 Le Faux Rhum
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Port Louis, non... Port Pirate !
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Auteur
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Message
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Posté le 25/04/2023 à 20:12:12
Et bien, si vous mirez l'avenir aussi bien que vous esgourdissez le présent, point sûr ne suis-je d'avoir besoin de votre serviçage, mon petit...
Confondre Port-Louis et Port au Prince, ce n'est point guère montrir un grand niveau de lettrisme, ce qui peut gêner le lisage de bonne-aventure, me dis-je. |
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Cendre |
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Posté le 25/04/2023 à 20:27:34
Gouverneur à vie c'est mieux qu'Intendant à vie.
Alors arrête de fiche ce genre d'idée dans la tête de Paulus. |
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Posté le 25/04/2023 à 20:29:53
l'auberge était bondée, malgré une bref rencontre avec la milice municipale il n'y avait pas eu d'esclandre.
Maintenant, les rares français avaient disparu comme leur intendant et une troupe de corsaire de toutes nations venaient en masse dans cette auberge presque trop petite.
Alejo ! Alejo! t'es sûr que c'était ça le plan?
Bon après tout si ça marche pas on pourra rembarquer sur la chimère maintenant qu'elle est à quai à port Lou ... Liberty |
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Nina |
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Posté le 25/04/2023 à 20:42:30. Dernière édition le 25/04/2023 à 21:55:04
La taverne squattée sans que rien ne puisse être entrepris, Nina suivit le général de Linciel au dehors pour échanger sur la suite des événements.
Les pirates n'étaient pas claires, mais qu'aurait on pu attendre d'autre ?
Certains parlaient de cause commune et d'autres d'appropriation...rien de bien rassurant pour la ville française en proie aux profiteurs de crise.
Il fallait repenser la colonie certes, mais les leviers peu nombreux rendaient le défi difficile. |
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Posté le 26/04/2023 à 22:10:45
Cela faisait déjà plusieurs jours qu'Alejo donnait de la voix dans l'auberge de Port-Louis. Non, ça n'avait rien de facile de créer une utopie.
Bien sûr, il fallait convaincre les français. Enfin, ceux qui étaient là. La ville semblait à l'abandon. Mais ça ne pouvait pas se faire sans eux.
Il fallait aussi convaincre les pirates. Ses frères et soeurs lui avaient fait confiance jusque là mais plus le temps passait, plus les envies de violence allaient ressurgir.
Et il fallait aussi faire avec les nombreux curieux, venus parce qu'il y avait du bruit ou de la lumière.
Mais le jeu en valait tellement la chandelle. Une lumière dans l'obscurité. Une ville d'égalité. Les graines du changement... |
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Posté le 27/04/2023 à 09:31:55
La discussion n'avait aucun sens. Les pirates n'avaient pas voulu aller dans un endroit plus calme. Résultat: les échanges étaient perturbés par une foule de curieux.
La population de Port-Louis avait été saisie au sujet de la proposition pirate, mais mis à part une poignée d'actifs, personne n'y prêtait attention. La cité restait ville morte et aucune décision politique ne pouvait être prise par concertation populaire.... |
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Posté le 27/04/2023 à 10:18:07
Madre avait débarqué la veille de la Chimère, à quai dans Port Louis.
La ville de son arrivée avait bien changé, et la voir déserte la rendait un peu nostalgique. Etait-elle un terrain à conquérir, un avenir possible, ou bien un passé qui tombait en ruines?
Après une soirée et une nuit à l'auberge, la nonne était sûre d'une chose. Il y avait là trop de gens qui n'avaient rien à y faire. |
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Elze |
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Posté le 27/04/2023 à 12:12:48
Elze faisait une petite halte bien méritée dans ses pérégrinations à Port Louis.
Elle fut assez surprise de trouver tant de monde à la Taverne, elle qui s'attendait à voir une ville déserte.
Les discussions, auxquelles elle ne comprenait pas grand chose, fusaient de toute part dans un capharnaüm entêtant.
Elle comprit au bout d'un moment que quelque chose de grand se préparait, la poursuite d'un idéal?… mais les insulaires étaient-ils prêts à un tel bouleversement?
