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L'échoppe d'Ulüngen  
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Ludivine
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15/10/2007
Posté le 13/10/2019 à 20:50:37. Dernière édition le 13/10/2019 à 20:52:35 

L'échoppe d'Ulüngen

Je foule l'île de Liberty de ma botte sans hésiter, trop heureuse d'enfin quitter ce fichu rafiot. La traversée depuis Amsterdam avait été d'un long... Mais ça y est, la terre ferme est là.

Mon courrier semblait avoir été remis au gouvernement de la colonie hollandaise aussi, mes papiers semblaient déjà sur le point d'être signés afin que je puisse m'installer dans cette charmante bourgade appelée Ulüngen. Une affaire de quelques heures apparemment.

Le port est agité, les marins débarquant sans tarder les caisses et tonneaux de marchandises. Les commerçants locaux, sur le pied de guerre, commencent déjà à négocier les cargaisons.

Je suis dépaysée car tout me semble différent. L'odeur de poiscaille plus ou moins fraîche masque celle des épices et fruits exotiques, introuvables en métropole. Les bruits aussi sont différents. Toutes sortes d'animaux et volatiles en cas hurlent et piaillent de peur avant d'être embarqués pour être vendus à te riche collectionneurs.

- Je suis certaine que c'est un bon business ça...

Je sors un carnet de ma besace et me note sur une page : vendre des animaux tropicaux à des gros trop pleins d'or.
On sait jamais, cette idée peut me servir plus tard.

Je m'avance pour sortir du port et entrer dans cette ville à l'allure si... pittoresque. Je parle seule.

- C'est vraiment la cambrousse ici... Mais si il y a de l'argent à se faire, ça me va.

Finalement, c'est plutôt une bonne surprise. Faute de pavés, je m'attendais à des rues en terre. A tort. Les bâtiments semblent bien entretenus, et on y trouve même un coffee shop, reconnaissable facilement à l'odeur d'opium qui s'en dégage.

- J'irai là ce soir, cela fait trop longtemps que je n'ai pas tiré sur une bonne pipe bien garnie.

A la recherche d'un pas de porte à louer, les badauds m'orientent vers un certain Van LechËfüun. L'homme semble avoir la main mise sur le commerce local. Soit

Il me fait visiter deux taudis avant d'enfin me présenter une boutique acceptable, juste à côté de l'auberge. L'endroit semble inoccupé depuis un moment.

L'emplacement me plaît... le prix beaucoup moins !

- 2000 florins par mois pour cette cave ? C'est une blague ?!

- Ca va gamine, fous-moi la paix. Vu ta dégaine, je suis déjà pas sûre d'avoir envie de te louer quoique ce soit alors c'est à ce prix là ou rien.

L'enflure... Elle a quoi ma dégaine ? Déjà, j'ai 16 ans, je ne suis plus une gosse. Remarque, je suis à la pointe en Europe alors forcément ici, le bonhomme doit me voir comme quelqu'un venu tout droit du futur...



- Nan mais ça va pas papy ? Tu me prends pour une pauvre ou quoi ? C'est 1000 par mois, pas plus. Mais je te règle 6 mois d'avance.

Je prends une bourse dans ma besace. Un cliquetis en verre est audible à cause des différentes fioles qui s'entrechoquent.

- Alors, tu prends ou tu prends pas ?

L'homme râle dans sa barbe, se saisit de la bourse et tourne les talons en lâchant 

- Sois pas en retard pour payer dans 6 mois, morveuse !

C'est ça, va-t'en, j'ai du boulot moi.

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Quelques heures plus tard, les marins m'apportent mes affaires et mettent en place ma boutique, moyennant quelques piécettes.

C'est encore désordonné, mais ça commence à ressembler à quelque chose d'acceptable. Il y a finalement pas mal de place.

Tant mieux, j'ai pas mal de marchandise à vendre.



Je me garde cependant une alcôve que j'aménage personnellement dans l'arrière boutique, masquée par un rideau.
 
Il me faut un temps infini pour mettre en place mes alambics, fioles, éprouvettes et ingrédients de toutes sortes. 

