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La petite boutique de savons de Port Louis  
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Violette et sa Savonnette
Violette et sa Savonnette
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12/08/2007
Posté le 26/08/2019 à 20:22:21. Dernière édition le 27/08/2019 à 04:07:19 

La petite Violette sautillait dans les ruelles en chantant une de ses chansons favorites.

Prom'nons nous dans Port Louis
Tant qu'Dédé y est pas !
Si Dédé y était,
Il s'moqu'rait !

Mais comme Dédé y'est pas 
Il s'moqu'ra pas !
Dédé y es tu ? Entends tu ? Que fais tu ?
Je met ma culotte...

Comme à son habitude, Violette pouffe de rire à ce moment de la comptine, s'arrêtant pour se tenir le ventre. C'est ainsi qu'elle aperçoit mémé Irina dans la rue. Elle trône derrière un joli petit étal. Violette aime bien mamie Irina, même si elle ne répond jamais quand elle lui réclame une histoire. Mamie était une vieille personne, et on lui avait toujours dis d'être bien aimable avec elle. Il paraît que ça finira tôt ou tard par rapporter des piécettes. 

Elle s'empresse de sautiller vers Irina, qui manipule des petits savons et essaye de les ordonner sur son petit étal tout en apostrophant la foule : 

-Savons ! Savons de Port Louis ! Savons !

Juste derrière elle, un petit bâtiment encore en travaux. Plusieurs personnes s'activent derrière, et semblent ranger les derniers détails. Passer le balais, puis la serpillière, nettoyer le comptoir, accrocher un tableau, déplacer des caisses par dizaine, donner les derniers petits coups de peintures... 

Attirée par la nouveauté, y'avait jamais rien qui changeait à Port Louis, Violette se faufile entre les jambes des adultes et pénètre dans la petite boutique. Elle a l'impression de découvrir des trésors en voyant des petits savons déborder d'une caisse. Elle a bien du mal à se retenir d'aller y plonger le bout du nez. 
 
Après un petit tour en s'esclafant, boutique et arrière boutique comprises, et s'être fait rouspéter par quelques grands, la petite fille retourne dans la rue. Elle s'installe à côté de mamie Irina en souriant de toutes ses dents. Elle a l'air décidée à rester là.

-Attends, j'vais t'aider ! Moi aussi j'sais vendre des savons ! Savons ! On a des savons ! Savons ! Ils sentent bons nos savons ! 

-Savons de Port Louis ! - corrige la vieille dame. 

Derrière ces deux générations à l'oeuvre, l'enseigne flambant neuve se hissait. 

La petite boutique de savons de Port Louis 


Irina la Vendeuse de Savons
Irina la Vendeuse de Savons
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09/05/2016
Posté le 26/08/2019 à 21:53:25. Dernière édition le 26/08/2019 à 21:54:14 

Tout était prêt. Ils avaient trouvé le commerce parfait : des savons!! Avec le nombre de gens qui puent sur l'île ça ne pouvait que marcher!
Puis bon, entre le linge de la guilde à laver et Kayvaan qui voulait toujours faire la vaisselle, il fallait en produire du savon... Et le surplus était sur l'étalage d'Irina, à Port-Louis!

-Savons de Port-Louis! Ils sont frais mes savons!

Rapidement, la petite Anastasia venait foutre le bordel. Tiens, elle avait les cheveux violet maintenant Anastasia? ...

...

-Mais si tu n'es pas Anastasia, tu es qui?

-Bah Mamie Irina, c'est moi Violette!

-Violette... Ah oui bien sûr! Oui oui, Violette! Bah aide moi un peu tant que t'es là hein. Une histoire? C'est l'histoire d'Anast... de Violette qui m'aide à laver la nappe. Avec le savon "0 tache" de Port-Louis bien sûr! 



