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los pequeños Juan  
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Don Diego
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Posté le 11/04/2022 à 21:47:05. Dernière édition le 11/04/2022 à 22:24:23 

… Suite de Le renouveau économique / Rencontre avec Petit Jean & de Un revenant...    

Maintenant le petit Juan était chez lui et dormait dans une chambre du palais…

Chambre qui aurait dû être où il aurait dû voir dormir sa chair, son petit Juan…  
Le cœur brisé, il referma le dossier, le glissa dans son coffre qu’il ferma à clé.
Glissa la clé autour de son cou, puis souffla les bougies de son bureau.

En quittant son bureau un chandelier à la main, il sorti son surin et se dirigea vers la porte du
petit Juan encore entre-ouverte, puis souffla la bougie, avançant en se noyant dans le noir total…       

      
 
Au levé du jour Diego fût réveillé par les mouvement du petit Juan dans son lit qui s’étirait après une bonne nuit de sommeil.
L’enfant fût surpris de voir Diego assis le long de son Lit, les bras croisés sur sa poitrine et une dague à la main.
Il eut un petit mouvement de recul quand Diego tourna la tête, dague toujours en main. Diego commença à lui parler doucement  
-        Bonjour Juan, n’ait pas peur, je montais la garde pour la première nuit que tu ne sois pas perdu. Comment vas-tu ? Bien dormi ?
-        Oui m’sieur j’ai bien dormi, mais tu as ronflé un peu ce matin c’était rigolo, j’vai bien !  

Diego rigola franchement et enchaîna  

-        Hahaha, cela arrive quand je suis fatigué. Sinon les dames de services se sont bien occupées de toi on dirait, tes vêtements te plaisent ?
-        Oui oui ellezon été guentille, même si j’ai poa aimé l’savon dans lé zoreille et les cheveux ca coulait et ça piquait les zieux.
-        Il faut souffrir pour être beau mon bonhomme. Avant d’aller prendre un petit déjeuner, je vais te montrer quelque chose. D’accord ?
-        Oui m’sieur !
-        Déjà tu vas m’appeler Diego dorénavant d’accord ?
-        Oui m’sieur, euh Diego
-        Suis-moi alors !

Diego pris la main du petit Juan et l’emmena dans un recoin de sa chambre et lui montra un petit mécanisme en fer .

-        T u vois ce loquet ? Tire dessus  

Le petit garçon s’exécute et alors un petit clic se fait entendre et un bout de la cloison s’entrouvre juste devant eux.  

-        Tire sur la porte et avance droit devant.

Juan se retourne hésitant et regarde Diego qui s’acharne à allumer une lampe à huile
-        J’ai peur Diego c’est toutenoire l’dedans
-          N’ai crainte, je vais laisser cette lampe après notre passage et je la ferai remplir par Luna qui est la seule servante qui connait cet endroit et qui t’y rejoindra si besoin. Il y a quelques autres accès peu nombreux. On ne fait que visiter tu n’y resteras pas. D’ailleurs Luna sera ta préceptrice. Elle t’apprendra plein de chose rigolote et veillera tout le temps sur toi. Elle dort de l’autre côté de cette porte.

Diego montre la porte de l’autre côté de la chambre

-        Euh bon bah d’accord

Le petit Juan prend la main de Diego qui éclaire le chemin par-dessus la tête. Puis Diego lâche la main du petit et lui dit.

-        Tire la poignée et tire sur la corde là  

Juan s’exécute et tire la porte puis tire sur la corde, et la une barre brusquement tombe à l’horizontal en travers de la porte la bloquant solidement et le bruit fait sursauter le Juan
  -        On est bloqué Diego ?

Le petit tire frénétiquement sur la corde
-        C’est bloqué, on est bloqué !!!!  

Des larmes coulent sur les joues du petit Juan. Diego s’agenouille alors et sèche les larmes du petit garçon avec son pouce en caressant sa joue.
  -        Non, en fait si des méchants viennent tu seras en sécurité. Ils ne pourront pas rentrer. Et cela te laisse le temps de rejoindre la pièce au bout de l’escalier où tu retrouveras Luna. Elle te dira quoi faire et tu devras l’écouter. As-tu bien compris ?
-        Oui Luna je dois l’écouter. Mais ici j’aurai le droit de pas avoir du savon dans les zoreilles et les zieux ?
-        Oui mon petit, quand tu renteras dans ce couloir, tu seras dispensé de savon
-        Ca veut dire quoi dispenser ?
-        Humm… Que ce n’est pas obligé.
-        C’est chouette alors ! Zaime pas le savon dedan’l’é zieux.
-        Bon on remonte prendre le petit déjeuner sinon Luna va nous faire de gros yeux.  

