Faux Rhum Le Faux Rhum Faux Rhum  

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La signature du passé  
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Liberty Sing
Liberty  Sing
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27/03/2006
Posté le 05/06/2007 à 22:34:30 

«Lorsqu'on regarde sa vie passée, on croit voir sur une mer déserte la trace d'un vaisseau qui a disparu. » François René de Chateaubriand
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 06/06/2007 à 09:45:33 

Le 14 janvier,


Les ordres du capitaine raisonnent dans le bastinguage, les marins manoeuvrent les ancres, le navire accoste enfin... nous sommes plus de 700 à fond de calle.

Ouidah, Le havre, Marie Galante, Le direito no muro fera sa prochaine escale à Liberty. Les marins sont inquiets, une femme sera a bord pour la prochaine étape ... le Capitaine alcoolique n'aura jamais plus l'occasion de diriger un navire.

Nous étions 1500, en majorité des africains, accompagnés de quelques condamnés, au départ du Havre. La décomposition des corps que l'équipage n'a pas évacué dégage une puanteur insupportable dans cette chaleur moite ... j'y suis insensible.

La rumeur raconte que des passagers clandestins sont montés à bord depuis Ouidah, ils ont passé la porte de non-retour, ils ont soif de sang de gallines ... Les Dieux Vaudou débarquent aux Caraibes.



C'était en 1703
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 07/06/2007 à 18:07:38. Dernière édition le 19/05/2017 à 13:33:42 

Samedi, Nous sommes tous rassemblés dans le grand Hall du repaire, du coté de la rue des martyrs. J'attends patiemment mon tour, je fait parti des plus jeunes ... le Kashmiri me manque.
Le Conte Tristan, Roi des voleurs de la ville de Paris, s'adresse à moi: "tu es maître de ta vie, tu es maître de ta liberté, tu es maître Sing!" ... jamais plus je n'accepterais l'asservissement.
Le butin du mois est conséquent, certains boivent plus que de raison et s'encoquinnent avec des filles de petite vertu. de mon coté j'épargne pour payer mon voyage retour au Kashmiri ... ce rêve ne se réalisera pas.
Je quitte mes guenilles et godillots, ce soir, je dois boucler ma première affaire de racket, il n'est pas dit qu'un commerçant prospérera dans Paris sans notre protection ... mon âme s'assombrit.

C'était en 1687
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 08/06/2007 à 11:58:52. Dernière édition le 19/05/2017 à 13:34:21 

Le Baron de Rambouillet me fait renier mon nom, il ne supporte pas l'exotisme chez ses serviteurs.
Je dois l'appeler Maitre ... je le tuerais un jour.
Petit sing(e), quelle rigolade, c'est ainsi que le fils m'appelle, se gaussant de son humour qui ne cache qu'une frustration d’être éduqué par une mère castratrice ... j’apprends la patience.
Je chaparde des livres, et je m'instruit. Traités d'astronomie, de cartographie, de politique et de commerce, ma mémoire s'emplit de connaissances qui serviront à mon affranchissement ... j'attends mon heure.
Les nuits sont courtes, l'unique repas me laisse sur ma faim, mon corps s'épuise plus que de raison, mon esprit s’endurcit ... j'applique les techniques de yoga.

C'était en 1682
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 09/06/2007 à 18:19:10. Dernière édition le 19/05/2017 à 13:34:29 

Jour de la St Elysabeth, Champs, coton, fouet, révoltes et pratiques vaudou, tel est le quotidien des esclaves de Marie Galante ...
Je connais déjà la frustration de l'asservissement.
Liberty, une nouvelle ile qui regorge de richesses, les puissances coloniales se l'arrachent ... combien de jours sur un radeau pour la rejoindre?
Ralex, notable fourbe et sans vergogne, recrute et achète la liberté de gaillards tels que moi ...
Une alternative se présente-t-elle enfin pour quitter cette terre de négriers? Un oeil en moins, manque de discrétion, le contrat est passé , mais il me faut cacher mon visage ... je ne laisserais pas éternellement le sort s'acharner sur moi.

