Faux Rhum Le Faux Rhum Faux Rhum  

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Quelques livres de fantasy collège...  
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Alint
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29/04/2025
Posté le 11/05/2025 à 13:50:00. Dernière édition le 11/05/2025 à 13:50:14 

Iplan fils d’Ilhann
Prologue
 
Dans une chambre au-dessus des nuages, dans un monde ravagé par les conflits, un nouveau-né vient de naître. Il ignore encore son destin, celui d’ une légende. Il vivra dans la tourmente et le chagrin, mais aussi dans l’ allégresse. Son nom, pour nous autres mortels, est Alint !
 
Chapitre 1
Le guerrier
 
Une silhouette se distingue de celle de ses camarades. D’ environ 10 ans, l’ enfant les bat tous sans difficulté. Rien d’ étonnant, car cet enfant est un fils d’ Aasimar, un des sept anges légendaires ! Enfin, six, depuis la mort de Valasir. Ce dernier, suite à un chagrin d’ amour, a décidé de mettre fin à son existence malgré son immortalité. Depuis, les anges attendent un nouveau sauveur qui saura les défendre contre les démons et leur chef, Calortas. La plupart prient Bahamut avec ferveur, mais d’ autres forment les recrues, et le sauveur pourrait bien être parmi eux. Certes, elles n’ ont pas encore l’ âge, mais ils sont prometteurs. Iplan est son nom. Et il est le plus prometteur de ces fameux futurs guerriers. Il rêve de se battre, mais son père est formel : pas de batailles avant 17 ans ! Il s’ entraîne donc, attendant patiemment son heure. Il reste aux côtés de Fania, princesse angélique née le même jour que lui dans la chambre adjacente à la sienne. Ils se connaissent bien et ne se ressemblent en rien. Mais ils sont amis, et rien ne les sépare.  
La silhouette frêle d’ il y a deux ans est devenu un corps musclé, fruit d’ un entraînement intensif. Iplan se dresse, fier, devant son instructeur. La fin de la journée approche, mais son père va bientôt devoir repousser une attaque de démons. Qu’ il aimerait se battre, lui aussi ! Mais il y a un règlement, et il doit s’ y conformer. Malgré tout, Iplan semble manigancer quelque chose...
 
Le bruit des épées contre les boucliers. Les cris victorieux
Et les cris de souffrance. Les clameurs guerrières, les cris de guerre. Le champ de bataille est peuplé par un combattant clandestin : Iplan. Ses ennemis ne font pas le poids, certains s’ enfuient même devant ce gamin qui combat aussi bien qu’ un Aasimar avec la férocité d’ un Ubolin. Il a l’ air solitaire et évite les Aasimars, chose étrange. Soudain, Calortas se dresse, son corps rouge comme une braise, ses yeux de feu et ses cornes de démon. D’ un accord commun, les Aasimars laissent leur chef, Ilhann, s’ en occuper. Mais il n’ avise pas le jeune guerrier qui le suit. Ilhann se jette sur Calortas, l’ épée à la main. Sa lame entaille la chair du roi démon, lui arrachant une plainte. Le reste du duel est inégal. Les Aasimars, surpassés par le nombre de leurs ennemis, ne peuvent pas venir en aide à Ilhann. Ce dernier, à terre, est impuissant face au perfide guerrier cornu. Alors, ne pouvant plus se retenir, Iplan sort de l’ ombre et se jette sur Calortas par-derrière. Le roi des démons se tourne juste à temps et repousse le gamin d’ un coup d’ épée. Une profonde entaille se trouve au ventre du gamin, coulant abondamment. Il vit son père rendre son dernier souffle sous l’ épée de Calortas. À ce moment précis, il s’ évanouit.     
 
Chapitre 2
L’ amour 
 
Quand Iplan rentra, il raconta tout à mère. Elle blémit légèrement quand il commenca son récit et fondit en larmes quand elle apprit la mort de son époux. Elle resta immobile quelques minutes, puis sombra dans la déprime. Les jours suivants, elle n’ avala rien. Un semaine plus tard, elle s’ était donné la mort. Peu de temps après, le frère d’ Iplan se vit exilé. Iplan, à présent seul, commençait à s’ apitoyer sur son sort, puis se dit : "L’ amour est un piège dans lequel je ne tomberai pas."  
 Mais Iplan avait tort. En effet, à seize ans, il tomba dans le piège. Aujourd'hui, en allant voir Fania, il avait les joues rouges et semblait peu sûr de lui, chose rare venant de sa part. À la main, il tenait un bouquet magnifique. Quand il s’ approcha, Fania le regarda tendrement.
Il dit alors en bredouillant :
- Fania...je...je t’ aime.
Puis il présenta son bouquet à Fania. 
- Iplan, moi aussi...je t’ aime. " Dit-elle, regardant son beau camarade tendrement.
Alors, comme s’ ils se doutaient tous deux de ce que voulait l’ autre, ils s’ embrassèrent fougueusement. 
 
Le lendemain, lors de l’ entraînement au combat, ils échangèrent de tendres regards qui en disaient long sur ce qu’ ils ressentaient. Malheureusement, lorsque Goddric, l’ oncle de Fania qui assurait le régence depuis la mort du reste de la famille de cette dernière, apprit ceci, il entra dans une rage terrible. 
"Fania est promise à Varoughs, fils de Calortas, et à personne d’ autre !"tonna-t-il. Il s’ en allât trouver Iplan. Il lui expliqua ceci puis l’ expulsa de la cour. Un des plus lourds châtiments venait de s’ abattre sur lui. Mais ça n’ était rien comparé à la suite. 
- On fait un petit duel ?
- Avec plaisir, Iplan. Mais je n’ arriverais jamais à vous battre !
- On va voir !
Iplan s’ élança sur Fania. Les échanges furent brefs, mais intenses. D’ un coup, Fania adressa un sourire rayonnant à son aimé, et ce dernier perdit tous ses moyens devant ce sourire. Le coup frappa dans le vide, et Fania mit la pointe de son épée sur le cou d’ Iplan.
- Vous êtes mort. 
- Quand je vous disais que tu me battrais !
- Mouais. J’ ai juste eu un coup de bol.
- Princesse Fania, je trouve votre oncle vraiment dur." Dit Iplan, changeant de ton
- Je sais. Heureusement qu’ il ne sait rien de mes visites secrètes, sinon vous seriez déjà mort.
- Oh, et puis, arrêtez de me vouvouyer, princesse Fania ! Je ne suis qu’ un soldat.
- Vous êtes un fils d’ Aasimar, et j’ arrêterai de vous vouvoyer quand vous le ferez !
- Fort bien, Fania.
À ce moment, il embrassa tendrement son aimée, rêvant que Goddric disparaisse et ne les importunent plus.
- Fania..." soupira Iplan. 
- Iplan..." répondit Fania en déposant un baiser furtif sur les lèvres de celui qui faisait battre son cœur. "Je vais devoir y aller."
Iplan sentit la tristesse l’ envahir. Fania était tout ce qui lui restait, et elle n’ avait plus que lui et Goddric, lequel n’ était pas très sympathique. Il n’ avait définitivement pas envie de la quitter, et il l’ étreignit encore quelques fois avant de la laisser rejoindre sa chambre grâce à ses ailes. Il la vit s’ envoler sous la lune, admirant une nouvelle fois l’ ange aux cheveux de jais et aux yeux de saphir. 
 
