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La divine Providence au manoir  
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Jimi 'L'Artiste'
Jimi
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24/07/2006
Posté le 22/08/2007 à 00:21:54 

Il en a des bonnes le Sing, "Anne va pourver ta vaillance et gnagnagna". Dès que cette phrase arriva aux oreilles de Jimi, l'adrénaline monta. Momo allait la suivre. Après tout pourquoi ne pas y aller aussi ? Il ne connaissait pas le moins du monde cette Anne et les quelques contacts avec Momo avaient eu lieu à l'époque où ce dernier n'était pas encore sous le bandeau noir. Le manoir, m'avait pas manqué ce trou. Heureusement que le sang des nombreuses victimes de John se faisait encore apercevoir par endroit, on aurait dit que le bougre avait laisser son empreinte pour toujours. Y aller en éclaireur, tu parles d'une histoire. Enfin y'a pire comme boulot, suffit de faire peur aux minables et de mettre une ou deux claques à ceux qui se sentent à l'aise avec une épée. La voilà, se dit-il alors que les portes de la vieille baraque claquaient Ce regard animal, félin. Une tigresse c'est ça hein ? L'empaleuse à la main elle tranchait tout ce qui était sur son chemin, squelettes, anglais, momies, hollandais, espagnols. Tout ce qui était bon à recevoir un coup le recevait. Momo semblait suivre difficilement derrière. L'Artiste remarqua avec amusement l'allure qu'il avait à se trémousser en blouse, Jovic lui aurait sauté dessus. Remarque faut bien ça pour être un toubib efficace de nos jours. Jimi le remercia pour le soin. Beau travail ma jolie. Alors qu'il allait suivre la Tigresse, le Sanguinaire se jeta sur lui et après plusieurs échanges l'envoya rejoindre l'infirmerie. Avant de s'effondrer il vit un message du Boucanier: "J'ai fini le travail de Anne à l'étage." Beau boulot. Une soirée à refaire ? Fume !
Le Boucanier
Le Boucanier
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28/01/2006
Posté le 22/08/2007 à 00:29:50 

Cette petite à du chien c'est sûr... tout juste quelques menus massages et la bougresse a tout fait gicler sur son passage. Maurice était impressionné. Pour se rassurer il égorgea quelques trainards en commençant par le plus faible. Aprés avoir terrassé Kigon, il pu boire une petite bouteille de rhum et s'assoupir rassuré. Il tappait encore plus fort que la petite...mais pour combien de temps?
Mamie Victorine, vieille et fatiguée
Mamie Victorine, vieille et fatiguée
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02/04/2007
Posté le 22/08/2007 à 00:37:51 

// La grand mère sursauta, des cris venait de plus loin... Des cris de femmes ! Elle accourut dans le couloir, des gens se battaient ! Non une femme se battait ! Elle n'était aucunement en position de faiblesse. Ciel un démon la possédait ! Elle enchainait les pauvres anglais et espagnols qui se trouvaient sur son chemin et qu'elle avait elle même croisée un peu plutot dans la journée... Elle se signa, la jeune femme arrivait encadrée par deux brutes pirates. Victorine se cacha et pria le seigneur... Sa dernière victime... Un homme, Fresh, qui avait menacé la grand mère quelques heures plutot venait de succomber, le seul point positif. C'était la providence... Le coeur de la vieille femme battait la chamade, elle avait peur, et serra son ombrelle contre elle un peu plus fort. //
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 22/08/2007 à 02:45:38 

Dixit Maître Sing : Anne, va donc prouver ta vaillance en usant de ton crochet pour émasculer quelques avortons! Ensuite il sera toujours temps de te trouver un mari. En haut des escaliers, après un très rude combat avec Fresh, je m'assis. Contemplant mes mains pleines de sang, j'espèrerais que Maitre Sing serait satisfait. Mais de toute façon cela ne faisait que commencer !
Mamie Victorine, vieille et fatiguée
Mamie Victorine, vieille et fatiguée
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02/04/2007
Posté le 22/08/2007 à 05:09:47 