Diego donne la lampe à Juan et commence à réenclencher le système et permettre de sortir par là où ils sont rentrés. Juan le regarde faire avec étonnement, le porte s’ouvre et Luna se tient dans la pièce et regarde Diego  

-        Hola Señor. Puis-je aller petit déjeuner avec Juan ? Avez-vous fini Don Diego ?
-        Oui assez pour aujourd’hui, il a vu et testé le principal. Et vous vous savez quoi faire.  

S’agenouille devant Juan.
-        Au moindre problème en ville, ou si Luna te l’ordonne tu vas dans le passage secret. Mais surtout tu n’en parles à personne d’autre. C’est important. entiende ?
-        Oui Diego antiandié    

Diego sourit et fait un signe de tête à Luna qui tend la main à Juan et ils se dirigent vers le petit déjeuner. Diego quant à lui, il retourna dans son bureau.

Don Diego
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Posté le 17/04/2022 à 15:01:48. Dernière édition le 17/04/2022 à 15:44:16 

Diego venait à peine de rentrer, d’une longue randonnée dans la jungle libertiniènne, il était méconnaissable.
Il se regarda dans la glace et dit à voix haute à Juan :

-     Que penses-tu si je me lavais un peu ? Dois-je garder la barbe et les cheveux long ou bien je taille tout comme avant ?

Juan qui s’était habitué à sa nouvelle vie avec Luna comme perceptrice et Don Diego comme protecteur/père adoptif lui lâcha :

-       Les zeveux long c’est mieux les vrai comme toi pas comme pour le Guéneral Montalvès. Et puis t’es un garçon donc la barbe c’est plus Roli, pas que t’es pas bô quand t’en a pôa, mais c’ta va bien ze trouve. Faut’pas k’tu coupes tout hein, steu  plait ?

Diego sourit au petit garçon. 

-       D’accord on va faire comme cela alors. Je prends un bain puis je me rends chez le barbier. Et sinon commence cela se passe avec Luna ? 

-       Ça va , bouetnao… Mais elle veut que ze me lave tou’les zours c’est chiant ! 

Diego se tourna et lança un regard noire à Juan, puis lança d’une voix forte et grave :

-     Juan adoptado DeLaPanda ! Surveille ton langage ! On ne dit pas « c’est chiant », mais « Cela m’embête beaucoup » ! Tu ne te dois pas d’être grossier, même avec moi ! Si tu ne sais pas comment dire quelque chose de manière correcte, tu demandes qu’on t’aide, Luna ou moi. Est-ce bien clair ? 

Juan tout penaud acquiesça de la tête. Ce qui ne convenait pas à Diego. 

-           Est-ce bien claire, ai-je demandé ? Il me faut une réponse !

Juan regarda ses souliers et lâcha.

-           Oui Diego, je m’ex’cuse. J’ferai plus cela.

Diego acquiesça de la tête et redescendant aussi vite qu’il avait exploser.

-           Excuses acceptées Juan !

Puis il lui lança une pièce d’or :

-           Va en ville t’acheter quelques friandises et préviens le barbier que j’arriverai dans une petite heure.

-           Yep Diego j’vais le faire tout de suite 

Diego regarde le petit Juan gambader vers la sortie et qui montre la pièce d’or à Luna qui s’empresse de lui emboiter le pas pour le garder à l’œil.


Diego se dirigea vers son bain chaud qui l’attendait, puis se déshabilla laissant apparaître sur ses bras de nombreuses cicatrices, comme si on lui avait pelé la peau par endroit.
Mais le plus impressionnant étant sur son torse, une cicatrice en forme de X lui barrant sa poitrine.

Il se glissa dans l’eau qui d’un blanc savonneux commença à de venir grisâtre, puis il prit un chiffon pour se frotter tout le corps, détachant la crasse et la sueur accumuler lors de son voyage.

Quelques heures plus tard, alors que tout le monde avait dîner, que Luna avait couché Juan, Diego assit à son bureau traitait son courrier en retard.
S’appliquant à répondre à une importante lettre reçu le jour même pendant le dîner.
Il entendit soudain retentir la cloche de l’église Santa Maria, C'est le TOCSIN !
Diego fourra immédiatement sa lettre dans sa poche, alluma une lanterne et courre vers la chambre de Juan.
Luna est déjà auprès du petit Juan, mettant des affaires sous les draps pour faire croire à une présence et faire perdre du temps aux éventuels assaillants.
Juan quant à lui s’est souvenu de la procédure et maintient le passage secret entrouvert.
Tout trois descendirent les marches, verrouillant à chaque fois les portes intermédiaire, afin de ralentir la progression des pillards ou assassins.
Au dehors, les voix sont clairement identifiables, il s’agit de français, ils exultèrent de joie.
Diego regarda sa montre à gousset, il est 22h00 ils ont percés les coffres espagnols et filent à la taverne.

