Faux Rhum Le Faux Rhum Faux Rhum  

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Obscure Clarté  
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Tylde la douce
Tylde la douce
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20/09/2006
Posté le 07/08/2007 à 10:19:03 

Un concours de chasseur de prime? Quelle chose originale... Notre déesse est encore tombée sur la tête en se levant. Déjà quelques noms sur cette liste. Van de Jama Hyck, Van Ray Vaughan, Titus Pullo... Titus? Cette enflure de bas étages s'était donc inscrite, malgré lui, à ce concours... Tylde prit une plume qu'elle gardait dans une poche de sa blouse depuis des mois. Elle signa en bas de la liste des noms. Elle allait faire payer ce que cet homme lui avait fait subir quelques mois plus tôt. Tous les moyens seraient bons pour se venger. Elle ferait couler son sang comme il avait fait couler ses larmes. Il allait savoir ce que signifie "femme en colère"...
Edward le moussaillon
Edward le moussaillon
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19/11/2006
Posté le 07/08/2007 à 20:01:38 

*Voilà au moins trois mois qu'Edward et Tylde ne se sont pas croisés. Edward eut l'idée soudaine d'envoyer son petit Bingo suite à une discussion avec un de ses copains hollandais.* Eh, eh Tiiiiiilde ! Un coupain m'a dit qu'un de ces coupains lui a dit qu'un coupain lui a dit que lui a entendu dire que tu avais dit que le m'sieur au bandeau rigolo c'tait une Enflure de bas étages ? Ca veut dire quoi en langage des filles ? Ca veut dire "ancien namoureux à qui je faisais des bisous partout même quand j'étais là" ?
Tylde la douce
Tylde la douce
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20/09/2006
Posté le 07/08/2007 à 20:08:59 

Tylde prit sa plus belle plume et un peu d'encre pour écrire un petit mot à son petit pirate. Non mon petit Ed... C'est plus... Comment dire... Quand tu joues avec tes amis aux billes et que vous devez, normalement jouer encore et encore et que ton ami part avec tes billes et en te disant des mots méchants, ça, c'est une enflure de bas étages... Tylde confiât à Bingo le message et un bon chocolat
Titus Pullo
Titus Pullo
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08/02/2007
Posté le 07/08/2007 à 21:05:29 

Pas vingt-quatre heures et je servais déjà de sous-fifre. Entre tenir le registre pour la chasse et m’occuper de la marmaille, j’étais déjà débordé. - Occupe-toi du gosse, m’avait-il dit du ton le plus froid disponible dans sa glacière à expressions. Le marmot ne pouvait s’empêcher de parler, de poser des questions, de l’ouvrir en permanence. Mal de crane. Je rejetais l’évidence mais j’avais été pareil au même âge. J’espérais juste pour lui qu’il n’allait pas tourner comme moi ; toujours quelque chose de vaincu en moi, même si derrière cette résignation subsistait une sorte de volonté de respirer. J’écrivais les noms les uns après les autres les enfilant comme des perles jusqu’à ce nom précis. Elle ? Une erreur ? Non, elle était trop futée pour ça. Je repassais la plume sur son nom tout en réfléchissant comme absorbé par mes pensées confuses. Etait-elle là pour moi ? N’était-elle pas passée à autre chose ? Je n’avais plus eu de nouvelles d’elle depuis notre dernière nuit. Ce problème-là, je ne pouvais le contourner.
Titus Pullo
Titus Pullo
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08/02/2007
Posté le 09/08/2007 à 17:45:23 

La partie d'échec avait commencé. Les noirs contre les blancs. Seul problème, je ne voyais pas ses pièces. Je devais imaginer le plateau à damiers invisible. Les blancs avaient surement déjà développé leurs pièces, leurs pions étaient placés. Je voyais déjà poindre un des fous menacer mon roi, moi en l'occurrence. J'étais en retard. Ne rien entreprendre, rester sur la défensive, garder le jeu fermé et rattraper son retard. C'est ce que j'aurais dû faire mais suivre les règles n'a jamais été mon fort. Je lançais mon cavalier à l'assaut d'un point sensible, sa fierté. Tylde, Ressasser le passé ne te mènera nulle part, tourne la page. Cordialement, Titus. Bref, tranchant et froid telle une lame de pourfendeuse, j'espérais que mon cavalier visait juste.
Tylde la douce
Tylde la douce
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20/09/2006
Posté le 26/08/2007 à 00:45:56 

