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Le renouveau économique  
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Maria
Maria
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29/11/2021
Posté le 08/04/2022 à 10:06:18. Dernière édition le 08/04/2022 à 13:56:52 

Maria avait passé la journée précédente dans la grotte du dragon. Ou plutôt, à ce qui y servait d'hôpital.
Silvana était blessée, son corps également... mais au moins elles avaient pu se reposer et, au grand désespoir des quelques infirmières, siffler une bonne partie des plantes médicinales qui trainaient.
Mais elles avaient raté la bataille de Port Louis ! Elle qui rêvait de voir de beaux incendies et y faire un barbecue au passage...
Néanmoins, lorsqu'elle eut vent de la nouvelle, elle ne put s'empêcher de sourire des heures durant. Il faut dire qu'elle planait totalement.

Le pillage avait bien eu lieu, et c'est donc ravie qu'elle prend la route d'Esperanza en misant sur le fait que l'intendante et le général avaient des idées similaires aux siennes.
Elle en était sûre grâce aux échanges qu'elle avait eu la première, et presque après lecture du journal du second.
Et avec un peu de chance, sa petite campagne d'affichage en ville aura peut-être éveillé des vocations !
C'est du moins tout ce qu'elle souhaitait, et la seule façon de s'en assurer était de rentrer.

En arrivant en ville, elle cherche donc tout naturellement les butins de guerre.
Visiblement les coffres sont en train d'être acheminés vers le palais, mais peu importe, ce n'est pas ça qui l'intéresse.
Quelques vivres sont distribués à droite à gauche, et bien qu'elle ait faim elle se laisse distraire par autre chose : le groupe de français enchainés sur la place d'Esperanza.

Elle cherche du regard les deux élus et s'en approche en tapotant dans ses mains, aussi excitée qu'une enfant qui voit une pile de cadeaux de Noël.
Au passage elle en profite pour observer les spécimens devant lesquels elle passe. Ivrognes, prostitué.es, combattants trop faibles pour résister, jeunes et vieux... de quoi satisfaire de nombreux vices.

"Céline, Marquis... quelle superbe prise, il y en a tellement ! Toutes mes félicitations !"
Céline, la Muse du Sournois
Céline, la Muse du Sournois
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19/08/2010
Posté le 08/04/2022 à 10:52:01. Dernière édition le 08/04/2022 à 12:28:47 

- Ah, Maria, tu es là.

L'intendante a visiblement un bandage autour du front, et semble encore bien alcoolisée.

- Boooooon. La rafle est faite. Pas forcément commodes ces grenouilles, d'ailleurs.

Elle marche avec Maria devant les Français enchainés, le mouflet noir d'une douzaine d'années Banjo, qui lui sert à un peu tout n'importe quoi, dans les pattes.
Céline lui met d'ailleurs un coup de pompe rageux, le gamin famélique se ramassant une énième fois sur les pavés. Il a l'habitude maintenant.

- Nan mais tu vas dégager oui?! J'essaie de te trouver un nouvel ami...

Elle se tourne vers Maria

- Moui... On n'a pas réussi à avoir la top qualité, mais bon, ça fera le travail. Après tout, un esclave, c'est pas cher et ça se remplace facilement. Bon, c'est pas tout ça, mais je cherche quelqu'un pour s'occuper de mon matériel. Et un autre pour s'occuper de la cuisine. A ce qui paraît, les Français sont bons pour ça. Et enfin, un dernier pour servir de remplacement à Banjo. Parfois, il est trop faible quand je le frappe donc il ne peut plus porter mes messages pendant plusieurs jours, c'est pénible.

Céline passe devant le bétail, inspectant un à un les spécimens. Elle s'arrête devant un homme quelconque.

- Tiens, lui, c'est pas mal. Les dents sont en bon état et il est pas trop vieux. Ouais, je te prends ! Mon grand, t'as un nouveau nom maintenant. Tu t'appelleras François. C'est facile à retenir ça, François le Français, ça ira très bien.