- Comment ça ?
Le conseiller de Goddric venait de lui apprendre que Fania sortait discrètement la nuit et retrouvait Iplan au pied du grand chêne de la place centrale. 
- Ils ont l’ air de beaucoup s’ apprécier, sire.
- Iplan a presque l’ âge de se battre. Dès la première bataille, nous le mettrons en première ligne. Il ne tiendra pas longtemps...
- Sire, dois-je vous rapeller qu’ il y a quatre ans, Iplan a tué 268 démons à lui seul ? 
- Tant que ça, Rodrikk ? 
- Oui, sire
- Je comprends mieux comment il a été le premier à arracher un baiser à Fania...et ce sera sûrement le dernier.
- Pardon, sire ?
- Si on ne peut l’ avoir directement, attaquons le indirectement ! Ligotez Fania.
- Mais, sire...
- Silence ! Ligotez Fania. C’ est un ordre.
- Bien, sire.
Rodrikk s’ inclina et alla parler aux gardes postés devant la chambre de Fania. Quelques minutes plus tard, ils en ressortirent, quelques blessures ornant leurs bras musclés. Pendant ce temps, Iplan, qui n’ était pas bête, sentit son sort l’ avertir que Fania était en danger.
《Fania, qu'est ce qui se passe ?》demanda-t-il par télépathie à sa tourterelle.
《Goddric m’ a faite ligoter !》
《J’ arrive, Fania !》
Iplan, enragé, survolait les rues qui lui étaient interdites à la vitesse d’ un guépard. Ses yeux, d’ habitude bruns, semblaient enflammés. Il entra chez Goddric par une fenêtre et lui cria :
- Libère Fania !
- Mon cher ami, si tu fais un geste, ton amie est morte.
- Que j’ en fasse un ou pas, ça ne change rien pour vous !
"Il est coriace, le gamin" songea Goddric.
- Maintenant, libérez Fania !
- Non.
- Comment ?
Brandissant son épée, Iplan menaça Goddric. Dans cette forme, Iplan était plus menaçant que jamais.
- Libérez Fania ! 
- Jamais.
- Vous l’ aurez voulu !
Goddric, devinant la suite, tira son épée. En tant que meilleur bretteur du royaume, Goddric ne pensait pas perdre. Iplan se jeta sur Goddric avec la vélocité d’ un lion. Il lui asséna un coup, laissant une cicatrice sur la joue de son adversaire.
- Tu vas me le payer ! 
- Libérez Fania !
- Jamais ! 
- D’ accord.
À cet instant, Iplan pointa le doigt vers un coin de la pièce. Projeté par un sort surpuissant, Goddric s’ écrasa contre le mur, puis Iplan se dirigea vers la chambre de Fania, prêt à combattre seul tous les guerriers du monde pour sauver Fania. Les gardes apparurent à un tournant, prêts à repousser Iplan. D’ un coup d’ aile, il les écarta de la porte et ouvrit. Fania était ligotée à une chaise, ses longs cheveux lisses tombant en cascade dans son dos. À la vue de son aimée, il resta immobile, la contemplant. Puis, sentant les gardes se relever, il se depêcha de couper la corde d’ un gracieux coup d’ épée. 
- Iplan !" S’ exclama Fania.
- Tu vas bien ?
- Mais ta cicatrice s’ est réouverte !
- Pas grave. Est ce que tu vas bien ?
- À part quelques échardes, oui.
- Je vais m’ en occuper.
- Occupe toi d’ abord de ta cicatrice.
- Mais...
- C’ est un ordre.
Fania faisait allusion au fait que, quelques jours lus tôt, il lui avait juré fidélité en Aasimar, c’ est à dire en ange. Dans cette langue, il était impossible de mentir, et donc de briser des serments.
- Bien, dame Fania.
Iplan mit sa paume brillant d’ une lumière immaculée sur son ventre. À ce moment, la cicatrice se referma, stoppant l’ hémorragie.
- Maintenant, laisse moi m’ occuper de tes échardes.
- Oui, vas-y" dit-elle, amusée, en fixant son chevalier servant.
Et Iplan se mit à la tâche avec une certaine ardeur. Quand ce fut fini, il déposa un baiser furtif sur les lèvres de celle qui faisait battre son cœur. 
- Je dois y aller, je risque de m’ attirer des ennuis.
- On se retrouve demain ?
- Oui, demain.
Le lendemain n’ était pas un jour ordinaire : Fania et Iplan allaient se fiancer.
 
Chapitre 3
Pourquoi ? 
 
Au cœur de la mêlée, Iplan luttait avec une rage froide. Sa lame tranchait dans les rangs des démons, chaque mouvement précis, chaque coup porté sans pitié. Autour de lui, le chaos régnait : des cris déchirants, le bruit des épées s’entrechoquant, et l’odeur métallique du sang emplissaient l’air. Mais malgré les hurlements de douleur et les appels au secours, son esprit n’était tourné que vers une seule chose : Fania.
 
Il avait déjà abattu plus d’une centaine de démons, mais chaque instant passé loin d’elle faisait battre son cœur plus vite. Il esquiva un coup mortel, riposta d’un mouvement fluide, et, par la voie mentale qu’ils partageaient, il demanda :
《Fania, tu vas bien ?》
La voix douce mais tendue de son aimée résonna dans son esprit :
《Oui. On se retrouve à la chaumière sans cheminée.》
《Reste où tu es, je vais te rejoindre.》
 
Il balaya d’un revers d’aile les créatures qui se massaient autour de lui, puis s’élança dans le ciel. En survolant le champ de bataille, il vit des éclairs de lumière où des anges tombaient face aux hordes de démons, leurs ailes s’embrasant avant de s’éteindre à jamais. Iplan serra les dents. Chaque vie qu’il ne pouvait sauver était un poids de plus sur sa conscience. Mais il devait atteindre Fania.
 
La chaumière était là, à l’écart des combats. Elle semblait étrangement calme, mais une aura pesante flottait autour d’elle. Une magie sombre. Fania, postée sur le toit, l’attendait. Lorsqu’il se posa à ses côtés, elle lui adressa un regard déterminé.
— On entre ? demanda-t-elle.
— Non. Il y a quelque chose d’anormal ici. Je ressens une magie qui...
— Nous devons savoir ce qui s’y cache, coupa-t-elle.
 
Avant qu’il ne puisse l’arrêter, elle ouvrit la porte et pénétra dans la chaumière. Iplan la suivit, l’estomac noué. L’intérieur était vide, à l’exception d’une étrange pierre noire qui brillait au centre de la pièce. Une énergie malsaine en émanait, vibrante, oppressante.
 
— Fania, sors d’ici, maintenant ! cria-t-il.
— Pourquoi ?
 
Le temps sembla ralentir. Iplan sentit la pierre pulser une dernière fois avant d’exploser dans une détonation assourdissante. Le sol se déroba sous ses pieds. La maison s’effondra en une masse de pierres, de bois éclaté et de flammes noires.
— Fania ! hurla-t-il, la voix brisée.
 
Il fouilla désespérément parmi les décombres, soulevant des poutres et des blocs de pierre, ses mains ensanglantées et tremblantes. La poussière lui brûlait les poumons, mais il n’arrêtait pas. Il ne pouvait pas la perdre. Pas elle. Il secoua la tête, des larmes brouillant sa vision.
— Pourquoi ? Pourquoi le destin s’acharne-t-il sur ceux que j’aime ?
 
Le cri qu’il poussa ensuite déchira le silence comme un éclair dans une nuit noire. Tous sur le champ de bataille s’arrêtèrent : anges, démons, mortels. Iplan serrait le corps sans vie de Fania contre lui, sa colère et son désespoir irradiant autour de lui comme une tempête.
 
— Ô Bahamut, si tu m’entends, supplia-t-il. Sauve-la ! Aide-moi ! Prends ma vie, mais rends-lui la sienne !
 
Mais rien ne vint. Ni lumière divine, ni voix céleste. Le silence était la seule réponse à son appel.
 
Un rire grave retentit derrière lui. Iplan se retourna et vit une silhouette gigantesque émerger des ombres. Calortas. Le roi démon, les cornes étincelantes de flammes, le sourire cruel, s’avança.
— Ah, le grand Iplan, réduit à des pleurs, ricana-t-il. L’amour est une faiblesse, et toi, tu en paies le prix.
 
Iplan se releva doucement. Ses yeux, normalement bruns, étaient maintenant d’un rouge incandescent. Une aura de lumière et d’ombre émanait de lui.
— Par ta faute, elle est morte, grogna-t-il d’une voix vibrante de haine. Par ta faute, je ne me battrai plus pour Bahamut ou pour qui que ce soit d’autre. Désormais, je ne vis que pour une chose : la vengeance.
 
Puis les démons l’ apportèrent dans la palais de Calortas, et il fut jeté dans un cachot. 
 
Chapitre 4
Calortas 
 
Iplan se réveilla, Calortas devant sa porte. Les ricanements de ce dernier emplissant l’ air. 
- Tiens, te voilà réveillé !
- Que me veux-tu ? " répondit Iplan, méfiant.
- Te donner le choix.
- Donner le choix de quoi ?
- Entre me servir et ne plus revoir Fania.
- Elle est morte" grogna-t-il 
- Pourquoi crois-tu que les démons relançent incessamant des attaques après chaque défaite ?
- Parce qu’ ils sont insensés !
- Parce qu’ ils savent que ils ressusciteront. J’ ai le pouvoir de sauver ton aimée. Me jureras-tu fidélité en Aasimar ? 
Iplan hésita un instant, mais sa conviction était bien connue...parmi les anges.
- Plutôt mourir !
- Alors tu ne la reverras pas.
La voix de Calortas, étonnamment douce comparé à sa voix habituelle, semblait ne pas mentir. Mais Iplan savait qu’ il mentait. C’ était écrit.
- Pourquoi les démons sont-ils insensés ?”déclara Iplan, pince-sans-rire
- Ils ne sont pas insensés, tu le sais bien. 
- Parce qu’ ils écoutent un menteur comme vous.
- Je t’ ai proposé la manière douce, tu vas découvrir la manière forte.
- Je ne me bats que pour la vengeance.
- On verra ce que tu diras après le fer rouge.
- On verra ce que vous direz après avoir taté de ma lame.
À ce moment, un tieffelin s’ avanca. Une lueur rouge brillant dans son regard, ses cornes étaient recourbées vers l’ arrière. Sa peau rouge écarlate attirait le regard d’ Iplan. 
《J’ ai déjà vu sa sale tête quelque part...》songea Iplan
- Iplan, voici Varoughs, mon fils. Varoughs, voici Iplan, fils d’ Ilhann.
- Voici donc mon ancien rival, ricana Varoughs. 
- Toi... tu vas périr dans le quart d’ heure ! Donnez-moi une épée ! 
- Pathétique...
- Bien. À présent, Varoughs, nous pouvons commencer.
- Bien, père.
Une idée germea alors dans l’ esprit d’ Iplan. Il lui restait la magie, bien qu’ elle fût épuisante. Un éclair jaillit alors du doigt d’ Iplan et toucha Varoughs de plein fouet. 
- Tu as négligé tes défenses magiques...
- Tu vas me le payer !
- Oh ce n’ était qu’ un sort mineur. Je vais à peine augmenter le niveau...
Une boule de feu se dirigea vers Varoughs et le tua sur-le-champ. 
- Pour un prince démon, tu ne vaux rien...
- Assez.
- Oh ! Calortas ! C’ est à vous de périr.
- Mes défenses, elles, sont opérationelles.
Iplan sentit qu’ il était sincère. C’ est pourquoi il renonca à gaspiller ses forces. Puis un autre serviteur arriva avec un fer rouge. 
- Voilà où vous êtes réduit, Calortas. Je pensais que vous seriez moins banal.
Iplan avait appris un sort qui le rendait résistant à tout type de torture. Par exemple, le fer serait repoussé loin de lui. Il l’ utilisa sans plus tarder. Calortas eut beau tenter toutes les tortures, aucune ne fit de mal à Iplan, qui, pendant ce temps, riait de voir Calortas s’ énerver de plus en plus. 
- L’ énergie finira par te faire défaut, Iplan...
- La patience finira par vous faire défaut, Calortas...
- Restons-en là pour aujourd’ hui.
Iplan, soulagé, arreêta de masquer sa fatigue quand le roi perfide quitta la pièce.
《Fania, tu me manques...》songea-t-il.
Puis il ressentit une présence bienveillante, presque familière, à l’ autre bout du couloir de la geôle. Mais il ne désirait pas se faire un nouvel ami. Il ne désirait pas avoir une autre mort sur la conscience. 
 
