Le Faux Rhum
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Lettre aux infectes personnes
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Auteur
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Message
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Mad Max |
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Inscrit depuis le : 29/06/2012 |
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Posté le 28/12/2019 à 02:12:54. Dernière édition le 28/12/2019 à 03:23:51
A Nick le Brun,
Dear Sir, c'est avec un plaisir non dissimulé que je prends la plume aujourd'hui pour vous adresser quelques mots qui, je l'espère, trouveront le chemin de votre âme, en pleine conscience de leur implication et de leur portée. Car disons le sans mentir, il est plutôt rare de nos jours d'entretenir correspondance ainsi à cœur ouvert, sans le phare, les galimatias inconvenants des salons ou les piques pathétiques des jouteurs qui prennent la mort comme un jeu. Non sachons ne point nous comporter comme de viles personnages et, face à face, adopter des attitudes de gentlemen ce qui implique de parler avec honnêteté, en assumant chacun notre part d'humanité, mais aussi de pudeur. Pudeur, oui le mot est fort mais il est aussi nécessaire, en ces temps de passions, que les sentiments qui je le crains trop régulièrement viennent troubler nos pensées.
Trop souvent nous avons agis comme des brutes, indignes de seulement s'appeler humains. Trop souvent c'est le sang et les humeurs qui parlèrent, alors que, disons-le, il aurait mieux fallu laisser s'exprimer la ferme douceur d'une virile discussion.
Aussi je tenais à vous dire avec franchise, cher Nick, bientôt votre pestilentiel cadavre viendra nourrir la monstrueuse architecture humaine qui me sert de trône. Je découperai tranches et lardons de vos cuisses pour ajouter au moelleux de mon dossier et vos tendons viendront raffermir mes jantes. Quant à votre langue si volubile, astucieusement agitée d'éternels soubresauts comme en souvenir d'un cri, elle passera le reste de sa courte existence organique à me nettoyer le fondement.
Sachez enfin que c'est avec un délice non dissimulé que je vais humer vos miasmes progressivement pourrissantes, des frémissements plaintifs des premières larves qui y écloront jusqu'aux noires crevasses asséchées de votre peau cassante comme un parchemin contre-nature. Vous serez mon infecte muse, mon délicieux épouvantail démembré mais lorsqu'il ne restera aucune chaire autour du pantin pathétique qui vous sert de squelette, alors seulement, quand vous aurez cessé de puer et me serez devenu inutile, je jetterai vos restes à la mer non sans les avoir profané une dernière fois, condamnant votre esprit à retrouver celui de votre fille, dans les royaumes sacrilèges où je l'ai emmurée.
Amicalement, Mad Max |
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Posté le 28/12/2019 à 12:56:15
Les murmures trouvèrent un chemin au milieu des feuilles, plantes et autres végétations féeriques qui peuplaient le jardin. Quelque chose se passait. Sa famille était en danger. Les 4 lunes pourchassaient les pirates et leurs amis. Il fallait réagir et vite. C'est avec un plaisir non dissimulé que le Chasseur de la Chimère fit demi tour.
Il pensait trouver un apaisement en ces lieux; où le calme et le volupté faisaient harmonie... mais ce n'était pas pour lui. Les lames ne s'entrechoquaient plus, les cris de douleurs avaient disparus et l'odeur du sang n'était plus là pour estomper la rage qui animait celui qu'on nommait aussi "Le Jaguar". |
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Posté le 28/12/2019 à 15:27:49. Dernière édition le 28/12/2019 à 15:28:22
J'ai du bon tabac dans ma tabatière Pour autant ne touchez pas ma Cuyère
Vous avanciez abondamment encore hier Pour autant restez bien dans vos viles tourbières
Oui je vais surveiller mes modestes arrières Pour autant que ne me preniez pas à revers |
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Posté le 28/12/2019 à 23:34:29
[ Message Modéré ]
Mec, je crois que ça s'écrit genre "cuillère". Après, moi, je dis ça, je dis rien. C'est juste comme ça, histoire d'aider mon prochain. Altruiste, ce genre de truc. Aspirant Pirate. Je veux bien des Manchettes, oui. Si vous en avez en rab. C'est pour un ami.
Poséidon : supprime la notion trop HRP. Ce n'est pas le premier rappel à l'ordre. Merci de faire des efforts. |
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Posté le 30/12/2019 à 11:02:15
Ainsi la guerre était déclaré. Et de manière publique.
*Un sourire de satisfaction se dessinait sur mon visage.*
Notre commanditaire sera sûrement contente du résultat.
Allier l'utile à l'agréable, il n'y a rien de plus motivant.
Et pourtant ... ce ne lui suffisait pas. Big nous fît part de la dernière missive de notre commanditaire.
Bonsoir Sieur Big,
Ses états d'âmes ne sont pas encore assez à mon goût. Si vous pouvez poursuivre encore quelques temps, jusqu'à un événement particulier où il sera aux premières loges. Je vous ferai signe quand vous pourrez arrêter.
Je suis prête à payer le prix qu'il faudra, dans la mesure du raisonnable bien sûr.
En tout cas, je vous remercie déjà de ce que vous faîtes.
Cordialement, XXXXXXX
Le prix sera à la hauteur de nos risques ... s'en prendre à la confrérie, n'est pas sans conséquence. |
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