 Le Faux Rhum
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Posté le 05/08/2007 à 18:42:47
Joe Mac Adam, écossais du père et anglais de la mère, issu d'une famille de marins, naquit en 1670 en mer, sur l'océan atlantique, dans le bateau qui devait ramener sa mère enceinte à Londres. Son père, très superstitieux, y vit un présage et décida de l'inscrire dans une école de marine. Depuis tout petit, Joe passe donc plus de temps en mer que sur Terre. A l'âge de 30 ans, à force de persévérance, il réussit à économiser assez d'argent pour s'acheter un bateau, de taille moyenne certes, mais de fière allure. Il l'appela The Seawalker.
Son père, fou de joie, lui avança assez d'argent pour se payer un équipage. Joe fit donc pendant des années la navette d'Europe en Amérique, d'Amérique en Afrique, d'Afrique en Europe, transportant des épices, des voyageurs, des esclaves, des marchandises... Il fit rapidement fortune, s'acheta un bateau plus grand encore (auquel il donna le même nom qu'à son premier bateau), et en deux ans il multiplia encore sa fortune.
Mais un jour où la mer était agitée, alors qu'il ramenait des coffres de bijoux et d'épices sur le vieux continent, une bateau au drapeau noir se fit apercevoir à l'horizon. Des pirates ! Il fit donner le branle-bas de combat immédiat, mais ses hommes, bien que plus nombreux que les pirates, n'étaient pas habitués aux batailles. Le bateau pirate, avec qui était le vent, arriva à toute allure vers le Seawalker, et les quelques boulets de canon envoyés ne suffirent pas à endommager sa coque. Il aborda le navire violemment, et la bataille fut brève. Les marins se rendirent tous très rapidement, en voyant la horde de pirates assoiffés de sang débouler en trombe sur le bateau, et Joe aperçut le chef des bandits : Robert Mac Adam, son propre frère, appelé simplement Bob par ses intimes, qui était parti de la maison familiale à sa majorité pour tenter sa chance aux Caraïbes.
Jamais Joe ne l’aurait soupçonné d’être devenu pirate… Bob, son aîné de 5 ans, qui avait toujours été si gentil avec lui… Fou de rage devant le spectacle de ses marins enchaînés par son frère, il se libéra d’un coup de coude et se jeta sur son frère, qui recula d’un bond tout en fendant l’air de son sabre, éraflant le visage de Joe. Ce dernier hurla de douleur et tomba à genoux, pendant que son frère le regardait d’un air narquois.
« Tiens donc, Joe ? T’es pas chez ton petit papa et ta petite maman en train de te faire chouchouter ?
Il éclata d’un rire sadique.
-Allez, ordonna-t-il soudain à un de ses pirates, foutez-moi ça par dessus bord »
Joe fixait son frère d’un air incrédule et empli de haine. Trois solides gaillards s’emparèrent de lui et le jetèrent par dessus bord…
Joe sombra dans la mer houleuse et glacée, et dans un geste désespéré lança de toutes ses forces son couteau vers le visage de son frère qui s’était penché pour le regarder se noyer. Le couteau fit mouche ; il transperça complètement l’œil droit de son frère qui poussa un cri inhumain et s’évanouit sur le quai. Pendant que les pirates s’affairaient autour de leur capitaine, Joe aperçut une douzaine de tonneaux vides qui flottaient à quelques mètres derrière lui… Il nagea le plus vite possible, gardant son sang-froid malgré l’eau glacée agitée qui le balançaient de tous les côtés, et finit par attraper un des tonneaux. Il se hissa dessus, et étant d’assez petite taille, il se recroquevilla à l’intérieur. Puis il entreprit de bander son visage balafré par Bob, en arrachant la manche de sa tunique. Ceci fait, il s’évanouit. |
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Posté le 06/08/2007 à 19:28:45
Quand il se réveilla, il était sur le quai d’un bateau, entouré d’un certain nombre de corsaires (anglais, en jugea-t-il par leurs vêtements). La tempête avait cessé et le soleil était au zénith dans un ciel bleu.
