 Le Faux Rhum
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Posté le 17/05/2022 à 23:03:48. Dernière édition le 17/05/2022 à 23:04:11
 Le Loup était mort ce soir, liberty retrouvera t'elle son calme après ça? Rien de moins sûr mais une page se tourne sur les espoirs d'un jeune mâle Alpha qui voulu dominer le monde des hommes. Pour une fois unis toutes nations confondu les humains avaient réussi l'impossible. Maintenant à chaque fois qu'un humain croisera un loup sur Liberty cette aventure reviendra hanter ses souvenirs. Mais n'oubliez pas, le loups et mortel mais la meute est éternelle ! |
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Posté le 18/05/2022 à 01:55:27. Dernière édition le 18/05/2022 à 05:55:08
Dimanche c'était la répétition, nous avions traqué la louve séparé le couple, mais nous étions fatigués. Le plan avait quelques faiblesse, on reprit les points flous, les responsabilités répartis.
Séparer le couple, tenir le mâle à distance, tuer la femelle après l'avoir affaiblit et saoulé.
El Renat m'offrit un maraboutage de son cru, je l'embrassais pour l'en remercier. Sus au loup, la traque. Nous avions prévu de lance l'attaque la nuit à l'heure ou le mâle sort parfois.
Les chasseurs se mirent en route, je m'étais endormie, mais je ne tardais pas à les rejoindre. La louve était morte, c'était une bonne chose, le travail avait été entamé dès la veille. Le mâle était fou de douleur et nous le faisait savoir
Le bilan était lourd dans nos rangs, Diego, El Renat, le Raton, Asshassin.
Loup Alpha se retourne regarde chaque visages, comme si il allait tous les traquer pour leur faire payer leur acte. je vous mangerai tous je n'ai plus de meute semble penser le loup.
Je ne comptais toujours pas me laisser intimider par le mâle.
"Nous sommes une meute et nous défendons notre territoires et nos petits aussi que crois tu ?"
Oeil pour oeil, croc pour croc, griffe pour griffe. La Tigresse grogne et feule. Elle reste prudente n'allant pas au bout de ses forces. Quelques médecins veillent encore. Quand elle se juge trop fatiguée la Tigresse part chercher un refuge.
Le loup n'est pas mort ce soir, mais il est fou de rage.
Umbrella tombe sous ses crocs et perd une chaussure dans l'opération, s'en remettra t'elle ? Sharon aussi est tombé. Le loup s'est retiré, mais il reviendra.
Dans la carrière je panse mes plaies et je réfléchis à demain.
Le loup va t'il se trouver une nouvelle femelle ? J'avoue que je le crains et il me semble que c'est dans les règles d'une meute. Il y a un couple dominant et les loups vivent en meute. Les Tigres sont plus solitaires... Je souris un moment en y repensant.
Le lendemain reste l'hallali, la traque et la mort de l'alpha.
Le combat sera long, il ne lâche rien jusqu'au bout. Peut-être une étrange lueur dans le regard un peu avant son agonie.
Loup Alpha met des coup de gueule sans conviction. Il revoit la horde de sa jeunesse et ses frères et sœurs jouant ensemble.
Je pense aussi à des loupiots jouant ensemble, mais ce n'est pas le moment. J'aurai bien pitié de la bête, mais ce soir sous ses crocs sont encore tombés Cole, Assa...
Finalement la bête git immobile au sol. Morte comme sa femelle. Enfin.
Il restera des louveteaux et des hordes à abattre, mais cela peut attendre. Demain..
Dans l'immédiat se reposer encore, reprendre des forces.
La Tigresse vient dormir près du petit tigre.
4 nuits j'ai combattu l'un ou l'autre des alphas, jamais je ne suis tombée sous leurs crocs. Entre prédateurs on se comprend.... Pauvre Cole si bas dans la chaîne alimentaire. |
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Posté le 18/05/2022 à 12:58:48. Dernière édition le 18/05/2022 à 17:22:05
Comme tous le couturier était fatigué, profondément mordu à de multiples reprises.
Grâce à tous la louve avait succombé, grâce à tous son mâle allait la rejoindre où qu'elle soit maintenant.
Mais sa flamme vacillait toujours sans ne s'éteindre, il luttait pour ne pas rompre cette mince chose reliant la vie à la mort, se défendant comme un diable dans cette trouble symphonie des lames qui chantent haut en le découpant, du retentissement percutant des balles qui transpercent sa chair pour faire voler ses os en éclats, et des derniers geignements de souffrance pendant qu'il arrache encore des âmes à leur corps. Pourquoi lutter pour cette vie alors qu'il n'y avait plus d'échappatoire ? Qui est donc le dangereux prédateur dans le fond...?
