Cendre ne lisant pas dans les pensées d'Anne, elle ne note donc pas que le fait qu'elle soit moins une enfant irritera moins la vieille folle de la chimère qui n'effrait que son ombre.
Elle tope la main d'Alejo !
Marché conclu ! Y'a plus qu'à l'type nous embauche hin hin !
Ouais d'accord, je vous embauche tous les deux, parce que là, on me fait tourner en bourrique et je vais péter des gueules si ça continue.
Elle s'appelle l'Italienne. Enfin, non, ici elle se fait appeler Sibylle apparemment. Blonde, cheveux longs, yeux verts. Maigre, enfin, je l'ai pas vue depuis sept mois alors... (hausse les épaules). Gentille. Trop.
Apparemment, "elle s'est barrée"... et comme personne n'est foutu de me dire si depuis sept mois elle est heureuse ici, ce qu'elle fait pour gagner sa croûte, où elle habite, qui la fait rire, ou quoi que ce soit d'autre en fait, voilà tout ce que j'ai à partager.
(soupire)
C'est pas énorme mais on veut rien me dire, c'est genre le secret de l'état major ce truc, c'est dingue.
(se gratte la tête)
J'sais pas, j'voudrais juste savoir si elle est heureuse ici, et éventuellement où elle est, pour lui faire la surprise et la revoir.
"Sibylle ? Oui, je l'ai rencontrée. Mais je ne l'ai pas vue depuis longtemps. Peut-être qu'elle s'est fait des amis et que si vous n'avez pas d'information, c'est parce que nul ne sait qui vous êtes ni ce que vous lui voulez. Pour la protéger. Peut-être que vous pourriez commencer par vous présenter..."
Cendre s'approche et met sa main en paravent pour n'être entendu que d'Alejo.
Faut accepter et d'mander plein d'argent ! C'facile comm'enquête on aura mêm'pas à s'fatiguer ! J'sais d'jà la réponse, vu qu'Sybille elle est d'ma Guilde des Phoenix !
Se reculant elle regarde l'inconnu.
Ca c'est bien vrai ça, faut qu'tu nous donnes les indications que d'où tu la connais et tout et c'comment ton nom et aussi ton prix. C'une enquête qui va pas êt'simple on s'disait 'vec m'sieur l'enquêteur Alejo. En plus une fille qui s'appelle Sibylle y'en a au moins plein sur c't'ile. On s'ra pas trop d'deux d'l'enquêter. Plus Tartine et Tambouille et trois Sylphes.
Ouais bien sûr. J'm'appelle Thomas Samatan. J'ai passé presque un an avec l'Italienne à Marseille. J'peux te dire ce qu'elle aime et ce qu'elle déteste. C'qui la fait rire et c'qui la fait pleurer. Sa couleur préférée, et ses petites habitudes.
(réfléchit)
J'pourrais aussi te donner le nom de ceux qui la hantent la nuit, quand elle se réveille en pleurs, ou bien ce qui la fait rêver. Mais je sais aussi qu'elle est très secrète l'Italienne et que si elle a pas partagé ça avec vous, c'est qu'elle en avait pas envie. Ses secrets sont les siens et c'est pas à moi de les révéler.
(fronce les sourcils)
Et puis qu'est ce qui me prouve que c'est pas vous qui allez faire du mal à l'Italienne ? Que vous allez pas vous servir de ce que je vous dis contre elle ?
De ce que j'ai vu, y'a des gens louches qui tournent autour d'elle. Qui me dit que vous faites pas partie des rapaces de ce monde, qui vont profiter de mes connaissances pour lui nuire ?
Vous êtes des enquêteurs, et vous louez vos services, ou bien vous essayez d'en apprendre plus sur l'Italienne pour la desservir ? Vos questions m'interpellent, j'dois dire.
RHANLALAAAA ! J'trouve qu'on est un peu ton seul espoir d'retrouver Sibylle et qu't'es vach'ment pénib' d'jà comme client à gneugneuter là comm'un vieux type désagréab'.
