursuivons cette flotte, j’espère que nous n’avons pas perdu notre temps. » - « Je suis sur que non ! Ca doit être par ici. » Les combats semblaient perdre en intensité. Les pirates avaient pris le navire. Il était temps pour moi de prendre la poudre d’escampette. Je passai par la joue bâbord. J’hésitai un peu entre les pirates et l’océan. Puis je profitai que le bateau cula pour me jeter à l’eau. Je nageais péniblement dans l’eau glacée, je commençais à me rendre compte de ma lâcheté. Et au lieu de mourir comme un homme au combat, j’allais me noyer comme un pleutre. Alors que mes pensés me bouleversais, une formidable explosion me surprit derrière moi. Les pirates après s’être servit avaient fait sauter la poudrière. J’en avais des nausées mais c’était bon pour moi. Je fis demi tour pour retrouver quelques objets flottants. Je commençais à rassembler quelques planches quand la brume se leva enfin. Je vis alors la chaloupe dans un sale état. Je colmatai quelques brèches et m’enfonçai dans celle-ci, épuisé. Le soleil me réchauffa le cœur. Certes j’étais un lâche mais j’étais vivant. Je perdis connaissance.
Alanis
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15/11/2005
Posté le 29/08/2007 à 12:03:03 

Chapitre II Le naufragé Je fus réveillé par la faim. Je n’avais dormis que quelques heures. Le soleil se couchait. La mer était calme et je dérivais lentement vers le Sud-est avec encore une multitude de déchet autour de moi. Je me jetai à l’eau pour récupérer du bois, du cordage et un morceau de voile. Je jetai le tout dans la chaloupe ou je repris place tant bien que mal. La faim me saisi à nouveau. Je bu un peu d’eau de mer. Puis je commençai à fabriquer un gréement de fortune. Sans outil ça n’aller pas être simple. Tout a coup alors que le soleil commença à plonger dans l’horizon. Mon regard fût attiré par un étrange reflet à quelques brasses de ma chaloupe. Ca avait l’air de ressembler à un coffret, mais une bonne partie était immergée. Si c’était des outils ? Ou mieux … des vivres !? Je replongeai, pour saisir le coffre. Lorsque je le saisi je fus déçu par son léger poids. Ca ne laisser présager rien d’intéressant. Enfin, puisque je l’ai, autant pousser ma curiosité jusqu’au bout. Une fois dans la chaloupe, j’eus grand peine a l’ouvrir. Il y avait une petite serrure et quelques ornements sur le couvercle. Il avait déjà commencé à rouiller. Je finis par faire céder le couvercle en le frappant contre la coque de la chaloupe. Il y avait la que du papiers, des parchemins. La plupart était signé du capitaine de la flotte marchande dont je faisais partie. Il y avait aussi quelques extraits du journal de bord de notre navire. Déçu, je mis cela de coté et me remis à l’ouvrage pour fabriquer la voile. La nuit s’était installée. Heureusement la pleine lune m’éclairer aussi bien qu’en plein jour. Je sentais mes forces m’abandonner. La Faim plus que tout me faisait souffrir. Je pus quand même hisser un mat de fortune sur lequel je réussis à gréer une voile. Enfin si on peu encore appeler «ça » une voile. Je resta un long moment à fixer la voile qui gonfler sous le vent léger. Ma chaloupe commençait à avoir de l’allure, et j’en étais fier. C’est étrange comme un rien peut vous changer dans ces moments. Je repensais à ma lâcheté sur le navire marchand. J’eus encore honte… Je jetai encore un œil sur les parchemins. Beaucoup étaient illisibles, rongé par l’eau de mer. Je m’assoupis une nouvelle fois...
Alanis
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15/11/2005
Posté le 29/08/2007 à 15:41:30 

