Faux Rhum Le Faux Rhum Faux Rhum  

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Mutisme -1- 2  
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Christy Fletcher
Christy Fletcher
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12/05/2006
Posté le 11/06/2007 à 00:37:43 

Assise dans son lit au Hopital of the Blessing Light… Christy triait son courrier et vérifiait qu’elle n’avait laissé aucune lettre en souffrance demande d’autorisation de passage de naturalisation, les décisions de justice. Elle avait mal à la tête et se sentait épuisée. Elle s’en voulait d’avoir foncé tête baissée à Van Ders plutôt que de prendre son mal en patience pour une action tous ensemble. Des rumeurs de Français autour de NK la troublaient et Lady Meredith se proposa de partir en éclaireuse autour de la ville. Deux Français entre NK et la mine rien d’extraordinaire. Une courte note lui appris que l’on était sans nouvelle de « l’amie » de SoraSKT Constance d’Orchal. Les papiers pour sa naturalisation étaient prêts le mystère sur sa disparition étaient lourds. Assise Christy rêvait de s’allonger un peu elle rangea tous les papiers et un infirmier s’empressa de venir les cherche pour les ranger dans un coffre. Hors de question que tout traîne à la merci du premier venu. Elle le remercia d’un battement de cils fit tomber 2 oreillers au sol et s’allongea. Dormir, c’est bien une chose qu’elle faisait rarement depuis son élection. Ses nuits étaient courtes et le matin elle se levait assez péniblement pour recommencer. Elle se sentait abattue. La guerre avec la France était une menace plus éloignée même si les agressions se poursuivaient. Elle continuait à contacter chaque Anglais agresseurs de Français parfois moins diplomate qu’aux premiers jours. Ce jour là elle avait même reproché à Choco le meurtre de Tonton Flingueur, celui-ci lui reprocha vertement d’ignorer qu’il était sur la liste noire. Il avait raison, le teint de Christy virait au gris et ses cheveux étaient ternes. Elle avait reçu la veille une lettre de Roc qu’elle souhaitait relire, mais pas de chance la lettre était repartie avec tout le courrier gouvernemental. Christy vivait une période de doutes comme jamais. N’était elle pas elle-même l’instrument de la malédiction de Roc ? En choisissant de se présenter au poste de gouverneur elle l’avait mis au pied du mur et il avait bien répondu. Mais voilà les obligations de gouverneur retenaient souvent Christy en ville et Roc lui avait signifié son envie de repartir en exploration. Elle le comprenait et l’avait accepté. Il avait quitté sa première femme… Les raisons étaient différentes. Elle ne parlait plus depuis un moment et répondait par monosyllabes.
Christy Fletcher
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12/05/2006
Posté le 08/07/2007 à 21:53:35 

Un mois avait passé depuis. Christy avait terminé son mandat de gouverneur. Roc et elle était séparés Elle avait trouvé refuge au phare, après une journé de combat dans les couloirs elle se remémorait la conversation qu'elle avait eut avec Vyse ce soir là.
Christy Fletcher
Christy Fletcher
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12/05/2006
Posté le 08/07/2007 à 22:05:32 

Vyse de passage à l’hôpital avait proposé que Christy se confie. Elle avait jeté un coup d’œil autour beaucoup trop de monde. - Pas grave vient dehors sur le balcon nous serons tranquilles, j’y vais de toute façon. La jeune femme restait indécise, que faire ? Elle resta de longues minutes dans son lit, le sommeil la fuyait, elle savait aussi que parler lui ferait du bien. Elle se décida à se lever. Sur le balcon Vyse regardait la mer. Christy et lui se connaissait depuis un moment souvent ils s’étaient vu à la taverne de Dante mais jamais il ne lui serait venue à l’idée de se confier à lui. Il se retourna à l’approche du gouverneur. Tu es venue... Je te demande pas de tout me déballer... Je ne t’oblige pas à m'en parler... je veux juste comprendre... Christy était là pas encore décidée à parler, elle soupira. On a tous besoin de quelqu'un a qui parler...Enchaîne t’il. Oui, possible. - J'ai cru comprendre que Roc y est pour quelque chose... - oui - Tu lui en veux ? - De quoi ? Quelque part je le comprends. Histoire de coeur ? Y a toujours une explication... - Pourquoi tu me demandes si je lui en veux ? - J'ai supposé qu'il y avait un froid... Fataliste la jeune femme haussa les épaules et admit : En quelques sorte, mais je suis peut-être la seule à supposer ça et c’est de ma faute - De ta faute ? Tu serais seule responsable ? Il s'est passé quelque chose que tu aurais provoqué volontairement ? D’un sourire fataliste Christy répondi : J'ai juste été élue gouverneur et ce n'est pas quelque chose que je prends à la légère - Dans l'absolu, ton élection est du au hasard des votes, tu n'y es pour rien... Christy protesta: pas d'accord, je me suis présentée. - Malgré les risques ? Mais tu le voulais ce poste ? - Oui je le voulais, d’ailleurs, j’ai du bataillé face à Choco mais mis Roc au pied du mur..... - Il ne voulait pas ça ? Une raison particulière ? Il regrette que tu sois devenue gouverneur ? Il t'as pourtant soutenu au départ... Christy secoua la tête. Non même pas il m'a soutenu dès le départ... Il a été adorable le jour où je lui ai annoncé ma décision. Il a dit qu’il me soutenait. Mais.. Les discussions à n'en plus finir, la diplomatie, l'attente, les incertitudes face à la Hollande ou la France, il n'aime pas. Il est reparti loin. Nous nous sommes vu à Louis Le Grand pour la restitution pacifique de la tour. 2 – 3 jours à nous regarder en chien de fusils avec les Français. Il en a eu assez, il m’a embrassé et il est parti. - Son départ a été brutale ou discutée ? J'ai l'impression qu'il s'est rendu compte de l'ampleur de la chose trop tard...Trop tard pour arrêter ton élection... ou plutôt empêcher - Il ne l'aurait sans doute jamais fait, il me connaît assez pour ne pas s'opposer mais je regrette qu'il soit si loin.... - Il a préféré t'accorder ton désir et partir... Christy resta silencieuse une larme coulait ....
Vyse le Bisounours
Vyse le Bisounours
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02/04/2007
Posté le 08/07/2007 à 22:30:09 

Vyse poursuit : - Il avait peut-être besoin de ça... Christy se tait elle écoute son interlocuteur. - A-t-il expliqué son choix ? - Je ne sais plus, oui je crois Vyse insiste: Qu'a-t-il dit ? Il prend la main de la jeune femme. - Je doute que l'amour soit vain... Au contraire, il a pensé à toi avant de penser à lui... Christy murmure : - Il m'a dit qu'il voulait partir..... , je n'ai rien dit, je l'ai laissé faire, je le comprends il aime bouger, explorer partir à l'aventure... Tu as réagit pareil... tente de sourire : - C’est stupide l'amour. Pour laisser l'autre libre, on se fait du mal, enfin c’est faux, ce n’est pas ça. Je serais malheureuse de le voir malheureux. - Le coeur a des raisons que même la raison ignore... - oui.... ça doit être mieux ainsi. Elle soupire à nouveau. Vyse reprend : - "je serais malheureuse de le voir malheureux", c'est ça l'amour... - Oui.... - Il le serait aussi..., l'amour parfait n'existe pas...Il y a forcément des hauts et des bas... se quitter pour mieux se retrouver... - oui.... - je ne sais pas combien de fois nous nous sommes vu depuis notre mariage... - Il reviendra... - Oui...., mais c ma faute - Non... - Je ne sais pas Christy ! Serais-tu plus heureuse si tu n'avais pas suivie tes désirs ? Lui il savait que non... - Je ne sais pas, c’est difficile gouverneur aussi, je m'en doutais, mais à ce point ..... - La vie est une succession de choix...La vie n'est pas facile pour tous...Tu as la chance de connaître l'amour...Tu ne dois pas regretter tes choix... Pardon Vyse, tu as raison. Christy baisse la tête elle se sent bien égoïste sur le coup. - Ne t'excuse pas...C'est ma vision des choses...On n’a jamais les épaules assez larges pour pouvoir tout assumer...Quelqu'un qui ne se remet pas en question est trop sur de lui... - Je suis égoïste. Non... tu l'as laissé partir... Tu as pensé à lui...Il aurait pensé la même chose si tu avais renoncé aux élections... - Non, ce n’est pas ce que je veux dire, là je me morfonds, je ne vois que mon petit malheur sans toute la chance qui va avec. Oui je connais l'amour, même si en ce moment..... - Voilà... c'était à toi d'éclaircir les choses... Devant l’air étonné de Christy Vyse reprend : - J’entends par là, de comprendre la situation. Le résumé que tu en as fait me prouve que tu perçois des choses qui étaient encore floue il y a peu... Ce n'est pas une victoire...Mais c'est une première bataille de gagnée... Une seconde larme qui roule. - Quand même ..... murmure Christy. - A croire que c’est moi qui FAIT la malédiction de Roc. - Je ne peux malheureusement pas te convaincre de ce dont tu es persuadée...Il n'aimerait pas te savoir malheureuse... L’anglaise ferme les yeux pour retenir une 3ème larme. Vyse pose la main sur son épaule. - Je dois malheureusement te quitter...J'espère que j'ai pu t'aider ne serait-ce qu'un petit peu... N'hésite pas... Tu peux compter sur moi... Merci....
Christy Fletcher
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12/05/2006
Posté le 10/07/2007 à 22:08:25 