Chaque contenant est minutieusement étiqueté. D'un côté, je mets toutes les matières minérales. D'un autre, les ingrédients de sources animales. Et encore, les extraits végétaux.
 
- Je vais pouvoir mener mes petites expériences tranquillement ici.






Le lendemain matin, je m'étire, fatiguée suite à mon escapade "coffee shop" d'hier soir. Ils ont du bon opium ici, c'est bien. J'aime les ingrédients de qualité.


- Bon, c'est pas tout ça, mais il faut trouver des clients maintenant.

J'ouvre alors l'échoppe pour que chacun puisse y entrer sans gêne passer une commande, ou tout simplement venir fureter au milieu des étalages. 
Ludivine
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Posté le 13/10/2019 à 23:24:55 

- Allez, avance !

Je vérifie une nouvelle fois que la pute est bien attachée au fond de l'échoppe.

Collier en cuir, ok.
Menottes, ok.
Corset, ok.

La femme, blonde comme les blés, me jette alors un regard meurtrier.

Je la gifle d'un revers de la main, pas trop fort tout de même pour pas l'abimer, puis prend son menton entre mon pouce et mon index d'une poigne ferme.

- C'est quoi ce regard ? Oh, je te rassure ma grande, tu ne vas pas rester dans mon échoppe longtemps. Soyons biens claires toutes les deux...

Je marque une pause de quelques secondes avant de reprendre.

- Tu es une marchandise, ok ? UN VULGAIRE OBJET AVEC UNE VALEUR COMMERCIALE !

Une autre pause

- Donc tu as intérêt à être rentable sinon... je te recyclerai en cobaye et me servirai de toi pour tester chacune de mes préparations.

Je désigne alors mes éprouvettes de la tête.

Elle blêmit et se calme, préférant apparemment la vente à la science. Tocarde imbécile, va. 


Alors que le petit matin se lève sur Ulüngen, je mets en affiche sur le trottoir un portrait d'Henriette, à vendre, avec une courte description de ses talents pour attirer les passants.


Rare Henriette - lvl 20
Blonde comme les blés, et aux joues pâles. Il te faudra faire route à l'ombre, ses origines du nord font qu'elle supporte plutôt mal la chaleur.
Equipement : Distinction
Poids lourd (10)
Ludivine
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Posté le 14/10/2019 à 12:03:02. Dernière édition le 15/10/2019 à 12:21:38 

En ce lundi matin d’octobre 1719, j’ai rendez-vous avez le Ministre Espagnol Don Djezous sur la place d’Esperanza.

Je n’ai encore jamais vu cet homme mais la rumeur le qualifie « d’emplumé ». Curieux comme ragot. Il est peut-être d’origine amérindienne et porte ce fameux bandeau orné d’une magnifique plume animale ?

 


J’arrive assez tôt, vers 9h, à côté de la fontaine et je le reconnais immédiatement.   Faute d’indien, je vois un homme blond (il ne doit pas être originaire d’Espagne celui-là…) au milieu d’une scène digne d’une comédie de théâtre.  

De son bras gauche, il porte une poule bien grasse qui doit peser au bas mot dans les 5 kilos !

Une douzaine d’autres volatiles s’affairent autour de lui à picorer frénétiquement le grain qu’il leur jette de sa main droite.  

Emplumé… C’est assez bien trouvé en fait, même si je ne m’attendais pas à ça…  

- Don Djezous, j’imagine ? Je suis Ludivine. Vous avez une cargaison pour moi.  

Je discute un peu avec lui, signe quelques papiers pour récupérer mes biens, et en profite pour regarder son étalage. Pas grand-chose qui m’intéresse… Ah si…

- Combien pour ces 3 poudres d’opium ?  

2000 pièces l’une.  

Il ne connaît visiblement pas la valeur des choses celui-là. Je mouille mon doigt, le passe dans la poudre et la goûte. La qualité est standard. Acceptable mais rien d’exceptionnel.  

Les échanges vont bon train à coup d’arguments et de mauvaise foi, pour au final acter la transaction à 1000 pièces les 3.  