« Il se réveille !
-C’est un miracle !
Joe se sentait extrêmement faible. Il articula difficilement :
-Où… où suis-je ?
-T’es sur le Queen Servant, lui répondit en s’avançant un grand marin à tête de fouine qui parlait beaucoup et à toute vitesse. Nous sommes des corsaires au service d’la reine. Nous traquons une sal’té d’pirate qui semble prendre plaisir à piller tous les navires marchands anglais… Nous t’avons ramassé ç’matin, t’étais dans une barrique et t’étais évanoui, ‘lors on a appelé Coco, qu’a été médecin avant, quand il habitait en France, et il t’a comme qui dirait réveillé. Je peux te dire que t’avais avalé pas mal d’eau ! Jamais vu un type cracher autant d’flotte qu’ça ! Même quand y’a la vigie qu’est tombée l’aut’jour, quand… ‘Fin trêve de parlottes, d’où qu’tu viens ? Et qu’est-ç’qu’t’avais bu pour finir dans ç’tonneau ? C’est quoi ton nom ?
Peu désireux de raconter toute son histoire, il répondit simplement :
-Joe »
Les marins le regardèrent avec un air étonné, puis l’emmenèrent se reposer dans une cabine.
Quelques jours de voyage plus tard, ils accostèrent à un port, que Joe reconnut immédiatement. C’était la ville où ses parents habitaient. Après avoir longuement remercié les corsaire, il quitta le navire et se précipita vers la maison familiale. Au premier coup d’œil, il vit que quelque chose n’allait pas. Cette maison où il avait toujours vécu, si chaleureuse et accueillante, avait un côté sinistre. Le jardin avait été entièrement taillé, et il y avait des lampes à huiles malodorantes accrochées au murs. Fou d’inquiétude, il frappa vers la porte, et ce fut un homme entre deux ages, grand et apparemment étranger qui lui ouvrit.
« Vous voulez quoi ? Lui demanda-t-il avec un fort accent espagnol.
-Euh… S’il vous plait… Où sont les anciens habitants de cette maison ?
-‘Sont morts. Vous voulez quoi ? »
Joe le regarda avec horreur et retourna au port en courant. Il avait tout perdu : Son bateau, son équipage, sa famille, son frère l’avait trahi… Retourné au port, il surprit une conversation entre deux corsaires anglais… Au sujet d’une colonie anglaise sur une île des Caraïbes. Des pirates vivraient même sur cette île… Elle avait l’accueillant nom de Liberty. Joe n’hésita pas une seconde. Il s’embarqua comme mousse sur un bateau en partance pour les caraïbes, et dès que Liberty fut en vue, il sauta à l’eau et nagea jusqu’à la rive ouest de l’île… Où il trouva une ville peuplée d’anglais, New Kingston. Voilà comment il s’est retrouvé, perdu, sans amis ni famille, sur une terre inconnue. Alea Jacta est… |
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Posté le 07/08/2007 à 01:02:14
*Censured* |
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Posté le 07/08/2007 à 06:21:33
Beau Rp de depart! J'ai aimer sa le lire! Continu comme ca! |
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Naktabar qui se promenait dans les environ de New Kingston pour aller deposer dans son compte personnel la somme de 4000 po .. Decida de regarder un peu alentour de lui et il remarqua Joe Mc adams .. On voyait par ce qu'il portait qu'il semblait pauvre et ou malchanceux...