Les coups étaient forts et précis. Christy tuait autant qu'elle le pouvait les aventuriers qui croisaient son chemin dans le phare. La vision du sang sans pour autant la réjouir l'empêchait de penser. En fait la seule personne qu’elle occultait de sa mémoire était son mari. Il faudrait qu'elle pense à remercierArmand d'Averec pour sa protection lors lors de son escale à la grotte du dragon. Une petite mention spéciale pour leur Gouverneur Christy Fletcher-Sumidle 'Lady Cemloud' qui a su me démontrer ce que signifie le mot honneur, elle ne s'est jamais dérobée à ses engagements malgré un climat difficile. Je prendrai comme un affront personnel qu'une attaque soit portée contre elle alors qu'elle se rend au phare pour affaire. Les Français ne s'étaient en rien montrés hostiles. Il n'en était pas de même côté Hollandais mais elle se voyait mal le leur reprocher les vols et agressions dont elle avait été victime en une seule nuit, après la guerre et la politique haineuse qu'elle avait menée durant un mois contre leur nation. Le phare sa destination finale, Roc lui en avait parlé il y avait passé un moment de paix avec les autres corsaires en janvier soignant ceux qu'il pouvait. Christy n'étais pas médecin, elle trouvait aussi que ce lieu plus éloigné du reste de l’île faisait tomber les humeurs belliqueuses de tous. La double autorisation dont elle bénéficiait tant du côté Français que Hollandais devait y être pour quelque chose mais pas uniquement. Christy souriait à l'idée d'avoir contacté les 2 généraux le Français et Hollandais pour leur demander leur soutient pour l'obtention des protection. Yop vieil ami avec qui elle jouait au chat et à la souris. Entre prise de tour et tentative de pillage, ils étaient toujours à s'envoyer des lettres au ton aigre doux lors des opérations qu'elles soient réussies ou non. Si ses colères face à Roc pouvaient être violentes avec les joutes épistolaires ou verbales avec Yop étaient plus un jeu et il y répondait toujours. Mais hormis cela tout deux s'estimaient et se faisaient confiance, ils croyaient fermement en leur loyauté tout en sachant que chacun resterait fidèle à sa nation. Pour Théodore Chambray,Duc de Nevers le frère de Terra c'était autre chose. Il avait tenté de déstabiliser Christy avec des remarques perfides à la hauteur de l'esprit de sa défunte soeur. Christy ne s'était pas laissé faire, et à l'occasion de son contact lorsqu'il avait été nommé vice gouverneur de France un lien s'était créé. Elle n'avait eu aucun scrupule à le recontacter lorsqu’il était passé général. C'est sans doute le seul avantage qu'elle avait conservé de son poste de gouverneur. Pour le reste elle avait détruit son mariage et perdu son amour. Comme elle l'avait signifié elle se retirait de tout. De loin en loin elle recevait les échos de la politique Anglaise mais ne s'en mêlait que très peu et souvent en retard. Dans le phare même les contacts avec les autres corsaires étaient limités. une rose de paix et de loin en loin elle abandonnait son équipement aux plus jeunes corsaires. Elle n'engageait pas la conversation restant prostrée dans son silence. VRV s'était montré ravi de la croiser ainsi qu'un autre Hollandais : Heinrich Van Der Viest Je zuis enchanté de fous rencontrer, dame Fletcher ! Feuillez accepter ce cadeau. Gratuit... Il lui avait offert une rose blanche et s’était éloigné. Elle avait de rares contacts avec Gaël surtout pour voir s'ils pourraient mettre de côté de veilles rancuneuses. Gaël semblait plus intéressé par les fesses d'Amandine. Christy n'y voyait aucun inconvénient : Je respecte les consignes de mon gouvernement. » Avait- il sobrement répondu. La jeune femme se contentait de cela d’autant que son autorisation était valable jusqu'au 17 juillet et qu'elle envisageait de prolonger son séjour avec ou sans protection. Elle ne voulait par revoir New Kingston, elle voulait oublier, tout oublier, ne pas risquer de croiser Roc. Même si une guerre était déclaréeFugor et Lady Meredith étaient prévenus, elle ne participerait pas.
Christy Fletcher
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12/05/2006
Posté le 10/07/2007 à 23:39:47 

Même si Christy parlait peu avec ceux qu’elle croisait, intérieurement son esprit combattait de nombreux démons et ses réflexions étaient variées. Les lettres reçues de Don Armando faisaient leur chemin.... Pirates libres, pas de contraintes, plus de gouvernement. Elle voulait lui écrire, mais que lui dire… Demain peut-être. Garett avait sentie en Christy des aspirations pirates. Elle avait balayé ses craintes d'un revers de la main le jour où il abordait la question sans détour. Non cela ferait trop de peine à Roc. Mais là l'excuse n'était plus valable. Christy repensait aussi à l'aubergiste d'Esperanza son attitude curieuse ainsi que le pirates dans les docks de New Kingston : Si tu veux nous rejoindre… Mais Christy se revoyait aussi inflexible face à Drake. Drake... capitaine ou pas de la confrérie, il était venu la voir pour proposer une action commune Anglaise et pirate contre la Hollande. Encore une fois Christy se trouvait à l'hôpital elle s'était échappée pour assister à cette entrevue. Elle revoyait la scène comme si c'était la veille qu'elle avait eu lieu.
Christy Fletcher
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12/05/2006
Posté le 11/07/2007 à 00:26:28 