Je range précieusement cet ingrédient dans ma besace et le laisse à ses occupations.
 

 

Je me balade alors dans cette ville que je ne connais pas. Une brève visite au gouverneur et cet énergumène en profite pour me filer un peu de boulot.

A l’auberge, Bonita refuse de me vendre une de ses putes ! La morue, certaines étaient pourtant de bonne qualité.  

Je croise fortuitement un ami en ville, et en profite pour filer une des poudres d’opium récemment acquise. C’est qu’il aime ça le bougre.

Quelques tractations avec un certain Enrique Casillas finiront cette journée fatigante, mais bien remplie.  

C’est du moins ce que je croyais.

 
 

Quelques heures plus tard, une petite fille vient vers moi. Elle s’appelle Miranda et me demande de garder ses maigres économies. Ce que j’accepte, en notant tous les détails dans mon livre de comptes.  

Puis je réfléchis quelques instants…  

Elle a quoi cette gosse… 10 ans ? 11 peut-être ? Parfait, les gamins de cet âge sont toujours gourmands… Je dois pouvoir en profiter…  

Je papote un peu avec elle pour faire « copine-copine », et ça semble marcher.

Elle semble assez chargée, aussi, je récupère tout son barda pour aller le refourger aux commerçants du coin.  

Je reçois au passage une commande de sa part. On peut trouver ce matériel à la Corniche. C’est loin, mais j’accepte. Il faut bien commencer son commerce quelque part et de façon surprenante, la morveuse est du coup ma première cliente…  

Avant qu’elle ne parte, tout en sirotant un café, je lui propose  

- Dis-moi Mimi (elle préfère être appelée ainsi), tu es très gentille. Je te donne ça du coup ! Ce sont des vitamines, ca te plaira.   

Je sors alors une fiole contenant un liquide bleu de ma besace, et la lui tends. Méfiante tout d’abord (sa maman lui a dit de ne boire que de l’eau), elle me fait confiance et goûte.  

Je jubile intérieurement. La gosse est le cobaye parfait !  

Étonnamment, elle apprécie le breuvage que j’ai pourtant préparé hier en revenant à moitié défoncée du coffee shop d’Ulüngen !

Elle dit même se sentir plus agile que d’habitude.  

Il faut absolument que je note cette préparation pour la refaire, si j’arrive à m’en souvenir. Car à part un os de rat réduit en poudre, je ne me souviens plus des autres ingrédients… Pas grave, ça reviendra ! Comme toujours.  

Alors qu’elle s’en va, je ne manque pas de lâcher  

Tu verras ma grande, j’aurais d’autres potions aussi sympas à te faire goûter très bientôt.

Elle me répond qu’elle a hâte d’y être.  

Tout en lui faisant au revoir de la main, j’ai un large sourire sur le visage.  

Cette île est décidément parfaite pour mes projets.
Ludivine
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Posté le 15/10/2019 à 12:19:41. Dernière édition le 15/10/2019 à 12:22:24 

ASSEZ !

Esperanza est une ville dangereuse qui ne m’inspire pas du tout confiance.

Je suis arrivée hier seulement, et c’est déjà l’enfer.

L’Espagne, je connais pour m’y être déjà rendue. Une fois. Et c’était vraiment bien.

L’air, sec, sentait un mélange d’huile d’olive, de morceaux de viande en train de sécher, de piment et d’anis étoilée.
Les gens étaient chaleureux, parfois même à l’excès.

Ici, l’air est trop moite. A peine sortie de chez moi, j’ai envie de retourner me laver tellement je transpire. J’espère que mon corps s’habituera vite.

Les odeurs, c’est encore plus difficile. Ici, les aromates et l’huile d’olive ont laissé place aux animaux puants d’humidité et au vieux rhum frelaté coupé à je ne sais trop quoi.

Et les gens… Mon Dieu, les gens…

J’ai entraperçu un homme hier, qui semblait rackettait  à moitié les passants en les bousculant. Un certain Walter au nom de famille imprononçable de ce que j’ai cru comprendre. Je garde mes distances, c’est souvent le genre de bonhomme qui a de l’eau à la place de la cervelle.