Le lendemain, Calortas revint, l’ air satisfait. Iplan se préparait à lui poser la question qui le taraudait.
- Parle, fils d’ Ilhann.
- Pourquoi n’ avez vous pas ressuscité Varoughs ? 
- Je n’ allais pas gaspiller mon énergie pour un incapable comme lui.
- Mais...c’ est votre fils !
- Et donc ?
- Il n’ a donc aucune valeur pour vous ?
- Il aurait simplement empêché les anges de nous attaquer.
Iplan, déconcerté, rassembla ses esprits. Mais il commençait doucement à sombrer dans la folie...
 
Chapitre 5
Lucari
 
Iplan courait dans les corridors. Il avait libéré les autres prisonniers, et tous s’ enfuyaient. Iplan voulait mourir, mais quelque chose l’ en empêchait : un instinc qui lui faisait ressentir chaque fibre de l’ univers, le rendant plus serein. Il voulait tenter sa chance sur Terre, en-dessous des nuages, là où vivaient les mortels. C’ est ce qu’ il fit. Une fois arrivé, il se tourna dans tous les sens, ne voyant personne. Il vola un peu et se aperçut une taverne vers laquelle il se dirigea.
- Une bière, patron !" S’ exclama Iplan.
- Tout de suite...monsieur ?
- Alint. Mon nom est Alint. 
Ainsi Iplan passa cinq ans sur terre, chassant et tuant les démons. Iplan continuait de fréquenter cette taverne. Un soir, alors qu’ il buvait, désireux d’ oublier son échec. Une elfe aux cheveux roux à la peau blanche avec des taches de rousseur en pleine conversation avec une ondine à la peau mauve le fixa, l’ air mécontente. 
- Que se passe-t-il, madame ?
- C’ est juste que la bière c’ est mal !
Iplan, surpris, se détourna, l’ air ailleurs. Il tentait tout simplement de cacher son désarroi et son deuil. Il comprit que l’ elfe s’ appelait Lucari et l’ ondine Edanor. Il prit une chambre et allât se reposer, mais la mort de Fania le tourmentait toujours. Quelques jours s’ écoulèrent ainsi, Iplan découvrant Lucari au fur et à mesure de leurs conversations. Un soir, la folie le rattrapant, il s’ approcha de Lucari et lui dit qu’ il l’ aimait, sans réellement penser ses paroles. L’ elfe lui dit que son cœur était déjà pris par Zhé Yi, un vampire. Iplan se désola ainsi plusieurs mois, quand une ange aux cheveux noirs et aux yeux bleus apparut, majestueuse dans sa robe blanche.
- Iplan fils d’ Ilhann..." souffla-t-elle
- Fania fille de Tania..." répondit-il, n’ arrivant pas à croire ce qui se passait
- Iplan !" Fit-elle en sautant au cou de ce dernier.
- Fania..." répondit-il en la serrant entre ses bras.
- Que fais-tu ici ?
- C’ est une longue histoire...viens, je vais te la conter" dit-il en montant l’ escalier qui menait à sa chambre. Quelques heures plus tard, quand il redescendit, il était devenu un Aasimar.
 
Fania entra dans l’ auberge, ce qui était devenu une habitude, l’ air paniqué et sans Iplan. Quand Ryu et Eleonore, un phénix et une ange amoureux qui s’ étaient liés d’ amitié avec Iplan, s’ aperçurent de l’ état de Fania, ils parurent consternés.
- Iplan..." articula-t-elle entre deux sanglots.
- Que se passe-t-il, Fania ?
- Ah, Eleonore...Iplan...Goddric veut...
- Goddric ?
- Mon oncle maléfique.
- Que veut-il ?
- Tuer Iplan...
- Qui est Iplan ?
- Alint, si vous préférez...
Eleonore resta bouche bée. 
- Tuer son futur gendre ?
- Il n’ a jamais apprécié Iplan...et j’ ai peur pour lui, peur que Goddric le blesse ou pire...
- Voyons, Fania, Alint sait se défendre ! C’ est devenu un Aasimar ! 
- Goddric est le meilleur bretteur du royaume, Eleonore.
- Je vois...
Soudain, Ryu se leva et alla voir le tavernier. On put entendre 
- Apporte à la dame un remontant bien fort. Elle va finir par se déshydrater à force d’ autant pleurer. Du rhum blanc, par exemple. ..... Oui, la bouteille, évidemment.
Le tavernier apporta donc la bouteille à Fania, qui continuait de pleurer
- Fania, voyons, il va réussir, Alint ! 
- Qu’ est ce qui vous fait croire ça ?
- Il m’ a déjà conté la fois où il vous a sauvé.
- Il était furieux, donc il était plus puissant. Et là, cela m’ étonnerait que Goddric soit à armes égales.
- Il est devenu un Aasimar !
- C’ est vrai. 
Le tavernier arriva et donna un verre à Fania. Mais elle n’ en voulait pas. C’ est alors que Iplan déboula. Il se tenait, ensanglanté, sur son épée, un filet de sang s’ échappant de ses lèvres. Il parvint à dire "Le tyran Goddric...n’ est plus." avant de s’ évanouir sous les yeux apeurés de Fania. Cette dernière s’ occupa de lui pendant plusieurs jours, jusqu’ à ce que Iplan se réveille, toussotant du sang. 
- Reste couché, je t’ en prie, " fit Fania, tentant de le gronder sans lui sauter au cou. Il semblait salement amoché, et sa blessure s’ était réouverte. 
- Fania...je n’ ai pas su te rendre heureuse, jusqu’ à maintenant.
- Iplan...tu n’ y peux rien...
- Non. Je veux te rendre heureuse.
- Je suis heureuse, Iplan !
- Mais..et si...je...je... 
Incapable de prononcer un mot de plus, il se réfugia dans les bras de Fania, un air désolé sur le visage. Il s’ en voulait. Il s’ en voulait de ne pas avoir cherché son corps, perdant cinq précieuses années auprès d’ elle, malgré son immortalité. Iplan réussit à en faire la femme la plus heureuse de l’ univers en se mariant avec elle. La nuit passa, et Iplan sentait une présence maléfique dans les environs. Il se réveilla auprès de sa fiancée, mais son instinc lui indiquait un danger. Il passa la journée à prier et à se promener dans la forêt non loin. La nuit tomba. Iplan dormait d’ un seul œil, mais soudainement une lueur rouge scintilla dans la nuit. "Ils ne nous laisseront donc jamais tranquilles ?" Songea Iplan. Il alla au-dehors les chercher avant qu’ ils ne mettent à feu et à sang la taverne. Il les embrocha d’ un seul geste vif et alla déposer leurs corps devant la rivière, dégouté par les cadavres. Il rentra discrètement, mais Fania s’ était déjà aperçue de son absence. Iplan tenta donc de trouver une excuse pour ne pas alerter Fania, mais il ne pouvait rien lui cacher. Aussi se rendit-elle compte de se qui se tramait. 
- C’ est de ma faute Iplan, c’ est moi qui les attire.
- Arrête. C’ est moi. J’ ai tué leur roi et son fils, c’ est normal.
- Quoi qu’ il arrive, Iplan, je n’ ai pas envie que tu souffres par ma faute. Je dois partir.
- Fania, arrête ! Qui va te protéger après ?
Après un instant d’ hésitation, elle déclara :
- Moi-même. Et à mon avis, je mourrai. 
- Je te l’ interdis. Iplan fixaPrologue
 
Dans une chambre au-dessus des nuages, dans un monde ravagé par les conflits, un nouveau-né vient de naître. Il ignore encore son destin, celui d’ une légende. Il vivra dans la tourmente et le chagrin, mais aussi dans l’ allégresse. Son nom, pour nous autres mortels, est Alint !
 