DÉon passe des savons
DÉon passe des savons
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05/11/2010
Posté le 26/08/2019 à 22:32:04. Dernière édition le 30/08/2020 à 11:34:52 

Pendant ce temps là, sur la côte Ulungenoise à un jet de pierre du village
Chii-ka...


« — Et de dix-neuf !! »



Après avoir tranché la tête du dernier phoque qui avait eu la mauvaise idée de s'aventurer trop loin des récifs, d’Éon poussa un râle d'épuisement et se massa le dos.

« — Une fabrique de savons ! Quelle vieille folle celle-là ! »

Depuis que le projet de vitrine pour leur petite entreprise avait germé, le trappeur français s'était spécialisé dans la chasse au phoque pour alimenter la fabrique en graisse de bonne qualité. C'est qu'en plus, non contente de se lancer sur ce nouveau marché, il fallait que ses savonnettes fassent parler d'elles dans le tout Port-Louis !

Désabusé mais consciencieux, d’Éon rassembla les carcasses, les dépeça et abandonna les peaux sur la plage sans se douter un seul instant qu'elles leur auraient rapporté dix fois la valeur de leurs maudits savons.

Alors qu'il s'apprêtait à prendre le large avec sa barque direction Port-Louis, il tomba nez à nez avec un petit énergumène tout curieux de voir cet humain transporter les carcasses de ses comparses... et dont le gras n'aurait sans doute pas d'égal...


« — Ah, maudite chouette ! Et avec celui-ci en prime, ça fera un compte rond ! »
Calica la collectionneuse de Savons
Calica la collectionneuse de Savons
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02/12/2011
Posté le 27/08/2019 à 01:58:26. Dernière édition le 27/08/2019 à 02:21:03 

Calica était restée de nombreux jours enfermée dans la maison de guilde, se remettant des récents évènements et de sa captivité.
Depuis le retour de Violette, la guilde avait reprit plus de couleur et de gaité. La jeune femme l'avait vu ordonner à des gros bras de Port-Louis de changer un peu le mobilier, tout en mastiquant ses bonbons. Pas de doute, la petite avait de la suite dans les idées. Calica resta quand même perplexe quand elle vit une niche pour Cornan.

Quelques jours plus tard, quittant les arrières-salles elle vit que la devanture de la maison de guilde était en travaux. Des étals étaient déjà montés. Dessus, des savons.
Euh...
Elle ne comprenait pas. On avait donc changé d'activité ?
Calica se massait la tête. Peut-être que les coups des indigènes avaient été plus violents qu'elle ne le pensait.

"Tiens ! Tu tombes bien toi ! Il faut démarrer fort, va donc vendre ces savons dans les rues de Port-Louis !"

Irina donna un beau panier avec des savons de toutes les couleurs.
Calica resta plantée là quelques instants. Puis devant l'insistance d'Irina qui lui faisait signe de déguerpir entre deux taffes, elle se mit à errer dans les rues avec son panier ne sachant comment s'y prendre.

"Savon de Port-Louis ! Qu'il sent bon mon savon ! Le seul savon capable de venir à bout de la crasse de Cornan et lui rendre sa vraie couleur ! Il n'y en aura pas pour tout le monde."

Pas propre ! -------------------------------------------------------------> Propre !

Joaquim le vidé
Joaquim le vidé
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13/02/2012
Posté le 27/08/2019 à 19:29:08. Dernière édition le 27/08/2019 à 21:14:55 

Passant par les petites rues de la ville, Joaquim se fit apostropher par un jeune enfant à l'air mauvais, tout au plus âgé de cinq ans. 

"Eh toi là ! Vas te laver tu sens l'os !".

Perplexe devant le gamin qui continua son chemin sans attendre réponse, Joaquim resta quelques instants au milieu des pavés en suivant l'individu du regard.

Comment ? Je sens l'Os ? Diantre quelle horreur... Comment se fesse ?!

Il essaya de renifler sous son aisselles mais en vain.... aucune odeur...ou aucune perception, difficile à dire..

