Dear Arina, je souhaite me rendre a Esperanza quelques jours pour commerce, pourriez-vous m'octroyer un laisser-passer ? J'ai pris bon soin de vos concitoyens au jardin des amoureux. Bastian
Peux-je être autorisée à visiter votre ville lors des deux ou trois jours qui viennent ? (Disons trois, même si je crois que mon apparition sera brève).
Je vous enverrai certainement un présent.
Nadia ne le mentionna pas, mais l'intendante espagnole avait été franchement ivre lors de leur rencontre. Elle craignait donc de mal faire en envoyant des sucreries, et de faire bien pire en envoyant de la boisson. La nuit porterait conseil.
Je dois me rendre dans votre merveilleuse cité afin de régler quelques affaires. Je vous sollicite donc pour une autorisation de séjour de quelques jours. Ma réputation de touriste cool me précède surement, mais je préfère quand même vous le rappeler : Je suis super coooool. Je ne dégaine ma lame que pour découper les entrecôtes que j'affectionne particulièrement au barbecue.
Je me permets de vous solliciter afin d'obtenir une autorisation pour rendre visite à votre gouverneur. Cela me permettra de découvrir votre ville et sa beauté.
Bonjour sir Shelby, bonjour sieur Edwin (vous me pardonnerez cette trivialité, votre nom est bien trop long à écrire).
Je vous fournis à tous les deux les papiers nécessaires.
Je m'adresse tout particulièrement au sieur Edwin lorsque je rappelle, comme ça, innocemment, que j'adore les sucreries et les douceurs. Si vous en avez une qui traîne dans le poche... Sans trace de dents, de préférence...
C'est noté. Je pense que je serai en ville ce soir ou demain. Si je peux vous donner ça en main propre lorsque vous sortirez de votre convalescence. Si je ne vous croise pas, je vous donnerai votre petite douceur par perroquet.
Posté le 03/01/2021 à 22:37:10. Dernière édition le 03/01/2021 à 22:37:54
Espagnoles et Espagnols,
Le Jardin des amoureux vient d'être annexé par la confrérie pour un stage de survie en milieu hostile (Princes charmant, bouffée romantique et autre horreur !).
L'accès nécessitera une autorisation que je me ferai plaisir de vous accorder,ou pas; sous peine de torture ou d'exclusion forcée à coups de sabre et de plomb.
Bien sûr comme toute autorisation une petite rétribution sera demandé, or, alcool ou droit de cuissage à vous de voir, enfin même si pour le dernier paiement nous aurons un droit de retrait.
J'attends vos perroquets et surtout votre or avec impatience.
Pour le droit de cuissage, l'autorisé peut choisir qui reçoit le paiement? Parce que c'est pas mon chemin mais bon, un petit détour n'a jamais tué personne...
Ludivine voyons. Tous de suite les mots qui tente de fâcher.
Nous n'avons bien évidement pas besoin d'aide extérieur. Et nous vous y attendons avec joie, je suis sur que notre présences serait plus salutaire que de vous cacher en mg.
Bien que j'ai reçu un tribut de la part de la confrérie pour passer sur le Jardin, je ne pensais pas vous en avoir donné la gouvernance. En fait, je suis même plutôt sur de ne pas l'avoir fait. Après avoir réalisé que les hollandais étaient un défi trop grand pour vous, vous vous contentez des locaux et des papillons ?
Posté le 03/01/2021 à 23:35:42. Dernière édition le 04/01/2021 à 00:06:13
La seule chose que vous êtes parvenus à annexer, avec votre troupe de saltimbanques, Messire Renat, c'est le dispensaire de fortune de ce magnifique jardin qui est toujours sous le giron espagnol.
Néanmoins, tous les amateurs d'horticulture et autres amoureux des fleurs sont ravis du passage de la Chimère dans cet Eden de l'élégance. En effet, nous n'avions jamais vu un tel camaïeu de rouge que depuis que les vôtres ont décidé d'abreuver le sol de leur hémoglobine, et certaines des humeurs de vos confrères présentent une qualité rare : celle d'être un engrais encore plus efficace que du fumier.
J'espère que vous excuserez nos manières, mais ayant à cœur l'entretien de nos bosquets, vous comprendrez aisément le devoir que nous nous faisons de nourrir les fleurs qui font la réputation de ce jardin.
Mais je vois déjà dans votre regard briller l'incertitude de ne pas être aussi nutritif que vos acolytes. Aussi, ne vous en faîtes pas, Messire Renat, nous avons tout prévu : pour celui qui a eu l'outrecuidance de lorgner sur nos possessions, nous prévoyons un traitement de faveur. Dès lors que nous aurons discerné avec précision la nuance de vermeille qui coule dans vos veines, nos meilleurs experts feront des boutures pour créer une rose qui portera vos couleurs.
Que nous arroserons avec le sang de vos camarades d'équipage.
On va avoir besoin d'un mime. Ou d'une nourrice. Peut-être les deux. Moi qui pensait naïvement que les papillons du jardin suffiraient à divertir la foire qui a envahi les lieux.
Ça alors, pour une fois que les pirates ne demandent pas gentiment l'autorisation pour faire incursion en terre coloniale...
J'espère que le Sanctuaire paisible situé au cœur du jardin est assez confortable pour vous. C'est là que vous risquez fort d'être consignés le temps de votre séjour... Enfin, le temps qu'il nous plaira, en fait.
Ce matin sur la plage du jardin des amoureux, je me suis permis d'aller prendre la taxe de séjour auprès du nouveau propriétaire du chenil de l'île et de son assistant anciennement espagnol.
Ces deux là semblent vouloir trouver la paix intérieure après une peine de cœur, en particulier le maître-chien.
- "Alors, parait qu'la fange, elle rêve de s'faire rougir les fesses. Ca tombe bien, les botte du vieux Piet, elles commencaient a prend' la poussiere... C'est ou qu'y faut signer ?"
Installée derrière son pupitre, Arina rit sous cape à cette arrivée tonitruante.
Bonjour, sir Van Praat. Nul besoin de signer, votre allégeance à la couronne espagnole suffit à vous inclure dans la lutte que nous menons. Mais votre enthousiasme est apprécié, sachez-le !