C'était en 1705
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 10/06/2007 à 13:51:33. Dernière édition le 19/05/2017 à 13:34:37 

Un après-midi de novembre
Immensité des hauts plateaux, terre aride et rocailleuse, cet âne qui n'avance pas ...
Je fuit avec ma nouvelle famille.
Les Thugs sont à notre poursuite, le salut se trouve à l'ouest, sur la terre de mes ancêtres, là ou mon père est enterré ...
Je goutte pour la première fois à l'opium afghan.
Encore un an à voyager, si tout va bien.
Et mon père adoptif qui est souffrant!
Cette bague que je porte a une valeur, mais laquelle? ...
Les rêves que je fait sont de plus en plus étranges. Ce chemin si long, ma mère l'avait surmonté en sens inverse il y a de cela dix ans, alors je dois résister à la fatigue, pour remporter ses cendres en France ...
Une larme coule sur mon visage d'enfant.

C'était en 1679
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 11/06/2007 à 10:39:50. Dernière édition le 19/05/2017 à 13:35:29 

14H52
Le ciel s'obscurcit subitement, un vent glacial parcourt notre chair, les prédicateurs annoncent la fin du monde ... je sais qu'il n'en est rien.
Les bonnes familles prient le saint père, le baron m'ordonne d'alimenter les poêles à charbon, la panique s'installe doucement face à l’événement astronomique du siècle... je suis athée.
Les postes de surveillance du château ne sont plus couverts, des cris de désespoir raisonnent dans tout le parc, la voie est libre ... je sourit.
Ma chance se présente, je couvre mon corps de charbon, je passe inaperçu, et j'en profite pour trancher la gorge du baron fils ... je suis libre et insoumis.

C'était en 1684
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 12/06/2007 à 20:33:56. Dernière édition le 19/05/2017 à 13:34:45 

Un lundi de fin avril Un encrier, une plume, et quelques bouts de parchemins, l'écriture est hésitante, je m'apprete à signer un pacte avec l'avenir ... je revisse ma lunette.
Enveloppe cachetée, le messager du capitaine presse le pas, la tempête approche de l'ile et les embruns me laissent un gout salé sur les lèvres ... je me prépare au voyage.
Persévérance et patience, j'en ai usé toute ma vie, et alors que le bout du chemin pointe son nez, je n'ai plus de certitudes ... rendez-vous à la taverne.
Lame affutée, pétarde chargée, je me mets en route. Les obstacles seront nombreux et le sang va couler, j'en ai la conviction, mais cela ne me contrarie pas ... je n'ai plus d'états d’âme.

C'était en 1707
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 13/06/2007 à 16:43:16. Dernière édition le 19/05/2017 à 13:35:21 

Le soir, Les hurlements raisonnent dans les coursives, la marchandise est débarquée à vive allure, les marins ont hâte de rejoindre la taverne et de s’en mettre plein le gosier pendant des jours … j’ai des hauts-le-cœur.
Les esclaves entassés dans la cale sont maintenus à bord une semaine durant.
Le capitaine préfère ne pas débarquer des hommes hagards à la démarche chancelante … je souffre.
Les repas substantiels qui nous sont enfin servis visent à nous ragaillardir. Notre estomac ne supporte plus de nourriture solide, et les crises de vomissement rendent l’atmosphère irrespirable … je touche le fond.
Ce rat qui continue de me dévorer l’œil, cette douleur devenue familière, et l’avenir qui s’obscurcit en même temps que ma vision … je souhaite mourir.

C'était en 1704
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 14/06/2007 à 23:15:05. Dernière édition le 19/05/2017 à 13:34:56 

Minuit, heure de Paris, au détour d'une ruelle sombre de la butte Montmartre, j'attends le messager du Prince de Paris, arriviste comme tant d'autres et qui souhaite renverser le Roi ... mon cœur bat au ralenti.
Cette mission s'avère délicate et scellera ou non l'alliance de circonstance entre le prince et le compte Tristan.
Mon voyage retour vers le Kashmiri semble assuré après cela ... des images me reviennent.
Un coup sur la tète, ma vision s’obscurcit et mon regard se trouble, je tombe.
Mon réveil se fera dans un fourgon, direction la Bastille ... mes illusions s'envolent.
Trois semaines, et deux jours plus tard, ma condamnation tombe: Exil vers les colonies des Caraïbes, comme tant d'autres prisonniers avant moi ... la fin est proche.