Ce petit mérite une correction, je saurais le châtier la prochaine fois ah ça oui !

Deux ruelles plus loin que Joaquim dans ses pensées ne prit garde et bouscula quelque chose. Ou plutôt quelqu'un.
Un enfant encore....
une fillette les joues roses et les cheveux violets qui le regarda de ses grands yeux ronds.


'Bwaaaaarrrkkk ! Puuiiirrr... ! Tu sens l'os m'sieur !!  lui dit elle.

Éberlué Joaquim ne su toujours quoi répondre avant qu'elle lui tende un savon emballé dans un petit paquet rose et fermé avec un tampon en forme de Lapin.

"Tiens prendez ça ! Senteur garantie et peau lys absolue !"

Avant de continuer sa route elle aussi.

Le soir, Joaquim prit un baquet et s'y trempa, frottant fort son scapula et son sacrum avec le petit savon de la fille.
Il ne pu dire une fois fini s'il sentait meilleur ou bien pire, une chose est sûr c'est que son squelette entier luisait, illuminé par la flammèche de sa lanterne dans la pénombre de la pièce.
Shadow
Shadow
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11/08/2006
Posté le 28/08/2019 à 16:51:56 

Attablé dans l'ombre dans le fond de la toute nouvelle boutique, Shadow finissait de ranger quelques papiers le sourire aux lèvres.

Effectivement, les bonnes affaires n'échappaient jamais au regard vif du Français. Il vit tout de suite le potentiel de cette fabrique de savons. Ainsi, il mit tout en oeuvre pour faire prospérer rapidement cette affaire et faire des savons de Port Louis un produit de luxe.
Poussant tout ses compagnons à faire développer le produit Français.

Pour lui, c'était l'opportunité du moment.
Il ne lui fallut guerre de temps pour proposer d'exporter le précieux savon à travers tout Liberty. Ne lésinant pas sur les moyens pour convaincre ses camarades et leur montrer à quel point cela pourrait leur rapporter de l'argent.

Argent qui rimait avec bonbon pour la petite Violette, avec brochette pour le barbare, avec alcool pour l'Ecumeur et avec argent pour la vieille Irina.
Tout le monde y trouvait donc son compte, sauf peut-être d'Eon... Qui allait sans doute finir par se faire des phoques (On apprendra des années plus tard que l'expression être Pd comme un phoque viens de cet époque!)


C'est alors que seulement quelques jours après l'ouverture de la boutique de Savon de Port Louis, on en trouvait déjà à vendre dans 3 des quatre Avant-Poste de l'île.
Nul doute que d'ici quelques jours, on en trouverait en vente dans toutes les villes de Liberty !
Calica la collectionneuse de Savons
Calica la collectionneuse de Savons
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02/12/2011
Posté le 30/08/2019 à 14:58:34. Dernière édition le 30/08/2019 à 15:00:08 

Calica luttait toujours à vendre ses savons. C'était vraiment pas son truc.
Aussi, elle avait ferré la bonne affaire et se rapprochant des ménagères de Port-Louis qui avaient des mioches. Trop occupées avec leurs tâches quotidiennes, elles envoyaient les gosses faire les courses.

"M'dame Calica ! M'man elle voudrait acheter trois savons s'vous plait."

Tout sourire, elle arrivait à écouler quelques savons mais son stock diminuait peu.

"Tiens mon bonhomme. Voilà. Les pièces d'or... Merci. Parfait. Ta maman va être contente."

Elle lézardait au soleil. Elle pensait à Irina qui serait très contente et fière d'eux quand ils reviendraient avec leurs sacs d'or. C'était une bonne idée de faire appel à lui, il avait du talent quand même.

Une demi heure plus tard...

"M'dame Calica.. Snif... Je.. Je.. J'allais rentrer chez moi... Snif.. Et.. Et j'ai vu que... que.. j'avais plus qu'un savon dans mon panier... M'man elle va me gronder. Snif. J'ai perdu deux savons moi..."