// La grand mère n'avait pu dormir. Le gros pirate baraqué qu'on appelait Maurice de son doux nom, ronflait juste à côté d'elle... Il ne l'avait pas vu le bourriquo. Elle chaussa ses bottes les plus légères dans le silence et partie sur la pointe des pieds à l'aube. Un pas ! Il chouigna... Deux pas, son épée trembla... trois pas, il toussa. Elle n'en croyait pas ses yeux elle avait réussi à passer sans le réveiller ! Mais au moment de sortir, elle se ravisa. L'occasion était trop belle. La bourse du pirate pendait là sur le côté de sa ceinture. Juste se pencher un petit peu et tirer un coup sec... Non ! Ce serait un risque stupide, elle paraissait bien trop petite pour une bourse sonnante et trébuchante. La grand mère étudia la scène avec calme. Une petite ficelle rose dépassait du sac, cela l'intriguait, elle avait déjà vu la même sur Sanca... Il fallait qu'elle essaye... Mais c'était trop demander à la chance en une fois. Le pirate se réveilla tout grogui de son sommeil et envoya son épée dans le vide. La grand mère baissée à ce moment là en réchappa de peu. Victorine sursauta et cria en courant vers la sortie. Oui la sortie ! Ce manoir était au prise des pirates, c'était son seul salut. Alors sur le chemin, elle la trouva là... Le sang coagulé sur ses vêtements était répugnant. Mais contrairement à Maurice de la Rippaviaire, la jeune dame dormait sur ses deux oreilles confiante à l'excès après son massacre. Victorine sourit devant cette arrogance qu'elle avait bien connu et décida de jouer un tour pendant à sa façon à la petite écervelée. Elle prit son sac délicatement et commença de fouiller dedans, elle en sortit trois petits objets mais sans plus de valeur. Reste que ce serait toujours ça en moins pour la pirate... Allez on y va maintenant ! se dit-elle en son fort intérieur. Mais la grand mère, on ne sait pourquoi repensa alors à Edward, si innocent si frêle et petit qui aurait ce genre de modèle pour exemple désormais... et alors elle repensa avec douleur à son petit fils... Oui amaury ! Que le pirate Sing n'avait eu aucune vergogne à abattre malgré les propositions de la petite vieille pour le sauver. Une balle partie et blessa la pirate à la jambe, la seconde la manqua. Mais Anne se releva, ses yeux n'étaient pas doux, non une furie habitait ce corps, le démon la possédait ! La grand mère croisa les bras pour se défendre en premier lieu, mais dans un accès de courage, elle saisit son ombrelle pour combattre le diable personnifié. Anne handicapée par sa jambe blessée, affaiblie par une mal nutrition au vu du peu de chair qu'elle arborait et certainement rompu après ses nombreux combats se laissa avoir comme une débutante par une petite vieille enragée qui défendait sa famille ! Cette colère Victorine la cultiva, ça lui donna de la hargne, du courage, elle retrouva pendant un moment ses vingt ans... Le trou noir.... Du sang partout... mais c'était désormais celui d'Anne qui était sur les mains de la jeune pirate, elle essayait en vint de combler une hémorragie et jappait à l'aide de son compatriote comme un jeune chiot.... // - Pour mon petit fils ! Ne vous avisez plus jamais de lui faire du mal, ou je pourrais très vite devenir gênante pour vos adorables frères. Je suis peut être vieille, pas très habile en combat et pas un brin de force, mais j'ai toute ma tête. Ne me montez pas contre vous, ou vous pourriez le regretter... // Le pirate arrivait, Victorine cavala vers la sortie... //
Le Boucanier
Le Boucanier
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28/01/2006
Posté le 22/08/2007 à 09:10:18 

Quel dommage, la petite vieille était tellement attachante. On eu pu jurer qu'elle ne saurait faire de mal à une mouche. Le problème était le tarif qu'il allait falloir appliquer pour punir ce geste. La petite famille se trouvait menacée pour une stupide histoire d'impôt révolutionnaire non versé... Un vrai gâchis! En attendant Maurice comptait bien profiter de ce repos forcé au coté de providence pour faire plus ample connaissance!
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 22/08/2007 à 09:41:05 

