Le Faux Rhum

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AhUm très cher WALTEUR

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Alain de la tour Pet-Cul

Inscrit depuis le :
04/03/2019

Posté le 03/07/2019 à 11:16:04. Dernière édition le 03/07/2019 à 11:38:42

Un homme aux bandages à la dégaine ridicule en veste de canvas s'approche de la place publique avec un gros cartable sur le bide, alors que les tacos commençaient à être préparés et que les paëllas se cuisinaient... Il retire la toile sur son bide : C'est un accordéon ! Il commença à jouer un morceau en chantant :

« Ooooh mon cru Walter...

Tu me rappelles le pays moteur,

Qui n'est que l'Allemagne !

Travaillant avec toute sa hargne !

Toi qui est de mon amour son créateur...

Dont tu fais tomber les mouches de ton odeur...

Qu'on le sens même jusqu'en Bretagne !

Toi qui a rejoins pourtant l'Espagne.

Oooh je pense avoir besoin d'un docteur...

Pour réparer mon petit coeur !

Je souhaiterais devenir tout ivrogne...

En voyant mon cruel Walter en pagne !

Ooooh mon doux Walter...

Tu aurais bien besoin d'un coiffeur !

Tu te donnes un air de campagne...

C'est pour cela que mon cadeau pour toi sera... Un Peigne. »

Alain continua de jouer, sous les regards uluberlu des espagnols sur place, se demandant s'ils allaient tirer directement ou s'ils allaient d'abord lui cimenter les pieds.

Walter Metzengerstein

Inscrit depuis le :
11/03/2006

Posté le 03/07/2019 à 12:20:15. Dernière édition le 03/07/2019 à 12:20:32

Allongé sur une paillasse crasseuse dans la cave de l'hôpital, sa cape élimée en guise de draps et quelques bouteilles vides pour oreiller, les airs de Khène réveillent le soudard et ses articulations douloureuses.

Tâtant dans une grimace et avec force jurons les brocs autour de lui pour s'assurer de ne pas mettre le nez dans un seau d'aisance, l'homme plonge la tête dans une eau à peine fraiche pour s'ébrouer, détacher les morceaux de vomis de son bouc puis se moucher.

En se massant la nuque il lève la tête vers le soupirail, dodelinant de la tête doucement sur la sérénade paysanne qui lui est adressée.
Toussant un peu pour éructer un glaviot et s'éclaircir la voix, Walter observe un peu de sang dans sa paume, le renifle puis parvient à la conclusion que soit ce n'est pas le sien soit ce n'est plus la peine de s'en inquiéter. Une gorgée de vin pour adoucir le timbre et calmer les tremblements, une grosse bouchée de pain tartiné de saindoux pour se ravigoter et voici qu'il se lève pour entonner sa réplique.

Alain de la tour Pet-Cul

Inscrit depuis le :
04/03/2019

Posté le 04/07/2019 à 16:43:50. Dernière édition le 04/07/2019 à 16:44:30

Voilà que l'homme, tel un wendigo des amériques, sort de sa grotte profonde ! Il n'y a pas plus beau spectacle pour Alain qui semble aux anges et à la fois confus quand il aperçoit Walter.

Alain décida donc à son tour de pousser la chansonnette avec son accordéon, il n'avait pas la voix profonde et mélodieuse de Walter, mais il avait l'instrument ! Il se lança donc dans une valse un peu plus lente que la précédente.

« Tu sors de ce trou tel un papillon...
Un enfant qui est né dans le feu de l'action...

Encore j'essayes d'attirer ton attention...
Surprise, je me prend du plomb dans le fion !

Walteeeer, tu es toujours à l'heure ! Mais mes mots se meurent ! Viendras-tu me voir lors du jour du seigneur ?

La venue de l'aimé soigne mon affliction,
Est-il plein de bonnes intentions ?

Merveille que tu es à la natation,
Escrimeur du coeur tu en as la notion !
Incroyable car tu fais sensation,
Laborieuses fut tes explorations,
Lübeck tu t'en souviens avec trépidation !
Espagne est maintenant ta maison...
Ultérieure pourtant à ta culturisation !
Resteras-tu à jamais dans cette nation ?

Walteeeeer ! Tu es pourtant toujours à l'heure... Mais tu es bien loin de cheeez tes amis brasseeeuuurs ! »

Alain continua lentement sa valse dans un petit decrescendo, laissant maintenant la parole à Walter ou à d'autres personnes souhaitant intervenir.

Alain l'Idiot de la Fronce

Inscrit depuis le :
04/03/2019

Posté le 12/07/2019 à 02:20:54

Nulle quiétude à avoir, Walter, je reviens d'ici prochainement dans une éternité de 5 minutes avec un nouveau morceau.

On m'a toujours exprimé : "L'amour c'est comme une porte vers le coeur de la personne, si tu as la clé tu rentreras facilement... Mais parfois faut juste défoncer la porte à grands coups de pompes".

A bientôt !

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