Elle sécha les larmes de l'enfant et lui souria.

"J'en ai toujours en stock."

"Z'allez.. Z'allez me les donner ?"

Elle le fixa toujours souriante.

"Non... Tu vas devoir les payer. Tu sais on se lance dans l'affaire, on peut pas encore faire de cadeaux."

Non l'enfant ne comprenait pas mais ce n'était pas grave.
Elle tendit les deux savons d'une main et de l'autre attendait de l'or.
Le gamin avait encore pas mal de monnaie même si le compte n'y était pas dans la totalité. Calica comptait les pièces.

"Ça fera l'affaire, manque pas grand chose. Allez fait attention cette fois !"

"M'man va pas comprendre pourquoi y manque des sous."

Calica ne répondit pas, ce n'était pas son problème. Elle fit coucou au gamin qui s'en allait penaud.

La fin de journée pointait son nez. Elle fut rejoint par son binôme.

"Encore une très bonne journée ça Borat, bien joué ! Tu crois qu'on nous en voudra de voler les gosses ? Allez, on rentre."
Galvarino
Galvarino
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01/08/2013
Posté le 30/08/2019 à 16:07:45. Dernière édition le 30/08/2019 à 16:09:05 

Alors que la majeure partie de la bande s'affairait à l'extérieur, Galvarino avait pour tâche de ranger les nombreuses caisses prêtes à la vente.
Tant que le trappeur ne serait pas revenu de son expédition, la transformation ne pouvait reprendre et ce au grand dam du sud américain.

Du coin de l’œil, il aperçut une petite masse violette filer à toute vitesse et fureter dans chaque recoin. 

"Hola petite! Ralentis, tu vas finir par te faire mal! Aller ouste, va plutôt embêter Mamie, elle adore ça!"

Sans même lui prêter attention, Violette poursuivit son exploration des lieux et finit par rejoindre ladite Mamie qui tenait la boutique.


Quelques minutes plus tard, Cornan fit son apparition pour le plus grand plaisir de la petite Violette qui s'empressa de lui tendre un magnifique savon. 


"Tiens, c'est pour toi!" lui dit la petite. 

Pensant à une brochette, le barbare croqua le savon devant le regard effaré de l'assistance sauf Violette qui elle se tordait de rire.
Galvarino n'aurait sur dire ce qui l'amusait le plus, la tête de ses camarades, ou seulement celle du barbare, essayant d'exploser les bulles sortant de sa propre bouche.



"Nouvelles brochettes bizarres, mais cornan aimer petite boules!"


Galvarino ne put s’empêcher de penser que l'aventure tout juste commencée n'allait pas être de tout repos. 
L'Écumeur
L
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10/06/2014
Posté le 31/08/2019 à 15:28:58. Dernière édition le 31/08/2019 à 15:54:01 

Dans quoi il s'était embarqué, une fabrique de savon, pour lui cela n'avait ni queue ni tête, il ne comprenait pas ce qu'il était venu faire dans cette nouvelle boutique, mais il s'était laissé embringuer là-dedans par je ne sais quelle combine comme pas mal de guerrier de Port Louis,  une nouvelle activé commençait pour lui et il y avait prit goût au fil du temps.
 
Sa mission à lui, que lui avait confié la Cheftaine Mamie Iriana était de parcourir l'île de long en large et d'écouler ces p'tites merveilles confectionnées à Port Louis ; une chose aisée pour lui de parcourir l'île par contre en ce qui en était de ces ventes et de la relation qu'il entretenait avec la clientèle c'était tout autre.
Il n'avait aucune compétence pour ça et s’engueulait la plupart du temps avec les clients et cela finissait bien souvent en bain de sang, une tactique qu'il avait mit au point à la longue d'ailleurs, car avec des bains de sang, il fallait du savon pour nettoyer tout ça, et c'est à ce moment que les ventes décollaient.
 