C'était en 1700
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 15/06/2007 à 19:57:53. Dernière édition le 19/05/2017 à 13:35:11 

J'arrive, seul, sur les terres de mes ancêtres.
La bague que je porte doit me permettre d’être reconnu par le baron de Rambouillet ... j'appréhende cette nouvelle vie.
Exagération dans le luxe affiché, la demeure qui se dresse devant moi ne m'inspire pas. Mon père adoptif m'a toujours appris à me méfier des mirages qui cachent la misère de l'esprit ... j'hésite à passer le pas de cette grande porte.
Première rencontre, je montre ma bague, l'homme au regard sombre parait contrarié de ma venue. Dans un langage qui m'est inconnu , il semble passer de façon confuse des ordres à sa garde rapprochée ... j'appréhende pour ma sécurité.
17 minutes, c'est le temps qu'il a fallut pour m'exclure de cette famille qu'on m'avait promise comme étant la mienne. La suite ne sera que l'apprentissage de la servitude, et de la révolte ... je ferme les yeux en souhaitant ne jamais avoir à les ré ouvrir.

C'était en 1681
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 16/06/2007 à 13:30:41. Dernière édition le 19/05/2017 à 13:35:03 

AL'opération sera délicate, mais les techniques utilisées, à mi chemin entre les sciences occultes et la médecine, me permettent d’espérer ... je m’apprête à souffrir.
Une lunette de visée, définitive cette fois-ci, va me redonner une vue convenable, ainsi qu'une apparence me permettant de découvrir mon visage ... je ne me cache plus.
Cet œil qui m'a tant manqué, comme cette liberté que j'ai tant cherché, c'est comme un nouveau départ dans mon esprit ... l'avenir me fait à nouveau rêver.
L'histoire de ma vie que j'ai écrite, comme un exorcisme des souffrances du passé, ne saurait masquer le chemin qui me reste à parcourir ... j'avance, ... enfin.

C'était en 1707
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 16/06/2007 à 13:42:22. Dernière édition le 19/05/2017 à 13:33:31 

Un matin de printemps , il fait froid, j'entends des pleurs, ce ne sont pourtant pas mes braillements! Puis soudain, la chaleur envahit l'atmosphère, une lumière vive m'éblouit ... je suis né depuis deux heures.
Le femme qui pleure dégage une odeur qui m'est familière, le sang coule à travers ses yeux émeraude ...me voilà orphelin.
La chaume qui m’abrite brule, sous un déluge de pluie, une horde de barbares égorge mon clan ... c'est la saison de la petite mousson.
Une paire de paluche m’agrippe, un visage sombre m'observe, la chaleur s'estompe à mesure que nous nous éloignons ... je suis sauvé.
Je ne reconnais pas les couilles de mon pères, j'y ai séjourné suffisamment longtemps pour savoir qu'il ne s'agit pas de celles de mon père ... cet homme me donne le nom de Vanish Singh.

C'était en 1772
Le Boucanier
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28/01/2006
Posté le 18/06/2007 à 13:33:49 

15 novembre 1706 J'étais tranquillement accoudé au comptoir, pipe à opium en bouche, lorsque Ralex vint me chercher. Au sous-sol du palais du gouverneur se tenait un personnage qui m'était inconnu. Le visage couvert, ne laissant qu'un sourire en coin apparaitre, il sirotait un rhum encore peu connu sur Liberty. Ralex m'expliquait ses projets, Sing acquiessait... L'opus Intelligencia venait de voire le jour.
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 26/07/2008 à 13:15:49. Dernière édition le 19/05/2017 à 13:33:23 