Il lui fesa un salut avant de lui dire de le rejoindre a la tente la ou il pourra lui donner un peu d'argent. Il s'eclipsa aussitot apres avoir dit cela.. Surement pour faire ce qu'il est habituer de faire au passant etranger... |
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Posté le 07/08/2007 à 14:23:09
*Censured* |
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Posté le 08/08/2007 à 16:48:29
*Censured* |
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Posté le 09/08/2007 à 14:25:23
*Censured* |
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Posté le 26/08/2007 à 13:59:47
*Censured* |
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Posté le 31/08/2007 à 13:21:38
Après avoir longtemps consulté une carte à l'hôpital, Joe rectifia sa route et se rendit tout droit vers Esperanza. Arrivé dans la ville, qui sentait fort la paëlla et le chorizo, il ignora la masse d'ibères grouillant à l'entrée et beuglant plus fort qu'un troupeau de coyotes affamés et se rendit au palais du gouverneur. Celui-ci lui confia un travail : Tuer deux animaux sauvages... Joe pensa que c'était une tradition chez les gouverneurs, même s'il trouvait ça un peu ridicule. Il sortit d'Esperanza, tua deux sales bêtes et apprit qu'il devait aller voir un homme nommé Marco Polo... Joe avait l'impression de revivre le même scénario...
Il erra pendant plusieurs jours vers le sud avant de trouver le voyageur. Celui-ci lui parla d'un brigand qui vivait caché dans la forêt... Joe remarqua que la description correspondait avec celui qu'il avait tué une la semaine précédente. Content de s'être économisé un autre voyage pour rien, il revint à Esperanza où le gouverneur lui donna une récompense minable... A la hauteur de celle que le gouverneur anglais lui avait donnée. Joe alla alors explorer le sud de l'île, mais fut attaqué pendant son sommeil par une catin française qui lui offrit un aller simple pour New Kingston. Dépité, il décida alors d'aller voir à Ulüngen s'il y était et demanda une autorisation au gouverneur hollandais afin de s'assurer d'arriver à bon port... |
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Posté le 14/09/2007 à 19:21:56
Joe se réveilla d'un bond, en sueur. Il leva la tête vers le ciel : La lune était pleine et trônait seule, reine du ciel nocturne. Il rêvait toutes les nuits de son frère... Des rèves immondes, où il lui faisait subir les pires choses. Joe avait soif de vengeance. Le gouverneur hollandais lui avait donné son autorisation... De même pour le gouverneur Français. Joe eut un sourire. Il pouvait parcourir toute l'île à la recherche de ce dont il avait besoin sans craindre aucune attaque. Joe avait réfléchi pendant des jours et des nuits avant de mettre au point son plan... Il eut un rire démoniaque qui retentit longtemps dans la nuit. Ne parvenant pas à trouver le sommeil, il partit en pleine nuit vers Port Louis.
Il marcha des heures, et alors que Port Louis était en vue, un français qui ne semblait guère accorder d'attention aux autorisations données par son gouverneur le frappa violemment dans le dos. Joe, surprit, n'eut même pas le temps de dégainer sa lame... Il maudit intérieurement le français, alors que des brancardiers appelés par un aventurier de passage venaient l'emporter à l'hôpital. Le lendemain matin, déjà remis sur pieds grâce à la puissance de sa haine et de sa volonté, il repartit à bonne allure vers la colonie française... En marchant jour et nuit, il arriva à Port Louis deux jours après son accident. Il fit rapidement le tour de la ville, parla au gouverneur pour faire croire aux gens qu'il venait accomplir des quètes en vue de récompenses, et il se rendit compte que ce dont il avait besoin n'était pas ici...
Une pute. C'est ce qu'il lui fallait. Mais pas n'importe laquelle de ces catins écervelées, non, il lui fallait une prostituée à la fois intelligente, belle (voire provocante) et surtout, capable de tuer de sang-froid. Il fouillerait toute l'île pour en trouver une.