Il répétait la phrase type que lui avait conseillé la Cheftaine pour bien vendre le savon.
 
- Savons de Port-Louis ! Ils sont frais mes savons !
 
Et aller savoir comment, ça se terminait toujours par :
 
- Mais comment ça il est pas frais mon savon, tu vas voir s'il est pas frais !

Et il s'ensuivait toujours une bagarre le savon à la main comme arme ; grâce à cette tactique il arrivait à vendre beaucoup de savons au service de nettoyage où qu'il aille.



 
La Banane Savonnée
La Banane Savonnée
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04/03/2019
Posté le 11/09/2019 à 16:54:09. Dernière édition le 11/09/2019 à 17:01:56 

Alors que vous déambulez nonchalamment, une affichette clouée sur le mur le plus proche attire votre attention. Haute en couleurs, vous n'arrivez pas à en détourner le regard tant elle semble... Vous parler ?! Mais votre avide lecture vous apprend qu'elle n'est pas seulement jolie, cette affiche. Non. Elle est aussi foutrement intéressante. Et mieux que ça, même : si vous en suiviez les instructions à la lettre, vous avez l'intime conviction qu'elle pourrait bien changer votre vie. Votre vie, quoi, rien que ça.

Cendre
Cendre
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22/04/2019
Posté le 02/12/2019 à 11:02:42 


"Y'a quelqu'uuuuun ?"

Cendre pousse timidement la porte de la petite boutique de savon. Dans un coin, un corsaire assoupi... ce qui n'empêche pas l'enfant de se faufiler à l'intérieur du petit commerce.

Ôtant, sa capuche dragon, l'enfant déambule sans bruit dans la pièce, attrapant les savons sur les étagères, reniflant ça et là, à l'image de Tambouille, le chiot qui pète et qui va inspecter les environs de la truffe.

"Fait pas d'bruit, faut pas réveiller l'monsieur."

Fouillant les étagères, Cendre fini par trouver ce qu'il cherche : la recette du savon, les ingrédients et le coin pour s'atteler à sa tâche.

Il ne lui reste qu'à se changer pour ne pas tâcher son joli costume de dragonneau, et à attraper les petites baies violette dans son sac, glanées ça et là pendant ses aventures. Mademoiselle Mad Demoiselle lui avait écrit une fois qu'elle se colorait les lèvres en bleu grâce à ces précieuses petites baies.

Après quelques heures de tripatouillages, quelques ratés aussi, Cendre fini par commencer à empiler des petits cubes de savon bleu. Beaucoup. Plein.

"Un pour m'dame Calica, un pour Jax, un pour hé Tambouille ! Non jouez pas avec c'est pour la blague de Rodrigo et.. pffahaha ! T'es tout bleu aussi !"

Tambouille en était la preuve : la blague allait fonctionner à merveille ! M'sieur Rodrigo serait fier d'lui et surement aussi content qu'Tuteur quand Cendre a des idées de .. fourmi ? Non.. comment avait il dit ? Ha oui ! "quand tu fourmilles d'idées, même si parfois je n'ai la patience d'apprécier à juste valeur ton innocence."

Tuteur n'avait pas demandé de blague.
C'était Rodrigo qui avait poussé Cendre a monter une entourloupe. En réalité, il avait simplement sous entendu que ça serait amusant de réitéré l'incendie de New Kingston aux autres colonies. Évidemment, Cendre avait plutôt immédiatement compris que le pirate demandait un truc aussi spectaculaire que le feu ravageant le palais de New Kingston. Il n'en avait certes pas fini avec cette histoire : il lui restait à prouver son innônssons en amenant un dragon à poser sa tête dans le palais -qu'il détruirait au passage- mais d'abord il lui fallait trouver un moyen de faire éclore Tartine de son œuf, puis de le faire grandir pour que sa tête soit plus grande que l'entrée du palais du gouverneur anglais.