Le 18 juin. Christy avait reçu une curieuse missive lui enjoignant de se rendre le soir même dans un couloir de la grotte du dragon. Intriguée elle s’y rend avec précaution, pas la peine de se faire prendre à parti par des Hollandais l’heure du combat n’a pas encore sonné. Une ombre furtive se glissa à coté d’elle, un homme au bandeau noir, la jeune femme l’identifia immédiatement : Bonsoir Drake - Bonsoir, on va faire très vite, parce que je vais bientôt bouger. Elle acquiesça et étant ravie de retrouver son lit de la zone de repos le plus rapidement possible. En fait, j’écoute surtout ce que vous avez à me dire. - Je te propose un moment de non agression autour d'un objectif commun, frapper de l'hollandais pendant la même période, partout sur l’île. Christy resta abasourdie d’une telle proposition… … J'ai une question... Finit-elle par articuler. Quelle est votre rancoeur face à la Hollande ? - Cela importe t-il vraiment ? - Je suis arrivée sur cette île à une époque où il y avait une trêve entre Anglais et Pirate, elle fut fort décriée. Au départ vous (les pirates) m'étiez indifférents depuis j’ai constaté qu'il valait mieux vous combattre et se méfier de vous. J'en ai assez de cette étiquette de perfide Albion qui colle à l’Angleterre personnellement. Après une respiration elle poursuivit : Et être avec vous d'une quelconque façon face aux Hollandais j'ai du mal à le concevoir Je cherche quel votre intérêt, où vos motivations. - Non, pas avec nous, contre eux. Une réponse de jésuite pensa t’elle, qu’en penserait Melingo ? Oui, il y a une nuance, je saisi bien, mais comprenez que ce n'est pas de cette façon que cela sera interprété. - Disons que nous pensons que c'est la nation la plus corrompue actuellement, ou le peuple est le plus berné et que nous devons stopper ça. De plus elle abrite des gens à qui nous voulons faire du mal, car ils nous en ont fait. Christy Fletcher Sumlide ‘Lady Cemloud’ murmura songeuse : ok. Son cerveau s’activait à toute vitesse et elle pensa immédiatement à Terra et ses remarques sur sa soit disant connaissance des frères de la côte. En même temps cela lui importait peut même si elle savait que son homologue Hollandaise avait reçu des menaces. Le bruit courait aussi que Night avait quitté ses frères. Un abîme de réflexion s’ouvrait devant la jeune femme mais elle n’avait pas le temps de s’y perdre. Etonnant, on dit cela des Anglais en général..... Drake reprend avec un sourire moqueur : La plus, pas la seule nation a l'être. - Ah, je me disais. Sur le même ton Drake reprend : Faut pas déconner quand même. Le jeu avait assez duré Christy reprit une attitude plus digne pour un gouverneur de New Kinston : Si mes compatriotes m'entendaient... Très honnêtement, il faudra voir avec mon successeur sachant que je ne me représente pas à ma propre succession. A cause du pillage des Hollandais à New Kingston, je serai susceptible d’accepter. - C'est quand les élections ? La coupa Drake. Comme pour elle même Christy poursuit à haute voix : A cause du pillage des Hollandais chez nous j'ai promis des représailles mais je ne veux pas de ça durant la guerre. Déjà les Gardes noirs hier et les 4 lunes ...... Si on rajoute les pirates, que reste t'il à l'Angleterre ? Ne sommes nous pas capable de nous battre ? - Non, non après. - Je vois nous sommes presque sur un point, pourtant je suis loin d d'être aussi fourbe que je tente de le faire passer ...... Mais comme cette guerre n’annonce longue, c'est pour cela que je vous qu'il faut voir avec mon successeur. Jamais je n'irais faire un coup pareils à quelqu'un. Un sifflement Drake tourna la tête en direction du brut sans doute un signal : Je dois y aller. On en reparle demain. Il s'en fuit furtivement dans la nuit qui l'enveloppa de son manteau d'obscurité. Christy entendit les pas qui s’éloignaient. Elle rentra aussi discrètement que possible à l'hôpital. Le jour passait monotone, le courrier avec la guerre circulait mal et de nombreuses missives arrivaient tardivement au gouverneur, à tel point que certains se demandaient si elle était encore gouverneur de New Kingston . Elle aurait pu demander à devenir gouverneur de la grotte du dragon. Peu d'Anglais avaient répondu à son sondage sur une intervention de la confrérie dans le conflit et la majorité qui se manifestait pour l'honneur était faible elle en était déçue mais c'était déjà mieux que rien. Elle attendait et redoutait en même temps la venue de Drake le malin. Capitaine des pirates ou pas ? En tout cas elle savait quoi lui répondre. Comme la veille, elle s'éclipsa discrètement de son lit, et attendit dans un couloir sombre. Il surgit brusquement derrière elle comme pour lui faire peur. Yopla ! Christy ne pu réprimer un sursaut mais était d'humeur ombrageuse. Ah......, Je ne vous attendais plus, en même temps, je vais faire court : NON Elle avait un air décidé et les éclaire dans le regard, ceux là même que redoutait Roc quand il les voyait. Drake tout malin qu'il était laissa percé son étonnement et sa déception. Donc ! Tu as réfléchis à la proposition ? Il tenta de contourner le problème : Si on fait ça le lendemain de la fin de la guerre ? Le gouverneur tenta l'ironie car la situation restait inconfortable : Faut être patient, je viens de voir les rapports de ces 2 premiers jours de guerre, on se débrouille comme des manches cela sera long. Elle se ravisa : En même temps je suis bête, après tout les goudas peuvent gagner à ce moment là celle-ci finira plutôt mais coté Anglais se sera long. Voyez-vous pour certains c'est clairement pendant la guerre que « ça » devait se passer. Alors il y a quelque chose qui cloche dans votre discours et dans votre proposition. Le pirate resta interdit : T'en as parlé ? Ou des gens disent qu'on pourrait les massacrer ? - Dudu en a parlé à quelqu'un qui a tenté de m'influencer, il a très lourdement insisté pour que j'accepte. - En disant qu'on pourrait le faire maintenant ? - oui. Drake, comme j'ai dis hier; je ne veux pas de compromis, de contact, d'aide de lien et je ne sais quoi avec les pirates. Quelque soit la façon dont vous nommez cela ! Je vous le dis, en prime pour certains ils comptaient sur vous durant la guerre. - J'ai pas tout compris. Christy secoua la tête. Attendez je vous recherche une lettre reçue hier. - D'accord. Christy sorti la lettre la déplia et la lui lu : "Mais on s'en fout, ce qui compte c'est de gagner peu importe la manière" Christy commença à chiffonner la lettre et se ravisa elle la replia et la rangea dans sa poche. Ca je refuse ....., Au passage inutile de me demander qui en est l'auteur. Sans se démonter Drake repart à l'assaut : Nous on vient pas vous aider hein, mais après on peut cartonner joyeusement tous ensemble. Christy soupira et se demanda comment lui faire renter dans le crâne son point de vue et sa détermination. Franchement, d'un point de vue extérieur, tant Hollandais que Français ca sera vu comment ? Et même pour les Espagnols ? Au passage, en tant que gouverneur, cette guerre est la dernière action que je mène contre la nation Hollandaise entière, après je souhaite que l'on pourrisse individuellement les Hollandais pilleurs, c'est tout. Et je dis cela que l'on gagne la guerre, ou qu'on la perde. - Ouais, je vois, mais moi je te propose quelque chose de bien différent, après vous pouvez les pourrir en même temps, c'est la nation entière qui cautionne le pillage. Inutile de poursuivre la discussion, Christy mit fin à la discussion : Drake, dans 15 jours vous aurez un nouveau gouverneur Anglais avec qui discuter ! Revoyez ça avec lui. Il se crispa : On ne veut pas attendre 15 jours ! - Moi je refuse ! - Okay. Je m'adresserais directement au peuple Anglais alors. Il reparti en maugréant : Les gouverneurs sont de pire en pire ici. Entre El Valiente et toi, pas l'un pour rattraper l'autre.
Christy Fletcher
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Posté le 11/07/2007 à 00:40:13 

10 juillet Christy n'était pas tranquille elle se sentait hésitante, la conscience tourmentée. Le visage de son père se profila devant ses yeux. Il avait été lieutenant de vaisseau, dans la marine de sa gracieuse majesté. Ce n'est pas ainsi qu'elle honorerait sa mémoire quel honneur dans les rangs de la Confrérie ? Pourtant Roc aussi l'avait éloigné de son but : rendre au Fletcher l’honneur que leur avait jadis conféré ce patronyme. Une fois déjà à Noël elle avait finalement dit non à Garett son ami qui était général à l’époque et qui avait besoin de les corsaires Anglais. Roc l'année précédente, il avait eut un peu de vague à l'âme à cette même période Je pense à ma fille sur le continent c'est aujourd'hui son anniversaire. Christy cherchait, à quelle date était-ce ? Il serait facile de rechercher dans les lettres. Elle les sorti et les déplia. L'un des plus récente et l'un des plus courtes : Je vous aime L’une des dernières aussi à tout bien y réfléchir… La lettre la troubla. Il fallait de toute façon qu'elle rechercha dans des lettres plus anciennes. Qu'importe de toute façon. et pourquoi les gardait-elle ? Mieux valait s'en débarrasser.
Heinrich Van Der Viest
Heinrich Van Der Viest
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Posté le 11/07/2007 à 01:32:09 