Elle comprit également qu'elle n'avait plus grand chose à faire ici et se dit qu'elle profiterait encore un peu de la restauration française avant de se remettre en route. |
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Posté le 27/04/2023 à 18:46:25. Dernière édition le 27/04/2023 à 18:46:52
Le Marquis avait eu vent de la situation désespérée de la cité française après le départ de ses anciens membres les plus horripilant à ses yeux mais aussi les mieux armés...Le fruit était mûr pour tomber entre les mains des personnes les plus entreprenantes et qu'il serait aisé de se tailler une belle propriété sur les vestiges de la cité coloniale.
Quittant les affres de la "drôle de guerre" entre les Anglais et les Espagnols, dès la fin de son mandat, Montalvès prit le chemin de Port-Louis.
Il y retrouva une assemblée bariolée de Français, Hollandais et nombre d'Espagnols aux prises avec des Pirates, qui, tels des squales excités par l'odeur du sang, faisaient déjà des cercles autour des pauvres Français pour leur extirper des concessions sur leur ville...
Dès son arrivée, il fit part de ses propositions aux autorités françaises afin de les sauver des crocs acérés de la piraterie !
"Il paraît que Port-Louis est à vendre ?! Il me semble donc normal que je vienne y acheter ma part..."
"Combien pour la Fleur Bleue ? Combien pour les droits de vente exclusifs sur les marchandises françaises ? L'ouverture d'un marché aux esclaves dans la Maison de France ?! Que de belles opportunités s'offrent à nous ! " |
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Posté le 29/04/2023 à 13:01:25. Dernière édition le 29/04/2023 à 13:02:24
Roger pose le chargement de bouteilles et voit les port-louisiens nombreux à se diriger vers le navire au drapeau noir. Il avait fermé les yeux avant de partir - la piraterie pouvant ruiner l'aubergiste local et lui permettre d'enfin ouvrir sa propre gargotte - mais voir à son retour ses compatriotes se détourner du drapeau français lui laisse un goût amer. Il regarde songeur le bateau à quai.
- I'va m'falloir contacter Molotov, j'crois qu'il avait une bonne recette pour utiliser les bouteilles dans ces cas-là ! |
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Cendre |
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Posté le 29/04/2023 à 13:04:15
Et pour les nouvelles ça s'passe comment ?
I's'passe quoi alors ? |
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Posté le 29/04/2023 à 13:18:29
Les nouvelles ne venaient pas parce qu'il n'y en avait pas. Les français étaient toujours à leurs conciliabules, aucune décision n'en était encore sortie. |
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Posté le 29/04/2023 à 14:40:06
Booooaaaârp !
C'est y vrai qu'on peut acheter du rhum de la confrérie chez Robert & Jean maintenant ? Et même du Van Buick ?!
Y avait déjà l'meilleur vin à PL, si maintenant y a aussi du bon rhum c'est d'la concurrence déloyale pour les autres cavistes de l'île hein ! |
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Nina |
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Posté le 29/04/2023 à 17:53:04. Dernière édition le 30/04/2023 à 18:50:27
La tablée représentante de la chimère et des quelque français réunis avait une drôle d'allure.
Quelques piques ici, quelques idées par là, mais la discussion n'aboutissait pas à une véritable décision franche. Les français n'étant déjà pas d'accord entre eux.
On sentait même que la longueur de l'échange commençait à titiller certains qui semblaient taquiner leurs lames respectives discrètement sous la table.
En sous nombre et dans un lieu hors de leur contrôle, les français avaient ils une chance de ressortir d'ici vivant si les choses se cabraient ? |
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Posté le 29/04/2023 à 18:37:55. Dernière édition le 29/04/2023 à 18:38:25
Curieusement, je buvais (de la bière le matin, du vin le soir) à longueur de journée en compagnie de quelques représentants et curieux de Port-Louis qui semblaient s'être accoutumé de notre présence.
Le général Ambroise et le lieutenant Nina étaient nos principaux contacts, bien que Sarah l'opportuniste commerçante et ministre suivait de loin. Stella, boudeuse, semblait hostile à tout changement alors que les autres semblaient avoir pris la question au sérieux sans toutefois manifester une envie spectaculaire. Aegis la sale bête se contenter de manger et boire également.