Quoi qu'il en soit, Cendre ne trouvait pas amusant de faire partir trois autres palais en flamme. L'enfant avait donc décidé de jouer des tours sans grandes conséquences.

Revenons à nos savons.
Cendre en a un peu foutu partout, mais voilà qu'il remplace les savons de la petite boutique par des savons bleus.

Il n'y a alors plus qu'à s'éclipser et ... trouver un moyen pour enlever le bleu de Tambouille, et de ses mains et avants bras... Et de.. Hééé Murdok !! Non haha ! oooh ! J'vais d'voir écrire à AvriL pour pas qu'elle s’inquiète ! ... Haaaa mais mange pas ça Monty !!

Le corsaire sur sa chaise bouge un peu... surement à cause du raffut ! Vite ! Pas le temps de ranger ! Se changer et filer !! ..sans forcément remarquer les petites traces de pas laissé au sol.

Jax Chiryacht
Jax Chiryacht
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03/03/2019
Posté le 02/12/2019 à 22:51:59 

"Haaaaaa... ça décrasse."

Jax respirait de contentement.
Un grand baquet d'eau chaud, voilà tout ce qui lui avait manqué depuis ces deux semaines d'errances. La civilisation avait en elle des vices, de la violence, du sexe, du sang, mais bon dieu elle avait aussi l'hygiène, l'eau chaude et délassante des muscles après l'effort, et les sels de bain.

Enfin, on ferait l'impasse sur les sels de bains. Faye avait semble-t-il tout gardé pour elle, des bruits de couloirs qu'il en entendait.
Mais Jax, se laissant aller dans le baquet, n'en avait cure. En cette heure, il aurait donné jusqu'à ses lanternes de navigation pour un coupe ongle et une heure de tranquillité avec un peu plus d'eau bouillante.

Après avoir débarassé ses cheveux du sable qu'ils contenaient, il entreprit de saisir un des petits savons que lui avait confié Cendre avec les yeux brillants plus tôt.
Et de se frotter un peu. le savon sentait bon la myrtille, et se sentir propre etait bien agréable. Il etait très bleu néanmoins, et maruqait meme la peau alors qu'il laissait sur elle une fine pellicule que parcourianet ça et là d'éparses bulles transparentes.
Aaaaaah.

Se rincer maintenant. Jax entreprit de se frotter vigoureusement la peau, alors que l'eau se teintait d'une couleur bleue violacée et que les clapotis faisaient echo au mouvement de ses bras.

La couleur ne partait pas.

"Quoiiiii? eh ça va pas ça."
Rien à faire, malgré se gratter jusqu'à l'irritation la couleur ne partait pas vraiment.
"Bon dieu heureusement que j'ai pas encore fait le visage. CEEEEENDRE qu'est ce que tu as fait encore?"
Faye
Faye
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11/09/2017
Posté le 07/12/2019 à 14:34:48. Dernière édition le 07/12/2019 à 14:55:31 

Après son séjour à l'infirmerie, au retour de La Madone, la galloise avait bien besoin d'un bon bain. Dans la baignoire du Marquis. Mais elle était arrivée à court de savon à la lavande.

Se rappelant qu'il y avait une petite boutique de savon à Port-Louis, elle alla y faire un tour, et y trouva son bonheur. Ne voulant pas abuser quand même, puisqu'il ne s'agissait que de dépannage en attendant de reconstituer son stock, elle attrapa un petit savon, bleu, et déposa quelques pièces sur le comptoir. En repartant, elle remarqua des petites traces de pas bleues qui sortaient de la boutique. « Oh, très jolie, la décoration ! »

Et maintenant, dans la baignoire du Marquis, la courtisane se faisait plaisir avec l'odeur myrtille du savon. C'était agréable aussi. Pas autant que sa lavande favorite, mais presque. Elle s'amusa à faire mousser l'eau, et joua avec Swyn' qui venait sauter dans l'eau à intervalles réguliers, avant de ressortir, trempé, et d’essorer son pelage en se secouant près des rideaux. 