Sans ne plus bouger le couturier finit par observer ce loup devenu lui même vacillant comme cette flamme fébrile, le perdant de vue quand il rasait les herbes hautes rouges sang qui dansaient au vent, et serrant les dents quand lui trouvait encore la force d'ouvrir grand sa gueule armée de crocs.
Blanc. Blanc fut le trait qui fendit une dernière fois la nuit. C'était le moment, le bon moment de retrouver un soupçon de forces et beaucoup de chance pour ne pas perdre la sienne de flamme. Ce trait blanc fut la dernière chose que vu le loup avant de sombrer dans un repos éternel et rejoindre sa louve dans une nouvelle vie, espérant qu'elle soit plus belle. |
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Posté le 19/05/2022 à 18:02:42. Dernière édition le 19/05/2022 à 18:05:45
Le dernier combat
Des humains étaient venus par petits groupes, et la meute s'était protégée sans incident. Mais en rôdant dans l'après-midi, le couple alpha avaient vu qu'ils se regroupaient. Il fallait se préparer à l'attaque. Ils se collèrent l'un à l'autre, flanc contre flanc, au fond de la tanière. Les louveteaux étaient protégés derrière eux, mais les jeunes adultes étaient là, tout crocs dehors, pour les protéger en première ligne.
Les humains entrèrent. Le loup cligna des yeux, ébloui par les armes étincelantes et les couleurs espagnoles. La louve était désormais pleinement réveillée, et elle se dressa sur ses pattes, en montrant les dents. Le mâle para les premières attaques, mais les humains arrivaient de partout. La louve mordit dans celui qui sentait le plus le cadavre, et arracha un morceau de chair. Les deux loups se défendaient aussi avec acharnement contre un rat qui s'était glissé entre leurs pattes et les mordait sans relâche.
Dans la fureur du combat, la louve sentait à peine la douleur, ne songeant qu'à mordre, et mordre encore. Mais certains coups étaient si violents qu'ils la faisaient sursauter et frissonner de douleur.
Elle hurla à la mort.
Un premier homme tomba, le rat couina.
Les hommes semblaient la cibler en priorité, et avaient réussi à isoler le mâle loin d'elle. Mais même si elle faiblissait, elle ne cédait pas une once de terrain, et mordait, griffait, à qui un morceau de mollet, à qui les fessiers, le ventre ou le bras, tout ce qui passait à sa portée.
Enfin le mâle réussit à venir contre elle.
Une respiration, et elle mordit à nouveau. Une femme qui sentait le parfum. Un homme un peu rond (et fort appétissant, eut-elle le temps de penser, la bave aux lèvres). Elle grogna et envoya un coup de patte au raton qui lui rongeait un tibia. Pendant ce temps, le loup encaissait les coups sans broncher. La louve se serra contre lui, et hurla de rage à l'idée d'être encerclée ainsi. Les femelles humaines étaient étonnamment résistantes. La louve haleta, essoufflée, mais elle reprit bientôt le combat, comme si elle était consciente que la survie de son peuple dépendait d'elle.
Elle était désormais couverte de sang. Les humains aussi reprenaient leur souffle, et elle profita d'une seconde de répit pour mordre violemment le petit homme rond, espérant y puiser un peu de force. L'humaine la plus acharnée essayait toujours de les séparer.
Enfin le rat tomba. Un de moins. Mais les humains semblaient mieux organisés, ils enchaînaient les coups sur le mâle, qui la protégeait comme il le pouvait.
Malgré tout, la louve faiblissait. Elle mordait toujours, mais de moins en moins vivement. A son tour, le loup Alpha hurla à la mort pour appeler la meute. La louve n'avait plus de force pour bouger. Elle serrait entre ses dents le fessier du gros homme en bleu, et lui tournait, pour tenter de lui faire lâcher prise. Des coups de feu la firent lâcher.
La femme forte lui planta une arme dans le ventre, alors la louve la saisit par sa robe, et secoua la tête dans tous les sens, tentant de la faire lâcher. Elle tenta aussi de croquer ses bottes, mais les coups de feu se multipliaient, ainsi que des cris qu'elle ne pouvait pas comprendre. Cependant, elle saisissait à leur ton que les humains avaient repris espoir. De nouveaux tirs. Elle fonça tête baissée vers celui qui tenait l'arme à feu.
Elle était désormais presque à l'agonie, quand elle reçut des cailloux. Elle hurla, plus d'humiliation que de douleur. La louve mordait désormais moins souvent, happant l'air au passage aussi bien qu'un morceau de peau, avec l'énergie du désespoir.
Elle n'entendit même pas le coup de feu qui l'abattit. |
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