Le soleil me brulait le visage. Et toujours cette faim. Je me passai un peu d’eau sur le corps. Puis bu une gorgé. - « Je crois que la fièvre commence à monter. Manquait plus que ça. » pensais-je. Je repris la lecture des documents pour me changer les idées. Des feuilles de routes, des prix de différentes marchandises. Et … qu’est ce que c’est ? Un parchemin enroulé. Le papier semblait plus vieux que les autres. Il avait également moins résisté à l’eau. L’encre avait coulé, je pus déchiffrer quelques mots : …***** le mysté*eux et red**uté pirate Van Buyck au**it découvert, lors de l***de ses expéditions, de préci***es informations sur la m***** cité pe*due des mayas Cal**mul ****… … **** perdue de Calakmul, ren**rmerait un imm*nse trésor et le secret de la di***rition des may*s. -« Un trésor ? » …**** Le Roi ***uis XIV a ordonné la c**ture du Pirate Van **yck.. Il rep**sente un danger pour n*s col**ies en mers des Ca**ïbes…**** …*** Plusieurs mé**its de Van Buyck on été ré**ser au large d’une île que les Sa**s on nommé Li**rty. Il y aurait de grandes présemptions sur la possible e**stence de son repère p**ates sur cette île. …**** à notre grand dé**spoir, reste in**apturable, certains disent **me qu’il aurait pactisé avec ** diable en personne !**** …. - « Qu’est ce que c’est que ce charabias ? Un trésor ? Je suis sur la piste d’un trésor !!! Ahahahah ! » Je me mis à chanter et à danser dans ma chaloupe, jusqu'à ce que je revienne à la réalité qui m’entourait. J’avais l’air malin. Il faut que ce soit à l’heure où je vais y passer que j’ai la chance de tomber sur la piste d’un trésor. Je me mis à rire de moi-même. Puis rien, je commençais à avoir peur. Je vais mourir… Je relus encore les parchemins… Et si c’est document avait un rapport avec l’attaque des Pirates sur mon bateau ? Et si c’était Van Buick lui-même qui nous avait attaqué ? J’avais mal partout, le ventre, la tête. Je n’avais plus la force de rester debout. Je revois les visages des pirates… je me voie les combattre … je délire ? … Le garde Royal … les corsaires de France … taïaut, poutrons les Anglais ! … la Fleur du Lys … La fièvre, sûrement ! … Les cuirasses Espagnoles … Attaquons les Portugais … des coups de feu … Le tribunal de France est ouvert ! … Un sorcier me parle … un chinois qui rit aux éclats… Les Hollandais, non, non… Zombies, Momies, Spectres … non … noooooonnnnnnn ……………………………………
Gaïus Quesada
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Posté le 30/08/2007 à 15:20:32 

Lu et apprécié
Alanis
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15/11/2005
Posté le 30/08/2007 à 17:21:44 

Chapitre III Le Duc de Bretagne Cette fois j’eus du mal à revenir dans le monde réel. Lorsque j’ouvris les yeux un énergumène me jeta un verre d’eau sur le visage. Je repris doucement mes esprits. Puis il me tendit un autre verre. Je le vidai d’un trait en redemandant un autre. L’homme me posa des questions auquel je ne me sentais pas encore capable de répondre. Sauf peut-être... mon nom. - « Nic … , Nic … » Impossible de sortir un autre son. Les rires retentissaient autour de moi. Tout un équipage m’entourais Je repensai aux pirates et eu un frisson dans le dos. Mais ils n’avaient rien d’allure de pirates. L’homme m’agrippa par les cheveux : - « Le Brun, j’te vois bien t’appeler Le Brun ! » Je me levai pour qu’il me lache est acquiesca sa proposition. Je fus prit d'un léger vertige. Je pus souffler: - « Nick, Nick le Brun ! » Les rires reprirent. J’étais visiblement bien tombé. Dans une bonne ambiance je repris des forces à la cambuse parmi les matelots. Ils m’informèrent que j’étais sur « le Duc de Bretagne », un Bateau de la Royale Française, commandé par Mr de Craon. Un homme en qui ils avaient une grande admiration visiblement. Et à qui je devais la vie à présent. Je me renseignai sur la route que nous prenions auprès