Elle prenait son temps, se délassant après la soirée assez rude de la veille. Il faut dire que c'était toujours assez compliqué, de venir taquiner les espagnols. Mais elle était assez fière d'elle, tout compte fait. Elle avait réussi à lancer quelques sortilèges qui avaient touché leur cible. Bon, le plan originel n'avait pas tenu, mais ce n'était pas très grave, tout compte fait.

Les yeux fermés, la galloise était entourée de mousse couleur bleue. C'était amusant. Mais elle n'avait pas encore vu l'état de sa peau. Son joli teint pâle était à présent bleuté. Heureusement, ses cheveux n'avaient pas été touchés, malgré son shampoing. Mais peut-être que c'était parce qu'ils étaient couleur corbeau ? Il y aurait peut-être des reflets, avec le soleil, mais rien de bien méchant.

La sorcière finit par sortir de l'eau, et par se sécher, avant de se mettre en route pour Louis Le Grand. Et, en cours de séchage, elle se rendit compte de son drôle de bronzage. « Mh. C'est fâcheux ça. On a fait plus discret, quand même... » 

Faye Schtroumpfette brune

Fort heureusement, elle connaissait quelques tours de magie bien utiles. Tant qu'on ne brisait pas sa concentration, un glamour la ferait paraître normale. Elle l'utilisait déjà sur la zone de son cou agressée par la jeune femme borgne, il y a un moment. L'étendre à tout son corps n'était rien. Et une fois ceci fait, il n'y paraissait plus. Parfait.

Bon, c'était pas aussi facile sur son fils. Mais le louveteau restait avec Poussin et les infirmières, alors ce n'était pas trop gênant.


Calica
Calica
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Posté le 23/08/2020 à 17:24:31 

Depuis ces deux ou trois dernières semaines, Calica ne quittait pas beaucoup Port-Louis. Elle en profitait pour ranger la petite boutique, gérer ses marchandises et faire le point sur les comptes de la guilde.

Elle lisait les noms quand elle s'arrêta sur Violette.
Cela faisait très longtemps que la mignonne Violette avait quitté l'île.

Elle continuait de parcourir les noms et tomba sur celui d'Irina.
La mamie était toujours dans le coin mais elle était passée à autre chose.

La jeune femme se leva et marcha dans la boutique, silencieuse. Elle sourit en voyant quelques savons bleus dans une boîte, les restes d'une ancienne blague de Cendre. Tout était calme dans la boutique. On peut même dire que les affaires commençaient à peiner un peu.

Elle se dirigea vers l'arrière-salle, un peu plus vivante. Des compagnons de guilde étaient là, à se reposer, jouer ou discuter. Quelques accros au jeu, extérieur à la guilde, perdaient leur argent aux tables de jeux.
Dévisageant les présents, ils n'avaient rien de vendeurs de savons. Même ces activités clandestines, cela ne leur allait guère. Montalvès avait disparu du jour au lendemain et la Tulipe Noire avait depuis longtemps fermé ses portes elle aussi.

Elle retourna à la boutique et resta dans l'obscurité, songeuse.
La boutique n'avait plus du tout de sens. Il fallait tourner la page.
Calica
Calica
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Posté le 28/08/2020 à 22:40:01 

La boutique avait été vidé. Les espagnols avaient bien aidé avec le pillage.

Le bâtiment, qui avait été saccagé, était désormais en rénovation pour devenir... autre chose. Une maisonnette simple qui deviendrai une terre d'asile pour tous les français dans le besoin. L'esprit de guilde devait perdurer et pour cela, il fallait se réunir autour d'un nouveau nom, d'une nouvelle idée, d'un nouveau mouvement.