Diego écouta longuement, puis fit signe à Luna indiquant qu’il allait sortir par la trappe caché…
Don Diego
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Posté le 17/04/2022 à 15:38:42. Dernière édition le 17/04/2022 à 15:39:22 

Diego passa devant des esclaves français encore enchainés sommairement, mais qui prennent la fuite.
Il leur lança une bourse et leur montra la sortie latérale de la ville.

-           Dépêchez-vous, en silence et gardez la tête baissé nom de dieu !

Diego se signa en croix à cause de son juron à la limite du blasphématoire.
Diego commença à inspecter la ville en progressant à couvet, il aperçu la Pieuvre et Alanis.
Il se plaqua alors au sol près de la fontaine, il était seul en ville et ils étaient encore huit ou neuf Français encore présents.

Ils le repèrent quand même, commença alors une course poursuite autour du marché couvert.
Alanis essaya de lui barrer le passage, heureusement Diego réussi de justesse à l’éviter en grimpant sur les ballots de marchandises.
Puis il rentra dans la banque et verrouilla la porte.

Essoufflé, il les vit rebrousser chemin vers la Taverne et là Diego aperçu la courte chevelure de Jacques d’Orsam venu en ville exprès pour essayer de trucider Diego ou Sita.
Ce dernier, avec son compère (voir plus…) Lisandro, n’arrêtent pas de s’acharner et d’harceler les deux Justicars Espagnols, ainsi que le mari de Sita.
S’attaquer à la famille de ses ennemis… quelle bassesse.
Encore plus d’agir ainsi de manière quotidienne.   En effet Jacques n’a pas supporté, d’être condamné pour mes méfaits.
Pas étonnant dès lors qu’il soit de mèche avec les sauvageons de Français !
Depuis la banque Diego constata qu’en fait les Français ne libèrent pas les esclaves, et que dû à leur faible nombre, seul l’aile des coffres du palais du gouverneur avait été mis à sac.

Un raid pour le principe, pas décisif.
Il entendit beugler l’intendant français, appelant les transfuges de la vieille garde, à repartir en France, qu’il est prêt à tout oublier et tout pardonner si Montalves revenait en France.
De l’amour, le plus pure, est présent dans sa phrase sans aucun doute possible.
Puis La Pieuvre qui cherchait et réclamait à tue-tête Lisbeth pour une raison obscure et pas très catholique à l’avis de Diego.

Diego attendit quelques minutes et se dit qu’ils les feraient bien courir un peu à nouveau histoire de les aider à éliminer l’alcool qu’ils ingurgitaient à foison.
Diego réouvrit la porte de la banque puis se rendit discrètement à l’auberge et passa la porte et hurla : 

-           D'orsam je te merde !

Tout en repensant à son sermon auprès du petit Juan ce matin, il se dit qu’en même temps il fallait parfois adapter son vocabulaire à la personne à qui ont parle pour être sûr que le message soit passé.
En restant simple, Jacques ne pourrait que comprendre, puis Diego retourna vers le lieu sécurisé où attendait Juan et Luna.
Les Français ne bougeant pas ne comprenant pas à priori ce qu’il venait de se passer.
Trop soul ? Trop idiot ? Les deux ? Nous ne le saurons probablement jamais.

Une fois la trappe refermé, il regarda Juan et lui dit:

-           Luna va t’emmener, avec moi par ce tunnel jusqu’au port, vous montez sans un bruit dans la barque qui vous attends et vous rejoindrez un de mes bâtiments, son nom est la Fouine. Est-ce que tu comprends Juan ?

Luna pose un regard inquiet sur le Justicar qui la rassure d’un signe de tête alors que Juan déclara:

-           J’comprends nada Diego, une fouine c’est un nanimal pas une maison ! Et une maison ca flotte pas !


Diego rigola puis commença à expliquer à Juan:

-           Quand on parle de la mer, un bâtiment, c’est un bateau, et le nom d’un navire ce n’est pas forcément ce qu’il est réellement. As-tu compris ?

-           Mouais, pas trop

-     Tu dois dire oui , pas ouais ! Bon suit en silence Luna et une fois dans la barque fait ce qu’elle te dit sans discuter. Je ferme la marche !

Après avoir installé Luna et Juan dans la barque. Diego les regarda, la barque s’éloigner, non sans un pincement au cœur, et une peur le prenant aux tripes.