Même lorsqu'il lui avait offert une rose, la lueur de lubricité présente dans le regard du sieur Van Der Viest ne s'était jamais totalement éteinte. Cela n'altérait en rien le respect manifeste qu'il avait pour la jeune femme...bien que comme toujours, les mauvaises langues diront qu'il ne chercha point à la tripoter uniquement parce qu'une nouvelle chasse à l'Amandine venait d'être lancée dans le Phare...mais qui écoute les ragots, n'est-ce pas ? Toujours est-il que la corsaire Anglaise pouvait de temps à autre apercevoir Heinrich dans ses basses oeuvres sur les parasites du Phare, qu'il embrochait et éviscérait avec un style tout à fait particulier, tout en brutalité et sans un gramme de finesse, accompagnant ses amples mouvements de jurons bien sentis, ou en braillant des chansons à boire de son pays maternel. A ce son déja dangereux pour la santé mentale, l'infâme ajoutait les cliquetis métalliques de son paquetage déja surchargé de trophés divers et variés, car il est bien connu qu'un sou est un sou. Parfois, la brute épaisse octroyait un instant de tranquilité à son voisinage, puisant goûlument dans ses titanesques réserves de rhum, dont il faisait toujours poliment bénéficier les mourants, avec un large sourire paternaliste. Là encore, les mauvaises langues signaleront que monsieur Van Der Viest semble faire cela par des méthodes bien peu catholiques, essentiellement à travers la technique dite " du renard ", très connue par les amateurs de viticulture. Les ethnologues noteront aussi que ladite boisson semblait remplir une multitude de fonctionnalités vitales pour ce consommateur, servant aussi bien à désaltérer qu'à nettoyer ses affaires, ou encore en application abondante sur les plaies. Tout le bâtiment résonnait des râles d'agonie des infortunés maraudeurs et aventuriers croisant le chemin des corsaires de l'île, et parfois, on distinguait au loin des sons étranges. Le Hollandais les qualifiaient à titre personnel de " jappements aïgus ", et les écoutaient toujours avec délice, car ils étaient émis par la paria Française lors de ses très brèves sorties, recevant le châtiment qu'elle mérite des mains de tel ou tel corsaire passant par là et désireux de se soulager. Comptant son butin du jour, la mine perplexe devant un pain de savon, le regard du corsaire Van Der Viest passa sur ses compagnons de fortune, constatant sans aucune surprise que les ennemis de hier ( et probablement de demain ) étaient tous là en bonne harmonie. Avisant la présence de Christy Fletcher, il lui adressa un vague sourire désabusé. " Ainzi vont les affaires, n'est-ze pas ? " Ce qui aurait pu être une tirade pseudo-philosophique s'acheva en une série d'ignobles jurons, un maraudeur ayant tenté de subtiliser l'or du semi-teuton, qui entreprit aussitôt de bien faire comprendre sa vision des choses au malapris, s'expliquant via une série de francs et sincères coups d'Empaleuse en travers de la gueule du voleur.
Christy Fletcher
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Posté le 13/07/2007 à 00:06:29 

Quelle chose étrange. Aphraël, Adriana, Gaël et tant d’autres ici présents, Fortuna, Altrax qui avait eu la bonté de la soignerà différente reprise.. Des figures anonymes aussi : Une jeune Française Elise de Rocancourt, . Tous dans cet espace réduit s’ignoraient au mieux et ne se recherchaient nulle querelle. Un havre de paix ? Celle à laquelle elle aspirait depuis quelques semaines ? Dans la faune du phare, un homme assez rustre semble t’il lui laissait une impression curieuse. Ainzi vont les affaires, n'est-ze pas La veille Elle avait du mal à le comprendre. Déjà il lui avait offert une rose avec une curieuse lueur dans le regard. Il empestait le vin, le sang, le rhum, la crasse. Christy tentai de se tenir assez éloigné de lui mais le matin même il l’avait frôlé alors qu’elle dormait encore. L’odeur tenace l’avait incommodé et réveillé. Il portait des coups puissants et parlait de nettoyage du phare. Silencieusement la jeune femme souhaitait qu’il se nettoie lui-même aussi. Elle le chassa de ses pensées et de ses préoccupations les lettres de Roc… qu’en faire ? Elle les rassembla et sorti son briquet. Il fallut de longues tentatives avant que ne jaillisse l’étincelle souhaitée, le silex devait être usé. Encore une chose à acheter si elle repassait dans un lieu civilisé. Le papier de la première lettre noircissait, il se recroquevillait sous la chaleur, la flamme se faisait attendre enfin elle fut la et commença à lécher le bord d'une seconde lettre. Christy la regardait fixement. Pourtant elle n'était pas sûre d'elle même. Que cherchait elle à se prouver ainsi ? Que Roc ne comptait plus ? Qu'elle s'en moquait, qu'elle était libre ? Je l'ai toujours dit moi ce qu'il lui fallait à la Christy ... c'est un homme à poigne comme le borgne pas une mauviette Elle se leva d'un bond. Qui avait parlé ainsi ? Elle fit un tour sur elle même, la main sur la poigné de sa hache. Personne... Cette voix elle la connaissait bien. Qui est là ? Christy était elle en passe de devenir folle ? Sa respiration s'accéléra : Qui est là sortez de votre cachette, montrez vous ! Le silence seul lui répondait. Le feu continuait sa progression et devenait plus important. L’odeur de fumé venait masqué celle de la puanteur laisser par ce lourdaud de Hollandais. Elle regardait les lettres. Les paroles s'envolent mais les écrits restent. Non là tout partait en fumé. Christy était à deux doigts de stopper la progression des flammes. Des rires.... Un rire d'homme et un autre celui d'une femme. Les accents Espagnols. Les flammes dansaient devant ses yeux et au milieu l'image d'une femme légèrement vêtue d'un simple pagne aux couleurs des flammes. Une femme belle et troublante une femme que Christy avait tour à tour aimé et redouté, une femme qui jouait avec Christy qui titillait sa jalousie mais qui pouvait veiller sur elle comme seule une mère ou une soeur aurait fait. Elyngwen ! Christy voulut effacer la vision. Elle piétina les flammes avec rage. Le feu s'éteignit de nombreuses lettres étaient encore intactes. Allons Christy vous me décevez, je vous croyais d'une autre trempe... Et toujours ce rire féminin derrière. Cette voix.. Qui était ce ? Elle la connaissait… ça suffit de draguer mon homme voui ! Quand aurait-elle convoité un "homme" d'Ely ? Soudain Christy identifia la voix. C'était la voix du Borgne ! Il était mort ! Elle devenait folle c'était certain. Avec les flammes s'était éteinte aussi la vision d'Ely. Christy s'assit contre le mur du phare. Les jambes repliées, le menton posé sur ses genoux, elle se demandait. : Ely, ma soeur qu'es tu devenu ? Ton enfant et il né ? Elle compta sur ses doigts. Non ce doit être encore un peu tôt... Le Borgne, difficile de l'oublier. Sa fin horrible, la douleur d'Elyngwen transportant le corps dans les couloirs de la prison de Port Louis. Christy n'y avait pas assisté, elle n'était pas parvenue à la fin de la traque du Borgne ni de son escorte. Juste assez pour s'attirer la haine d'Uribellu. Uribellu, encore un dont le souvenir la hantait. Elle entrevit une chose le contacter pour lui annoncer sa séparation avec Roc. Sa colère serait sans doute violente et alors il mettrait sans doute sa vengeance à exécution. Tuer toutes les personnes ayant participé à la traque du Borgne. Christy avait été préservé par les anciens sentiments que Roc avait éprouvés pour elle. Uribellu pourrait se croire délié de son serment. Sa séparation avec Roc lui donnait raison : Vous montrez enfin votre vrai visage. Roc avait perdu un ami, Uribellu aussi, et un frère, Roc avait perdu sa femme, ses femmes… Elle se voyait face à lui pour un ultime combat…. Elle ne les séparerait plus Roc et lui. Roc pourquoi encore se soucier de lui ! Je vous hais ! Crié assez fort tout le monde autour se retourna se demandant qui avait crié cela et pourquoi ?
Heinrich Van Der Viest
Heinrich Van Der Viest
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23/01/2007
Posté le 17/07/2007 à 15:54:58 

Le Hollandais était adossé au mur, entouré des cadavres d'une demie-douzaine d'aventuriers. Comme toujours, il avait combattu jusqu'à ses extrêmes limites, se jettant furieusement au combat sans souci apparent pour sa survie. Il haletait, le souffle court, blessé à plusieurs reprises, il était en train de se cautériser au rhum quand il entendit le cri de rage de la jeune Anglaise. Il braqua un regard légèrement aviné sur elle, les yeux plissés. " Fous afez parlé de haine ? " Il se redresse péniblement, et déambule jusqu'à elle, le poing serré sur sa poitrine ensanglanté, s'arrêtant pour doctement enfoncer son talon dans les orbites d'un maraudeur agonisant. Il plonge ses yeux bleus chargés d'éthanol dans ceux de Christy, cherchant à voir si le sentiment exprimé par sa voix n'était qu'une illusion, ou au contraire la réelle apparition d'une poussée de rage brutale et irrépréssible. Quelque chose de comparable à sa fameuse malédiction familiale. Son poing s'écrase violemment sur le mur, à côté du visage de la jeune femme. " Montrez moi. "
Christy Fletcher
Christy Fletcher
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12/05/2006
Posté le 17/07/2007 à 19:46:40 