L'annexe, appartenant à l'Avant-Garde continuerai d'exister pour accueillir les étrangers et nouveaux arrivants désireux de s'intégrer à cette colonie. Anne faisait un travail formidable.
Calica
Calica
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02/12/2011
Posté le 03/09/2020 à 22:36:43. Dernière édition le 03/09/2020 à 22:37:43 


Les travaux se poursuivaient et toute une moitié du bâtiment était devenue inhabitable. Les membres de la Flamme du Phénix, tel était le nouveau nom qu'ils avaient trouvé, étaient obligés de faire preuve d'ingéniosité pour ne pas devoir dormir dehors.

Il y avait de tout. Des tentes dans le jardin de la maison de guilde, des départs en voyage et des locations de chambres d'hôtes dans les cités voisines.


Ten de las Tallarines
Ten de las Tallarines
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Posté le 05/09/2020 à 01:12:24 

Ten s'était comme à son habitude retirée dans la baie des Boucaniers. Depuis maintenant quelques mois, quand tout devenait trop chaotique au dehors, elle retournait dans le seul endroit sur cette île où elle s'était jamais vraiment sentie chez elle, laissant Sirius prendre sa place sur les chemins de Liberty.
 
Et puis un soir, le petit garçon était rentré tout tremblant.
 
Il s'était tenu devant sa mère dans cet immense manteau trop lourd, l'avait fixée sans mot dire tandis que ses mains tiraient sur les manches.
 
« Gaki ? » s'était-elle enquise.
 
Point de réponse. Et puis...
 
« Ils sont tous partis maman... »
 
Et sa voix s'était brisée, chargée d'une tristesse trop lourde elle aussi, bien trop lourde pour un enfant de six ans. Ses petits poings s'étaient levés, serrés sur ses paupières pour retenir les larmes qui avaient commencé à couler.
 
« Tout a été détruit. »
 
Alors Ten l'avait cueilli dans ses bras, l'avait pris sur ses genoux pour sécher ses larmes et apaiser son chagrin. Elle l'avait tenu contre elle, son menton sur sa petite tête, sa main passant dans ses boucles blondes tandis qu'elle lui murmurait des paroles de réconfort. Et Sirius s'était accroché à elle, l'avait étreinte de toutes ses maigres forces pour se rassurer.
 
Elle savait que cela risquait d'arriver. Sirius était un môme, bien trop doux et innocent encore pour les affres infernaux de cette maudite île. On ne lui épargnerait rien pour le préserver. Mais elle se promit que c'était là la dernière fois qu'elle le récupérait ainsi, fébrile et effrayé.
 
Une fois l'enfant calmé, Ten lui essuya le visage tendrement puis lui embrassa le front. Elle savait ce qu'elle avait à faire.
 
« Donne-moi le manteau gaki. »
 
Le petit garçon obtempéra, sautant à bas des genoux de sa mère pour se débarrasser prestement du vêtement. Sa mère sourit, puis l'enfila, avant de s'accroupir pour regarder son fils droit dans les yeux. Celui-ci affichait un air penaud, et elle lui poussa le menton de l'index doucement.
 
« Haut les cœurs, petite canaille. Tu as été très courageux, tu t'en es bien sorti. Maintenant c'est mon tour. »
 
Un autre baiser, puis elle se releva et s'avança vers la porte.
 
Quand elle franchit la porte de la maison de guilde quelques heures plus tard, le désordre et le chaos qui y régnaient lui sautèrent aux yeux. Déjà en arrivant à Port-Louis, elle avait été saisie de voir la ville ainsi désertée. Mais la boutique...
 
Elle soupira, et enjamba des décombres pour s'approcher de la grande pièce.
 
Le lendemain elle signait les papiers qui allaient une nouvelle fois sceller le sort de sa famille. Mais en croisant Calica dans ce qui allait devenir le QG du Phénix, elle se dit qu'elle avait peut-être fait le bon choix. Et elle adressa un signe de tête approbateur à sa compatriote.
 

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