Il rebroussa chemin dans le tunnel, réarma les sorties de secours et l finit sa lettre avant de l’expédier par un post-scriptum qui se veut rassurant :

«  PS : Ne vous inquiétez pas si vous voyez des flammes et de la fumée au loin, mais les Français ont débarqué en ville, soi-disant pour libérer les esclaves. Mais pour le moment ils n’ont pris que les caisses. Juan est à l'abri avec Luna, et moi je suis sauf.»

Diego monta dans sa chambre et prépara son nécessaire de voyage pour aller à l’inauguration de la nouvelle île découverte et colonisé par Andras et Sita.
Don Diego
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Posté le 27/05/2022 à 22:57:30. Dernière édition le 27/05/2022 à 23:47:34 

*Plus d'un mois s'était passé*
 
La vie à Esperanza s'était presque calmée, de nouvelles règles régnaient dans les auberges.
Diego était rentré plus tôt que prévu, il y avait eu un peu d'agitation dans la ville.
Il avait pensé qu'il aurait pu passer la nuit avec la sirène, mais cela ne s'était pas passé comme prévu.
 
Il était retourné en ville et s'était confié un peu à Lili.
Diego était ensuite allé rendre visite à Juan, il avait vu de la lumière dans sa chambre en rentrant en ville
S'approchant doucement de sa chambre il aperçut Juan regardant par la fenêtre  

- Bonsoir Juan, que regardes-tu?
 
Juan descendit rapidement.
 
- Bonsoir Diego, j'vous cherchais, j'vous ai entendu parler fort à des gens et dire à une dame avec des zolies zyeux, mais bizarre de partir
Et puis vouz este parti juste après elle, puis vous etes revenu plein de sang sur v'otre nhabit
C'était une vrai méchante? Vous l'avez tapée pour pas qu'elle me fasse de mal?
 
Diego s'approcha de Juan
 
- Non Juan, ce n'est pas une vrai méchante et je ne l'ai pas attaquée. C'est un peu compliqué.
Mais elle est très gentille et souvent quand je te fais un baiser sur le front le soir avant de te coucher c'est de sa part.
 
Juan regarde Diego contrarié

- C'est pas ma maman!

Diego est décontenancé
 
- Juan non, bien sûr. Mais elle est gentille, même si cela n'est pas forcément évident aux premiers abords.
Moi je l'apprécie beaucoup et j'aime passer du temps avec elle. Est-ce que tu comprends?
 
Juan pouffe de rire et sourit

- Diego?
 
- Oui Juan?
 
Juan gloussotte

- C'est v'te namoureuze Diego!

Gloussotte à nouveau
 
Diego est décontenancé.
 
- Euh, mais comment connais-tu ce mot?
 
- C'est Luna *pouffe de rire* elle m'a expliqué que parfois vous n’étiez pas là, car vous deviez n'avoir une n'amoureuze
 
Diego rougit de colère et se tourne pour apercevoir Luna dans l'entrebâillement de la porte et s'adressant à elle.
 
- Luna !!!! ce n’est pas très malin !
 
Luna répliqua du tacotac
 
- Les servantes n'arrêtaient pas de dire des sottises et il m'a posé beaucoup de questions. J'ai dû lui répondre!
 
- Quelle genre de sottises?
 
- Señor Diego en retard, liaison dans le tiroir!
 
Diego expira longuement par le nez pour se calmer puis se tourna vers Juan
 
- Approche toi mon petit

Juan accourt et lui saute au cou
 
- Alors oui c'est mon amoureuse. Je te la présenterai un jour. *S'approche de l'oreille de Juan* Et voici comment elle s'appelle *lui chuchote à l'oreille* Tu ne le répètes pas hein?
 
Juan explose de rire

- C'est rigolo comme prénom! Elle est vraiment zentille hein Diego?
 
- Oui mon petit Juan, aller il est l'heure d'aller se coucher!
 
*Accompagne Juan et l'installe dans son lit, le borde et lui dépose deux baisers sur le front.
 
- Le premier est de moi, le second de qui tu sais! Bonne nuit Juanito
 
- Bonne nuit Diego!
 
Se retourne vers Luna.

- Avez-vous congédié ses mégères?
 
- Oui Señor et déjà remplacés, les autres ont compris le message pour le coup.
 
- Très bien Luna! Merci et désolé d'avoir été sec avec vous tout à l'heure.
 
- De rien et pas de problème Señor, bonne nuit.
 
- Bonne nuit Luna.
 
Diego retourna à la taverne finir de discuter avec Lili.
 

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