Le lendemain, il repartit vers Ulüngen. C'est là où se trouvaient presque tous les ingrédients nécessaires pour son plan. Il eut quelques petites encartades avec des sangliers de passage, mais il était maintenant plus fort et s'en débarassait sans le moindre mal. Le voyage fut bref ; arrivé dans la ville, il accomplit la même chose qu'à Port Louis, faisant croire qu'il était un aventurier venu ici en quête de gloire et de richesse. Ceci fait, il se rendit au coffee shop de la ville. Il faillit pousser un cri de triomphe en voyant les stocks du vendeur... Tout ce qu'il lui fallait. Une semaine auparavant, il s'était rappelé ce que les marins de son équipage utilisaient pour faire parler les pirates capturés. Un breuvage étrange, qui faisait d'abord plonger l'individu dans une sorte de transe, puis qui lui causait une douleur de plus en plus grande. Quand le pirate était entre la vie et la mort, les marins lui proposaient de lui administrer un remède en échange de tout ce qu'il savait sur les cachettes, plans, tactiques des pirates. En proie à une atroce souffrance, le bandit s'empressait de tout raconter... Bien évidemment, il n'existait pas de remède - du moins, pas de remède connu de ses marins et les marins pendaient le pirate juste après son aveu.
Joe se souvenait de la composition de la potion, et se rappelait plus ou moins comment la préparer. Il y avait dans ce magasin les trois ingrédients les plus durs à trouver. Joe acheta un peu de chaque produit vendu, pour ne pas provoquer de soupçons. Après avoir payé le vendeur, il alla faire un tour au bordel hollandais. Il discuta un moment avec chacune des prostituées... Elles étaient toutes aussi stupides l'une que l'autre. Découragé, Joe se rendit à l'auberge pour essayer de glaner des informations, et alors qu'il buvait de la fameuse bière hollandaise, il entendit deux corsaires discuter d'une certaine prostituée nommée Chloé. Celà n'étonna pas Joe, car ce prénom était étrangement courant dans tous les bordels de cette île. Mais ce qui attira son attention, ce fut la suite du discours...
"Comme j'te l'dis ! s'exclama un des deux amis, anglais à en juger par son accent et ses vêtements. Avant l'mois dernier, elle s'faisait passer pour une certaine "Virginy of Scotland" ! Et depuis son bannissement d'angleterre, elle a fait savoir que son vrai nom était Chloé, et qu'elle était une catin.
-Nooon ? fit l'autre, étonné.
-Et si ! Et t'sais pas le mieux, elle s'tait inventé une histoire, un passé, et elle s'tait même fait faire des fausses lettres de noblesse !
-Woah ! Une petite débrouillarde, hein ?
-Plus encore que tu l'penses, elle était voleuse pendant tout ce temps en angleterre, et elle volait des espagnols et des anglais tous les jours..."
Joe, un grand sourire aux lèvres, but sa choppe cul sec, jeta une bourse pleine d'or sur le comptoir, et sortit rapidement de la taverne.
Chloé... Je te trouverai. |
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Posté le 03/10/2007 à 18:14:00
Après des jours de recherche dans la forêt, en arrivant dans une clairière illuminée par le soleil... Joe trébucha sur ce qui lui sembla être une souche d'arbre. En se relevant, il aperçut avec horreur le cadavre vieux de plusieurs mois d'un homme massif, portant un collier autour du cou. Il était allongé sur le ventre, le doigt posé sur un rocher. Joe s'approcha, et vit des inscriptions encore lisibles bien qu'un peu effacées par le temps, que l'homme avait visiblement inscrites avec son sang sur son lit de mort.
"A tout ceux qui ne m’ont pas oublié, à tous mes anciens amis et ennemis, à la Plomberie, au Chiffon Rouge, aux multiples clients Espagnols et hollandais qui ont été pour moi le début de la richesse…
Je vous dis merci.
Et Adieu.