Tourner la page... Ce... Pirate... L'avais trompé, traité de femme sans vertu et elle devait tourner la page? Mais pour qui se prenait-il? Il avait abusé de la confiance qu'elle avait en lui. Pour le concours de chasseur de prime, elle n'avait pas eu l'honneur de se retrouver face à lui. Peu importait, quelqu'un s'était chargé de lui. Cela aurait pu être un début de consolation si elle n'avait pas vu ce mot ce soir en se réveillant. "Comme on se retrouve, je serais chez [...] si tu veux parler" Il voulait parler... Il veut parler? Et bien il va m'entendre! Tylde soigna quelques blessés autour d'elle avant de retrouver cet... individu sans honneur. Bien entendu, il était caché. Elle se dirigeait vers lui, pleine de rage et arrivée à son niveau, le gifla avec force et violence. Enflure! sapajou! gredin! Elle le frappa de ses petits poings au point de s'en faire mal, continuant de le traiter de tous les noms, avant de s'évanouir dans un coma profond.
Titus Pullo
Titus Pullo
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08/02/2007
Posté le 26/08/2007 à 13:14:45 

Dans une vie, il y a des jours qui restent gravés à jamais dans votre mémoire. Celui-ci en fait parti. J'ai souvent entendu dire : la pluie lave. La pluie nettoie-t-elle mes péchés, mes fautes, mes torts ? Je ne crois pas. Rien n'est jamais laver. Laver, ma grand mère (si j'en avais jamais eu une) ne l'avouera jamais, consiste simplement à déplacer la crasse. A chaque pluie, je me croyais absout. Croiser cette femme à qui j'avais fait du mal me l'a fait comprendre. Il n'en est rien. Certes, ma conscience est élastique mais mes fautes comme la crasse se sont déplacées et transformées en un sentiment de rancœur. Rancœur qui a creusé son trou dans le cœur de cette fille débordant de haine, de rage, de désespoir. Elle était là, devant moi, me rouait de coups avec ses poings. - Pourquoi ? dit-elle pleine de rage. Je restais muet. J'ouvris la bouche mais aucun son ne sortait. Chaque nouvelle pluie est une perte des eaux, l'annonce d'une naissance d'une amitié, d'une idée, d'un amour… Je n'ai pas su couper le cordon ombilical de cette promesse bambine, elle ne deviendra jamais adulte. Débordés par l'émotion, j'ai fui encore et toujours comme le lâche que je suis. Mais la pluie me poursuit. Elle connaît mon inconstance : je passe ma vie à fuir, la liberté, l'amour, la mort. La pluie tombe comme nous tombons amoureux : en déjouant les prévisions.
Tylde la douce
Tylde la douce
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20/09/2006
Posté le 30/08/2007 à 14:28:28 

Des rayons? ... Il fait donc déjà jour... Ses habits trempés lui collaient à la peau laissant deviner ses courbes. [...] Sa peau blanche reprenait quelques couleurs sous un soleil puissant, ses habits séchant sur une branche d'arbre à côté. ... Les souvenirs étaient vagues. Un mot. Un lieu. Et lui ! Raaaah ! Le lâche ! Il a fuit pendant la nuit ! Pas même le courage d'affronter ses actes. D'affronter une simple femme ! Son regard se détourna vers ses vêtements suspendus, quasiment secs maintenant. Elle remit ce tissus froid qui la fit frissonner. Un regard dans son sac pour en vérifier le contenue. Les bandages, l'alcool, les herbes médicinales, son or... Et un mot... Ca devient une habitude que de me laisser des mots pendant mon sommeil visiblement... Shadow avait laissé celui ci. Bonjour... Tylde ! Je tenais tout d'abord à vous remercier pour l'hospitalité dont vous avez encore fais preuve hier soir avec moi, sentir vos mains si douce bander mes nombreuses plaies était un réel plaisir. Mais la raison pour laquelle je vous écris en est une autre aujourd'hui... Je ne sais pas ce que ce Titus Pullo vous a fait, mais je ne supporte pas qu'un pirates fasse du mal à quelqu'un, surtout une femme comme vous. En esperant sincérement que votre problème se résoudra au plus vite. Shadow ! Il avait donc tué Titus... Bon... Peut-être n'est-il pas si lâche finalement... Quelques pas. Quelques soins. Je te retrouverai Titus Pullo... Ou que tu te trouves, je mettrai la main sur toi...
Titus Pullo
Titus Pullo
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08/02/2007
Posté le 10/09/2007 à 23:07:15 