Chapitre 1
Le guerrier
 
Une silhouette se distingue de celle de ses camarades. D’ environ 10 ans, l’ enfant les bat tous sans difficulté. Rien d’ étonnant, car cet enfant est un fils d’ Aasimar, un des sept anges légendaires ! Enfin, six, depuis la mort de Valasir. Ce dernier, suite à un chagrin d’ amour, a décidé de mettre fin à son existence malgré son immortalité. Depuis, les anges attendent un nouveau sauveur qui saura les défendre contre les démons et leur chef, Calortas. La plupart prient Bahamut avec ferveur, mais d’ autres forment les recrues, et le sauveur pourrait bien être parmi eux. Certes, elles n’ ont pas encore l’ âge, mais ils sont prometteurs. Iplan est son nom. Et il est le plus prometteur de ces fameux futurs guerriers. Il rêve de se battre, mais son père est formel : pas de batailles avant 17 ans ! Il s’ entraîne donc, attendant patiemment son heure. Il reste aux côtés de Fania, princesse angélique née le même jour que lui dans la chambre adjacente à la sienne. Ils se connaissent bien et ne se ressemblent en rien. Mais ils sont amis, et rien ne les sépare.  
La silhouette frêle d’ il y a deux ans est devenu un corps musclé, fruit d’ un entraînement intensif. Iplan se dresse, fier, devant son instructeur. La fin de la journée approche, mais son père va bientôt devoir repousser une attaque de démons. Qu’ il aimerait se battre, lui aussi ! Mais il y a un règlement, et il doit s’ y conformer. Malgré tout, Iplan semble manigancer quelque chose...
 
Le bruit des épées contre les boucliers. Les cris victorieux
Et les cris de souffrance. Les clameurs guerrières, les cris de guerre. Le champ de bataille est peuplé par un combattant clandestin : Iplan. Ses ennemis ne font pas le poids, certains s’ enfuient même devant ce gamin qui combat aussi bien qu’ un Aasimar avec la férocité d’ un Ubolin. Il a l’ air solitaire et évite les Aasimars, chose étrange. Soudain, Calortas se dresse, son corps rouge comme une braise, ses yeux de feu et ses cornes de démon. D’ un accord commun, les Aasimars laissent leur chef, Ilhann, s’ en occuper. Mais il n’ avise pas le jeune guerrier qui le suit. Ilhann se jette sur Calortas, l’ épée à la main. Sa lame entaille la chair du roi démon, lui arrachant une plainte. Le reste du duel est inégal. Les Aasimars, surpassés par le nombre de leurs ennemis, ne peuvent pas venir en aide à Ilhann. Ce dernier, à terre, est impuissant face au perfide guerrier cornu. Alors, ne pouvant plus se retenir, Iplan sort de l’ ombre et se jette sur Calortas par-derrière. Le roi des démons se tourne juste à temps et repousse le gamin d’ un coup d’ épée. Une profonde entaille se trouve au ventre du gamin, coulant abondamment. Il vit son père rendre son dernier souffle sous l’ épée de Calortas. À ce moment précis, il s’ évanouit.     
 
Chapitre 2
L’ amour 
 
Quand Iplan rentra, il raconta tout à mère. Elle blémit légèrement quand il commenca son récit et fondit en larmes quand elle apprit la mort de son époux. Elle resta immobile quelques minutes, puis sombra dans la déprime. Les jours suivants, elle n’ avala rien. Un semaine plus tard, elle s’ était donné la mort. Peu de temps après, le frère d’ Iplan se vit exilé. Iplan, à présent seul, commençait à s’ apitoyer sur son sort, puis se dit : "L’ amour est un piège dans lequel je ne tomberai pas."  
 Mais Iplan avait tort. En effet, à seize ans, il tomba dans le piège. Aujourd'hui, en allant voir Fania, il avait les joues rouges et semblait peu sûr de lui, chose rare venant de sa part. À la main, il tenait un bouquet magnifique. Quand il s’ approcha, Fania le regarda tendrement.
Il dit alors en bredouillant :
- Fania...je...je t’ aime.
Puis il présenta son bouquet à Fania. 
- Iplan, moi aussi...je t’ aime. " Dit-elle, regardant son beau camarade tendrement.
Alors, comme s’ ils se doutaient tous deux de ce que voulait l’ autre, ils s’ embrassèrent fougueusement. 
 
Le lendemain, lors de l’ entraînement au combat, ils échangèrent de tendres regards qui en disaient long sur ce qu’ ils ressentaient. Malheureusement, lorsque Goddric, l’ oncle de Fania qui assurait le régence depuis la mort du reste de la famille de cette dernière, apprit ceci, il entra dans une rage terrible. 
"Fania est promise à Varoughs, fils de Calortas, et à personne d’ autre !"tonna-t-il. Il s’ en allât trouver Iplan. Il lui expliqua ceci puis l’ expulsa de la cour. Un des plus lourds châtiments venait de s’ abattre sur lui. Mais ça n’ était rien comparé à la suite. 
- On fait un petit duel ?
- Avec plaisir, Iplan. Mais je n’ arriverais jamais à vous battre !
- On va voir !
Iplan s’ élança sur Fania. Les échanges furent brefs, mais intenses. D’ un coup, Fania adressa un sourire rayonnant à son aimé, et ce dernier perdit tous ses moyens devant ce sourire. Le coup frappa dans le vide, et Fania mit la pointe de son épée sur le cou d’ Iplan.
- Vous êtes mort. 
- Quand je vous disais que tu me battrais !
- Mouais. J’ ai juste eu un coup de bol.
- Princesse Fania, je trouve votre oncle vraiment dur." Dit Iplan, changeant de ton
- Je sais. Heureusement qu’ il ne sait rien de mes visites secrètes, sinon vous seriez déjà mort.
- Oh, et puis, arrêtez de me vouvouyer, princesse Fania ! Je ne suis qu’ un soldat.
- Vous êtes un fils d’ Aasimar, et j’ arrêterai de vous vouvoyer quand vous le ferez !
- Fort bien, Fania.
À ce moment, il embrassa tendrement son aimée, rêvant que Goddric disparaisse et ne les importunent plus.
- Fania..." soupira Iplan. 
- Iplan..." répondit Fania en déposant un baiser furtif sur les lèvres de celui qui faisait battre son cœur. "Je vais devoir y aller."
Iplan sentit la tristesse l’ envahir. Fania était tout ce qui lui restait, et elle n’ avait plus que lui et Goddric, lequel n’ était pas très sympathique. Il n’ avait définitivement pas envie de la quitter, et il l’ étreignit encore quelques fois avant de la laisser rejoindre sa chambre grâce à ses ailes. Il la vit s’ envoler sous la lune, admirant une nouvelle fois l’ ange aux cheveux de jais et aux yeux de saphir. 
 
- Comment ça ?
Le conseiller de Goddric venait de lui apprendre que Fania sortait discrètement la nuit et retrouvait Iplan au pied du grand chêne de la place centrale. 
- Ils ont l’ air de beaucoup s’ apprécier, sire.
- Iplan a presque l’ âge de se battre. Dès la première bataille, nous le mettrons en première ligne. Il ne tiendra pas longtemps...
- Sire, dois-je vous rapeller qu’ il y a quatre ans, Iplan a tué 268 démons à lui seul ? 
- Tant que ça, Rodrikk ? 
- Oui, sire
- Je comprends mieux comment il a été le premier à arracher un baiser à Fania...et ce sera sûrement le dernier.
- Pardon, sire ?
- Si on ne peut l’ avoir directement, attaquons le indirectement ! Ligotez Fania.
- Mais, sire...
- Silence ! Ligotez Fania. C’ est un ordre.
- Bien, sire.
Rodrikk s’ inclina et alla parler aux gardes postés devant la chambre de Fania. Quelques minutes plus tard, ils en ressortirent, quelques blessures ornant leurs bras musclés. Pendant ce temps, Iplan, qui n’ était pas bête, sentit son sort l’ avertir que Fania était en danger.
《Fania, qu'est ce qui se passe ?》demanda-t-il par télépathie à sa tourterelle.
《Goddric m’ a faite ligoter !》
《J’ arrive, Fania !》
Iplan, enragé, survolait les rues qui lui étaient interdites à la vitesse d’ un guépard. Ses yeux, d’ habitude bruns, semblaient enflammés. Il entra chez Goddric par une fenêtre et lui cria :
- Libère Fania !
- Mon cher ami, si tu fais un geste, ton amie est morte.
- Que j’ en fasse un ou pas, ça ne change rien pour vous !
"Il est coriace, le gamin" songea Goddric.
- Maintenant, libérez Fania !
- Non.
- Comment ?
Brandissant son épée, Iplan menaça Goddric. Dans cette forme, Iplan était plus menaçant que jamais.
- Libérez Fania ! 
- Jamais.
- Vous l’ aurez voulu !
Goddric, devinant la suite, tira son épée. En tant que meilleur bretteur du royaume, Goddric ne pensait pas perdre. Iplan se jeta sur Goddric avec la vélocité d’ un lion. Il lui asséna un coup, laissant une cicatrice sur la joue de son adversaire.
- Tu vas me le payer ! 
- Libérez Fania !
- Jamais ! 
- D’ accord.
À cet instant, Iplan pointa le doigt vers un coin de la pièce. Projeté par un sort surpuissant, Goddric s’ écrasa contre le mur, puis Iplan se dirigea vers la chambre de Fania, prêt à combattre seul tous les guerriers du monde pour sauver Fania. Les gardes apparurent à un tournant, prêts à repousser Iplan. D’ un coup d’ aile, il les écarta de la porte et ouvrit. Fania était ligotée à une chaise, ses longs cheveux lisses tombant en cascade dans son dos. À la vue de son aimée, il resta immobile, la contemplant. Puis, sentant les gardes se relever, il se depêcha de couper la corde d’ un gracieux coup d’ épée. 
- Iplan !" S’ exclama Fania.
- Tu vas bien ?
- Mais ta cicatrice s’ est réouverte !
- Pas grave. Est ce que tu vas bien ?
- À part quelques échardes, oui.
- Je vais m’ en occuper.
- Occupe toi d’ abord de ta cicatrice.
- Mais...
- C’ est un ordre.
Fania faisait allusion au fait que, quelques jours lus tôt, il lui avait juré fidélité en Aasimar, c’ est à dire en ange. Dans cette langue, il était impossible de mentir, et donc de briser des serments.
- Bien, dame Fania.
Iplan mit sa paume brillant d’ une lumière immaculée sur son ventre. À ce moment, la cicatrice se referma, stoppant l’ hémorragie.
- Maintenant, laisse moi m’ occuper de tes échardes.
- Oui, vas-y" dit-elle, amusée, en fixant son chevalier servant.
Et Iplan se mit à la tâche avec une certaine ardeur. Quand ce fut fini, il déposa un baiser furtif sur les lèvres de celle qui faisait battre son cœur. 
- Je dois y aller, je risque de m’ attirer des ennuis.
- On se retrouve demain ?
- Oui, demain.
Le lendemain n’ était pas un jour ordinaire : Fania et Iplan allaient se fiancer.
 