d’un matelot : - « nous Faisons cap au Sud Est vers la colonie de Port Louis dans les caraïbes, mon grand. - La Colonie de Port Louis ? Les Caraïbes ? Serait ce sur une île ? - Exactement, Mr Le Brun, une île qui donne envie de part son nom. On la nomme Liberty. » Je fis un bond, ce nom résonna dans ma caboche. (…*** Plusieurs mé**its de Van Buyck on été ré**ser au large d’une île que les Sa**s on nommé Li**rty. Il y aurait de grandes présemptions sur la possible e**stence de son repère p**ates sur cette île.) Bon sang, les parchemins. Ils parlaient de cette île. Je pris le matelot par le poignet. - « Sais tu ce qu’est devenue ma chaloupe ? - Bah, on la abandonné Mr Le Brun ! ‘Pensez bien qu’on aller pas la trainer derrière.» Me répondit t’ il sur un ton moqueur. - Est-ce que tout va bien, grand ? Ca n’a pas dû être facile ce séjour sur votre coque de noix. Ajouta t’ il. - Merci, ça va, il faut que je parle au capitaine… » C’est à ce moment précis que les gabiers se mirent à siffler et qu’une voix provenant du mat de misaine hurla : - « Bâtiment Anglais par tribord. » Le commandant se plaça à la passerelle et guettait le Navire à la longue vue. Son second poussa un crie : - « Aux Armes ! Serrez au vent ! Aux pièces d’artilleries ! » L’équipage courait dans tous les sens. Mais chaque homme savait ce qu’il avait à faire. Alors que j’observais la manœuvre, un homme m’attrapa par le bras. - « Tu sais te battre, Le Brun ? - Bien, euh … -Prend ce Fleuret et tue tout les Anglais, que tu pourra. Fait confiance au capitaine, il perd rarement ces hommes. » Il me colla le fleuret dans la main. Bon sang, c’était reparti. Je devais reprendre les armes. Mais cette fois, nous avions l’avantage de l’attaque. Nos canons tiraient déjà en trombe sur le navire Anglais. Pendant de longues minutes, nous poursuivions le bâtiment Anglais. Le capitaine était un fin navigateur. Il remontait au fur et a mesure sur les Anglais, tout en prenant soins de ne pas rester dans sa ligne d’artillerie. - « Préparez-vous à l’abordage. » Lança le second. Je craignais encore une fois la confrontation avec l’ennemi. Mais cette fois-ci j’allais faire honneur à l’équipage qui m’avait sauvé. Les bateaux étaient cote à cote. La fumée de la dernière canonnade m’empêcher d’estimer la distance qui nous séparait des Anglais. A ma grande surprise le capitaine aborda avec les premiers hommes sur le pont Anglais. Je le suivais de prêt et croisa le fer à ses cotés. La peur fût dépassée par la hargne de combattre. J’enfonçai ma lame dans plusieurs combattants Anglais. Je pris un coup sur le flanc qui me mit en difficulté. J’esquivai quelques passes lorsqu’une brute épaisse leva sa lame sur ma tête… Une balle se logea dans sa tempe et il s’écroula à mes pieds. Le coup venait du second Français qui visiblement n’avait pas destiné cette balle à mon adversaire. En tournant la tête, je vis alors le Capitaine en bien mauvaise posture. Je fis un bond sur son assaillant arrêtant sa lame par mon fleuret. Je vie alors une dague au sol. D’un geste, je la ramassai pour la planter dans la poitrine de l’Anglais. Le commandant avait l’air un peu groggy et surprit. - « Nick ! fis-je en lui tendant la main. - Je… merci… euh, Athanael. - il faut se battre Capitaine, debout. - Oui ! » Les Anglais furent vite débordé. Et leur commandant ordonna de baisser les armes. Les Français criaient victoires. Je fus remplis d’un immense sentiment de fierté et aussi de soulagement. Je m'étais battu comme un diable et j’étais bel et bien vivant. ------------------------------------------------------------------------------ HRP: Pour revivre la scène vu par Charle de Craon: http://www.pirates-caraibes.com/fr/index.php?u_i_page=5&theme=15&sujet=6270&u_i_page_theme=5&u_i_page_sujet=1
Alanis
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Posté le 31/08/2007 à 17:11:41 