J'propose 500 pieces d'or par tête.. Alors ça f'rait 3500 pieces mais comm't'as l'air d'jà hypeeeeer pénib' et qu'j'ai pas envie d'batailler sur l'prix, j'baisse à 3couronnes. Ca s'ra du temps d'économisé pour la r'trouver et t'dire comment elle va.
(tousse violemment dans sa manche, sort un mouchoir et finit sa quinte de toux dedans, avant de le glisser dans sa poche et boire le verre devant lui d'une traite. Il grimace)
J'ai pas trois couronnes, j'ai arrosé tout Port Louis pour obtenir des renseignements. Si j'avais su, je serai venu ici directement.
(réfléchit) Ben j'ai de l'alcool mais j'imagine que ça t'intéresse pas à ton âge. D'ailleurs t'as raison, c'est d'la saloperie tout ça, faut pas commencer.
(cherche dans son sac, puis en sort trois pierres précieuses qu'il pose délicatement sur le comptoir devant Cendre et Alejo. Les reflets colorés brillent à la lumière des bougies et on peut reconnaitre une émeraude, un rubis et un saphir)
J'ai ça. Je les gardais pour elle, mais bon...
(soupire, fait la moue, puis retire le saphir, laissant les deux autres sur le comptoir)
Je garde celui-là, c'est sa couleur préférée. Si cela vous convient, vous pouvez vous partager les autres. Qu'en dites-vous ? Marché conclu ?
L'hidalgo consulte une note que Jacquot vient de lui faire passer puis se tourne vers Thomas.
"Une bonne bouteille, c'était si elle ne se cachait pas. Mais elle se cache..."
Il regarde vers Cendre, hésitant.
"J'aime la manière dont vous parlez d'elle. Vous ne pouvez pas lui vouloir de mal avec de tels mots. Arrangez-vous avec Cendre. Moi, je me contenterai de votre histoire comme paiement. Et vous pouvez taire les passages compromettants si vous souhaitez."
Il lui tend la main.
"Don Alejo. Content de faire votre connaissance señor Samatan. Marché conclu ?"
Posté le 21/08/2021 à 20:58:27. Dernière édition le 21/08/2021 à 20:58:54
(Tend sa main vers Alejo )
Marché conclu !
Mais t'sais, mon histoire elle a rien d'extraordinaire, c'est celle de pleins d'gars de Marseille, tu risques d'être déçu. J'suis sur que la tienne est bien plus mystérieuse, toi qui enquête sur les gens, tu dois en savoir des choses, hein !
(lâche un rire franc et bruyant, puis soupire et son visage se teinte d'inquiétude)
Ouais, c'est bien ça qui m'fait peur. Si elle se cache, c'est qu'elle a sans doute des ennuis... J'aimerais l'aider si j'peux.
(commande une bouteille au bar)
Du rhum ça t'va ? Quitte à te raconter mon histoire, autant s'mettre à l'aise. Y aurait l'italienne j'aurais commandé d'l'absinthe pour lui faire plaisir, mais j'trouve que ça t'défonce la tête ce truc. J'sais pas si y en a ici, mais si tu veux on peut en prendre. Sinon y'a toujours un bon verre de pinard !
C'pas comm'ça qu'on fait des affaires m'sieur Alejo ! Bon beh j'prends les pierres qui brillent ! Mais qu'faudra pas s'étonner si j'ai rien pour nourrir mes animaux qu'Tartine rôte et qu'ça crame une ville !
"Désolé, j'ai jamais su faire des affaires. Sinon, je serais marchant et riche..."
A Thomas :
"Ah, le bon vin de mon pays. Voilà bien quelque chose qui me manque. Impossible de trouver un vin correct par ici. Je te conseille plutôt la mirabelle de Jacquot, c'est sa spécialité et elle vaut le voyage. Marseille ? Je ne connais aucun gars de là-bas. Je n'ai même jamais vu la Méditerranée. Il parait qu'elle est chaude comme la mer d'ici. Et des gars qui viennent de Marseille pour une femme, je crois pas qu'il y en ait tant que ça. Je pense que c'est une histoire qui vaut la peine d'être entendue."
Posté le 23/08/2021 à 12:02:33. Dernière édition le 23/08/2021 à 12:03:28
(Reste perplexe à la réponse de Cendre et marmonne)
Ouais, ouais.. un dragon... Hum. Vas pas me cramer l'Italienne d'accord ?