Chapitre 3
Pourquoi ? 
 
Au cœur de la mêlée, Iplan luttait avec une rage froide. Sa lame tranchait dans les rangs des démons, chaque mouvement précis, chaque coup porté sans pitié. Autour de lui, le chaos régnait : des cris déchirants, le bruit des épées s’entrechoquant, et l’odeur métallique du sang emplissaient l’air. Mais malgré les hurlements de douleur et les appels au secours, son esprit n’était tourné que vers une seule chose : Fania.
 
Il avait déjà abattu plus d’une centaine de démons, mais chaque instant passé loin d’elle faisait battre son cœur plus vite. Il esquiva un coup mortel, riposta d’un mouvement fluide, et, par la voie mentale qu’ils partageaient, il demanda :
《Fania, tu vas bien ?》
La voix douce mais tendue de son aimée résonna dans son esprit :
《Oui. On se retrouve à la chaumière sans cheminée.》
《Reste où tu es, je vais te rejoindre.》
 
Il balaya d’un revers d’aile les créatures qui se massaient autour de lui, puis s’élança dans le ciel. En survolant le champ de bataille, il vit des éclairs de lumière où des anges tombaient face aux hordes de démons, leurs ailes s’embrasant avant de s’éteindre à jamais. Iplan serra les dents. Chaque vie qu’il ne pouvait sauver était un poids de plus sur sa conscience. Mais il devait atteindre Fania.
 
La chaumière était là, à l’écart des combats. Elle semblait étrangement calme, mais une aura pesante flottait autour d’elle. Une magie sombre. Fania, postée sur le toit, l’attendait. Lorsqu’il se posa à ses côtés, elle lui adressa un regard déterminé.
— On entre ? demanda-t-elle.
— Non. Il y a quelque chose d’anormal ici. Je ressens une magie qui...
— Nous devons savoir ce qui s’y cache, coupa-t-elle.
 
Avant qu’il ne puisse l’arrêter, elle ouvrit la porte et pénétra dans la chaumière. Iplan la suivit, l’estomac noué. L’intérieur était vide, à l’exception d’une étrange pierre noire qui brillait au centre de la pièce. Une énergie malsaine en émanait, vibrante, oppressante.
 
— Fania, sors d’ici, maintenant ! cria-t-il.
— Pourquoi ?
 
Le temps sembla ralentir. Iplan sentit la pierre pulser une dernière fois avant d’exploser dans une détonation assourdissante. Le sol se déroba sous ses pieds. La maison s’effondra en une masse de pierres, de bois éclaté et de flammes noires.
— Fania ! hurla-t-il, la voix brisée.
 
Il fouilla désespérément parmi les décombres, soulevant des poutres et des blocs de pierre, ses mains ensanglantées et tremblantes. La poussière lui brûlait les poumons, mais il n’arrêtait pas. Il ne pouvait pas la perdre. Pas elle. Il secoua la tête, des larmes brouillant sa vision.
— Pourquoi ? Pourquoi le destin s’acharne-t-il sur ceux que j’aime ?
 
Le cri qu’il poussa ensuite déchira le silence comme un éclair dans une nuit noire. Tous sur le champ de bataille s’arrêtèrent : anges, démons, mortels. Iplan serrait le corps sans vie de Fania contre lui, sa colère et son désespoir irradiant autour de lui comme une tempête.
 
— Ô Bahamut, si tu m’entends, supplia-t-il. Sauve-la ! Aide-moi ! Prends ma vie, mais rends-lui la sienne !
 
Mais rien ne vint. Ni lumière divine, ni voix céleste. Le silence était la seule réponse à son appel.
 
Un rire grave retentit derrière lui. Iplan se retourna et vit une silhouette gigantesque émerger des ombres. Calortas. Le roi démon, les cornes étincelantes de flammes, le sourire cruel, s’avança.
— Ah, le grand Iplan, réduit à des pleurs, ricana-t-il. L’amour est une faiblesse, et toi, tu en paies le prix.
 
Iplan se releva doucement. Ses yeux, normalement bruns, étaient maintenant d’un rouge incandescent. Une aura de lumière et d’ombre émanait de lui.
— Par ta faute, elle est morte, grogna-t-il d’une voix vibrante de haine. Par ta faute, je ne me battrai plus pour Bahamut ou pour qui que ce soit d’autre. Désormais, je ne vis que pour une chose : la vengeance.
 
Puis les démons l’ apportèrent dans la palais de Calortas, et il fut jeté dans un cachot. 
 
Chapitre 4
Calortas 
 
Iplan se réveilla, Calortas devant sa porte. Les ricanements de ce dernier emplissant l’ air. 
- Tiens, te voilà réveillé !
- Que me veux-tu ? " répondit Iplan, méfiant.
- Te donner le choix.
- Donner le choix de quoi ?
- Entre me servir et ne plus revoir Fania.
- Elle est morte" grogna-t-il 
- Pourquoi crois-tu que les démons relançent incessamant des attaques après chaque défaite ?
- Parce qu’ ils sont insensés !
- Parce qu’ ils savent que ils ressusciteront. J’ ai le pouvoir de sauver ton aimée. Me jureras-tu fidélité en Aasimar ? 
Iplan hésita un instant, mais sa conviction était bien connue...parmi les anges.
- Plutôt mourir !
- Alors tu ne la reverras pas.
La voix de Calortas, étonnamment douce comparé à sa voix habituelle, semblait ne pas mentir. Mais Iplan savait qu’ il mentait. C’ était écrit.
- Pourquoi les démons sont-ils insensés ?”déclara Iplan, pince-sans-rire
- Ils ne sont pas insensés, tu le sais bien. 
- Parce qu’ ils écoutent un menteur comme vous.
- Je t’ ai proposé la manière douce, tu vas découvrir la manière forte.
- Je ne me bats que pour la vengeance.
- On verra ce que tu diras après le fer rouge.
- On verra ce que vous direz après avoir taté de ma lame.
À ce moment, un tieffelin s’ avanca. Une lueur rouge brillant dans son regard, ses cornes étaient recourbées vers l’ arrière. Sa peau rouge écarlate attirait le regard d’ Iplan. 
《J’ ai déjà vu sa sale tête quelque part...》songea Iplan
- Iplan, voici Varoughs, mon fils. Varoughs, voici Iplan, fils d’ Ilhann.
- Voici donc mon ancien rival, ricana Varoughs. 
- Toi... tu vas périr dans le quart d’ heure ! Donnez-moi une épée ! 
- Pathétique...
- Bien. À présent, Varoughs, nous pouvons commencer.
- Bien, père.
Une idée germea alors dans l’ esprit d’ Iplan. Il lui restait la magie, bien qu’ elle fût épuisante. Un éclair jaillit alors du doigt d’ Iplan et toucha Varoughs de plein fouet. 
- Tu as négligé tes défenses magiques...
- Tu vas me le payer !
- Oh ce n’ était qu’ un sort mineur. Je vais à peine augmenter le niveau...
Une boule de feu se dirigea vers Varoughs et le tua sur-le-champ. 
- Pour un prince démon, tu ne vaux rien...
- Assez.
- Oh ! Calortas ! C’ est à vous de périr.
- Mes défenses, elles, sont opérationelles.
Iplan sentit qu’ il était sincère. C’ est pourquoi il renonca à gaspiller ses forces. Puis un autre serviteur arriva avec un fer rouge. 
- Voilà où vous êtes réduit, Calortas. Je pensais que vous seriez moins banal.
Iplan avait appris un sort qui le rendait résistant à tout type de torture. Par exemple, le fer serait repoussé loin de lui. Il l’ utilisa sans plus tarder. Calortas eut beau tenter toutes les tortures, aucune ne fit de mal à Iplan, qui, pendant ce temps, riait de voir Calortas s’ énerver de plus en plus. 
- L’ énergie finira par te faire défaut, Iplan...
- La patience finira par vous faire défaut, Calortas...
- Restons-en là pour aujourd’ hui.
Iplan, soulagé, arreêta de masquer sa fatigue quand le roi perfide quitta la pièce.
《Fania, tu me manques...》songea-t-il.
Puis il ressentit une présence bienveillante, presque familière, à l’ autre bout du couloir de la geôle. Mais il ne désirait pas se faire un nouvel ami. Il ne désirait pas avoir une autre mort sur la conscience. 
 