- Au fait Maria, comment tu dresses tes nouveaux? Je dois m'améliorer car je les abime souvent un peu trop. En tout cas, dis-le bien aux autres. Chaque corsaire espagnol ayant, directement ou non, participé au pillage peut venir prendre son esclave.
Maria
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29/11/2021
Posté le 08/04/2022 à 13:56:34 

"Hmmm ?"

La concernée regarde Céline durant un instant, surprise qu'elle lui demande conseil, non sans marcher sur Banjo par inadvertance en la suivant.

"J’ai tendance à m’adapter et me diversifier pour que ça reste amusant. Ça dépend ce que tu veux en faire et à quel point tu peux te permettre de l'abîmer ou le briser aussi... et de combien tu en récupère d'un coup."

Elle regarde le groupe de français, se demandant s’il y en aura assez pour tous.

"Si tu en prends plusieurs, tu peux te permettre d'en sacrifier un pour l'exemple. Plus c'est violent, plus ça marque. Sinon il faut plutôt opter pour des punitions qui n'handicapent pas trop... fausse noyade, arrachage d'ongles, et tu peux improviser avec ce que tu as sous la main aussi..."

Son regard se pose sur les armes de Céline, avant de se diriger vers Banjo.

"... et si tu en as chez toi, tu peux organiser quelque chose de manière régulière. Par exemple quand je rentre et reste un moment dans ma demeure j'organise un repas digne de ce nom une fois par mois. S’ils ont fait du bon travail et que je suis contente, ils se régalent. Par contre s'ils ont fait de la merde, celui qui m'a le plus agacée leur sert de plat et ils ont rien à manger tant qu'il en reste. Ça coûte pas grand-chose, ça les incite tout autant à bien travailler que les punitions habituelles, et en plus ils se mettent la pression entre eux pour éviter de finir dans les gamelles.
Bon !"

Elle tape dans ses mains puis observe les français, cherchant dans le lot qui pourrait avoir sa place chez elle. Après quelques instants, elle laisse échapper un 'oh !' et écarte brutalement la française devant elle afin de faire face à celle qui se cache derrière. Elle la saisie au menton pour la détailler du regard, puis pose sa main sur le ventre de la jeune esclave avec un large sourire.

"Je veux celle-là ! Elle s'est faites engrosser, je pourrais l’appeler Pinata…"
Don Diego
Don Diego
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Posté le 09/04/2022 à 17:00:24. Dernière édition le 09/04/2022 à 22:17:02 

*Diego se baladait sur la place, attristé par le sort de ces pauvres malheureux qui n'avait qu'un seul tort. 
Celui d'être d'une autre colonie. En tant que Justicar il réprouvait moralement la mise en esclavage.

Puis il aperçut un petit garçon d'environ 3ans, les cheveux châtain et lisse, des yeux noisette qui rappela immédiatement à Diego ceux de Théa.
Il s'approcha du petit garçon et lui demanda*
- Où sont tes parents?
*Le petit garçon apeuré répondit*
- Ils son't morte
*Diego s'agenouilla et reprit son questionnement*
- As-tu le de la famille sur l'île?
*Le garçon secoua la tête négativement*
- As-tu un tuteur?
*Nouveau non de la tête, Diego se relève*
- Comment t'appelles-tu?
*Le garçon renifle et lâche*
- Jean

*Le sol se déroba sous Diego qui part réflexe se rattrapa a un des Gardes présent qui soutenu immédiatement le Justiciar, et qui lui demanda si il devait roser le petit.
Diego regarda le garde et lui hurla dessus*
- Rosser un orphelin de même pas 4 ans, ça ne va pas non?
  Veux tu aller garder l'arbre au pendu en armure les jours de canicule? Non?
  Alors garde le donne lui de l'eau fraîche et à manger, que personne d'autre que moi ne l'approche ou lui parle sinon tu finiras aux fers! Compris?
*Le garde se mit au garde à vous et lâcha avec une voix tremblante*
- A vos ordres Señor Justicar!