Madre s'impatientait pendant qu'Alejo rassurait sa fille, mais les négociations plafonnaient. Ce serait certainement une ville qu'on pourrait prendre de force dans l'état actuel, mais valait-il le coup de se mettre cette frange de la population à dos, ou de risquer des dommages irréversibles sur notre Chimère, amarrée au port à portée des canons du fort. |
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Cendre |
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22/04/2019 |
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Posté le 30/04/2023 à 13:10:53
Cendre bondit sur le type qui lui apporte son bandeau bleu à l'auberge où elle traine depuis quatre jours et après le lui avoir arraché des mains elle file en courant vers le port !
Avec son sac sur le dos et sa bande de bestioles à sa suite, elle traverse Port Louis dans un grand vacarme et fini par débouler dans la cabine de la Chimère.
"Attendez moi ! Attendez moi !"
L'adolescente attrape une chaise qu'elle traine bruyamment au sol pour s'installer à la table des négociation. Sûre et certaine que son arrivée contrarie fortement deux ou trois pirates, elle affiche un grand sourire.
"Hinhinhinhin... Bonjouuuur ! Me voilà !
Alors ... Où on en est dites voir ?" |
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Posté le 30/04/2023 à 16:19:13
Les votes étaient clairs, la suite était évidente, bientôt Port-Louis disparaitrait pour laisser place à une idée utopique dont tous les points positifs n'étaient pas garantis. Pourtant pacifiste de nature Stella avait du mal à croire à ces belles promesses, appréhendant au fond d'elle que les choses ne se passent pas aussi bien que prévu... Elle imaginait sa cité natale plongée dans le chaos, ses habitants perdus et sans le sou.
Elle se sentait incomprise au milieu de toutes ces personnes qui ne l'écoutaient qu'à moitié à cause de son âge, elle qui allait devoir pour la première fois dire adieu à son passé, elle, Stella, l'enfant de Port-Louis. |
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Posté le 02/05/2023 à 22:05:25
Ils n'avaient pas menti. Après avoir adopté la proposition aux votes, les transformations avaient suivi pour rendre la ville sous un drapeau neutre, sortant ainsi de la logique coloniale et devenant la première ville organisée et civilisée du nouveau monde... ou en tout cas de Liberty.
Don Alejo ne disait rien, peut-être n'en croyait-il pas ses yeux d'avoir laissé un héritage autre que des gosses. |
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Posté le 02/05/2023 à 22:14:53
Plusieurs jours de tractations entre les habitants de Port-Louis, avec le soutien des pirates, avaient été nécessaire pour donner une direction aux forces de vives de cette ville.
Face à l'abandon de la France, la colère avait fini par prendre le dessus. Et le désir de prendre son destin en main, surtout.
Les émeutiers s'étaient dirigés vers le palais du gouverneur, les armes à la main. La résistance de la garde avait été toute symbolique.
Jean Passe était aux arrêt. Le drapeau de France était foulé aux pieds. Un nouvel oriflamme claquait sous les alizés.
Port-Louis est mort. Vive Port-Liberté ! |
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Posté le 02/05/2023 à 22:40:45. Dernière édition le 02/05/2023 à 22:41:02
Le Marquis de Montalvès ouvrit le pli qui faisait jaser toute la bonne société espagnole : Port-Louis était tombé ! Déjà toute la noblesse française avait pris le chemin de l'Emigration pour éviter de finir branché à la lanterne, rapportant des scènes de saccages et de déchéance dans un chaos qui confinait à la chienlit !
Après son dernier mandat de général espagnol, don Juan avait caressé le projet de revenir à Port-Louis pour tâcher d'apporter son appui et conseils pour reconstruire la colonie du Roy, ses bagages étaient prêts pour le départ mais cette nouvelle sonna comme un orage d'été qui stoppa nette sa décision.
Qu'avait-il en commun avec cette engeance de clochards et leurs chiens qui sentent la pisse dans leur cloaque autogéré...
- La Liberté...*s'exclama-t-il lors d'un souper d'aristocrates à Espéranza*...il n'y a pas de liberté sans bel esprit, sans culture, sans respect pour ce qui est sacré comme la couronne ! Je lève mon verre en l'honneur de ce pauvre roi de France qui se voit chassé par des forbans et des traîtres sans foi ni lois !