Le lendemain, Calortas revint, l’ air satisfait. Iplan se préparait à lui poser la question qui le taraudait.
- Parle, fils d’ Ilhann.
- Pourquoi n’ avez vous pas ressuscité Varoughs ? 
- Je n’ allais pas gaspiller mon énergie pour un incapable comme lui.
- Mais...c’ est votre fils !
- Et donc ?
- Il n’ a donc aucune valeur pour vous ?
- Il aurait simplement empêché les anges de nous attaquer.
Iplan, déconcerté, rassembla ses esprits. Mais il commençait doucement à sombrer dans la folie...
 
Chapitre 5
Lucari
 
Iplan courait dans les corridors. Il avait libéré les autres prisonniers, et tous s’ enfuyaient. Iplan voulait mourir, mais quelque chose l’ en empêchait : un instinc qui lui faisait ressentir chaque fibre de l’ univers, le rendant plus serein. Il voulait tenter sa chance sur Terre, en-dessous des nuages, là où vivaient les mortels. C’ est ce qu’ il fit. Une fois arrivé, il se tourna dans tous les sens, ne voyant personne. Il vola un peu et se aperçut une taverne vers laquelle il se dirigea.
- Une bière, patron !" S’ exclama Iplan.
- Tout de suite...monsieur ?
- Alint. Mon nom est Alint. 
Ainsi Iplan passa cinq ans sur terre, chassant et tuant les démons. Iplan continuait de fréquenter cette taverne. Un soir, alors qu’ il buvait, désireux d’ oublier son échec. Une elfe aux cheveux roux à la peau blanche avec des taches de rousseur en pleine conversation avec une ondine à la peau mauve le fixa, l’ air mécontente. 
- Que se passe-t-il, madame ?
- C’ est juste que la bière c’ est mal !
Iplan, surpris, se détourna, l’ air ailleurs. Il tentait tout simplement de cacher son désarroi et son deuil. Il comprit que l’ elfe s’ appelait Lucari et l’ ondine Edanor. Il prit une chambre et allât se reposer, mais la mort de Fania le tourmentait toujours. Quelques jours s’ écoulèrent ainsi, Iplan découvrant Lucari au fur et à mesure de leurs conversations. Un soir, la folie le rattrapant, il s’ approcha de Lucari et lui dit qu’ il l’ aimait, sans réellement penser ses paroles. L’ elfe lui dit que son cœur était déjà pris par Zhé Yi, un vampire. Iplan se désola ainsi plusieurs mois, quand une ange aux cheveux noirs et aux yeux bleus apparut, majestueuse dans sa robe blanche.
- Iplan fils d’ Ilhann..." souffla-t-elle
- Fania fille de Tania..." répondit-il, n’ arrivant pas à croire ce qui se passait
- Iplan !" Fit-elle en sautant au cou de ce dernier.
- Fania..." répondit-il en la serrant entre ses bras.
- Que fais-tu ici ?
- C’ est une longue histoire...viens, je vais te la conter" dit-il en montant l’ escalier qui menait à sa chambre. Quelques heures plus tard, quand il redescendit, il était devenu un Aasimar.
 
Fania entra dans l’ auberge, ce qui était devenu une habitude, l’ air paniqué et sans Iplan. Quand Ryu et Eleonore, un phénix et une ange amoureux qui s’ étaient liés d’ amitié avec Iplan, s’ aperçurent de l’ état de Fania, ils parurent consternés.
- Iplan..." articula-t-elle entre deux sanglots.
- Que se passe-t-il, Fania ?
- Ah, Eleonore...Iplan...Goddric veut...
- Goddric ?
- Mon oncle maléfique.
- Que veut-il ?
- Tuer Iplan...
- Qui est Iplan ?
- Alint, si vous préférez...
Eleonore resta bouche bée. 
- Tuer son futur gendre ?
- Il n’ a jamais apprécié Iplan...et j’ ai peur pour lui, peur que Goddric le blesse ou pire...
- Voyons, Fania, Alint sait se défendre ! C’ est devenu un Aasimar ! 
- Goddric est le meilleur bretteur du royaume, Eleonore.
- Je vois...
Soudain, Ryu se leva et alla voir le tavernier. On put entendre 
- Apporte à la dame un remontant bien fort. Elle va finir par se déshydrater à force d’ autant pleurer. Du rhum blanc, par exemple. ..... Oui, la bouteille, évidemment.
Le tavernier apporta donc la bouteille à Fania, qui continuait de pleurer
- Fania, voyons, il va réussir, Alint ! 
- Qu’ est ce qui vous fait croire ça ?
- Il m’ a déjà conté la fois où il vous a sauvé.
- Il était furieux, donc il était plus puissant. Et là, cela m’ étonnerait que Goddric soit à armes égales.
- Il est devenu un Aasimar !
- C’ est vrai. 
Le tavernier arriva et donna un verre à Fania. Mais elle n’ en voulait pas. C’ est alors que Iplan déboula. Il se tenait, ensanglanté, sur son épée, un filet de sang s’ échappant de ses lèvres. Il parvint à dire "Le tyran Goddric...n’ est plus." avant de s’ évanouir sous les yeux apeurés de Fania. Cette dernière s’ occupa de lui pendant plusieurs jours, jusqu’ à ce que Iplan se réveille, toussotant du sang. 
- Reste couché, je t’ en prie, " fit Fania, tentant de le gronder sans lui sauter au cou. Il semblait salement amoché, et sa blessure s’ était réouverte. 
- Fania...je n’ ai pas su te rendre heureuse, jusqu’ à maintenant.
- Iplan...tu n’ y peux rien...
- Non. Je veux te rendre heureuse.
- Je suis heureuse, Iplan !
- Mais..et si...je...je... 
Incapable de prononcer un mot de plus, il se réfugia dans les bras de Fania, un air désolé sur le visage. Il s’ en voulait. Il s’ en voulait de ne pas avoir cherché son corps, perdant cinq précieuses années auprès d’ elle, malgré son immortalité. Iplan réussit à en faire la femme la plus heureuse de l’ univers en se mariant avec elle. La nuit passa, et Iplan sentait une présence maléfique dans les environs. Il se réveilla auprès de sa fiancée, mais son instinc lui indiquait un danger. Il passa la journée à prier et à se promener dans la forêt non loin. La nuit tomba. Iplan dormait d’ un seul œil, mais soudainement une lueur rouge scintilla dans la nuit. "Ils ne nous laisseront donc jamais tranquilles ?" Songea Iplan. Il alla au-dehors les chercher avant qu’ ils ne mettent à feu et à sang la taverne. Il les embrocha d’ un seul geste vif et alla déposer leurs corps devant la rivière, dégouté par les cadavres. Il rentra discrètement, mais Fania s’ était déjà aperçue de son absence. Iplan tenta donc de trouver une excuse pour ne pas alerter Fania, mais il ne pouvait rien lui cacher. Aussi se rendit-elle compte de se qui se tramait. 
- C’ est de ma faute Iplan, c’ est moi qui les attire.
- Arrête. C’ est moi. J’ ai tué leur roi et son fils, c’ est normal.
- Quoi qu’ il arrive, Iplan, je n’ ai pas envie que tu souffres par ma faute. Je dois partir.
- Fania, arrête ! Qui va te protéger après ?
Après un instant d’ hésitation, elle déclara :
- Moi-même. Et à mon avis, je mourrai. 
- Je te l’ interdis. Iplan fixa Fania autoritairement.
Le Lamantin
Le Lamantin
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Posté le 14/05/2025 à 14:54:27. Dernière édition le 14/05/2025 à 14:58:09 

Très univers Anges & Démons, c'est pas ma cam mais le récit est cool, merci du partage ! Tu as joué à d'autres RPG en ligne ? Comment t'as connu notre vieux dino de jeu ? 


me souviens vaguement d'un vieux jeu en ligne au tour par tour. Tu jouais un ange ou un démon (une sorte de grosse case grossière). Mince me souviens plus du nom, Angé-quelque chose
Alint
Alint
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Posté le 14/05/2025 à 15:00:35 

Alors moi...si je faisais la liste...je vais simplement donner mes favoris :
Dragonium par l’asso Zyzomis
Odyssée très RP
Le royaume d’Andoras, qui manque de facilité
- Survival, très dur aussi

J’ai découvert Pirates des Caraïbes sur jeu-gratuit.net sinon, à la recherche d’un nouveau jeu, et franchement ça me plaît !
Alint
Alint
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Posté le 14/05/2025 à 15:01:10 