Une journée comme les autres : mon sang, tel le colon espagnol foulant pour la première fois le nouveau monde, s'échappe de la plaie vers un monde inconnu, tandis que mon corps endolori se réveillera dans un lit d'hôpital que je connais maintenant comme ma poche. Je rentre dans ma chambre. J'entends du bruit. La Solitude et le Désespoir baisent dans le lit. La descendance est assurée, j'espère juste qu'ils ne vont pas me chopper une maladie. Le garde-manger. Je cherche désespérément cette bouteille pure malt que j'avais caché au fond du placard. Disparue. Je me retourne, je vois l'Angoisse en train de siffler la bouteille. Elle rote et la balance dans un coin de la pièce. … La journée de rêve. Un brin de Courage me tire par la manche et semble me dire : Bouge-toi feignasse, il est temps de te lever. L'Instinct me guide vers les Cavernes du Lac. Mes pieds avancent tout seul comme mu par une force dont j'ignore encore la provenance. L'Amour frivole et vagabond me frappe le visage. Uppercut au menton, je tombe. Nos regards se croisent, mes yeux dérivent inévitablement plus bas ; des seins fiers et droits maintenus par de fines épaules, une chute de reins à donner des vertiges et des crampes. Oui, ma réputation de branleur pervers amateur de filles aux anatomies atomiques n'est plus à faire.
Helena
Helena
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27/06/2007
Posté le 10/09/2007 à 23:58:43 

Je jetai un regard rapide sur cet homme qui venait de s'écrouler par terre devant moi, cela ne m'étonnait guère, c'était fréquent que la gente masculine soit subjuguée par ma beauté. Il était de taille moyenne, tout vêtu de noir, ni frêle ni costaud, mal rasé, ni beau ni laid, c'était une personne quelconque comme on en rencontre tous les jours... Néanmoins je me sentais attirée irrésistiblement par lui, il était pourtant bien plus vieux que moi, il devait atteindre la trentaine. Je fis le premier pas et entama la conversation. J'avais, sans savoir pourquoi, besoin de connaître cette personne, comme si quelque chose ou quelqu'un nous liait. - Qui êtes-vous ? lui demandai-je d'un ton hautain. - Un homme époustouflé par vos formes, ma jolie, me répliqua-t-il d'un air nonchalant. Une attirance indescriptible envahit mon corps, cet homme dégageait une aura incroyable, en une phrase il m'avait séduite. C'est alors qu'il se releva, et ramassa un vieux chapeau vert foncé ou noir qu'il remit en place sur sa tête. Il me tendit la main: "Hopkins Witchfinder à votre service" Mais j'étais comme pétrifiée, cet homme n'était autre que l'ennemie juré de ma précieuse marraine "Titus Pullo", Tylde m'en avait parlé, m'avait dit que je le reconnaîtrais grâce à cet affreux chapeau, et m'avait ordonné de fuir si jamais je croisais sa route. Cependant je décidais de faire un cadeau à ma bienveillante protectrice en lui ramenant Titus sur un plateau doré, je repris vite mes esprits : "Helena Van Groen, enchantée", lui dis-je d'une voix charmeuse. Nous discutâmes un peu, puis je lui glissai un mot à l'intérieur de sa veste. Tout était prêt donc pour l'attirer dans mon piège.
Titus Pullo
Titus Pullo
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08/02/2007
Posté le 14/11/2007 à 23:25:30 

Une nuit fraiche de novembre, tout est calme. Personne ne se douterait que Port Louis avait été mis à feu et à sang quelques heures auparavant. Je continue ma marche solitaire au gré de la brise. Ulungen se dresse devant moi au milieu des falaises surplombant l’océan agité. Je règle mes affaires en cours à droite, à gauche quand je tombe sur cette aguicheuse que j’avais croisée quelques mois plus tôt. Etrangement, elle me remet immédiatement. Les picotements parcourant mon échine aurait du m’alerter. Elle me fit signe. Un signe qui pouvait tout signifier, à la fois bonjour, comment ça va, j’ai à faire, on se retrouve plus tard. Le cocktail solitude, libido m’avait fait ignorer le panneau lumineux géant « Mon vieux, tu vas encore te faire avoir ». J’étais pourtant au courant. On ne peut fuir la solitude, on essaye de pallier le vide avec la drogue, l’alcool, le sexe… La solitude est une maitresse qui nous pousse à l’adultère. La hutte reculée dans les bas-fonds de la ville est l’endroit parfait pour le dénouement de l’histoire. Elle se pointa dans le courant de l’après-midi. Endormi, elle me réveilla avec ses lèvres, le diable au corps, elle était déjà en train de retirer mes vêtements, ses mains éveillaient ma libido qui n’en avait vraiment pas besoin. Je ne vous passe pas les détails par souci de bienséance, loin de là, mais bien parce que je n’ai plus aucun souvenir de la suite des évènements, juste un trou noir sans fond. Un réveil à l’hôpital du bandeau noir, un mal de crane à faire pleurer le Cubain mais ce qui m’inquiète le plus, ce sont ces marques de piqure dans le bras. Que m’a-t-elle inoculé ?
 

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