Celle là je ne l’avais pas vu venir, la honte me faire tuer par un sac d’os ridé et grabataire, ll faut être antiquaire pour trouver un intérêt au tas d'ossements poussiéreux que l'on appelle aussi Victorine. Quand même, elle a les doigts crochus en plus la vieille. Je risquais d’être la risée de mes frères en plus, et son morveux de petit fils n’a pas payé l’Impôt Révolutionnaire Pirate. C’est sa fille qui me parlait de longue amitié ? La donneuse de leçon en soutane ? Et le môme, une lavette de commerçant, pas un pour racheter l’autre dans la famille. En tout cas, jusqu’à la vieille l’expédition était fructueuse : un beau massacre. Ce genre de combats m’avait manqué. J’avais perdu un peu la main, mais cela reviendrait. Il était temps que je me fasse un nom sur cette île et viendrait le moment où les corsaires ne dormiraient plus jamais l’esprit tranquille même dans leur lit douillet au fond de leur ville. Du lit j’adressais un sourire à mes deux anges gardiens il y aurait des aubes sanglantes.
Mamie Victorine, vieille et fatiguée
Mamie Victorine, vieille et fatiguée
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02/04/2007
Posté le 23/08/2007 à 15:09:20 

// Une journée et une nuit entière... Voilà le temps que la petite vieille avait passé cachée au fin fond du boudoir. Les pirates s'y étaient retrouvés, ils avaient bu, chanté, menacé le premier venu et la grand mère n'avait pas bronché. Il s'en était fallu de peu pour qu'un des pirates ne la découvre... Mais la meilleure cachette restait semble-t-il sous le nez même de ses égorgeurs d'enfants. Elle patienta, ouvrit un oeil aux premiers cris d'innocents. Les pirates avaient disparu. La furie devait être de sortie... Victorine retint sa respiration et pria pour les pauvres âmes. La patience fut son salut. Elle chaussa ses bottes les plus rapides et couru jusqu'à l'entrée du manoir. Alors... elle les vit accoudés au mur entrain de parler hardiment des exploits de la démone. Victorine déglutit, Anne venait de se retourner... L'avait-elle vu ? Elle ne voulait pas le savoir et elle s'appuya sur son ombrelle pour sortir au plus vite de cet enfer. L'air libre ! Enfin... Elle était libre. Mais pour combien de temps encore saine et sauve ? //
Anna Lucia Del Flores
Anna Lucia Del Flores
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20/02/2006
Posté le 23/08/2007 à 21:37:51 

Anna Lucia regardait la liste par dessus l'épaule du gamin... La déception quittait peu à peu son visage, remplaçé par la dertermination et un soupçon de fatalisme. La veille, justement, elle s'interrogeait sur cette Anne Providence qui, disait-on, était sortie de nulle part et avait rejoint les frères de la côte. Elle s'était dit que cette pauvre femme devait avoir été flouée par ces brigands, que sous couvert de promesses de liberté elle s'était laissé docilement passer ces chaines aussi noires que dangereuses, qu'elle pouvait peut être encore être secourue... Mais non. La liste sous ses yeux lui criait que cette femme avait trouvé sa vraie famille. Et le fait qu'elle ait perpétré son massacre au manoir touchait Anna Lucia au plus profond de son être. Pourquoi là bas ? Ce lieu est décidément maudit ! ...murmura-t-elle M'étonnerait pas que Son âme y soit lié et gangrène tout ce qui s'y trouve... Anna Lucia se remit en route en songeant à Gabrielle. Elle avait appris ce qui était arrivé à Amaury il y a quelques jours et craignait que la petite soit en danger. Elle filerait vite la rejoindre... Vite... Mais peut-être ferait-elle un détour par le manoir... Peut-être...
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 23/08/2007 à 22:44:01 