Chapitre 1
                                     La découverte 
 
- Ah !
Valtis venait de rentrer dans sa chambre quand il remarqua quelque chose d’anormal : au mur était accroché un arc magnifique. Il était en jade poli, avec de superbes sculptures ornementées, de l’or formant des traits gracieux et sa corde était faite de rubis. Son carquois était semblable mais des pierres précieuses formaient de splendides cercles en plein milieu et d’une antique rune sur la poignée émanait un halo bleu. Mais Valtis entendit :《 Valtis ! Je monte dans ta chambre pour l’inspecter ! 》
C ’était son oncle Baerd. Vite , il s’empressa de ranger l’arc dans un tiroir et de faire son lit. Il avait 16 ans. Il pourrait donc partir à la guerre dans 4 ans, car dans l ’ Araerd, on obtenait la majorité à 20 ans. Son oncle le faisait travailler d’ arrache-pied, profitant de la mort de tous ses proches. Il adorait se rendre au camp d’ entraînement le plus proche, mais Baerd lui en laissait rarement le temps et il se trouvait quand même à deux lieues de ce camp. Malgré tout, dès qu’ il en avait le temps, il s’ y rendait. Il admirait beaucoup l’ entraîneur , avec sa barbe noire hérissée, son torse nu et ensenglanté et sa hache à deux mains lui faisant penser à un berserk. Le commandant, lui, avec son armure complète, ses cheveux bruns, ses yeux perçants, sa lame aiguisée et son bouclier avec le blason de l’ Araerd faisait penser à un noble.
Un jour d’ automne, pendant la nuit, il entendit des personnes discuter entre elles dans le salon. Pourtant, personne d’ autre que Baerd et lui ne vivait dans la maison.
Il entendit aussi une dague siffler dans l’ air. Le lendemain, son oncle semblait en état de choc. Un étranger était entré dans la maison, selon les voisins. Son sang ne fit qu’ un tour : il monta dans sa chambre et prit son arc, puis sortit sans attendre. Il courut vers le camp d’ entraînement. Il vit alors une ombre disparaître derrière le toit. Le commandant était en sang à terre au côtés de l’ entraîneur. Les guerriers du camp étaient tous à genoux ou au sol et tous arboraient des blessures fraîches. Valtis accourut chez la guérisseuse du village et la mena au camp. Les soldats furent soignés après quelque jours passés au lit en buvant des breuvages créés par ses soins. 
- 《Merci, petit.》, dit le commandant . Sans toi, nous serions tous morts à cette heure. 
- De rien, dit Valtis, un peu gêné. Je n’ ai rien fait d’ incroyable, c’est Niubé qui vous a soignés .
La guérisseuse, dans un coin de la pièce, sourit.
- Si, dit-elle de sa voix chevrotante. Si tu n’ avais pas accouru chez moi, je n’ aurais pas eu le temps de les sauver.
- Je m’ appelle Piyat, dit le commandant au garçon, toujours perdu dans ses pensées. Ce serait un honneur pour moi de t’ entraîner. 
- Mais je n’ ai que 16 ans ! s’ exclama Valtis. Jamais je ne pourrai enfreindre le règlement ! 
- Tu as du potentiel et je suis persuadé que tu en bouillonnes d’ envie !
Après un temps d’ hésitation, il répondit:
- J’ accepte avec joie !
- Mais dis-moi, c’est un splendide arc que tu portes !
- Oui, merci !
                
                      Chapitre 2 
                        L’ entraînement                             
Les premières neiges approchaient à grands pas, et Valtis était dehors, presque pas couvert. Il courait dans la cour extérieure du camp, Piyat à ses côtés, Kor (c’ est ainsi que se nommait l’ entraîneur) le surveillant. Les autres élèves étaient en train de manger et lui commençait son apprentissage auprès de Piyat.
Il devait d’ abord maîtriser son corps avant d’ utiliser l’ arc.
Tous ces exercices étaient épuisants mais indispensables et ça, Valtis le savait. Durant les mois qui suivirent, Valtis se sentait enfin à sa place. 
Les prémices du printemps apparaissaient. Les oiseaux chantaient dans les arbres et les premiers bourgeons éclosaient. Il allait commencer à manier l’ arc. 
Piyat lui tendit des flèches et lui présenta les cibles.
Il décocha une flèche qui toucha le bord de la cible.
Il essaya à nouveau. Raté ! Il tenta pour la troisième fois. Idem. 
- Tu feras mieux la prochaine fois, dit Piyat. Tu as encore besoin d’ entraînement.
Il attendit quelque secondes avant d’ ajouter :
- D’ ailleurs, approche. J’ ai quelque chose à te dire. 
Il continua :
- Vois - tu ton arc? 
- Oui, et alors ?
- C’ est une arme légendaire. Il y a cinq armes légendaires : le haume, que je possède, la hache, qu’ a Kor, l’ arc, qui t’ appartient, un poignard et un cimeterre.  
- Mais quelle est la différence avec les armes normales ? demanda Valtis.
- Les armes légendaires ont une rune magique, répondit Piyat.
- Et comment s’en servir ? répondit Valtis.
- Il faut prononcer des mots d’ une langue mystique et oubliée 
- Je peux les apprendre ? interrogea Valtis.
- Apprends d’ abord à tirer, on verra ensuite. dit, amusé, Piyat.
Ainsi Valtis passa les mois suivants à s’ entraîner jusqu’ au jour où il toucha la cible de plein fouet. 
- Dans le mille ! Tu t’ améliores. Bon, comme promis, je vais t’ apprendre le Psidale, la langue mystique elfe. 
Ainsi, jusqu’ à son anniversaire, Valtis apprit tous les recoins du Psidale et il finit par mieux le connaître que Piyat. Il pouvait alors tirer des flèches enflammées, foudroyantes ou même dotées de leur propre conscience.
C’ est alors que Baerd lui apprit ce qui s’ était passé. Un être sombre - un assassin de la nuit selon lui - voulait le soudoyer pour qu’ il les aide à s’ infiltrer dans le continent. Il avait, bien entendu, refusé et l’ assassin de la nuit l’ avait cloué au mur avec sa dague. Puis il s’ était enfui, passant dans le camp d’ entraînement. Piyat détailla la suite. L’ assassin dépassait la force de tous les élèves réunis, de Piyat et de Kor individuellement. C’ est pourquoi il les sépara et les affronta. Puis il s’ enfuit, prenant au passage le poignard légendaire conservé ici. La suite, Valtis la connaissait. Valtis avait déjà entendu parler des assassins de la nuit. Enfant, ses parents s’ étaient faits tuer par un membre de cette dangereuse secte. Cette fois, c’ en était trop. Il allait se venger des assassins de la nuit !
 
 
 
 
                                  Chapitre 3
                                   Le départ
 
 
Le lendemain, Valtis avait préparé des provisions tandis que Piyat s’ était occupé des montures. Maintenant qu’ il savait se battre, il accompagnerait Piyat et Kor pour récupérer le poignard. L’ occasion rêvée de faire payer les affronts des assassins de la nuit ! Il y avait un groupe de combattants, au nord du pays, qui résistait aux assauts incessants des morts - vivants qui étaient aux ordres des assassins de la nuit. On savait que les morts - vivants vivaient non loin de ces combattants.
On décida qu’ on irait là - bas pour se préparer à la traversée. Peut-être trouverions-nous le gardien ou la gardienne au cimeterre ? Le voyage commença à trois heures précises de l’ après - midi et la marche dura cinq heures. Valtis était épuisé, mais tenait bon. D’ un coup, il s’ écria :
《Vous prenez de la difficulté inutile ! Pourquoi suivre un tel chemin, alors que passer directement par la capitale prendrait moins de temps ? La route serai sans problèmes ! Il n’ y aurait ni trous, ni pentes, ni arbres qui nous ralentiraient ! Nous pourrions mêmes manger dans des auberges ! Mais non, vous vous évertuez à prendre ce chemin cahoteux ! 》
- Valtis, répondit Piyat. je ne suis pas là pour rien ! Je sais que si nous passerions par la route, les dangers seraient plus grands ! Bandits de grand chemin, ivrognes se baladant avec quelque arme, ou même des assassins de la nuit ! Et puis, personne ne doit savoir qui nous sommes, d’ où venons - nous, où même ce que nous souhaitons faire ! De plus, les armes légendaires sont l’ objet de convoitise depuis des années ! Tels sont les danger de la route, qui sont bien plus grands que ceux de la nature.
Quand la nuit tomba sur la colline, le ciel constellé d’ étoiles lui - même semblait veiller sur eux. Piyat et Kor veilleraient à tout de rôle pour éviter de se faire prendre par surprise.
Valtis entendit dès qu’ il s’ endormit : 
《Je suis Aëln, ancienne elfe des bois qui bordent Lannar, la cité portuaire que vous essayez d’ atteindre. Je souhaite t’ informer qu’ une troupe de morts - vivants est en route et tente de vous rattraper. Comme eux et leurs montures ne connaissent ni la soif, ni la faim, ni la fatigue, je vous conseille de lever le camp immédiatement.》 Puis Valtis vit une image mentale transmise par la fameuse Aëln.
L’ image représentait Lannar, mais des morts - vivants étaient non loin, tandis qu’ eux, ils étaient sur les remparts, prêts à défendre la cité.
Il se réveilla en sursaut, et prévenit Piyat et Kor. Tous deux hochèrent la tête gravement, et ils partirent sur - le - champ. Ils entendirent alors des gémissements anormaux. Piyat dit que c’ était les morts - vivants qui poussaient ces cris. Alors Valtis eut peur. Oui, lui, celui qui n’ avait jamais peur, même face à une armée entière, il avait peur. Alors Valtis courut. Il courut si loin que Piyat et Kor ne le voyaient plus. Il courut si vite qu’ il déclenchait des bourrasques partout où il passait. Il se rendit vite compte qu’ il avait oublié Piyat et Kor, mais ils le rejoignirent alors qu’ il se demandait ce qu’ il allait faire. 《Qu’ attends tu, Valtis ? Cours, immédiatement ! 》
Valtis sentit qu’ il ne voulait pas abandonner son mentor, mais il savait quel dangers le poursuivait. Une heure plus tard, il vit Piyat et Kor arriver, maculés de sang. Grognant entre ses dents, Kor dit 《Maudits morts-vivants.... z’ont un trop grande constitution 》
Valtis approcha. Piyat l’ informa qu’ ils avaient tenté de vaincre les morts-vivants, mais que ces derniers avaient une endurance supérieure à la moyenne. 《Comment sont-ils créés ?》se dit Valtis. Mais ils n’ avaient pas le temps de tergiverser, et même Kor courut. Alors une ombre bougea dans les arbres. Elle sauta à terre, et Kor tenta de l’ attaquer, mais elle esquiva. Alors l’ ombre prit la parole : 《Que tentez-vous de faire ?》
- De nous défendre, sale mort-vivant !
- Vous n’égalerez jamais un assassin de la nuit.
Alors Valtis perdit son sang-froid. 
Apeuré, il s’ exclama :《Meurs !》puis il décocha une flèche tout en prononçant 《Salìtaí Evranyà pnossòs》.
Alors la flèche prit une teinte verte, et Piyat pâlit à cette phrase. La dernière chose que Valtis entendit fût :《Valtis ! Cela va te vider de ton énergie actuelle !》et il s’ évanouit.
 