Si j'étais au gouvernement, je mettrais sur pied une armée pour chasser tous ces libertaires décadents ! Mais reste-t-il quelques valeurs à sauver désormais à Port-Louis ?
Nous verrons...peut-être, à terme, nous trouverons quelques bonnes affaires à retirer de cette esprit de liberté qui semble enivrer Port-Louis...nous verrons... |
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Posté le 02/05/2023 à 23:23:12
Port Louis n'était plus.
Dix ans que le Cygne y vivait. Dix ans d'histoires, de rencontres, d'anecdotes à raconter. Dix ans de Fleur Bleue. Que penserait Eva Damian ? Quels seraient les premiers mots de Poppy ? Comment la nation d'Arthur, général honorable et légendaire de la colonie française, pouvait-elle tomber si bas. Pire encore : mourir sous les mains de la piraterie. Comment la nation la plus libre de l'île pouvait désormais être entourée de barreaux. Elle, son gouverneur et ses quelques volontaires.
"Qu'avez-vous fait !"
La Swann sentait monter en elle un sentiment de colère comme il en existait peu lorsqu'elle croisa le regarde d'Alejo, les bottes noires tachetées du sang de la garde française. Une rage sanglante, une haine tonitruante...une émotion rouge mêlée au goût ferreux de la tristesse et de la désolation.
Pour la première fois, Port Louis venait de subir sa plus grande défaite, sans avoir la moindre chance de laver son honneur.
Les fidèles mousquetaires peuvent désormais ranger leurs rapières. C'est la fin. |
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Posté le 02/05/2023 à 23:47:21. Dernière édition le 02/05/2023 à 23:47:44
Après un travail bien fais , presque une semaine de préparation en amont, voilà que les ferrailleurs et les maçons finissaient d'installer les nouveaux atours du palais.
Une magnifique cage pour l'ancien gouverneur.
Assashin qui avait prévus la un grand coups, récupérer une partie de la sommes de l'achat de ses nouveaux quartiers, pris sur l'argent saisie au gouverneurs, partit en riant une bourse épaisse en mains a la taverne lever son verre a Port-liberté.
Déjà cela sentais bon les nouvelles opportunités. |
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Posté le 04/05/2023 à 09:05:18
De bon matin, le français déambulait dans ses rues.
"Enfin chez soi..."
A bien y réfléchir, il n'avait jamais été véritablement heureux de l'endroit dans lequel il avait pu vivre. Des caniveaux inondés par la crue de la Seine de son enfance, du faste et des secrets de Versailles plus tard, le roulis des navires, les jungles profondes, les donjons humides, Port-Louis et son corporatisme... Même le repaire de la Confrérie manquait d'un je-ne-sais-quoi de folie qui, loin de l'image d'épinal romantisée du pirate, lui donnait le sentiment d'avoir encore besoin de chercher.
Aujourd'hui, ce n'était plus le cas. Il était chez lui. A Port-Louis, certes, mais avec les siens, pirates ou non, qui aspiraient véritablement à changer le monde, détruire les paradigmes, bâtir à nouveau, ensemble, une alternative à la réalité et à ses règles.
Enfin, chez lui. Après presque quarante ans d'errances, de déceptions, et si proche de renoncer à enfin s'installer dans l'utopie qui saurait le rendre heureux.
C'est donc passablement surpris que le capitaine de frégate, qui s'apprêtait à profiter de ce petit moment de flottement pour s'exiler, lui et quelques sympathisants du roi dans des ports français alentours, découvrit le poète assis au sein des réfugiés, un simple baluchon sur les genoux.
Tout sourire, le pirate demanda :
"Ou allons-nous, au fait, vous prie-je ?" |
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Posté le 07/02/2024 à 22:10:57
Madre Anna entra dans l'auberge de Port-Louis, le visage noirci, la bouche et le nez masqués d'une écharpe humide.
Elle exigea immédiatement qu'on mette une chambre à sa disposition, avec un baquet d'eau chaude.
"Que je sois débarrassée de toute cette suie! Et l'eau chaude me fera du bien, j'ai failli me faire un tour de rein à transporter tout ça. Que Dieu nous vienne en aide, que l'on ne fasse pas tout cela pour rien!" |
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