Christy releva la tête, le visage en sueur, les mèches de cheveux collées sur son front, ses joues et dans le cou. Le poing abattue si près de son visage l'avait impresionné, mais elle faisait tout pour le cacher. Elle soutenait le regard du Hollandais. Les yeux de la jeune femme étaient sombres - ceux de sa mère- mais dans la prunelle dansaient des flammes vives et puissantes. Vous voulez voir ? Elle prit en main sa hache, et s'avança dans le couloir, un aventurier se jeta sur elle, elle para l'assaut et lui assena un coup puissant. Le pauvre homme fut tué sur le coup, elle en fut étonnée elle même car il lui fallait souvent 2-3 passe d'arme pour en venir à bout. Cependant la démonstration lui semblait de bonne augure. Elle se tourna vers l'homme à l'odeur forte d'ou ressortait toujours la même puanteur.... D'une voix qu'elle voulait, ferme, posée et assurée comme si ce genre de coup lui était naturel, Christy crânait... Et bien comme ceci ! Elle déglutit avec diffficulté se sentant incapable de renouveller pareils prouesse s'il en voulait une confirmation. Et encore si je croise mon ex mari.... Elle se tut, le laissant imaginer ce qu'il voulait. Depuis 15 jours c'était la première fois qu'elle parlait autant.
Heinrich Van Der Viest
Heinrich Van Der Viest
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23/01/2007
Posté le 17/07/2007 à 22:34:40 

Discrètement, il se massait le poing, en ayant fait trop en cognant le mur, comme toujours. Il suivait les mouvements de Christy d'un oeil vif bien que encore plus chargé d'alcool que cinq minutes plus tôt. Comme toujours, des spectateurs mal intentionnés signaleraient que ses yeux semblaient bien trop fixés sur le postérieur de la jeune métisse pour pouvoir réellement se rendre compte de la perfection de l'attaque portée par sa hache... Le corps s'affala à ses pieds dans un bruit mât. "Güt !" Il claque trois fois ses grosses paluches crasseuses, singeant un applaudissement. Puis Il repoussa le torse sanguinolent de l'homme d'un gros coup de pied, avant de murmurer quelques paroles au défunt, tout en lui faisant les poches. " T'as pas eu de bol toi...on ne déranche pas une tigresse qui ze réfeille..." Il relève la tête, un sourire carnassier dévoilant ses dents brunies par le rhum. " Z'est un bon début, mein gnädige...un bon début...mais il en faudra beaucoup pluz pour m'imprezionner. Après tout, il ne s'achit que d'un pouilleux d'untermensch...pas d'un frai guerrier ! Pourrais-che zafoir POURQUOI fous ne fous libérez que maintenant ?" A son grand désarroi, la réponse de l'Anglaise fut coupée de la plus brutale des manières. En effet, un triste personnage arborant le bandeau de la Confrérie Pirate surgit à cet instant de l'ombre, et planta sa lame dans le doux flanc exposé de Christy Fletcher, maculant les murs de son sang. Alors qu'elle tombait à genoux, Van Der Viest se lança en avant, rugissant de rage. Le pirate était bien supérieur à lui en matière de combat, mais Heinrich ne luttait jamais en cherchant à éviter les coups. Et en effet, il n'en évita aucun, son abdomen fut transpercé par le sabre de son adversaire, mais le choc ne fut pas suffisant pour empêcher le rustre Hollandais de planter vicieusement sa propre lame dans le tibia de son vainqueur, prenant même le luxe de lui cracher au visage avant que, d'un moulinet colérique, Jimmy l'artiste ne l'expédie à son tour dans les ténèbres.
Christy Fletcher
Christy Fletcher
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12/05/2006
Posté le 18/07/2007 à 00:45:18 

Une douleur fulgurante dans le flanc, Petit souvenir d'aventura Jimi…. Christy se réveille dans un lit aux draps frais, l’éternelle odeur d’alcool et de sang. Jimi. Elle ne l’a pas vu venir, pas entendu… Elle serre les poings. Dans un lit proche le Hollandais il semble ne pas avoir résisté aux assauts du pirate, mais son cas est grave, les oreilles aux aguets elle glanes des informations sur son compte. Les infirmiers ont tous quitté la salle, la jeune femme sort de son lit et s’approche du Hollandais, elle réalise qu’elle ne connaît même pas son nom. Une chaise vide contre un mur au fond de la salle elle l’annexe et s’approche. Les infirmiers ont du faire un décrassage en règle de l’homme avant de procéder au soin. Il paraît plus présentable et l’odeur n’est plus qu’un souvenir. Par contre de l’abdomen des bruits et gargouillis se font entendre, inutile de se demander où se trouve le siège de ses blessures. Elle approche pour mieux voir son visage, la question posée quelques heures ou quelques jours auparavant la taraude : Pourrais-che zafoir POURQUOI fous ne fous libérez que maintenant ? Comment vous appelez vous ? Serait sa question. Les réponses pour le moment elle les ignore.
Heinrich Van Der Viest
Heinrich Van Der Viest
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23/01/2007
Posté le 18/07/2007 à 01:08:40 

Il avait oscillé entre la vie et la mort depuis son arrivée ici. En prime, ces infâmes sectateurs d'Asklépios avaient osés le laver ! Lui ! Les monstres...son état de faiblesse était tel qu'il n'avait même pas pu leur casser diplomatiquement la machoire. Tout juste s'il avait pu grommeller son mécontentement. Sa vision était pleine d'ombres, et tous ses sens semblaient anesthésiés, ouatés. Lentement, il avait palpé ses plaies. Il savait qu'il était dans un sale état, le genre de blessure dont on ne se relève pas. Accessoirement, cela lui faisait un mal de chien. Un peu comme si une légion d'insectes avaient décidé d'élire domicile dans ses entrailles, et d'y installer leurs p'tits. Il prenait ça avec philosophie, tout bon Landknecht sait bien que l'on doit mourir un jour. C'était juste dommage que cela arrive maintenant, aux mains d'un inconnu...si seulement il avait eu le temps de répondre au défi final de Sanca ! Mais non, il avait fallu que ce sodomiseur de pigeons de Jimmy l'artiste s'en mêle et vienne encore une fois...la peste soit de lui ! En tous cas, sur ce coup là, ils avaient mis la dose, comme aurait dit l'oncle Hans. Même pas eu le temps de venger cette gonzesse, cette Anglaise si intriguante, dans laquelle il venait tout juste de déceler un potentiel incroyable ! Mais d'ailleurs, en parlant de cette dernière... Le nez du blessé s'agita par delà sa moustache, humant l'air. Péniblement, il ouvrit un oeil. Un seul, un gigantesque hématome bloquait l'autre. Oui, elle était bien là. A son chevet, assise sur une chaise, à peine vêtue d'une chemise aux lacets défaits. Penchée sur lui. Un oeil vicelard tâche d'en profiter au maximum, elle était plongée dans ses pensées...va-y ma fille, penche toi juste un peu plus bas...juste un tout petit peu... " Wunderbar. " L'exclamation avait fusée entre ses lèvres tuméfiées. Elle se redressa soudain, le dévisageant, toujours silencieuse. Il cligna de sa paupière valide pour tenter de remettre en place un oeil qui avait taché en vain de suivre le mouvement tout en gardant le même angle d'observation. "Sheize ! Ach...pardon, che foulais dire: bonchour...foi de Fan Der Fiest, fous foir à mon réfeil est une drès bonne zurprize..." Il tâcha de composer un air bravache sur un visage à moitié recouvert de bandages et malgré les bruits émis par son organisme, dont les organes semblaient tomber en panne un par un. " Fous allez bien ? Güt...ch'ai donc gagné assez de temps pour que ce petit merdeux ne puizze pas finir zon trafail zur fous...güt..." Elle semblait curieuse, elle aussi. Il était temps de tester un peu sa patience et sa motivation...ainsi que sa réactivité. Bien sur, comme toujours, un esprit chagrin pourrait interpréter le geste qui suivit comme une simple pulsion bestiale que ce sinistre personnage n'a aucunement cherché à réfréner. Toujours est-il qu'il lui fit signe de se pencher vers lui pour lui murmurer quelque chose à l'oreille, et que, lorsqu'elle obtempéra, le Hollandais tenta faiblement de lancer une main en direction des fesses de la jeune femme.
Christy Fletcher
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12/05/2006
Posté le 22/07/2007 à 00:51:11 