J’étais fourbu, je sentais mes jambes tremblait sous mon poids. Je n’avais pas encore récupéré toutes mes forces, suite à mon séjour sur l’eau. Et le combat avait puisé mes dernières énergies. Je regagnai « le Duc » en espérant y trouver une bannette afin de m’y allonger. Je descendis au poste d’équipage sur le pont inférieur. Je m’approchai de l’officier de quart. - « Excusez, moi officier, auriez vous une bannette de disponible ? - Les bannettes, c’est pour les officiers moussaillons. Mais je vais vous trouver un hamac. Vous pourrez vous y installer. » Je le suivis au fond de la pièce. Il y avait des couches au sol et quelques hamacs suspendus. - « Voila ici vous serez bien, faites vous une place. » Me dit il en me tendant un hamac enroulés - « Mais ne croyez pas qu’il est l’heure de dormir. Savez vous faire quelques choses de vos dix doigts ? - Oui, Monsieur, je connais la navigation et je sais utiliser le gréement. - Bien, je vais voir avec le Bosco... Avec deux bateaux sur les bras, il va surement avoir besoin de toi » Je finissais d’installer le Hamac, lorsqu’une voie m’ interpela des escaliers : - « Mr Le Brun ? Mr Le Brun ? A vous êtes la ! Le Capitaine vous demande. Il vous attend. - Bien, j’arrive. » Sur le pont, touts les hommes s’affairaient à la tache. L’équipage remettait les bâtiments en état. Je pénétrais dans le Carré des officiers et suivis le jeune mousse dans la coursive qui m’ouvrit la porte de la chambre du Capitaine. Il y avait la le capitaine de Craon assis à sa table et son second prêt de lui. - « Monsieur ? - Monsieur le Brun je vous doit la vie. Sans votre intervention le « Duc » aurait perdu son second capitaine en une seule croisière. Ce qui est tout a fait contraire à l’esprit de la Marine Royale. Je tenais donc à vous remercier. - J’étais juste là, c’est tout… - Ca ne change rien, je suis plutôt satisfait que vous ayez été « là ». » Il prit un coffre posé son bureau et me le tendit. - « J’aimerai… nous aimerions » Dit-il en regardant son second. - « …que vous l’acceptiez. » Je pris le coffre un peu surpris. On ne m’avait encore rien offert de la sorte. - « Ouvrez le. » J’ouvris la boite et découvris un magnifique pistolet. Son second s’approcha de moi et me souffla : - « Un Espagnol, de très grande qualité, je l’ai ramené lors d’une de mes mi…. Lorsque j’étais en Espagne. Je l’ai offert à notre père qui en était si fier qu’il ne l’a jamais utilisé… une erreur à mon avis. Il l’a offert à mon frère quand il s’est embarqué. C’est le vôtre à présent.» Mon regard qui n'avait pas quitter le magnifique objet se dirigea vers Le Capitaine puis son Second. Je compris à cet instant que ces hommes étaient frères, ou du moins se considéraient comme tel. Athanael s’approcha et mis sa main sur mon épaule. - « Il faut se battre debout ! » J’étais très ému. Ces hommes de grande qualité m’offraient leurs reconnaissances. A moi, Nick… le couard. Je ne me sentais pas à la hauteur de cette offrande. Mais je décidai à partir de ce moment, que j’allais tout faire pour mériter ce cadeau. Je repensai un instant à cette histoire de Trésor. La cité maya de Calakmul, le pirates Van Buick et Liberty. - « Est-ce bien vrai que le Duc de Bretagne fait route vers Liberty ? - Oui, voudriez vous me parler de quelques choses ? » J’hésitai un moment. Mais parler d’une histoire de pirate et de trésor à un Capitaine de la Royal aurait été surement déplacé. Surtout après le présent qu’il venait de me faire. Je pourrais toujours en savoir plus lorsque nous arriverons à Port Louis. - « Non rien. - Bien nous allons vous trouver un poste et une place avec l’équipage. Allez vous reposer vous en avait besoins - Merci, Capitaine. » Une partie de l’équipage embarqua dans le navire Anglais. Ils allaient faire route vers la France. J’en avais t’en rêvé de la France. Peut-être qu’un jour j’arriverais à la voir. Mais je sentais que mon destin me poussait vers Liberty. Je devais percer le secret de cette île…
Alanis
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15/11/2005
Posté le 05/09/2007 à 18:18:38 