Au coucher du soleil,les grands blancs donneurs de fouet ne nous laissent que peu de répit.
C'est en secret qu'on m'initie au culte Vaudou ... mon âme est prête.
L'homme est grand, très grand, et il est devenu mon ami. Il fut roi d'Abomey.
C'est un hollandais, Van Ray Vaughan, qui l'a initié à la philosophie lors de leur rencontre du coté d'Akron.
Nous échangeons sur les cultes et la liberté ... et l'idée du petit livre noir me vient.
La cérémonie commence. Le Hougans me frotte le corps de poudre inconnue. Mon esprit s'éveille, mon corps s'endort. La lutte pour l'esprit durera toute la nuit ... des gouttes de sang perlent de mes yeux.
Au matin, mes yeux s'ouvrent à nouveau. J'ai presque tout oublié ... mais ma vie a définitivement changé.

C'était en 1703
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 27/07/2008 à 10:29:09. Dernière édition le 19/05/2017 à 13:33:13 

Mois d'Avril
J'ai enfin trouvé les clés du bureau du gouverneur.
La paperasse s'est empilée depuis 15 jours , et toutes ces stupides demandes m'exaspèrent!
Le laboratoire de l'anarchie a été créé à Port-Louis, et certains ne s'en sont toujours pas rendu compte ... c'est pourtant une réussite.
Le Borgne a été fait prisonnier.
On me demande de jouer la haute autorité morale lors de son procès. Quelle rigolade ... je dois lui rendre visite.
L'opus doit se réunir et décider si la mano doit nous rejoindre.
FBI et Armada s'y opposent, mais j'ai quelques arguments à faire valoir. Leur arrivée en France, Adrianna en éclaireur, est à l'étude ... ça ne se fera finalement pas.
Le peuple français, et les tenants de l'ordre juste sont indignés.
J'ai annoncé une alliance de la France avec la confrérie pour faire rayonner l'anarchie sur Liberty ... les frères de le cote ne sont pas encore au courant.
Plus de justice, plus d'autorisation, plus de diplomatie, et fin du PNA avec la hollande ... j'ai tout le temps de rédiger le petit livre noir, manifeste sur l'anarchie.
La religion est la négation de la liberté ... c'est écrit en première page.

C'était en 1707
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 28/07/2008 à 19:14:32. Dernière édition le 19/05/2017 à 13:31:52 

Heure de sortie du culte Cela fait quelques mois que je survit à Paris.
Je n'ai que peu de solutions, il me faut arracher le denier de survie ... quelle survie?
Je me sens surveillé.
Les regards, les attitudes et certaines bousculades me mettent en garde.
Je dois pourtant continuer de profiter de mon jeune age pour me faufiler à la Madeleine et subtiliser quelques sous à cette église engraissée ... aujourd'hui c'est l’échec.
Garde, à la garde, le curé grassouillet hurle toute sa fétide haleine.
Mon salut est compromis, mes bras sont agrippés, et je perd conscience, probablement assommé.
Comment sortir de cette mauvaise passe? Mes chances sont quasiment nulle.
J'ouvre les yeux ... je rencontre le Conte Tristan.
Ainsi donc mon nouvel avenir est tracé.
C'est dans la confrérie du rois des voleurs que j'officierais.
Lui et ses hommes m'ont sauvé du cachot, après m'avoir fait démasquer ... je méditerais longuement cette méthode.

C'était en 1686
Liberty Sing
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27/03/2006
Posté le 01/08/2008 à 10:05:36 

Veille des fètes de Noel


Anne est malade, je me rend à son chevet. Le diagnostique est plus qu'aisé. Je lui sourit, la rassure, et soulage un peu ses souffrances ... elle se tord de douleur.

Je rédige une lettre. L'équipage du Sournois a besoin de renforts. Cacahouette, mo alouette de compèt, s'envole vers Ullungen ... j'interdit à tout medecin de s'approcher d'Anne.