A la demande du Hollandais Christy s’était penchée vers lui tendant l’oreille, il paraissait si faible. Impressionnant la veille, assenant des coups puissants sur toutes ses cibles et là à l’agonie, le ventre ouvert, un puanteur résiduelle due aux blessures purulentes et une odeur de savon pardessus rendant l’ensemble écoeurant. Elle demeurait perplexe sur le geste interrompu du gouda… Venait-il de succomber, il avait voulu lui faire part de ses dernières volontés ? Esquisser un geste de …. ? Un geste de quoi ? de sympathie, d’encouragement ? Lui aux portes de la mort… Christy était bouleversée Après une ou 2 minute encore près de lui, comme il semblait dormir ou pire, elle se recoucha. Non loin Aphraêl et Polgara alitées, elles devisaient. Il s’est jeté sur Jimi ? En fait il l’a écarté Christy que Jimi avait déjà attaqué et il a fondu sur lui sans doute pour la protéger mais il n’a pas réussi son assaut. Une chance que Jimi n’ai achevé ni l’un ni l’autre…. Christy n’ose s’approcher pour avoir des détails, elle se sent confuse et déstabilisée
Christy Fletcher
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12/05/2006
Posté le 22/07/2007 à 19:44:19 

Le lendemain à son reveil Christy reçu l'autorisation de quitteer l'infirmerie. Elle demandan des nouvelles du Hollandais et il lui fut annoncé qu'il bé,éficiait des soins que son état requerait. En insistant un peu elle su que son était n'était toujours pas stabilisé. Mais elle ne pouvait rien faire. Christy rassembla ses affaires étonnée de trouver son sac aussi léger, un vol ? Non c'était les lettres qu'elle avait jeté. Le phare semblait investi par les pirates. Christy n'avait goût à rien, elle retrouva les fausses factures du gouverneur, elle avait une bosse raison de quitter le phare pour les ramener à Ulungen. Un dernier coup d'oeil vers le lit de son "sauveur" inconscient. Qu'avait il voulu lui dire hier ?
Christy Fletcher
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12/05/2006
Posté le 22/07/2007 à 19:53:38 

Christy poussa la porte de la taverne. Prodigy accoudé au comptoir la salua. Elle répondit brièvement et parti s'installer à une table éloignée. Le barman essuyait ses verres et salua aussi. Prodigy murmura à l’adresse du barman : Toujours à faire sa solitaire celle-là ! - Qu'est ce que j'vous sert m'sieur dame ? La jeune femma a entendu le commantaire et décocha un regard haineux à Prodigy Prodigy réclama du Rhum ! mais n’aimait pas le regard de Christy ! Prodigy tout de même demanda : Christy je t'offre un verre ? Le Barman indifférent prépara un rhum. Pareils pour moi.... Le demande t’elle au barman ou pour répondre à la question de Prodigy ? Mystère. Tiens Pro, attrape ! Le Barman fit glisser le verre sur le comptoir. Avec une adresse consommée Prodigy l’attrapa. Le Barman prépara un second verre de rhum, qu’il apporta à l’Anglaise et restant tout sourire. Prodigy assez taquin va boire à la table la plus éloignée de Christy. Barman assistait à la scène sans rien dire, et se décida à se servir une vodka. Christy toujours aussi silencieuse avala une gorgée de rhum tousse. L’arrivée de Christy a plombé l’ambiance chacun boit en silence dans son coin. Christy supporte toujours aussi bien le rhum et elle en a les larmes aux yeux. ~Pas bavards les clients ce soir~ Pensa le barman, il tenait à la réputation de son établissement et tenta de relancer la conversation. Et sinon cake vous dites de beau ? - Il fait beau hein ? Répond Prodigy. Christy lève un sourcil De beau ?, rien ! Oui le temps c’est vrai ..... Christy repoussa finalement son verre incapable de le boire. Le Barman tapotait avec ses doigts sur le comptoir, buvait une gorgée de vodka et jeta le reste dans une cuve. Prodigy à la dérobée jetait un coup d'oeil derrière lui. Il vit la jeune femme qui a fermé les yeux et sert les poings et les lèvres la colère gronde manifestement comme si souvent. Christy Fletcher ouvrit les yeux mais ne fit pas attention à l’attention dont elle faisait l’objet ni même au moment où Prodigy se lèva et pour aller dire vers le barman. Déjà elle attrapait le verre d'un geste décidé et le jettait contre le mur en face. Prodigy chuchota à l’oreille du Barman : Si tu veux mon avis faut trop l'embêter sinon va y'avoir *entends le verre*... des dégâts c'est un vrai volcan s'elle là ! Tu sais jamais quand ça va péter. Et ça fait toujours des dégâts Barman prompte : Hey ! Faudra payer Mam'zelle ! Le verre et son contenu ! Elle haussa les épaules le laissant nettoyer les tessons et le rhum sur le mur et par terre. Du bout des lèvres elle s’enquiert : Combien pour le rhum et le verre ? - 5 piécettes d'or le tout Prodigy: *chuchote au barman* La miss Fletcher soupira et compta 5 pièces avant de les jeter vers le comptoir. Lancer trop court elles tombèrent par terre. Aigrement le barman remercia. C’est à ce moment là qu’une jeune femme entra.
Christy Fletcher
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12/05/2006
Posté le 22/07/2007 à 20:44:14 

Bonsoir ! - Tiens revoilà ma petite filleule ! Christy regarda l'arrivante et se contenta d’un salut de la tête. Le Barman affable : Qu'est ce que je vous sert ? - Bah toi au moins t'as le sourire - Oui c'est tendu ce soir ! - Ooh, un petit verre de rhum s'il vous plait - Ca marche ! D’une voix rauque Christy réclame une bière ! Eirina remercia pour son verre que venait d’apporter le barman (sourire compris) Pourquoi c'est tendu ? - Chuuut ! - Y a pas de dialogue, d'habitude, c'est chaleureux ! Prodigy chuchota à Eirina : C'est Christy, elle bouillonne Barman Ouvrit une bouteille de blonde, la disposa sur un plateau ainsi qu'un verre Et voilà ! L'apporta avec grand sourire franc pour calmer le jeu. Prodigy proposa : Eirina tu pourrai peut-être parler avec Christy, entre femmes vous vous comprenez mieux On se comprend mieux ? J'suis pas dans cette case là moi ! - Ouais je dis ça je dis rien moi ! - Bien sûr *ironique* Prodigy retourna à sa table et son rhum. Christy donna 2 po au barman. Barman: Merci ! Le silence s’instaure de nouveau dans la taverne. Le barman regardait alternativement ses clients. Prodigy buvant son verre, Christy dans ses pensées. Eirina s'approcha de Christy. euh.... et retourna voir Prodigy. Non, c'est pas mon truc, elle parle si elle veut. Tu as une idée de ce qu'il lui arrive ? Même vague ? - Sûrement un problème avec Roc - J'vais te paraître ignare, mais qui est-ce ? - Son mari - Et elle est venue pour boire ? - Je sais pas boire pour oublier c'est pas la solution. - Ca aide momentanément, très momentanément........ - Je te dis si elle explose ça va faire mal - Vas lui dire ! Indifférente ou n’ayant pas entendue, celle qui faisait l’objet de cette conversation continuait de boire sa bière un poing toujours serré. Eirina se tourna vers Christy : Je, je peux vous aider ? Christy Fletcher terminait sa bière et le verre parti rejoindre son frère jumeaux contre le même mur. Elle sursauta et se tourne vers la femme Prodigy se senti très inquiet et fit part de ses doutes au barman. Oh putain on est mal ! Eirina resta à distance respectable de son interlocutrice. Le Barman se désolait pour son second verre : Si vous avez des problèmes, il faut s'ouvrir ! Ce n'est pas bon, de se fermer sur soi ! Il lance un regard implorant et inquiet vers Prodigy qui lui-même reste bien loin sans rien faire. Eirina murmura pour elle-même : ah c'est le comble, je sers d'éclaireur et peut-être même de bouclier. M'aider ? Prodigy dans un élan de courage se leva et rejoignit Eirina. Allez raconte ! Christy Fletcher face aux deux corsaire grinça entre ses dents : C’est le comité de salut public ? - Recule pro ! - Plus moyen de boire ? - Non intervient Eirina le plus sereinement du monde. Christy lance un regarde venimeux à la femme. Dites donc ici c’est une taverne, on boit, et lui ? En désignant le barman. Il faut bien qu’il travaille ! il ne gagne plus de sous si on boit pas ! - Mais pas pour oublier Prodigy annexe une chaise et s'installa en face de Christy.
Christy Fletcher
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12/05/2006
Posté le 23/07/2007 à 00:18:01 