CHAPITRE IV Port Louis Au bout de trois jours de navigation vers le soleil couchant, Liberty était déjà en vue. Une île perdue dans la mer des caraïbes. Elle m’a impressionné par sa taille. On distinguait de hautes montagnes au centre de l’île. Et plus on s’approchait, plus on pouvait s’apercevoir qu'elle était recouverte par la jungle. Le « Duc » prit cap vers le Sud . Nous vîmes alors un phare surplombant la mer du haut de son Roc. Puis nous longeâmes la cote jusqu'à apercevoir Port Louis. La ville semblait petite et isolée dans cet endroit. Après de longues et pénibles manœuvres, le « Duc de Bretagne » fût à quai. Je remerciai le capitaine sur le pont pendant que l’équipage s’affairait déjà au nettoyage du bateau. On savait déjà tout les deux que nos destins se recroiseraient. Je descendais la coupée, habillé comme un aristocrate. Le Fleuret avec lequel je mettais battus sur le bateau anglais et le Pistolet Espagnol à la ceinture. Quelques louis d’or en poche, je me sentais prêt à affronter cette nouvelle vie. -« Port Louis. Voici donc cette Fameuse ville » pensais-je. -« La taverne ! Voila où je pourrais trouver des informations. » La taverne était très fréquentée, Il y avait la beaucoup d’activités. Quelques visages patibulaires et pas mal de gueules saouls m’avaient regardé m’approcher vers le comptoir. Je bomba le torse et d’une voie assurée m’adressa au tavernier. -« donnez moi le meilleur des vins de votre cave, tavernier!» Lui dis-je en posant trois pièces d’or sur la table. -« vous vous êtes nouveau dans le coin. » me répondit t’il en me servant un verre de Bordeaux. -« oui, je cherche quelques informations, savez-vous à qui je pourrais m’adresser ?» -« Dite toujours, M’sieur, je verrais ce que je peux faire. » -« Mm, voila, je cherche des informations sur un pirate nommé Van Buick !» J’avais à peine prononcé ces mots qu’un silence de mort brisa l’ambiance de la taverne. Le tavernier resta bouche bée, son teint passa du rouge vif au rose. Tous les regards étaient figés sur moi. Un rire, rompit le silence : -« Ah ah ah ! En voila un qui ne sait pas qu’il y a des noms qu’il ne faut jamais prononcer ! » Ces mots venaient d’un Marin à l’allure de capitaine ! Les cheveux et la barbe rousse, il était attablé au fond de la taverne. -« Approche Moussaillon ! Il y a certaines choses que tu devrais savoir. -Tavernier ! Apporte nous un deuxième verre. Et une autre bouteille de « tu sais quoi » ! » Hurla t’il. Je traversai la taverne qui reprenait doucement son brouhaha. Puis m’assis à sa table en face de lui. Sur la table était disposé avec soin un panier de citron vert, un broc contenant du sucre de canne et une bouteille de Rhum. -« On me nomme Nick le Brun. » Dis-je en lui tendant la main. Il eu un sourire en regardant mes cheveux, me serra la main et me dis : -« Moi, c’est Rhum. Rhum le ty Punch. Et tu vas bientôt savoir pourquoi ! » Le tavernier déposa un verre et une nouvelle bouteille de Rhum. L’homme me servi un fond de sucre de canne, du Rhum à demi verre et un zeste de citron. Puis me tendis le verre. -« D’abord bois ça mon grand ! On va bien voir si tu mérites que je te dise ce que j’ai à t'apprendre. » Je pris le verre. Et le vida d’un trait ! Je sentis une chaleur au fond de mes entrailles, remontant le long de ma gorge jusqu'à mes oreilles. Mes yeux pleuraient, mais j’essayais de rester impassible. -« Ahahah ! Tu en à la ou je pense. Bienvenue dans les Caraïbes ! » Rhum n’étais pas dupe. Je me mis à rire avec lui en lui redemandant un autre verre. C’est qu’il avait du goût son cocktail ! -« Alors voila. Premièrement, évite d’afficher ton or sur les comptoirs. Cette ville est pleine de voleurs et de meurtriers. Il y en a qui tuerait pour trois piécettes. » -« Ensuite évite de parler de… de ce Van Buick » me dit il, un ton en dessous. -« Ce n’est pas un pirate ! C’est la mort en personne. Tout ce qui en ont eu après lui on disparu. Un conseil, oublie le. -Mais … Son repère... » -Oublie le je t’ai dis ! Nous avons déjà bien à faire avec les quelques pirates qui se planquent sur Liberty. Cette racaille n’a rien à voir avec Van Buick. mais Méfie toi d’eux » Ce personnage m’était de plus en plus sympathique. Nous discutâmes et rîmes un long moment ensemble. Il m’invita à manger et nous bûmes toute sa bouteille de Rhum. Lorsque nous sortîmes de la taverne, la nuit était tombée. -« Suis… suis moi ! » Me dit-il. -« Je… je connais un endroit dou…douillé pour passer la nuit.» Je le suivais tant bien que mal. Nous arrivâmes dans une maison chaleureuse, accueillis par de ravissantes jeunes Femmes. -« Bienvenue à la Fleur Bleue, bels hommes ! -Désirez vous connaître les doux plaisirs de cet endroit ?» Je restai bouche bée devant la belle plante. Je ne la quitta pas du regard jusqu'à me prendre les pieds dans un des fauteuils qui ornaient la pièce et m’écrouler de tout mon long sur la moquette. Rhum c’était dirigé vers le comptoir ou se trouvé visiblement la patronne des lieux. -« Bonsoir Amélie, donne moi deux chambres s’il te plait. Une pour moi et une pour mon nouvel ami. -Bien, Mr Ty Punch -Et Avec ceci ?... Lady Sharon pour vous ? -Bien sur ! Et pour mon ami ? -Mmmm voyons…J’ai la, Florence : une très belle plante qui débute, mais qui se débrouille déjà très bien... -Parfait. » J’avais réussis à me relever et à rejoindre Rhum quand une autre superbe créature me pris par la main et m’emmena vers les escaliers. J’essayai de récupérer mes esprits. Elle m’emmena dans une chambre bleue. M’allongea et me déshabilla. Elle était debout sur le lit, un pied de chaque coté de mon bassin. Elle remuer ses hanches doucement lorsque sa robe glissa sur sa peau. Je n’avais encore jamais vu de femmes aussi belle qu’elle. Je n’avais non plus jamais connu le plaisir que j’ai connue cette nuit la. Elle savait y faire, tantôt douce tantôt sauvage. Nous avons fait l’amour pendant des heures. C’était pour moi, la première fois.
Alanis
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Posté le 01/10/2007 à 18:18:13 