Une journée au plumard et sans un homme digne de ce nom pour me distraire, faut dire que je n’étais pas en grande forme de toute façon. Je devais ça à une grand mère. Dans l’infirmerie les commentaires allaient bon train, j’avais droit à des coups d’oeils assassins, des grincements de dents et des menaces. Grosse déception, on ne parlait jamais que « de la nouvelle ». Sing avait raison, il fallait que je fasse mes preuves et que je me fasse un nom. J’étais impatiente de ne plus me reconnaître sous le qualificatif de « la nouvelle ». C’est vrai qu’ils ne savaient pas ce que j’avais fait plus tôt. En même temps si on me demandait pourquoi j’avais abandonné mon navire… Maudits Français. Comme toujours je crache par terre, en les évoquant. - Hey la nouvelle ! C’est pas des façons de faire ! Tssssssssss, celui là je l’égorgerais bien comme un porc dans son sommeil. Bon demain, on remet ça ? Maurice et Jimi sourient de toutes leurs dents, c’est assez drôle. Cette fois nous sortons tôt, le rez de chaussée est plus calme que l’avant-veille, par contre Ty Bidoun avait promis de nous rejoindre, il avait même annoncé qu’il avait un cadeau de bienvenue pour moi. Mais avec surprise nous le voyons arriver en civière. « Dbsman » a-t-il le temps de lancer à Maurice avant d’être emporté. Dbsman ? Un de nos frères que je n’ai pas encore vu ? Regard étonné à Maurice qui met son index sur ses lèvres, il m’expliquera plus tard, soit. Lorsque nous sortons enfin, Momo commence par finir le travail des toubibs. Ils ne sont pas foutus de faire leur boulot correctement ou bien ce sont nos bandeaux noirs qui leur posent problème, je ne sais pas trop. En me pansant le bras il m’explique. : Dbsman est un traître il a quitté la confrérie… Il y a des mots qui me font réagir, j’écoute attentive toute l’explication. Quel beau trophée que de ramener à Sing, au Capitaine et à Armando la tête de Dbsman, je me demande à quoi ressemble ce chien. Jimi et mon autre ange gardien calment mes ardeurs sanguinaires, je n’arriverais pas à le tuer. Une fois le rez de chaussé nettoyé, Jimi ouvre la porte au cas où et constate que certains ont décidé de fuir. On les rattrape ? Tel le pavillon rouge dressé avant l’abordage la consigne reviens : pas de quartier ! Nous nous ruons dehors en hurlant, il y a deux jeunes, très jeunes, à peine sortis des jupes de leur mère… Instant d’hésitation. Non laissons les, l’un d’eux me rappelle Edward, pour les autres…. Retour au jardin et au cimetière, est ce prémonitoire ? Combien y resteront ? Par contre là grosse surprise, un Espagnol drôlement résistant, je suis à deux doigts d’abandonner, mais les nounous me filent un coup de pied au train : Non vas y tu peux l’avoir…. Bon Dieu celui là si je le recroise je lui paie un verre de rhum, il ne l’aura pas volé.
Liberty Sing
Liberty  Sing
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27/03/2006
Posté le 23/08/2007 à 23:54:47 

Sing avait suivi les "exploits" de sa nouvelle soeur. "Anne Providence, tigresse des mers du Sud a débarqué sur Liberty pour marquer de son empreinte les esprits appeurés des peuples ignares" . Cette annonce du crieur retentissait avec fracas sur toutes les places publiques comme un echos à la mémoire de notre défunt frère John dit "Le Borgne". Se pouvait-il qu'elle soit aussi sanguinaire que nous l'avait décrite Don Armando? Se pouvait-il qu'accompagnée de jimi, elle ne nous joue un tour de d'illusionniste pour impressioner la confrérie? Mon frère, tu sais bien que ce sont les cris de douleurs de ses défunts adversaires qui nous diront e qu'elle a dans le ventre" me répétait Sanca. Pourfandeuse à la main, je me décidais à prendre route vers le manoir pour écouter ces cris de lamentations qui allaient raisonner de la cave à l'étage. Alors, je pourrais remettre à Anne le cadeau qu'Armando m'avait confié à son intention
Sesshu
Sesshu
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27/09/2006
Posté le 24/08/2007 à 00:08:49 

Sesshu ramasse ses affaires et sort du navire amaré au quai, la nuit recouvre déja New Kingston. A l'instant, deux perroquets viennent de lui apporter deux lettres dont le sujet est le même : le Manoir, encore et toujours terrain de jeu des pirates. On va bien voir ce qu'elle a dans le ventre, "la nouvelle".., se dit Sesshu en sortant de la ville. En plus les autres seront surement là..
Basch
Basch
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14/12/2006
Posté le 24/08/2007 à 11:12:42 