Barman un verre de rhum pour moi et pour toi Christy ? Le Barman se dépêcha de préparer deux verres de rhum, les servit encore plus rapidement et s'éloigna avec autant de vélocité. Mais lorsque Christy accepta une bière que Prodigy commanda avec force annonça que le verre en trop, était cadeau de la maison Christy esquissa un sourire désolée : On se met d'accord Prod tu paies le contenu et moi le contenant Eirina superbement ignorée par la belle métisse se commanda une bière aussi. Du menton Christy la désigna à Prodigy : C'est qui cette greluche ? Cette greluche s'appelle Eirina! répondit la première concernée. - Ravie (le ton ne le laissait pas croire…) - De même - Elle c'est Eirina, ma filleule - J'vais pas vous faire des courbettes parce que vous n'êtes pas heureuse. Donc restez polie Elle regarda Eirina Gardez vos courbettes pour la cours de la reine, on est des corsaire sur Liberty - Bon t'es prête Christy ? On fait cul sec ! Elle prit son verre Ok Prodigy ! Prete ? 1... 2... 3... Boit son verre de rhum d'un seul trait* Christy reosa son verre en émetant un rot bien sonore Prodigy Frappa le verre sur la table ! avec un temps de retard Prodigy fut étoné de l’attitude de Christy Bon maintenant on peut parler Les joues en feu et en entendant Prodigy revenir sur le sujet Christy attrapa le verre et l'envoya contre le même mur que les 2 autres. Euh, je tiens à mes verres ! Même payés ! Ca me les remplacera pas ! Eirina prit une chaise et s'assit en laissant une petite distance entre eux, en faisant attention à ne pas se mettre dans la trajectoire des verres. Suivant le mange d’Eirina Christy demanda à Prodigy : Et elle veut quoi elle ? Eirina senti son poing se crisper, se forca à l'ouvrir et pianota sur sa jambe en attendant la réponse de Prodigy Mais ils furent interrompus par le Barman qui fermait boutique Réglez vos querelles dehors ! Mme Fletcher, le dernier verre, je vous le laisse
Christy Fletcher
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Posté le 23/07/2007 à 13:20:01 

L’interpellée sorti et alla s'adosser à un arbre dehors, elle fini même par s’asseoir toujours adossée à l'arbre. Eirina s'assit face à Christy. La révoltée constata à regret que Prodigy était parti, il ne restait que sa filleule face à elle. vous avez un mari ? un amant ? un copain ? un soupirant ? Un fiancé ? - J'étais avec Fatenia. - Etait ? - Oui, était - donc vous êtes seule ? Changez rien ! Prodigy revient en trottinant. Euh...excusé une envie pressante - Parlons plutôt de vous, mon cas est inintéressant Prodigy les a laissé à part, il contemplait les étoiles. Christy Fletcher passa sur un ton plus agressif - Qu'est ce qui vous laisse sous-entendre que mon cas est intéressant ? - Je ne le sous-entendais pas - Et en plus elle ergote ! - Je ne pourrais en juger qu'en le connaissant - Qu'est ce qui vous fait PENSER que mon cas est "intéressant" ? Juger quoi ? Eirina soupira : Décidément, elle prend vite la mouche Christy replia ses jambes se recroquevillant et posant son menton sur ses genoux tout en fermant les yeux. Prodigy les interrompit : Regarder les étoiles. Elles sont magnifiques Eirina et chercha une étoile que deux paires d'yeux avaient cherchée ensemble. Christy Fletcher resta silencieuse. Vous savez ce qu'on dit sur les étoiles ? - non - non plus - On dit que chacune d'elle représente une être humain qui nous a quitté. Elles sont là pour veillé sur nous - L'unique problème serait de trouver laquelle correspond à la personne à qui on pense - Oui il y'en a une qui m'intéresse, mais je ne sais pas où elle est. Prodigy tendit son doigt vers le ciel étoilé Là c'est la grande ourse, certains l'appel aussi la casserole et le chariot remonte son bras un peu plus haut* Et là c'est la petite ourse, ou la cuillère qui tombe dans la casserole pour d'autre Eirina jeta un coup d'oeil à Christy, toujours muette. Elle suivait la direction de son doigt, trouva l'étoile, puis son regard se perdit et elle n'entendit pas l'explication de Prodigy. Aux mots casserole et cuillère Christy lève la tête : Si on pouvait éviter de parler cuisine !
Christy Fletcher
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Posté le 23/07/2007 à 13:21:06 

- Euh ok, un jour j'ai rencontré un vieux sage qui m'a parlé des étoiles. Il m'a parlé de ces figures tracées avec les étoiles. Il m'a raconté qu'il y a très longtemps, les hommes avaient crée ces figures pour s'en servir de carte maritime - Prodigy, si tu ne connais pas un minimum tes étoiles, comment tu te dirige la nuit avec ton bateau ? - je suis pas marin - Tssssssssssss - Ce vieux sages m'a dit que peut être en regardant le ciel je trouverai la route que je dois suivre... - Vous croyez vraiment que notre route est tracée ? - J'en sais fichtrement rien - J'aurai du mal à continuer à suivre un route soit disant tracée, avec de mauvaises indications, des erreurs, des nids de poules, des… Elle haussa les épaules. Eirina captait le mot "route" dit par Prodigy, sortit de sa rêverie et écouta Christy avec attention. Eirina sadique, mais plus pour elle-même compléta : des rencontres ? Elle sentit un regard venimeux posé sur elle et rougit : désolée, je ne pensais pas à vous, ........ je sais, je réfléchirai la prochaine fois ! Christy fait signe que ça n'avait pas d'importance, Eirina en doutait en fait à la réaction de la jeune femme. Elle sentait son cou un peu raidi à regarder le ciel autant et sorti une petite dague dont elle admirait la lame, et, ce qui devait arriver arriva, distraite par.......rien, elle se coupa légèrement. Idiote, se morigéna-t-elle. Christy esquissa un sourire méprisant à son encontre. Eirina surprit le sourire de Christy, et une vague de colère monte, qu'elle maîtrise sans peine pour se concentrer sur sa lame avec laquelle discrètement elle agrandit quelque peu la plaie, admirant le sang sur la lame* ~ elle va me prendre pour une môme de 5 ans ! ........... Mais pourquoi je me soucie d'elle ?? ~ Elle arrêta, relèva la tête, fixa dans les yeux Christy puis sorti son mouchoir encore tâché en le serra dans sa main. Vous êtes donc la fileule de Prod ? Il faudra qu'il vous explique mieux le maniement des armes.... - Je la laisse se débrouiller seule - oui et je connais le maniement des armes *acide* - Je réponds juste a ses questions, je lui fait des cadeaux parfois, je suis pas pour l'assistanat des jeunes moussaillons - Merci prodigy ! - Moussaillon, mouis, ça lui irait pas mal Eirina blessée : ~ elle cherche à m'énerver ou quoi ? Elle va réussir si elle continue trop loin ~ *mime très mal, mais mime quand même l'indifférence* Christy Fletcher n’était pas dupe : Faut qu'elle ses griffes encore ! Que venez vous chercher ici - Je suis venue par pur hasard, mais pas en tant que moussaillon ! Je cherchais plus de liberté j'ai quitté les ennuis pour en retrouver d'autres. Et vous ? - Je cherche l'honneur que ma famille a perdu Voici un noble but. Elle retient une remarque blessante, ne voulant pas la provoquer encore.~
Vyse le Bisounours
Vyse le Bisounours
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02/04/2007
Posté le 23/07/2007 à 23:54:12 