Vyacheslav Mikhailovich Molotov, ex-général de la hollande, par 4 fois ministre du commerce hollandais, et plus grand commerçant de tous les temps"
Joe avait vaguement entendu parler de cette personne comme quelqu'un de reconnu sur cette île. Il regarda alors le collier qu'il portait autour du cou... Et il se sentit inondé d'une immense vague d'énergie. L'Amulette l'appelait. Joe s'approcha doucement, sentant la tension augmenter d'un pas à l'autre... dès l'instant où il toucha l'Amulette, il se sentit plus fort que le plus fort des combattants, plus fort que les Dieux même. Il prit l'amulette et, fou de ce nouveau pouvoir qu'il avait entre les mains, la mit autour du cou avant de donner une sépulture décente au corps de Molotov. Il fabriqua une grande croix en bois improvisée avec des grosses branches qu'il tailla de son épée, et grava dessus de sa lame les derniers mots du défunt. A ce qu'on raconte, cette tombe est encore là, au milieu de la forêt... Et à l'intérieur, près du cadavre de Molotov, l'immense trésor que le commerçant avait accumulé durant toute sa vie.
Cinq jours plus tard... Joe, malgré les ronces et les animaux sauvages, malgré les quatre nuits blanches qu'il venait de passer, était en pleine forme. Il avançait, résolu, exterminant tout ce qui s'opposait à lui. Il avait fait le tour du camp paria, avait interrogé les exclus vivant là-bas, et en avait déduit l'emplacement du campement de Chloé. Il s'avança, en conquérant, et fut surpris par l'exquise beauté sauvage de la voleuse. Celle-ci le regarda d'un air méfiant, prête à dégainer les diverses armes, sûrement volées, qui étaient enfilées dans sa ceinture.
"Êtes-vous celle qu'on appelle Chloé ?
-C'est moi-même, répondit d'une voix aggressive la jeune femme. Tu veux quoi ?
-Vous proposer un marché..."
L'oeil de la catin s'illumina. Elle lui fit un geste d'invitation dans sa tente.
"J'ai entendu parler de vous à Ulüngen, commença Joe alors qu'il entrait dans la petite tente de Chloé. Il parait que vous êtes une professionnelle du vol, du meurtre, de la discrétion, du baratinage et du...
Joe jeta un regard significatif à la poitrine opulente et à moitié dévoilée de Chloé.
"Bref, j'ai besoin de vous pour un travail. Mon frère, Bob mc Adam, est un capitaine pirate. Je cherche à le faire assassiner. Voici ce que vous allez faire : vous allez prendre un bateau de transport à Ulüngen, naviguer jusqu'à Londres et chercher un immense vaisseau surmonté d'un drapeau anglais, nommé The Seawalker. Normalement, mon frère devrait être en train d'essayer de le vendre. Parlez à un homme de l'équipage, faites-vous convaincante et essayer d'obtenir un rendez-vous avec Bob "the Red Squale". Ensuite, vous userez de vos... charmes pour pouvoir passer une nuit avec lui, et vous lui ferez boire le contenu de cette fiole.
Joe joignit le geste à la parole en lui tendant un petit flacon en argile.
"Pendant plusieurs heures, il sera totalement débile et vous suivra comme un petit chien... Vous l'amènerez au palais de la Reine, et lui montrerez le flacon sur lequel j'ai gravé au burin des instructions.
-C'est bien beau, mais quelle sera ma récompense ?
-Votre prix sera le mien, rétorqua Joe.
-Ce collier, ordonna Chloé, une lueur de convoitise dans les yeux, tout en désignant l'Amulette.
-Entendu.
Joe enleva certes avec regret l'Amulette pour la confier à Chloé, mais il se consola en se disant que son frère connaîtrait bientôt un sort bien pire que la mort...
Le soir même, il partit avec Chloé en direction d'Ulüngen quand un anglais de passage sauta sur la paria, l'épée brandie, hurlant un cri de guerre sauvage ! Il sortit un tromblon gros comme un bras et tira six balles sur l'anglaise, puis lui donna des dizaines de coups d'épée plus puissants les uns que les autres. Chloé, elle, n'étais nullement atteinte par ces gestes désordonnées... L'Amulette se mit soudain à scintiller, et une voix mystérieuse se fit entendre, comme sortant de l'Amulette :
Qui a utilisé le collier d'Harry Potter ?