*Diego encore sous le choc, une partie de la vie de Diego défila devant ses yeux.
Le petit Jean lui fit repenser à sa défunte femme Théa peu avant le retour de Diego sur le continent.
Théa lui annonçait qu'elle attendait un enfant de lui et que c'était le plus beau des cadeaux que Diego pouvait lui donner en tant que mari.
Que Diego devrait revenir, qu'elle sentait que c'était un garçon, dans ses missives Théa lui a dit que c'était bien un Garçon, qui s'appelait Juan comme ils avaient convenus avant son départ.
Puis elle avait annoncé qu'elle allait rejoindre son Diego avec leur Juan par le prochain Galizabra le Nao Victoria.
Diego avait attendu longtemps... Et le bâtiment n'arriva jamais au port de Séville.
Au bout de deux mois de retard, il avait demandé faveur au Roi de prendre une Fregata.
Après de 12 mois de navigation, il avait épuisé la fouille de l'ensemble des carreras où un bout de terre était cartographié dans l' " Atlas Major" de Jan Blaeu
Chaque port ou comptoir existant entre l'Europe et l'île de Liberty. Et rien aucune trace du Nao Victoria.
Diego reçu peu de temps après une missive qui annonçait le Galizabra Nao Victoria perdu ainsi que les âmes à bord et l'extrait du registre indiquait :
Théa Quenn épouse Don Diego DeLaPanda portée disparue en mer.
Don Juan DeLaPanda fils légitime en noce de Don Diego DeLaPanda et Théa DeLaPanda, porté disparu en mer.*

*Il était donc revenu sur Liberty, encore plus écorché...
Mais cette fois-ci pas sur son corps et pas de la main d'une femme de l'île, mais dans son âme dû à son insouciance d'avoir laisser les siens seuls içi...*


*Diego se ressaisit et s'en alla vers l'adjudant fourrier qui était en train de rédiger les actes de "propriétés des esclaves" et dépassa tout le monde.*

- Ayudante, le petit nommée Jean là-bas. Dressez l'acte à mon nom! Et séance tenante!
*L'ayudante s'exécuta sans broncher et tendit l'acte à Don Diego et nota sur le registre:
Jean, 3 ans enfant français, peau claire châtain, yeux noisette, propriété de Don Diego DeLaPanda.*

*Puis il héla Diego qui partait en rangeant son acte de propriété*
- Señor Justicar, ne partez pas ! Il faut le marquer au fer !
*Diego revint calmement sur ses pas et expédia un revers de la main droite et la lèvre inférieur de l'ayudante fourrier se fendit en deux et le sang coula à flot*

- C'est ma propriété, mes règles qui s'appliquent, on est d'accord Ayudante? 
  Ou bien dois-je demander au Général de vous rétrograder comme Sargento voir Corporal pour avoir dit quoi faire à un Don? 
  Toi le sans dent que nous avons permit de s'élever par notre grâce et celle de Dieu?
  Quel est ton choix? Parle manant!

*L'ayudante surpris par l'attitude inhabituelle de Diego bafouilla*
- C'est à votre bon désir, c'est votre propriété, perdóname mi señor Justicar.

*Diego observa l'ayudante baisser la tête penaud et regarda la foule médusé autour de lui puis tourna les talons, s'approcha de Jean et s'agenouilla*
- Tu n'as rien à craindre de moi, je suis là pour t'aider, maintenant tu t'appelles Juan adoptado DeLaPanda. Juan cela veut dire Jean en Espagnol.

*Se redressa*
- Garde amenez ce garçon à mes dames de service au palais de Justice!
  Instruisez qu'il doit être lavé, habillé et nourri convenablement!
  Je serai dans mon bureau.

*Le garde penaud regarda Don Diego et se pencha pour prendre le petit Juan dans ses bras et se rendit à l'entrée de service du palais.
Diego quant à lui allait étudier, dans son bureau, les textes existant et permettre de sauver ce petit de sa condition horrible d'esclave.