Chapitre V Les Corsaires de France Partie 1 Voila plusieurs jours que j’errais au Sud de la ville. Remplissant quelques contrats que m’avait proposés l’intendant du Palais à Port louis. Rhum m’avait conseillé d’aller m’inscrire à la garde de la colonie. -« C’est le meilleur moyen de se faire un peu d’or. » M’avait-il dit. J’étais venu sur cette île pour percer le mystère du trésor de Van Buick, mais ça n’allait pas être si simple. Rhum m’avait conseillé d’oublier cette histoire. Mais Van Buick m’obsédait toujours. Les premiers temps sur cette île étaient vraiment difficiles. Agressions, vols, j’en étais victime quasiment quotidiennement. Et la plupart du temps par des Français. Dont un qui m’a renvoyé plus d’une fois à l’hôpital. Un nom que je ne suis pas prêt d’oublier, aussi ridicule soit-il : Albator. Il est vrai que je passais beaucoup de temps à Sainte Catherine, le dispensaire de Port louis. Cette colonie ressemblait plus à un bordel qu’a une ville civilisée. La loi du plus fort y régnait. Et les plus faibles n’avaient aucun moyen de se défendre. Aucun administration ni aucune sécurité ne pouvait lui venir en Aide. J’essayais de m’équiper tant bien que mal. Les Armes et les cuirasses étaient rares et chères. Chaque jours étaient pour moi l’occasion de m’entraîner à l’escrime et au tir avec l’arme que m’avait offert les Frères Craon. Un soir en sortant une énième fois de St Catherine, alors que je commençais à douter de mon utilité dans cette ville perdu des Caraïbes, j’aperçu Rhum le Ty Punch qui rentrais dans la taverne. Je me précipitai pour l’y rejoindre, heureux de le retrouver. Il y avait la, un groupe de soldats qui l’accompagnait. -« Nick le Brun » s’exclama t’il en se dirigeant vers moi les bras ouverts. -«Tu n’est pas encore mort ? » me fît t’il sur un ton moqueur. Il puait le Rhum. Il devait être la depuis un, moment. -« Viens donc ! » me dit-il en me prenant le bras -« Viens donc que je te présente à mes compagnons. » -« Voici Lone Frog, Balaan, Iron man, Anton, Fanch Nerra, Jimmy et notre capitaine Gaheriet. Ils avaient tous fière allure et ils étaient très bien équipés. De belles armes ornaient leurs ceintures et leurs cuirasses semblaient d’excellente qualité. Il me saluèrent poliment puis reprirent leurs discutions tout en continuant de boire à foison. C’est la première fois que je les voyais à Port Louis. Il semblait pourtant connaitre les lieux bien mieux que moi et surtout ils étaient connus et respectés. -« Vient il faut que je te montre quelques choses de rares et précieux. Une chose merveilleuse. Une Perle Blanche. » rajouta Rhum, en me jetant un clin d’œil. Je commençais à croire que Rhum était bien saoul et qu’il me prenait pour un imbécile. J’en avais moi-même trouver, des Perles blanches et autres pierres précieuses, sur cette île. Ce n’est pas ça qu’il manquait. Je le suivis par politesse vers le fond de la taverne ou un groupe d’homme était réunis. Rhum ordonna de faire place à notre passage. Les hommes s’exécutèrent. Je fus éblouis par la beauté de ce qu’il m’indiquait de la main. -« Nick Je te présente Perle Blanche. Perle voici Nick le Brun ». Une Femme ! Et quelle femme, elle était rayonnante. Son sourire me laissa bouche bé. Elle me serra la main en me souhaitant la bienvenue à Port Louis. Sa main et sa voie étaient assorties à sa douceur. J’étais subjugué. A ce moment Gaheriet fît un bon sur une table et s’adressa à l’assemblé -« Laissez moi vous compter nos dernières aventures… Laissez-moi vous compter comment nous nous sommes battus pour la colonie du Roi de France et comment nous avons embroché le Gouda… Nous revenons de Guerre. Nous nous disputions le territoire avec les colons Hollandais qui se sont installé à l’Est…» L’assemblée s’était tue et écoutait attentivement Gaheriet. Son récit était ponctué par les hourras et les rires de la taverne. Il raconta quelques anecdotes de combat. Lone et Fanch mimant ses paroles, en faisant des passes dans l’air aux regards émerveillés et hilares de l’assemblé. Il finit son discours plus sérieusement en annonçant qu’ils avaient perdu la guerre de peu. Mais qu’un traité devrait être signé avec les Hollandais pour se partager les terres du Sud de Liberty. Enfin il annonça : -« Il est temps que quelqu’un prenne en main cette colonie de Port Louis. Nous comptons créer une organisation qui défendra les couleurs de notre beau pays sous la bannière de notre bon Roy. Si vous voulez y participer et porter haut notre bannière je vous invite à vous y inscrire dans les prochains jours. Levons notre verre à Port Louis, à la France et au Roy !» J’admirais cet homme, qui apparemment savait diriger les hommes. Je commençais à me sentir à l’aise parmi eux. Nous passâmes une bonne partie de la nuit à rire, à boire et à parler du projet de réunions des Corsaires de France. Nous étions fier et pensions que les hommes et les femmes de la colonie se rallieraient sous la même bannière. Mais il y avait des personnes dans cette taverne ce même soir, qui observait la scène mais qui avait une bien autre conception de la colonie. Et qui surtout voyait la une possibilité de s’approprier du pouvoir...
Alanis
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15/11/2005
Posté le 11/12/2007 à 00:51:56 