Un énorme bruit rententit alors et Chloé disparut en une fraction de seconde.
Joe tomba à genoux et, pendant des heures, pleura. Des larmes de solitude, des larmes de tristesse, mais surtout des larmes de rage. Il en avait marre de subir. Il allait montrer aux autres, à tous ces bourgeois sans problèmes, ce que signifiait la souffrance. Il ne lui restait plus que ça à faire... |
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Posté le 04/10/2007 à 16:59:33
Joe n'en revenait pas de ce qu'il venait de faire. C'est voler ses compatriotes, pire encore, voler toutes les maigres économies de jeunes anglais...
Mais ça l'amusait. Il s'amusait, tout seul ? Peut-être. Si ça ne faisait rire que lui, il s'en fichait. Sa vie n'avait plus aucun sens. Cette histoire d'Enigme, de rendez-vous, le rendait joyeux. Elle lui permettait de penser à autre chose...
Joe était caché dans l'hôpital, seul endroit où les corsaires anglais n'avaient pas droit de le poursuivre. |
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Posté le 04/10/2007 à 17:52:35
[ Edition bloquée ]
Moi, Orus je réclame que l ' hôpital soit ouvert aux gardes, arrêtons ce voyou. Nul lieu dans la ville ne doit échapper à la justice. Fouillons la ville et les alentours. L 'argent ne peut être bien loin.
Bonobo : No HRP here, thanks. |
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Posté le 04/10/2007 à 18:01:12
Du fond de sa grotte, Dudu reçut une lettre qui la fit bondir...
Nick tenta bien de lui demander ce qu'il se passait, mais elle bouillait de colère...
Ah, on veut voler l'argent et les équipements des jeunes? Très bien, mettons nous en chasse de ce petit voleur de province... Il va vite comprendre sa douleur...
Elle se mit à écrire de nombreuses lettres partout autour d'elle... Ce plan, qu'elle avait préparé des mois auparavant, avant même que la BYL n'ouvre ses portes, allait enfin, et malheureusement, voir le jour...
Elle espérait que cela serve de leçon à tous ceux qui envisageaient un jour voler les économies destinées aux jeunes anglais...
Le poing serré, elle regardait les oiseaux partir en très grand nombre et dans toutes les directions...
Tu vas vite regretter ton geste, on ne vole pas les jeunes impunément...
Mais le pire fut lorsqu'elle reçut d'autres nouvelles... L'individu en question prévoyait de repartir sur le continent! Et exigeait que l'on réalise un de ces caprices en trouvant la solution à une de ces énigmes avant...
Comment ose t-il? Comment ose t-il partir sans assumer son vol?
On ne vole pas les caisses pour s'enfuir comme un lâche après... Je ne te laisserai pas partir, oh non... Pas sans avoir remboursé tout ce que tu as pris... |
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Posté le 04/10/2007 à 18:41:35
De son lit d'hôpital, Joe entendit les infirmières parler de la colère de Dudu...
Il prit un parchemin et une plume et commença à écrire.
"Chère ex-maîtresse de guilde,
Tout d'abord, je suis outré par vos propos sur moi. Je vole, certes, mais c'est, tel Robin des Bois, pour redistribuer aux pauvres après.
Ensuite, sachez que vous ne me faites pas peur, ni vous ni votre bande de petits crocodiles rouges.
Enfin, sachez que je suis content de vous retirer cet argent, avec lequel vous pervertissiez toute la jeunesse anglaise pour qu'ils soient sous vos ordres... Tout ça en vue d'une révolution ! Et oui, je connais tous vos plans, démon ! Et je ne parlerai même pas de vos sacrifices humains !
Abjecte créature !
Je ne vous salue pas !"