Il aimerait faire plus pour tous ces esclaves, mais il ne pouvait rien contre le système des colonies.
Pour ne pas sombrer dans une mélancolie ou dans la folie il repensa à cette phrase des textes anciens:

" Celui qui sauve une vie sauve l'humanité entière."*

 
Maria
Maria
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29/11/2021
Posté le 11/04/2022 à 22:39:08 

Adossée à un mur avec Pinata à ses côtés, Maria observe le Justicar exploser publiquement.
Elle n'était pas sûre de ce qui provoquait ça, sans un doute un rapport avec l'enfant, mais elle était néanmoins ravie de le voir se lâcher et abandonner les sourires et autres formules de politesse au profit de paroles plus directes et tranchantes.
Entre ça et les quelques idées offertes à Céline, c'était une journée pour le moins divertissante !

Elle passe son bras sous celui de sa nouvelle servante, avant de glisser quelques mots discrets à son oreille.

"Celui qui crie fort, c'est Diego, il est juge. La femme pas commode c'est Céline..."

Elle regarde aux alentours pour voir s'il y a d'autres figures notables en ville, mais visiblement beaucoup ne sont pas encore rentrés ou sur la place.

"Voilà, faut que tu te souviennes que ce sont des gens importants si tu ne veux pas de problème. Et il faudra que je te présente Sil'...
Allé, direction l'auberge. Faut te laver, te rhabiller, et qu'on discute."

Elle s'éclipse discrètement avec, profitant de la distraction offerte par Diego pour éviter les formalités administratives et le fer, sous le regard noir d'un homme enchaîné attendant de connaître son destin.
La française ne dit pas un mot malgré les quelques échanges que Maria tente d’avoir avec, et ce n'est qu'une fois dans la chambre qu'elle loue habituellement avec Silvana que l'espagnole comprend pourquoi : celle-ci n'a plus de langue.
Elle observe la blessure en fronçant les sourcils.

"C'est qui qui t'a fait ça ?"

Elle la fixe du regard, jusqu'à ce que la femme agite les mains pour essayer de communiquer. Ne comprenant pas vraiment ce qu'elle veut lui dire, Maria lui donne de quoi écrire pour faciliter les choses.
Tandis que la française s'installe à table et couche sur papier ses réponses, Maria se penche par-dessus son épaule pour commenter au fur et à mesure.
Malheureusement en se plaçant ainsi elle cache la feuille à l'auteur du post, qui ne peut donc retranscrire que ses réactions.

"Quoi ! Et il t'a fait d'autres choses ?"

A nouveau, le bruit de la plume s'entend dans la pièce.

"C'est fou ça. Fait voir ? T'as qu'à en profiter pour prendre le bain..."

Quelques mots se retrouvent à nouveau couchés sur la feuille.

"Non, non. Oh, et c'est quoi ton prénom ?"

Bien que la française ne semble clairement pas quoi penser de la situation et du comportement de l'espagnole, elle finit par noter son prénom sur la feuille avant d'obéir et se diriger vers le bain. En le lisant, Maria lâche un 'sérieux !' avant de s'approcher de Pinata qui se déshabille timidement. L'espagnole secoue la tête en voyant les nombreux hématomes sur son corps, et la laisse prendre son bain en paix.

Pendant la petite demi-heure qui suit, elle prépare un breuvage à base de plantes - entre autres choses. Elle y ajoute habituellement de l'alcool fort pour faire passer le tout, ce qui plait à certains mais sera sans doute inadapté cette fois-ci. Elle grimace en sentant l'odeur, et y ajoute de la menthe. Après tout, tout le monde aime la menthe non ? A par Ferdinando.
Voyant finalement la française sortir de l'eau et s'essuyer, elle fouille dans son sac pour lui trouver de quoi s'habiller. Par chance, elle est à peine plus petite qu'elle et trouve facilement une tenue à sa taille.

"Tiens, tu peux mettre ça. Et boit ça ! Je promets rien pour le goût, mais pour tes blessures ça fera l'affaire."

