Posté le 01/05/2019 à 13:23:17. Dernière édition le 01/05/2019 à 13:26:10
L'attaque se devait être rapide, fulgurante. Notre objectif, pour des raisons de vengeance mais aussi de contrebande, était d'atteindre et prendre l'avant poste Louis Le Grand. Nous en avions discuté entre nous, groupe de pirate qui rapetissait au fil des semaines et nous savions que nous devions agir avec roublardise pour arriver à nos fins. Il fallait laver l'affront d'Euphrasien, lui faire comprendre qu'il y avait divers façon d'obtenir vengeance. Il fallait obtenir cette marchandise aussi.
Très bien. Nous profiterons alors de la situation peu confortable des port louisiens qui se trouvaient confrontés aux trois autres nations de l'île, après avoir respectivement contrôlé chacun de leurs avants postes. Nous pensions que les colons bleus ne s'attendraient pas à nous voir venir, rugir.
Alors que la bataille faisait rage à la Madone, nous décidons de courir jusqu'à LLG. Peu de resistance s'offre à nous. Nous demandons aux fans de la poudre et de la gâchette de "faire le ménage". Nous nous plaçons respectivement comme prévu. Madre nous manque, tombée dans la journée et l'information n'est pas parvenue jusqu'à Guillemin: de mon fait, ma faute.
Nous sommes cinq. Nous réussissons. La victoire est savoureuse. Elle fait du bien au moral. Nous la savons éphémère et que nous ne pourrons pas faire face à l'Armada port louisienne. Nous profitons de cette soirée pour faire ce que nous avons à faire. Nous buvons, nous nous amusons des jeunes français qui sont dans le garnison avec qui nous échangeons. D'autres ont succombé trop vite... nous nous en voulons: nous n'avons pas pu les narguer comme il l'aurait fallut.
Je combat Samuel, un guerrier félin qui m'a laissé de belle surprises et de belles cicatrices surtout. J'ai cependant l'avantage d'être plus alerte que lui.
La soirée se veut savoureuse. Je pars dans la nuit afin de sauver ma peau. Je donne la consigne, ou conseil plutôt, de partir dès l'aube à mes frères présents. Certains le peuvent tandis que d'autres non.
Ironie du sort, notre Capitaine plombe Euphrasien: Buddy était à l’affût.
La roue tourne, la vengeance est un plat qui se mange froid. |