Mais surtout… entre hier soir et ce matin… il y a eu pas moins de 5 tentatives pour percer mon coffre.

Oui, 5 !

C-I-N-Q !!!

C’est quoi ce patelin de fous ? Heureusement que la serrure est solide. Normal, je l’ai inventée moi-même.



Celui de ce matin, je l'ai attrapé la main dans le sac d'ailleurs. Un certain Borat. Plutôt doué pour se sauver le bougre d'ailleurs, je n'ai même pas eu le temps d'appeler la garde.

Bref, hors de question de m’attarder ici.


Allez, tout n’est pas noir malgré tout.

Un brave gamin appelé Seth est venu m’avertir qu’une de mes petites plaies sur le bras pouvait s’infecter rapidement par ici à cause de l’humidité et avant même que je réagisse, il m’avait désinfecté tout ça.

Ce charmant marmot est même devenu rouge pivoine quand je l’ai embrassé sur la joue pour le remercier de sa bienveillance. C’était drôle à savoir, il bégayait du coup !

J’en ai profité pour lui acheter une veste espagnole. Il faut savoir « jouer à domicile » parfois.


Dans la foulée, un Hollandais du nom de Bert me dépose ses économies, dont je note religieusement le montant dans mon carnet de comptes avant de les y ranger dans le coffre.

Je commence du coup à plier bagages, et négocie dans la foulée un grappin et une corde à Enrique Casillas. On sait jamais, si il faut traverser un pont branlant en pleine jungle, cela peut toujours être utile…



Direction le Sud-Est vers Ulüngen !
Ludivine
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Posté le 20/10/2019 à 09:12:14. Dernière édition le 20/10/2019 à 09:12:26 

Quelle semaine !

Bagoboy vit vraiment dans un coin paumé. On m'avait recommandé d'aller le voir pour acheter un petit anneau qui éloignerait les voleurs, ce qui n'était pas un luxe vu mon passage à Esperanza.

Le mec me vend du coup une simple chevalière rouillée !!! Il m'explique alors que c'est pour paraître pauvre et donc faire en sorte de ne pas intéresser les voleurs... Admettons...

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Quelques heures plus tard, je rentre dans un village indigène non loin de là. Quelques huttes sont occupées, dont l'une par une certaine LiliKichi, qui semble vendre de la marchandise de qualité.

Un bref coup d'oeil autour de moi, de marchandise en marchandise, et le constat est évident :

- Trop vieille...

- Trop chiante...

- Trop laide !

- Trop... Ah ? Celle-là peut-être ? Elle pourrait plaire à ceux qui aime l'exotisme... Comment s'appelle-t-elle ?

- TaïniKichi

- Je vous l'achète pour 1000 pièces. Pas une de plus.

Je retourne dans ma charrette trouver un collier de fer et jette un coup d'oeil à Henriette, devenue moins rebelle que quelques jours auparavant.

- Tu vas avoir une consoeur avec toi maintenant. Et vous avez intérêt à donner un spectacle divertissant pour attirer les clients...

Rare TaïniKichi - lvl 15
Un beau brin de donzelle à la peau blanche, aux grands yeux bruns et aux charmes exotiques ! Pour ce prix-là, tu vas pouvoir l emporter dans les endroits les plus sordides pour réaliser tes fantasmes les plus inavoués ! Elle aurait sûrement plu au Marquis de Sade...

Rare Henriette - lvl 20
Blonde comme les blés, et aux joues pâles. Il te faudra faire route à l ombre, ses origines du nord font qu elle supporte plutôt mal la chaleur.

Je reprends la route vers Ulüngen et met en place un campement dans la jungle. J'espère que les bêtes sauvages ne sont pas trop agressives
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La nuit est difficile, entre les moustiques et l'humidité. Décidément, ce climat est loin d'être facile...

Alors que je passe les portes de la ville de bon matin un garde m'arrête en criant.

- HALTE LÀ-BAS !