Basch devait rejoindre Sesshu au manoir, elle voulait voir comment était la dernière recrue de la confrérie. La situation était aussi critique, la jeune recrue s'attaquait aux jeunes aventuriers encore peu expérimentés pour affronter une telle furie. Arrivée au manoir, il eut la mauvaise surprise de voir Sesshu partir sur une civière, quand celle-ci arriva à sa hauteur, il lui demanda: " Qui t'as fait ça? Ce n'est quand même pas la nouvelle?" La réponse était toute autre: " Ty Bidoun..." Déjà la civière partait vers l'hôpital, mais Basch était comme paralysé, ce nom Ty Bidoun, une figure emblématique de l'ile, ancien membre du gouvernement français et un des plus grands combattants de l'ile. Il avait déjà affronté quelques uns de ces guerriers dont la renommée dépasse les frontières de leur nation, mais les combats s'étaient souvent soldés par des défaites. Mais il était au pied du mur, Ty Bidoun était avec la jeune Anne, quand celle-ci arrivera, ils ne manqueraient pas de l'attaquer et déjà que en duel, ça victoire était des plus incertaines, alors à 3 voir 4 contre 1 ni pensons pas. Il devait prendre les devants. Ainsi il se lança sur le pirate, il réussi a le toucher par surprise mais son bras était encore paralysé par la peur. Celui-ci riposta violemment: " Alors c'est comme ça qu'un corsaire anglais se bat, le niveau est bien bas, le nargua son adversaire." Basch ne pouvait répondre, la peur le tenaillait. "Allez bats-toi vraiment, j'ai l'impression de combattre un enfant!" Et c'était vrai, Basch n'arrivait pas à parer les coups de Ty Bidoun qui se faisait toujours plus précis. Il fallait qu'il réagisse sinon il allait y passer. "Allez mon petit bats-toi! Même Ed' tape plus fort que toi! Anne ne ferait qu'une bouchée de toi! Je me demande comment les Frères de Liberty ont put engagé un combattant aussi piètre que toi, a moins que le niveau ne soit le même pour tous les membres..." Basch ne pouvait plus supporter les moqueries de Ty Bidoun, sa colère explosa soudainement, il n'avait plus peur, il pouvait le battre: " Tu veux te battre alors battons nous!" Il sauta sur Ty Bidoun, enchainant plusieurs coups, sa force lui était revenue, il tapait vite, précis. Son dernier coup atteint son but, la gorge de son ennemi. Celui-ci s'effondra, il avait réussi a vaincre le pirate mais il était a bout et ça ne faisait que commencer.
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 24/08/2007 à 18:52:52 

La nuit n’était pas bonne, Maurice avait été abattu depuis longtemps Jimy et moi attendions dans le jardin, nous relayant pour monter la garde. Les corsaires étaient bien assez perfides pour attaquer au matin et l’épisode de la mamie m’avait suffit ! Avant même que l’aube ne pointe J’étais prête, ou presque. Soit je prenais l’initiative, soit je ne me réveillais jamais. Effectivement, sortie du jardin, un comité d’accueil j’aimais cela ! On commence à me tirer dessus, éblouie par la lueur d’une torche, je ne voyais pas le tireur embusqué. Mes frères m’avaient parlé d’une technique redoutable, les corsaires visent directement la tête. Un minimum de prudence était requis, je me reculais, cible trop facile en pleine lumière. Le seul endroit que je connaisse, le jardin, je pourrais toujours passer par-dessus un mur. Peine perdu il se termine en cul de sac. Et mon agresseur ou un autre, me talonne. Acculée au mur, je me retourne. Pour la politesse je lui offre mes propres balles. Les 2 font mouche. Il avance tout de même. Héhé, calmez vous ma jolie ! C'est une impasse ici, rendez vous en douceur. - La jolie se nomme, Anne Providence ! - Enchanté Senorita, pour ma part c'est Ruy 'El Iule'. Je crois bien que c'est vous que je cherchais justement, votre petit manège au manoir fait grand bruit, au point de me faire abandonner ma traque actuelle, mais Barbe Noire trouvera bien la sortie d'Aventura par lui même. - Et maintenant ? Je jubile, Sing sera content. Mais je refuse de rester ainsi, il hésite un peu, se demandant sans doute ce qu’il va faire de moi. Je tente le tout pour le tout, si c’est un tireur, à l’épée j’ai une petite chance ! Il est prompt et excellent escrimeur, une bonne leçon pour moi, ne jamais se fier aux apparences. Peste, je déteste que l'on me force la main... Je ne comptais peut être pas vous réserver ce sort, mais maintenant vous avez choisi pour moi. Aucune chance de m’en sortir, je ne connaîtrais peut être jamais la cave du manoir, mais la zone de repos par contre. Qu’importe, mes exploits ici même ont semblent-ils dépassé les murs du manoir. Bientôt toute l’île saura.
Anne Providence
Anne Providence
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07/08/2007
Posté le 25/08/2007 à 14:32:44 