Pendant que 'Pinata' s'exécute et grimace légèrement en buvant la mixture, Maria réfléchit à comment gérer la suite...
Anne Providence
Anne Providence
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Posté le 11/04/2022 à 23:45:18 

Quelques jours plus tôt. Madre s'adressant à Anne.

"Je te dirais bien de rester au calme dans ton hamac jusqu'à ce que ça cicatrise, mais je sais que ça ne sert à rien." (elle semble fataliste).

La Tigresse grognait mais n'avait pas le choix.

Et encore ce soir :

"Reste sage encore un peu, Anne, et tu pourras marcher comme avant."

Anne soupirait, mais obéissait, qui des deux était la plus surprise entre Anne et Madre mystère. Marcher et pouvoir griffer, elle espérait bien que cela ne durerait pas.

Horus apporta à la Tigresse un journal qu'il avait du chaparder. Une moue désapprobatrice : Le Marquis Figaro avec un gros melon emperruqué en couverture. Cela n'allait guère améliorer son humeur, mais comme elle n'avait rien a faire, la Pirate l'ouvrit curieuse.

La mention de la relance de l'économie par l'esclavage la fit bondir dans son hamac. Et grimacer quelques secondes après, mais elle redevint calme par la force des choses.

L'épisode Tico esclave de Félicia, la Tigresse s'était battue pour sa libération. Elle n'avait pas été seule. Rodrigo, Nico... Les images défilent mais elle ne s'épanche pas trop longtemps.

On pouvait dire d'Anne beaucoup de mal et cela ne la dérangeait pas bien au contraire. Mais elle avait tout de même quelques principes dont une haine farouche de l'esclavagisme.

Spoiler
Sauf dans le cas de la femme d'un homme qui l'aurait séduite, mais ça c'est une autre histoire.



Pour en revenir au journal en question il fallait faire quelque chose et plus que pour le journal et son auteur, surtout pour les esclaves !
Umbrella
Umbrella
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Posté le 12/04/2022 à 13:26:26. Dernière édition le 12/04/2022 à 13:44:28 

Alors qu'elle effectuait des recherches au sujet d'un temple caché, Umbrella tomba sur Maria en route au fin fond d'une caverne.

La demoiselle attendait le retour des troupes espagnoles de Port Louis avec un sourire éloquent.

La discussion tournait autour de ces pauvres gens, corsaires français devenus esclaves pour le compte de la nation espagnole et emmenés de force à Esperanza et dont la vie ne tenait plus qu'à un fil. Une fête devait avoir lieu et Maria invita même la pirate à y participer.

Umbrella refusa l'invitation, se dépêchant de rejoindre l'équipage. Madre et Anne devaient être informées rapidement.
Cole "ratabam" Forhman
Cole "ratabam" Forhman
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Posté le 12/04/2022 à 19:46:24 

*le rat reçoit un perroquet.* "Oh...Qu'est-ce que c'est oui-oui ? Frrr... Des coloriages comme Tatie Madame Faye m'offre des fois oui-oui !"

*le rat se met sur le ventre et commence faire dessiner...*

"Et voila, il sera plus beau-beau comme ça Monsieur le Marquis oui-oui ... Il a perdu de sa superbe en passant espagnol... Frrr..."


Madre Anna
Madre Anna
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Posté le 13/04/2022 à 15:39:50 

Madre Anna avait entendu différentes rumeurs sur l'île, au sujet du pillage de Port-Louis, et surtout de la prise d'esclaves par les Espagnols dans la ville française.
Quand Anne Providence, immobile dans son hamac, se mit à bondir en balançant le journal par terre, la rumeur fut confirmée.
Les quelques Espagnols qu'elle contacta n'étaient au courant de rien, ou semblèrent éviter ses questions.

Elle soupira, et empaqueta quelques affaires. Rien ne valait une enquête de terrain, en ville.
Alice la malice
Alice la malice
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25/03/2007
Posté le 01/05/2022 à 23:13:25. Dernière édition le 01/05/2022 à 23:15:22 

[Pardon mauvaise topic, pas facile sur tel !] 
 

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