Oui ça marche, tu prends les pierres, et tu me dis ce que tu sais de sa vie ici, pis où elle est.
(pousse les pierres vers Cendre)
(commande quatre verres de mirabelle au barman, qu'il partage équitablement avec Alejo. Il boit le premier d'un coup sec et grimace, après une quinte de toux)
Ouais, c'pas mal, ca ressemble à l'eau de vie de prunes qu'ils font dans l'arrière pays.
(soupire et prend le temps de réfléchir avant de commencer à raconter)
Marseille c'est la plus belle ville du monde ! Fin j'en ai pas vu beaucoup d'autres faut dire, mais chez nous, ça grouille, ça vit, ouais ! Pis tout le monde parle comme moi, avec un accent qui chante (fait-il avec son accent Marseillais). Un peu comme l'accent de l'Italienne, même si le sien est différent, ça chante même plus quand elle parle, moi j'adore mais dès fois j'y pige rien à c'qu'elle me dit ! (il rit) "Nienneté" comme elle dit ! Surtout quand elle est en colère, là, elle part dans des trucs tout en italien et j'capte rien, mais je sais qu'y vaut mieux s'faire petit, dans ces cas là.
Fin bon, à Marseille y'a le port. Un sacré port, le plus grand ! On y construit des bâtiments qui font le tour de la Méditerranée, ouais. L'eau est belle, et chaude, ouais t'as raison ! Y'a des dauphins, des poissons colorés, c'est l'paradis !J'y disait à l'Italienne, pas b'soin d'aller dans les Caraïbes pour trouver une belle plage, mais elle est têtue celle là quand elle a une idée dans la tête ! Une vraie tête de mule, c'pas possible !
Pis les hommes chez nous y sont bronzés et beaux comme des p'tits dieux aussi. (hausse les épaules) Les femmes aussi, hein, faut pas croire. Et pis ca brasse, le port, y'a des matelots qui débarquent tous les jours, de tout le bassin méditerranéen. Ca parle toutes les langues, mais à la taverne, on finit par s'comprendre avec beaucoup d'alcool !
(se met à rire, les yeux brillants à certains souvenirs)
Fin bon, mon histoire elle est classique. J'suis l'ainé d'une fratrie de neuf. Alors fallait nourrir tout l'monde à la maison, j'me suis mis à faire des p'tits boulots tout d'suite dès qu'j'ai pu pour aider mes parents. D'fil en aiguille j'ai fini sur le chantier naval, j'me débrouillais bien, j'ai appris pis j'suis devenu en charge de certaines choses, avec mes gars. On avait une bonne équipe, on bossait dur et on avait un salaire décent. C'est pas du luxe quand tu dois aider ta famille, pis t'payer une piaule et les p'tits extras d'la vie, hein !
C'est la qu'j'ai rencontré l'Italienne. Elle avait pas assez d'or pour acheter le billet pour v'nir ici. Alors j'lui ai trouvé un travail et elle a bossé pour moi presque un an.
Pis comme prévu, elle est partie quand elle a accumulé assez pour le voyage à Port Louis, mais j'lui avait promis d'venir la retrouver un jour.
Ca m'a fait un choc son départ comme on dit. J'pensais pas qu'elle me manquerait autant. C'est con hein, tu t'habitues au petites choses de la vie.
(il joue avec son verre pensivement)
Les p'tites histoires qu'on se raconte, les secrets qu'on se confie, pis les rêves qu'on partage et les moments qu'on vit ensemble. Un lever d'soleil un matin qu'elle me force à l'accompagner. Une soirée où on danse jusqu'à perdre haleine dans une p'tite taverne. Des jours à me soigner quand j'me suis pété le poignet. Mes bras pour essuyer ses larmes quand elle avait des cauchemars. Pis, j'sais pas, c'te gamine, elle a le regard des gens tristes qui ont vu trop d'horreurs, et ça t'en vois partout à Marseille. Y'a trop d'misère, pour sûr... mais au-delà d'ça, y'a un éclat d'espoir, un truc de cinglé qui va défier tout ça pour rendre le monde meilleur. Bordel ça m'plaisait cet éclat de défiance, par dessus tout.