Il y avait foule dans les lits de la clinique du manoir. La situation était assez comique, pourquoi étais-je seule dans mon coin ? La peur d’une altercation ici même ? http://img86.imageshack.us/img86/1010/hostomanoircv8.jpg Basch un jeune Anglais et sa compagne Sesshu semblaient être venus spécialement pour s’occuper de mon cas. Je serais assez curieuse de savoir d’où ils arrivaient. Les échangent d’amabilités ont un petit arrière goût de vitriol, lui est presque sympathique et elle acide. http://img266.imageshack.us/img266/7277/manoirhosto2fh8.jpg Mais voici que Jimi arrive accompagné de Maurice, il semble qu’un bon tireur Espagnol soit là aussi pour nous faire sortir du manoir. Effectivement l’écho de mes exploits se propage sur l’île. Jimi salue le couple de bandeaux rouge, il a l’air de les connaître. FDL, F quelque chose, je me renseigne, puis je deviens moqueuse. En fait, elle avait du cran cette petite, il semblait qu’elle n’avait pas hésité à venir me virer « manu military »du manoir hanté pour protéger les plus jeunes corsaires de l’île. Mais ça je ne pouvais pas le lui dire. Croiser le fer avec elle, il était un peu tôt encore, mais je retiendrais son nom. L’anecdote de Jimi au sujet de leur coffre de guilde me fit bien rire. http://img253.imageshack.us/img253/7316/hostomanoir2dz5.jpg http://img101.imageshack.us/img101/2929/hostomanoir4zi0.jpg Le lendemain matin j’étais assez excitée au moment de partir. Maurice passa le premier, mais il avait de mauvaises nouvelles. L’Angleterre et l’Espagne avaient dépêché de bons combattants pour nous chasser d’ici. Il semblait que j’étais victime de ma publicité. Comme quoi cette île ne comptait pas que des pleurnicheurs, il y avait encore des hommes et de femmes capables de s’organiser. Le jeu devenait intéressant, mais la situation périlleuse. La cavalerie arriva en la personne de Maître Sing, il me dégagea un passage et me montra l’est : Va donc par là Anne. Quel plaisir de retrouver le ciel et la brise marine. Ma mission ne s’arrêtait pas là. Je m’occupais des corsaires qui traînaient à ma porté, criant juste à l’un d’entre eux bien trop jeune, qu’il n’était pas prudent de rester dans une zone où les frères de la côte étaient annoncés. Sing et Momo m’avaient parlé d’une caverne non loin d’ici. En route caché dans un buisson un homme. A la description je reconnue ce traître de Dbsman. Oubliant les conseils de prudence de mes frères la veille je décidais de corriger le traître. Mal m’en pris il était fort, très fort, trop fort..
Sesshu
Sesshu
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27/09/2006
Posté le 25/08/2007 à 15:05:29 

La veille à peine est-elle dans l'embrasure de la porte qu'un pirate s'était jeter sur elle, tout juste avait-elle eu le temps de porter un petit coup ridicule que le pirate lui avais asséner un coup d'une rare puissance, déja pantelante en arrivant, le coup l'avais directement fait chuter. Mais dans l'hopital de fortune de la résidence elle trouva "la nouvelle". Vascof était là. Basch arriva peu après, cette femme semblait d'ailleur nous prendre pour un couple. Quelques échanges plus tard elle était fixée, la seul chose qui l'arrêterait serait la mort. Soit. Elle sortit la première, Sesshu ne fût pas autorisée à sortir encore. Quelques heures plus tard une lettre mentionnant ses nouvelles victimes arriva, aucun d'eux n'était dans cet hopital. Elle était partit. Tu as raison, ton nom sera connus Anne. On ne pourra pas empecher ta réputation de psychopathe de se propager, pensa Sesshu. Mais tu finira par être tuée. De la main, j'éspère, d'un des jeunes que tu agresse impunément aujourd'hui. A très bientôt, Anne Providence. L'infirmière vint la prévenir qu'elle pouvais maintenant sortir. Et bien finalement je vais rester encore un peu, dit-elle en jetant un regard au pirate allongé dans un lit, à quelques pas du sien. Ty Bidoun, celui de la veille. Elle n'avais pas eu la nouvelle, avec un peu de chance elle l'aurait, lui.
 

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