Ammokk me répond, il est pret à assumer. Assumer quoi? il n'a pu que tenter de deviner. Sa réponse montre son trouble et ses hésitations. Il saura un jour, mais il ne pourra plus faire marche arrière ... son bandeau noir est pret.

Anne est malade, une simple cride d'appendicite. Elle croira longtemps etre enceinte, jusqu'à l'intervention de Tequilla. Je ne fait jamais les choses au hasard, elle le sait. C'est dans la confrérie des frères de la cote qu'Ammokk vivra désormais ... je me prépare à l'accueillir.


C'était en 1707
Liberty Sing
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Posté le 03/08/2008 à 10:39:31. Dernière édition le 19/05/2017 à 13:30:39 

A la mort de mon père adoptif, le campement est posé depuis 3 semaines.
Il est souffrant, transpirant de fièvre, mais serein. Il me fait appeler ... j'ai encore des choses à apprendre.
Je découvre alors le secret de ma survie. Un corps d'enfant a été découvert au sud de mon village natal. La tentative de manipulation est grossière, et le pouvoir colonial ne se laisse pas berner ... ils me pourchassent encore.
La bague que je porte n'a finalement aucune valeur. Mais la rumeur la rend dangereuse pour ce pouvoir. Qu'on ait fait croire à ma mort rend la manipulation crédible ... la couronne d'Angleterre me cherchera chez les Sanskrit.
Les dernières paroles de cet homme agonisant seront celles-ci : "Le mensonge grossier cachera la plus lourde des manipulations. Quand aux manipulations dévoilées, elles seront un paravent idéal pour passer tout mensonge." ... je n'y comprend rien.

C'était en 1690
Mihiragula Sing
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Posté le 31/10/2010 à 20:21:45 

Crépuscule au temps présent



Enfoiré, tu n'as pas plus d'classe que d'beurre au cul!
Couteau entre les dents, il me dévisage.
Tout est si simple pourtant, alors qu'il semble aigri.

"Et bien, tu m'étonnes un poil! Tu es resté susceptible malgré tout ce temps?
Bon allez, rabat ton sourire et ferme ta grande gueule."

Peu de temps après, le sang coule... Lequel?
Je songe, longtemps, à toutes ces décisions qui m'ont portées vers cette infinie libertée.

"Et si c'était ainsi qu'on devait sortir de sa condition d'esclave?"

Titus a disparu ...  c'est bien dommage.   Il aurait surement eu un mot fin à ajouter.



Ce sera le 10 novembre 1710
Mihiragula Sing
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Posté le 06/11/2010 à 09:41:11 

5 heures 30, un matin d'hiver,


Je prend un coup d'taloche pour me réveiller.
L'île est en vue, elle est terrifiante.
Il a à faire, quoi? Ce sera sans moi.
J'attends sur le Sournois, je l'attend.
Finalement, ça parrait évident, je m'casse, et je le laisse crever sur place.


C'était en 1708
Mihiragula Sing
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Posté le 11/11/2010 à 10:54:52 

Un soir de lune noire


Il est là, j'étais prévenu et  ...  très inquiet!
Une couille, un borgne et une légende. Tout doit disparaitre!
Suis-je d'accord? Ai-je le choix?
Pas sûr, et pourtant, on a toujours le choix, et surtout le temps.
Le temps pour apprendre, mais surtout pour surprendre.
j'irais donc jusqu'à la mort pour ne pas me trahir.
C'est surement débile, mais après tout, depuis tout ce temps, j'ai si souvent appris à survivre!


C'était en 1706
Liberty Sing
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Posté le 19/05/2017 à 13:30:28 

Un homme, une pétoire, une balle et un fracas... Je tombe
Mon esprit divague, je me laisse aller, c'est si paisible de mourir...Le Hougans apparait
Mes yeux se ferment, j’entends cette lutte... Legba aura le dernier mot
Une dernière pensée, Ching, mon aimée, mon âme... elle porte le saphir, mon espoir.
Je sombre, je disparait, je ne regretterais rien... pas même ma survie.

C'était en 1712
 

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