Joe éclata d'un long rire dément, le regard fou et des cernes immenses sous les yeux. |
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Posté le 04/10/2007 à 18:56:08
Orus pu lire la lettre adressée à dudu... comme ses camarades de guilde
Il fut choqué par les propos incohérents et injustes de Joe le démon. Dudu cette chère femme qui consacre sa vie à aider les jeunes corsaires façe aux renards des autres pays. Il n 'oublie pas les premiers équipements prétés et les nombreux conseils qu 'elle lui a donné . Et là , il se prépare à son premier voyage à travers tout le sud du pays avec les autres jeunes corsaires.
Et, tout celà gratuitement...Une vrai Robine des bois.
Orus n 'oubliera jamais Dudu même quand il s' enlovera pour rejoindre la guilde de son parrain. Il répondra toujours présent pour Dudu. |
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Posté le 05/10/2007 à 22:08:59
D'abord choquée, elle avait passé la soirée à tenter le dialogue... Sans aucun résultat, le voleur comptait bien rester sous les jupes des infirmières jusqu'au moment où il déciderait de sortir dilapider les biens des jeunes...
Elle passa la journée à se lamenter son sort... réaction stupide, bien sûr...
C'est de ma faute... je suis responsable de tout cela, et au lieu d'être là pour protéger les biens de ceux que j'essaie d'aider, je laisse un jeune les voler, sans rien faire...
De nombreuses idées lui passèrent par la tête... Disparaître pendant plusieurs mois, regagner la somme volée, pour pouvoir rembourser tous les jeunes lésés.
Cette solution est la meilleure, oui... au moins, si je m'y mets dès maintenant, je pourrai rendre aux jeunes au fur et à mesure, ils ne seront pas trop lésés...
Mais la journée avançait, et elle commençait à baisser les bras... Etait-ce la seule solution, de baisser les bras? Ne pouvait-elle donc rien faire? Nick tentait bien de la réconforter, mais cela ne suffisait pas, elle baissait les bras...
Comment, comment j'ai pu laisser faire ça...
Mais ce soir, quelque chose en elle se déclencha. Etait-ce ses hormones qui l'avaient poussée à perdre patience ainsi? A baisser les bras? Nul n'aurait su le dire, mais en cet instant, une force nouvelle était née en elle...
Joe McAdam, tu viens de commettre l'erreur de ta vie...
Tu as volé les jeunes anglais, dépossédé toute une jeunesse... Je me suis promise de lutter pour cette jeunesse, et je vais le faire!
Elle se mit alors à l'oeuvre... Pourquoi avoir attendu tout ce temps, plus de 24 heures, pour enfin se décider à faire appel? Pourquoi s'était-elle ainsi laissée aller, sans penser tout bêtement qu'elle n'était pas seule... Il était temps pour elle de mobiliser... et de ne plus se laisser aller! La jeunesse anglaise était visée, elle ne serait pas seule à la défendre! |
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Posté le 06/10/2007 à 05:00:18
je suis en ville , prêt à l 'occir
qu 'il vienne s'il est un homme...
mauviette...cache toi dans les jupes |
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Posté le 06/10/2007 à 10:40:35
On te retrouvera et on te fera la peau.
Tu ne nous échapperas pas ...
Tu payeras pour ta trahison et ta lâcheté ! |
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Posté le 06/10/2007 à 10:45:53
osé devaliser sa propre nation est déjà lâche, mais devalisé les personnes qui vous ont acceulli est impardonnable
moi Iron barbe rousse jure de te faire payer cette trahison |
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Maggi |
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Inscrit depuis le :
25/11/2006 |
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Posté le 06/10/2007 à 11:43:35
Magi resta tout aussi bouche bée qu'Orus devant la lettre que lui montra Dudu. Comment un être comme Joe pouvait-il sombrer dans la folie sous l'effet de la colère ?! Et surtout faire subir aux autres les conséquences de sa misérable vie. S'appitoyer sur son sort est bien peu valeureux mais le pire c'est surtout de savoir que tout ça découle d'une bagarre de famille !! Qu'est-ce qu'on a à voir nous là dedans ? Rien. Joe nous tient pour responsable de ce que son frère lui a fait subir et cela est intolérable.