J'immobilise mon convoi et me tourne vers lui, de mauvaise humeur.

- Quoi ?

- Vos papiers ont été signés.

Il me remet alors une pile de documents, ainsi qu'un bout de tissu orange. Ça y est ! J'ai enfin le droit de séjourner à Ulüngen ! Cette journée sera peut-être agréable finalement.




Sans attendre, je repars, direction mon échoppe.
Ludivine
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Posté le 20/10/2019 à 10:35:43 

L'accueil est réellement chaleureux en Hollande.

Il faut dire que certains sont plus faciles à convaincre que d'autres... 16/10 19:27:32 Tu envoies 1 Rhum des réserves de Van Buick ☠ - A emporter à Liet Haderach, cela te coûte 100 PO.


16/10 21:25:41 Tu envoies 1 Rhum de la confrérie ☠ - A emporter à Turb Van Solo, cela te coûte 100 PO.


Tiens... des alcools de fabrication pirate... Cela me donne une idée. Je la note dans mon carnet pour plus tard.

Le temps passé à l'auberge m'offre l'opportunité de me familiariser avec les corsaires présents en ville et mon carnet de commandes se remplit !


Nymphea me commande une bombarde, une amulette du marteau pilon et un surin italien.

Umbrella cherche deux pistolets à barillets et Canard, une masse d'armes à piques.

Althea pose une option sur Henriette et TainiKichi, tout en me demandant de chercher aussi une certaine Lise. 

Une personne dont je tairai le nom souhaite m'acheter deux couteaux du malandrin, un talisman de bienveillance et des bottes de célérité.

Quant à Avril, elle m'avoue discrètement vouloir une étole de fourrure et un corset de fille de joie. Je vais les lui fournir et si ça lui plaît, peut-être qu'elle voudra bien que je vende ses services comme pour Henriette... Intéressant, je pourrais en tirer un bon prix.

Nymphea souhaite également beaucoup de matériaux : lingots divers, pierres précieuses, perles...

Je sors ma précieuse balance pour peser chaque élement et en déterminer le prix, puis lui vend le tout.



Ah, que j'aime Ulüngen. Ici au moins, le commerce fleurit ! Contrairement à Esperanza...

Après quelques heures de tractations intenses, je planifie mon trajet sur les prochains jours avant d'aller dormir.

Tout d'abord, le phare puis ensuite, Port-Louis !

La semaine à venir promet d'être agitée.
Ludivine
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Posté le 30/10/2019 à 23:31:53. Dernière édition le 30/10/2019 à 23:32:10 

Ces dix derniers jours ont été intenses... Tellement intenses !

Mais j'ai gagné beaucoup d'argent.


La semaine avait bien débuté. En effet, je m'étais fourni 2 paires des fameuses manchettes du Père Buick.

En les mettant en vente, j'ai ainsi pu mener avec succès les plus grosses enchères que Liberty ait connues. Plus de 400 000 pièces d'or en moins de 4 jours...

Décidément, certains corsaires ici sont vraiment pleins aux as...!

Bon, cette histoire m'a valu quelques embrouilles avec les Frères de la Côte, leur capitaine appréciant moyennement que je refourge en douce leur matériel.

Il m'a pris pour qui ce guignol ? Il a cru que j'allais lui manger dans la main ? Cet homme est fou...!


Je me dois de lui montrer qui est le patron ici. Ni une ni deux, je me trouve une troisième paire de Manchettes et la revend pour 150 000 pièces à la Confrérie le lendemain...

Au passage, aujourd'hui même, j'ai vendu un autre matériel pirate : une petite grenade à main de Carthagène pour 70 couronnes. Elle ira équiper un français allié.

Bref, si je dois résumer ces 10 derniers jours, ce sont plus de 800 couronnes qui me sont passées entre les mains...

Ah, tiens, parlons-en de ces couronnes.

C'est un calvaire !

Les vendeurs locaux refusent de les encaisser à prix correct si bien que je me retrouve en manque de trésorerie.

J'espère que notre ministre pourra m'aider, tout comme mes nouveaux camarades de guilde.
 

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