                                Chapitre 4
                               Pourquoi ?
 
Valtis finit par se réveiller. Piyat le fixait, inquiet. Puis il se rendit compte qu’ il n’ y avait pas le cadavre de l’ assassin de la nuit. 《Repose-toi, tu en as grand besoin. 》dit Piyat.
 - Où est passé l’ assassin de la nuit ?" Répondit Valtis.
 - Il a esquivé ta flèche, puis est parti dès que nous ne fûmes plus en mesure de l’ arrêter." 
- Tssss.... ces sales cadavres....." grogna Kor. 
Ils continuèrent leur marche forcée jusqu'à ce que Maìpë soit en vue. C’ était leur première étape. Mais ils entendaient encore les morts-vivants gémir. Ils entrèrent dans la ville au pas de course, craignant devoir les affronter. Au moment où ils pénétrèrent dans Maìpë, les morts-vivants ralentirent et se mirent à créer des barricades afin de pouvoir combattre en cas de nécessité. Valtis, du haut de ces murailles, observa avidement les morts-vivants. Ils ressemblaient à des cadavres, chose parfaitement logique. Cependant, aucun ne se ressemblait. Maìpë soutint le siège fièrement, mais quelques jours plus tard, des renforts arrivèrent, doublant le nombre des morts-vivants. Alors ils attaquèrent la cité de Maìpë, massacrant les soldats. Valtis, Piyat et Kor durent s’ enfuir, à regret, alors que la ville brûlait. 
- Une ville de plus aux mains de Volkov... grommela Piyat.
Soudain, un mort-vivant surgit, attaquant les compagnons. Il tenta de mordre Kor, mais se dernier le décapita d’ un ample moulinet avec sa hache. 
- Il ne faut pas plus s’ attarder ici, déclara Piyat.
Ils repartirent en direction de leur prochaine étape, la ville de Ronnath. Ils arrivèrent à la bordure d’ une forêt deux jours plus tard. Valtis aperçut une ombre furtive, mais ses mentors ne le crurent pas. D’ un coup, une flèche se planta juste devant Piyat.
- Qui est l’ abruti qui a fait ça ? Tonna Kor.
Ce fût une voix féminine qui répondit.
- Je ne dirais pas cela, dit la femme, qui était sortie des fourrés. Elle avait de longs cheveux noirs, des oreilles pointues, des yeux bleus, et elle était grande et élancée.
- Qui êtes-vous ? Demanda Piyat.
- Il me semble reconnaître cette voix... Piyat, est-ce toi ?
- Répondez !
- Je suis Aëln.
- Aëln ? Alors comme ça tu n’ es pas allée vivre à Lannar ?
- Non, je suis retournée chez ma mère.
- Où est-elle ? 
- Je ne suis pas sûre qu’ elle ait envie de te voir...
Valtis intervint.
- Vous semblez être des vielles connaissances...
- Effectivement, répondit Piyat. Nous nous connaissons depuis mes 20 ans... 
- Oui, enfin, moi, tu ne me connais pas tant que ça... répondit Aëln.
- Héhé... dit-il, se frottant la nuque avec sa paume.
- Bon, dit Kor, agaçé. Nous n’ avons pas toute la journée, donc, Piyat, on avançe, et tant pis pour tes désirs personnels. 
- Je viens avec vous, décréta Aëln. 
- Hors de question, répondit Kor.
- On pourrair réfléchir à cela, intervint Valtis.
- Et puis, j’ ai le cimeterre légendaire. Dit Aëln.
- Bien, trancha Piyat. C’ est vrai que nous aurons besoin d’ aide. 
- ’N’ empêche, on aurait pu s’ en passer, maugréa Kor.
Le groupe repartit, un membre en plus. 
- Quel est ton passif avec Aëln ? Demanda Valtis à Piyat, curieux.
- C’ est une longue histoire, tu sais ? Répondit Piyat, tentant de se défiler. 
- Je sais.
- Enfin, pas tellement, intervint Aëln. Cette histoire n’ a occupé que quatre ans de sa vie...
Valtis la regarda, interloqué.
"Ah oui, j’ oubliais, vous autre les humains, vous avez une très courte vie, sauf les porteurs d’ armes légendaires...
- Tu dis ça comme si tu n’ en étais pas une... rétorqua Valtis. 
- Non, je suis une elfe, tu n’ as rien écouté à mon message, ma parole ! 
Piqué au vif, Valtis se détourna, mais Piyat l’ aperçut rougir jusqu’ aux oreilles.
- Ne te laisse pas avoir par le charme naturel des elfes, ensuite, tu auras le cœur brisé... chuchota Piyat à l’ oreille de Valtis.
Puis Valtis sembla à nouveau s’ interroger.
- Qui est Volkov ? Et pourquoi tente-t-il de conquérir l’ Araerd ? 
- Volkov est le vampire qui dirige les assassins de la nuit. Il cherche à étendre son pouvoir au monde entier.
Le Lamantin
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Posté le 14/05/2025 à 15:26:43. Dernière édition le 14/05/2025 à 15:26:54 

Survival = https://www.survival-le-jeu.com/ ? Si oui c'est marrant car c'est mon ex-coloc (y'a 15ans environ) qui l'avait créé puis vendu ensuite
Alint
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Posté le 14/05/2025 à 15:27:48 

Ah ouais ?
Elijah Valentino
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Posté le 14/05/2025 à 16:38:48 

Sérieux vous connaissez ce jeu ? Bin si ton ex coloc c'est Olivier.P il me doit du blé pour avoir dessiné des tas de skins payants pour son jeu et lachement disparaitre avant de le revendre lol  ! 
Le Lamantin
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Posté le 14/05/2025 à 17:37:20. Dernière édition le 14/05/2025 à 17:37:49 

ça me dit rien, il devait déjà avoir vendu  (Gary)

j'avais posté le jeu à l'époque ici, on était pas mal de Pirates à y jouer
Elijah Valentino
Elijah Valentino
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Posté le 14/05/2025 à 17:47:59. Dernière édition le 14/05/2025 à 17:52:19 

Ah possible, le jeu a eu trois proprio. Gary était sans dout EM (Etat Major)
Mais alors c'était il y a 20 ans environ ^^
Le Lamantin
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Posté le 14/05/2025 à 17:59:17. Dernière édition le 14/05/2025 à 17:59:47 

oui c'est ça Etat Major en effet ! Les 1er skins étaient les copains ... damn oui autant que Pirates en fait  
Elze
Elze
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Posté le 14/05/2025 à 18:19:40 

Survival...
Ahah! l'affaire des skins^^
Elijah Valentino
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Posté le 14/05/2025 à 18:28:36 

Haha qu'il est petit ce monde ^^
Ouais l'affaire des skins lol
J'en avais fait une trentaine sur commande qu'il vendait un bras le Prog ensuite. 80 ou 90 euros pièce. C'était à l'époque ou j'ai créé les catacombes environ.
Alice, Princesse Gardienne de Nollandie
Alice, Princesse Gardienne de Nollandie
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Posté le 16/05/2025 à 09:54:33 

Note qu'on peut faire travailler Eli sans le payer.... 
Elijah Valentino
Elijah Valentino
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Posté le 17/05/2025 à 09:27:50. Dernière édition le 17/05/2025 à 09:28:36 

Attention ou je spoile les illustrations de ton prochain livre ! 

Puis parlant dessin ton avatar d'Alice est tout cassé pour info, il te faut le recharger car tu ressembles à "ça" et ne le vois pas forcément de ton coté.
Alice, Princesse Gardienne de Nollandie
Alice, Princesse Gardienne de Nollandie
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Posté le 21/05/2025 à 22:30:08 

t'oserais pas !

C'est toi qui ressemble à ça !

Elijah Valentino
Elijah Valentino
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Posté le 22/05/2025 à 17:35:30 

Ça devrait être puni par la loi une coupe de cheveux comme ça !
Enora Le Prigent
Enora Le Prigent
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Posté le 22/05/2025 à 17:53:12. Dernière édition le 22/05/2025 à 17:53:22 

Le Lamantin :
le jeu dont tu parles s'appelait Demange. Et il y a eu après Demange II puis Angémoniaque.
Le Lamantin
Le Lamantin
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Posté le 23/05/2025 à 09:51:27. Dernière édition le 23/05/2025 à 09:51:48 

Les bons souvenirs là dessus  t'as joué donc ? Mon tout premier JDR en ligne je pense.

Angémoniaque est passé ensuite en jeu "Forum only" je crois, ça m'avait fait lâcher
Enora Le Prigent
Enora Le Prigent
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Posté le 24/05/2025 à 00:19:49 

Ho oui j'ai joué. Ange, paria, humain et même archange
 

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