(sourit bêtement)
C'est con hein ? Ouais, c'est con.
Fin bon. Quand elle est partie, c'était trop vide. J'avais beau remplir ma chambre toutes les nuits, c'était pas pareil si j'pouvais plus rien partager avec elle. Les histoires drôles, les coups d'cafard... Pis y'a eu Luc... avec lui c'était les feux d'la Saint Jean tous les soirs, s'tu vois c'que j'veux dire.
(lâche un regard d'amoureux transi)
J'vivais pour lui et pour nous. On partageait tout, et c'était mieux que tous les coups d'un soir que j'avais accumulés pendant toutes ces années.
(fait un clin d'oeil)
Et crois moi, y'en a eu pas mal...
(soupire, puis son visage se voile de tristesse)
Pis Luc est mort. Et les coups d'un soir, ça remplace pas un Luc. Alors comme j'avais promis à l'Italienne de venir la rejoindre un jour, j'ai tout claqué, j'ai filé tout ce qu'il me restait à la famille, et j'suis venu pour voir qu'elle va bien. Qu'elle est heureuse ici et qu'elle a plus b'soin d'moi. Qu'elle s'en est sortie, même mieux qu'ça, qu'elle a la vie qu'elle voulait. Elle mérite bien ça.
(hausse les épaules puis boit son deuxième verre cul sec)
V'la mon histoire, m'sieur Alejo. Tu vois, ça a rien d'spécial, c'est l'histoire d'un p'tit con d'Marseille qui s'est pas mal débrouillé dans la vie, qui s'est fait plaisir, mais qu'à p'tête compris trop tard c'que c'est vraiment, la vie.
Cendre met la main sur les deux pierres et les ramène dans sa poche. La jeune fille se hisse sur un tabouret aux côtés d'Alejo et écoute brièvement l'étranger raconter sa vie.
Elle lève un gros sourcil quand ça parle de Luc et de coup d'un soir. Mais dans le fond, elle attend surtout son tour pour parler.
Tu sais m'sieur Sibylle j'crois pas qu'elle était contente d'être ici. D'abord elle est arrivée à Port Louis où elle a été chassé comme une vieille chaussure trouée qui pue des pieds. Mais la colonie d'la Hollande l'a bien accueillis ! D'abord j'crois qu'elle était surtout copine avec mon copain Paulus, un type qu'énerve tout l'monde et qu a un nez cassé mais qu'est pas si méchant en vrai. Il est plutôt gentil mêm'j'trouve mais c'est vrai qu'il est énervant. un peu comm'toi tu vois ? Ch'ais pas si t'es méchant ou gentil, mais c'est vrai qu't'es énervant.
Elle hisse sa dragonne naine aux ailes atrophiées sur ses cuisses maigrelette et lui grattouille le jabot.
Bon beh Sybille elle était pas heureuse, genre j'crois que j'l'ai jamais vu vraiment heureuse tu vois. Elle f'sait d'la magie qui s'échappe toute seule, genre un ouragan une fois, mais elle préferait boire du poison et fumer d'la drogue plutôt que d'aller voir Cailtin pour qu'elle l'aide. A la fin mêm' elle était HYPER amoureuse de Solal, mais lui aussi il fume du poison et boit des trucs. Il est tout l'temps triste. J'crois qu'les deux i's'aiment mais i's'disent des niais'ries genre non not'amour est impossib' a cause que j'bois d'la drogue. - Oh mais moi aussi aimons nous ! - Oh oui mais non on va regretter et êt'malheureux et blablabla. A la fin mêm' ils ont fait un secret interdit ensemb'. Genre non non m'sieur fait pas cette têt' j'crois pas qu'ils ont fait des couch'ries. C'tait des secrets interdits magiques tu vois ? Les deux ils étaient genre des zombis. Solal i's'évanouissait et Sibylle pareil et elle a la fin elle avait un tatouage dans touuuut l'dos.
La gamine semble se souvenir de quelque chose et claque des doigts.
Ha mince ! C'est vrai qu'j'avais promis d'rien dire... Boah t'façon hein. Elle est morte maint'nant elle m'en voudra pas. Ou alors p't'être elle viendra m'gronder en fantôme.