Résolue, Magi se promit de lui faire payer cet affront encore plus s'il osait quitter l'hôpital sans rendre ce qu'il s'était octroyer. Sur ce elle décida de lui écrire dans l'espoir de lui faire entendre raison.
Cher Joe Mc Adam,
Je comrpends votre désarroi vis à vis de la situation avec votre frère mais cela ne concerne pas les jeunes anglais que je sache. Et si vos plans sont tombés à l'eau ce n'est pas non plus de leur faute. Alors pourquoi s'en prendre à eux ?
Tout n'est pas simple dans la vie et si cela peut vous faire changer d'avis et rendre le contenu du coffre, alors je veux bien essayer de trouver une solution à votre problème. Encore une fois, si vous décidez de rendre le contenu du coffre (dans son intégralité) je pense qu'il est envisageable qu'aucune sanction soit prise. Mais réfléchissez. Plus vous mettrez de temps à jouer avec nous, moins vous trouverez d'âme conciliante à votre égard. Si je fais partie de ces âmes c'est parce que je sais l'effet que la colère peut avoir sur nos actes quand on ne prend pas de recul. Mais prenez le temps d'y penser. Je suis prête à en parler avec vous. N'y a-t-il rien d'envisageable ?
Dans l'attente d'une réponse de votre part,
Magi
Magi plia la lettre et alla la déposer à l'hôpital de NK. Elle n'avait plu qu'à attendre la réaction de Joe. |
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Posté le 06/10/2007 à 14:15:08
Cela faisait deux heures que Joe riait sans s'arrêter. Quand il fut calmer, il prit le temps de rédiger une réponse :
Chère Magi,
Vous m'avez redonné la raison ! Bien entendu, je vais restituer le coffre dans l'heure !
Je vous donne rendez-vous à Port Louis.
Pour nous reconnaître, nous serons nus, avec le message "Violez-moi" tatoué au bas du dos, et nous crierons : "Les français sont tous des boeufs ! Les français sont tous des boeufs !"
A très bientôt.
Amicalement,
Joe. |
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Posté le 07/10/2007 à 14:52:28
Le dialogue ne servait plus à rien... Cet homme avait complètement perdu la raison.
Dudu ne voyait qu'un seul châtiment capable de le délivrer... la mort.
Il avait fait ce qu'il ne fallait pas, en s'en prenant aux jeunes anglais...
Cet homme ne semblait aucunement se repentir, encore moins décidé à nous écouter. Très bien... s'il fallait le tuer pour montrer l'exemple, pour montrer que la BYL n'est pas un coffre à portes ouvertes, cela serait fait.
Mais pour l'instant, l'homme riait... les infirmières refusaient toujours que l'on entre pour l'enchaîner et l'amener à la potence, trop occupées à s'occuper de la psychologie de son cas...
Tu finiras bien par sortir, traître... et à ce moment là, tu nous trouveras sur ton chemin... Nous sommes bien plus nombreux que tu ne le penses...
Vouloir la mort d'un homme ne l'enchantait guère... mais si la Raison l'avait quitté, il n'y avait plus rien à faire...
Elle espérait juste qu'il saurait se repentir pour sauver son âme avant de monter sur la potence que les anglais lui réservaient... |
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Maggi |
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Posté le 07/10/2007 à 23:43:08
Je suis outrée par une telle réponse et je me demande comment de tels individus peuvent être aussi libres ... de parler comme d'agir.
Magi, complètement retournée par ces insultes |
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Posté le 09/10/2007 à 19:31:06
Joe eut un sourire.
Ce soir, quelqu'un serait nettement plus riche.
Qui ? Où ? Quand ? |
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![Joe Mc Adam [Mort]](/media/avatar/Rambo.jpg)