Intermède 11 décembre 1707 Je n'ai pas encore trouvé le trésor de Van Buick, mais Liberty ma apporté beaucoup mieux... L'amour ! Une femme merveilleuse et une enfant, fruit de notre union. Mais ce soir, sur mon lit de St Catherine, je commence à douter de mon pouvoir de protection, sur cette île beaucoup trop dangereuse. J'ai beaucoup trop d'ennemis, et la confrérie Pirates nous menace de plus en plus souvent. Peut-être est-il temps pour nous de partir ... de se mettre en sécurité. Pourtant, je sais maintenant ou se trouve le temple de Calakmul ... La rumeur dit que les pirates n'ont pas trouvé d'or ... mais je veux en avoir le cœur net, je veux être sur d'avoir accomplis mon destin avant de partir sur une terre paisible, ou je pourrait vivre avec ma famille, loin de la fureur des hommes...
Alanis
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15/11/2005
Posté le 17/12/2007 à 18:18:15 

Les Corsaires de France Partie 2 Les Corsaires de France furent créé. D’abord dans un but de rassembler et d’accueillir les arrivants. Ensuite d’organiser la Colonie et sa défense. Je m’intégrai facilement au groupe et participai à son émancipation. L‘ambiance y était sympathique et chaleureuse même si de temps en temps le ton pouvait monter entre certain membres. Mais, certain Français y voyait la une forme de prise de pouvoir prise par Gaheriet et cela s’y s’opposait formellement : Ashram, Clint, Albator, et bien d’autres noms que j’ai oublié s’opposaient farouchement aux Corsaires de France prônant l’absence de liberté et d’individualisme et défiant certain membres sur la place public. En tête un certain Redline réclamait des Elections et demanda ce que la Colonie soit dirigé par un élu du peuple. Il créa son organisme nommé, le chiffon rouge pour crée un mouvement en opposition aux Corsaires de France. Les premières élections fûrent organisé pour le poste intérimaire de Gouverneur, Général et ministre des finances. Tout Naturellement Gaheriet se présenta au poste de Gouverneur, contre Albator, Lone Frog et au poste de Général contre Ashram et curieusement Rhum le ty punch se présenta comme ministre des Finances, seul candidat à ce poste. Les élections furent remporté haut la main par les Corsaires de France. Ce qui ne cloua pas pour autant le bec de ses opposants. J'observais tout cela avec curiosité en soutenant de temps en temps nos candidats pour montrer à tous mon appartenance à cette belle institution. Je découvrais cette nouvelle manière de se battre pour accèder au pouvoir, pour la première fois. J’appris alors à manier un Art qui m’étais à ce jour inconnu : La politique.
Alanis
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15/11/2005
Posté le 02/01/2008 à 18:00:06 

L’organisation de la Colonie semblait prendre forme. On ne pas dire que l’ordre y régnait, mais l’activité commençait à s’organiser. Nous commençâmes a crée les premières cartes de Liberty et a relever les principaux indices dont nous avions besoin pour nos différentes quêtes. La politique extérieure de la France commençait à se concrétiser. Un Pacte de Non Agression entre la France et la Hollande fût approuver par les Français et signé par les gouvernements Respectifs. Un PNA dont nous avions fort besoin dans les premiers temps de l’île. En effet, la France comptait un ennemis des plus redoutable : Les Anglais. La Colonie Anglaise siégeant a New Kingston, sur la cote Ouest de l’île, tenait à sa tête un homme qui laissera son emprunte dans L’Histoire de Liberty : John le Borgne. Un ennemi redoutable qui entraînera son peuple dans la guerre contre les Français.
Alanis
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15/11/2005
Posté le 02/01/2008 à 18:01:27 

Int. 02 01 1708 Je vie mes instants les plus merveilleux de mon existence. Chaque jour me rapproche de plus en plus de ma femme. Sa beauté et son charisme m’éblouissent chaque matin. Quand à notre fille, elle est de plus en plus belle et souriante. Ce tableau de la famille heureuse était loin du tableau que j’avais imaginé pour ma vie, mais tout aussi honorable. Je me rapproche de plus en plus de la valeur de la famille plus que de la valeur de l’or. Il y a quand même une chose qui me gêne… Alanis … J’ai beau l’observer tous les jours et essayer de m’enlever cette idée de la tête, j’en doute de moins en moins… Elle à a peine quelques semaines et se lève déjà toute seule, elle semble faire ses dents et balbutie quelques mots, elle se construit vite. Bien trop vite pour une fille de son âge. J’ai peur d’en découvrir la raison. Dudu ne semble pas s’en inquiéter, elle profite du bonheur qu’Alanis nous procure. Pourtant je repense a tout jaune et Adé bwi ski et ça me fait froid dans le dos … Et si Alanis devait supporter les conséquences de mes actes passés ?
Alanis
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15/11/2005
Posté le 16/01/2008 à 12:42:11 