Cendre fronce le nez et affiche un sourire triste.
Au moins qu'j'aurai d'ses nouvelles comm'ça.
Ha oui, j'vois ta tête, tu t'attendais pas à ça.. Ouais, elle et Solal ils sont morts. Ils sont partis ensemb' en voyage. Sur'ment dans une barque sur l’océan d'leur larmes hin hin. Pardon. J'voulais pas rire. Mais il avait promis d'pas mourir aussi ! Et il l'a fait.
Alejo écoute avec attention le récit qui lui est fait. Il me cache pas ça surprise et laisse échapper un éclat de rire à la mention de Luc. "Celle-là, je l'ai pas vu arriver ! Haha !" Mais il devient grave lorsqu'est conté son destin et le reste jusqu'à la fin.
"Alors buvons à la mémoire de Luc et à la vie !"
Il lève son verre et le boit cul-sec.
"C'est quand même une jolie histoire. Tout le monde ne peut pas se vanter d'avoir trouvé un sens à sa vie. Même trop tard..."
Il écoute ensuite le rapport de Cendre mais ouvre de grands yeux de surprise mêlée de reproches lorsqu'elle parle de magie. Ses yeux s'ouvrent encore plus grands lorsqu'elle annonce la mort de Solal et de Sybille.
"Cendre ! Tu ne peux pas lancer un truc aussi grave comme ça ! Es-tu sûre de toi, au moins ? Des contacts à moi ont vu Solal à la grotte du Dragon il y a moins d'une semaine ! Tu connais pourtant cette île ! Une histoire comme celle-là ne mérite pas une fin aussi abrupte !"
Evidemment que j'suis sure ! Et aussi trist'et en colère. I'sont morts c'est sur.. c'pas ma faute.. Solal avait promis qu'il mourrait pas mais maint'nant c'est qu'un menteur !
Elle serre sa dragonne contre elle. Le coeur lourd.
Pis c'est sur que quelqu'un a vraiment vu Solal à la grotte du dragon ? C'est hyper mal éclairé j'te signale, et ça m'étonn'rait pas que ça soye plutot un fantôme. Carmilla aussi elle était morte et après c'tait un fantôme.
Posté le 23/08/2021 à 15:11:58. Dernière édition le 23/08/2021 à 15:12:47
(Lève son verre pour trinquer avec Alejo puis écoute Cendre avec attention, son visage affichant parfois de la tristesse, de l'incompréhension, de la colère, pour finir par une expression complètement malheureuse et perdue)
Heu... Je... Heu... Mais alors, elle était pas heureuse ? Pas du tout ? Merde alors.
Ah... Je vais aller chercher ailleurs alors... ce... Solal tu dis ? Ouais. D'accord... d'accord...
Heu... ben merci pour ton aide... c'est pas trop ce que j'espérais entendre pour être tout à fait honnête, mais c'est déjà ça j'crois... Ouais. C'est mieux que rien.
(se demande d'un coup si la petite va bien)
Sinon, y sont dans l'coin tes parents ? Ca va toi, Cendre ?
Désolée m'sieur. J'sais bien comm'c'est pas rigolo d'apprend'que les gens qu'on aime bien i'meurt. Moi ça m'a fait pareil, déjà avant et maint'nant là.
La jeune fille soupire et pose sa dragonne au sol.
Mes parents ? I'sont d'Ulungen, pas pirate. Mais i'm'grondent pas que j'fréquente des pirates à cause que Faye et Madre j'les aime bien. Genre fort. Un peu moins fort Assashin et pas du tout fort Red Frag. Mais j'aime bien Alejo ! Hein pas vrai m'sieur Alejo ? On est copain lui et moi. Ça fait que j'l'aime bien plus fort qu'Assashin mais quand même un peu moins fort que Madre et Faye.
Elle lève ses yeux verts en direction de Thomas.
Si moi ça va ? Heu.. j'prefere pas répond'dessuite. A cause que j'suis triste et en colère pour Sib' et Solal et qu'si un truc brule on va encore m'accuser. Surtout Mérou Egbert.
Le Faux Rhum