Vyse, de passage devant la taverne, découvrit Christy et s'installa auprès d’elle naturellement. Eirina inclina la tête en guise de bonsoir. Des nouvelles de Roc ? Christy s'empourpra et serra les poings. Heu.... non ... L’expression de Prodigy sur son visage marquait clairement sa désapprobation. Christy avait le visage dur et la mâchoire contractée. Vyse était désolé pour la jeune femme : - Je ne voulais l'envisager la dernière fois... - Envisager quoi ???????? - Mais quel con pensa Prodigy, il se frappe le front avec la main. - La séparation… Christy se leva puis se tourna contre l'arbre et commença à donner des coups de poings sur le tronc. Prodigy retint Christy. Elle se retourna vers lui. - Calme toi Eirina ferma les yeux et baissa le visage, désespérée, puis le releva en entendant frapper. Quoi me calmer ? Vyse se dirigea vers Christy. Eirina se leva aussi, mais recula gauchement, voyant Prodigy près d'elle. - Vyse, t'es pas très malin ! l’interpella Pordigy. Le Hollandais prit un air contrit. - L'écoute pas Christy, il raconte des bêtises, c'est un hollandais qu'a encore abusé de l'herbe ! Il ne sait pas ce qu'il raconte. - Il ne sait pas ce qu'il fait surtout ! enjoignit sa filleule le visage sombre. - Prod !!!!!!!!!!!!! - Quoi ? - C’est un Gouda mais bon, ce n’est pas forcement de sa faute et c’est un ami sauf que.... Il ne pouvait pas savoir… - Euh... oui. Vyse osa poser sa main sur l'épaule de Christy. Elle ne réagit pas mais leva la tête d’une air de défi qui ne convainquit personne : - De tout façon c’est moi qui suis partie ! Eirina regardait, toujours sans bouger, et fronça les sourcils à cette révélation. Vyse ajouta : - Je me suis peut être mal exprimé, si tu as un coup à porter je suis prêt à le recevoir... Christy incrédule regardait Vyse, elle frapperait bien quelqu'un c’est sûr…
Vyse le Bisounours
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02/04/2007
Posté le 24/07/2007 à 00:00:00 

Il poursuivit : - J'ai juste voulu croire que... - Croire quoi ? Elle cria. - Qu'il serait là... - Non il n'est pas là, et tant mieux d'ailleurs, ça serait sanglant ! Prodigy resta à porté de Christy et Eirina, les bras ballants, cherchant une contenance à adopter. - Je vois que les choses ont changé... constata amèrement Vyse. Je peux savoir ce qu'il s'est passé pour que tu aies une telle réaction… ? - Vyse, t'es un peu trop curieux. Tu ne vois pas qu'elle en souffre ? Ca t'amuse de tourner le couteau dans la plaie ? - Laisse Prod, Vyse est venu une fois à l'hôpital à Nk, j’étais encore gouverneur et on avait parlé un peu... enchaîna Christy. - Donc il est revenu... - Qui est revenu ? - Roc. - Roc.... Oui il est revenu… - Mais… tout ne s'est pas passé comme tu l'espérais... - Non, on peut dire ça .... - Quel objet avait sa visite ? Je pensais que... Christy s'étant calmée, Prodigy retourna s'asseoir contre l'arbre pour contempler les étoiles. - Il est revenu contraint et forcé, blessé et rapatrié à New Kingston. - Ow… Je commence à comprendre... J'en ai bien peur... - Il a été odieux, je lui ai parlé d'un dîner avec Armand d’Averec, un repas diplomatique, et Roc a… il a… il m'a accusé, soupçonner, il... - J'ai compris... - A foutu tout par terre. compléta philosophiquement Eirina pour elle-même. Christy baissa la tête. - Ne te jette pas la pierre alors... Prodigy n'écoutait plus, absorbé par les étoiles, à la recherche d'un signe quelconque. Christy criai soudain : - Il était invité au repas, il est venu d'ailleurs mais... - Si c'est tout ce que ça lui fait... Prodigy sursauta : - Pourquoi tu cries Christy ! Elle cria de plus belle : - Je crie si je veux ! - Il t'a blessé... Tu voulais qu'il le sache... Mais sa réaction... Je n'arrive pas à croire que tout est scellé... Je suis peut-être mal placé mais j'ai le sentiment que tout n'a pas été dit... - En plus Vyse, il a osé me dire qu'il partait aux mines avant ça ! Ca faisait des mois qu’on parlait ensemble d'aller au phare, une sorte de voyage de noce… Avec le pillage de NK, les représailles, etc. On n’a jamais pu le faire. Et il partait aux mines, sans moi, sans me consulter. Pourquoi ? Aux mines… - Comme si l'un comme l'autre vous recherchiez la réaction tant espérée... - La goutte d'eau qui met le feu aux poudres ? Ca va exploser ! On ne ferait pas mieux en faisant sauter toute une sainte barbe. Je l’ai giflé, il s’en ait prit 2 belles. - Ou l'inverse... Au fond... Comment réagirais-tu ? - A quoi ? A Roc gouverneur ? Je l'aurai soutenu Je serais restée à New Kingston ou prête à faire ce qu'il m'aurait demandé. J'aurais du faire avec son emploi du temps chargé. - Ou à une bonne action de sa part... En fait, il n'est pas ce que tu aurais été... Immanquablement, le doute s'installe... - Que j'aurai été quoi ? Finis tes phrases Vyse ! Les doutes ? Quels doutes ? Avec Armand ! Tu ne vas pas t'y mettre aussi ! - Il n'est pas ce que tu aurais été... Donc tu doutes de ses sentiments. Mais je suis têtu et je reste persuadé qu'il t'aime... - Comment on peut aimer et ne pas avoir confiance ? Tu sais combien de fois Elyngwen a fait des allusions à s’amuser à me torturer ? Et jamais je ne l'ai cru, j’allais même à dire que je n’avais pas de doutes. Bien sûr ce n’est pas venue immédiatement, le temps qu’on se connaisse bien. Mais je n'ai porté foi à ces horreurs. Et là… Je dîne 3 fois avec Armand, des repas diplomatiques pour éviter la guerre entre nos nations et... Eirina baillait à se décrocher la mâchoire, elle salua la ronde pour quitter toute la compagnie et à Christy tout bas dit : - Si vous avez besoin de quelque chose que je puisse faire, n'hésitez pas ! Christy regarde Eirina de la tête aux pieds. - Bonsoir ....
Vyse le Bisounours
Vyse le Bisounours
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02/04/2007
Posté le 24/07/2007 à 00:02:42 

Vyse reprit : - Donc... Sa réaction au cours de votre repas... A quoi sert-elle si ce n'est de la jalousie ? Je dois t'avouer que je n'ai pas pied dans son raisonnement...Je comprends ta souffrance... Mais son comportement envers toi me dépasse totalement, je ne sais plus quoi penser... - Odieux, goujat, je ne veux plus le voir ! - Excuse moi mais... je me surprends à critiquer ta réaction... pendant le repas... - Ma réaction ? En fait avec Armand tout s'est bien passé, c'est quand il est parti... - Vous étiez seul alors ? - Encore heureux ! - Disons que les gifles n'étaient pas forcément nécessaires... J'ai l'impression que vous fuyez chacun une part de vérité... Même si les moyens mis en oeuvre ne sont pas des plus agréables... - Je n'ai pas trahi Roc, d'ailleurs j'aurais peut être du... Au moins... - Tu es sur la défensive Christy. En tout cas c'est l'impression que tu me donnes... - Mais qu'est ce que vous avez tous ... ? Christy se sentit désemparée, elle n’eu pas la compassion qu’elle espérait de Vyse, elle sentais presque qu’il la jugeait coupable. Elle baissa la tête, elle avait envie de pleurer. Après quelques secondes elle la releva. - Le gouverneur hollandais m'attends je dois y aller, bonsoir Vyse. - Attends je... - On ne fait pas attendre un gouverneur Il marmonna : - Veux juste comprendre... - Demande à roc ! Y a rien à comprendre… Au revoir Vyse au presque plaisir de te revoir… Christy tourna les talons et parti. Vyse resta planté, espérant la voir se retourner une dernière fois.
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