Chapitre VI La Justice Dans toute société, la justice est un des piliers de la civilisation. Elle était inexistante à Port Louis et à Ulüngen à mon arrivé. Vols, agressions étaient le quotidien des Français et des Hollandais à cette époque. Et le PNA n’était qu’un traité signé par les gouverneurs et avait du mal a trouvé une existence sur le terrain. Gaheriet et Lone Frog avaient été tellement mal mené par l’opposition qu’il laissèrent le pouvoir a Ashram au poste de Général et Redline au poste du ministre des finances qui évolua au poste du ministre du commerce. Seul Anton réussit à résister aux attaques et fût élu au poste de Gouverneur sous la bannière des Corsaires de France. Anton essaya de créer cette cours de Justice, en nommant plusieurs Juges : Micha le Mollusque puis Carval le remplaça alors que le juge lui-même était accusé de vols. Mais aucun ne réussit véritablement à construire un tribunal digne d’une Justice. La salle d’audience ressemblait plus à un poulailler ou celui qui beuglait le plus fort finissait par avoir raison. Carval dépassé par les plaintes démissionna à la fin du mandat d’Anton. Ce Mandat fût souligner par une guerre contre l’Angleterre que la France remporta sous les ordres d’Ashram. Ce qui lui valu d’être élu au poste de Gouverneur à la suite d’Anton. La place de juge étant toujours vacante, je vis la, une formidable occasion pour construire notre société et prendre de l’influence sur la colonie. Le 27/02/1706 Mr le Gouverneur, Ma Sœur Générale, Monsieur le Ministre, Peuple Français. La cour de justice est nouvelle et encore en cour d'évolution. Aujourd'hui elle tourne aux ralentis et est perturbé par quelques agitateurs. J'aimerais voir une justice plus claire plus rapide et plus sérieuse. C'est pourquoi, j'aimerais postuler pour la fonction de Juge ! Vous savez que je suis pour une évolution rapide de nos compatriotes. Et que j'ai aidé les nouveaux arrivant de Liberty Mes relations avec la Hollande sont au mieux pour faire respecter le P.N.A. Je saurais être objectif avec chaque cas. Je suis conscient que la tache est ardue et que j'aurais besoin de soutiens. Pour une cour de Justice plus Juste. Nick le Brun. Je pris mes fonctions le 28 Février 1706. En commençant par écrire les premiers textes de lois en coopération avec Athanael qui m’accompagnait au poste d’assesseur. Je pu assurer une bonne partie de la sécurité au Sud de l’île en protégent Hollandais et Français. Ce fût aussi l’occasion de me créer mes premiers véritables ennemis. Je démissionnai un mois plus tard sous la pression du gouvernement Hollandais, qui refusait de voir les renégats hollandais payer les amendes aux gouvernement Français, alors que la Hollande était dépourvu de Tribunal. Je pus m’apercevoir que certain Hollandais comme Elisabeth Bennet, Gaël ou Milshak prenaient un malin plaisir à jouer avec leurs pouvoirs et savaient s'y accrocher. Un tribunal fût crée en hollande peu après. Athanaël me remplaça à la cour Française. Quand a moi, j’avais d’autres ambitions. [lien vers la cours de Justice: Recherchez "cour de justice" dans "Forum Français" (archive) / tout en bas posté par Nick le Brun]
Alanis
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Posté le 15/02/2008 à 17:01:00 

Chapitre VII La Confrérie du Lys Les Corsaires de France avait beaucoup grandit mais s’essoufflait peu a peu. Gangréné par une opposition omniprésente dans se grand rassemblement Français et par les multiples espions venant de toutes nations de Liberty. Gahériet prit les devants en réunissant le noyau des Corsaires, les membres d’origines. Nos réunions avaient lieu dans un endroit plus discret dans le but de nous entraider pour servir au mieux la colonie. Nous nous nommâmes la confrérie du Lys en rapport avec le sceau Royal. La défense de la Colonie était notre priorité. Agissant d’abord dans l’ombre nous contrôlions les points stratégiques du pouvoir en France, Justice, Gouvernement, Armées. Toujours présent pendant les conflits contre la puissante Angleterre. Celle-ci aidé par les pirates qui étaient déjà à la botte de John le borgne, nous donnait du fil à retordre. Les victoires étaient rares même si nous remportions quelques batailles. Hélas au bout de quelques temps, je m’aperçu que le Lys n’avait pas l’âme que je lui avais imaginé. Le Concours et l’entraînement aux combats étaient souvent plus valorisés que l’entraide et le dévouement a donné son bras au combat. Pendant ce temps, je faisais quelques rencontres à Port Louis. Un Hollandais du nom de Ric Dangerous et beaucoup de Français avec qui je me liais d’amitié : Tchaelee, Nokran Bloody harry Kidd. Nous commencions à parler de rassemblement et de guilde entre nous. Je partageais l’idée avec Athanaël et Chriko…
Alanis
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Posté le 13/03/2008 à 17:49:40 

Chapitre VIII Les Portugais Ils étaient arrivés comme cheveux sur la soupe. Les Portugais devaient livrer du nouveau matériel à la colonie Espagnole par une armada de quelques Navires. Hélas pour eux, ils furent prit dans une tempête tropicale lorsqu’ils furent à quelques miles de Liberty. Plusieurs de leurs navires échouèrent au Sud de l’île. La rumeur disait que les portugais s’organisaient en bataillons pour remonter leurs richesses jusqu’à Esperanza. Quelques Corsaires Français dont Lone Frog, Rhum le ty Punch et Fanch Nerra s’organisèrent pour contrer les bataillons, découvrir leurs richesses et en ramener les bien faits à la colonie. Je pu les rejoindre rapidement. Hélas mon entraînement était encore faible et mon équipement des plus obsolètes. Les Français se bâtèrent avec hargne mais les bataillons de portugais étaient bien organisé et purent rejoindre Esperanza en quelques jours. Lone frog pu quand même récupérer un coffre et c’est grâce a lui que nous pouvons trouver la fameuse ceinture du portugais à Port Louis. Les commerçants Espagnols étaient en joie et parlaient déjà des nouvelles armes et armures disponibles dans leurs stocks. Jambières et cuirasses du conquistador et le rasoir Portugais. Je regardais mon équipement et celui de mes nouveaux amis. J’allais devoir prendre les choses en mains pour remédier à cela.
 

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